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Le Progrès – 30/03/2013
LYON ET SA REGION Société
Rédaction : 4 rue Montrochet, 69002 Lyon - 04 78 14 76 00 - lprrhone@leprogres.fr ; Publicité : 04 72 22 24 37 - lprpublicite@leprogres.fr
RHO
SAMEDI 30 MARS 2013 - LE PROGRES n 13
D
u dentifrice, des crèmes
de beauté, des bouilloi-
res, des jouets, des
fours, des casseroles, du
shampoing, de la lessive, des
fournitures scolaires, des car-
tables…
Autant de produits et objets
neufs du quotidien qui finis-
sent à la benne ! Dur à croire,
mais selon l’Agence du don en
nature (ADN) basée à Paris,
quelque 400 millions d’euros
de stocks de produits non ali-
mentaires sont invendus et en
partie détruits. « En général, il
y a eu une promotion sur tel
ou tel produit, et lorsque la
date de la promotion est expi-
rée, il est retiré définitivement
de la vente…
Il y a aussi les changements
d’emballage, de marketing qui
font que les produits ne sont
plus sur les rayons », expose
Timothée Petitprez, porte-pa-
role de l’ADN. Des menus
défauts empêchent aussi les
vendeurs de proposer des
mêmes objets à la vente.
Alors, cette association créée
en 2009 par Jacques-Etienne
de T’Serclaes récupère, gra-
tuitement, ces produits desti-
nés au rebut, pour les rétrocé-
der, tout aussi gratuitement à
des associations.
Dans le Rhône, une trentaine
de structures, foyers ou cen-
tres d’hébergement, passent
ainsi commande sur internet
auprès d’ADN, puis reçoivent
les objets par colis. « D’autres
associations voudraient entrer
dans le dispositif, mais nous
ne voulons pas générer de la
frustration, car nous n’avons
pas assez de produits…
Il faut, avant cela, monter en
puissance et créer des parte-
nariats avec de nouvelles
entreprises ! », expose Chris-
tian Ringuet, ancien dirigeant
de Seb, aujourd’hui ambassa-
deur pour Lyon et sa région
pour l’ADN. Si aujourd’hui, au
plan national, ADN récupère
l’équivalent de 22 millions de
produits, l’association table
sur « 100 millions en 2015 ».
Pour cela, il lui faudra passer
de 65 entreprises donatrices,
en 2012, à « 150 entrepri-
ses ». Or, il existe un avantage
fiscal correspondant à 60 %
du prix de revient de ce qui est
donné.
Avis donc, aux entreprises qui
souhaiteraient « moins de gas-
pillage et plus de partage », le
mot d’ordre d’ADN. n
S. Majou
Lesentreprisespeuventdonner
leursinvendusneufsauxassociations
Solidarité. En France, quelque 400 millions d’euros d’objets et produits non alimentaires sont jetés par les entreprises à cause de défauts ou tout
simplement parce que le logo ou l’emballage sont obsolètes. L’Agence du don en nature les récupère gratuitement, pour les rétrocéder à des associations.
Photo Timothée Petitprez
Repères
Associationsbénéficiaires
desdonsdansleRhône
LeSecourscatholique.
LeSecourspopulaire.
HabitatetHumanisme(1).
Avec.
OlivierdesSages
L’EtoileduCœur
Notre-Dame-desSans-Abri
LaCroix-Rouge
L’Epiceriesocialeétudiantede
Lyon1
L’ArméeduSalut…
Membresfondateurs
L’Oréal,Seb,CocaCola,Carrefour,
SociétéGénérale,Leyton,Galeries
Lafayette
Contact
(1)L’entrepôtd’HabitatetHuma-
nismeestsituéauTraindeNuit,
unestructured’hébergement
d’urgencesituéeàGerland,Lyon7e
www.adnfrance.org
« Il manque de tout ! », atta-
que, tout de go, Alain Mouchi-
roud, de l’agence du Don en
nature (ADN). Mais quoi, en
priorité ? Les produits d’hygiè-
ne (savon, shampoing, crème,
dentifrice, etc) et d’entretien
(lessive). Au même rang, toute
la puériculture (couches pour
enfants, biberons, vêtements
pour enfants). Mais aussi la
vaisselle, les chaussures
(baskets), les vêtements
chauds ou encore le petit
mobilier (petites tables, chai-
ses).
Les entreprises susceptibles
de fournir leurs invendus sont
attendues de pied ferme par
l’ADN
Contact : Christian Ringuet, ADN, Région
Lyon. Adresse électronique : christianrin-
guet@orange.fr
« Il manque
de tout »
L’entrepôt national de l’association ADN
il est situé à Malesherbes, dans le Loiret. C’est la plateforme
logistique où arrivent tous les dons des entreprises avant de
repartir chez 360 associations sur tout le territoire national.
Photo S. M.
« Je suis venu
faire mes courses
à la réserve »
Khaled, hébergé
au « Train de Nuit »
« J’ai récupéré un bidon de
lessive et une bouilloire. Cela
m’évite de courir dans le
bungalow de la cuisine pour
faire chauffer mon eau. Et j’ai
de quoi laver mon linge. On
est tous indépendants et
chacun se fait à manger. J’ai
déjà récupéré une poêle et
des casseroles » explique-t-il
sous couvert d’anonymat.
Avantage fiscal
pour les
entreprises
QUESTIONS A QUESTIONS À GÉRARD VALÈRE
président de l’association Habitat et Humanisme (Lyon)
« Nous veillons à ne pas créer
une dépendance au don »
Comment l’association
Habitat et Humanisme
gère-t-elle les dons
qu’elle reçoit de l’Agence
du don en nature ?
Nous voulons que les
objets et produits que
nous donnons profitent
aux personnes les plus
démunies. Nous prenons
un engagement vis-à-vis
de l’Agence du don en
nature pour qu’il n’y ait
pas de revente.
Comment vous assurez-
vous que les bénéficiaires
ne revendront pas leur
don. On sait que cela
existe ?
Nous veillons à ce que le
don ne soit pas contraire à
notre pédagogie. Nous ne
voulons pas donner trop
de dons pour créer une
dépendance. L’idée n’est
pas d’ouvrir les vannes !
Nous sommes là pour
aider la personne à pro-
gresser. Dès qu’elle per-
çoit un revenu, même si
c’est le RSA, nous deman-
dons une petite participa-
tion quand elle vient récu-
p é r e r u n o b j e t . L e
montant de cette partici-
pation se calcule en fonc-
tion du montant de ses
revenus. n
Combien
sont-ils à en
bénéficier?
Nous comp-
tabilisons 110 bénéficiai-
res qui vivent dans quatre
lieux d’accueil d’urgence
que nous gérons dans
l’agglomération.
Comment avez-vous
été mis en contact
avec l’Agence du don ?
Nous avions déjà des par-
tenariats avec des entre-
prises qui ont ensuite
a d h é r é à l ’ A D N , a u
moment de sa création en
2009.
Recueillis par S.M.
Photo S.M.
La Croix – 28/03/2013
Ouest France – 26/03/2013
Le Monde Economique – 26/03/2013
Pleine Vie – 03/2013
Femme actuelle – 05/11/12
TERRA ECO – 31/08/12
62 septembre 2012 terra eco
dr
P
ourquoi détruire ses invendus
quand on peut les donner ? Une
question bête ? En France, le
cabinet ATKearney (1) a estimé
à 400 millions d’euros annuels la
valeur des produits neufs qui termi-
nent à la benne. Ce gâchis a donné des
idées à deux associations, Dons soli-
daires et l’Agence du don en nature
(ADN). Créées en 2004 et 2009, elles
récupèrent des produits invendus
– fournitures scolaires, vêtements,
jouets… – auprès d’entreprises. Parmi
les donateurs, des géants comme Bic,
la Fnac, Procter  Gamble ou Disney.
« Depuis trois ans, nous avons donné
à ADN 115000 produits », détaille le
directeur logistique du groupe électro-
ménager SEB, Christophe Elyn. Le
cercle vertueux s’enclenche alors
avec la redistribution des objets à des
associations et épiceries solidaires qui,
à leur tour, les proposent gratuitement
– ou pour une somme symbolique – à
un public défavorisé. L’épicerie Balisqy
à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines)
collabore avec Dons solidaires depuis
cinq ans. « Nous leur commandons
neuf palettes par an que nous redistri-
buons à 50 familles », précise Françoise
Chable, une des bénévoles du lieu.
Réduire les invendus
Si le concept est né dans les années 1980
aux Etats-Unis, les deux associations
sont pionnières du « mécénat de
Le don en nature,
un gain pour la cause
Quanduneentrepriseoffresesmarchandisesnonvendues
àdesassociations,celas’appelledu«mécénatdeproduits».
DécouvrezlespionniersdusecteurenFrance.
Par CORALINE BERTRAND
ils changent le monde l’idée
produits » dans l’Hexagone. Et le succès
est au rendez-vous : 24 millions d’euros
d’objets neufs ont été distribués à plus de
150 épiceries sociales par Dons solidaires
depuis 2004. Côté ADN, 300 associations
ont reçu pour 15 millions d’euros de
produits depuis 2009 . « Notre action a du
sens, même si elle ne règle pas le problème
à la source, estime Bethan Aumonier,
chargée des relations donateurs de
Dons solidaires. Les entreprises devraient
d’abord tenter de réduire le volume de
leurs invendus. » Chez ADN, la déléguée
générale Stéphanie Goujon estime que
« le mécénat de produits répond concrè-
tement à la démarche RSE (responsa-
bilité sociétale des entreprises, ndlr).
Depuis son lancement, ADN a contribué
à éviter 2260 tonnes de déchets ». Les
associations s’assurent que les produits
sont bien utilisés à des fins caritatives et
n’alimentent pas un marché parallèle.
10 millions d’euros de produits
En interne, les deux structures se veulent
exemplaires. Pour ADN, c’est fonction-
nement « zéro papier » et mutualisation
des livraisons. Même chose chez sa cou-
sine Dons solidaires, qui clame haut et
fort sa logique associative. « Nous veillons
à fonctionner avec une majorité de béné-
voles – 35 pour 4 permanents –, explique
Isabelle Sanchez-Moreno, chargée de
la communication. Tout en nous fixant
des objectifs, nous ne cherchons pas à être
rentables. » L’asso prévoit de redistribuer
10 millions d’euros de produits d’ici à
2013 (contre 7,4 millions en 2011). Pour
ADN, l’objectif est de convaincre les
grosses PME, afin de multiplier par dix
le volume de dons. Que les intéressées
lèvent le doigt ! —
(1) Etude à retrouver ici : www.bit.ly/L1MSVV
www.adnfrance.org
www.donsolidaires.fr
Impact du projet
450 épiceries sociales aidées
39 millions d’euros redistribués
L’Agence
du don
en nature
récupère
fournitures
scolaires,
jeux et
autres
objets neufs
invendus.
400millionsd’eurosannuelsdeproduits
neufsfinissentàlabenneenFrance.
La Croix – 03/07/12
18, rue Barbès, 92128 Montrouge Cedex | Rédaction : 01.74.31.68.36 | fax : 01.74.31.60.02 | www.la-croix.com | courriel : lecteurs.lacroix@bayard-presse.com
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PETITES ANNONCES De 9 h à 18 heures.
Tél.: 01.70.36.20.21. Fax: 01.74.31.60.00.
CONTACT POUR LES MARCHANDS
DE JOURNAUX Tél.: 0.800.29.36.87.
28 AUTREMENT DIT mardi 3 juillet 2012
Des effets très spéciaux
Tel que vous me voyez, je suis un miraculé. Afin de ter-
rasser un germe maléfique, j’ai en effet pris, pendant dix
jours, un antibiotique du genre féroce, dont l’efficacité
était susceptible de se payer de quelques « effets indési-
rables secondaires », dont voici une liste non exhaustive :
douleurs et crampes abdominales, nausées, brûlures de
l’œsophage, pancréatite, éruption, démangeaison, lésions
sévères de la peau à l’aspect de cloques et de brûlures sur
tout le corps, douleurs musculaires et/ou articulaires,
rupture du tendon d’Achille, bourdonnement, sifflement,
larmoiement,fourmillementdesextrémités,tremblements,
contraction musculaire, désorientation, atteinte des nerfs
périphériques,urticaire,gonflementdelagorge,deslèvres,
de la langue ou de la face, réaction allergique générale,
difficultés à respirer, anémie, atteinte rénale, hépatite,
jaunisse. Eh bien, mesdames et messieurs, j’ai le plaisir
de vous annoncer que, par un formidable coup de pot, je
n’ai été victime d’aucun de ces menus effets. Du coup, j’ai
comme un doute : l’antibiotique, lui, a-t-il fait son effet ?
UnairdeBroadway
QUE VONT-ILS DEVENIR
LADY LINNLa jeune chanteuse belge, qui assume un style entre jazz et pop, cherche sans complexe
une reconnaissance internationale qui pointe déjà, à Montréal
« Cry Baby ! » Le titre à
sonorité juvénile du pre-
mier succès de Lady Linn
ne doit pas donner le sen-
timent que No Goodbye
At All, son album sorti en
mars, n’est qu’une suc-
cession de bluettes for-
matées. Impression que
l’intéressée, malicieuse,
s’amuse à confirmer, en
brouillant les pistes :
« Mes mots sont poppy,
mais ne manquent pas de
mordant et d’ironie si on
les écoute bien ! »
Sitôt que résonnent les
premières notes des
chansons suivantes,
Good Morning, Didn’t
know what to say, Always
Shine, on comprend
pourquoi de grands ren-
dez-vous comme le Fes-
tival international de jazz
de Montréal inscrivent
cette graine de talent
dans leur programma-
tion. On entend dans No Goodbye At
All du cuivre et des vibrations qu’on ne
trouve que dans les voix éraillées qui
ont écrit les riches heures de la soul
music. Il y a un parfum rétro jazz des
années 1960, plus proche de la liqueur
entêtante que du bonbon acidulé, dans
le timbre de cette brune aux grands
yeux qui dit aller chercher ses in-
fluences chez Dinah Washington, Ella
Fitzgerald et Duke Ellington.
Du bon classique, donc, qui arrive
non pas des clubs de Broadway ou de
la 7e
Avenue… mais de Gand, où elle
vit, et de Wetteren, où elle a grandi, en
Flandre orientale et néerlandophone.
Lien de Greef, vrai nom de la Lady, fait
partie de ces talents dont la Belgique
abreuve régulièrement les ondes inter-
nationales avec des chansons en an-
glais. « On veut se
produire dans le
monde anglo-saxon
p o u r s e n t i r l e s
choses », affirme-t-
elle, décomplexée. Et
parce que la musique
« n’a plus aucune fron-
tière »… Dans son
pays, son album Here
We Go Again, sorti en 2008, s’est bien
installé au point de devenir disque de
platine (35 000 albums vendus en
Flandre). Il lui a valu les honneurs aux
MIA 2010, les Victoires de la musique
locales, où la jeune femme a été sacrée
interprète féminine de l’année, et où
son CD l’a emporté dans la catégorie
« Meilleur album pop ».
Lady Linn s’est lancée à l’adoles-
cence, dans un registre hip-hop où le
texte cingle, et en intégrant un groupe
d’instruments « très organiques » : un
trombone, une trompette, deux saxo-
phones, l’un ténor, l’autre baryton, une
contrebasse, un piano, une batterie…
Parmi ces « Magnificent Seven », elle
a pris le micro « parce qu’il fallait bien
que quelqu’un s’y mette ».
« La musique était instinctive chez
moi, mais elle s’est construite sur des
fondations solides », précise-t-elle. Son
grand-père était clarinettiste, il y avait
aussi un piano à la maison sur lequel
elle faisait ses gammes. Ses parents
férus de rock lui ont transmis le virus
avec leurs vinyles… « Les premiers mor-
ceaux que nous jouions, dans les cafés
et les salles pour personnes âgées,
étaient hors de toute mode, directement
inspirés des big bands des années 1940.
J’adorais ce style, j’en écoutais sans
cesse, j’étudiais les compositions jusqu’à
l’obsession, pour comprendre comment
elles étaient construites… »
Puis le style a évolué. Mais il reste
quelque chose de cette belle époque,
pas si lointaine. Dans l’écriture, Lady
Linn n’hésite pas à confier qu’elle a
longuement décrypté un morceau des
Beach Boys avant de sortir Love Song,
un titre de son album. Ou qu’elle a
passé des heures à regarder un DVD
de Nina Simone avant de composer
son hommage, Nina. Comme un dia-
logue à distance avec quelques mythes
modernes.
JEAN-YVES DANA
No Goodbye At All, Universal Classic et Jazz.
En concert le 7 juillet à Chambéry (Savoie), le
21 juillet à Bonneville (Haute-Savoie), le 29 juillet
à Andernos-les-Bains (Gironde).
INFORMATIONS : www.ladylinn.be
Endécembre2009,
elleenregistreàParis
L’album No Goodbye At All a été enregistré deux ans avant sa sortie avec la
contribution du réalisateur Renaud Letang. Ce nom prestigieux a notamment
accompagné depuis vingt ans les carrières prestigieuses d’Alain Souchon,
Manu Chao ou Gonzales. « Je lui dois énormément car c’est certainement
grâce à lui que nous avons pu signer chez Universal », confie la chanteuse
qui, à partir de cette date, a pris confiance. « Ce fut un changement impor-
tant, le plus déterminant à ce jour, il m’a permis de découvrir que les gens
aimaient ma musique au-delà du cercle de mes proches. »
ALAIN RÉMOND
LE BILLET
d L’Agence du don en nature (ADN)
récupère les invendus des industriels
et les redistribue à des associations caritatives.
« Moins de gaspillage, plus de partage ». C’est le credo
de l’Agence du don en nature (ADN). Depuis 2009,
l’association récupère les invendus destinés à la pou-
belle auprès d’industriels comme Célio, L’Oréal, ou
Procter  Gamble. Et les redistribue à son réseau de
300 associations d’aide aux plus démunis.
Lorsqu’ilfondel’ADN,Jacques-ÉtiennedeT’Serclaes
estoutré :chaqueannéeenFrance,plusde400 millions
d’euros de produits neufs invendus sont détruits alors
que 8 millions de personnes vivent au-dessous du
seuil de pauvreté. « Les industriels renouvellent leurs
gammes tous les trois à cinq ans. Quand il leur reste sur
les bras trois semi-remorques de produits dépassés, ce
n’est rien pour eux. Mais c’est énorme pour une asso-
ciation  », explique cet ancien dirigeant dans la distri-
bution.
Pour éviter ce gâchis, « l’ADN construit une passerelle
entre industriels et associations  », se réjouit son pré-
sident. Une quarantaine de donateurs livrent leurs
invendus à l’entrepôt de la structure. « Ils évitent ainsi
le coût de destruction et la mauvaise image liée au
gaspillage. » Les associations, elles, font leur choix
dans ce stock de produits. Et les distribuent aux per-
sonnes démunies dont elles s’occupent. Le tout contre
une petite contribution financière pour le stockage,
la manutention et pour la livraison lorsqu’elles ne
peuvent se déplacer à l’entrepôt.
Un clic suffit pour commander stylos, matériel in-
formatique, vêtements, produits d’hygiène ou cosmé-
tiques sur un catalogue en ligne. Pour Jacques-Etienne
de T’Serclaes, l’ADN est la première association nu-
mérique  : « Internet était une évidence pour créer une
solution moderne, rapide et efficace. »
Depuis sa création, l’association a récupéré et dis-
tribué 11 millions d’euros de produits invendus. Et
d’ici à 2015, elle espère sauver un montant dix fois
supérieur du gaspillage.
LÉONOR LUMINEAU
SITE : http://www.adnfrance.org/
Changerlegaspillage
enpartage
On entend dans « No Goodbye At All »
du cuivre et des vibrations
qu’on ne trouve que dans les voix
éraillées qui ont écrit
les riches heures de la soul music.
Lady Linn, qui a pourtant débuté dans un registre hip-hop, cherche ses influences
chez Dinah Washington, Ella Fitzgerald et Duke Ellington.
GENTLEMANAGEMENT
UNE IDÉE POUR AGIR
L’EXPRESS – 06/06/12
EMPLOIRÉUSSIR
Le mécénatde compétences ,
c' esttendance
Du 11 au 15 juin , les Défis Mecenova mobilisentles salariés autour d '
actions d '
intérêtgénéral.
Un signe fort pour le bénévolat deplus enplus encouragé par les entreprises.
Dans
quelques jours ,
des salariés d '
entreprises
commeLa
Poste , le Crédit
agricole ou encore
Bouygues vontaccueillir et coacher
des jeunes dans leur recherche
d
'
emploi . Parmi ces bénévoles se
trouveront des collaborateurs du
cabinetd '
avocats d '
affaires
Linklaters . Pourcette PME de 3oo
personnes , très investie dans le
mécénat de compétences ,
la semaine
des Défis Mecenova permet ainsi
de renforcer la culture du
bénévolat et de promouvoir le mécénat
interentreprises.
«
Agir ensemble permet de
porter des projets ambitieux et à plus
grande échelle » ,
déclare Pierre
Tourres, associé chez Linklaters.
Réunis par le même engagement
auprès de l
'
association Unis-Cité ,
pionnière duservice civique , les
collaborateurs de ces secteurs d '
activité vont pouvoir se rencontrer ,
échanger et , pourquoi pas , unir leur
force sur d '
autresprojets . Si l
'
axe
interentreprises ale vent en poupe ,
beaucoup d
'
autres opérations sont
prévues par les3o entreprises
participantes . « Les plus grandes
lancent leur propre programme , mais
nousproposons aussi des actions
clefs en main ,
comme des speed
dating avec les associations » ,
précise Géraldine Guilluy ,
responsable
mécénat et solidarités au sein
d
'
IMS-Entreprendre pour la Cité.
Et , pour certains mécènes plus
novices , c' est souvent l
'
occasion
demarquer le coup d '
envoi d '
un
engagement plus structuré. La
société de télémarketing Convers
a ainsi signé un partenariat avec les
Donneurs de voix ,
une association
créatricede bibliothèques sonores
auservice des déficients visuels ,
152 6 JUIN 20121 L ' EXPRESS N?3179
«
É
« MOBILISER LES SALARIÉS »
Christophe Elyn ,
directeur logistique
chez Seb.
après avoir assisté àune deces
rencontres à Nice en 2011 . D '
autres
entreprises ont choisi de rejoindre
J' accède , une plate-forme
collaborative qui recense les bonnes
pratiques d '
accessibilité des villes
auxpersonnes à mobilité réduite.
Pour les groupes dont le
mécénat est déjà structuré ,
cette semaine
permetd
'
impliquerencore
davantage leurs collaborateurs sur des
projets phares . « Cette année ,
nous
communiquerons sur nos actions
de tutorat aux côtés de l
'
association Passeport Avenir et
espérons ainsi 
recruter

de nouveaux
parrains pour la rentrée scolaire.
Nous voulons aussi donner un coup
de projecteur sur notre partenariat
avec MicroWorld , la plate-forme
de microcrédit solidaire du groupe
PlaNet Finance » , précise
Géraldine Plenier , directrice
responsabilité
sociale et environnementale
(
RSE )
chezCapgemini France.
Beaucoup d '
entreprises profitent
D
« epuis2007 , je travaille
bénévolement pour l
'
Agence du
don en nature ( ADN ) qui
collecte et distribue des produits
neufs auprofit des associations
caritatives et pour laquelle j' ai
apporté mes compétences
logistiques.13 millions d
'
euros de
produits ont ainsi été redistribués
depuis trois ans . Les Défis
Mecenova vont être l
'
occasion de
mobiliser nos salariés autour d
'
un
nouveau projet avec l
'
association
Fondalim Bourgogne positionnée
surl
'
aide alimentaire . Nous
voulons y ajouter les produits
redistribués par l
'
ADN. » 
également de cette semaine pour
faireconnaître les associations
qu' elles soutiennent et les
possibilités offertes à leurs salariés de
s' y investir .
« J' ai toujours fait du
bénévolat mais , en rejoignant HSBC ,
monengagement a pris une autre
dimension . J' ai découvert des
associations , je m' y suis investie sur
montemps de travail ,
mais aussi
endehors », témoigne Consuelo
Valdez , chargée de relations avec
la clientèle internationale pourla
banque d '
entreprise chez HSBC.
Durant la semaine des Défis , cette
cadre très engagée va participer à
la course de l '
association Action
contre la faim à Paris-La Défense ,
pour laquelle HSBC avait récolté
100000 euros en 2011 . Et , le samedi
16 juin ,
elle ira , en famille , dans la
forêt de Sénart( Essonne )
pour
arracher les plantes invasives dans
le cadre des chantiers nature en
partenariat avec l '
Office national
des forêts .  CATHERINE TROCQUEMÉ
30%%
dessalariés déclarent
être bénévoles.
Cette participation
des collaborateurs
d
'
entreprise est proche
de l
'
engagement moyen
des Francais ( 36 %%
88%%
des salariés sont
favorables à ce que leur
entreprise leur propose
des actions de bénévolat.
80%%
des salariés sont d
'
ailleurs
prêts à participer
à des actions lancées
par leur entreprise.
20%%
des collaborateurs
de moins de 30 ans
sontbénévoles
mais ce chiffre
passe à 38 %% pour
les plus de 45 ans.
Source :
enquête «
Le Bénévolat et vous
IMS-Entreprendre pour la Cité.
LES ÉVÉNEMENTS
EMPLOI DE »MID
 Jeudi 14 juin
13e Salon
des io000 emplois
De io heures à i8 heures ,
Espace Champerret
hall C , Paris XVlle
Entrée libre
www.jobrencontresfr
Le Monde – 15/05/12

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  • 1. Le Progrès – 30/03/2013 LYON ET SA REGION Société Rédaction : 4 rue Montrochet, 69002 Lyon - 04 78 14 76 00 - lprrhone@leprogres.fr ; Publicité : 04 72 22 24 37 - lprpublicite@leprogres.fr RHO SAMEDI 30 MARS 2013 - LE PROGRES n 13 D u dentifrice, des crèmes de beauté, des bouilloi- res, des jouets, des fours, des casseroles, du shampoing, de la lessive, des fournitures scolaires, des car- tables… Autant de produits et objets neufs du quotidien qui finis- sent à la benne ! Dur à croire, mais selon l’Agence du don en nature (ADN) basée à Paris, quelque 400 millions d’euros de stocks de produits non ali- mentaires sont invendus et en partie détruits. « En général, il y a eu une promotion sur tel ou tel produit, et lorsque la date de la promotion est expi- rée, il est retiré définitivement de la vente… Il y a aussi les changements d’emballage, de marketing qui font que les produits ne sont plus sur les rayons », expose Timothée Petitprez, porte-pa- role de l’ADN. Des menus défauts empêchent aussi les vendeurs de proposer des mêmes objets à la vente. Alors, cette association créée en 2009 par Jacques-Etienne de T’Serclaes récupère, gra- tuitement, ces produits desti- nés au rebut, pour les rétrocé- der, tout aussi gratuitement à des associations. Dans le Rhône, une trentaine de structures, foyers ou cen- tres d’hébergement, passent ainsi commande sur internet auprès d’ADN, puis reçoivent les objets par colis. « D’autres associations voudraient entrer dans le dispositif, mais nous ne voulons pas générer de la frustration, car nous n’avons pas assez de produits… Il faut, avant cela, monter en puissance et créer des parte- nariats avec de nouvelles entreprises ! », expose Chris- tian Ringuet, ancien dirigeant de Seb, aujourd’hui ambassa- deur pour Lyon et sa région pour l’ADN. Si aujourd’hui, au plan national, ADN récupère l’équivalent de 22 millions de produits, l’association table sur « 100 millions en 2015 ». Pour cela, il lui faudra passer de 65 entreprises donatrices, en 2012, à « 150 entrepri- ses ». Or, il existe un avantage fiscal correspondant à 60 % du prix de revient de ce qui est donné. Avis donc, aux entreprises qui souhaiteraient « moins de gas- pillage et plus de partage », le mot d’ordre d’ADN. n S. Majou Lesentreprisespeuventdonner leursinvendusneufsauxassociations Solidarité. En France, quelque 400 millions d’euros d’objets et produits non alimentaires sont jetés par les entreprises à cause de défauts ou tout simplement parce que le logo ou l’emballage sont obsolètes. L’Agence du don en nature les récupère gratuitement, pour les rétrocéder à des associations. Photo Timothée Petitprez Repères Associationsbénéficiaires desdonsdansleRhône LeSecourscatholique. LeSecourspopulaire. HabitatetHumanisme(1). Avec. OlivierdesSages L’EtoileduCœur Notre-Dame-desSans-Abri LaCroix-Rouge L’Epiceriesocialeétudiantede Lyon1 L’ArméeduSalut… Membresfondateurs L’Oréal,Seb,CocaCola,Carrefour, SociétéGénérale,Leyton,Galeries Lafayette Contact (1)L’entrepôtd’HabitatetHuma- nismeestsituéauTraindeNuit, unestructured’hébergement d’urgencesituéeàGerland,Lyon7e www.adnfrance.org « Il manque de tout ! », atta- que, tout de go, Alain Mouchi- roud, de l’agence du Don en nature (ADN). Mais quoi, en priorité ? Les produits d’hygiè- ne (savon, shampoing, crème, dentifrice, etc) et d’entretien (lessive). Au même rang, toute la puériculture (couches pour enfants, biberons, vêtements pour enfants). Mais aussi la vaisselle, les chaussures (baskets), les vêtements chauds ou encore le petit mobilier (petites tables, chai- ses). Les entreprises susceptibles de fournir leurs invendus sont attendues de pied ferme par l’ADN Contact : Christian Ringuet, ADN, Région Lyon. Adresse électronique : christianrin- guet@orange.fr « Il manque de tout » L’entrepôt national de l’association ADN il est situé à Malesherbes, dans le Loiret. C’est la plateforme logistique où arrivent tous les dons des entreprises avant de repartir chez 360 associations sur tout le territoire national. Photo S. M. « Je suis venu faire mes courses à la réserve » Khaled, hébergé au « Train de Nuit » « J’ai récupéré un bidon de lessive et une bouilloire. Cela m’évite de courir dans le bungalow de la cuisine pour faire chauffer mon eau. Et j’ai de quoi laver mon linge. On est tous indépendants et chacun se fait à manger. J’ai déjà récupéré une poêle et des casseroles » explique-t-il sous couvert d’anonymat. Avantage fiscal pour les entreprises QUESTIONS A QUESTIONS À GÉRARD VALÈRE président de l’association Habitat et Humanisme (Lyon) « Nous veillons à ne pas créer une dépendance au don » Comment l’association Habitat et Humanisme gère-t-elle les dons qu’elle reçoit de l’Agence du don en nature ? Nous voulons que les objets et produits que nous donnons profitent aux personnes les plus démunies. Nous prenons un engagement vis-à-vis de l’Agence du don en nature pour qu’il n’y ait pas de revente. Comment vous assurez- vous que les bénéficiaires ne revendront pas leur don. On sait que cela existe ? Nous veillons à ce que le don ne soit pas contraire à notre pédagogie. Nous ne voulons pas donner trop de dons pour créer une dépendance. L’idée n’est pas d’ouvrir les vannes ! Nous sommes là pour aider la personne à pro- gresser. Dès qu’elle per- çoit un revenu, même si c’est le RSA, nous deman- dons une petite participa- tion quand elle vient récu- p é r e r u n o b j e t . L e montant de cette partici- pation se calcule en fonc- tion du montant de ses revenus. n Combien sont-ils à en bénéficier? Nous comp- tabilisons 110 bénéficiai- res qui vivent dans quatre lieux d’accueil d’urgence que nous gérons dans l’agglomération. Comment avez-vous été mis en contact avec l’Agence du don ? Nous avions déjà des par- tenariats avec des entre- prises qui ont ensuite a d h é r é à l ’ A D N , a u moment de sa création en 2009. Recueillis par S.M. Photo S.M.
  • 2. La Croix – 28/03/2013
  • 3. Ouest France – 26/03/2013
  • 4. Le Monde Economique – 26/03/2013
  • 5. Pleine Vie – 03/2013
  • 6.
  • 8. TERRA ECO – 31/08/12 62 septembre 2012 terra eco dr P ourquoi détruire ses invendus quand on peut les donner ? Une question bête ? En France, le cabinet ATKearney (1) a estimé à 400 millions d’euros annuels la valeur des produits neufs qui termi- nent à la benne. Ce gâchis a donné des idées à deux associations, Dons soli- daires et l’Agence du don en nature (ADN). Créées en 2004 et 2009, elles récupèrent des produits invendus – fournitures scolaires, vêtements, jouets… – auprès d’entreprises. Parmi les donateurs, des géants comme Bic, la Fnac, Procter Gamble ou Disney. « Depuis trois ans, nous avons donné à ADN 115000 produits », détaille le directeur logistique du groupe électro- ménager SEB, Christophe Elyn. Le cercle vertueux s’enclenche alors avec la redistribution des objets à des associations et épiceries solidaires qui, à leur tour, les proposent gratuitement – ou pour une somme symbolique – à un public défavorisé. L’épicerie Balisqy à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) collabore avec Dons solidaires depuis cinq ans. « Nous leur commandons neuf palettes par an que nous redistri- buons à 50 familles », précise Françoise Chable, une des bénévoles du lieu. Réduire les invendus Si le concept est né dans les années 1980 aux Etats-Unis, les deux associations sont pionnières du « mécénat de Le don en nature, un gain pour la cause Quanduneentrepriseoffresesmarchandisesnonvendues àdesassociations,celas’appelledu«mécénatdeproduits». DécouvrezlespionniersdusecteurenFrance. Par CORALINE BERTRAND ils changent le monde l’idée produits » dans l’Hexagone. Et le succès est au rendez-vous : 24 millions d’euros d’objets neufs ont été distribués à plus de 150 épiceries sociales par Dons solidaires depuis 2004. Côté ADN, 300 associations ont reçu pour 15 millions d’euros de produits depuis 2009 . « Notre action a du sens, même si elle ne règle pas le problème à la source, estime Bethan Aumonier, chargée des relations donateurs de Dons solidaires. Les entreprises devraient d’abord tenter de réduire le volume de leurs invendus. » Chez ADN, la déléguée générale Stéphanie Goujon estime que « le mécénat de produits répond concrè- tement à la démarche RSE (responsa- bilité sociétale des entreprises, ndlr). Depuis son lancement, ADN a contribué à éviter 2260 tonnes de déchets ». Les associations s’assurent que les produits sont bien utilisés à des fins caritatives et n’alimentent pas un marché parallèle. 10 millions d’euros de produits En interne, les deux structures se veulent exemplaires. Pour ADN, c’est fonction- nement « zéro papier » et mutualisation des livraisons. Même chose chez sa cou- sine Dons solidaires, qui clame haut et fort sa logique associative. « Nous veillons à fonctionner avec une majorité de béné- voles – 35 pour 4 permanents –, explique Isabelle Sanchez-Moreno, chargée de la communication. Tout en nous fixant des objectifs, nous ne cherchons pas à être rentables. » L’asso prévoit de redistribuer 10 millions d’euros de produits d’ici à 2013 (contre 7,4 millions en 2011). Pour ADN, l’objectif est de convaincre les grosses PME, afin de multiplier par dix le volume de dons. Que les intéressées lèvent le doigt ! — (1) Etude à retrouver ici : www.bit.ly/L1MSVV www.adnfrance.org www.donsolidaires.fr Impact du projet 450 épiceries sociales aidées 39 millions d’euros redistribués L’Agence du don en nature récupère fournitures scolaires, jeux et autres objets neufs invendus. 400millionsd’eurosannuelsdeproduits neufsfinissentàlabenneenFrance.
  • 9. La Croix – 03/07/12 18, rue Barbès, 92128 Montrouge Cedex | Rédaction : 01.74.31.68.36 | fax : 01.74.31.60.02 | www.la-croix.com | courriel : lecteurs.lacroix@bayard-presse.com POURS’ABONNER «La Croix» Contact de 8h30 à 19 heures. Tél.: 0.825.825.832 (0,15 € TTC/mn). Fax: 0.825.825.855. bpcontact@bayard-presse.com ou écrire à: «La Croix», TSA 70008 59714 Lille Cedex 9. CHANGEMENT D’ADRESSE 24H/24, 7J/7 dans votre espace client www.la-croix.com/abo QUALITÉ RÉCEPTION «la Croix» administration générale, service qualité réception, 18, rue Barbès, 92128 Montrouge Cedex. (Si le journal vous arrive en retard de façon répétitive.) AUTRES RENSEIGNEMENTS ABONNÉSTél.: 01.74.31.15.02. bpcontact@bayard-presse.com PUBLICITÉTél.: 01.74.31.60.60. CARNETDe 9 h à 18 heures. Tél. : 01.74.31.66.06. Fax : 01.74.31.60.03. COURRIEL : carnetlacroix@bayard-pub.com PETITES ANNONCES De 9 h à 18 heures. Tél.: 01.70.36.20.21. Fax: 01.74.31.60.00. CONTACT POUR LES MARCHANDS DE JOURNAUX Tél.: 0.800.29.36.87. 28 AUTREMENT DIT mardi 3 juillet 2012 Des effets très spéciaux Tel que vous me voyez, je suis un miraculé. Afin de ter- rasser un germe maléfique, j’ai en effet pris, pendant dix jours, un antibiotique du genre féroce, dont l’efficacité était susceptible de se payer de quelques « effets indési- rables secondaires », dont voici une liste non exhaustive : douleurs et crampes abdominales, nausées, brûlures de l’œsophage, pancréatite, éruption, démangeaison, lésions sévères de la peau à l’aspect de cloques et de brûlures sur tout le corps, douleurs musculaires et/ou articulaires, rupture du tendon d’Achille, bourdonnement, sifflement, larmoiement,fourmillementdesextrémités,tremblements, contraction musculaire, désorientation, atteinte des nerfs périphériques,urticaire,gonflementdelagorge,deslèvres, de la langue ou de la face, réaction allergique générale, difficultés à respirer, anémie, atteinte rénale, hépatite, jaunisse. Eh bien, mesdames et messieurs, j’ai le plaisir de vous annoncer que, par un formidable coup de pot, je n’ai été victime d’aucun de ces menus effets. Du coup, j’ai comme un doute : l’antibiotique, lui, a-t-il fait son effet ? UnairdeBroadway QUE VONT-ILS DEVENIR LADY LINNLa jeune chanteuse belge, qui assume un style entre jazz et pop, cherche sans complexe une reconnaissance internationale qui pointe déjà, à Montréal « Cry Baby ! » Le titre à sonorité juvénile du pre- mier succès de Lady Linn ne doit pas donner le sen- timent que No Goodbye At All, son album sorti en mars, n’est qu’une suc- cession de bluettes for- matées. Impression que l’intéressée, malicieuse, s’amuse à confirmer, en brouillant les pistes : « Mes mots sont poppy, mais ne manquent pas de mordant et d’ironie si on les écoute bien ! » Sitôt que résonnent les premières notes des chansons suivantes, Good Morning, Didn’t know what to say, Always Shine, on comprend pourquoi de grands ren- dez-vous comme le Fes- tival international de jazz de Montréal inscrivent cette graine de talent dans leur programma- tion. On entend dans No Goodbye At All du cuivre et des vibrations qu’on ne trouve que dans les voix éraillées qui ont écrit les riches heures de la soul music. Il y a un parfum rétro jazz des années 1960, plus proche de la liqueur entêtante que du bonbon acidulé, dans le timbre de cette brune aux grands yeux qui dit aller chercher ses in- fluences chez Dinah Washington, Ella Fitzgerald et Duke Ellington. Du bon classique, donc, qui arrive non pas des clubs de Broadway ou de la 7e Avenue… mais de Gand, où elle vit, et de Wetteren, où elle a grandi, en Flandre orientale et néerlandophone. Lien de Greef, vrai nom de la Lady, fait partie de ces talents dont la Belgique abreuve régulièrement les ondes inter- nationales avec des chansons en an- glais. « On veut se produire dans le monde anglo-saxon p o u r s e n t i r l e s choses », affirme-t- elle, décomplexée. Et parce que la musique « n’a plus aucune fron- tière »… Dans son pays, son album Here We Go Again, sorti en 2008, s’est bien installé au point de devenir disque de platine (35 000 albums vendus en Flandre). Il lui a valu les honneurs aux MIA 2010, les Victoires de la musique locales, où la jeune femme a été sacrée interprète féminine de l’année, et où son CD l’a emporté dans la catégorie « Meilleur album pop ». Lady Linn s’est lancée à l’adoles- cence, dans un registre hip-hop où le texte cingle, et en intégrant un groupe d’instruments « très organiques » : un trombone, une trompette, deux saxo- phones, l’un ténor, l’autre baryton, une contrebasse, un piano, une batterie… Parmi ces « Magnificent Seven », elle a pris le micro « parce qu’il fallait bien que quelqu’un s’y mette ». « La musique était instinctive chez moi, mais elle s’est construite sur des fondations solides », précise-t-elle. Son grand-père était clarinettiste, il y avait aussi un piano à la maison sur lequel elle faisait ses gammes. Ses parents férus de rock lui ont transmis le virus avec leurs vinyles… « Les premiers mor- ceaux que nous jouions, dans les cafés et les salles pour personnes âgées, étaient hors de toute mode, directement inspirés des big bands des années 1940. J’adorais ce style, j’en écoutais sans cesse, j’étudiais les compositions jusqu’à l’obsession, pour comprendre comment elles étaient construites… » Puis le style a évolué. Mais il reste quelque chose de cette belle époque, pas si lointaine. Dans l’écriture, Lady Linn n’hésite pas à confier qu’elle a longuement décrypté un morceau des Beach Boys avant de sortir Love Song, un titre de son album. Ou qu’elle a passé des heures à regarder un DVD de Nina Simone avant de composer son hommage, Nina. Comme un dia- logue à distance avec quelques mythes modernes. JEAN-YVES DANA No Goodbye At All, Universal Classic et Jazz. En concert le 7 juillet à Chambéry (Savoie), le 21 juillet à Bonneville (Haute-Savoie), le 29 juillet à Andernos-les-Bains (Gironde). INFORMATIONS : www.ladylinn.be Endécembre2009, elleenregistreàParis L’album No Goodbye At All a été enregistré deux ans avant sa sortie avec la contribution du réalisateur Renaud Letang. Ce nom prestigieux a notamment accompagné depuis vingt ans les carrières prestigieuses d’Alain Souchon, Manu Chao ou Gonzales. « Je lui dois énormément car c’est certainement grâce à lui que nous avons pu signer chez Universal », confie la chanteuse qui, à partir de cette date, a pris confiance. « Ce fut un changement impor- tant, le plus déterminant à ce jour, il m’a permis de découvrir que les gens aimaient ma musique au-delà du cercle de mes proches. » ALAIN RÉMOND LE BILLET d L’Agence du don en nature (ADN) récupère les invendus des industriels et les redistribue à des associations caritatives. « Moins de gaspillage, plus de partage ». C’est le credo de l’Agence du don en nature (ADN). Depuis 2009, l’association récupère les invendus destinés à la pou- belle auprès d’industriels comme Célio, L’Oréal, ou Procter Gamble. Et les redistribue à son réseau de 300 associations d’aide aux plus démunis. Lorsqu’ilfondel’ADN,Jacques-ÉtiennedeT’Serclaes estoutré :chaqueannéeenFrance,plusde400 millions d’euros de produits neufs invendus sont détruits alors que 8 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté. « Les industriels renouvellent leurs gammes tous les trois à cinq ans. Quand il leur reste sur les bras trois semi-remorques de produits dépassés, ce n’est rien pour eux. Mais c’est énorme pour une asso- ciation  », explique cet ancien dirigeant dans la distri- bution. Pour éviter ce gâchis, « l’ADN construit une passerelle entre industriels et associations  », se réjouit son pré- sident. Une quarantaine de donateurs livrent leurs invendus à l’entrepôt de la structure. « Ils évitent ainsi le coût de destruction et la mauvaise image liée au gaspillage. » Les associations, elles, font leur choix dans ce stock de produits. Et les distribuent aux per- sonnes démunies dont elles s’occupent. Le tout contre une petite contribution financière pour le stockage, la manutention et pour la livraison lorsqu’elles ne peuvent se déplacer à l’entrepôt. Un clic suffit pour commander stylos, matériel in- formatique, vêtements, produits d’hygiène ou cosmé- tiques sur un catalogue en ligne. Pour Jacques-Etienne de T’Serclaes, l’ADN est la première association nu- mérique  : « Internet était une évidence pour créer une solution moderne, rapide et efficace. » Depuis sa création, l’association a récupéré et dis- tribué 11 millions d’euros de produits invendus. Et d’ici à 2015, elle espère sauver un montant dix fois supérieur du gaspillage. LÉONOR LUMINEAU SITE : http://www.adnfrance.org/ Changerlegaspillage enpartage On entend dans « No Goodbye At All » du cuivre et des vibrations qu’on ne trouve que dans les voix éraillées qui ont écrit les riches heures de la soul music. Lady Linn, qui a pourtant débuté dans un registre hip-hop, cherche ses influences chez Dinah Washington, Ella Fitzgerald et Duke Ellington. GENTLEMANAGEMENT UNE IDÉE POUR AGIR
  • 10. L’EXPRESS – 06/06/12 EMPLOIRÉUSSIR Le mécénatde compétences , c' esttendance Du 11 au 15 juin , les Défis Mecenova mobilisentles salariés autour d ' actions d ' intérêtgénéral. Un signe fort pour le bénévolat deplus enplus encouragé par les entreprises. Dans quelques jours , des salariés d ' entreprises commeLa Poste , le Crédit agricole ou encore Bouygues vontaccueillir et coacher des jeunes dans leur recherche d ' emploi . Parmi ces bénévoles se trouveront des collaborateurs du cabinetd ' avocats d ' affaires Linklaters . Pourcette PME de 3oo personnes , très investie dans le mécénat de compétences , la semaine des Défis Mecenova permet ainsi de renforcer la culture du bénévolat et de promouvoir le mécénat interentreprises. « Agir ensemble permet de porter des projets ambitieux et à plus grande échelle » , déclare Pierre Tourres, associé chez Linklaters. Réunis par le même engagement auprès de l ' association Unis-Cité , pionnière duservice civique , les collaborateurs de ces secteurs d ' activité vont pouvoir se rencontrer , échanger et , pourquoi pas , unir leur force sur d ' autresprojets . Si l ' axe interentreprises ale vent en poupe , beaucoup d ' autres opérations sont prévues par les3o entreprises participantes . « Les plus grandes lancent leur propre programme , mais nousproposons aussi des actions clefs en main , comme des speed dating avec les associations » , précise Géraldine Guilluy , responsable mécénat et solidarités au sein d ' IMS-Entreprendre pour la Cité. Et , pour certains mécènes plus novices , c' est souvent l ' occasion demarquer le coup d ' envoi d ' un engagement plus structuré. La société de télémarketing Convers a ainsi signé un partenariat avec les Donneurs de voix , une association créatricede bibliothèques sonores auservice des déficients visuels , 152 6 JUIN 20121 L ' EXPRESS N?3179 « É « MOBILISER LES SALARIÉS » Christophe Elyn , directeur logistique chez Seb. après avoir assisté àune deces rencontres à Nice en 2011 . D ' autres entreprises ont choisi de rejoindre J' accède , une plate-forme collaborative qui recense les bonnes pratiques d ' accessibilité des villes auxpersonnes à mobilité réduite. Pour les groupes dont le mécénat est déjà structuré , cette semaine permetd ' impliquerencore davantage leurs collaborateurs sur des projets phares . « Cette année , nous communiquerons sur nos actions de tutorat aux côtés de l ' association Passeport Avenir et espérons ainsi recruter de nouveaux parrains pour la rentrée scolaire. Nous voulons aussi donner un coup de projecteur sur notre partenariat avec MicroWorld , la plate-forme de microcrédit solidaire du groupe PlaNet Finance » , précise Géraldine Plenier , directrice responsabilité sociale et environnementale ( RSE ) chezCapgemini France. Beaucoup d ' entreprises profitent D « epuis2007 , je travaille bénévolement pour l ' Agence du don en nature ( ADN ) qui collecte et distribue des produits neufs auprofit des associations caritatives et pour laquelle j' ai apporté mes compétences logistiques.13 millions d ' euros de produits ont ainsi été redistribués depuis trois ans . Les Défis Mecenova vont être l ' occasion de mobiliser nos salariés autour d ' un nouveau projet avec l ' association Fondalim Bourgogne positionnée surl ' aide alimentaire . Nous voulons y ajouter les produits redistribués par l ' ADN. » également de cette semaine pour faireconnaître les associations qu' elles soutiennent et les possibilités offertes à leurs salariés de s' y investir . « J' ai toujours fait du bénévolat mais , en rejoignant HSBC , monengagement a pris une autre dimension . J' ai découvert des associations , je m' y suis investie sur montemps de travail , mais aussi endehors », témoigne Consuelo Valdez , chargée de relations avec la clientèle internationale pourla banque d ' entreprise chez HSBC. Durant la semaine des Défis , cette cadre très engagée va participer à la course de l ' association Action contre la faim à Paris-La Défense , pour laquelle HSBC avait récolté 100000 euros en 2011 . Et , le samedi 16 juin , elle ira , en famille , dans la forêt de Sénart( Essonne ) pour arracher les plantes invasives dans le cadre des chantiers nature en partenariat avec l ' Office national des forêts . CATHERINE TROCQUEMÉ 30%% dessalariés déclarent être bénévoles. Cette participation des collaborateurs d ' entreprise est proche de l ' engagement moyen des Francais ( 36 %% 88%% des salariés sont favorables à ce que leur entreprise leur propose des actions de bénévolat. 80%% des salariés sont d ' ailleurs prêts à participer à des actions lancées par leur entreprise. 20%% des collaborateurs de moins de 30 ans sontbénévoles mais ce chiffre passe à 38 %% pour les plus de 45 ans. Source : enquête « Le Bénévolat et vous IMS-Entreprendre pour la Cité. LES ÉVÉNEMENTS EMPLOI DE »MID Jeudi 14 juin 13e Salon des io000 emplois De io heures à i8 heures , Espace Champerret hall C , Paris XVlle Entrée libre www.jobrencontresfr
  • 11. Le Monde – 15/05/12