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Les urgences dues aux inflammations
et infections pulpaires et/ou
périapicales, diagnostic et conduite à
tenir.
Dr.Cherifi.A
Clinique dentaire Elysa – CHUAnnaba –
Service d’odontologie conservatrice.
L’urgence en odontologie conservatrice, comme
définie par ACKERMAN est la survenue d’un
problème diagnostic, et thérapeutique, dont
l’examen ne peut être différé, et qui nécessite une
décision immédiate.
Selon Michel, 90% des cas d’urgences que l’on
rencontre au cabinet dentaire, concernent une
maladie pulpaire et/ou périapicale et se traduisent
le plus souvent par la douleur.
INTRODUCTION
De ce fait, nous nous sommes intéressés dans
notre travail aux urgences dues aux
inflammations et infections pulpaires et/ou
périapicales irréversibles sur dents
permanentes matures, réunissant les pulpites
aiguës irréversibles, la nécrose pulpaire et
ses complications, réparties comme suit:
INTRODUCTION
 Les pulpites aiguës irréversibles:
 Pulpite aiguë séreuse.
 Pulpite aiguë purulente.
 Pulpite aiguë, associée à une désmodontite.
INTRODUCTION
 La nécrose pulpaire et ses complications.
 Parodontite apicale aiguë.
 L’abcès alvéolaire aigu.
RAPPELS
I. L’organe dentaire:
La douleur est une perception de nature
nociceptive qui prévient l’individu et donc
le protége contre les agressions.
Cette définition évoque la notion de
douleur « signal d’alarme » sorte de
sixième sens défensif.
II-Douleur:
RAPPELS
RAPPELS
1) La phase initiale: dominée par les
phénomènes vasculo-sanguins; rougeur,
chaleur, œdème, et douleur.
2) La 2éme phase: constitution du granulome
inflammatoire.
3) La 3éme phase: la détersion.
4) La dernière phase: la cicatrisation.
III.Les différents temps de la réaction inflammatoire:
RAPPELS
Schéma des intérractions cellulaires, nerveuses, et vasculaires au
niveau périphérique lors d’une lésion tissulaire.
RAPPELS
IV. Dynamique de l’inflammationpulpaireet corrélation entre
signes cliniqueset l’état de la pulpe:
Propagation de
l’inflammation
pulpaire vers la
région
periapicale
RAPPELS
V. Étiologiede l’inflammationet de l’infectionpulpaireet/ou
périapiacle:
L'étiologie de l'inflammation pulpaire est très
variée et il est possible de regrouper les
causes en trois grandes catégories:
Infectieuse: bactérienne.(carie)
Physique: traumatisme, chaleur, froid.
Chimique: exp: acides, bases, toxines
diverses.
RAPPELS
Dans la carie, l'inflammation de la pulpe
débute bien avant l'invasion microbienne,
Ainsi l'inflammation pulpaire en phase
extensive peut-être facilement transmise au
périapex.
RAPPELS
VI. Les moyens de diagnostic:
 La présence ou l’absence de tissus pulpaires
vivants.
Test au chaud à la gutta percha
chauffée
Test au froid au chlorure
d’éthyle.
L’existence ou non d’une tuméfaction.
 La sensibilité à la percussion.
Test de percussion avec le
manche d’un miroir
RAPPELS
 L’examen radiologique.
PULPITES AIGUES
IRREVERSIBLES
I. Pulpite aiguë séreuse:
 Il y a présence de tissu pulpaire vivant.
 Il n'y a pas de participation
desmodontale,
A - Diagnostic positif:
 Intermittente.
 Lancinante.
 Exacerbée par toute cause de
congestion, cesse sans cause apparente.
 Cède aux antalgiques.
 Irradiante.
1- Signes subjectifs:
1-1 Douleur spontanée:
I. Pulpite aiguë séreuse:
Zone de projection de la
douleur
Pulpe dentaire à l'origine de la
douleur
Région frontale
Région naso-géniénne
Région maxillaire au-dessus
des molaires
Région temporale
Zone mandibulaires au-
dessous des molaires
Oreille
Incisive maxillaire
Canine maxillaire
Prémolaires maxillaires
Seconde prémolaire
maxillaire
Première molaire maxillaire
Seconde prémolaire
maxillaire
Seconde et troisième
molaires maxillaires
Molaires mandibulaires
Seconde et troisième
molaires maxillaires
(Occasionnellement)
Zone de projection de la
douleur
Pulpe dentaire à l'origine de
la douleur
Région mentonnière de la
mandibule
Angle de la mandibule
Région symphysaire
Zone laryngée supérieure
Prémolaires maxillaires
Molaires maxillaires
Prémolaires mandibulaires
Première prémolaire
mandibulaire
Incisive, canine, et
prémolaires mandibulaires
Première et seconde
molaires mandibulaires
Seconde prémolaire
mandibulaire
Troisième molaire
mandibulaire
Canine maxillaire
Canine maxillaire
Prémolaire mandibulaire
Canine maxillaire
Prémolaires maxillaires
Première et seconde molaire
mandibulaire
 Les variations thermiques.
 Les contacts.
 Les acides et sucres.
1-2 Douleur provoqué par:
I. Pulpite aiguë séreuse:
2- Signes objectifs:
 La dent répond aux tests de vitalité.
 Les percussions.
 Axiale: pas de réaction.
 Transversale: réveille une
douleur par ébranlement de
la pulpe et non du fait de
l'arthrite.
 L’anesthésie diagnostic: pour localiser
la dent.
3- Examen radiographique:
Le cliché ne montre pas de lésions au
niveau desmodontale, mais peut mettre
en évidence une carie profonde.
Carie avec exposition pulpaire sans
réaction periapicale.
Anesthésie au maxillaire supérieur
Techniques intra buccale
 anesthésie locale sous muqueuse
- injection entre la muqueuse et le tissu conjonctif .
Anesthésie des branches terminales
* Anesthésie par infiltration para-apicale :
- injection dans le plan
médian de la dent
- Aiguille introduite dans la
région apicale ( coté V )
* Anesthésie intar osseuse:
L’injection est effectuée directement dans l’os
Nécessite une anesthésie sous muqueuse et
une perforation interosseuse
Perforation de la corticale
Injectid’après une source internet provenant du site de Stab
SITES DE PERFORATION
POUR L’ANESTHÉSIE
INTRAOSSEUSE
Anesthésie des nerfs dentaires antérieur et moyen
(blocage sous orbitaire):
1/ Repérage de
l’encoche sous-
orbitaire 2/ Placer le pouce
sur la région sous
orbitaire
Anesthésie du nerf naso-palatin (antérieur)
-Très douloureuse
-Introduction de l’aiguille
au niveau de la papille
retro-incisive.
Anesthésie du nerf naso-palatin (antérieur)
-Très douloureuse
-Introduction de l’aiguille
au niveau de la papille
retro-incisive.
Anesthésie du nerf palatin antérieur
-L’orifice du canal palatin postérieur
est situé entre la 2éme
et la 3éme molaire supérieure
à environ 1 cm du bord de
la gencive palatine en
direction de la ligne médiane du palais.
Anesthésie du nerf incisif (par le trou mentonnier)
Le trou mentonnier à une position
qui varie:
*Horizontalement entre 1ére
et 2éme PM
*Verticalement plus bas que
sur la ligne des apex
Anesthésie du nerf mentonnier
Anesthésie du nerf buccal
Anesthésie du nerf dentaire inferieur
* A l’épine de spix
• Technique directe
Repérage du bord antérieur
de la branche montante
Technique de gow-gates
Anesthésie intra-ligamentaire
Le principe est d’injecter
sous pression importante dans
l’espace desmodontal une
petite quantité de solution
Anesthésique qui par diffusion
et par pression atteindra
l’extrémité apicale .
Anesthésie intra-septale
C’est une anesthésie intra-osseuse
Qui met à profit la minceur de
la corticale du septum
inter-dentaire pour faciliter
la pénétration de l’aiguille vers
l’os spongieux le point d’impact
est situé au centre de la papille gingivale et la direction
de l’aiguille est de 90° au plan muqueux
B – Traitement d’urgence
1- Biopulpectomie:
Si le temps le permet:
Préparation de cavité d’accès
Amputation de la
pulpe radiculaire
Obturation canalaire
Si le temps est insuffisant:
 Pour une monoradiculée:
- Placer un pansement avec un
antiseptique type: (CMPC).
- Obturer la cavité d'accès avec
l'oxyde de zinc eugénol (ZOE).
 Pour une pluriradiculée: pulpectomie du
canal le plus large.
2- Pulpotomie:
Préparation de la
cavité d’accès.Amputation
de la pulpe
coronaire
Contrôle de l’hémorragie
Une hémorragie se poursuivant
anormalement est synonyme :
 D'une cavité d'accès insuffisante.
 De sur instrumentation.
 D'absence de section franche du
paquet vasculo-nerveux.
3- Pansement calmant
Utiliser dans les cas extrêmes
d'indisponibilité de temps : un
pansement à base d’une médication
sédative.
C – Évolution:
En l'absence de traitement la pulpite
aiguë séreuse peut évoluer vers la
pulpite aiguë purulente.
II.Pulpite aiguë purulente:
A - Diagnostic positif:
 Présence de tissu pulpaire vivant
 Présence de participation
desmodontale.
 Douleurs calmées par le froid.
 La trépanation de la dent fait
sourdre une goutte purulente.
 Durable avec de faible rémissions.
 Surtout nocturne.
 Pulsatile.
 Cède mal aux antalgiques.
 Irradiante.
 Augmentée par toutes les causes de
congestion. Exp: boisson chaude.
 Calmée momentanément par le froid.
1- Signes subjectifs:
1-1 Douleur spontanée:
II.Pulpite aiguë purulente:
Les douleurs sont provoquées par le
chaud, calmées par le froid.
1-2 Douleur provoquée:
2- Signes objectifs:
 Le froid calme la douleur.
 Le test au chaud augmente la douleur.
 Les percussions, sont douloureuses.
II.Pulpite aiguë purulente:
L’ouverture de la dent est le geste
thérapeutique qui doit être pratiqué
sur le champ.
3- La radiographie: ne donne pas de
précision quant aux lésions
pulpaires.
B – Traitement d’urgence:
II.Pulpite aiguë purulente:
C – Évolution:
En l'absence de traitement la pulpite
aiguë purulente peut évoluer vers la
nécrose pulpaire.
III.Pulpite aiguë avec participation desmodontale:
 Il y a encore du tissu pulpaire
vivant.
 Il y a participation desmodontale.
A - Diagnostic positif:
La douleur devient peu à peu permanente,
moins aiguë, plus lourde que celle de la
pulpite aiguë séreuse, avec altération de
l’état général.
1- Signes subjectifs:
2- Signes objectifs:
 Tests thermiques:provoquent une douleur
intense.
 Percussion axiale: douloureuse.
III.Pulpite aiguë avec participation desmodontale:
 Présence d'une légère mobilité.
Le traitement consiste, en l'extirpation
complète de tous les filets radiculaires
accessibles.
3- La radiographie: peut ne pas montrer
de modification au niveau du
périapex.
B – Traitement d’urgence:
1- Traitement pour une dent
monoradiculée:
Est le même que pour une pulpite aiguë
séreuse.
 Si on dispose de temps suffisant: pulpectomie.
 Si un problème de temps se pose: pulpectomie
du canal le plus large.
2- Traitement pour une dent
pluriradiculée:
C – Évolution:
En l'absence de traitement la pulpite
aiguë avec participation
desmodontale évolue, vers la nécrose
et ses complications.
IV - Diagnostic différentiel des pulpopathies:
 Oculaire (glaucome).
 Inflammation des glandes salivaires.
 Otalgie vraie.
 Fausses odontalgies sinusales,
d'origine nasale.
 Névralgie du trijumeau.
1) Maladies dentaires:
2) Maladies extra dentaires:
 Syndrome dentinaire.
 Syndrome desmodontique.
 Lésion du septum.
 Il y a absence de tissus pulpaires vivants.
 Il y a une forte participation desmodontale.
NECROSE PULPAIRE ET SES
COMPLICATIONS:
I- La parodontite apicaleaiguë:
A - Diagnostic positif:
I-La parodontite apicaleaiguë:
1-1 Douleurs spontanées
1- Signes subjectifs:
 Chaleur et pression.
 Tous les efforts
 État congestif général (menstruation)
 La douleur est continue, résiste bien
aux antalgiques.
 Elle est subaiguë, aiguë, ou suraiguë.
 Localisée à la dent en cause.
1-2 Douleurs provoquées:
I-La parodontite apicaleaiguë:
2- Signes généraux:
 Inspection:
 Dent grise mortifiée, avec carie.
 La gencive et la muqueuse du
vestibule:présentent une rougeur
très nette.
 Dépôt unilatéral de tartre.
 Fatigue, teint altéré, yeux cernés.
 Adénopathie.
3- Signes objectifs:
 Test de vitalité: on recherche l'absence de
vitalité pulpaire, surtout par le froid.
 Palpation des tables alvéolaires: est
douloureuse.
 Mobilité douloureuse de la dent avec
égression.
 Percussion transversale et axiale sont
douloureuses.
 Exploration de la cavité de carie est indolore.
I-La parodontite apicaleaiguë:
4- La radiographie:
Le cliché retro alvéolaire, peut
mettre en évidence un épaississement
du ligament alvéolo-dentaire, et
précise l'étendue de la carie.
I-La parodontite apicaleaiguë:
Il convient surtout de bien différencier les
desmodontites aiguës des fausses
odontalgies d'origine sinusale ou nasale
1) Maladies dentaires:
2) Maladies extradentaires:
 Syndrome desmodontique.
 Lésion du septum.
B - Diagnostic différentiel:
Drainage transcanalaire
(traitement non chirurgical)
 Ouverture de la chambre pulpaire
C - Traitement d’urgence:
Confection d’attèlle avec une pâte à
empreinte.
Caler la dent douloureuse entre le pouce et
l’index.
 Radiographie de mensuration
 Parage canalaire désinfectant
 Rinçage à l’hypochlorite de sodium à
2,5%.
 Évacuation purulente: rinçage à l’eau
stérile ou sérum physiologique chaud.
 Obturation canalaire si le temps le
permet.
 Laisser la dent ouverte si une désinfection
canalaire est jugée incomplète.
 Forcer la constriction apicale si le drainage
n’est pas spontané.
 Cavité d’accès
Effraction de la constriction apicale
Prescriptionet recommandation:
 La prescription d'antibiotique
 Prescription d’anti-inflammatoire.
 La prescription d'antalgique.
 Bain de bouche chaud.
 Dormir la tête haute.
Trépanation (traitement chirurgical)
C. On place une lime de mesure
marquée à la longueur
connue de la dent pour
trouver le point de
trépanation.
B. Le petit lambeau
est décliné
E. L’apex est exposé en
enlevant l’os environnant
D. Une fraise ronde pénètre
l’os jusqu’au contact de la
racine.
A. Une petite incision semi-
lunaire est préparée pour
avoir accès à l’os.
Dans le cas où la trépanation ramèneraitdu pus:
Miseen placed’un drain
D – Évolution:
En l'absence de traitement la parodontite
apicale aiguë évolue vers l'abcès alvéolaire
aigu.
 L'absence de tissu pulpaire vivant.
 La sensibilité à la percussion.
 L'existence d'une tuméfaction.
NECROSE PULPAIRE ET SES
COMPLICATIONS:
II- L’abcès alvéolaireaigu:
A - Diagnostic positif:
 Douleur spontanée intense continue,
irradiée.
 Sensation de « dent longue ».
1- Signes subjectifs:
2- Signes généraux:
 Dysphagie.
 Sialorrhée.
 Fièvre 38-39°C.
 Parfois céphalées.
II- L’abcès alvéolaireaigu:
 L'évidence diagnostic est: la
tuméfaction.
3- Signes objectifs:
 Les percussions sont douloureuses.
Peut révéler une image qui va d’un simple
élargissement de l’espace ligamentaire à
l’existence d’une image périapicale
4- Examen radiographique:
II- L’abcès alvéolaireaigu:
B - Diagnostic différentiel:
Abcès d’origine
endodontique
Abcès d’origine
parodontale
C – Traitement d’urgence:
Il faut insister sur le fait que chaque fois qu'il est
possible on doit inciser l'abcès et réaliser un drainage
parlavoieducanal radiculaire.
* Drainage transcanalaire
(traitement non chirurgical)
Est le même que pour une parodontite apicale
aiguëavecuneculturedupus.
Prélèvement du
pus sur un cône
absorbant
stérile.
* Drainage à travers le tissu mou et l’os
(traitement chirurgical)
1-Fistulisationartificielle:
A. La lame du bistouri
peut inciser la
tuméfaction sans
appuyer sur la base
de l’abcès.
B. Après incision, on soulève la
lame du coté coupant pour
élargir l’incision.
2- Trépanation: C'est seulement lorsque la fistulisation
artificielle ne procure pas un drainage suffisant, et
qu'une pression demeure dans l'os périapicale qu'on
arecoursàlatrépanation.
Remarque:
Si la tuméfaction est très diffuse, on prescrit une
thérapeutique antibiotique et des bains de bouches
chauds, et on fera l'incision et le drainage
lorsqu'ellesera bienlocalisée,et fluctuante.
D – Évolution:
En l'absence de traitement l'abcès
alvéolaire aigu évolue vers la
cellulite.
C’est l’expérience du clinicien qui rend
l’opérateur apte à faire face de façon
positive aux différentes éventualités du
traitement endodontique d’urgence.
CONCLUSION
Dans une telle situation, l’objectif
essentiel est de maîtriser le processus
pathologique inflammatoire ou infectieux
en cours, et induire un processus de
cicatrisation qui favorisera la mise en
œuvre ultérieure des thérapeutiques
habituelles.
Cet objectif est atteint en tenant compte
des paramètres spécifiques à l’urgence
endodontique.
En premier lieu, la nécessité de poser un
diagnostic précis.
En second lieu, la nécessité de pratiquer
un certain nombre de gestes
thérapeutiques appropriés pour rendre
l’acte opératoire efficace et apporter le
soulagement revendiqué par le patient.
Il reste cependant évident que le
traitement de certaines urgences
endodontiques, ne peut que perturber
une consultation programmée dans le
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Merci pour votre
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Les urgences dues aux inflammations et infections pulpaires etou périapicales diagnostic et conduite à tenir

  • 1. Les urgences dues aux inflammations et infections pulpaires et/ou périapicales, diagnostic et conduite à tenir. Dr.Cherifi.A Clinique dentaire Elysa – CHUAnnaba – Service d’odontologie conservatrice.
  • 2. L’urgence en odontologie conservatrice, comme définie par ACKERMAN est la survenue d’un problème diagnostic, et thérapeutique, dont l’examen ne peut être différé, et qui nécessite une décision immédiate. Selon Michel, 90% des cas d’urgences que l’on rencontre au cabinet dentaire, concernent une maladie pulpaire et/ou périapicale et se traduisent le plus souvent par la douleur. INTRODUCTION
  • 3. De ce fait, nous nous sommes intéressés dans notre travail aux urgences dues aux inflammations et infections pulpaires et/ou périapicales irréversibles sur dents permanentes matures, réunissant les pulpites aiguës irréversibles, la nécrose pulpaire et ses complications, réparties comme suit: INTRODUCTION
  • 4.  Les pulpites aiguës irréversibles:  Pulpite aiguë séreuse.  Pulpite aiguë purulente.  Pulpite aiguë, associée à une désmodontite. INTRODUCTION  La nécrose pulpaire et ses complications.  Parodontite apicale aiguë.  L’abcès alvéolaire aigu.
  • 6. La douleur est une perception de nature nociceptive qui prévient l’individu et donc le protége contre les agressions. Cette définition évoque la notion de douleur « signal d’alarme » sorte de sixième sens défensif. II-Douleur: RAPPELS
  • 7. RAPPELS 1) La phase initiale: dominée par les phénomènes vasculo-sanguins; rougeur, chaleur, œdème, et douleur. 2) La 2éme phase: constitution du granulome inflammatoire. 3) La 3éme phase: la détersion. 4) La dernière phase: la cicatrisation. III.Les différents temps de la réaction inflammatoire:
  • 8. RAPPELS Schéma des intérractions cellulaires, nerveuses, et vasculaires au niveau périphérique lors d’une lésion tissulaire.
  • 9.
  • 10. RAPPELS IV. Dynamique de l’inflammationpulpaireet corrélation entre signes cliniqueset l’état de la pulpe: Propagation de l’inflammation pulpaire vers la région periapicale
  • 11. RAPPELS V. Étiologiede l’inflammationet de l’infectionpulpaireet/ou périapiacle: L'étiologie de l'inflammation pulpaire est très variée et il est possible de regrouper les causes en trois grandes catégories: Infectieuse: bactérienne.(carie) Physique: traumatisme, chaleur, froid. Chimique: exp: acides, bases, toxines diverses.
  • 12. RAPPELS Dans la carie, l'inflammation de la pulpe débute bien avant l'invasion microbienne, Ainsi l'inflammation pulpaire en phase extensive peut-être facilement transmise au périapex.
  • 13. RAPPELS VI. Les moyens de diagnostic:  La présence ou l’absence de tissus pulpaires vivants. Test au chaud à la gutta percha chauffée Test au froid au chlorure d’éthyle.
  • 14. L’existence ou non d’une tuméfaction.  La sensibilité à la percussion. Test de percussion avec le manche d’un miroir RAPPELS  L’examen radiologique.
  • 15. PULPITES AIGUES IRREVERSIBLES I. Pulpite aiguë séreuse:  Il y a présence de tissu pulpaire vivant.  Il n'y a pas de participation desmodontale, A - Diagnostic positif:
  • 16.  Intermittente.  Lancinante.  Exacerbée par toute cause de congestion, cesse sans cause apparente.  Cède aux antalgiques.  Irradiante. 1- Signes subjectifs: 1-1 Douleur spontanée: I. Pulpite aiguë séreuse:
  • 17.
  • 18. Zone de projection de la douleur Pulpe dentaire à l'origine de la douleur Région frontale Région naso-géniénne Région maxillaire au-dessus des molaires Région temporale Zone mandibulaires au- dessous des molaires Oreille Incisive maxillaire Canine maxillaire Prémolaires maxillaires Seconde prémolaire maxillaire Première molaire maxillaire Seconde prémolaire maxillaire Seconde et troisième molaires maxillaires Molaires mandibulaires Seconde et troisième molaires maxillaires (Occasionnellement)
  • 19. Zone de projection de la douleur Pulpe dentaire à l'origine de la douleur Région mentonnière de la mandibule Angle de la mandibule Région symphysaire Zone laryngée supérieure Prémolaires maxillaires Molaires maxillaires Prémolaires mandibulaires Première prémolaire mandibulaire Incisive, canine, et prémolaires mandibulaires Première et seconde molaires mandibulaires Seconde prémolaire mandibulaire Troisième molaire mandibulaire Canine maxillaire Canine maxillaire Prémolaire mandibulaire Canine maxillaire Prémolaires maxillaires Première et seconde molaire mandibulaire
  • 20.  Les variations thermiques.  Les contacts.  Les acides et sucres. 1-2 Douleur provoqué par: I. Pulpite aiguë séreuse:
  • 21. 2- Signes objectifs:  La dent répond aux tests de vitalité.  Les percussions.  Axiale: pas de réaction.  Transversale: réveille une douleur par ébranlement de la pulpe et non du fait de l'arthrite.  L’anesthésie diagnostic: pour localiser la dent.
  • 22. 3- Examen radiographique: Le cliché ne montre pas de lésions au niveau desmodontale, mais peut mettre en évidence une carie profonde. Carie avec exposition pulpaire sans réaction periapicale.
  • 23. Anesthésie au maxillaire supérieur Techniques intra buccale  anesthésie locale sous muqueuse - injection entre la muqueuse et le tissu conjonctif .
  • 24. Anesthésie des branches terminales * Anesthésie par infiltration para-apicale : - injection dans le plan médian de la dent - Aiguille introduite dans la région apicale ( coté V )
  • 25. * Anesthésie intar osseuse: L’injection est effectuée directement dans l’os Nécessite une anesthésie sous muqueuse et une perforation interosseuse Perforation de la corticale Injectid’après une source internet provenant du site de Stab
  • 26. SITES DE PERFORATION POUR L’ANESTHÉSIE INTRAOSSEUSE
  • 27. Anesthésie des nerfs dentaires antérieur et moyen (blocage sous orbitaire): 1/ Repérage de l’encoche sous- orbitaire 2/ Placer le pouce sur la région sous orbitaire
  • 28. Anesthésie du nerf naso-palatin (antérieur) -Très douloureuse -Introduction de l’aiguille au niveau de la papille retro-incisive.
  • 29. Anesthésie du nerf naso-palatin (antérieur) -Très douloureuse -Introduction de l’aiguille au niveau de la papille retro-incisive.
  • 30. Anesthésie du nerf palatin antérieur -L’orifice du canal palatin postérieur est situé entre la 2éme et la 3éme molaire supérieure à environ 1 cm du bord de la gencive palatine en direction de la ligne médiane du palais.
  • 31. Anesthésie du nerf incisif (par le trou mentonnier) Le trou mentonnier à une position qui varie: *Horizontalement entre 1ére et 2éme PM *Verticalement plus bas que sur la ligne des apex
  • 32.
  • 33. Anesthésie du nerf mentonnier Anesthésie du nerf buccal
  • 34. Anesthésie du nerf dentaire inferieur * A l’épine de spix • Technique directe Repérage du bord antérieur de la branche montante
  • 36. Anesthésie intra-ligamentaire Le principe est d’injecter sous pression importante dans l’espace desmodontal une petite quantité de solution Anesthésique qui par diffusion et par pression atteindra l’extrémité apicale .
  • 37. Anesthésie intra-septale C’est une anesthésie intra-osseuse Qui met à profit la minceur de la corticale du septum inter-dentaire pour faciliter la pénétration de l’aiguille vers l’os spongieux le point d’impact est situé au centre de la papille gingivale et la direction de l’aiguille est de 90° au plan muqueux
  • 38. B – Traitement d’urgence 1- Biopulpectomie: Si le temps le permet: Préparation de cavité d’accès
  • 39. Amputation de la pulpe radiculaire Obturation canalaire
  • 40. Si le temps est insuffisant:  Pour une monoradiculée: - Placer un pansement avec un antiseptique type: (CMPC). - Obturer la cavité d'accès avec l'oxyde de zinc eugénol (ZOE).  Pour une pluriradiculée: pulpectomie du canal le plus large.
  • 41. 2- Pulpotomie: Préparation de la cavité d’accès.Amputation de la pulpe coronaire
  • 42.
  • 43. Contrôle de l’hémorragie Une hémorragie se poursuivant anormalement est synonyme :  D'une cavité d'accès insuffisante.  De sur instrumentation.  D'absence de section franche du paquet vasculo-nerveux.
  • 44. 3- Pansement calmant Utiliser dans les cas extrêmes d'indisponibilité de temps : un pansement à base d’une médication sédative.
  • 45. C – Évolution: En l'absence de traitement la pulpite aiguë séreuse peut évoluer vers la pulpite aiguë purulente.
  • 46. II.Pulpite aiguë purulente: A - Diagnostic positif:  Présence de tissu pulpaire vivant  Présence de participation desmodontale.  Douleurs calmées par le froid.  La trépanation de la dent fait sourdre une goutte purulente.
  • 47.  Durable avec de faible rémissions.  Surtout nocturne.  Pulsatile.  Cède mal aux antalgiques.  Irradiante.  Augmentée par toutes les causes de congestion. Exp: boisson chaude.  Calmée momentanément par le froid. 1- Signes subjectifs: 1-1 Douleur spontanée: II.Pulpite aiguë purulente:
  • 48. Les douleurs sont provoquées par le chaud, calmées par le froid. 1-2 Douleur provoquée: 2- Signes objectifs:  Le froid calme la douleur.  Le test au chaud augmente la douleur.  Les percussions, sont douloureuses. II.Pulpite aiguë purulente:
  • 49. L’ouverture de la dent est le geste thérapeutique qui doit être pratiqué sur le champ. 3- La radiographie: ne donne pas de précision quant aux lésions pulpaires. B – Traitement d’urgence: II.Pulpite aiguë purulente:
  • 50. C – Évolution: En l'absence de traitement la pulpite aiguë purulente peut évoluer vers la nécrose pulpaire.
  • 51. III.Pulpite aiguë avec participation desmodontale:  Il y a encore du tissu pulpaire vivant.  Il y a participation desmodontale. A - Diagnostic positif:
  • 52. La douleur devient peu à peu permanente, moins aiguë, plus lourde que celle de la pulpite aiguë séreuse, avec altération de l’état général. 1- Signes subjectifs: 2- Signes objectifs:  Tests thermiques:provoquent une douleur intense.  Percussion axiale: douloureuse. III.Pulpite aiguë avec participation desmodontale:
  • 53.  Présence d'une légère mobilité.
  • 54. Le traitement consiste, en l'extirpation complète de tous les filets radiculaires accessibles. 3- La radiographie: peut ne pas montrer de modification au niveau du périapex. B – Traitement d’urgence:
  • 55. 1- Traitement pour une dent monoradiculée: Est le même que pour une pulpite aiguë séreuse.  Si on dispose de temps suffisant: pulpectomie.  Si un problème de temps se pose: pulpectomie du canal le plus large. 2- Traitement pour une dent pluriradiculée:
  • 56. C – Évolution: En l'absence de traitement la pulpite aiguë avec participation desmodontale évolue, vers la nécrose et ses complications.
  • 57. IV - Diagnostic différentiel des pulpopathies:  Oculaire (glaucome).  Inflammation des glandes salivaires.  Otalgie vraie.  Fausses odontalgies sinusales, d'origine nasale.  Névralgie du trijumeau. 1) Maladies dentaires: 2) Maladies extra dentaires:  Syndrome dentinaire.  Syndrome desmodontique.  Lésion du septum.
  • 58.  Il y a absence de tissus pulpaires vivants.  Il y a une forte participation desmodontale. NECROSE PULPAIRE ET SES COMPLICATIONS: I- La parodontite apicaleaiguë: A - Diagnostic positif:
  • 59. I-La parodontite apicaleaiguë: 1-1 Douleurs spontanées 1- Signes subjectifs:  Chaleur et pression.  Tous les efforts  État congestif général (menstruation)  La douleur est continue, résiste bien aux antalgiques.  Elle est subaiguë, aiguë, ou suraiguë.  Localisée à la dent en cause. 1-2 Douleurs provoquées:
  • 60. I-La parodontite apicaleaiguë: 2- Signes généraux:  Inspection:  Dent grise mortifiée, avec carie.  La gencive et la muqueuse du vestibule:présentent une rougeur très nette.  Dépôt unilatéral de tartre.  Fatigue, teint altéré, yeux cernés.  Adénopathie. 3- Signes objectifs:
  • 61.  Test de vitalité: on recherche l'absence de vitalité pulpaire, surtout par le froid.  Palpation des tables alvéolaires: est douloureuse.  Mobilité douloureuse de la dent avec égression.  Percussion transversale et axiale sont douloureuses.  Exploration de la cavité de carie est indolore. I-La parodontite apicaleaiguë:
  • 62. 4- La radiographie: Le cliché retro alvéolaire, peut mettre en évidence un épaississement du ligament alvéolo-dentaire, et précise l'étendue de la carie. I-La parodontite apicaleaiguë:
  • 63. Il convient surtout de bien différencier les desmodontites aiguës des fausses odontalgies d'origine sinusale ou nasale 1) Maladies dentaires: 2) Maladies extradentaires:  Syndrome desmodontique.  Lésion du septum. B - Diagnostic différentiel:
  • 64. Drainage transcanalaire (traitement non chirurgical)  Ouverture de la chambre pulpaire C - Traitement d’urgence: Confection d’attèlle avec une pâte à empreinte. Caler la dent douloureuse entre le pouce et l’index.
  • 65.  Radiographie de mensuration  Parage canalaire désinfectant  Rinçage à l’hypochlorite de sodium à 2,5%.  Évacuation purulente: rinçage à l’eau stérile ou sérum physiologique chaud.  Obturation canalaire si le temps le permet.  Laisser la dent ouverte si une désinfection canalaire est jugée incomplète.  Forcer la constriction apicale si le drainage n’est pas spontané.  Cavité d’accès
  • 66. Effraction de la constriction apicale
  • 67. Prescriptionet recommandation:  La prescription d'antibiotique  Prescription d’anti-inflammatoire.  La prescription d'antalgique.  Bain de bouche chaud.  Dormir la tête haute.
  • 68. Trépanation (traitement chirurgical) C. On place une lime de mesure marquée à la longueur connue de la dent pour trouver le point de trépanation. B. Le petit lambeau est décliné E. L’apex est exposé en enlevant l’os environnant D. Une fraise ronde pénètre l’os jusqu’au contact de la racine. A. Une petite incision semi- lunaire est préparée pour avoir accès à l’os.
  • 69. Dans le cas où la trépanation ramèneraitdu pus: Miseen placed’un drain
  • 70. D – Évolution: En l'absence de traitement la parodontite apicale aiguë évolue vers l'abcès alvéolaire aigu.
  • 71.  L'absence de tissu pulpaire vivant.  La sensibilité à la percussion.  L'existence d'une tuméfaction. NECROSE PULPAIRE ET SES COMPLICATIONS: II- L’abcès alvéolaireaigu: A - Diagnostic positif:
  • 72.  Douleur spontanée intense continue, irradiée.  Sensation de « dent longue ». 1- Signes subjectifs: 2- Signes généraux:  Dysphagie.  Sialorrhée.  Fièvre 38-39°C.  Parfois céphalées. II- L’abcès alvéolaireaigu:
  • 73.  L'évidence diagnostic est: la tuméfaction. 3- Signes objectifs:  Les percussions sont douloureuses.
  • 74. Peut révéler une image qui va d’un simple élargissement de l’espace ligamentaire à l’existence d’une image périapicale 4- Examen radiographique: II- L’abcès alvéolaireaigu:
  • 75. B - Diagnostic différentiel: Abcès d’origine endodontique Abcès d’origine parodontale
  • 76. C – Traitement d’urgence: Il faut insister sur le fait que chaque fois qu'il est possible on doit inciser l'abcès et réaliser un drainage parlavoieducanal radiculaire.
  • 77. * Drainage transcanalaire (traitement non chirurgical) Est le même que pour une parodontite apicale aiguëavecuneculturedupus. Prélèvement du pus sur un cône absorbant stérile.
  • 78. * Drainage à travers le tissu mou et l’os (traitement chirurgical) 1-Fistulisationartificielle: A. La lame du bistouri peut inciser la tuméfaction sans appuyer sur la base de l’abcès. B. Après incision, on soulève la lame du coté coupant pour élargir l’incision.
  • 79. 2- Trépanation: C'est seulement lorsque la fistulisation artificielle ne procure pas un drainage suffisant, et qu'une pression demeure dans l'os périapicale qu'on arecoursàlatrépanation. Remarque: Si la tuméfaction est très diffuse, on prescrit une thérapeutique antibiotique et des bains de bouches chauds, et on fera l'incision et le drainage lorsqu'ellesera bienlocalisée,et fluctuante.
  • 80.
  • 81.
  • 82.
  • 83.
  • 84. D – Évolution: En l'absence de traitement l'abcès alvéolaire aigu évolue vers la cellulite.
  • 85. C’est l’expérience du clinicien qui rend l’opérateur apte à faire face de façon positive aux différentes éventualités du traitement endodontique d’urgence. CONCLUSION
  • 86. Dans une telle situation, l’objectif essentiel est de maîtriser le processus pathologique inflammatoire ou infectieux en cours, et induire un processus de cicatrisation qui favorisera la mise en œuvre ultérieure des thérapeutiques habituelles. Cet objectif est atteint en tenant compte des paramètres spécifiques à l’urgence endodontique.
  • 87. En premier lieu, la nécessité de poser un diagnostic précis. En second lieu, la nécessité de pratiquer un certain nombre de gestes thérapeutiques appropriés pour rendre l’acte opératoire efficace et apporter le soulagement revendiqué par le patient. Il reste cependant évident que le traitement de certaines urgences endodontiques, ne peut que perturber une consultation programmée dans le cadre « d’un planning chargé».