On va voir ici pourquoi ce qu’on appelle innovation est une sorte d’illusion et un piège à nilgauts.
Je ne passerais pas par la bibliographie qui définie ce terme, ni par l’économiste misogyne, homme à femmes sauvage à la libido hors de control qui offre au monde la définition de l’innovation selon laquelle on pense bien avancer aujourd’hui.
Ces modèles vulgaires, communément admis et enseigné dans les universités du monde entier, ramènent l’innovation à une série de variables économiques et financières
1. l’ILLUSION
d’INNOVATION
On va voir ici pourquoi ce qu’on appelle
innovation est une sorte d’illusion et un
piège à nilgauts.
Je ne passerais pas par la bibliographie qui
définie ce terme, ni par l’économiste
misogyne, homme à femmes sauvage à la
libido hors de control qui offre au monde la
définition de l’innovation selon laquelle on
pense bien avancer aujourd’hui.
Ces modèles vulgaires, communément admis
et enseigné dans les universités du monde
entier, ramènent l’innovation à une série de
variables économiques et financières.
Cette notion est à ce point ancrée en nous
aujourd’hui, qu’on aurait du mal à imaginer
l’innovation en dehors d’une notion de
« Nouveau produit ou service » qui va
changer votre vie, et ouvrir des
« opportunités de marché », « générer du
chiffre d’affaires », « créer des emplois »,
« améliorer les conditions de vies, et soigner
notre environnement social et naturel »
Vous voulez savoir pourquoi c’est un
mensonge ?
On vois ici dans chacune des expressions
courantes que je viens de citer, un lien
apparent et sans tabou à une même origine
« Le Marché »,
Ce « Marché » c’est vous et moi,
consommateurs de ce « nouveau » produit
ou service. Ce marché c’est vous et moi qui le
payons, par l’acte de consommer, et par
l’acte de travailler dans le seul but de
consommer. Par l’acte de le penser et d’en
discuter « t’as vu le dernier Ip6 qui vient de
sortir ? Sandrine l’a déjà acheté, j’ai hâte de
recevoir le miens, il a l’air trop beau»
Tout à coup on prend conscience que les
variables d’ajustement tel que, l’« argent »,
l’« emploi », le « bien être » …etc sont
vendues comme des réalités, de concepts
immuables auxquelles notre bonheur serait
totalement liés.
Cette masse financière est en réalité
l’équivalent monétaire, puisé dans l’être
humain, hypnotisé par la carotte des
« bénéfices » que le vendeur lui tend, et
motivé par la peur de perdre cette (fausse)
« opportunité » qui le mènerait à une chose
qui semble signer son arrêt de mort dans ses
pensées, c'est-à-dire … la fin de son bonheur.
Bonheur illusoire puisque lié à des éléments
de conforts limités et instables (en perpétuel
changement) dont il ne peut se satisfaire.
Insatisfaction qui est une condition
nécessaire au « renouvellement du marché ».
Quiconque ne consomme pas ou peu, et qui
n’a pas d’emploi est « hors marché » de la
consommation. Mais même étant exclu de ce
premier cercle il se retrouve sur les marché
de l’emploi, des assistés, des pauvres et des
indigents. Car s’il n’y avait pas de crevards, il
n’y aurait pas la peur de crever pour se
motiver à aller travailler le matin à l’usine.
Tenez le principe de cette parole à l’esprit:
« JE viens en ce monde pour partir et non
pour rester»
Si un bébé viens avec « rien », et un mort
n’emporte « rien » avec lui, que valent alors
les « objets » de nos convoitises.
Ceci à l’air de n’être que de la philosophie, et
vous avez déjà dû l’entendre à mainte
reprise, à ce point que la pensée que je viens
de vous partager, peut vous sembler
« banale ». C’est dans ce sens qu’on appel ce
genre de pensées des « platitudes », car elles
sont vues, revues et répétés par les sages, et
philosophes dans toutes les cultures depuis
que l’homme existe.
2. Ces pensées décrivent des indices, des
preuves, des morceaux de pain du petit
poucet pour retrouver son chemin. Ces
pensées sont ancrées en nous, mais nous ne
les pratiquons pas. Et elles n’ont aucun
pouvoir si nous ne les pratiquons pas.
Pourquoi nous ne les pratiquons pas ?
1) Parce que l’on aime jeter « la philosophie »
aux oubliettes des discours intellectuels et
pompeux. Car ça nous saoule. La vie est déjà
trop dure comme ça et on a besoin de
légèreté pas de réfléchir. On veut des
humoristes, pas des penseurs.
2) Parce qu’on aime pratiquer ce qui nous
excite. Et ce qui nous excite fait appel aux
instincts les plus faciles, superficiels,
basiques, reptiliens et limbiques qui ne
demandent aucun autre effort que de
bouffer, boire et baiser… c'est-à-dire de
consommer.
Il y a plus de 27 ans, j’ai pris le pari de
changer cette tendance. D’abord en moi-
même, puis de le rayonner dans une nouvelle
logique de pensée, et de partager une parole
sans cesse renouvelée, qui nous offre un
retour vers ce que nous sommes, et agir
selon ce dont pourquoi, nous sommes.
De toutes les taches et boulots que cette vie
m’a offert, c’est le travail, le plus agréable et
le plus plaisant que j’ai réalisé à ce jour où je
suis en train de taper ce texte. Puisque cette
action même, en fait parti maintenant.
Retour d’expérience : « j’ai bientôt 4 ans,
atteint d’une maladie de naissance, je fait du
kiné tous les jours pour conserver l’usage
mes jambes, et guérir. Un jour le médecin en
présence de ma mère (que Dieu la garde ) a
dit, « selon les analyse tu en as plus pour très
longtemps, cesse donc l’effort, laisse ces
barres parallèles et profite de la vie autant
que tu le peux », ce jour là je travail chaque
geste et exercice avec attention et
conscience, jusqu’à tomber d’épuisement. Je
commence alors une lutte en moi-même.
Une lutte où interagissent les doutes, les
incertitudes, les peurs, les ignorances, les
indifférences, les pensées que chaque
médecin, parents, famille et amis que
j’entends. Aucun de ne me donne une chance
de vivre. Sauf un seul : Farzad. Farzad, cet
être habité par « l’envie de vivre », Farzad a
fermé ses oreilles aux dires de ce monde, de
chaque personne qui n’apportait rien à son
but, Farzad a fermé les yeux sur les
comparaisons incessantes qui font naître
rejets, humiliations, et injustices par ceux qui
affirment être des spécialistes en leur
domaine. Farzad, travail chaque jour pour
vivre, et il pardonne chaque jour pour
avancer, Farzad est empli de bonheur de joie
et de reconnaissance pour chaque personne
et circonstance qui sont pour lui des moyens
d’évolution. Que ce monde est pour lui un
marche pied, pour opérer un retour en soi et
accéder à qui JE suis. »
Ceci peut vous sembler n’être que de
l’histoire racontée de surcroit par orgueil.
Mais le récit n’est pas égotique bien au
contraire, il raconte le cheminement d’un
personnage appelé Farzad, des changements
et modifications que « l’innovation » opère
dans sa vie jusqu’à atteindre une certaine
compréhension, et une conscience du sens
réelle de l’ensemble de cette histoire, voyez
vous ?
L’ensemble de cette histoire contient en Soi,
la personne qui tape sur le clavier en ce
moment pour écrire ce texte, et la personne
qui est en train de lire ce même texte. Peu
importe le texte et le moment, seul compte
la personne car en elle tout se résume.
Les nombreux « changements » qui ont lieu
en soi, laissent place à une nature
inchangeable et inchangée depuis l’origine.
Rien n’a jamais été séparé en soi, les
frontières, les divertissements et les
3. querelles, n’étaient que les acteurs figurant
ayant pour rôle d’appeler l’acteur principal
que je suis, vers un retour à l’origine.
Et telle est l’innovation, dans toute sa réalité.
Les « VRAIS » innovateurs, sont en réalité des
« découvreurs » en soi. Ils découvrent les
propriétés de ce qu’ils sont. Ils sont avant
toute chose des chercheurs de la
connaissance de soi. Guidés par le seul
besoin de connaître « qui JE suis ».
Par exemple ce genre de chercheur a
découvert la propriété de l’œil humain, ce qui
nous a permis de créer l’appareil à capter
l’image, et à ce jour à bénéficier d’écrans
maintenant tactiles à travers lesquels on peut
voir le monde, le capter, le photographier, le
transformer, le commenter et le partager
dans l’instant. Toutes ces propriétés sont les
améliorations de l’intention première qui par
curiosité de connaître ce « JE » a découvert la
nature de ses propres yeux à travers lesquels
il voit le monde. Si aujourd’hui le scientifique,
l’homme de foi et le commerçant avaient le
secret de cette découverte, nous serions
actuellement en train de vivre une ère de
fulgurance innovatrice. Il est fort probable
que le commerçant disparaisse dans la
recherche qui vient unir le scientifique et le
religieux. Et que toute découverte soit au
bénéfice de toute l’humanité presque
gratuitement, c’est à dire sans y ajouter de
marge pour faire un profit au bénéfice de
quelques uns.
Imaginez l’enthousiasme qui animerait
chaque enfant, chaque écolier, pour cette
recherche dans laquelle nous sommes tous
impliqués. Imaginez le respect des parents
pour leurs enfants, et celui des enfants pour
leurs parents, car tous sont instigateurs de
découvertes extraordinaires au profit de
tous. Imaginez la liberté de pensée qui loin
des habitudes blessantes et critiques du
primate d’aujourd’hui, serait la clé d’une
porte ouverte aux plus belles créations, au
lieu d’être comme aujourd’hui, une moquerie
destructrice de la confiance en soi qui tente
avec persistance, de tuer la vie pourtant si
résiliente.
Je rêve d’un monde empli de ce genre de
chercheurs, qui selon les besoins du temps et
dans un langage connu et compréhensible
par le plus grand nombre, partage avec
enthousiasme une multitudes de découvertes
fondamentales non pour fabriquer le
prochain « nouveau produit/service qui va
changer votre vie, et augmenter notre
richesse » mais par simple désir de découvrir.
Car c’est en cela que ce chercheur nous offre
une ouverture, un passage possible vers une
vie meilleure en soi. Savons-nous le
reconnaître pour en connaître le secret et
réaliser des découvertes à notre tour ?
Ou sommes-nous trop occupés à « snaper »
une crotte de chien pour dire « encore une
journée de merde » ?
Est-ce vraiment ça la profondeur et la portée,
de tout ce que nous sommes aptes à
partager ?
Sommes nous aptes à être le chercheur et
l’objet de notre propre recherche ? Où
préférons-nous laisser d’autres faire à notre
place ? Désire-t-on être libres, ou esclaves de
maîtres et gurus avides du profits qu’on leur
laisse la liberté de tirer de nos vies ?
D’ici que ce rêve soit enfin réalisé, j’aurais le
plaisir de vivre avec vous un monde ou les
chercheurs, les sciences, la connaissance et
les croyances sont sculptés dans le moule
d’impression des billets de banque pour être
fidèles serviteurs de l’orgueil.
L’innovation ne nait pas d’un besoin lié à un
marché. Mais d’une réponse à un appel au
retour à l’origine, qui après être passé par de
nombreux changements, qui sont autant de
tests et de tentatives, réussi à se fixer dans la
4. stabilité.
C’est à l’origine des maux qu’on trouve les
meilleures remèdes. Voyons donc les origines
du mot « innovation »
Selon l’étymologie du mot INNOVATION :
Du Latin « Innovare » du verbe « Novare »
qui veut dire « changer », « nouveau », et du
préfixe « IN » qui indique «un mouvement
vers l’intérieur » Innover est un verbe
« intransitif » on ne peut innover quelque
chose. C’est une action abstraire qui ne porte
sur rien. Voir la partie Étymologie :
http://lc.cx/ZR7z
Pour résumer, à la lueur des observations et
des expériences personnelles dont je suis
riche, je pense et je dis que :
1) L’innovation est un changement un
renouveau, un retour, dans un mouvement
vers l’intérieur.
2) Ce renouveau se manifeste dans les
moments clés de notre vie, et si l’on y prête
attention on peut parfaitement observer les
manifestions extraordinaires de l’innovation.
Ainsi même si on peut en voir les effets sa
cause nous reste cachée.
3) L’innovation est fonction de la volonté
humaine, de son désir ardant de vivre et de
son enthousiasme à se connaître.
4) On peut qualifier l’innovation (frugale,
sociale, économique technologique …Etc)
mais nous n’avons pas encore atteint une
définition réelle de ce qu’on appelle et pense
être « l’innovation ». Car la réalité de
l’innovation est caché entre ses usages
physiques et son identité métaphysique.
Entre ses effets et sa cause.
5) Le terme et le sens de l’innovation ont été
déviés de son But originel pour servir le gain
économique et financier selon la loi de l’offre
et de la demande (Le Marché). Et ce qui est
une qualité libératrice, intrinsèque à tout
être humain est devenu l’outil privilégié de
quelques épiciers malins.
6) L’innovation est une cause dont les effets
sont autant de tentatives et de changements
vers la meilleur combinaison possible qui
s’opère en soi, jusqu’à atteindre la stabilité
en soi et réaliser « qui JE suis ».
7) Ainsi toute manifestation de l’innovation
est une extension visible du désir de
connaître « qui je suis ». Ex : Je veux savoir
comment je peux voler comme un oiseau, je
crée des ailes que je porte sur qui je suis pour
voler, je faits beaucoup de tentatives jusqu’à
réussir. Enfin j’améliore cette réussite pour
créer des avions planeur puis un avion à
Ellice, puis à réaction, puis à fusion
nucléaire…etc
8) La personne est source de l’innovation, et
l’innovation lui permet de vivre toute
libération.
Et c’est Moîse qui parle à Pharaon « le But de l’être humain, ce
n’est pas l’esclavage, le But de l’être humain, c’est la
libération » et le chemin est long, de la plage à la plage.
Farzad Felezzi
Observateur
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