« Un jour, un territoire ». Publication annuelle du Conseil de développement de Loire-Atlantique
Cette publication offre un survol des activités et des thèmes de débat couverts cette année 2013-2014. Elle permet également de dévoiler les propositions des groupes de réflexion Passerelle. Les diffuser le plus largement possible sur le territoire est l’affaire de toutes et tous.
Pour illustrer et vous faire découvrir l’intelligence collective née de l’ensemble des six groupes, le CDLA vous propose de parcourir cinq circuits sous le signe des “Excursions Hors piste“.
Circuit Découverte pour le groupe "innovation et développement durable : paradoxe ou opportunités pour la cohésion du territoire ?"
Circuit panoramique pour le groupe " expérimentation sociale en Loire-Atlantique"
Itinéraire exploratoire - compétences, levier d’une intelligence collective de territoire
Évasion aérienne - urbanisme collaboratif : quelle prise en compte du regard du citoyen dans l’aménagement de son territoire, particulièrement en milieu rural ?
Régate, toutes voiles dehors – comment favoriser l’autonomie de la jeunesse en Loire-Atlantique ?
cdla.loire-atlantique.fr
pour commander un exemplaire papier : https://docs.google.com/forms/d/1nrxOxvzjTY6HuFcw0Tww2sB9TqzFbii6L_wv_sPsVPI/edit#
2. 4
6
14
Par Patrick MARESCHAL &
Emmanuelle GELEBART SOUILAH
ÉDITORIAL
Retour sur l’année 2013
CARNET
DE VOYAGE
Ces conférenciers qui ont le vent en poupe !
NOUVELLE
VAGUEINNOVATION
• La consommation collaborative
Anne-Sophie NOVEL
• L’impression 3D
Bertier LUYT
• L’entrepreneuriat social
Arnaud MOUROT
JEUNESSE
• L’avenir de la jeunesse rurale
Édith HEURGON
• Engagement citoyen des jeunes
Monique DAGNAUD
• L’école 2.0
Dominique OTTAVI
• La pédiatrie sociale
Dr Gilles JULIEN
• Alimentation &
surpoids
Mohamed MERDJI
• C’était il y a un an : bilan
d’activité, thématiques jeu-
nesse & innovation
• Mosaïque des talents
• Ça s’est passé cette
année : l'agenda
2Un jour, un territoire
LE SOMMAIRE
112
60
116
R e s t e z g r o u p é s !
EXCURSIONS
HORS-PISTE
• Circuit Découverte : Innovation et
développement durable
• Circuit Panoramique : Expérimen-
tation sociale en Loire-Atlantique
• Itinéraire Exploratoire : Compé-
tences : levier pour une intelligence
collective de territoire ?
• Évasion aérienne : Quelle prise en
compte du regard du citoyen dans
l’aménagement de son territoire,
particulièrement en milieu rural ?
• Régate : toutes voiles dehors !
Les jeunes en vulnérabilité
• Le Rallye des entrepreneurs :
Parenthèse matinale
• Le Québec,
en visite !
Sortez des sentiers battus !
ÇA VALAIT
LE DÉTOUR
• L'innovation est dans le pré
• Ancenis, terre de liens
• Symbiose, incubateur de talents
• Le bonheur est au Sablier
RÉSERVEZ
VOS BILLETSP o u r l ’ a n n é e p r o c h a i n e
7. 11 12Un jour, un territoire
Le financement
participatif
L’engagement citoyen
des jeunes
La consommation
collaborative
L’impression 3D
20 septembre 2013 8 octobre 2013 19 novembre 2013
La visite du Sablier Le Québec,
en visite !
10 décembre 2013
Symbiose, incubateur
de talents
18 avril 201416 avril 2014 16 avril 2014
2013
La pédiatrie sociale
en communauté
17 avril 2014
Un jour, un territoire ÇA S’EST PASSÉ CETTE ANNÉE
L’avenir de la
jeunesse rurale
L'innovation est
dans le pré
L’école est finie :
vive l’école 2.0
L’entrepreneuriat
social
Pays d’Ancenis,
terre de liens
23 janvier 2014 20 Février 2014 24 février 2014 25 mars 2014
6 mai 2014
Alimentation
& surpoids
L’assemblée plénière
Un jour, un territoire
27 mai 2014 13 juin 2014
2014
12. 21 22Un jour, un territoire
ANNE-SOPHIE
NOVEL
2013
a présenté la conférence inti-
tulée :
La consommation
collaborative
Docteur en économie
et experte auprès du Conseil
Economique et Social
Européen, elle exerce en tant
que journaliste pour le quoti-
dien Le Monde et blogueuse
spécialisée dans l’innovation
sociale, l’économie collabo-
rative, l’écologie et les alter-
natives durables.
Conférencière reconnue,
Anne-Sophie Novel est inter-
venue pour : Les Ateliers de
la Terre, la Conférence sur le
Climat de Copenhague,
le Forum mondial
Convergences, etc. Elle
intervient également aux
assises nationales
de la finance participative.
// Cette conférence fut un échange très riche et très participatif, l’intérêt
de l’assistance était vif, les échanges nombreux et j’ai eu un grand
plaisir à débattre avec elle et les équipes du conseil de développement !
La Loire Atlantique est un territoire dynamique pour accueillir ces initia-
tives. De nombreuses start-up s’y sont implantées et cela en fait donc
une antenne française non négligeable dans le domaine de l’économie
collaborative. Je pense notamment à GreenRaid, Troovon, Talentroc,
B2Biz, les Disco Soupe ou encore le travail mené par l’association PING.
Si je devais conseiller une lecture, ce serait le prochain ouvrage de
Jeremy Rifkin qui sera consacré à cette économie, il se met lui aussi à
la CoRévolution ! //
n° 29 AVRIL 2014
Trop de produits, trop de services, trop de tout, dont au
final nous n’avons pas vraiment besoin. Notre société a
poussé la consommation à son paroxysme. À force de
possession boulimique, certains d’entre nous en arrivent
à l’écœurement. Pouvoir d’achat en berne, refus de
jeter à tout va ou encore vrai ras-le-bol du système,
autant de raisons qui font de la consommation collabo-
rative une tendance essentielle. Signe d’une remise en
question plus profonde, le terme « économie collabora-
tive » est de plus en plus employé. Jusqu’à quel point
cette alternative influencera-t-elle notre avenir ? Les
impacts sociaux et financiers de ces innovations
sociales sont encore flous, mais les adeptes, de plus en
plus nombreux. En novembre dernier, l’économiste
blogueuse Anne-Sophie Novel est venue nous éclairer
sur cette tendance.
Innovation
La consommation
collaborative
La conférencière
Anne-Sophie NOVEL
Docteur en économie et experte auprès du Conseil économique et social européen.
Journaliste, conférencière et blogueuse spécialisée dans l’innovation sociale,
l’économie collaborative et les alternatives durables.
Sur fond de crise et de défiance géné-
ralisée, la consommation collaborative
s’immisce dans notre quotidien grâce à
la démultiplication des services favori-
sant l’usage et le partage de biens
plutôt que leur possession… Mais cette
tendance n’en est pas à son coup d’es-
sai.
Coup d’œil dans le rétroviseur
Le nom de Napster vous rappelle-t-il
quelque chose ? C’est l’un des premiers
sites web grâce auxquels l’échange de
pairs à pairs (Peer-to-Peer) a été
démocratisé. Napster, dans sa 1re
ver-
sion, en 1999, était dédié à l’échange de
fichiers musicaux, et ce… gratuitement !
Cela n’a d’ailleurs pas été sans déclen-
cher des poursuites en justice intentées
par l’industrie musicale. Le succès de
cette plateforme avant-gardiste repo-
sait déjà sur deux fondements de la
consommation collaborative : le par-
tage et l’usage de données, objets, etc.
La porte d’entrée n’est pas exclusive-
ment technologique, mais l’explosion
du web a largement contribué à
remettre au goût du jour le troc.
Mieux utiliser plutôt que
posséder
Tendances
15. 27 28Un jour, un territoire
BERTIER
LUYT
2013
a présenté la conférence inti-
tulée :
L’impression 3D
Entrepreneur malouin de 38
ans, Bertier Luyt se lance
dans la création d’entre-
prises (fondateur du
Fabshop) après un parcours
réussi dans la musique.
Mordu d’artisanat et de nou-
velles technologies, il est à
l’initiative en octobre 2013 de
la première Maker Faire en
France, foire de l’artisanat
futuriste et ode à la créativité
citoyenne ! Il vit aujourd’hui
de ses deux passions. Tour
d’horizon d’un parcours aty-
pique.
// La Loire-Atlantique est incontestablement une terre d'innovation
pour tous. Nous avons retiré de cette participation un échange réelle-
ment enrichissant, des personnes intéressées, une envie commune.
Les Nantais ont été à la hauteur de leur réputation.
Ce département nous a démontré qu'il était un terreau fertile pour
l'impression 3D et le Maker Mouvement. Que se soit sur les chantiers
navals ou au FabLab de Nantes, ces personnes n'ont rien à prouver au
Maker movement. Il y a parfois juste des Makers qui s'ignorent //
n° 28 FéVRIER 2014
Imprimer en 3D… La simple expression peut laisser perplexe, car, dans un premier temps,
nous tentons tous d’imaginer comment notre imprimante de bureau pourrait fabriquer des
objets. Afin de démystifier le phénomène, Bertier Luyt est venu nous présenter ce qu’est
vraiment l’impression 3D. Bien au-delà du simple prototypage rapide, ces machines sont
en réalité le symbole d’une révolution industrielle beaucoup plus large. Basée sur une
culture créatrice prônant coproduction, partage et réflexion ouverte, cette révolution se
tient à la croisée des savoir-faire traditionnels en matière de bricolage et d’ l’utilisation de
machines digitales à la pointe de la technologie. En effet, c’est tout un monde qui est à
l’origine de l’impression 3D et qui l’accompagne aujourd’hui. Un monde composé de
Makers, de Hackers, de Fablabs et autres Techshops (dico p. 4). Bienvenue dans l’univers un
peu étrange des bidouilleurs futuristes qui vont changer notre économie.
Innovation
L’impression 3D
Emblèmed’unerévolutionindustrielle
Fais-le toi-même !
Si aux États-Unis on parle du « Maker
Movement », en France il s’agira plutôt
du mouvement « Do It Yourself » (faites-
le vous-même). Ce mouvement de
création ne date pas d’hier, mais il s’est
considérablement accéléré avec l’appa-
rition et la démocratisation d’internet.
Tout a commencé au Massachusetts,
où un enseignant a observé que ses
étudiants revenaient après les cours
dans les ateliers du MIT1
pour y conce-
voir leurs propres créations. Ce constat
l’a amené à créer le premier Fablab, un
laboratoire de fabrication collectif, en
2003. Les élèves avaient accès à ce
laboratoire, à la seule condition de
documenter les projets qui y étaient
Le conférencier
Bertier LUYT
Fondateur du « Fabshop » et
coauteur du livre L’impression
3D. Il a également organisé la 1re
« Mini Maker Faire » de France, à
Saint-Malo, en 2013.
menés et de partager leurs créations
avec les autres étudiants. C’était la
naissance du « Do it with Others ».
Et partage-le !
L’arrivée du web 2.0 marque un tour-
nant dans l’histoire du Maker
Movement. Les bricoleurs s’appro-
prient les moyens de communication de
ce nouveau web. Les forums, blogues,
sites communautaires et sites spéciali-
sés fleurissent et décuplent les possi-
bilités des bricoleurs tant en termes de
création qu’en termes de conseil et de
dépannage. En 2004, l’expression
« Maker Movement » est employée
pour la première fois, elle
1
MIT : Massachusetts Institute of Technology
Tendances
Le Maker
movement
17. 31 32Un jour, un territoire
mais davantage par le biais des profes-
sionnels. à l’avenir, l’impression 3D
serait donc un outil destiné prioritaire-
ment aux professionnels.
à l’aube d’un nouveau modèle
d’affaires
Se procurer un modèle prêt à imprimer
peut se faire de différentes manières.
La source la plus courante étant l’usage
d’un logiciel de modélisation (type
Sketchup), mais d’autres moyens sont
disponibles. Le scanner 3D est, par
exemple, une alternative intéressante :
l’objet est scanné sous toutes ses
dimensions, il est ensuite possible de le
recréer en 3D sur l’imprimante. Enfin,
la dernière possibilité, c’est évidem-
ment la communauté. Celle-ci va pro-
poser des milliers de modèles scannés
ou modélisés aux internautes. Des
catalogues sont téléchargeables dans
tous les domaines (déco, techno…). De
nombreuses options de personnalisa-
tion sont également disponibles (cou-
leur, matière, etc.). Ces possibilités
prennent toute leur importance, car
c’est là que se trouve la révolution des
flux financiers. Pour un artiste, plus
besoin de produire ses pièces à l’avance
pour les exposer et les vendre, il suffit
de les mettre en ligne. La fabrication
n’en sera lancée qu’une fois le paie-
ment effectué. Cela va changer la façon
de faire du commerce pour les artisans
et les fabricants de petites séries.
Plastique, métal, bois… tout
est bon dans l’impression
Du plastique, oui, mais pas que. Si le
Fuse Deposition Modeling (dépôt de
filament chaud) reste la technologie la
plus utilisée aujourd’hui, il est égale-
ment possible d’imprimer en utilisant
le Selective Laser Sintering : on ne
parle alors plus de plastique, mais de
couches de poudre métallique soudées
entre elles par un laser. Enfin, l’impres-
sion peut se faire aussi en utilisant des
matières minérales ou encore du bois.
Chacune de ces technologies est adap-
tée à des marchés et des besoins diffé-
rents.
Du styliste au prothésiste, un
outil transversal
Aujourd’hui,lesapplicationsdel’impres-
sion 3D couvrent un nombre de métiers
extrêmement divers. Les activités direc-
tement utilisatrices, comme l’architec-
ture, le modelage, le dentaire, l’archéo-
logie ou la santé, côtoient des secteurs
qui s’intéressent de près à cette techno-
logie, comme la mode, la topographie,
l’agroalimentaire, la recherche… Un
quart des clients sont des industriels.
Les utilisateurs sont, quant à eux, sou-
ventingénieursoudesigners.Unechose
est sûre, l’impression 3D va connaître
d’importantes évolutions dans les
années à venir et ses applications vont
certainement nous surprendre.
Le dico de la techno
// Le Fabshop3
de
Bertier Luyt, c’est
pour l’instant un
atelier de fabrication
exclusivement digitale,
avec des machines
de découpe laser et
des imprimantes 3D.
Ces équipements
sont de qualité
professionnelle, mais
ne sont pas destinés à
grossir à la façon d’un
Techshop //
Ci-contre : un Fablab
américain
Maker : inventif et manuel, il s’agit d’un
bricoleur qui fabrique lui-même ses
objets. Il fait le plus souvent partie du
mouvement du DIY.
DIY / Do It Yourself : fais-le toi-même.
Cette philosophie prône la fabrication
artisanale de toutes sortes d’objets, qu’ils
soient artistiques, technologiques… ou
même complètement inutiles !
Fablab : laboratoire de création équipé
de machines de prototypage où les
bricoleurs ingénieux se retrouvent pour
travailler ensemble sur leurs projets.
Techshop : Il s’agit d’un lieu plus grand
qu’un Fablab. Les machines sont de type
industriel et occupent des centaines de
mètres carrés.
Hackerspace : lieux fréquentés par
des communautés (souvent férues
d’informatique et de technologie) où elles
peuvent s’échanger leurs savoirs sous
forme d’ateliers, de conférences ou de
soirées.
Sketchup : logiciel de modélisation 3D
très répandu et édité par Google.
Makerbot® : fabricant d’imprimantes
3D, leader sur le marché mondial
actuellement.
3
Fabshop : www.lefabshop.fr
Rencontreavec
BertierLUYT
Vous êtes à l’origine de la mini
Maker Faire de Saint-Malo,
pouvez-vous nous expliquer
le principe d’une Maker
Faire ?
Maker Faire, c’est un évènement qui a
lieu aux Etats-Unis, à New-York et à
San Francisco. La mini Maker Faire
est sous licence Maker Faire, et doit
respecter quelques codes. Il s’agit
d’une exposition de savoir-faire. C’est
un salon, ou plutôt un show où les
expérimentations les plus folles des
makers sont exposées. Ces salons
sont ouverts à tous, des plus jeunes
aux plus âgés. Ce sont des salons dits
« interactifs », car les visiteurs sont
Comment les industries
peuvent-elles faire face et
s’adapter à la captation du
chiffre d’affaires que pourrait
engendrer la généralisation
de l’impression 3D ?
Bertier LUYT : Les industries devraient
s’équiper d’imprimantes 3D et capter
elles-mêmes ce chiffre d’affaires. Il
correspond à la demande des consom-
mateurs d’objets personnalisés,
uniques et fabriqués pour eux. On a
évolué d’un modèle de production de
masse à un modèle de production per-
sonnalisé. Ce sont les industriels qui
doivent s’équiper d’imprimantes 3D,
car aujourd’hui ce sont des machines
qui ont vocation à être utilisées par des
professionnels.
Les makers, qui sont-ils ? Tout
le monde peut-il devenir un
ambassadeur du Do It
Yourself ?
Maker, c’est le mot anglais qui désigne
un bricoleur ingénieux , un faiseur, en
quelque sorte, même si ce mot n’est
pas très correct en français ! Pour être
un maker, il faut faire, et partager son
savoir-faire avec une communauté, qui
est souvent sur internet. Pourquoi
internet, car sur internet, on a accès à
une communauté internationale. Pour
les francophones, on peut parler avec
des Québécois, des Africains, des
Laotiens, des Belges, des Suisses ou
des habitants du Maghreb. Quant à
ceux qui parlent anglais, le monde
entier leur est ouvert, que ce soit sur
des blogs, des réseaux sociaux, des
sites web ou des plateformes commu-
nautaires qui présentent des projets.
“LaMaker
Faire,c’estun
endroitsûr
pourdesgens
bizarres”
amenés à pratiquer, à jouer, à tester
et interagir avec les exposants. S’il y a
beaucoup d’ateliers lors des Maker
Faire, un seul est obligatoire, c’est un
atelier de soudure et d’électronique
pour apprendre à fabriquer un petit
objet avec une batterie et une LED. à
la Mini Maker Faire de Saint-Malo, que
nous avons organisée en octobre 2013,
les visiteurs ont pu participer à des
ateliers de création de robots, de
monstres en carton, de chimie et, bien
sûr, d’impression 3D. Il y avait aussi
des cours de modélisation 3D, la pos-
sibilité de jouer avec des drones. C’est
également un lieu qui provoque des
rencontres, je pense notamment à ce
fabricant de kayaks artisanaux qui tra-
vaillait dans son garage et qui a pu
montrer ce qu’il faisait. Il a rencontré
des partenaires potentiels qui lui ont
proposé de venir dans un atelier plus
grand pour commencer une petite
série.
Pour conclure, la Maker Faire c’est un
endroit où être un peu geek et même
brillant (rire), ce n’est pas un pro-
blème ! Quand les enfants arrivent à la
Maker Faire, on leur dit : ne vous
ennuyez pas et ne soyez pas
ennuyeux.