1. Histoires de campagne
Comment je me prépare
au Conseil d’Etat
U Elle s’est lancée dans la course au
Conseil d’Etat l’an passé, pour la
complémentaire, mais a été devancée
par Pierre Maudet. Elle revient comme
la favorite du Parti socialiste, avec de
bonnes chances d’entrer au gouvernement. Enseignante et députée, Anne
Emery-Torracinta se prépare «à la fois
depuis longtemps et pas du tout» à cette
fonction, dit-elle avec franchise, «car il
ne faut jamais vendre la peau de
l’ours…» La présidence de la Commission des finances lui a beaucoup
apporté, «car toutes les thématiques
passent par elle, détaille la candidate.
C’est un sacré moyen pour connaître
tous les enjeux de l’Etat. Depuis un
certain temps, je me suis plongée dans
d’autres dossiers que ceux traités dans
Anne Emery-Torracinta
Candidate PS
au Conseil d’Etat
les commissions où j’ai siégé. Et puis,
les débats à l’interne du parti m’ont
permis de me confronter aux grandes
thématiques». On aimerait savoir pour
laquelle, en particulier, elle se prépare… Mais sur ce point, Anne EmeryTorracinta ne livre rien. Un candidat au
Conseil d’Etat doit être prêt à prendre
n’importe quel poste, estime-t-elle,
avant de glisser: «Bien sûr, j’ai des
préférences et des départements que je
connais mieux, mais avec le travail, tout
est possible». Justement, à quel rythme
de travail s’attend-elle? A des semaines
non-stop, de 60-70 heures au minimum. «Ce sera intense psychologiquement et physiquement, c’est évident»,
reconnaît-elle, lucide. Sophie Roselli
Tribune de Genève
25 octobre 2013
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