Selon une étude de 2011, on retient que : 40,7 % des salariés sont exposés au stress dans le cadre de leur travail 50 à 60% de journées de travail sont perdues soit une perte pour les entreprises de 20 milliards d’euros 22 % de salariés se disent victimes de comportements hostiles de leur environnement professionnel 300 à 400 salariés se suicident chaque année Définition du stress Le stress résulte d’un déséquilibre entre les contraintes de l’environnement et l’aptitude de chacun (en fait nos ressources individuelles) à y faire face Nous distinguons deux types de stress : - Le stress après un accident traumatique : un événement soudain qui chamboule comme l’arrivée d’un nouveau dirigeant, une diversification de métier de l’entreprise, un déménagement, un licenciement………. - Le stress par accumulation d’événements que l’individu supporte jusqu’à ce qu’arrive la « dernière goutte d’eau qui fait déborder….. ». Et c’est là que ce produit le burn out. Lact définit le burn out comme un trouble de l’adaptation On va s’adapter…….jusqu’au moment où on ne s’adapte plus. On n’arrive plus à construire quelque chose pour faire en sorte que cela aille mieux, à mettre en place les actions qui nous font maîtriser la situation. On est confronté à ce type de problématique dans des professions ou chez des individus affichant des idéaux très élevés ; c’est le cas chez les professionnels de la santé ou dans des entreprises à forte culture de « prestation haut de gamme » On est dans le déni de ses propres limites et on finit par couler. Vivant au dessus de ses moyens en matière de ressources personnelles, on va vers la faillite On fabrique des désillusions en chaine et on perd le sens de ce que l’on fait Le burn out s’inscrit dans un processus dynamique comportant plusieurs étapes. Il y a peu de recours au médecin car les personnes concernées se croient fortes, au-delà de tout besoin de consultation. Pour revenir sur le concept de tentatives de solutions Les réactions de l’entourage révèlent nos ambivalences. Les tentatives de solutions sont dysfonctionnelles quand elles ne sont pas efficaces. « Ne te mets pas la rate au court bouillon », « dis-toi que tu t’en fiches », « il faut que tu te ménages »….sont des conseils généralement sans effet. La personne victime d’un burn out craint d’être dévoilée car elle sera alors fragilisée. Elle doit trouver une motivation pour envisager autrement la situation et c’est notre rôle que de l’y aider. Il s’agit de faire « tomber la personne avant qu’elle ne tombe d’elle-même ». Attention à ne pas donner non plus de solutions radicales et définitives qui soulagent sur le moment mais peuvent se révéler contreproductives dans un deuxième temps ! Conclusion Lorsque nous réalisons un diagnostic, nous avons bien sûr à traiter un problème urgent. Mais nous nous donnons du temps parce que ce diagnostic doit être opératoire ; il va donner « le chemin à suivre ».