Intervention de Philippe Russo Chargé d’intervention Rivières et Zones Humides, agence de l’eau Rhin-Meuse
Améliorer la qualité des milieux via les projets d’assainissement
Projet d’assainissement : Objectif 0 impact négatif sur l’hydromorphologie des cours d’eau
Projet d’assainissement : Objectif apporter une plus-value écologique
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Améliorer la qualité des milieux via les projets d'assainissement agence eau Rhin-Meuse
1. Améliorer la qualité des milieux via
les projets d’assainissement
Philippe RUSSO
Chargé d’Intervention
Rivières et Zones Humides
Agence de l’eau Rhin-Meuse
2. • Le constat
– Nombreux projets d’assainissement
– Travaux le plus souvent en zone urbaine
contrainte
– Rejets le plus souvent dans de petits cours d’eau
dégradés : impact potentiellement plus fort
– Des opérations de restauration de cours d’eau
en priorité sur les axes principaux
3. • Le constat
– La non atteinte des objectifs DCE malgré la
réalisation des travaux d’assainissement
– La nécessité d’intervenir sur les cours d’eau
pour restaurer leur fonctionnement naturel :
AUTOEPURATION
4. • Les objectifs, la démarche
– Objectif 0 impact négatif sur
l’hydromorphologie des cours d’eau lors des
travaux d’assainissement
– Profiter des projets d’assainissement pour
apporte une plus-value écologique aux
milieux récepteurs (restauration /
renaturation)
Démarches complémentaires
5. • Les moyens
– Coût limité au sein d’un projet
d’assainissement (de l’ordre de 5 à 10 000 €
pour l’étude milieux)
– Des financements disponibles dans le
cadre d’un projet global sur la commune
6. • La méthode
– Intégrer le plus en amont possible la
problématique milieux naturels dans les
projets d’assainissement :
cahier des charges spécifique dans le cadre
des études DIAG
– Recruter un prestataire compétent dans ce
domaine (MOE assainissement ou sous-
traitant)
Approche pluridisciplinaire
7. • La méthode
– La définition du périmètre de l’étude : au
minimum le linéaire de cours d’eau récepteur
sur le territoire communal (au mieux le bassin
versant)
– Le recueil des données existantes pour
prendre connaissance de l’historique et du
contexte : base de travail
10. • La méthode
– L ’enquête de terrain pour connaître le contexte local
et les attentes des élus, riverains, usagers
– La réalisation d’un diagnostic détaillé de l’état
physique du cours d’eau (lit mineur, berges, lit
majeur) : identification des problèmes (travaux
hydrauliques, ouvrages, manque de ripisylve, etc)
Utilisation de méthodes simples et explicites
(QUALPHY)
14. • La méthode
– Les propositions d’aménagements :
La définition de travaux milieux adaptés par tronçons, objectif
de plus-value maximale sur le cours d’eau
La gestion de la ripisylve et des berges (érosions)
La replantation des berges
La protection contre la pression du bétail en berge
La gestion des ouvrages pour améliorer la continuité
La renaturation des secteurs les plus dégradés en
zone urbaine ou en zone rurale
Préconisations techniques pour préserver le cours d’eau lors
des travaux d’assainissement (pose de réseaux, de déversoirs
d’orages, implantation de la station d’épuration, etc).
15.
16. • La méthode
– Le chiffrage et la planification des travaux :
Les éléments indispensables à l’appréciation de la
faisabilité du chantier et à l’organisation du projet
global assainissement/milieu
Construction d’une opération pluridisciplinaire
cohérente et calée dans le temps
17. • La méthode
– La réalisation des travaux
Conjointement aux travaux d’assainissement
pour avoir des effets complémentaires le plus tôt
possible (inertie du milieu naturel aquatique)
– Le choix du MOE et de l’entreprise
Décisifs pour la réussite du chantier, travaux
spécifiques et délicats
23. Bilan et perspectives de la démarche
– Niveaux d’expertise différents en fonction du
type de bureaux d’études :
BE « assainissement » : échanges techniques
permettant d’aboutir à une prise en compte
satisfaisante des enjeux milieux
BE « milieux » : rendus très satisfaisants et
partenariats développésavec les prestataires
« assainissement »
24. Poursuivre le travail de partenariat et de synergies entre
compétences « assainissement » et « milieux »
Bilan et perspectives de la démarche
Résultats satisfaisants 4 ans après l’émergence de la
démarche
– Coût limité et délais non bloquants
– Prise en compte opérationnelle des milieux (au-delà des études
d’impact) = non dégradation
– Opérations concrètes en émergence : intérêt de coupler
restauration de milieux urbains et assainissement
– Supports pour des projets plus globaux…
25. Pour en savoir plus :
http://www.eau-rhin-meuse.fr/
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