1. La RFID Radio Frequency Identification Identification par radio-fréquence Mai 2007 – François Michaud
2. Quelques dates 1940 1 er développement de la RFID, lié au développement de la radio et du radar. Les avions anglais sont équipés d’imposants transpondeurs, pour être reconnus par les radars. 1970 Durant les années 1960 et 1970, les systèmes RFID restent une technologie confidentielle, à usage militaire pour le contrôle d’accès aux sites sensibles, notamment dans le secteur nucléaire. 1972 Mise en œuvre du code barre par Gencod.
3. Quelques dates 1980 Les avancées technologiques permettent l’apparition du tag passif. L’absence de source d’énergie embarquée rend le tag moins coûteux. Les distances de lecture obtenues sont de quelques centimètres. A la fin des années 1970, la technologie se répand dans le secteur privé. Une des premières applications commerciales est l’identification de bétail en Europe. 1986 90% des articles alimentaires sont équipés du code à barres . 1990 Début de la normalisation pour une interopérabilité des équipements RFID.
4. Quelques dates 1998 Casino et Leclerc testent l’étiquette intelligente (avec puce électronique). 2004 Carrefour, Metro, Tesco et Intel s’associent pour le développement de la nouvelle technologie d’étiquettes radiofréquences EPC, (Electronic Product Code) qui devrait succéder au code à barres.
5. Quelques dates Le futur : la normalisation institutionnelle face au standard de fait L’ UHF concentre véritablement l'intérêt des industriels et des entreprises. C'est pourquoi la bande UHF, en permettant d'allonger les distances de lecture à 2 ou 3 m, a les faveurs du secteur de la logistique et de la grande distribution. L' ISO a édicté la série de normes 18 000 relatives à l'interface radio reliant l'étiquette et le lecteur pour les différentes bandes de fréquences retenues. Ces normes couvrent la couche physique et les protocoles de communication ad hoc. L'ISO a également validé la norme 15963 , qui spécifie un identifiant unique pour l'étiquette lors de sa fabrication, avant que la traçabilité ne soit opérationnelle.
6. Quelques dates Le futur : La normalisation institutionnelle face au standard de fait • Mais c'est l' EPCglobal qui est le plus actif rival de l'ISO. Depuis la fin de 2004, cet organisme international a développé son propre protocole, baptisé EPC UHF Class 1 Gen 2, entre le lecteur et l'étiquette dans la bande UHF. • La Commission européenne va publier également à la fin de l'année 2007 une recommandation destinée aux États membres et aux parties intéressées. Le document sera relatif à « la sécurité des données et au respect de la vie privée en matière d'étiquettes radios intelligentes ».
7. Les éléments d’un système RFID pour les bibliothèques Ils sont au nombre de 5 • une puce (indispensable) • une platine de lecture/écriture (indispensable) • un portique antivol (indispensable)
8. Les éléments d’un système RFID (suite) • un lecteur portable (facultatif) • un automate de prêt/retour (facultatif)
9. • la puce (ou étiquette ou tag ou marqueurs ou transpondeurs) pour les documents et/ou les lecteurs Puce électronique (silicium) Antenne (cuivre)
10. • la puce sous toutes ses formes… le transpondeur et l’antenne sont fins et souples, collés sur un autocollant (Texas Instruments) transpondeur au centre, entouré d’une antenne de cuivre bobinée (Texas Instruments)
11. • la puce sous toutes ses formes… Ce tag est conçu pour être injecté sous la peau des animaux. Il est moulé dans un tube de verre de 1 à 3 cm (Verichip) Les RFID peuvent être miniaturisés à l’extrême. Ce tag, fabriqué par Hitachi, mesure 0.25 mm² (hitachi.com)
12. • les fréquences 4 types : - les basses fréquences : 100-500 KHz - les hautes fréquences : 10-15 MHz - les ultra hautes fréquences : 850 MHz (TAT et TNT par ex.) - Les micro-ondes :plus de 2 GHz
13. • les fréquences… - Plus la fréquence est haute, plus la distance de lecture est importante (de quelques centimètres à plusieurs mètres)
16. Comment ça marche ? • La puce collée sur le document réagit quand une antenne est à proximité (platines pour le prêt/retour, automates de prêt, portique antivol de sortie etc.) •Il s’agit d’un fonctionnement « par induction » : la puce passive n’a pas de source d’énergie qui lui soit propre (pas de batterie, par exemple)
17. Comment ça marche ? • La puce, « réveillée » par l’antenne du lecteur, émet alors un signal par radio-fréquence (13,56 Mhz) pour transporter les informations qu’elle contient (le n° d’inventaire en ce qui nous concerne) vers le lecteur • Le lecteur transmet alors ces informations vers le PC, qui à son tour peut envoyer dans la puce une nouvelle information (par exemple, au moment du prêt, le SIGB, via le lecteur, écrira dans la puce une nouvelle information : « ce document peut sortir »)
18. La mémoire des puces • Les capacités mémoire des puces RFID vont normalement de quelques bytes à plusieurs kilobytes. • La « Recommandation française pour l'utilisation de l'identification par radiofréquence en bibliothèque » préconise une capacité minimum de 256 octets : http:// www.adbdp.asso.fr /outils/ infogestion / rfid /idrabib-01.pdf
19. La mémoire des puces • Deux objectifs majeurs : 1. interopérabilité entre les systèmes RFID / SIGB hétérogènes 2. circulation des documents entre bibliothèques Cette recommandation détermine : 1. certaines informations qui sont liées à la structure et à la syntaxe des données (métadonnées) 2 . des informations propres à l’exemplaire, entre autres : - mention de la recommandation française (FR) + n° de version de la recommandation - puce équipant document / carte de lecteur - identification de la bibliothèque propriétaire (RCR) - contrôle des documents comprenant plusieurs objets (par ex. coffret de CD) - identifiant unique de l’exemplaire
20. La fonction antivol • un espace mémoire spécifiquement réservé à l’antivol. Le bit est codé de façon que le portique de sortie réagisse ou non au passage de la puce. • certains fournisseurs proposent des puces à d’autres fréquences (8,2 MHz) : étiquette sans puce électronique, antivol non désactivable => coût très bas. Ces puces 1 bit sont généralement utilisées en Electronic Article Surveillance (EAS) pour protéger les biens dans les magasins et les entreprises.
21. • la platine (+ antenne), connectée au poste informatique
23. • le portique antivol • Le portique envoie en permanence dans les antennes une commande spécifique, qui demande à l’ensemble des puces dont l’antivol n’est pas désactivé de se signaler • Reconnaissance des doubles fréquences (13,56 et env. 8,2 MHz) si besoin
26. • le lecteur portable (suite) • Un lecteur portable (assistant personnel) + antenne orientable • Pour la fonction récolement : - lecture des puces en rayon via le portable - téléchargement des données (.txt) dans le module de récolement du SIGB • Autres fonctions : - recherche d’ouvrages - réactivation du bit antivol - écriture de données dans les puces
29. • l’automate (suite) • Configuration souple : prêts et/ou retours • Après authentification du lecteur, échanges de données automate / SIGB par le protocole SIP2 ou NCIP • Selon le degré d’intégration automate / SIGB, possibilité de réaliser d’autres opérations : prolongation des prêts, consultation du compte lecteur • Prêts et retours document par document ou par lot (selon les fournisseurs)
30. • l’automatisation : autres applications • Le robot pour des retours 24/24, 7/7
31. • Le tunnel Lecture de nombreux documents en vrac, à grande vitesse, pour prêts/retours en lot dans le SIGB (réseau de bibliothèques, BDP…) • l’automatisation : autres applications
32. Les avantages de la RFID Pour le public : • RFID + Automates = confidentialité des prêts • Rapidité des transactions = meilleure gestion des flux • Autonomie des publics = notion de self-service
33. Les avantages de la RFID Pour le personnel : • Diminuer (voire supprimer avec les automates) les tâches répétitives prêt/retour • Augmenter le temps passé à l’accueil du public • Faciliter le récolement et l’analyse des collections
34. Les avantages de la RFID • Faciliter la recherche d’ouvrages : chargement sur l’Assistant Digital de la liste des ouvrages perdus ou déclarés rendus ou réservés par les lecteurs. L’Assistant Digital permet donc de retrouver facilement les ouvrages en balayant les rayons de manière très rapide sans avoir à déplacer les livres.
35. Les points faibles ? • les coûts • le « repérage » des puces par le public • le marquage des supports non-livres • le redéploiement des tâches