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ROOM501c4
LE DOCUMENTAIRE INTERACTIF de
Happy Fannie | Sandrine Girbal | 34 Rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris | +33 (0) 6 22 87 88 80
Ils vous influencent tous les jours. Leurs moyens sont illimités et secrets.
Vous ne les connaissez pas. Pourtant, vous allez voter pour leur candidat!
par gerald holubowicz & Jean Nicholas Guillo
2
influencemessage=pub candidat=produit
C’est une véritable déferlante de pub qui s’est
abattue sur les chaînes tv d’Iowa en décembre 2011.
Une introduction à ce que va être la Présidentielle
Américaine de 2012.
Il y a eu, durant les primaires républicaines d’Iowa, près de
12 spots publicitaires par heure exhortant à voter pour un
candidat ou un autre.
Résultat, le républicain Newt Gingrich, qui talonnait le favori
Mitt Romney perd 10% dans les sondages en 15 jours au profit
de son rival.
En période de campagne, on ne peut allumer son poste télé et
espérer échapper aux pubs politiques. Elles sont partout. Pour
les primaires de Caroline du Sud en janvier 2012, un électeur
va voir près de 182 spots politiques en près d’une semaine.
Le débat politique s’articule autour de ces publicités, l’opinion
se forge sur leurs messages et leurs effets sont aussi efficaces
qu’une pub pour coca-cola.
Quiestàl’originedecescampagnes?Desgroupesd’individus
réunis dans des organisations appelées Super PACs et 501c4.
3
sans limite$l’histoire de “poches profondes”.
Produire et diffuser ces messages publicitaires coûte
énormément d’argent, le budget de ces pubs atteint
souvent le quart de millions de dollars.
Comment financer de telles campagnes?
Depuis janvier 2010 et la décision de la Cour Suprême
Citizen United vs F.E.C, les Super PACs et les 501c4
peuvent lever autant d’argent qu’elles le souhaitent
auprès de donateurs privés : corporations ou individus.
Par exemple, Sheldon Adelson, CEO de Las Vegas Sands
Corp a donné $5 million au Super PAC de Newt
Gingrich pour l’aider dans sa campagne.
Avant janvier 2010, il aurait fallu des semaines d’efforts
aux candidats pour trouver une telle somme. Il n’aura
fallu cette fois que le temps de signer un chèque.
Pour les primaires de Caroline du Sud, $7.3 millions
sont investis en pub télévisée par les Super PACs et les
501c4 républicaines, un record sans précèdent.
Aux États-Unis, près de 90% des candidats qui ont
remporté une élection sont ceux qui possèdent le plus
gros budget de campagne.
La campagne 2012 devrait atteindre un montant
historique de $4 milliards, toutes dépenses confondues.
4
& secreTeDonations anonymes, fonds intraçables.
Les 501c4 disposent d’un avantage sur les Super PACs.
Elles garantissent l’anonymat des donations reçues.
Il n’y aucune obligation de rendre leurs comptes publics,
ni de présenter de liste de donateurs.
Les donations sont anonymes.
Les fonds sont intraçables et illimités.
C’est le secret le plus complet.
Pourtant ces groupes soutiennent des hommes
politiques qui décident de l’avenir des Etats-Unis.
Ils dépensent des sommes considérables pour
influencer les électeurs et faire basculer le résultats
d’élections. Hier, les élections partielles de 2010,
aujourd’hui la Présidentielle 2012, demain l’élection
d’un gouverneur ou d’un juge, toutes les campagnes
sont susceptibles d’être touchées.
Influence + Fonds illimités + Anonymat des donateurs.
C’est la dangereuse équation qui soulève la question de
la corruption passive et du transfert de pouvoir du
politique aux corporations “bienfaitrices”.
'
NOTE: Les 501c4 sont des organisations non-caritatives dont l’action ne doit pas être
principalement politique. La mission typique des 501c4 et d’améliorer le bien-être de la
société et contribuer à son développement. Toutefois, leur but premier a été détourné dès
2010 suite à la décision Citizen United vs F.E.C pour servir d’antichambre aux contributions
faites pour soutenir un candidat et en masquer la provenance. La plupart de ces 501c4 sont
rattachées à des Super PACs qui eux, coordonnent l’utilisation de ces fonds. Super PACs et
501c4 sont indépendantes des campagnes officielles et le candidat à une élection ne peut en
coordonner les efforts sous peine d’enfreindre le code électoral.
5
Alors que la campagne présidentielle
américaine 2012 fait rage, vous rejoignez
le conseil d’administration (“board”) d’une
501c4 un peu particulière.
Son objectif: Préparer dans le secret son
candidat Moneyocrate, Bill O’Maney, aux
élections 2016.
Vous devrez comprendre et choisir une
stratégie de marketing pour bien vendre
votre candidat.
En observant la campagne 2012 et en
interrogeant les experts d’aujourd’hui, vous
accumulerez les informations nécessaires
pour bien préparer les pubs Moneyocrates
qui serviront le moment venu à imposer
votre candidat aux électeurs.
L’argent va couler à flot, et vos puissants amis
règleront la note sans même y réfléchir...
Mais savez-vous d’où vient cet argent ?
Comment être sûr des intentions des dona-
teurs quand on n’en connaît pas l’identité ?
Quelles sont vos limites ? Quelles sont les
limites de ce système ?
Découvrez dans cet idoc un versant
méconnu de la décision Citizen United vs
F.E.C, son impact sur les élections et sur le
sort de la démocratie américaine.
Plongezaucoeurd'une structure meconnue
This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers
nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups
such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial-
ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television
commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their
donors were.
That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides,
even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially
i m - portant now that the S u p r e m e
C o u r t has ruled that corpora- tions can
c o n - tribute unlimited money to political
causes; t h a t has em- b o l d e n e d
f i r m s to spend
m o r e , but corpo-
rations also like to
a v o i d the adverse
publicity that po- l i t i c a l
involvement can bring.
O n e of the new 501(c)(4)
groups, a d v i s e d by former
G e o r g e W. Bush strategist
Karl Rove, says it’s going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some
of that money coming from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate
majority leader? Probably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say.
Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but
they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social
welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that
does more than advocate for or against a candidate.
501c4
This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers
nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups
such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial-
ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television
commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their
donors were.
That’s a scandal. Voters deserve to know
who’s pay- ing for campaign com- m e r -
cials, on both sides, even if an ad isn’t di-
rectly coor- dinated by the
candidate who benefits
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the Supreme Court h a s
ruled that corpora-
tions can
contribute unlimited m o n e y
to politi- cal causes; that has
emboldened firms to spend m o r e ,
but corporations also like to avoid the adverse publicity that political involvement can bring.
One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s
going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming
from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob-
ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say.
Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but
they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social
welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that
This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers
nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups
such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial-
ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television
commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their
donors were.
That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides,
even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially im-
portant now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to
political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the
adverse publicity that political involvement can bring.
Oneofthenew501(c)(4)groups,advisedbyformerGeorgeW.BushstrategistKarlRove,saysit’sgoing
to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from
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501(c)(4) has to show that its “pri-
mary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most commercials have
to communicate a message that does more than advocate for or against a candidate.
ENTREZdansla
This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers
nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups
such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial-
ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television
commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their
donors were.
That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides,
even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially im-
portant now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to
political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the
adverse publicity that political involvement can bring.
One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s
going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming
from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob-
ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say.
Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but
they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social
w e l f a r e , not political campaign- ing, and
most com- mercials have to commu- n i c a t e
a mes- sage that does more t h a n
advocate for or against a candi-
date.
This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers
nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups
such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial-
ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television
commer- cials — to denounce Sen. H a r r y
Reid (D- Nev.), for example — and never dis-
c l o s e who their donors were.
That’s a s c a n - dal. Vot- ers de-
s e r v e t o know w h o ’ s
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dinated by the
c a n d i - d a t e
who ben- efits from it. That’s
especially important now that
the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to political causes;
that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the adverse publicity
that political involvement can bring.
One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s
going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming
from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob-
ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say.
Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but
they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social
welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that
does more than advocate for or against a candidate.
his year’s innova- tion is
the no- holds-
b a r r e d use of a section of
the fed- eral tax law that
covers non- profit “social welfare”
organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or
AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initially Democrats but now
mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commercials — to de-
nounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their donors were.
That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides,
even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially im-
portant now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to
political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the
adverse publicity that political involvement can bring.
One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s
going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming
from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob-
ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say.Democrats tried to pass a bill this year imposing dis-
closure requirements on 501(c)(4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show
that its “primary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most com-
mercials have to communicate a message that does more than advocate for or against a candidate.
6
C’est par le prisme de la fiction que le fond
documentairedudocumentaireinteractifsera
introduit.
Sur le fond, le “chapitrage” du documentaire
interactif s’articule autour d’une mise en
forme éditorialisée de questions soulevées
par les watchdogs Américains.
Concrètement les contenus principaux ré-
pondent aux questions posées par le board
de la 501c4 en suivant une cartographie
thématique spécifique.
D’oùviensl’argentquifinancelescampagnes?
Pourquoi a t’on besoin d’autant d’argent pour
battre campagne? Le débat moral est profond
et soulève des enjeux majeurs aux Etats-Unis
comme partout dans le monde. Le lien entre
argent et politique soulève les questions de
corruption passive importante, de l’influence
des groupes d’interêts de tous bords dans le
processus législatif et électoral.
Chaque étape du documentaire interactif est
construite pour que les experts répondent à
cesquestions.Lebutestd’amenerl’internaute
dans un cycle vertueux de connaissance. Tout
d’abord, la narration fictionelle introduit une
problématique de façon trés concrète que ce
soit à travers un choix draconien a réaliser,
une question, un challenge ou une quête.
Dans un second temps, L’internaute collecte
les informations necessaires à son avan-
cée. L’écoute des interviews proposées, la
consultation de graphiques ou de documents
suggéré amèneront une réponse. Le parcours
de l’internaute et l’issue du documentaire in-
teractif dépend du
Contenu documentaire
7
Note d'intention
Moneyocracy est un projet global. Si le documentaire apporte une dimension
d’information et d’analyse, l’iDoc lui, propose à l’internaute de vivre en contre-
champ une expérience plus directe. L’utilisateur est mis en situation d’immersion
dans un système de corruption politique. De plus l’iDoc introduit un point de vue en
prospective sur les conséquences à long terme de Citizen United vs. F.E.C (dont le
dénouement est développé dans une Bande dessinée)
L’iDoc se concentre sur les 501c4, des organisations dont le but premier a été dé-
tourné dès 2010 suite à la décision Citizen United vs F.E.C pour servir d’antichambre
aux contributions financières à un candidat et en masquer la provenance.
Mais pour nous, les 501c4 représentent plus. Elles représentent l’aboutissement
d’un système ou le poids des intérêts privés prime sur le monde politique et son
corps électoral. Un système où la destiné d’un pays se décide autour d’une table, à
huis clos. Une machine électorale où le candidat n’a aucune chance de l’emporter
s’il ne dispose pas d’un compte en banque bien garni.
L’usage de la fiction dans l’iDoc permet de récréer les conditions d’une
réelle mise en situation. La fiction épaissit et met en relief des faits réels
que l’utilisateur perçoit simultanément. La 501c4 est incarnée par un «
board » de personnalités mystérieuses et fictives. Mais chaque mem-
bre de ce « board » aborde une problématique (marketing, finance)
étayées de faits documentés, et de chiffres réels. Les experts filmés
(Donnie Deutsch, Donna Edwards…) sont des personnes réelles, et
sont filmés regard caméra . L’utilisateur se retrouve en face à face
avec ses interlocuteurs. L’enjeu n’est pas le décryptage du fictif ver-
sus le réel, mais bien de rejouer les éléments d’une réalité simulée,
récréée dans une chambre de résonnance de la campagne 2012.
Nous sommes convaincus que l’expérience recréée complète l’approche rationnelle
et documentée en lui donnant une profondeur unique. L’expérience permet de res-
sentir et de faire appel davantage à l’émotion, du moins au questionnement. Elle
permet de jouer sur le combat interne qui se joue en chacun, le combat moral,
éthique, la tentation, la curiosité. « Vais-je jouer le jeu de cette corruption pas-
sive ? » Le point de vue subjectif, choisi pour l’iDoc, impose donc à l’internaute de
vivre concrètement l’expérience en faisant appel à ses propres valeurs, ses propres
bornes éthiques. Il l’invite à un dialogue direct avec les personnages rencontrés
dans la narration et l’interroge.
Notre idée consiste à utiliser cette interrogation pour inciter l’internaute à se ren-
seigner, à rechercher de l’information. Une information abondante dans l’iDoc
puisqu’une large partie de l’expérience repose sur des modules vidéo d’interview
d’experts, d’archives vidéo des élections 2012 et de data journalisme. Ces éléments,
qui sont proposés au le fil de la narration ou que l’internaute peut aller
consulter à son grès, permettent de répondre aux questions posées
par les membres du « board » et d’avancer dans l’iDoc.
Ainsi,nousavonspensécetiDoccommeundocumentaire/fictionoula
fiction sert de facilitateur et « de point de bascule » à pour l’internaute
dans l’approche d’un sujet à la fois complexe, technique et pour cer-
tains aspects relativement abstraits. L’enjeu de l’iDoc n’est pas de faire
une démonstration théorique, mais bien de laisser l’internaute en faire
l’expérience par lui-même et de lui permettre de connecter avec le su-
jet tout en se divertissant.
8
L’idoc repose sur trois questions de fond :
1 - 	 Influence : Peut-on s’engager dans une élection aux états-Unis sans avoir
		 recours au marketing politique?
2 - 	 Fonds illimités : Dans quelle mesure cet afflux d’argent modifie l’équilibre
		 démocratique des états-Unis?
3 - 	 Secret : Peut-on laisser un candidat être soutenu par des groupes dont les
		 bienfaiteurs et les intentions sont inconnues ?
problematique
9
Wireframe principal de l’iDoc
10
11
L’iDoc commence par une courte
vidéo de 45 sec destinée à installer
le contexte dans lequel va s’insérer
la narration...
Résumé du contenu:
La campagne 2012, la place du marketing politique, de la pub
dans la course à la maison blanche et une ouverture sur le
financement.
phase I:introduction et mise a niveau
12
13
Après cette brève intro, l’utilisateur
accède à l’interface principale.
La scène est intimiste, mi-statique
mi-animée (façon GIF animés cinemagraphs.com).
14
15
L’IDOC est composé de 3 grands
chapitres, traitant chacun d’une
problématique exposée en page 7.
Voici l’un d’entre eux.
Résumé du contenu:
Trois chapitres, chacun autorisant 3 types d’expériences.
•	 Une expérience interactive, où vous incarnez activement le rôle 	
	 qui vous est attribué par le “Board”.
•	 Une expérience linéaire “courte” qui permet de faire le tour de 	
	 la question soulevée dans le chapitre.
•	 Une expérience participative, pour les plus motivés
phase II: l'experience
16
Dispositif de l'idoc
Type d'Experience Acces objectifs/gains
1
2
3
Expérience linéaire
Expérience Interactive
Expérience Participative
DATA Room
DATA Room, MONEY Room,
ADS Room
DATA Room, MONEY Room,
ADS Room
Apprendre, s’informer,
partager
Apprendre, investiguer,
partager
Apprendre, investiguer,
participer, partager
niveau
17
Niveau 1 - information:
Le contenu linéaire offre le condensé analytique d’une partie de l’iDoc à travers 4 sous-parties vidéo
regroupant interviews d’experts et infographies. à chaque fin de partie, vous avez la
possibilité de poster sur votre mur Facebook une réaction au contenu que vous venez de consulter.
Vous pouvez également copier un brin de code pour embarquer cette partie au sein d’une page web (blog
ou autre). Cette possibilité est destinée à permettre la diffusion du contenu à des fins pédagogique et
informative et vous permettre éventuellement d’appuyer votre propos si vous décidez d’écrire un post sur la
problématique soulevée dans la vidéo. Elle participe à augmenter la visibilité du projet.
Niveau 2 - interaction:
Au cours de l’expérience interactive et participative (Niveau 2 & 3), vous êtes amené à effectuer un certain
nombre de choix concernant la navigation (interaction) et la campagne (narration) qui détermineront une
stratégie de communication et de financement à adopter pour Bill O’Maney.
Dans ces niveaux d’experience, l’internaute valide un certain nombre de choix stratégiques à
appliquer pour la campagne de Bill O’Maney. Ces options lui sont proposées après qu’il a consulté l’avis
d’experts (interviews) et un condensé d’informations chiffrées (data-journalism, infographies, sondages).
Dispositif de l'idoc
18
En fin de parcours, un résultat synthétique lui sera proposé sur la stratégie finale de communication à
adopter par le candidat Moneyocrate. Celle-ci se traduit par un spot publicitaire unique adapté à la
stratégie dégagée.
Niveau 3: la participation
Pour les plus engagés, une mission secondaire est disponible. Elle consiste à récolter au fur et à mesure,
dans le niveau d’expérience interactif, des objets qui permettent à la fin de l’idoc de découvrir pour qui vous
travaillez vraiment.
Par ailleurs, vous pouvez également apporter votre témoignage à certains points de la narration et ainsi
contribuer à la discussion.
Pour rappel, les 501c4 sont des structures dont l’origine des financements ne doit pas être rendu publique.
Un véritable secret entoure donc leur origine et les individus qui se cachent derrière.
Dispositif de l'idoc
19
{
{
{Expérience Linéaire
Expérience Interactive
{
Séquence vidéo supportée
par une voix off qui
présente le contexte de la
campagne 2012.
La pub est partout, en
politique elle est
essentielle.
Les candidats aux
primaires républicaines en
ont usé et abusé.
Le candidat républicain et
Barack Obama sont allés
encore plus loin.
partie I:L'influence partie III:Lesecret
intro
generale
intro du
"Board"
Module documentaire de 10 minutes
segmenté en 3 parties
structure de l'idoc
Présentation des objectifs
du “Board”.
Introduction à l’univers
de l’idoc et ses codes de
navigation.
Remise du PASS
(FB Connect)
partie II:L'argent
{
Module interactif
d’environs 15 minutes
Module documentaire de 10 minutes
segmenté en 3 parties
Module documentaire de 10 minutes
segmenté en 3 parties
Module interactif
d’environs 15 minutes
Module interactif
d’environs 15 minutes
DATA ROOM
20
Expérience Linéaire
Expérience Interactive
{
1 - Le “Board” introduit la problématique traitée
dans la partie.
2 - Un des membres chargé de rendre un rapport
détaillé prend la parole et entre un peu plus dans
le sujet.
3 - Une série de chiffres clefs permettant de
comprendre la problématique abordée vous est
donnée. Ces informations se retrouvent dans la
“DATA Room”.
4 - La présentation se termine, on vous demande
si vous souhaitez approfondir la question en tête
à tête avec le membre en charge de cette partie,
ou tout simplement continuer la présentation.
a- Vous choisissez de continuer la présenta-
tion, l’expérience linéaire s’engage et vous
assistez à une présentation (en fait un court
documentaire faisant le tour de la question
posée).
b - Vous choisissez le tête à tête, l’expérience
interactive s’enclenche et vous passez au
niveau 2 d’engagement.
c - Vous ne faites rien, au bout de 10 secondes,
l’expérience interactive s’engage automa-
tiquement.
séquençage
{
partie I:L'influence
introduction -structure
21
Une courte séquence introduit les membres de la 501c4 Room.
Ils sont réunis pour préparer la campagne 2016. Ils vont pour cela devoir
observer la campagne 2012 pour “créer” leur candidat : Bill O’Maney.
Pour cela le “Board” vous a invité à collaborer en tant que
directeur exécutif en charge de mettre en place leur stratégie
de marketing politique.
Il vous remet un badge vous permettant d’accéder aux
données de la DATA Room et à d’autres parties de l’idoc.
NOTE: Au moment de la remise, le choix vous est donné de vous en-
registrer avec “Facebook Connect”. Si vous acceptez, vous accédez aux
niveaux 2 et 3 de l’expérience qui permettent à la fois d’interagir et de partici-
per à l’expérience de façon complète.
Vous pouvez notamment poster votre Pass sur votre mur et commenter l’expérience que
vous vivez (possibilité offerte à la fin de chaque parties) ou recommander une des parties
(expérience linéaire uniquement).
introduction -contenu
22
Puis l’interface de navigation apparait. Il s’agit de la reproduction
d’un étage de bureaux. Les différentes “Rooms” que l’on peut
visiter par la suite sont accessibles par ce biais.
Cette interface permet également de recevoir des alertes par
surbrillance d’une des cases, et vous donne également quelques
informations complémentaires sur leur contenu.
introduction -navigation
23
Expérience Linéaire
Expérience Interactive
partie I:L'influence -structure
séquençage
{
partie I:L'influence
Module documentaire de 10 minutes
segmenté en 4 parties
Module interactif
d’environs 15 minutes
à LA RECHERCHE DE SON PUBLIC
(CIBLAGE)
UNE BONNE PRéSENTATION
POUR MIEUX SéDUIRE
LE POUVOIR DE LA PUB LA PORTéE DU MESSAGE
Sous-partie I Sous-partie II Sous-partie III Sous-partie IV
24
1.	 à LA RECHERCHE DE SON PUBLIC (CIBLAGE)
Le candidat doit savoir à qui il s’adresse. Pour se faire, il doit réaliser une étude de marché et se tourner vers un
cabinet spécialisé. L’internaute doit définir le profil des électeurs, les enjeux qui les intéressent, leur humeur, leur
appréhension du programme et leur positionnement vis à vis des adversaires de Bill.
2.	 UNE BONNE PRéSENTATION POUR MIEUX SéDUIRE
Le candidat porte un message, mais reste avant tout un individu face à ses électeurs. Il doit être en phase avec les
attentes du public et incarner physiquement ses valeurs. Si on vend un candidat comme on vend une voiture, celle-ci
doit avoir la plus belle carrosserie et le plus beau moteur possible. Tenue vestimentaire, coupe de cheveux, bronzage
pour le physique, valeurs morales exemplaires, études et parcours professionnel impeccables sont les atouts à mettre
en avant.
3.	 LE POUVOIR DE LA PUB
Pour faire connaitre son message, pour bâtir sa notoriété et persuader les électeurs, le candidat doit réaliser des pubs.
à l’aide d’une agence publicitaire, il doit définir un message clair, qui le différencie de ses concurrents.
4.	 LA PORTéE DU MESSAGE
Pour pouvoir constamment rester en contact avec l’opinion, le candidat doit régulièrement sonder son électorat cible.
En fonction des variations de l’actualité de campagne, il peut ainsi adapter son message pour s’assurer de rester dans
la course.
partie I:L'influence -contenu
25
26
Niveau 1 - information:
Le contenu linéaire reprend les 4 sous-parties décrites p.23 et offre un condensé
analytique de ces points à travers autant de “chapitres” vidéo regroupant interviews
d’experts et données.
Niveau 2 - interaction :
Un dialogue s’engage avec “Mr Ads” en charge de la partie Influence. Vous choissisez
alors la cible et le type de message que vous allez délivrer.
Une chaine de question/réponse vous permet progressivement de déterminer un type
de publicité politique qui sera soit négative, soit positive.
à ce stade, vous pouvez appuyer votre réflexion sur un ensemble de modules vidéos qui
vous donnent des informations complémentaires (par exemple: interviews décryptant
les codes visuels des pubs politiques, données reprenant les chiffres de la campagne des
primaires républicaines de 2011).
Niveau 3 - Participation:
La question centrale est de savoir à quel degré la communication politique, l’utilisation
du marketing à des fins électorales, modifie votre perception des candidats et de leur
message. Grâce à votre Pass, vous accédez à une chambre d’enregistrement pour donner
votre témoignage via webcam sur cette question.
partie I:L'influence -contenu
27
28
29
Clôture de Séquence:
Un bref récapitulatif des notions abordées dans la séquence vous est fourni à travers un
résumé vidéo comprenant des interviews d’experts issus du monde du neuro-marketing,
du marketing, de la relation presse et du journalisme, l’ensemble reposant sur l’analyse
d’une pub négative ou positive selon que vos choix vous auront porté vers l’une ou l’autre.
objectif:
Cette séquence vous permet d’appréhender les enjeux que supporte le message et
le caractère négatif ou positif d’une campagne. Elle fait appel aux valeurs éthiques et
morales et souligne l’influence que les campagnes cherchent à avoir sur les électeurs.
Elle questionne votre approche de la communication politique et vous fait réfléchir à la
façon dont la politique moderne s’est emparée des techniques de ventes traditionnelles
pour pousser un message dans la sphère démocratique.
partie I:L'influence -fin de sequence
30
31
DATA Room:
Votre Pass, remis par le “Board” dès le début de
l’expérience vous permet à tous moments d’accéder
à la DATA Room. L’accès à cette pièce n’est pas
restreint.
Dans cette pièce, vous pouvez consulter des données chiffrées et
ainsi répondre aux différents challenges et questions posée par le
“Board” en fonction de ces informations.
La DATA Room sert également d’archive donnant un sens de
progression. Vous pourrez à tous moment venir consulter les
élémentsdedatajournalismecollectéstoutaulongdel’expérience.
32
DATA ROOM
33
Au cours de l’expérience interactive vous êtes amené à explorer les
différentes pièces à l’étage. Vous recevez des informations précieuses.
Ces “invitations” se feront par le biais d’une illumination en rouge de
la pièce dans laquelle vous devez vous rendre via l’interface de navi-
gation.
En revanche, vous ne pouvez pas accéder à l’ensemble de ces Rooms
tant qu’on ne vous y a pas autorisé... certaines choses doivent
rester secrètes et la confiance du board se mérite.
34
Aucoursdevotreexpérience,l’actualitédelacampagne
2012 s’invite par le biais de “flash info” pour donner des
éléments supplémentaires de contexte.
Ces éléments sont utilisés par le “Board” pour
diriger la narration et l’expérience et vous permettent
de ne pas perdre de vue les enjeux qui sont au coeur
des élections.
35
breaking news:G.O.P candidates blame superpacs
36
Un évènement spécial est également programmé dans l’idoc.
Le “Board” est informé que deux français travaillent sur un
documentaire traitant des questions de financement des
élections Américaines.
Intrigué, il se renseigne sur les auteurs (G.Holubowicz et
J.N Guillo) espérant glaner des informations précieuses qui
pourraient leur servir dans la création de leur campagne 2016.
Un dispositif en amont - lors de l’animation du blog durant
l’été 2012 - mets en scène cette surveillance pour créer un
univers cohérent et continu entre les éléments narratifs
transmédia et engager les premiers fans dans cette narration
multiplateformes.
37
38
Cambriolés! Certains contacts et du materiel on été volé!
39
L’expérience de l’iDoc prend fin de différentes façons, selon le
niveau d’expérience.
L’expérience linéaire débouche sur un appel à l’action (version U.S/Interna-
tionale) pour contre carrer les effets de la décision Citizen United vs F.E.C.
Vous pourrez également partager vos impressions sur Facebook et participer à la
discussion.
Dans l’expérience interactive et participative, le résultat de l’iDoc consiste à voir
le résultat de notre campagne et notamment la pub de lancement de campagne
pour 2016 de Bill O’Maney (2 versions différentes en fonction du parcours).
Si vous avez pris la peine de “récolter” les éléments disséminés tout au long
de l’iDoc, après la diffusion de la pub, Bill O’Maney viendra vous saluer et vous
remercierdevosefforts,vousdonnantrendez-vousen2016(annoncedelaBande
Dessinée).
40
41
Happy Fannie | Sandrine Girbal | 34 Rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris | +33 (0) 6 22 87 88 80
Les Films d’ici | Laurent Duret | 62 boulevard Davout - 75020 Paris | Tél. : + 33 7 78 84 23 94 | + 33 1 44 52 23 23 | Fax: + 33 1 44 52 96 70

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  • 2. 2 influencemessage=pub candidat=produit C’est une véritable déferlante de pub qui s’est abattue sur les chaînes tv d’Iowa en décembre 2011. Une introduction à ce que va être la Présidentielle Américaine de 2012. Il y a eu, durant les primaires républicaines d’Iowa, près de 12 spots publicitaires par heure exhortant à voter pour un candidat ou un autre. Résultat, le républicain Newt Gingrich, qui talonnait le favori Mitt Romney perd 10% dans les sondages en 15 jours au profit de son rival. En période de campagne, on ne peut allumer son poste télé et espérer échapper aux pubs politiques. Elles sont partout. Pour les primaires de Caroline du Sud en janvier 2012, un électeur va voir près de 182 spots politiques en près d’une semaine. Le débat politique s’articule autour de ces publicités, l’opinion se forge sur leurs messages et leurs effets sont aussi efficaces qu’une pub pour coca-cola. Quiestàl’originedecescampagnes?Desgroupesd’individus réunis dans des organisations appelées Super PACs et 501c4.
  • 3. 3 sans limite$l’histoire de “poches profondes”. Produire et diffuser ces messages publicitaires coûte énormément d’argent, le budget de ces pubs atteint souvent le quart de millions de dollars. Comment financer de telles campagnes? Depuis janvier 2010 et la décision de la Cour Suprême Citizen United vs F.E.C, les Super PACs et les 501c4 peuvent lever autant d’argent qu’elles le souhaitent auprès de donateurs privés : corporations ou individus. Par exemple, Sheldon Adelson, CEO de Las Vegas Sands Corp a donné $5 million au Super PAC de Newt Gingrich pour l’aider dans sa campagne. Avant janvier 2010, il aurait fallu des semaines d’efforts aux candidats pour trouver une telle somme. Il n’aura fallu cette fois que le temps de signer un chèque. Pour les primaires de Caroline du Sud, $7.3 millions sont investis en pub télévisée par les Super PACs et les 501c4 républicaines, un record sans précèdent. Aux États-Unis, près de 90% des candidats qui ont remporté une élection sont ceux qui possèdent le plus gros budget de campagne. La campagne 2012 devrait atteindre un montant historique de $4 milliards, toutes dépenses confondues.
  • 4. 4 & secreTeDonations anonymes, fonds intraçables. Les 501c4 disposent d’un avantage sur les Super PACs. Elles garantissent l’anonymat des donations reçues. Il n’y aucune obligation de rendre leurs comptes publics, ni de présenter de liste de donateurs. Les donations sont anonymes. Les fonds sont intraçables et illimités. C’est le secret le plus complet. Pourtant ces groupes soutiennent des hommes politiques qui décident de l’avenir des Etats-Unis. Ils dépensent des sommes considérables pour influencer les électeurs et faire basculer le résultats d’élections. Hier, les élections partielles de 2010, aujourd’hui la Présidentielle 2012, demain l’élection d’un gouverneur ou d’un juge, toutes les campagnes sont susceptibles d’être touchées. Influence + Fonds illimités + Anonymat des donateurs. C’est la dangereuse équation qui soulève la question de la corruption passive et du transfert de pouvoir du politique aux corporations “bienfaitrices”. ' NOTE: Les 501c4 sont des organisations non-caritatives dont l’action ne doit pas être principalement politique. La mission typique des 501c4 et d’améliorer le bien-être de la société et contribuer à son développement. Toutefois, leur but premier a été détourné dès 2010 suite à la décision Citizen United vs F.E.C pour servir d’antichambre aux contributions faites pour soutenir un candidat et en masquer la provenance. La plupart de ces 501c4 sont rattachées à des Super PACs qui eux, coordonnent l’utilisation de ces fonds. Super PACs et 501c4 sont indépendantes des campagnes officielles et le candidat à une élection ne peut en coordonner les efforts sous peine d’enfreindre le code électoral.
  • 5. 5 Alors que la campagne présidentielle américaine 2012 fait rage, vous rejoignez le conseil d’administration (“board”) d’une 501c4 un peu particulière. Son objectif: Préparer dans le secret son candidat Moneyocrate, Bill O’Maney, aux élections 2016. Vous devrez comprendre et choisir une stratégie de marketing pour bien vendre votre candidat. En observant la campagne 2012 et en interrogeant les experts d’aujourd’hui, vous accumulerez les informations nécessaires pour bien préparer les pubs Moneyocrates qui serviront le moment venu à imposer votre candidat aux électeurs. L’argent va couler à flot, et vos puissants amis règleront la note sans même y réfléchir... Mais savez-vous d’où vient cet argent ? Comment être sûr des intentions des dona- teurs quand on n’en connaît pas l’identité ? Quelles sont vos limites ? Quelles sont les limites de ce système ? Découvrez dans cet idoc un versant méconnu de la décision Citizen United vs F.E.C, son impact sur les élections et sur le sort de la démocratie américaine. Plongezaucoeurd'une structure meconnue This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial- ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their donors were. That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides, even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially i m - portant now that the S u p r e m e C o u r t has ruled that corpora- tions can c o n - tribute unlimited money to political causes; t h a t has em- b o l d e n e d f i r m s to spend m o r e , but corpo- rations also like to a v o i d the adverse publicity that po- l i t i c a l involvement can bring. O n e of the new 501(c)(4) groups, a d v i s e d by former G e o r g e W. Bush strategist Karl Rove, says it’s going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Probably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say. Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that does more than advocate for or against a candidate. 501c4 This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial- ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their donors were. That’s a scandal. Voters deserve to know who’s pay- ing for campaign com- m e r - cials, on both sides, even if an ad isn’t di- rectly coor- dinated by the candidate who benefits from it. T h a t ’s especially impor- tant now t h a t the Supreme Court h a s ruled that corpora- tions can contribute unlimited m o n e y to politi- cal causes; that has emboldened firms to spend m o r e , but corporations also like to avoid the adverse publicity that political involvement can bring. One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob- ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say. Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial- ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their donors were. That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides, even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially im- portant now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the adverse publicity that political involvement can bring. Oneofthenew501(c)(4)groups,advisedbyformerGeorgeW.BushstrategistKarlRove,saysit’sgoing to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from corpo- rations that want to con- ceal their role in choosing a new Senate m a j o r i t y leader? P r o b -ably. Rove’s g r o u p , Cross- r o a d s GPS, won’t say. Demo- crats tried to pass a bill this year im- posing disclosure require- ments o n 501(c) (4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “pri- mary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that does more than advocate for or against a candidate. ENTREZdansla This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial- ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commercials — to denounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their donors were. That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides, even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially im- portant now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the adverse publicity that political involvement can bring. One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob- ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say. Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social w e l f a r e , not political campaign- ing, and most com- mercials have to commu- n i c a t e a mes- sage that does more t h a n advocate for or against a candi- date. This year’s innovation is the no-holds-barred use of a section of the federal tax law that covers nonprofit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initial- ly Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commer- cials — to denounce Sen. H a r r y Reid (D- Nev.), for example — and never dis- c l o s e who their donors were. That’s a s c a n - dal. Vot- ers de- s e r v e t o know w h o ’ s p a y i n g for cam- p a i g n c o m - mercials, on both s i d e s , even if an ad isn’t directly c o o r - dinated by the c a n d i - d a t e who ben- efits from it. That’s especially important now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the adverse publicity that political involvement can bring. One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob- ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say. Democrats tried to pass a bill this year imposing disclosure requirements on 501(c)(4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most commercials have to communicate a message that does more than advocate for or against a candidate. his year’s innova- tion is the no- holds- b a r r e d use of a section of the fed- eral tax law that covers non- profit “social welfare” organizations: 501(c)(4). Traditionally, 501(c)(4) organizations are groups such as the NAACP or AARP, not political campaigns. But some canny political entrepreneurs, initially Democrats but now mostly Republicans, realized that 501(c)(4) committees could buy television commercials — to de- nounce Sen. Harry Reid (D-Nev.), for example — and never disclose who their donors were. That’s a scandal. Voters deserve to know who’s paying for campaign commercials, on both sides, even if an ad isn’t directly coordinated by the candidate who benefits from it. That’s especially im- portant now that the Supreme Court has ruled that corporations can contribute unlimited money to political causes; that has emboldened firms to spend more, but corporations also like to avoid the adverse publicity that political involvement can bring. One of the new 501(c)(4) groups, advised by former George W. Bush strategist Karl Rove, says it’s going to spend $65 million this year — much of it to try to defeat Reid. Is some of that money coming from corporations that want to conceal their role in choosing a new Senate majority leader? Prob- ably. Rove’s group, Crossroads GPS, won’t say.Democrats tried to pass a bill this year imposing dis- closure requirements on 501(c)(4) groups, but they failed. Under the tax law, a 501(c)(4) has to show that its “primary purpose” is promoting social welfare, not political campaigning, and most com- mercials have to communicate a message that does more than advocate for or against a candidate.
  • 6. 6 C’est par le prisme de la fiction que le fond documentairedudocumentaireinteractifsera introduit. Sur le fond, le “chapitrage” du documentaire interactif s’articule autour d’une mise en forme éditorialisée de questions soulevées par les watchdogs Américains. Concrètement les contenus principaux ré- pondent aux questions posées par le board de la 501c4 en suivant une cartographie thématique spécifique. D’oùviensl’argentquifinancelescampagnes? Pourquoi a t’on besoin d’autant d’argent pour battre campagne? Le débat moral est profond et soulève des enjeux majeurs aux Etats-Unis comme partout dans le monde. Le lien entre argent et politique soulève les questions de corruption passive importante, de l’influence des groupes d’interêts de tous bords dans le processus législatif et électoral. Chaque étape du documentaire interactif est construite pour que les experts répondent à cesquestions.Lebutestd’amenerl’internaute dans un cycle vertueux de connaissance. Tout d’abord, la narration fictionelle introduit une problématique de façon trés concrète que ce soit à travers un choix draconien a réaliser, une question, un challenge ou une quête. Dans un second temps, L’internaute collecte les informations necessaires à son avan- cée. L’écoute des interviews proposées, la consultation de graphiques ou de documents suggéré amèneront une réponse. Le parcours de l’internaute et l’issue du documentaire in- teractif dépend du Contenu documentaire
  • 7. 7 Note d'intention Moneyocracy est un projet global. Si le documentaire apporte une dimension d’information et d’analyse, l’iDoc lui, propose à l’internaute de vivre en contre- champ une expérience plus directe. L’utilisateur est mis en situation d’immersion dans un système de corruption politique. De plus l’iDoc introduit un point de vue en prospective sur les conséquences à long terme de Citizen United vs. F.E.C (dont le dénouement est développé dans une Bande dessinée) L’iDoc se concentre sur les 501c4, des organisations dont le but premier a été dé- tourné dès 2010 suite à la décision Citizen United vs F.E.C pour servir d’antichambre aux contributions financières à un candidat et en masquer la provenance. Mais pour nous, les 501c4 représentent plus. Elles représentent l’aboutissement d’un système ou le poids des intérêts privés prime sur le monde politique et son corps électoral. Un système où la destiné d’un pays se décide autour d’une table, à huis clos. Une machine électorale où le candidat n’a aucune chance de l’emporter s’il ne dispose pas d’un compte en banque bien garni. L’usage de la fiction dans l’iDoc permet de récréer les conditions d’une réelle mise en situation. La fiction épaissit et met en relief des faits réels que l’utilisateur perçoit simultanément. La 501c4 est incarnée par un « board » de personnalités mystérieuses et fictives. Mais chaque mem- bre de ce « board » aborde une problématique (marketing, finance) étayées de faits documentés, et de chiffres réels. Les experts filmés (Donnie Deutsch, Donna Edwards…) sont des personnes réelles, et sont filmés regard caméra . L’utilisateur se retrouve en face à face avec ses interlocuteurs. L’enjeu n’est pas le décryptage du fictif ver- sus le réel, mais bien de rejouer les éléments d’une réalité simulée, récréée dans une chambre de résonnance de la campagne 2012. Nous sommes convaincus que l’expérience recréée complète l’approche rationnelle et documentée en lui donnant une profondeur unique. L’expérience permet de res- sentir et de faire appel davantage à l’émotion, du moins au questionnement. Elle permet de jouer sur le combat interne qui se joue en chacun, le combat moral, éthique, la tentation, la curiosité. « Vais-je jouer le jeu de cette corruption pas- sive ? » Le point de vue subjectif, choisi pour l’iDoc, impose donc à l’internaute de vivre concrètement l’expérience en faisant appel à ses propres valeurs, ses propres bornes éthiques. Il l’invite à un dialogue direct avec les personnages rencontrés dans la narration et l’interroge. Notre idée consiste à utiliser cette interrogation pour inciter l’internaute à se ren- seigner, à rechercher de l’information. Une information abondante dans l’iDoc puisqu’une large partie de l’expérience repose sur des modules vidéo d’interview d’experts, d’archives vidéo des élections 2012 et de data journalisme. Ces éléments, qui sont proposés au le fil de la narration ou que l’internaute peut aller consulter à son grès, permettent de répondre aux questions posées par les membres du « board » et d’avancer dans l’iDoc. Ainsi,nousavonspensécetiDoccommeundocumentaire/fictionoula fiction sert de facilitateur et « de point de bascule » à pour l’internaute dans l’approche d’un sujet à la fois complexe, technique et pour cer- tains aspects relativement abstraits. L’enjeu de l’iDoc n’est pas de faire une démonstration théorique, mais bien de laisser l’internaute en faire l’expérience par lui-même et de lui permettre de connecter avec le su- jet tout en se divertissant.
  • 8. 8 L’idoc repose sur trois questions de fond : 1 - Influence : Peut-on s’engager dans une élection aux états-Unis sans avoir recours au marketing politique? 2 - Fonds illimités : Dans quelle mesure cet afflux d’argent modifie l’équilibre démocratique des états-Unis? 3 - Secret : Peut-on laisser un candidat être soutenu par des groupes dont les bienfaiteurs et les intentions sont inconnues ? problematique
  • 10. 10
  • 11. 11 L’iDoc commence par une courte vidéo de 45 sec destinée à installer le contexte dans lequel va s’insérer la narration... Résumé du contenu: La campagne 2012, la place du marketing politique, de la pub dans la course à la maison blanche et une ouverture sur le financement. phase I:introduction et mise a niveau
  • 12. 12
  • 13. 13 Après cette brève intro, l’utilisateur accède à l’interface principale. La scène est intimiste, mi-statique mi-animée (façon GIF animés cinemagraphs.com).
  • 14. 14
  • 15. 15 L’IDOC est composé de 3 grands chapitres, traitant chacun d’une problématique exposée en page 7. Voici l’un d’entre eux. Résumé du contenu: Trois chapitres, chacun autorisant 3 types d’expériences. • Une expérience interactive, où vous incarnez activement le rôle qui vous est attribué par le “Board”. • Une expérience linéaire “courte” qui permet de faire le tour de la question soulevée dans le chapitre. • Une expérience participative, pour les plus motivés phase II: l'experience
  • 16. 16 Dispositif de l'idoc Type d'Experience Acces objectifs/gains 1 2 3 Expérience linéaire Expérience Interactive Expérience Participative DATA Room DATA Room, MONEY Room, ADS Room DATA Room, MONEY Room, ADS Room Apprendre, s’informer, partager Apprendre, investiguer, partager Apprendre, investiguer, participer, partager niveau
  • 17. 17 Niveau 1 - information: Le contenu linéaire offre le condensé analytique d’une partie de l’iDoc à travers 4 sous-parties vidéo regroupant interviews d’experts et infographies. à chaque fin de partie, vous avez la possibilité de poster sur votre mur Facebook une réaction au contenu que vous venez de consulter. Vous pouvez également copier un brin de code pour embarquer cette partie au sein d’une page web (blog ou autre). Cette possibilité est destinée à permettre la diffusion du contenu à des fins pédagogique et informative et vous permettre éventuellement d’appuyer votre propos si vous décidez d’écrire un post sur la problématique soulevée dans la vidéo. Elle participe à augmenter la visibilité du projet. Niveau 2 - interaction: Au cours de l’expérience interactive et participative (Niveau 2 & 3), vous êtes amené à effectuer un certain nombre de choix concernant la navigation (interaction) et la campagne (narration) qui détermineront une stratégie de communication et de financement à adopter pour Bill O’Maney. Dans ces niveaux d’experience, l’internaute valide un certain nombre de choix stratégiques à appliquer pour la campagne de Bill O’Maney. Ces options lui sont proposées après qu’il a consulté l’avis d’experts (interviews) et un condensé d’informations chiffrées (data-journalism, infographies, sondages). Dispositif de l'idoc
  • 18. 18 En fin de parcours, un résultat synthétique lui sera proposé sur la stratégie finale de communication à adopter par le candidat Moneyocrate. Celle-ci se traduit par un spot publicitaire unique adapté à la stratégie dégagée. Niveau 3: la participation Pour les plus engagés, une mission secondaire est disponible. Elle consiste à récolter au fur et à mesure, dans le niveau d’expérience interactif, des objets qui permettent à la fin de l’idoc de découvrir pour qui vous travaillez vraiment. Par ailleurs, vous pouvez également apporter votre témoignage à certains points de la narration et ainsi contribuer à la discussion. Pour rappel, les 501c4 sont des structures dont l’origine des financements ne doit pas être rendu publique. Un véritable secret entoure donc leur origine et les individus qui se cachent derrière. Dispositif de l'idoc
  • 19. 19 { { {Expérience Linéaire Expérience Interactive { Séquence vidéo supportée par une voix off qui présente le contexte de la campagne 2012. La pub est partout, en politique elle est essentielle. Les candidats aux primaires républicaines en ont usé et abusé. Le candidat républicain et Barack Obama sont allés encore plus loin. partie I:L'influence partie III:Lesecret intro generale intro du "Board" Module documentaire de 10 minutes segmenté en 3 parties structure de l'idoc Présentation des objectifs du “Board”. Introduction à l’univers de l’idoc et ses codes de navigation. Remise du PASS (FB Connect) partie II:L'argent { Module interactif d’environs 15 minutes Module documentaire de 10 minutes segmenté en 3 parties Module documentaire de 10 minutes segmenté en 3 parties Module interactif d’environs 15 minutes Module interactif d’environs 15 minutes DATA ROOM
  • 20. 20 Expérience Linéaire Expérience Interactive { 1 - Le “Board” introduit la problématique traitée dans la partie. 2 - Un des membres chargé de rendre un rapport détaillé prend la parole et entre un peu plus dans le sujet. 3 - Une série de chiffres clefs permettant de comprendre la problématique abordée vous est donnée. Ces informations se retrouvent dans la “DATA Room”. 4 - La présentation se termine, on vous demande si vous souhaitez approfondir la question en tête à tête avec le membre en charge de cette partie, ou tout simplement continuer la présentation. a- Vous choisissez de continuer la présenta- tion, l’expérience linéaire s’engage et vous assistez à une présentation (en fait un court documentaire faisant le tour de la question posée). b - Vous choisissez le tête à tête, l’expérience interactive s’enclenche et vous passez au niveau 2 d’engagement. c - Vous ne faites rien, au bout de 10 secondes, l’expérience interactive s’engage automa- tiquement. séquençage { partie I:L'influence introduction -structure
  • 21. 21 Une courte séquence introduit les membres de la 501c4 Room. Ils sont réunis pour préparer la campagne 2016. Ils vont pour cela devoir observer la campagne 2012 pour “créer” leur candidat : Bill O’Maney. Pour cela le “Board” vous a invité à collaborer en tant que directeur exécutif en charge de mettre en place leur stratégie de marketing politique. Il vous remet un badge vous permettant d’accéder aux données de la DATA Room et à d’autres parties de l’idoc. NOTE: Au moment de la remise, le choix vous est donné de vous en- registrer avec “Facebook Connect”. Si vous acceptez, vous accédez aux niveaux 2 et 3 de l’expérience qui permettent à la fois d’interagir et de partici- per à l’expérience de façon complète. Vous pouvez notamment poster votre Pass sur votre mur et commenter l’expérience que vous vivez (possibilité offerte à la fin de chaque parties) ou recommander une des parties (expérience linéaire uniquement). introduction -contenu
  • 22. 22 Puis l’interface de navigation apparait. Il s’agit de la reproduction d’un étage de bureaux. Les différentes “Rooms” que l’on peut visiter par la suite sont accessibles par ce biais. Cette interface permet également de recevoir des alertes par surbrillance d’une des cases, et vous donne également quelques informations complémentaires sur leur contenu. introduction -navigation
  • 23. 23 Expérience Linéaire Expérience Interactive partie I:L'influence -structure séquençage { partie I:L'influence Module documentaire de 10 minutes segmenté en 4 parties Module interactif d’environs 15 minutes à LA RECHERCHE DE SON PUBLIC (CIBLAGE) UNE BONNE PRéSENTATION POUR MIEUX SéDUIRE LE POUVOIR DE LA PUB LA PORTéE DU MESSAGE Sous-partie I Sous-partie II Sous-partie III Sous-partie IV
  • 24. 24 1. à LA RECHERCHE DE SON PUBLIC (CIBLAGE) Le candidat doit savoir à qui il s’adresse. Pour se faire, il doit réaliser une étude de marché et se tourner vers un cabinet spécialisé. L’internaute doit définir le profil des électeurs, les enjeux qui les intéressent, leur humeur, leur appréhension du programme et leur positionnement vis à vis des adversaires de Bill. 2. UNE BONNE PRéSENTATION POUR MIEUX SéDUIRE Le candidat porte un message, mais reste avant tout un individu face à ses électeurs. Il doit être en phase avec les attentes du public et incarner physiquement ses valeurs. Si on vend un candidat comme on vend une voiture, celle-ci doit avoir la plus belle carrosserie et le plus beau moteur possible. Tenue vestimentaire, coupe de cheveux, bronzage pour le physique, valeurs morales exemplaires, études et parcours professionnel impeccables sont les atouts à mettre en avant. 3. LE POUVOIR DE LA PUB Pour faire connaitre son message, pour bâtir sa notoriété et persuader les électeurs, le candidat doit réaliser des pubs. à l’aide d’une agence publicitaire, il doit définir un message clair, qui le différencie de ses concurrents. 4. LA PORTéE DU MESSAGE Pour pouvoir constamment rester en contact avec l’opinion, le candidat doit régulièrement sonder son électorat cible. En fonction des variations de l’actualité de campagne, il peut ainsi adapter son message pour s’assurer de rester dans la course. partie I:L'influence -contenu
  • 25. 25
  • 26. 26 Niveau 1 - information: Le contenu linéaire reprend les 4 sous-parties décrites p.23 et offre un condensé analytique de ces points à travers autant de “chapitres” vidéo regroupant interviews d’experts et données. Niveau 2 - interaction : Un dialogue s’engage avec “Mr Ads” en charge de la partie Influence. Vous choissisez alors la cible et le type de message que vous allez délivrer. Une chaine de question/réponse vous permet progressivement de déterminer un type de publicité politique qui sera soit négative, soit positive. à ce stade, vous pouvez appuyer votre réflexion sur un ensemble de modules vidéos qui vous donnent des informations complémentaires (par exemple: interviews décryptant les codes visuels des pubs politiques, données reprenant les chiffres de la campagne des primaires républicaines de 2011). Niveau 3 - Participation: La question centrale est de savoir à quel degré la communication politique, l’utilisation du marketing à des fins électorales, modifie votre perception des candidats et de leur message. Grâce à votre Pass, vous accédez à une chambre d’enregistrement pour donner votre témoignage via webcam sur cette question. partie I:L'influence -contenu
  • 27. 27
  • 28. 28
  • 29. 29 Clôture de Séquence: Un bref récapitulatif des notions abordées dans la séquence vous est fourni à travers un résumé vidéo comprenant des interviews d’experts issus du monde du neuro-marketing, du marketing, de la relation presse et du journalisme, l’ensemble reposant sur l’analyse d’une pub négative ou positive selon que vos choix vous auront porté vers l’une ou l’autre. objectif: Cette séquence vous permet d’appréhender les enjeux que supporte le message et le caractère négatif ou positif d’une campagne. Elle fait appel aux valeurs éthiques et morales et souligne l’influence que les campagnes cherchent à avoir sur les électeurs. Elle questionne votre approche de la communication politique et vous fait réfléchir à la façon dont la politique moderne s’est emparée des techniques de ventes traditionnelles pour pousser un message dans la sphère démocratique. partie I:L'influence -fin de sequence
  • 30. 30
  • 31. 31 DATA Room: Votre Pass, remis par le “Board” dès le début de l’expérience vous permet à tous moments d’accéder à la DATA Room. L’accès à cette pièce n’est pas restreint. Dans cette pièce, vous pouvez consulter des données chiffrées et ainsi répondre aux différents challenges et questions posée par le “Board” en fonction de ces informations. La DATA Room sert également d’archive donnant un sens de progression. Vous pourrez à tous moment venir consulter les élémentsdedatajournalismecollectéstoutaulongdel’expérience.
  • 33. 33 Au cours de l’expérience interactive vous êtes amené à explorer les différentes pièces à l’étage. Vous recevez des informations précieuses. Ces “invitations” se feront par le biais d’une illumination en rouge de la pièce dans laquelle vous devez vous rendre via l’interface de navi- gation. En revanche, vous ne pouvez pas accéder à l’ensemble de ces Rooms tant qu’on ne vous y a pas autorisé... certaines choses doivent rester secrètes et la confiance du board se mérite.
  • 34. 34 Aucoursdevotreexpérience,l’actualitédelacampagne 2012 s’invite par le biais de “flash info” pour donner des éléments supplémentaires de contexte. Ces éléments sont utilisés par le “Board” pour diriger la narration et l’expérience et vous permettent de ne pas perdre de vue les enjeux qui sont au coeur des élections.
  • 36. 36 Un évènement spécial est également programmé dans l’idoc. Le “Board” est informé que deux français travaillent sur un documentaire traitant des questions de financement des élections Américaines. Intrigué, il se renseigne sur les auteurs (G.Holubowicz et J.N Guillo) espérant glaner des informations précieuses qui pourraient leur servir dans la création de leur campagne 2016. Un dispositif en amont - lors de l’animation du blog durant l’été 2012 - mets en scène cette surveillance pour créer un univers cohérent et continu entre les éléments narratifs transmédia et engager les premiers fans dans cette narration multiplateformes.
  • 37. 37
  • 38. 38 Cambriolés! Certains contacts et du materiel on été volé!
  • 39. 39 L’expérience de l’iDoc prend fin de différentes façons, selon le niveau d’expérience. L’expérience linéaire débouche sur un appel à l’action (version U.S/Interna- tionale) pour contre carrer les effets de la décision Citizen United vs F.E.C. Vous pourrez également partager vos impressions sur Facebook et participer à la discussion. Dans l’expérience interactive et participative, le résultat de l’iDoc consiste à voir le résultat de notre campagne et notamment la pub de lancement de campagne pour 2016 de Bill O’Maney (2 versions différentes en fonction du parcours). Si vous avez pris la peine de “récolter” les éléments disséminés tout au long de l’iDoc, après la diffusion de la pub, Bill O’Maney viendra vous saluer et vous remercierdevosefforts,vousdonnantrendez-vousen2016(annoncedelaBande Dessinée).
  • 40. 40
  • 41. 41 Happy Fannie | Sandrine Girbal | 34 Rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris | +33 (0) 6 22 87 88 80 Les Films d’ici | Laurent Duret | 62 boulevard Davout - 75020 Paris | Tél. : + 33 7 78 84 23 94 | + 33 1 44 52 23 23 | Fax: + 33 1 44 52 96 70