2. 1. Définitions et contexte
2. Panorama des médiations numériques
1. Organiser l’accès
2. Dispositifs de flux
3. Dispositifs ponctuels
4. Dispositifs passerelles
Interlude : du bon usage des ressources
gratuites
3. Stratégie éditoriale et écriture web
4. Nouvelles compétences et organisation
du travail
8. La génération
insupportable
« Les "supports" changent
désormais plusieurs fois par
génération : ordinateurs,
téléphones cellulaires,
tablettes, liseuses,
phablettes, etc. La
génération actuelle sera la
première génération sans
support. Une génération
littéralement
in-supportable.»
Olivier Ertzscheid
Image : Alfonsina Blyde (flickr) cc-by-nc-nd
11. Ressource numérique
« Document (données ou logiciels) encodé afin d’être
traité par un ordinateur et considéré comme une unité
bibliographique.
Les ressources électroniques comprennent d’une part
des ressources d’information stockées en local, d’autre
part celles qui nécessitent l’utilisation d’un périphérique
relié directement à l’ordinateur (par exemple, un disque
dur, un lecteur de cédérom), et enfin les services en ligne
(par exemple, les forums ou les listes de discussions, des
sites web). Une ressource électronique peut comporter
soit du texte, soit de l’image fixe ou animée, soit du son.
Elle peut être aussi multimédia. »
Définition de l’ADBS
14. Numérique, n’est pas
forcément payant
Image : Pierre Brueghel, Le Pays de Cocagne (Wikimedia commons).
15. « Il faut croire que les collections en
bibliothèque, c’est un peu comme la
psychanalyse : si le bibliothécaire ne
paie pas, il a le sentiment que ça ne
marche pas. »
Lionel Maurel
Image : Christophe Robert cc-by
16.
17. « La collection de la bibliothèque n’est plus le
trésor unique et indispensable à toute étude et
recherche : elle est devenue une ressource
parmi d’autres et le fonds imprimé comme une
toile de fond plus ou moins lointaine et
obscurcie sur le devant de laquelle
l’information en ligne occupe le premier plan. »
François Cavalier
Image : Pablo Genoves
18.
19. « Ce tropisme de la collection chez les
bibliothécaires fait oublier que l’existence d’une
collection imprimée n’est que la conséquence
de la rareté de l’espace disponible dans les
bâtiments que sont les bibliothèques. Sur le web,
ces restrictions n’existent pas, ce qui déplace
l’enjeu de la collection vers la médiation. »
Silvère Mercier
21. Prosécogénie
« Construit sur le modèle de
“photogénie” à partir de la racine
grecque “προσέχω/προσοχή”, qui
signifie “attention”, “prosécogénie”
veut dire mot à mot : ce qui produit
l’attention.
[…]
Comme les espèces biologiques sont
en compétition pour le partage des
ressources, les biens culturels sont en
concurrence sur le marché de
l’attention : leur sélection s’effectue
principalement en fonction de leur
prosécogénie. »
André Gunthert
22. « A l’ère de Justin Bieber, roi du dislike, nous savons que la
consommation ou l’appréciation d’un bien immatériel ne suit
pas forcément la pente de l’adhésion ou de l’affection.
L’attention peut aussi bien être mobilisée par la crainte,
l’animosité, l’émotion, le jeu, le partage ou d’autres
déterminations psychologiques et sociales des pratiques
culturelles et médiatiques. »
André Gunthert, Qu’est-ce que la prosécogénie ?
27. « D’un point de vue girardien, la bibliothèque est bien une instance de
médiation : son offre documentaire a pour effet de donner aux usagers
des médiateurs « externes », figures réelles ou imaginaires, fictionnelles
ou documentaires, capables de stimuler son désir en le portant vers
des objets de grande valeur humaine et spirituelle. La mission
citoyenne de la bibliothèque peut être comprise comme sa capacité
à lutter contre la violence sociale, en proposant aux usagers des
médiateurs non rivalitaires, qui font croître le désir en le libérant ;
conception
qui éclaire une fonction essentielle de la lecture, à
condition que l’on refuse de se laisser enfermer par la
notion de « plaisir », au fond très restrictive. À la finitude
du plaisir, préférons l’infini d’un désir toujours renouvelé. »
Olivier Chourrot
42. 1. L’institution diffuse un contenu que
l’usager reçoit passivement. Ex :
bibliographies, notices critiques,
recommandations…
2. Interaction individuelle entre l’usager et
la bibliothèque. Ex : service “Rent a
librarian”
3. L’usager peut être témoin des
interactions individuelles d’autres usagers
avec l’institution. Ex : consultation des
questions des autres sur le Guichet
du savoir ou sur Bibliosésame
4. Les usagers dialoguent avec la
bibliothèque, mais également entre eux. Ex
: clubs de lecture mais aussi interactions à
partir des critiques des bibliothécaires sur les
notices ou dans des pages du site Web de
la bibliothèque
5. Les usagers forment une communauté
de création et d’échange de contenus.
L’institution héberge, stimule et canalise.
Ex : speed-booking, fouillothèques, média
social…
44. Dispositifs de flux
« Un dispositif de flux est un dispositif stable permettant le
développement d’une identité numérique constituant une
présence en ligne pérenne et attractive.
Il vise à créer une habitude de lecture. »
87. Dispositifs ponctuels
« Un dispositif ponctuel est un dispositif permettant la mise
en forme d’informations de manière attractive de manière
à capter l’attention des utilisateurs. »
138. Dispositifs passerelles
« Un dispositif passerelle est un dispositif dont la
caractéristique est de proposer une interface entre un milieu
tangible et des données numériques. »
139. 3 usagers sur 4 n’utilisent pas le
catalogue
Image : Christophe Robert cc-by
179. Utiliser les sites de streaming musicaux et audio
Mediamus, blog des bibliothécaires
musicaux de la médiathèque de Dole
180. Utiliser la possibilité de faire des embed ?
« Lorsque vous soumettez du
Contenu sur YouTube, vous
concédez [...] à chaque
utilisateur du Service, le droit
non exclusif, à titre gracieux,
et pour le monde entier
d’accéder à votre Contenu
via le Service et d’utiliser, de
reproduire, de distribuer, de
réaliser des oeuvres dérivées,
de représenter, d’exécuter
le Contenu dans la mesure
autorisée par les
fonctionnalités du Service et
par les présentes
Conditions.»
CGU Youtube
Mais limité en
général à un usage
« personnel non-commercial »
210. De multiples profils :
• Rédacteur
• Coordinateur des ressources numériques (payant,
libres, tests…)
• Coordinateur de la médiation numérique
(document et activités de la bibliothèque)
• Animateur de communauté
• Animateur/formateur dans les espaces de
médiation numérique
• Animateur/bricoleur de Fablab
• Répondeur d’un service de Q/R
• Créateur / bidouilleur / animateur d'objets de
médiation numérique (bibliobox, makey makey…)
• …
D’après : Xavier Galaup
226. « Une mauvaise expérience n'est pas celle qui échoue, mais celle dont on
n'apprend rien pour la suivante. Une bonne expérience, à l'inverse, est celle
dont les épreuves viennent très tôt mettre en péril les évidences qui
servaient à définir le projet. »
Bruno Latour
227. Remerciements
Ce diaporama est redevable
aux travaux de :
Renaud Aïoutz
Lionel Dujol
Anne-Gaëlle Gaudion
Lionel Maurel
Silvère Mercier
Image : Trey Ratcliff (flickr) cc-by-nc-sa
Notas del editor
Médiation des ressources numériques ?
Médiation des ressources de la bibliothèque par le biais numérique ?
Médiation des pratiques numériques au sens large ? (médiation numérique documentaire, donc pas abordé) pas d’ateliers multimédias, pas de copy party, pas d’ateliers de coding, de création numérique…
le document est un moyen, non une fin. La « médiation » ne sert pas à « valoriser les collections », selon une formule consacrée.
essence du métier : la mise en relation d’individus avec cet objet depuis toujours immatériel qu’est la culture, quelles que soient les technologies qui lui permettent de s’incarner.
Alors ce qui intéresse ce sont les ressorts de la médiation (mise en relation de A et de B par C) :
Création de l’attention (prosécogénie)
Être un tiers de confiance
Modification du paradigme du choix à l’unité dans l’univers numérique, y compris dans l’offre fiction à destination des bibliothèques publiques (Publienet, Souris qui raconte…). Les nouveaux avatars du choix : bouquet, PDA… Mais la sélection reste : elle ne s’exprime plus dans l’acquisition mais dans la valorisation.
Sélection et médiation se confondent avec le numérique : dès lors quelle différence entre poldoc et politique de médiation ?
Ceci est à mettre en relation avec les nouvelles manières de « faire collection », à titre individuel, dans l’univers numérique, qui ne passe plus par la possession : scrobling, partage, etc. La bibliothèque objet privé mais exposable remplacée par les outils de curation.
les "chromebooks", mini-ordinateurs portables, sont livrés avec des disques durs n'excédant pas la taille de celle d'une petite clé USB (16 gigas) ; la totalité de la gamme Apple est désormais dépourvue de lecteurs de disques et de DVD. Amazon et la FNAC proposent de manière quasi-systématique des services qui nous "offrent" une copie numérique de nos achats physiques de livres, CD et DVD, copie naturellement stockée "dans leur nuage", et destinée, à terme, à nous détourner de l'achat de documents "physiques".
Dans l’ère numérique, de nouveaux moyens de s’approprier une collection, de se construire une culture, qui passe a minima par le partage, puis par la possibilité d’annoter, de personnaliser (ce qui était impossible avec les documents physiques devient possible avec les numériques), voire de recréation (Lev Manovich) par mashup, etc.
La dimension de partage fait déjà partie du geste de faire collection. Sur youtube, lorsque l’on appuie sur le bouton « J’aime », cela ouvre automatiquement l’onglet « Partager »
Donc médiation numérique des collections :
Tangibles
Numériques
Contemporaines
Patrimoniales
Egalement médiation tangible des ressources numériques
Egalement de la sélection/médiation des ressources libre et gratuites
On a d’abord tendance à envisager les « ressources numériques » comme versions des mêmes titres que dans la collection papier, mais en num. Mais cela, c’est une infime partie des ressources num.
On s’aperçoit que l’essentiel des ress num sont nativement numériques
On s’aperçoit aussi que dans leur immense majorité il s’agit de ressources gratuites
Et cela vaut autant pour les BM que les BU (ex sciences de la vie et chimie)
Nous n’avons pas que « nos » collections à défendre : nous sommes des guides sur l’ensemble des ressources (83% de la population française a accès à internet)
D’où l’importance de ces « stratégies alternatives », de cette ouverture vers les ressources libres et gratuites
Si on vous demande qqch que vous n’avez pas, il devient naturel d’aiguiller vers le web : frontière entre sélection et médiation devient floue.
http://scinfolex.com/2012/12/20/les-bibliotheques-et-locean-du-web-trois-exemples-concrets-et-une-mise-au-defi/
Dans ce contexte, le savoir-faire du bibliothécaire dépasse le strict champ des collections « acquises ».
Non seulement ce n’est qu’une ressource parmi d’autres, mais elle est seconde
Si l’on conserve ces 3 axes dans le numérique, les équilibres changent :
Politique d’acquisition : les avatars du choix (bouquets, modèle PDA..)
Politique de conservation : moins cruciale car on n’est plus fortement conditionné par les
contraintes d’espace avec le num. La question se déplace : Quelle pérennité
pour les collections lorsque la BU se désabonne ? Questions de continuité à l’accès ?
Accès, visibilité, médiation : devient la question fondamentale, la principale modalité
d’expression de la poldoc avec le numérique, tel qu’il sera abordé en dernière partie
Le centre de gravité se déplace professionnellement des acquisitions vers l’accès
Le centre de gravité se déplace professionnellement des acquisitions vers l’accès
« Ce tropisme de la collection chez les bibliothécaires fait oublier que l’existence d’une collection imprimée n’est que la conséquence de la rareté de l’espace disponible dans les bâtiments que sont les bibliothèques. Sur le web, ces restrictions n’existent pas, ce qui déplace l’enjeu de la collection vers la médiation. » Silvère Mercier
Economie de la rareté : modèle économique attaché aux supports physiques, époque de l’analogique. Limite physique à la production (stockage, distribution) et rareté des titres médiatisés.
Effet majeur du numérique : copie sans perte. Pas plus cher de multiplier les exemplaires.
Renversement : «dans l’ancien modèle, seules les publications les plus rentables existent (font l’objet d’une décision de publication favorable). La rareté est donc du côté des publications. Dans le nouveau contexte, toutes les publications possibles existent. Ce sont donc les lecteurs qui deviennent rares. C’est le fondement de ce qu’on appelle l’économie de l’attention, avec une conséquence importante : si ce sont les lecteurs qui sont rares et non les publications (relativement les unes aux autres), alors les barrières d’accès aux documents (l’accès sur abonnement par exemple) deviennent contre-productives. »
Pierre Mounier, http://blog.homo-numericus.net/article154.html
Construit sur le modèle de “photogénie” ou de “cinégénie” à partir de la racine grecque “προσέχω/προσοχή”, qui signifie “attention”, “prosécogénie” (qu’on peut également écrire: “proséchogénie”) veut dire mot à mot: ce qui produit l’attention.
La formation de ce néologisme s’inscrit dans le contexte d’une approche des pratiques cognitives comme économie de l’attention1. Développée pour décrire la gestion de l’information en régime numérique ou les mécanismes du marketing, cette théorie peut également s’appliquer aux pratiques culturelles ou médiatiques de la période contemporaine, dont elle traduit mieux les fonctionnements que l’approche économique traditionnelle.
Comme les espèces biologiques sont en compétition pour le partage des ressources, les biens culturels sont en concurrence sur le marché de l’attention: leur sélection s’effectue principalement en fonction de leur prosécogénie.
Désir, séduction, attractivité: les termes généralement employés pour décrire la fabrique ou la captation de l’attention relèvent d’un vocabulaire libidinal qui présente au moins deux inconvénients. Le premier est d’encourager une approche pulsionnelle des pratiques cognitives, qui comporte une dimension de jugement de valeur. Le second est de privilégier le versant positif de la réception: acte d’achat ou d’adhésion. Cette approche s’inscrit dans la tradition d’une interprétation des réactions du public à travers la grille de l’influence. Mais la nouvelle visibilité de l’activité de médiation des usagers observée sur le web montre que les contenus les plus exposés ne sont pas nécessairement les plus désirés.
http://culturevisuelle.org/icones/2337
La formation de ce néologisme s’inscrit dans le contexte d’une approche des pratiques cognitives comme économie de l’attention1. Développée pour décrire la gestion de l’information en régime numérique ou les mécanismes du marketing, cette théorie peut également s’appliquer aux pratiques culturelles ou médiatiques de la période contemporaine, dont elle traduit mieux les fonctionnements que l’approche économique traditionnelle.
Schéma désir triangulaire
Triangle du désir mimétique
Livrés à nous même, nous ne saurions quoi désirer. C’est l’imitation qui nous pousse à vouloir un objet. Entre le sujet désirant et son « objet » s’interpose donc un troisième élément : le médiateur. C’est lui qui, possédant déjà l’objet, le désigne.
René Girard conçoit deux types de médiation : la médiation externe et la médiation interne.
Créer un tiers de confiance passe par le web collaboratif
Romans sur Isère : pour motiver les lecteurs à proposer une critique de livre au portail de la bib, prêt d’une liseuse
Les catalogues 2.0 se heurtent à la loi du "90-9-1« , propre à la majorité des sites Internet (qu'ils soient étiquetés "2.0" ou pas, de Marmiton à des sites de débats comme Quoi info ou Newsring) :
90% des membres sont des observateurs muets qui n'apportent (jamais) aucune contribution.
9% des membres sont des contributeurs (très) épisodiques
1% des membres sont les auteurs de 90% des contributions
On peut emprunter à James Bridle l’idée d’un service “égoïstement social” : les services emblématiques du “web 2.0” ne fonctionnent que parce qu’ils permettent avant tout un usage pour soi seul. Delicious et Last.fm en sont de bons exemples : il y a des fonctionnalités de partage, mais le principal réside dans les avantages qu’en retire l’utilisateur (sa gestion des signets, ses découvertes musicales).
De plus, la confidentialité est une donnée essentielle à l’adoption de tels services par l’utilisateur : mon parcours, mes écoutes, mes annotations m’appartiennent. La confidentialité sera une question de plus en plus prégnante à mesure que ces services deviennent de plus en plus intrusifs. Importance d’avoir la maîtrise de ces données, de pouvoir les modifier ou les détruire.
D’ailleurs les réseaux sociaux et services 2.0 se sont aperçu qu’ils n’allaient pas transformer tout le monde en producteur et en artiste, en critique talentueux ou en réalisateur ; l’intérêt principal est un intérêt de soi à soi, et non dans l’exposition aux autres. Ces outils servent à fabriquer du souvenir (Facebook, Twitter, Instagram, comme nos anciens albums photos) et aussi, peut-être, à avoir un regard critique sur ses propres pratiques et à les enrichir.
=> s’interroger lorsqu’on met en place un service numérique en bibliothèque sur l’enrichissement de l’expérience que permet ce service.
Ce partage qui n’en est pas vraiment un, mais une manière de concrétiser une expérience émotionnelle ou intellectuelle pour soi-même,
Catalogue augmenté, par webservices : recommandations statistiques
Ex catalogue de la bibliothèque de Saint Herblain
Recréer de la sérendipité avec le numérique : pari
Belfort
Culture wok
Forgotify
Étagères virtuelles de la BM de Belfort
Aussi à Saint-Médard en Jalles avec MusicWok
Culture wok
L’élaboration de cet outil fait appel à des compétences pluridisciplinaires rassemblant actuellement les mondes des art et des sciences (UFR d’Art Michel de Montaigne et de musicologie de Bordeaux 3, Faculté des sciences de Bordeaux 2, IDC Institut de Cognitique Bordeaux 2…).
Encore la médiation par le négatif
L’institution diffuse un contenu que l’usager reçoit, passivement. Ex : bibliographies, notices critiques rédigées par les bibliothécaires, tables de sélections, bandeaux de recommandation sur les documents avec extraits de critiques lues dans la presse…
Interaction individuelle entre l’usager et la bibliothèque. Ex : service "Rent a librarian"
L’usager peut être témoin des interactions individuelles d’autres usagers avec l’institution. Ex : consultation des questions des autres sur le Guichet du savoir ou sur Bibliosésame
Les usagers dialoguent avec la bibliothèque, mais également entre eux. Ex : clubs de lecture, interactions à partir des critiques des bibliothécaires sur les notices ou dans des pages du site Web de la bibliothèque
Les usagers forment une communauté de création et d’échange de contenus. L’institution héberge, stimule et canalise. Ex : Speed-reading (sur le modèle du speed-dating, où les usagers viennent défendre leur livre préféré face à d’autres usagers, en temps limité; le mémoire de Raphaëlle Gilbert parle de "speed-booking"). On peut aussi évoquer : service d’échanges de documents entre usagers type Bibale, ou encore les fouillothèques, les démothèques… media social (chermedia)
http://www.a-brest.net/article4629.html
Un dispositif de flux est un dispositif stable permettant le développement d’une identité numérique constituant une présence en ligne pérenne et attractive.
Il vise à créer une habitude de lecture.
Il permet la diffusion de dispositifs ponctuels attractifs.
Pourquoi jouer le jeu des réseaux sociaux ?
car partage première condition d’appropriation à l’ère numérique
Désir triangulaire : être un tiers de confiance
En 2011, mardi gras sur Gallica, jeu des sosies
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150118035268193.277425.302561853192&type=1
La conversation est engagée
La possibilité du partage est une condition sine qua non de l’existence et de l’utilisation des contenus en ligne. Proposer un contenu dans une « boîte noire », qu’un usager ne peut partager, au moins sous une forme d’url pérenne, est un non-sens. Et il sera impossible au bibliothécaire de faire son travail de médiation.
Présence sur facebook, outils de curations (pinterest, tumblr…)
Ex romans sur isère avec les fameux share buttons
Les divers réseaux sociaux
Médias sociaux : « les différentes activités qui intègrent la technologie, l’interaction sociale et la création de contenus »
Réseaux sociaux : « points de rassemblement sur internet d’un groupe d’individus, et qui met à leur disposition des outils favorisant les échanges entre eux ».
« si le web social était un territoire, facebook serait le 3ème pays le plus peuplé du monde. Si les bibliothèques doivent être où sont les usagers, sous quelle forme et dans quel but ? » Lionel Dujol
Ou ex de Perrine Helly (BU de Brest)
Mise en place simple et rapide d’une valorisation systématique des supports de formation, bien mieux diffusé qu’en interne.
Aussi possibilité de synchroniser avec un fichier son, rarement fait et jamais en BU
Question d’Etienne Cavalié : Que se passe-t-il sur notre site web institutionnel ? Quelle place et quelle forme pour signaler cette dissémination ? (…) Donc entre recherche unifiée et dissémination, les bibliothèques se dirigent vers un grand écart de regroupement des contenus et de dispersion des services. Bref, il faut se reposer pas mal de questions, histoire de décider vers quoi nous allons plutôt que de nous y retrouver par hasard.
Questions à se poser : comment la bibliothèque peut-elle apparaître sur le web ? Sur une logique de services ? De domaines documentaires ? Comment le logo de l’institution s’articule avec les avatars des membres et/ou des services ?
Tout ce qui caractérise la présence en ligne d’un individu, d’une marque ou d’une institution
Identité institutionnelle : degré zero : on reprend le logo, on s’en sert comme canal univoque d’information, comme une lettre d’information. Réseaux sociaux faits pour des individus et des communautés d’intérêt, avec la subjectivité que cela implique, pas des institutions, encore moins locales. Communication globale avec granularité trop grossière. D’où aussi conflits parfois avec les services comm des collectivités territoriales ou de l’université en BU.
Identité de service : service qui porte sa propre marque, et possède sa propre url : guichet du savoir, ubib
Identité de média-thématique : pas les services mais les contenus. exemple canonique de Mediamus, blog qui se présente avant tout comme un blog sur la musique, avant d’être le blog de la médiathèque de Dole.
Identité de personnes-ressources : Les geemiks sont d’abord connues comme des personnes-ressources sur un thème avant d’être perçues comme bibliothécaires de la skema business school de Lille. C’est un positionnement très communautaire au sens où une communauté a besoin de repères et d’animation pour se développer. Dans ce cas, il s’agit de trouver comment articuler des avatars à un logo, celui de l’institution. L’institution passe d’une logique désincarnée à une logique incarnée
Ces stratégies ne sont pas exclusives les unes des autres, et peuvent peut-être aider à une négociation avec les services communication et les tutelles administratives et/ou politiques.
Questions à se poser : comment la bibliothèque peut-elle apparaître sur le web ? Sur une logique de services ? De domaines documentaires ? Comment le logo de l’institution s’articule avec les avatars des membres et/ou des services ?
Etre présent c’est surtout interagir
Aller poster des commentaires chez les autres
Liker d’autres institutions, etc.
Disséminer c’est aussi : proposer des flux rss disciplinaires (en BU)
Abandon du fil rss par les grands acteurs du web (fin de GReader par google)
…intégrer le catalogue aux navigateurs
Outils nomades :
Smartphones : Android (70%) / IOS (20%) / les autres (Blackberry…).
Tablettes : IOS (90%)
Un dispositif ponctuel est un dispositif permettant la mise en forme d’informations de manière attractive de manière à capter l’attention des utilisateurs. Il peut s’insérer dans un dispositif de flux.
Minimum : sélections de jeux vidéo (cf. ex bib de Toulouse, la Petite Bibliothèque Ronde, Médiathèque Les Ulis sur Pinterest, Noisy Le Sec…
Médiathèques du pays de romans isère
Rebondir sur l’actualité, ou sur les besoins de la communauté : par ex si on cible particulièrement les lycéens, proposer une sélection de films historiques correspondants aux époques étudiées l’année du bac, ou la même chose avec des BD…
Médiathèque du chesnay
Médiathèque d’Yvetot sur Sens Critique
Bib du Canet sur Rate Your Music, versement de l’intégralité de leur catalogue musical
Bibliothèque de Vapor Vell Barcelone sur Spotify : playlists du club d’écoute
Médiathèque de Guebwiller
Démothèque : emusicbox « Musiques en Limousin » de la BFM de Limoges
À prononcer limouzicbox => Limousin
les biographies des artistes, écouter leur musique, suivre leur actualité, vérifier la disponibilité de leurs œuvres au sein du catalogue de la Bfm et prendre facilement contact avec eux. Depuis le lancement du site, des centaines de groupes,
Vitrine des groupes locaux, avec contenus streaming, parfois en vidéo.
Selon le choix des artistes, titres intégraux sous licence libre ou extraits pour les artistes sacem
Génère un podcast auquel on peut s’abonner
Avantage : la bibliothèque produit des contenus non rivaux.
Se décline sur les réseaux sociaux : twitter, facebook, youtube
Blogs : cf. Bibliopedia
Mort aux coups de coeur
Assumer la subjectivité
Des textes qui stimulent la découverte, des articles sur un genre, une thématique : les bande dessinées qui se déroulent en Normandie, sous forme de guide de voyage, etc.
Des texte qui créent des passerelles entre du connu et du moins connu, entre des disciplines éloignées.
Stimuler la curiosité du lecteur en tissant des correspondances entre les différents domaines de la connaissance et de la culture.
Des textes ludiques
Création de contenus
BPI : les conférences sont mises sous CC.
BML (pas sous CC)
http://biblio.manche.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=58&Itemid=168
Attention : ni le contenu ni les chroniques des discoflux sont sous CC.
=
http://bu.univ-angers.fr/billet/2012/dans-ma-poche-il-y?destination=node%2F944
Chaque vidéo est mise en ligne selon une programmation régulière : 8 billets par an, le dernier lundi de chaque mois.
A chaque mise en ligne, 6 exemplaires du titre sont offerts aux étudiants qui en font la demande via les deux pages Facebook des BU Belle Beille et Saint Serge.
Les 8 vidéos ont été affichées autour de 5000 fois sur le site de la BU entre septembre 2011 et juin 2012 , soit une moyenne de 600 vues par vidéo.
Dans ma poche est certes une opération de communication, à la portée non négligeable. Son intérêt ne se résume pas à cela et est aussi de :
- créer des liens entre la bibliothèque en ligne et la bibliothèque comme lieu- associer les usagers (quoique trouver des étudiants qui veulent bien parler de leurs lectures ne soit pas facile)- établir des rendez-vous réguliers- routiniser la production de contenus numériques à travers des "formats" standards- faire évoluer les compétences des personnels de la bibliothèque
Cher Media, site collaboratif animé par les bibliothèques du département du Cher
http://www.bibliobsession.net/2008/11/11/evenement-chermedia-premier-media-collaboratif-d’expression-initie-par-des-bibliothecaires
Bibliothèque numérique de Roubaix
Appli pour recréer la forme originale de feuilleton, un par jour maxi
Surfant sur cette tendance des applis qui diffusent sous cette forme nouvelles ou épisodes de webcomics (la « bédénovella » Les autres gens de Thomas Cadène, ou les feuilletons de SmartNovel)
Plus icones d’un personnage avec un facebook du XIXe siècle, avec histoire du personnage
Lieux de l’intrigue : cartes géographiques, images de Rouen, Yvetot, Etretat à l’époque du roman tirées des images patrimoniales de la BM de Rouen
Appli sur iOS et sur Android.
Reste un peu l’unique exemple en France
Chermedia est un espace commun à plusieurs centaines de bibliothécaires du Cher, conçu comme un média social, public et ouvert à vos contributions.
C’est un lieu d’information et de travail collectif, qui va proposer des recommandations d’ouvrages, des rencontres avec des auteurs, des travaux d’écriture collective, des rdv, des articles de coups de cœur ou d’analyses, mais aussi des enregistrements sonores et des vidéos. Une série est tournée et des épisodes seront mis en ligne tous les mois pour vous conter les enthousiasmes, les peurs et les passions autour de cette aventure.
Chermedia est un lieu d’échange, de partage, “l’Agora des Bibliothécaires du Cher”, un blog collectif, un média participatif, composé de 5 rédactions distinctes
La Une a un rythme à elle, décidé par la Directrice de rédaction. La « Homepage » principale a donc 3 rythmes et chaque rédaction sa propre « homepage ». La partie WebTV est animée par mes soins et les rédac’chef y « bookmarkent » également leurs sélections et productions vidéos.
Lecteurs, auteurs peuvent aussi s’inscrire et contribuer
Les fameux « User generated content »
Anthologies numériques (par exemple en lien avec une thématique de programmation)
Recueil de textes réalisés dans un atelier d’écriture : livre réalisé à Rouen avec Polifile le logiciel de Hervé Le Crosnier
Recueil des nouvelles suite à une concours de nouvelles
…bien d’autres idées et exemples dans l’article
Créer des animations sur place autour des licences libres
Création d’une chanson en une seule journée (médiathèque de Pacé)
http://jcmziklibrenbib.bandcamp.com/album/une-h-sitation
Bibliothèque de Toronto : générateur d’album jeunesse en ligne
Une vingtaine de personnes, dont des professionnels des bibliothèques est venue s'initier à l’enregistrement sonore de textes de Jean-Jacques Rousseau en présence de donneurs de voix de la Bibliothèque sonore de Lyon.
Chacun a pu donc choisir un texte dans la liste d'extraits sélectionnés selon la thématique qui l'intéressait puis s'est entraîné avec l'aide des donneurs de voix pour apprendre à gérer le rythme et le ton de la lecture. Les animateurs de l'espace numérique étaient chargés quant à eux d'apprendre à manipuler le logiciel libre Audacity pour enregistrer et retoucher les éventuelles erreurs de prononciation. Après cette séance d'entraînement, chaque participant est passé dans le cabinet d’enregistrement pour enregistrer la version finale de son texte.La deuxième et dernière séance d'enregistrement aura lieu samedi 9 juin et accueillera 18 inscrits. La compilation de Rousseau en mode audio sera disponible prochainement à l'espace numérique de la Part-DIeu et sur Internet, vous pouvez d'ores et déjà écouter cet extrait en mp3 le portrait de l'artiste.
Stereogranimator : revisiter la technique de la stéréoscopie pour créer des GIFs animés
Début 2012, les laboratoires de la Bibliothèque publique de New York City ont mis en ligne un outil gratuit de création de stéréogrammes : le stereogranimator. À partir de 40 000 stéréogrammes existants du fonds de la bibliothèque, les internautes peuvent créer un GIF animé ou un anaglyphe en 3D (à visionner avec des lunettes pour la 3D pour l’anaglyphe) via une console virtuelle qui permet de régler la vitesse et la composition de l’image tout en recadrant le cliché sélectionné. Un mode prévisualisation est disponible. L’image 3D créée peut être sauvegardée, exportée via une séquence de code sur un blog/site ou partagée sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Tumbler, Google Plus et Pinterest).
http://www.laboiteverte.fr/les-bibliotheques-se-mettent-au-gif/
Bibliothèque du smithsonian institut à Washington
Ex du Rijkstudio (Rijkmuseumd d’Amsterdam)
Le vagabondage entre rayons est l’un des charmes premiers du lieu bibliothèque, comment recréer cette sérendipité avec le numérique ?
Permet d’intégrer aux rayons les collections
pour plus de cohérence intellectuelle,
pour rendre visible la complémentarité papier-numérique dans certains domaines,
Pour permettre de « flâner » dans les collections numériques comme dans les coll papier.
Pour faire marcher la bib numérique sur ses deux jambes :La théorie des 2 jambes (concept de Dominique Lahary) : « La jambe droite, c’est la bibliothèque visible (et non la collection, dont une partie n’est pas sous les yeux).
La gauche, la bibliothèque invisible mais pourtant à disposition : ce qui est sorti, ce qui est en réserve, ce qui est ailleurs et qui peut venir grâce au PEB. »
Les ress num ne sont pas que pour ceux qui savent ce qu’ils veulent, aussi ceux qui viennent fouiner
Mais pose un certain nombre de problèmes :
Quelle forme ? Ex Poitiers :
En test dans une médiathèque de quartier de Poitiers, fantômes pour signaler des sites internet de références (à partir des sitothèques BPI, BNF et autres médiathèques) : un boîtier DVD avec, sur le dos, le site et une cote et, dans le boîtier les URL sur plusieurs signets papier que le lecteur peut prendre. Pas tinyurl ou QRcode. Idée lancée par Joëlle Muller en formation ressources numériques.
Quelle pérennité ? (ressources moins pérennes que le papier, qui disparaissent dès que l’abonnement est expiré)
Quel descriptif ? La ressource numérique, dans certains domaines (encyclopédie) est par nature évolutive. La fixer sous une forme physique est difficile.
Ex BM d’Argentan avec des CD gravés de musique libre.
Médiathèque de Villepinte
Vote pour le titre de l'année Ziklibrenbib 2014
Donner une présence physique aux collections numériques implique d’avoir un moyen de basculer rapidement vers la ressource numérique :
TinyUrl,
QR-Code,
technologie NFC
Le QR-Code est une technologie légère et très facile à mettre en œuvre (générateurs gratuits de QR-Codes, simplicité d’utilisation)… seulement elle ne s’impose pas dans les usages en France. http://bibliotheque20.wordpress.com/2012/06/20/lechec-des-qr-codes/
Les puces NFC: « Cette technologie est basée sur la transmission en hautes fréquences radio entre 2 puces : une dans le smartphone et une insérée dans le support qui devient ainsi interactif. Les NFC vont être démocratisé en 2011 par Google qui va intégrer la gestion des puces NFC à partir de la version 2.3 d’Android et certainement par Apple qui devrait l’intégrer dans la prochaine version de son iphone. En terme d’usage on ne peut pas faire plus simple. Il suffit d’approcher le téléphone d’une puce pour accéder au contenu. »
Lionel Dujol
Technologie notamment utilisée à Nice (transports en commun, paiements, informations touristiques…)
Métro de Bucarest
http://www.vagabondages.org/post/2013/02/13/Des-QRCodes-litt%C3%A9raires-dans-le-m%C3%A9tro
« A Bucarest, les couloirs de la station de métro de la place Victoria (Piata Victoriei) sont constellés de livres. Oh, certes, pas de vrais livres, physiques, en papier, mais plutôt un gigantesque revêtement couvrant murs et plafond et figurant des ouvrages. Chaque dos propose un QRCode renvoyant vers une même bibliothèque numérique.
Cette bibliothèque souterraine, qui a dire vrai relève plutôt de la librairie puisque les extraits sont censés pousser les usagers à acheter les ouvrages après, est issue d'une collaboration entre l'éditeur Humanitas et l'opérateur Vodaphone Roumanie : une sorte de campagne marketing géante soulignant à la fois la puissance des données mobiles et l'importance de l'offre de ressources numériques.
L'idée initiale est donc de permettre aux usagers du métro de scanner un code, pendant qu'ils attendent leur rame, les renvoyant vers la Vodaphone digital library où ils ont accès à des extraits gratuits de 49 livres électroniques (aux formats epub et pdf) et 10 livres audio, qu'il peut ensuite acquérir à prix coûtant. »
Intégrer une offre en blogs bd et webcomics dans les rayons BD : maintenant indispensable
http://www.actualitte.com/les-maisons/numeriklivres-dedicacer-un-livre-dans-l-environnement-numerique-43215.htm
A côté des automates de prêt, comme les produits pas chers à côté des files d’attente de caisses dans les supermarchés
« Boîte aux lettres mortes »
Lezoux dans le Puy-de-Dôme par la Médiathèque départementale (MD63)
« nous avons vu à plusieurs reprises des personnes s’arrêter et tester depuis la cabine le téléchargement des fichiers proposés (pourtant disponibles en ligne par ailleurs donc). Oui, Metropolis de Fritz Lang intéresse toujours et heureusement !
C’est l’occasion d’expliquer les aspects techniques et juridiques de l’échange non-marchant de fichiers numériques.
C’est l’occasion de créer une émulation chez les bibliothécaires et le public de repérage et promotion de contenus numériques.
Pour les bibliothécaires, la sélection et la mise en valeur de ces contenus les invite à prendre conscience de la force et de l’importance des biens communs de la connaissance, dans la droite ligne du projet de notre collectif.
L’expérience va donc se poursuivre en tentant d’affiner le modèle technique et le catalogue proposé, d’imaginer des services autour de ce plug (impression à la demande ? Catalogage collaboratif ? Traductions collaboratives des vieux films non sous-titrés… »
Réalité augmentée : les célèbres vidéos du projet “Sixième sens” de Pranav Mistry ont déjà montré des usages avec les livres : prenant un livre dans une libraire, il peut voir s’afficher la note moyenne attribuée par ceux qui ont acheté ce livre sur Amazon, ou encore projeter sur une page blanche les commentaires apportés par les lecteurs ou critiques. Mieux encore, s’il lit un article de magazine, il peut obtenir l’affichage d’une vidéo qui permet d’en apprendre davantage sur l’événement chroniqué ou encore les scores d’un match mis à jour.
Animations interactives numériques dans des expositions : voir par exemple les réalisations de la société Blue Yeti
http://www.blueyeti.fr/Memorial-de-l-internement-et-de-la.html
Utilisation pour les enfants, The Interactive Children’s Library du centre de recherche "interactive spaces" aux Royal Danish Library et à la Municipal Libraries à Århus au Danemark avec des tables tactiles permettant ensuite d’imprimer la référence du document avec sa cote, par exemple http://www.bibliobsession.net/2007/05/29/des-espaces-interactifs-pour-les-bibliotheques/
Espresso book machine : rematérialiser des collections numériques absentes des rayons.
Une machine coûte environ 68 000 euros (wikipedia)
http://www.actualitte.com/actualite/13541-Espresso-Book-Machine-Google-books.htm
http://livres.fluctuat.net/blog/37216-un-livre-en-3-minutes-avec-l-espresso-book-machine--what-else-.html
Dans le monde, une quarantaine d’université utilisent cette machine (ex université McGill de Montréal)
Uniquement pour les ressources numériques ici
Accompagner en présentiel les usagers dans la prise en main des ressources numériques : rendez-vous lors du prêt de la liseuse pour expliquer le maniement, ateliers de découverte des ressources en ligne, etc.
Ex : Ateliers de découverte web à la médiathèque du Chesnay. Public pas toujours au rdv…
Clubs de lecture pour le web
http://docmiop.wordpress.com/2013/02/27/tour-de-france-des-ateliers-web-en-bibliotheque/
Ipad câlin (Villeurbanne)
Heure du conte jeu vidéo transposable en heure du conte numérique
L’intrigue numérique IRécit à la bibliothèque de Montréal Québec
Avril 2011
Jeu d’intrigue interactif
Livre numérique
Réseaux sociaux
Pas d’offre spécifique bibliothèque pour les jeux vidéo en ligne à l’heure actuelle mais travaillé par CAREL. Seul sont négociés les droits de prêts de certains dans des bibliothèques. RDM, Circles, CVS, Colaco : propose des catalogues de jeux négociés (mais pas toujours réellement négociés, simplement la bib se protège).
Jeu sur place : il y a tolérance.
LOL en Bib : League of Legends (heroic fantasy) tournoi annuel entre équipes de médiathèques. (beaucoup de bretons, aussi Chassieu).
Pourquoi faire la médiation des ressources gratuites et libres ?
D’abord parce que ce sont les seules qui permettent de le faire en s’intégrant pleinement à l’écosystème du web, fondé sur l’accessibilité (économie de l’attention) et le partage.
Or les contenus payants en bibliothèque sont très problématiques pour la médiation :
« Les ressources numériques traditionnellement proposées aux bibliothèques (par exemple, Bibliomedias dans le domaine de la musique) présentent trop souvent le désavantage de « couper » la bibliothèque du web, en obligeant les utilisateurs à passer par une identification sur le portail, pour ensuite accéder à des contenus difficilement manipulables à cause des DRM qui les verrouillent. Les contenus ne sont pas ou difficilement exploitables directement en ligne, ce qui fait que la ressource peut rester invisible et compliquée à faire connaître. Elle est difficilement intégrable au dispositif de médiation que l’établissement peut mettre en place par ailleurs (blogs, page Facebook, profil Twitter, etc). » (Lionel Maurel)
Un régime de droit d’auteur strict de plus en plus inadapté à la floraison de
contenus dits « amateurs », dont la frontière devient de plus en plus poreuse
avec les professionnels, souvent basés sur le remix et la création à partir de
plusieurs oeuvres existantes, à visée parodique ou non.
Des écosystèmes entièrement basés sur le libre se créent : par exemple la base Freesound (samples et prises de sons divers mis sous licence CC) utilisée par le site CCMixter, qui met à son tour les morceaux ainsi créés sous licence CC.
Autre raison d’utiliser ces ressources : c’est déjà la ressource la plus utilisée par les usagers.
Des offres particulières de contenus sous licence libre à destination des bibliothèques
Bornes de culture libre Automazic et Minimazic, avec contenus musicaux Dogmazic et contenus littéraires in Libro Veritas
Cercle vertueux (ou viral) des CC : ziklibrenbib remet à son tour les contenus produits (les chroniques) sous licence ouverte, permettant par exemple à une autre bibliothèque de les imprimer et les exploiter pour valoriser les contenus en question
Créer des animations sur place autour des licences libres
Création d’une chanson en une seule journée (médiathèque de Pacé)
http://jcmziklibrenbib.bandcamp.com/album/une-h-sitation
Le gratuit sous droit est désormais une condition qui est la norme dans l’ère de l’économie de l’attention, en musique notamment grâce aux services de streaming gratuit
Internet Archive : sur un serveur OAI, donc moissonnable.
Youtube le premier moteur de recherche musical, même dans des domaines de niche (incunables de la musique électroacoustique, par ex)
Possibilité d’intégrer des players audio légalement : Spotify, FreeSound, BandCamp
Dans les DGU, « usage personnel », ce qui empêcherait l’utilisation par une bib. Mais pas de jurisprudence pour le moment.
Deezer, idem si on utilise le player deezer sur un blog. Mais ne pas utiliser pour sonoriser un espace en tout cas.
« Mettre en scène » une offre gratuite de livres numériques
Aussi utilisé sur le blog de Feedbooks : http://blog.feedbooks.com/fr/
http://blog.feedbooks.com/fr/index.php/2012/07/27/paris-litteraire-des-classiques-geolocalises-a-telecharger-gratuitement/
http://blog.feedbooks.com/fr/index.php/2012/09/05/le-roman-policier-nordique-a-lhonneur-sur-feedbooks/
(cliquer sur le tag « carte » dans un de ces billets du blog pour d’autres exemples)
Idem pour la musique classique, dont de nombreux enregistrements appartiennent maintenant au domaine public, malgré la directive européenne sur l’allongement des droits voisins, à effet rétroactif
http://www.netvibes.com/musicaficta#Musique_libre_de_droits_%28sites%29
Musopen, ClassicCat etc.
Ecrire court
15 – 20 mots maximum par phrase
Utilisation du cms wordpress où on ne fait apparaître que le début d’un article
Question à se poser : moderation a priori ou a posteriori ?
Flickr : 238 millions d’images sous licence cc.
Beaucoup et en même temps très peu par rapport à l’ensemble des images dispos sur Flickr : 3% (=> méconnaissance des CC)
Wikimedia commons : 10 millions de fichiers. Licence CC-BY-SA.
Deviantart : pas de moteur de recherche avancé pour trouver les contenus en CC
http://www.bibliobsession.net/2012/12/03/ou-trouver-des-images-reutilisables-sur-internet-2/?doing_wp_cron=1354547007.6331300735473632812500
Tineye
Google image
Très utile pour identifier l’auteur à créditer pour une image, mais aussi trouver une image en plus grande taille ou meilleure déf à partir d’une première image.
Cms permettent aujourd’hui de publier des contenus sur le net sans compétences en code
Mais le numérique vient avec sa propre culture managériale, une culture de l’horizontalité, hérité du modèle informatique :
Le numérique est à l’origine d’une culture nouvelle : le mouvement hacker, avec forte dimension
communautaire, qui est encore celle des ressources libres. Une éthique conditionnée par la
technologie elle-même : comme le web est un réseau, il n’y aura pas d’organisation pyramidale,
comme l’ordinateur copie toutes les informations qui y passent, la copie sera un principe naturel
de partage des informations.
Fin du catalogouillage, automatisation et récupération des notices, centralisation
Nouvelle modalité de la sélection, donc autre modalité d’une même tâche de sélection.
A intégrer aux fiches de tous les responsables d’un secteur d’acquisition
Outil de valorisation de la qualité de veilleur de l’acquéreur
Aussi nouveaux métiers liés à de nouveaux services : questions réponses, services de recommandations en ligne
Max de rédacteurs, minimum de relecteurs / valideurs
De l’animation en présentiel (« Trésor à la page » à la BM de Rouen) à la médiation papier puis numérique
Veille car les outils de curation bougent tout le temps : paper li, scoopit, etc.
Flexibilité, expérimentation : trouver une forme (une équipe dédiée ? Un processus particulier) pour des micro-projets innovants (puces nfc, partenariats avec acteurs locaux…)
Demande d’avoir une stratégie globale lisible
Cf. LaBUA (blog de Bourrion rj45)
Une mauvaise experience n'est pas celle qui echoue, mais celle dont on n'apprend rien pour la suivante. Une bonne experience, a l'inverse, est celle dont les epreuves viennent tres tot mettre en peril les evidences qui servaient a definir le projet.
Bruno Latour in " La recherche " N°314 novembre 98