2. Mercredi
Arles
A l’entrée du delta du Rhône se trouve Arles une ville de deux
mille cinq cent ans ! D’un bourg, Arles est devenue résidence
impériale puis capitale d’un royaume qui décline ensuite
progressivement ! Aujourd’hui elle est sous préfecture des
bouches du Rhône
5. Les Arenes d’Arles
Les arènes d’Arles sont un amphithéâtre romain construit vers
quatre vingt après JC à quatre vingt dix après JC !
L’amphithéâtre d’Arles est le monument le plus important de
l’ancienne colonie romaine qu’il nous est permis d’admirer
,quelques deux millénaires après son édification!son architecture
est entièrement conçue en rapport avec sa vocation de lieu à
grands spectacles, accueillant un nombreux public !
7. Thermes d’Arles
Les thermes étaient les bains publics où on se donnait rendez-
vous l'après-midi. Après des séances de gymnastique (jeux de
balle, lutte...), on passait dans des salles pour se faire masser,
huiler, frotter de sable par des esclaves et on prenait des bains à
températures variées (frigidarium : bain froid, tepidarium : bain
tiède, caldarium : bain chaud, sidatorium : bain de vapeur). Les
thermes étaientaussi un lieu où l'on venait se promener dans les
jardins, discuter et lire dans la bibliothèque.
Les thermes d'Arles (thermes de Constantin) ont été construits
au IVe siècle après J.C.. Ils sont situés au nord de la cité, au
bord du Rhône (la ville possédait également des établissements
de bains au sud). On peut y visiter la grande salle de bains
chauds, des fourneaux souterrains et les vestiges de salles tièdes.
9. Alyscamps
A l’époque des romains, ce lieu était une nécropole (ce mot veut
dire « ville des morts », aujourd’hui on l’appelle un cimetière).
Les romains préféraient enterrer les morts à l’extérieur de la ville
des vivants parce qu’ils avaient très peur des morts. Ils croyaient
aux fantômes !
Cette nécropole a été placée le long d’une route très importante :
la VIA AURELIA. Elle n’existe plus aujourd’hui, mais à
l’époque c’était le seul chemin pour se rendre en Italie. Mais
revenons au nom ALYSCAMPS. Ce mot veut dire « Champs
Elysée ». C’était la voie qui menait au paradis pour les Romains.
11. Cloitre
Un cloître (ou anciennement cloistre, ou clouastre) est une cour entourée
de murs et de galeries établies à côté des églises cathédrales. Dès les
premiers temps du christianisme, des cloîtres furent élevés dans le
voisinage immédiat des églises. La forme des cloîtres en plan est
généralement celle d'un carré.
Les abbayes possédaient deux cloîtres : l'un près de l'entrée occidentale
de l'église, l'autre à l'orient derrière l'abside (L'abside est un volume qui
élargit le fond d'un monument, en forme de demi-cylindre surmonté
d'une demi-sphère (voûte...). Le premier donnait accès dans les
réfectoires, les dortoirs, la salle capitulaire, la sacristie, le chauffoir, les
prisons ; c'était le cloître des religieux dans lequel tous pouvaient
circuler. Le second était particulièrement réservé à l'abbé, aux
dignitaires et aux copistes; plus retiré, plus petit que le premier, il était
bâti dans le voisinage de la bibliothèque, de l'infirmerie et du cimetière.
13. Santon Fouque
Depuis 4 générations, la famille Fouque perpétue à Aix en
Provence un savoir faire unique et ancestral dans le respect le
plus strict d’une tradition séculaire : l’art du santon.
Les santons Fouque, présents dans toutes les crèches, sont
également des objets d’art et de décoration collectionnés dans le
monde entier.
15. Jeudi
LA CRIEE
Le marché aux poissons du port est un endroit typique, à voir
absolument ! Ce n’est pas tout à fait une criée, les pécheurs
viennent ici vendre leurs poissons aux promeneurs ! Certains
restaurateurs viennent également s’approvisionner ici en
marchandises fraiches, mais il n’y a pas véritablement de
négociations sur des grosses quantités ! Il faut venir le matin
vers 9 heures lorsque les bateaux reviennent.
17. LA CANNEBIERE
La Canebière est ouverte en 1666 lors de l’agrandissement de la ville ordonné par
Louis XIV. Son nom vient du provençal «Canebe», chanvre, qui perpétue le
souvenir des cordiers installés ici depuis le Moyen-Age. Mais ce n’est qu’avec le
départ du Grand Arsenal à la fin du XVIIIe siècle que la Canebière est prolongée
jusqu’au port et que de beaux immeubles y sont construits.
Le Second Empire et l’expansion coloniale bouleversent la ville : de grandes
percées sont ouvertes, de riches bâtiments sont construits, un nouveau port est
créé. La Canebière connaîtra ses heures de gloire sous la Troisième République
grâce à l’intense activité intellectuelle et commerçante régnant dans les cafés,
grands hôtels et grands magasins.
La Canebière acquiert une réputation internationale et devient très vite un lieu-
symbole de Marseille et de son port. Ce n’est, officellement, qu’en 1928 que la
Canebière s’étendra du Vieux-Port jusqu’à l’église des Réformés englobant ainsi
la rue Noailles et les allées de Meilhan. Certains immeubles sont classés
Monument Historique.
La cannebière est une rue du centre de Marseille mesurant mille mètres.
19. Savonnerie de la Licorne
Depuis plus de cent ans, les machines, les gestes et le savoir-faire
sont restés inchangés afin d’offrir au monde entier un savon de
haute qualité et de grande renommée.
Il est obtenu par un mélange d’huile et de soude. On le broie
ensuite avec des rouleaux en granit pour donner finesse et
douceur aux produits.
Un mélangeur permet d’intégrer les ingrédients entrant dans la
composition du savon (miel, essences, parfums, grains de
lavande). Le produit obtenu est versé dans une boudineuse afin
d’obtenir des « pâtons » de savon. Les savons sont ensuite
estampillés manuellement, moulés ou étiquetés.
21. NOTRE DAME DE LA GARDE
« La bonne mère »figure emblématique veille sur les marins, les
pêcheurs et tous les marseillais. La colline de la garde (154m) a
toujours été un posted’observation. La basilique a été construite
en 1853.
23. Le palais du Pharo
Le promontoire du Pharo était autrefois appelé la Tête de More.
C’était un plateau rocheux sur lequel ne poussaient que des joncs
et des herbes marines ; quelques guinguettes y étaient installées.
Le nom de Pharo appartenait à l’anse qui fait suite, à l’ouest, à
la Tête de More. Le “Faro” était la butte qui séparait cette anse
de la pleine mer et sur laquelle se trouvait une vigie, mentionnée
au XIVe siècle
25. St Victor
L’abbaye Saint-Victor de Marseille a été fondée au Ve siècle par
Jean Cassien, à proximité des tombes de martyrs de Marseille,
parmi lesquels saint Victor de Marseille (en 303 ou 304), qui lui
donna son nom.
L’abbaye st Victor a un rôle important dans la Provence !
27. Stade velodrome
Le Stade Vélodrome est une enceinte sportive situé dans le sud
de la ville de Marseille. Il est la propriétéde la Ville de Marseille
et la résidence de l'Olympique de Marseille depuis son
inauguration en 1937 à l'exception de la saison 1965-1966, en
raison de différends entre le club et la Mairie, des saisons de la
Seconde Guerre mondiale où l'OM ne joue que rarement, et de la
saison 1982-1983, pour cause de rénovation en vue de l'Euro
1984. Lors de ces saisons, l'OM retourne dans son ancien stade,
le Stade de l'Huveaune.
Le Vélodrome est le deuxième stade de France en termes de
places disponibles, derrière le Stade de France, avec une capacité
de 60 013 spectateurs. Néanmoins, il ne fait pas partie des
stades français évalués par l'UEFA au rang de stades quatre ou
cinq étoiles.
29. Quartier du panier
Plus qu’aucune autre ville en France peut-être, Marseille est
précédée par sa réputation et par un cortège de clichés forcément
inexacts. Il y a d’abord l’image traditionnelle du Marseillais qui,
comme dans les films de Pagnol, parle avec l’accent du sud,
travaille le moins possible et passe son temps à jouer aux cartes
en buvant du pastis sur le Vieux-Port (en caricaturant à peine).
Il y a ensuite celle d’une ville dangereuse, à l’insécurité
importante,avec ses cités-ghettos. La réalité, c’est que Marseille
est une ville extrêmement diverse, cosmopolite, inattendue,
méconnaissable d’un quartier à l’autre. Si le tourisme était
virtuellement inexistant il y a encore quelques années, on
commence à reconnaître aujourd’hui l’intérêt de cette métropole
qui a beaucoup à offrir à celui qui sait prendre le temps de
l’apprivoiser.
31. Vendredi
Les calissons
Les Aixois sont très attachés à cette confiserie et la consacrent religieusement
chaque année, le premier dimanche de septembre, lors de la bénédiction des
calissons.
Elle est aussi incontournable des 13 desserts provençaux de Noël et elle est
devenue, depuis des siècles, l'emblème gastronomique de la ville d'Aix-en-
Provence.
La devise des calissonniers d'Aix:
« le calisson : d’Aix-en-Provence et de nulle part ailleurs »
Le calisson fit son apparition à Aix-en-Provence en 1473.
La légende veut qu’ils apparaissent au repas de noces du bon Roy René (René
d'Anjou, Comte de Provence, Roi de Naples et de Jérusalem), avec Jeanne de
Laval. C'est le pâtissier de la cour qui créa cette confiserie, par amour pour sa
nouvelle reine, lui rendant ainsi le sourire. Un courtisan surpris demanda à son
voisin: "Que déguste notre Reine avec tant de plaisir ?" "Di Calin soum" (ce sont
des calins). Le calisson venait de naître.
Plus tard, aux heures sombres de la « Grande Peste » de 1630 qui ravagea la
contrée et dépeupla les villes, le calisson avait la réputation de protéger contre ce
mal terrible.
Depuis, chaque 1er dimanche du mois de septembre, l'Eglise Saint Jean de
Malte, à côté du musée Granet commémore ce souvenir, lors de la bénédiction des
calissons.
Cette paroisse est l'un des joyaux de l'art gothique provençal souvent surnommée
la "sainte chapelle du midi"
34. Calanques de Cassis
Une calanque (calanco en provençal, calanca en Corse) est une
formation géologique particulière se présentant sous forme d'un
vallon étroit et profond à bords escarpés, en partie submergé par
la .
Creusées dans un calcaire résistant ou dans la roche granitique,
les calanques composent de nombreux paysages des côtes
méditerranéennes.
36. Ile du Frioul
Silhouette de calcaire au large de Marseille, l’archipel du Frioul
pointe vers la côte les reliefs aigus de ses quatre îles: sur une
ligne nord-sud, Pomègues et Ratonneau, If et Tiboulen.
Le caractère affirmé des îles et leur relief tourmenté : calanques,
plages et criques sablonneuses, à-pics impressionnants, qualité de
la lumière, transparence de l’eau, en font un site d’une grande
séduction, un lieu encore préservé, une rencontre authentique en
Méditerranée. Le microclimat du site engendre des espèces
florales originales adaptées aux conditions d’aridité qui le
caractérisent. Par ailleurs, le mistral est le grand acteur des îles,
il sculpte, il ronge, il ordonne.
38. Eleves
ANCETTE Maxence
BERERD Charlotte
BLACHON Adrien
BREGAND Thomas
BOUREILLE Camille
CHAVEROT Sylvain
DA COSTA Chloé
DEPALLE Damien
GUILLEMINOT Sébastien
KERKOUB Myriam
LORTON Mathieu
MAIGRE Anthony
MANCEAUX Anthony
MAZILLE John
PHARABET Paul
PLASSE Elodie
POTHONNIER Lucas
TILLIER Julie
Accompagnateurs
FAYOT Bernard
FONTVIEILLE Jo-Ah
MARQUIS Romuald
Conception et realisation du
carnet de voyage
FAYOT Bernard
FONTVIEILLE Jo-Ah
GUILLEMINOT Sébastien
KERKOUB Myriam
Que ce voyage vous permette de découvrir de nouveaux horizons , de vous
découvrir vous même et qu’il se passe dans la joie et la bonne humeur.
BON VOYAGE
39. « Le véritablevoyagede découvertene consiste pas à chercherde nouveaux paysages,mais à
avoir de nouveaux yeux. »
Marcel PROUST