Sumer, Akkad et les mégalithes d'Europe de l'ouest.pdf
04 egypte
1. UNIVERSITÉ SAINT-ESPRIT DE KASLIK - FACULTÉ DES BEAUX-ARTS ET DES ARTS APPLIQUÉS
HISTOIRE ET THÉORIE DE L’ARCHITECTURE I
04-L’ÉGYPTE
201220/04/ÉGYPTE
14/04/2013
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La vallée du Nil, un berceau de la civilisation analogue à celui de la Mésopotamie
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L’historien grec Hérodote écrivait
en 450 av. J.-C. :
« l’Égypte est un don du Nil »
La Civilisation de l’Égypte ancienne
se développe en 3200 av. J.-C. sur
les rives du Nil.
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oL’architecte français Hector Horeau publia en 1838 une représentation en perspective du Nil
avec quelques-uns des édifices les plus importants .
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Les crues annuelles du Nil ont créé un écosystème favorable à l’agriculture et à la
sédentarisation.
Le passage de la vie néolithique aux communautés organisées est réalisé grâce:
•Au contrôle des crues
•Aux techniques d’irrigation
→ L’abondance de nourriture
L’approvisionnement permettra la naissance des civilisations
3000 av. J.-C.: Début de l’histoire de l’Égypte pharaonique. Unification politique de la
Basse-Égypte (au Nord) et de la Haute-Égypte (au Sud) due à la nécessité d’une
distribution et d’une canalisation des eaux.
Fondation de l’État par le roi Narmer (Ière dynastie), administration, calendrier, découverte
de l’écriture.
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Le contexte religieux
• L’origine du monde: Une butte avait surgi des eaux sombres du Noun, l’océan primitif du chaos
et les dieux y avaient créé la vie.
Le dieu du soleil (ou « le créateur »), est issu comme le premier lever de soleil, d’une fleur de
lotus éclose sur la butte. C’est lui qui a donné naissance aux autres divinités qui représentent
les éléments naturels (l’Atmosphère, l’Humidité, la Terre, le Ciel, le fleuve, …).
• Seuls les divinités et leur représentant sur Terre, le roi, étaient capables de maintenir l’équilibre
entre l’ordre et le chaos.
→Nécessité d’adorer les forces divines par des rites quotidiens pour assurer la continuité de
l’équilibre cosmique.
• Les temples sont le « foyer » du pouvoir divin, que le clergé doit entretenir afin d’inciter cet
esprit divin à y demeurer.
Le grand prêtre (par délégation du roi) : seul intermédiaire entre le monde divin et celui des
mortels.
• Le roi : être divin - le fils des dieux.
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•La trinité de l’esprit:
- Le ka, force vitale de l’univers, accompagne les corps dans la vie et dans la mort
- Le ba, comme un fantôme qui après la mort rentre et sort du corps (« Dans un langage plus
abstrait, on pourrait définir le ba égyptien comme la relation des deux mondes, sensible et
imaginaire, et le signe de leur interaction » Philippe Derchain)
- L’akh, la personnalité effective de l’homme, l’âme qui quitte le corps pour aller vivre dans les
cieux.
À la mort, le ba (âme) rentre dans le corps et en sort pour
aller rejoindre Râ, afin qu’il la conduise dans la dwat (le
monde des étoiles).
Le pharaon ressuscité devient un akh et se dirige vers le ciel
comme le faucon.
Pour les Égyptiens, le défunt continuait à vivre dans l’au-delà,
il avait besoin de son enveloppe charnelle.
« Accroche ta tête à tes os et accroche tes os à ta tête » afin
que son « âme » dispose d’un support, et d’offrandes pour
se nourrir outre-tombe et habiter des lieux dignes d’un roi.
oMomie de Ramsès le Grand
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La perception d’un monument égyptien est déroutante. La
raison est impuissante à comprendre les dimensions.
Architectures imposantes et immuables qui déstabilisent les
perceptions ordinaires.
Pourquoi?
Peut-être est-ce le moyen de donner l’accès au monde de
l’éternité souriante ou impassible des dieux et des pharaons
que les statues ont figés dans une jeunesse sereine?
L’Égypte fut hantée par le divin qui se reconnut à la
perfection de l’apparence.
La terre devait attirer l’esprit des dieux pour prospérer. Elle y
parvenait en leur proposant des temples et des statues
parfaites, en offrant « la Maison à son Maître ».
oThoutmosis III, statue de basalte gris
provenant de Karnak, h=90 cm, Musée de
L’œuvre d’art est le réceptacle de l’esprit du dieu. Elle
Louxor maintient l’équilibre du cosmos. L’art est médiation entre
ciel et terre, il met en contact l’humain et le divin.
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Les Maisons sont des logements temporaires, alors que les tombes sont des demeures.
La pyramide est un monument funéraire dédié à un homme illustre, une divinité. C’est le temple
du dieu-souverain.
Sa monumentalité s’exprime par la robustesse de sa maçonnerie et par sa figure stéréométrique
linéaire et reproductible.
Sa forme, éternelle, ne répond pas à une nécessité de statique mais à un parti pris historique.
Elle est porteuse de signes.
Symbole de la colline primordiale de la création
Ce symbolisme est issu de la croyance des Égyptiens quant à l’origine du monde. Rien de plus
familier aux Égyptiens que le spectacle de la terre émergée: ils le voyaient tous les ans après la
crue du Nil. Les pyramides leur rappelaient la toute première fois où la terre s’était levée au-
dessus des eaux du chaos primitif.
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La pyramide comme escalier menant au ciel
La pyramide liée aux profondeurs et aux eaux des origines, l’était aussi au ciel. Elle traduit les
étapes et le sens du voyage qu’effectuent les rois après leur mort. Elle signifie cet escalier qui
devait faciliter l’ascension du pharaon au monde des étoiles.
Les autres dieux « te soulèvent dans leurs bras » dit un des Textes des Pyramides, « et tu montes,
ô Roi, vers le Ciel et tu grimpes vers lui comme sur une échelle ».
« On lui a fabriqué un escalier vers le ciel, pour qu’il monte au ciel… »
oLa pyramide à degrés de Djoser - Saqqarah
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La pyramide comme faisceau des rayons du disque solaire
Avec Aménophis IV (Akhénaton – XVIIIe
dynastie), la pyramide à degrés devient une
pyramide à faces géométriques, le symbole se
transforme, la pyramide est faisceau des
rayons du disque solaire Aton (monothéisme :
culte du disque solaire Aton).
Le pyramidion de bronze poli du sommet de
la pyramide se rapporte à l’image du Râ (dieu
solaire représenté sous la forme d’un homme
à la tête de faucon, portant un disque en
guise de coiffure), qui illumine le monde de la
cime d’un sycomore bleu (Ficus).
Cet arbre est le lieu où le ba, représenté par
un oiseau se régénère en buvant l’eau d’un
vase nw.
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Évolution du tombeau: du mastaba à la pyramide
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Le mastaba
•Première structure funéraire construite au dessus de la terre – début de l’Ancien Empire – Ière
dynastie. (3200 – 2680 av. J.-C.)
•D'abord faits de briques crues, la pierre et notamment le calcaire les ont remplacées
progressivement au cours des périodes plus récentes
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•Durant la 1ère dynastie: Croyance que seul le roi va vivre avec les dieux, les nobles habitent
après leur mort les tombes elles-mêmes.
•Destiné au début pour les rois, il sera ensuite utilisé par les nobles et les membres de la famille
royale.
oTombeaux des notables et des membres de la famille royale à côté de
la pyramide de Khéops
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•Tombeau en forme de trapèze comprenant:
-Salle destinée au cercueil
-Chambres où le défunt pouvait séjourner contenant des provisions, des ustensiles de chasse, …
-Un espace pour les tables à offrandes
Les mastabas sont souvent des tombes familiales. On y trouve donc plusieurs puits, et même
parfois plusieurs caveaux, dans un même puits, creusés à différentes profondeurs. La
profondeur du caveau était un signe de puissance.
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•Le mastaba est à la fois une sépulture pour l'enveloppe charnelle du défunt et le lieu de
résidence de son ka. C'est pour cette raison que sa forme rappelle celle d'un palais.
oMastaba de Mérésankh III à Gizeh
•On y accumulera la nourriture.
•On y aménagera de fausses portes à travers lesquelles l’esprit du mort est censé pouvoir
rentrer ou sortir.
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La pyramide à degrés
•Le mastaba destiné au corps du roi Djoser,
fondateur de la IIIe dynastie, fut construit,
pour la première fois en pierre, et surélevé
en gradins jusqu’à atteindre 62m de haut.
•Pyramide à degrés dont la base est
rectangulaire et non carrée comme celle des
pyramides ultérieures. Dimensions 109 x
125 mètres à la base.
•Elle sera entourée de lieux de culte.
•Les constructions seront cernées d’une
enceinte haute de 10m.
oLe complexe funéraire de Djoser - Saqqarah - 2680 av. J.-C.
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oPeter Behrems, halle des turbines de
l'usine AEA, 1909
oLes chapelles de la cour de la fête,
Saqqarah - 2680 av
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oLe tombeau sud et sa chapelle oLe mur d’enceinte
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oLe portique d’entrée oLes chambres bleues
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oLes chambres bleues
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• Cet ensemble funéraire était à cette époque le
plus grand jamais édifié. Pourquoi?
• Djoser fut le premier pharaon aussi puissant et
c’est sous son règne que l’Empire fut
définitivement unifié. Son tombeau devait
manifester l’importance qu’il a eu durant sa vie.
• Imhotep, vizir, le plus haut fonctionnaire de
Djoser est l’architecte de la pyramide.
• Son nom restera étroitement lié aux nouvelles
formes et dimensions des ensembles funéraires
royaux. Il fut ensuite considéré somme le fils du
dieu Ptah, le maître de tous les architectes, et il
était encore vénéré sous le Nouvel Empire.
oSarcophage d’Imhotep
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La pyramide à degrés de Meidoum – Première pyramide de Snéfrou
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La pyramide rhomboïdale – Deuxième pyramide de Snéfrou
•Les générations qui suivirent comblèrent les
degrés des tombeaux royaux, égalisèrent les
parois obliques jusqu’à les rendre lisses et
commencèrent à travailler à partir d’un plan carré.
La forme géométrique de la pyramide était née.
•Des expériences furent nécessaires avant de
trouver l’angle parfait.
•La pyramide rhomboïdale du roi Snéfrou en
témoigne.
oLa Rhomboïde, deuxième pyramide de Snéfrou
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- Début de la pyramide à 54o - Changement abrupte à 42o.
Il semble que la pyramide a commencé à 60o quand des graves problèmes structurels
commencent à apparaître. On élargit la base pour qu’elle devienne de 188.98m et on change
l’angle à 54o jusqu’à une hauteur de 49.38m.
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•Elle garde son enveloppe (la plus intacte de toutes les pyramides) faite en pierres blanches
brillantes.
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• Deux ouvertures (Nord et Ouest)
- Chaque ouverture mène vers un complexe de chambres et de tunnels
- Connectés entre eux par un tunnel
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Les pyramides de Gizeh
À ce jour, on a recensé en Égypte plus de 80 pyramides, qui ont été bâties sur une période de
1000 ans. Celles de Gizeh, qui sont les plus hautes, figurent parmi les mieux conservées grâce à
la qualité de la construction. Elles sont l’œuvre de trois pharaons de la IVe dynastie: Khéops
(Khoufou en égyptien), Khéphren (Khafrê) et Mykérinos (Menkaourê).
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Quelques informations:
- La pyramide de Khéops (la plus grande) a 146m
de haut (elle dépasse la Statue de la Liberté
(92m) à New York, le Taj Mahal en Inde (95m) et
Saint-Pierre de Rome (139m).
- Les Grecs la considéraient comme l’une des Sept
Merveilles du monde.
- Napoléon a calculé que le volume de pierres de
la pyramide de Khéops et des deux pyramides
plus petites à côté d’elle suffirait pour élever
tout autour de la France un mur de 3m de haut
et de 50cm d’épaisseur. « Soldats, » aurait-il crié
à son armée, « du haut de ces pyramides
quarante siècles vous contemplent ».
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Plan du complexe
de Gizeh
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Pyramide de Khufu (Khéops):
230.364m sur la base,
137.18m (146m avec enveloppe)
Inclinaison de 51.52o
Pyramide Khafre (Khephren)
215.8m sur la base,
136.5m de hauteur
53o d’inclinaison
Pyramide de Mykérinos (Mycerinus):
108.5m sur la base,
66.5m de hauteur
51o d’inclinaison
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De Khéops, qui fit édifier la grande pyramide, n’existe plus
qu’une petite statuette en ivoire haute de 5cm au Musée
Égyptien du Caire
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La chambre funéraire, pillée au Moyen Age, se trouve en haut de la Grande Galerie. Elle
n’abrite plus qu’un sarcophage en granit rose qui contenait le cercueil de bois du roi
embaumé.
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Remarquez l’effet extraordinaire qu’exerce la
Grande Galerie, un corridor ascendant de 47m
de long, dont le plafond est scellé par plusieurs
rangées de blocs de pierre formant une voûte
en gradins.
Dans La Description de l’Égypte, rédigée par les
savants ayant accompagné l’expédition de
Napoléon, elle est reproduite deux fois, vue
d’en haut et d’en bas.
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La pyramide fait partie d’un vaste ensemble comprenant le
temple bas, relié par une rampe d’accès au temple haut,
protégé par une enceinte où s’élèvent aussi la pyramide
principale, les pyramides satellites et des mastabas.
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•Techniques de construction: une technologie inconnue
Les Égyptiens de l’Ancien et du Moyen Empire ne connaissaient pas la roue. Les blocs de pierre
destinés à la pyramide ou aux sculptures monumentales étaient transportés sur des traîneaux.
Des contremaîtres donnaient le rythme du travail, un des ouvriers mouillait la voie où allait
passer le traîneau.
oRestitution d’une peinture murale du Moyen Empire, aujourd’hui détruite, publiée en 1924 dans le
livre Voyage à l’oasis de Jupiter Ammon du consul général prussien, le baron Heinrich von Minutoli.
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Différentes hypothèses de rampes pour élever
les blocs vers les niveaux supérieurs des
pyramides:
On ignore jusqu’à ce jour comment les
pyramides ont été édifiées. Les Égyptiens
doivent avoir utilisé des rampes qui s’élevaient
en même temps que la pyramide et étaient
menées latéralement près des quatre faces de la
construction ou en faisaient le tour. Autant que
l’on sache, ils ne possédaient pas d’appareils de
levage. Il est peu probable qu’ils aient fait hisser
les charges par des bœufs sur les rampes
étroites.
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Théorie de Hancok et Bauval: relation avec la constellation d’Orion
Selon Graham Hancock et Robert Bauval, la véritable justification de la Grande
Pyramide se trouve dans les étoiles.
42. UNIVERSITE SAINT-ESPRIT DE KASLIK HISTOIRE ET THEORIE DE L’ARCHITECTURE I
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La précession, phénomène dû à la
rotation de la Terre, amène les
constellations à modifier leur position au
cours d'un cycle de 25 980 ans. A l'aide de
calculs informatiques déterminant la
position des astres au-dessus des
pyramides en 2 500 avant J.-C., Bauval et
Hancock constatèrent que l'une des
galeries sud de la Grande Pyramide était
très exactement orientée vers Sirius,
étoile associée à la déesse égyptienne
Isis.
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En revanche, l'axe des autres galeries sud se
prolongeait vers la plus basse des trois étoiles du
baudrier d'Orion. Cette constellation est censée
abriter le dieu Osiris, divinité à l'origine de la
civilisation de la vallée du Nil, en une époque
lointaine nommée Zep Tepi, ce qui signifie « La
Première Fois ». Pour Bauval et Hancock, ces
orientations ne sont pas fortuites. Selon eux, les
bâtisseurs ont délibérément édifié la Grande
Pyramide de telle manière que ses galeries internes
soient alignées sur les étoiles. La thèse de la relation
entre les pyramides de Gizeh et la constellation
d'Orion fut renforcée lorsque Bauval remarqua que la
troisième pyramide, la plus petite, n'était pas
parfaitement alignée sur les deux autres.
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Un lien avec Orion
En examinant de près la constellation d'Orion, il constata que les trois étoiles affichaient le
même décalage entre elles. Les trois pyramides de Gizeh pouvaient donc constituer une
représentation symbolique de ces étoiles.
Toutefois, l'angle de baudrier d'Orion ne correspondait pas exactement à la disposition des
pyramides de Gizeh. Retournant à leur ordinateur, Bauval et Hancock s'aperçurent que le seul
moment où les étoiles du baudrier d'Orion coïncidaient parfaitement avec la position des
pyramides se situait en 10 500 avant J.-C.. Ils en déduisirent que les trois pyramides furent
achevées aux alentours de 2 500 ans avant J.-C., mais que les plans du site de Gizeh remontent
à quelques 8 000 ans plus tôt. Peut-être s'agissait-il, à l'époque, de plans de plates-formes
basses, transmis de génération en génération, jusqu'à ce que des bâtisseurs soient
techniquement capables d'orienter les galeries internes des pyramides vers ces étoiles.
Au seuil de la découverte
Bauval et Hancock arrivèrent conjointement aux conclusions suivantes. Selon eux, les
concepteurs des plans de Gizeh donnèrent aux Pyramides et au Sphinx des proportions
phénoménales dans l'espoir d'en faire un incontournable repère historique qui inciterait les
générations futures à en chercher la signification.
En outre, pour les deux chercheurs, l'orientation des édifices est intimement liée à la
symbolique stellaire. Aussi, seule une civilisation en mesure de comprendre le mouvement des
étoiles pourraient être en mesure de percer le secret des pyramides de Gizeh.
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Le Sphinx de Gizeh
Sévère et inaccessible, le Sphinx se dresse,
long de 73m, haut de 20m. Son corps de lion
surmonté d’une tête de pharaon fait de lui une
créature mythique qui a éveillé la curiosité et
l’inquiétude du monde antique. L’uraeus
ornant son front et la barbe postiche ont
disparu, il ne reste des insignes de la dignité
pharaonique que la coiffe royale.
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Protecteur des pyramides, vénéré plus tard aussi comme une manifestation du dieu
solaire, celui que les Arabes, plus tard encore, appelleront avec crainte « le père de l’effroi », se
dresse, visible de loin dans le sable du désert.
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Les tombes des monarques et des fonctionnaires: demeure d’éternité
oTombe d‘Ankhtifi – 2140 av. J.-C. oTrois tombes Beni Hassan – 1930 av. J.-C.
Les personnages influents se font construire des tombeaux dans l’espoir d’être associé à
l’éternité des Pharaons.
49. UNIVERSITE SAINT-ESPRIT DE KASLIK HISTOIRE ET THEORIE DE L’ARCHITECTURE I
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oTombe Sarenpout II – 1880 av. J.-C. oTombe de Kheti – 1950 av. J.-C.
La tombe égyptienne se compose généralement de deux parties:
- Une partie cachée et souterraine où repose la momie dans un sarcophage, l’esprit du
mort y réside;
- Une partie visible et accessible qui sert de demeure à l’Osiris ressuscité et de chapelle
où les vivants viennent accomplir les rites et apporter les offrandes.
50. UNIVERSITE SAINT-ESPRIT DE KASLIK HISTOIRE ET THEORIE DE L’ARCHITECTURE I
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Une stèle fixe la limite entre les
deux mondes: porte mystique,
symbole du passage du seuil,
union entre le monde des vivants
et celui des morts.
oStèle fausse porte, Ancien Empire, Musée du Caire
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La Substitution des images aux êtres
Les images vont remplacer les êtres vivants qui
accompagnaient le défunt dans sa tombe.
Ces images se doivent de représenter la réalité
aussi clairement que possible.
La représentation doit être complète avant
d’être belle.
Chaque chose doit être représentée sous l’angle
le plus caractéristique.
oPortrait de Hesire, portail de son tombeau, vers 2778, 2723
av. J.C., bois H=115
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oLe jardin de Nebamon, vers 1400 av. J.C., peinture murale (64x74.2)
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La rigueur du dessin
oDétail du mur peint du tombeau de Chnemhotep, vers 1900 av. J.C.: Oiseaux dans un buisson d’acacias
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La décoration de la partie
visible de la tombe répond à
plusieurs fonctions: comme
décoration de la demeure du
mort, elle perpétue le
souvenir des activités
terrestres du défunt, comme
décoration de la chapelle
dédiée à son culte, elle assure
symboliquement la
célébration des rites
d’inhumation et d’animation
de la momie.
oTombeau de Pachédou, Thèbes No 3 , époque ramesside
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Les pyramides immenses et impressionnantes provoquent un choc inoubliable au
spectateur. Elles sont en réalité un défi pour la raison. La perception qu’elle nous
procure est déroutante. C’est par ce fait même qu’elles arrivent à immortaliser le
souvenir et à pénétrer le monde de l’éternité des pharaons.
Cependant, ces fameuses pyramides, que l’Antiquité elle-même mit au rang des
Sept Merveilles du monde, peuvent passer pour une manifestation attardée de
l’esprit préhistorique et de son goût pour le gigantesque et l’énorme. Elles sont
des chefs-d’œuvre de science architecturale, plutôt que des chefs-d’œuvre de
l’architecture.
L’art de l’Égypte Ancienne est à rechercher non seulement dans ces
pyramides, mais plutôt dans les ruines de ses temples, dont aucun ne nous est
parvenu intact.
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Emprise de la religion sur la vie → construction de vastes temples de pierre.
Nom égyptien du temple = Domaine du dieu ou Maison du dieu.
Figuration formelle du mythe, le temple est le corps du dieu qui s’y incarne.
Les temples s’apparentent au gigantisme des
champs de monolithes et des murailles cyclopéennes.
Mais très tôt le sentiment de l’art proprement dit devient
Sensible.
Comment?
L’objectif étant toujours d’assurer l’éternité du souvenir, celui-ci est provoqué par une
expérience de vénération au sein d’états d’âmes modifiés par des scansions spatiales
successives: rencontre avec les colosses; montée aux terrasses (temple de la reine
Hatshepsout); arrivée au temple proprement dit par les voies monumentales; progression d’une
enceinte sacrée à l’autre par des pylônes et des cours, des péristyles et des salles hypostyles
(complexes sacrés d’Amon, à Karnak et Louksor).
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Les temples sont en effet les monuments les plus importants et les mieux construits d’Égypte.
Bâtis en pierre pour durer, ils ont résisté aux siècles, tandis que les villes et les palais en briques
de limon sont retournés en poussière.
Ils peuvent être associés aux pyramides et comme tels, construits sur la rive occidentale du Nil,
celle des morts. Les temples dédiés aux dieux se trouvent dans les villes, sur la rive orientale.
oGizeh, piliers de granit rose de
l’intérieur du temple bas de
l’ensemble pyramidal de Khéphren
oGizeh, rampe d’accès autrefois
couverte en calcaire, reliant le
temple bas et la pyramide de
Khéphren
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Temples funéraires de Hatshepsout et de Mentouhotep II
oLe cirque de Deir el-Bahari, Temple funéraire de la reine Hatshepsout et de Mentouhotep II - vers 1470 av. J.-C.
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La reine Hatshepsout marqua
son style de son empreinte et
utilisa l’art comme un outil
de pouvoir pour souligner sa
légitimité et son droit à la
souveraineté.
Le successeur d’Hatshepsout
ne put détruire son Temple
des Millions d’Années édifié à
Deir el-Bahari, sur la rive
gauche de Thèbes, dans un
vaste paysage désertique. Un
souvenir austère et viril d’un
pharaon féminin.
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L’Architecte: Senenmout, ministre de la reine.
La reine l’autorisa à aménager son tombeau
sous son temple de Deir el-Bahari
oEsquisse de portrait de Senenmout
se trouvant dans son tombeau à Deir
el-Bahari
oStatue de Senenmout avec sa fille Néfroué,
granit noir, hauteur 60cm, Le Caire, Musée
Égyptien
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Dans un vaste cirque rocheux ouvert sur l’Est, un désert impressionnant de sable et de pierre,
l’édifice consacré aux dieux Amon, Hathor et Anubis se dresse, à moitié enfoncé dans la
montagne.
Originalité et intégration au site:
Avec ses terrasses bordées de colonnades et ses plans inclinés, cette œuvre est d’une grande
originalité, tout en puisant aux traditions du Moyen Empire.
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Axialité:
L’axe central du temple funéraire est orienté sur le temple d’Amon à Karnak, une ligne idéale
traverse la montagne et rejoint directement la tombe dans la Vallée des Rois.
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Il est surtout une démonstration pure et simple de la grandeur d’Hatshepsout. Avec sa
triomphale Allée des Sphinges – souvent imitée par la suite – le temple offrait un cadre idéal aux
cérémonies d’une souveraine soucieuse de démontrer sa légitimité.
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Temple d’Horus à Edfou
Le grand temple d’Edfou, dédié au
dieu Horus, construit entre 237 et
57 av. J.-C., long de 140m et dominé
par un pylône haut de 36m. Après
la cour du sanctuaire, dont
l’édification dura 95 ans, vinrent la
grande hypostyle (de 140 à 124), le
mur d’enceinte, la cour et le pylône
(en 116).
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La disposition du temple
égyptien dans un ordre
parfait reflète l’image
de la conception du
monde.
L’enceinte en mur de
brique crue, évoque par
ses ondulations l’état
liquide du monde avant
la création. Sanctuaire 2ème salle Pronaos Cour avec
et Naos hypostyle ou 1ere salle colonnade
hypostyle
Pylône
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L’entrée du temple est ménagée dans un immense pylône précédé de deux statues d’Horus. Ses
parois sont ornées de grands reliefs représentant, entre autres, le roi en train de sacrifier des
captifs → pouvoir magique de l’image
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oÉlévation extérieure avec les rainures destinées
aux quatre mâts portant les oriflammes
Les deux pylônes symbolisent
Isis et Nephtys, les deux déesses
qui élèvent le disque solaire
dans le ciel.
Bien que ne datant que du IIe
siècle avant notre ère, le grand
pylône est l’une des plus
grandioses réalisations de
l’Égypte pharaonique. Ses 36m
de haut se divisent en 10 étages
et donnent accès à des
chambres. oCoupe et élévation côté cour
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La cour est décorée de scènes rituelles illustrant le couronnement et la purification du roi.
La colonnade qui entoure la cour est rehaussée de scènes gravées qui représentent le
« Triomphe d’Horus ». La cour donne accès au pronaos devant lequel se dressent deux
statues du faucon Horus.
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Colonnes, chapiteaux et plafond du pronaos du
temple. Cette salle est décorée de scènes
décrivant la fête de la pose de la première
pierre.
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Le toit pyramidal du sanctuaire divin évoque
lui aussi la colline des origines. Le naos se
trouve au bout de la longue chaussée
ascendante qui traverse le temple, dans une
pièce obscure, toujours scellée, le Saint des
Saints.
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Comme toute création artistique égyptienne, le temple est œuvre de magie. L’art de
bâtir est démiurgie. Chaque partie du temple et chaque phase de la construction
possèdent une symbolique précise.
- Choix du site: aire sacrée entourée d’une enceinte pour la protection des forces hostiles.
- Tracé du plan au sol: symboliquement le roi et les dieux assurent l’opération. L’orientation du
temple est déterminée en relation avec le dieu dédicataire. Les visées, d’une précision
surprenante, se font sur les étoiles. Dans une inscription du temple à Edfou, le roi parle: « J’ai pris
le pieu et le maillet par la manche, j’ai empoigné la corde (de mesure) avec la déesse Sefekht; mon
regard a suivi la course des étoiles, mon œil s’est tourné vers la Grande
Ourse, j’ai mesuré le temps et compté (l’heure) à la
clepsydre, alors j’ai établi les quatre angles limitant le
temple ».
- Creusement des fondations en rapport avec la crue du Nil
en rapport avec l’océan primitif. Le temple sort de l’océan
comme l’avait fait le tertre des origines.
- Le temple achevé est consacré au dieu. Ce rite est appelé
donner la maison à son maître. Très grandes fêtes
annuelles pour la commémoration de l’évènement.
oLe Pharaon et Sechat, déesse de l’écriture et du calcul, délimitent avec
une corde le terrain où se dressera le nouveau temple. Cette
cérémonie symbolique était nommée « tendre la corde ». Ici la reine
Hatchepsout, sous des traits masculins, assiste la déesse. Relief sur
bloc de la « Chapelle rouge’ de Hatchepsout à Karnak
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Lecture du temple égyptien au niveau du parcours physique
Le temple d’Horus à Edfou
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En pénétrant dans le temple, l’homme vit physiquement le
passage du monde extérieur au monde divin…
Le niveau le plus élevé du temple, construit en pierre, représente le monde solide
surgissant des eaux
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Le Saint des Saints du Temple
d’Horus à Edfou
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Le temple d’Amon à Louqsor
oLe pylône et l'allée de Sphinx du temple de Louqsor
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Tous les temples funéraires royaux
étaient bâtis sur le modèle suivant:
Ils sont entourés d’une enceinte gravée
de reliefs en creux. La façade est
constituée en pylônes et la porte
centrale donne accès à une avant-cour
souvent péristyle. Se succèdent
ensuite une salle hypostyle, un pronaos
et un naos. Du pylône au naos, les
plafonds s’abaissent, le sol s’élève, les
murs se rapprochent : l’espace se
rétrécit.
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Cour de Ramsès II avec colonne en forme de papyrus fermés et statues d’Osiris
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Colonnade de la cour d’Amenhotep III
83. UNIVERSITE SAINT-ESPRIT DE KASLIK HISTOIRE ET THEORIE DE L’ARCHITECTURE I
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Colonnade de l’entrée de la cour d’Amenhotep III (colonnes en fleurs de lotus)
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Le temple d’Abou Simbel édifié par Ramsès II (1284 – 1264 av. J.-C.)
33 mètres de façade.
Quatre statues de 20 mètres représentant Ramsès II, sculptées directement dans
la pierre et autres statues plus petites représentant, sa femme Néfertiti, sa mère
Tuya et quelques-unes de ses filles.
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Pour établir ses droits sur la Nubie, voisine de l’Égypte au sud, Ramsès II y fit édifier
plusieurs temples ou les fit creuser dans le roc. Le plus célèbre d’entre eux, le temple
d’Abou Simbel, se trouve au Nord d’Assouan.
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le 22 février et le 22 octobre de chaque année, le soleil pénètre tout au
long du temple et illumine les statues des quatre dieux
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Les colonnes
•Rarement monolithique, la colonne est plutôt
formée de blocs de pierre soigneusement taillés
et souvent incisés de grandes figures ou
d’inscriptions.
•D’ordinaire , les colonnes sont placées sur un
socle servant de base, et la partie haute est
travaillée de telle manière qu’elle prend la forme
d’un chapiteau.
•Elle supporte en principe la couverture d’un
édifice. Les fûts sont de forme puissante et très
rapprochés, de façon à soutenir sans risque les
lourdes masses des pierres posées en linteaux.
oKarnak, temple d’Amon, colonnes
campaniformes de la salle hypostyle, XIXe
dynastie (1294 – 1213 av. J.-C.)
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• Une série de types se sont imposés. Ils sont en relation avec des plantes comme le
lotus et le papyrus. Elles évoquent le souvenir direct de constructions primitives en
bois. Mais il n’est pas sûr que ces colonnes sont les plus premières qui aient évolué
à partir des colonnes de bois.
• En revanche, ces colonnes manifestent clairement le souci de rompre avec les
masses brutes des pyramides et des mastabas.
• L’architecte a cherché à impressionner l’œil par le jeu des formes massives
partageant l’espace et de grandes figures et instructions, qu’on devait apercevoir
dans une demi-lumière glissant entre les fûts.
• Les recherches sur les formes des colonnes ont été très diverses.
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De toutes les colonnes égyptiennes, ce
sont les plus élégantes, et le dessin subtil
du fût, qui suggère à la fois le poids et
l’élan, peut se comparer aux plus belles
trouvailles de l’art ogival.
oLouxor, temple d’Amon, colonnes lotiformes fasciculées
de la deuxième cour, XVIIIe dynastie (1390 – 1352 av. J.-C.)
90. UNIVERSITE SAINT-ESPRIT DE KASLIK HISTOIRE ET THEORIE DE L’ARCHITECTURE I
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L’art égyptien offre des formes plus simples
oLouxor, temple d’Amon, colonnes campaniformes de la grande
colonnade d’Aménophis III, XVIIIe dynastie (1390 – 1352 av. J.-C.)
Fût taillé à facettes, base ronde, chapiteau
plat, sont tous dépourvus de moulurations
oDeir el-Bahari, chapelle d’Anubis, colonnes cannelées, deuxième
terrasse
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À l’inverse, d’autres colonnes égyptiennes
touchent directement à la sculpture. La
présence de ces visages rompt l’unité de
l’architecture.
Mais il est arrivé que les Égyptiens se plaisaient
à rompre la nudité des colonnes par un décor
de peintures ou même de bas-reliefs, à titre
simplement esthétique.
On sent la création d’une « forme » et le plaisir
d’en jouer. Or cette forme allait avoir un rôle
capital dans toute l’architecture jusqu’à nos
oDeir el-Bahari, temple de la reine
Hatshepsout, colonne hathorique représentant le visage jours…
de la déesse Hathor, avec sa face humaine, ses oreilles
de vache et da large perruque, XVIIIe dynastie (1478 –
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L’obélisque
Les obélisques représentent une des formes les plus caractéristiques de l’art égyptien.
Ce sont de grands monolithes de section carrée, au fût légèrement effilé, terminé par
un pyramidion souvent plaqué d’or.
La symbolique: l’obélisque rappelle la création de l’Univers, que le soleil renouvelle à
chaque aurore. Symbole d’un début et d’un cycle, il fut d’abord placé à l’entrée des
tombes, puis à celle des temples.
Isolé, il est la référence absolue des cultes solaires archaïques, égyptiens et autres.
Dans la cosmologie égyptienne, il représente l’évènement initial, le moment où la
colline primordiale émergera de la masse informe des eaux de l’océan, avec au-dessus
d’elle le soleil matérialisé par une pierre plantée, son rayon pétrifié.
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Méthode possible de l’érection des obélisques
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La plupart des constructions faites avec des
matériaux périssables (briques faites de la boue
mélangée avec de la paille) ont disparu.
Ne reste de l’architecture égyptienne que les
constructions en pierre, œuvres faites pour
l’éternité (temples / tombeaux).
Les villes situées sur les rives du Nil ont disparu à
cause des inondations répétitives. Il ne reste que
quelques exceptions, Ex. village des artisans
funéraires de Deir El Medineh oLe « guetto » des artisans funéraires situé dans une vallée
facile à observer – le village de Deir El Medineh
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• Superficie de 5600 m²
• Contient 70 maisons abritant des familles d’artisans et d’artistes , à peu près 500 personnes
• Une avenue centrale avec quelques étroites ruelles
• Maisons d’un seul étage avec un toit terrasse, faites de briques séchées au soleil, crépies de
blanc et aux portes rouges
• Sur les montants des portes étaient tracés, en hiéroglyphes rouges, les noms de ceux qui
vivaient dans la maison
• Les habitants de ce village étaient les artisans spécialistes des tombeaux
• Leurs tombeaux étaient creusés dans les rochers au-dessus du village et aménagés dans les
règles de l’art. Souvent une petite pyramide couronnait l’entrée du tombeau – le symbole
séculaire des tombeaux royaux était devenu un bien public.
oEntrée restaurée du
tombeau de Sennedjem
oModèle en pierre
d’époque gréco-romaine