2. Gilles TOURLONIAS : responsable technique
Coopérative d’Herbauges
- Quels étaient les objectifs de cette journée technique ?
Montrer aux producteurs des méthodes culturales différentes.
L’environnement prend une place importante, nos méthodes d’hier ne seront
plus celles de demain. Si nous ne voulons pas subir de nouvelles
contraintes, il nous faut avoir une longueur d’avance.
La stratégie de la coopérative est basée sur le fait que l’agronomie est
primordiale et qu’il fallait d’abord regarder ce qui se passait « en
dessous ».
Une plante bien enracinée, bien implantée saura mieux se protéger contre les
agressions extérieures. La première partie de la formation des agriculteurs
tourne autour de l’agronomie. Dans un second temps on essayera de
regarder ce qui se passe « au dessus » en essayant de corriger ce que l’on
n’aura pas pu corriger en dessous.
3. Beaucoup de sociétés sont arrivées en proposant des solutions « miracle ».
Nous essayons donc de tester et de choisir correctement.
Par contre, oui, nous avons des pistes, que nous avons vu lors de cette
journée technique (TCS, bactéries…). Les mycorhizes sont aujourd’hui des
pistes crédibles, cartésiennes (nous avons du mal à mettre du concret
autour de la vie biologique des sols).
C’est cartésien et visualisable par un producteur.
Oui, ça nous intéresse.
Nous pouvons intervenir sur le nombre de bactérie et de champignons ou sur
la nourriture de ces bactéries.
On tente donc de faire un choix en fonction des groupes de producteurs qui y
réfléchissent, puis de valider un système porté par les producteurs et la
coopérative.
4. Luc HERVOUET : président
Coopérative d’Herbauges
- Les engrais starter à base de micro-organismes seraient-ils une alternative au 18/46 ?