2. AFNOR Certification remercie les 150 entreprises évaluées
qui contribuent au développement d’AFAQ 26000,
premier modèle d’évaluation de la responsabilité
sociétale des organisations.
Ils témoignent dans ce recueil :
Aggelos
Antoine Espaces Verts
Art & Caractère
Ateliers Fouesnantais
Bodemer
Campenon Bernard Construction
Cemex
CER France Eure
Cleaning
Excel Foie Gras
Ferrero
Inoxia
Médithau Marée
MRS (Multi Restauration Service)
Page Group
Polyclinique de Blois
Proludic
SDH (Société Dauphinoise pour l’Habitat)
Transports du Val d’Oise
Villages Clubs du Soleil
3. L’évaluation
AFAQ 26000
responsabilité sociétale
AFAQ 26000 est une évaluation du degré d’intégration des principes du
développement durable dans les organisations en cohérence avec la norme
ISO 26000. Une méthode proposée en exclusivité par AFNOR Certification, pionnier
dans l’évaluation des démarches développement durable en France.
L’évaluation AFAQ 26000 passe au crible l’ensemble des pratiques d’une organisation
ainsi que ses résultats sur les 3 piliers du développement durable (économique, social et
environnemental). Stratégie de responsabilité sociétale, intégration de la responsabilité
sociétale dans le management, ressources humaines et conditions de travail, ancrage
territorial, production, consommation, protection du consommateur… tous ces points
sont analysés par une équipe d’évaluateurs extérieurs experts, spécialement qualifiés.
Elle se déroule en 3 phases :
1 2 3
Préparation Evaluation sur site Analyse et rapport
Recueil des données
ollecte des pratiques
C édaction du rapport
R
Définition du plan et des résultats sur site d’évaluation
d’évaluation, intégrant nimation sur
A estitution du score
R
l’identification des demande, d’ateliers : global, des points
parties prenantes évaluation et partage à pérenniser et des
internes et externes collectifs des pratiques pistes d’amélioration
de responsabilité emise de
R
sociétale l’attestation et du logo
associé
L’organisme évalué obtient une note sur 1 000 qui correspond à l’un des quatre ni-
veaux de maturité du modèle d’évaluation (initial, progression, confirmé et exemplaire).
L’entreprise bénéficie d’une véritable feuille de route qui lui permet d’estimer la perti-
nence de sa politique de responsabilité sociétale selon la norme ISO 26000, et d’iden-
tifier les points forts et les points faibles de ses pratiques. Le développement durable
est une finalité jamais atteinte qui nécessite des adaptations et des efforts constants !
3
4. Aggelos
Agence de communication
17 salariés
1,4 million d’euros de chiffre d’affaires
Alain Gross, directeur général
Confirmer ses choix
Eco-conception, pratiques managériales : « Depuis plusieurs années, nous sommes engagés
en matière de responsabilité sociétale de l’entreprise. Mais sans jamais nous évaluer sur ces
sujets. » Alain Gross, directeur général, et l’équipe de collaborateurs d’Aggelos ont voulu en
avoir le cœur net. Et pour bien apprécier la situation de l’entreprise à l’instant « t », ils ont dé-
cidé de se soumettre à l’évaluation AFAQ 26000 sans aucune préparation. Le résultat s’avère
plutôt probant.
Originalité de la démarche, l’évaluation a été menée collectivement sur cinq agences de commu-
nication, dont certaines concurrentes d’Aggelos. La restitution collective s’est révélée très riche
en matière d’échanges d’expériences sur le management, la politique de rémunération, etc.
« L’évaluation nous donne plus d’assurance et
« La démarche a changé de confiance dans nos choix, estime Alain Gross.
le regard de nos parties Elle a également changé le regard de nos par-
prenantes, qui nous ties prenantes, qui nous considéraient comme
considéraient comme de de doux rêveurs et respectent aujourd’hui notre
doux rêveurs et respectent approche. »
Ainsi, la consultation des salariés avant les
aujourd’hui notre approche »
prises de décisions est entrée dans les mœurs et
acceptée comme telle. Autre exemple, dans l’accord d’intéressement, les collaborateurs ont
décidé que chacun toucherait la même somme, quels que soient son poste et sa responsabilité.
Alain Gross en est persuadé : « C’est le résultat de l’évaluation ».
000
Q 26
FA
d ’A
ts
or
Elle offre des échanges
sf
constructifs avec l’évaluateur.
int
Elle invite à mettre l’entreprise en
Les po
mouvement, en ouvrant un nombre de
chantiers impressionnant.
Elle crédibilise la démarche de
responsabilité sociétale de l’entreprise.
Elle engage l’entreprise à se rapprocher
des parties prenantes, en les intégrant
davantage dans la réflexion globale Les perspecti
ves
de l’agence.
« Avec l’évaluation AFAQ 26000,
nous avons ouvert des portes sur différents
thèmes : l’analyse des grands enjeux pour
l’entreprise et de nos champs d’influence, la
clarification des relations avec nos partenaires
et nos parties prenantes… Début 2013, nous
allons être à nouveau évalués. »
4
5. Antoine Espaces Verts
Création d’espaces verts
35 salariés
4,8 millions d’euros de chiffre d’affaires
Rémy Muriach, responsable du développement durable
Parmi les pilotes d’AFAQ 26000
« J’étais membre de la commission Environnement Développement Durable de l’UNEP-Les
entreprises du paysage. À ce titre, j’ai participé à l’adaptation sectorielle de la grille d’évalua-
tion AFAQ 26000 et Antoine Espaces Verts fait partie des entreprises pilotes. » Responsable du
développement durable, Rémy Muriach est donc familier de toutes ces questions.
Plan d’épargne entreprise, avantages sociaux pour attirer le personnel et maintenir les compé-
tences, Antoine Espaces Verts affichait une politique sociale plutôt avancée. Elle ne pouvait
pas en dire autant en matière d’environnement, l’entreprise maîtrisant mal le traitement de ses
déchets et utilisant trop de produits phytosanitaires.
« Nous voulions prendre de l’avance sur la concur-
« Nous voulions prendre
rence, indique Rémy Muriach. Le bilan de l’éva-
luation nous a fourni une mine d’informations.
de l’avance sur la
Pour chaque point défaillant, nous avons identifié concurrence »
une piste d’amélioration. »
Avec à la clé des dispositions très pratiques et concrètes : rédaction d’une charte des valeurs,
meilleure traçabilité des produits de nettoyage, recherche de fournisseurs de végétaux et de
bois plus proches… Bref, de quoi progresser dans tous les domaines de la vie de l’entreprise.
0
600
AQ 2
AF
d’
ts
or
Elle propose à l’entreprise
sf
int
une démarche globale et complète.
Les po
Elle permet de profiter du
professionnalisme et du travail de qualité de
l’évaluateur.
Elle délivre un bilan, véritable outil
permettant de progresser.
Elle permet de communiquer sur la
démarche sociétale de l’entreprise Les perspecti
ves
en s’appuyant sur une
évaluation reconnue.
« Nous travaillons sur notre
règlement intérieur. Nous allons
désormais programmer un rendez-
vous annuel dans l’entreprise autour du
développement durable qui implique
nos parties prenantes. »
5
6. Art Caractère
Imprimerie de luxe
97 salariés
14 millions de chiffre d’affaires
Nathalie Ménard Péméja, chargée de mission
Environnement, Hygiène et Sécurité
La RSE au cœur des valeurs de l’entreprise
Aspiration des papiers, panneaux acoustiques pour protéger les salariés du bruit, humidifica-
teurs et rafraîchisseurs d’air… : Art Caractère compte parmi les premières imprimeries qui
se sont engagées dans des démarches de développement durable. Dès 2006, elle est labellisée
Imprim’vert, une marque reconnue par l’ensemble des acteurs des industries graphiques qui
montre la volonté de réduire les impacts environnementaux liés aux activités de l’imprimerie.
Par ailleurs, un questionnaire adressé aux salariés en 2011 montre que les valeurs qui fondent
l’entreprise et fédère le personnel correspondent aux questions centrales posées par la RSE. En
particulier, son ancrage territorial.
« Nous avons voulu aller plus loin, se souvient
« Nous avons pu formaliser Nathalie Ménard, chargée de mission Environne-
notre démarche et ment, Hygiène et Sécurité. D’autant plus que nous
chiffrer précisément des bénéficions du soutien logistique du groupe Pierre
composants qui entrent Fabre auquel nous appartenons. »
dans la production » Bonne surprise après un premier diagnostic déve-
loppement durable, l’entreprise atteint les 58 % de
bonnes pratiques. « Nous avons alors formalisé notre démarche et chiffré précisément des
composants en définissant des indicateurs qui entrent dans la production. » Par exemple, l’im-
primerie sait aujourd’hui qu’elle utilise des huiles végétales dans ses encres pour 92 % de ses
fabrications et que les 8 % restants sont constitués d’or et d’argent, pour l’instant impossible à
remplacer. Autant d’indicateurs qui lui permettent désormais d’apprécier son évolution.
Fin 2011, l’évaluation AFAQ 26000 a par conséquent permis de fixer des caps d’amélioration,
notamment vis-à-vis du personnel. Art Caractère renforce ainsi une politique de protection
de ses salariés.
Q 26000
d’AFA
rts
fo
n ts
oi
sp
Définir une politique de
Le
développement durable et donner
une feuille de route à chacun.
Ne rien imposer, laisser les acteurs
définir leurs objectifs.
S’insérer dans l’activité de
l’entreprise sans la freiner.
Les perspecti
ves
« Pour continuer à
progresser, nous sensibilisons nos
salariés et nous allons communiquer
auprès de nos fournisseurs et de
nos sous-traitants pour élargir la
démarche. »
6
7. Ateliers Fouesnantais
Association regroupant trois entreprises adaptées : Sapf, Kannti
et Ecotri (paysage, blanchisserie industrielle, recyclage)
310 salariés
12,5 millions de chiffre d’affaires
Philippe Fillette, directeur général
Un engagement qui va de soi
Pour les entreprises de travail adapté, l’engagement social et sociétal va de soi. Encore faut-il
qu’il soit connu et reconnu de tous. Déjà certifiés ISO 9001 et ISO 14001, les Ateliers Foues-
nantais ont décidé de se faire évaluer AFAQ 26000, pour « prendre la mesure de notre enga-
gement et dégager de nouvelles pistes d’amélioration afin de compléter nos plans d’actions »,
souligne Philippe Fillette, directeur général.
De fait, si l’évaluation n’a pas révélé de surprise, preuve que l’entreprise avait une bonne vision
de son fonctionnement, elle a mis en évidence les domaines dans lesquels existent des marges
de progrès : communication et sensibilisation du personnel sur la responsabilité sociétale à
rendre plus homogènes entre les huit sites répartis dans trois départements ; indicateurs sur la
santé et la sécurité au travail à développer ; plan de gestion de l’énergie à mettre en place…
D’une manière générale, « l’évaluation nous a
permis de communiquer davantage tant en interne
« L’évaluation nous a
qu’en direction de nos partenaires, reprend Philippe permis de communiquer
Fillette. Nous avions un peu tendance à appliquer le davantage tant en interne
précepte : “Pour vivre heureux, vivons cachés”. » qu’en direction de nos
Un précepte que l’entreprise abandonne, ne serait-ce partenaires »
que pour répondre à de nouvelles exigences. Ainsi,
certains appels d’offres comportent désormais des clauses sur la responsabilité sociétale. Avec
l’évaluation AFAQ 26000, les Ateliers Fouesnantais peuvent démontrer leur avance dans ce
domaine par rapport à leurs concurrents.
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Q 2
FA
d ’A
ts
or
Elle permet de se
sf
comparer aux secteurs
int
économiques traditionnels.
Les po
Elle redonne du sens au travail
des collaborateurs, les sensibilise à la
stratégie de l’entreprise.
Elle véhicule une image forte de
Les perspecti
l’entreprise à l’extérieur. ves
« Pour nous améliorer sur
les questions de santé et de sécurité
au travail, nous allons embaucher une
personne à mi-temps qui sera rattachée à
notre responsable QSE (qualité, sécurité,
environnement). Dans le domaine de
l’énergie, nous envisageons à terme de
dresser un bilan carbone. »
7
8. Bodemer
Distributeur automobile (18 concessions et 2 agences)
950 salariés
3,7 millions d’euros de chiffre d’affaires
Delphine de Bel Air, responsable efficacité du
système de management
Des marges de progression
Comment intégrer la gestion de la qualité dans un système de management global, tout en y
ajoutant les questions d’hygiène, de sécurité, d’environnement et de ressources humaines ?
Bodemer a trouvé la réponse à cette question dans l’évaluation AFAQ 26000.
« La démarche nous a permis de nous asseoir autour d’une table pour réfléchir à tout ce que
nous avons fait dans le domaine de la responsabilité sociétale de l’entreprise, indique Del-
phine de Bel Air, responsable efficacité du système
« Nous avons pris du de management. Nous avons pris du recul et évalué
recul et évalué notre notre situation par rapport à nos ambitions. Nous
situation par rapport nous sommes rendus compte que nous avions encore
à nos ambitions » beaucoup de marges de progression, d’autant que
l’évaluation n’est pas du tout complaisante. »
Pour Bodemer, les retombées sont très concrètes. D’abord, le groupe a cartographié de manière
précise ses partie-prenantes et défini des modalités de dialogue avec elles. Ensuite le coordina-
teur sécurité-environnement a été rattaché à la direction des ressources humaines. Enfin, Bo-
demer dispose désormais d’indicateurs en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement.
Des indicateurs qui lui permettent de progresser en permanence.
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A FA
d’
ts
or
C’est une évaluation sans
sf
complaisance de la situation de
int
l’entreprise, par un enchaînement
Les po
objectif de cotations.
Elle permet de profiter du
professionnalisme des évaluateurs.
Elle présente de façon claire les
voies de progrès à intégrer dans la
stratégie. Les perspecti
ves
« Pour notre nouvelle évaluation
AFAQ 26000, nous avons rédigé un
rapport développement durable du
groupe Bodemer, qui synthétise nos
actions. Notre objectif aujourd’hui :
amener nos parties prenantes à s’engager
dans la démarche. »
8
9. Campenon Bernard Construction
Entreprise générale de bâtiment
600 salariés
300 millions de chiffre d’affaires
Pascal Roux, directeur qualité, sécurité, environnement
Progresser, toujours progresser
Dans le bâtiment, la sécurité et les conditions de travail sont à la fois une obsession et une
source d’angoisse. Difficile de se définir comme exemplaire dans une activité aussi dangereuse
qui rassemble une multitude d’intervenants. Du moins, les certifications offrent-elles un cadre
pour s’améliorer en permanence.
Première entreprise générale du bâtiment certifiée ISO 9001 en 1994, Campenon Bernard
Construction se lance dans l’évaluation AFAQ 1000NR -référentiel précurseur d’AFAQ 26000-
en 2009. C’est donc tout naturellement qu’elle se prête au jeu de l’évaluation AFAQ 26000 en
février 2011.
« C’est une belle leçon de modestie, indique Pascal
« La démarche structurée
Roux, directeur qualité, sécurité, environnement.
On a toujours l’impression de faire beaucoup de
autour de sept questions
choses ; la démarche structurée autour de sept centrales nous montre que
questions centrales nous montre que nos marges nos marges de progression
de progression sont phénoménales. » sont phénoménales »
Et ce, dans des domaines auxquels l’entreprise n’a
pas forcément pensé. Par exemple, l’acier utilisé
dans la construction a-t-il été produit par des sociétés faisant travailler des enfants ? Autre
exemple : comment contribuer au développement local sur la cinquantaine de chantiers en
activité ?
Progresser, toujours progresser, telle est l’ambition et la préoccupation permanente de Pascal
Roux. A tel point qu’il préfère progresser dans le niveau confirmé (3/4) plutôt que de se his-
ser jusqu’à l’exemplarité : « Le meilleur moyen de maintenir un état d’esprit d’amélioration
continue ». Même si logiquement, cet état d’esprit finira, à terme, par hisser l’entreprise à un
niveau d’excellence.
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or
sf
Elle élargit la vision du
int
développement durable.
Les po
Elle amène à réfléchir à des pistes
d’amélioration.
Elle offre des indicateurs pour se Les perspecti
comparer à la concurrence ves
« Pour l’évaluation de suivi,
il n’est pas question de “faire du
bachottage”. Nous nous présenterons
tels que nous évoluons et je pense
que nous mettrons en évidence des
progrès. »
9
10. Cemex
Producteur de matériaux de construction
(béton et granulats)
2 000 salariés
992 millions de chiffre d’affaires
Christian Béranger, directeur du développement
durable
Assurer la cohérence des différentes
politiques
Depuis vingt ans, Cemex mène des démarches dans les domaines de la qualité, de l’environne-
ment et des ressources humaines. Restait à assurer la cohérence de ces politiques sectorielles.
C’est aujourd’hui chose faite avec l’évaluation AFAQ 26000 sur la responsabilité sociétale
(RSE) qui est intervenue, en 2007, après la mise en application d’une démarche développement
durable selon le guide SD 21000.
« Nous souhaitons nous mettre dans la perspective
« Nous avions déjà des d’une éventuelle obligation de respecter les critères de
démarches internes, la responsabilité sociétale, indique Christian Béran-
mais ce regard extérieur ger, directeur du développement durable. Nous avions
nous a ouvert un déjà des démarches internes, mais ce regard extérieur
champ important nous a ouvert un champ important d’améliorations. »
d’améliorations » Communication au plus près du terrain pour mieux
faire comprendre les enjeux du développement du-
rable, indicateurs de suivi analysés tous les trois mois par le comité exécutif, nomination de
coordinateurs développement durable, signature d’un code de déontologie et de bonnes pra-
tiques par les commerciaux, mise en place d’un plan biodiversité par région d’activité, bilan
des consommations d’eau… : toutes les améliorations proposées ont été transcrites en plan
d’actions mis en application dans les mois qui ont suivi l’évaluation. Cette dernière « nous
oblige à décliner des enjeux globaux en actions concrètes », souligne Christian Béranger.
Pour rester en alerte sur les questions de responsabilité sociétale, Cemex va créer un comité
d’orientation. Composé de scientifiques, de représentants d’ONG et d’acteurs de la vie civile,
il analysera deux fois par an le système de management et l’état d’avancement des objectifs de
l’entreprise, tout en lui exprimant ses attentes.
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26
Q
FA
Elle interroge
’A
sd
les collaborateurs sur la
Les points fort
politique de l’entreprise et son
système de management.
Elle souligne les points positifs,
donne des repères et propose des Les perspecti
actions. ves
« Nous écrivons notre politique RSE
en version ISO 26000. Nous allons compléter
nos plans d’actions dans des domaines peu
explorés actuellement tels que les droits de
l’homme ou le réchauffement climatique. Nous
souhaitons enfin faire profiter de notre expérience
les entreprises de notre profession dont très peu
ont engagé une démarche de développement
durable. »
10
11. CER France Eure
Expertise comptable et conseil aux entreprises
Membre du réseau CER France
220 salariés
16 millions d’euros de chiffre d’affaires
Thierry Chastan, directeur marketing et responsable
du développement durable.
Question de crédibilité
« Avec deux autres CER France (Seine Maritime et Somme), nous avons commencé par nous
poser la question de savoir si les valeurs portées par le développement durable et la RSE
étaient compatibles avec les nôtres. La réponse étant positive, nous avons cherché une recon-
naissance extérieure de nos actions. » Thierry Chastan, responsable du développement durable
chez CER France Eure, et ses collègues se sont attelés d’abord au guide SD 21000, puis à
l’évaluation AFAQ 26000.
« La démarche nous a
En interne, « la démarche nous a permis d’améliorer le
dialogue social et de progresser en matière d’environ- permis d’améliorer le
nement », estime Thierry Chastan. En matière sociale, dialogue social et de
l’entreprise a mis en place un plan handicap pour inté- progresser en matière
grer cette dimension humaine et tendre vers les obli- d’environnement »
gations d’emploi de travailleurs handicapés, signé un
accord égalité homme/femme et développé le télétravail partiel (un jour par semaine).
Concernant la protection de l’environnement, les trois associations réalisent chaque année leur
bilan carbone. Elles se sont lancées dans la gestion électronique des documents pour limiter
la consommation de papier, ont instauré le recyclage des déchets et adopté les normes HQE
(haute qualité environnementale) pour leurs nouveaux bureaux. Un programme de rénovation
des anciens locaux est en cours de déploiement.
« L’évaluation nous apporte également une crédibilité vis-à-vis de nos clients », souligne
Thierry Chastan. Le conseil représente un quart de l’activité de ces cabinets. Il est toujours
plus simple d’inciter une entreprise à se lancer dans une démarche de responsabilité sociétale,
lorsqu’on s’est soi-même soumis aux cribles de l’évaluation AFAQ 26000.
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sf
int
Elle permet de bénéficier d’un
regard extérieur.
Les po
Elle apporte la crédibilité d’AFNOR
Certification.
Elle compare les autres cabinets.
Les perspecti
ves
« Même si nous ne visons
pas le niveau exemplaire (4/4), nous
allons poursuivre les actions engagées
pour encore progresser. Certaines
d’entre elles, tel le plan handicap ou
l’égalité homme/femme, doivent être
menées sur le long terme. »
11
12. Cleaning
Entreprise de propreté
200 salariés
3,3 millions d’euros de chiffre d’affaires
Yann Orpin, directeur général
Les collaborateurs au centre
des préoccupations
Aider à trouver un logement, proposer les services d’un avocat en cas de problème juridique…
Chez Cleaning, les salariés sont considérés avant tout comme des personnes. L’entreprise pra-
tique ce que Yann Orpin appelle « le management sans frontière qui nous conduit à placer les
collaborateurs au centre de nos préoccupations ».
C’est au sein du Centre des Jeunes Dirigeants de Lille
« Une fois les indicateurs que Yann Orpin découvre la norme ISO 26000. Avec
mis en place, nous ses collègues chefs d’entreprise, il travaille sur les in-
devenons très réactifs dicateurs et sur la démarche d’amélioration continue.
pour prendre des « Une fois les indicateurs mis en place, nous devenons
très réactifs pour prendre des décisions économiques
décisions économiques
ou sociales, au lieu d’attendre le bilan annuel, insiste
ou sociales »
Yann Orpin.»
Avec l’évaluation AFAQ 26000, la responsabilité sociétale s’inscrit de manière plus durable
au cœur du projet d’entreprise qui vient d’être revu. À l’occasion de cette réécriture, chaque
collaborateur de l’administration et de l’encadrement a été invité à proposer une idée porteuse
en matière de développement durable avec, à la clé, des moyens financiers pour la réaliser.
Une initiative qui a permis de « renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise », estime
Yann Orpin.
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Elle oblige à se
or
sf
dévoiler face à l’évaluateur.
int
Elle démontre aux parties
Les po
prenantes que l’entreprise applique
les principes de la responsabilité
sociétale.
Les perspecti
ves
« Nous développons notre
activité sous forme d’entreprise
d’insertion. Pour cette structure,
nous allons dupliquer les principes
du développement durable que nous
appliquons chez Cleaning. »
12
13. Excel Foie Gras
Spécialiste du canard à foie gras
Filiale du groupe Maïsadour
260 salariés
55 millions d’euros de chiffre d’affaires
Stéphanie Pradal, gestion RH et management qualité
et développement durable
Le développement durable dans les gènes
Une note globale de 722 points qui place l’entreprise au niveau exemplaire (4/4) de l’évalua-
tion AFAQ 26000. À ce jour, sur 150 entreprises évaluées en France, seules 6 ont obtenu ce
niveau : pour un coup d’essai c’est un coup de maître !
Il faut dire que cette évaluation s’inscrit naturellement dans le parcours d’Excel Dévelop-
pement impliquée dès 2007 dans le Collectif 3D (Destination Développement Durable). Ce
collectif rassemble des entreprises agroalimen-
« Les évaluateurs ont été
taires qui échangent leurs expériences et leurs
bonnes pratiques. « Nous avons commencé par impressionnés par l’état
un diagnostic de nos pratiques RSE, se souvient d’esprit et les valeurs de
Stéphanie Pradal, pilote de ce projet chez Ex- l’entreprise. Comme si le
cel. Puis nous avons défini un plan d’actions. développement durable
En 2011, nous avons décidé de nous jeter dans faisait partie de nos gènes »
le grand bain de l’évaluation. »
Depuis sa création voilà 20 ans, Excel Foie Gras (abattage, découpe, transformation du produit,
boutiques) s’est construite sur le relationnel et une grande fidélité à ses partenaires. Par ailleurs,
l’entreprise travaille depuis longtemps sur l’amélioration des conditions de travail de ses sa-
lariés et de ses producteurs. Elle s’inscrit sur tous les plans dans une démarche d’amélioration
continue.
« Les évaluateurs ont été impressionnés par l’état d’esprit et les valeurs de l’entreprise, insiste
Stéphanie Pradal. Comme si le développement durable faisait partie de nos gènes. »
Pour autant, Excel Foie Gras ne s’endort pas sur ses lauriers. Les échanges avec les collabora-
teurs se multiplient pour hiérarchiser les axes de progrès et définir des actions concrètes.
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A FA
d’
ts
or
sf
Inscrire l’entreprise dans
int
une démarche de progrès dans
Les po
la durée.
Situer l’entreprise sur une échelle et
dégager une marge de progression.
Fixer des objectifs à atteindre pas
Les perspecti
à pas. ves
« En obtenant le niveau
exemplaire (4/4), nous avons
placé la barre très haut. Il nous
faut nous maintenir et progresser
encore. »
13
14. Ferrero France
Leader du marché français de la confiserie
et du goûter au chocolat
1 200 salariés
1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires
Amaury Bessard, coordinateur RSE
De la gestion de projet
au système de management
« J’ai été surpris par la démarche et séduit pas les
« J’ai été surpris par la
résultats. » C’est ainsi qu’Amaury Bessard, coordi-
démarche et séduit par nateur RSE, exprime son sentiment sur l’évaluation
les résultats » AFAQ 26000. Surpris, par la méthode très ouverte
avec des échanges libres qui tranche avec le formalisme pointilleux de certaines démarches
de certification ; séduit, par les conclusions et les recommandations des évaluateurs qui ont
renforcé certaines de ses convictions.
Il faut dire qu’Amaury Bessard, en poste depuis un an et demi, souhaitait donner davantage de
structure à la démarche RSE de son entreprise avec une ambition : devenir plus méthodique.
« La norme ISO 26000 me paraissait un bon baromètre pour évaluer notre niveau de maturité.
Quant à AFNOR Certification, elle s’est imposée par son image de sérieux, de rigueur, de
méthode. »
L’évaluation AFAQ 26000 a notamment mis en évidence des insuffisances en matière de
contrôle et d’évaluation de certaines démarches engagées. Un point d’autant plus important
que chaque direction de Ferrero France développe un plan d’actions par métier en fonction
de 14 enjeux définis autour des quatre piliers de la démarche RSE : les salariés, les produits,
l’empreinte sociétale et l’empreinte environnementale. « L’évaluation AFAQ 26000 nous a fait
comprendre qu’en matière de RSE, nous devions passer de la gestion de projet à un véritable
système de management », conclut Amaury Bessard.
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or
Offrir un bon baromètre de
sf
maturité de la démarche et de la
int
gouvernance RSE.
Les po
Créer une dynamique au sein de
l’entreprise.
Apporter une nouvelle légitimité à la
démarche RSE.
Inciter à chercher l’exemplarité. Les perspecti
ves
« Nous allons intégrer les
recommandations nouvelles des
évaluateurs d’AFNOR Certification à
nos différents plans d’action qui courent
jusqu’en 2014. Notre objectif 2014 :
passer de la maturité confirmée à
l’exemplarité (4/4). »
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15. Inoxia
Agence de communication
25 salariés
3 millions d’euros de chiffre d’affaires
Jean-Marc Gancille, directeur du développement durable
La communication responsable
Pour sa future implantation, Inoxia a choisi de s’installer sur une ancienne friche militaire. Avec
d’autres acteurs de la vie bordelaise, l’agence de communication se lance dans un véritable
projet urbain baptisé Darwin fondé sur la coopération économique et la transition écologique.
Darwin entre pleinement dans le projet d’entreprise d’Inoxia centré sur le développement du-
rable. « Nous avons repensé notre façon de travailler autour de la notion de communication
responsable », explique Jean-Marc Gancille, directeur du développement durable.
L’évaluation AFAQ 26000 intervient donc
comme un prolongement logique de cette po- « L’évaluation assoie notre
litique. D’autant qu’Inoxia est un membre ac- démarche et la crédibilise,
tif d’Apacom (association des professionnels elle nous apporte la
aquitains de la communication) qui participe au reconnaissance d’une certaine
groupe de travail communication sur la norme maturité de l’entreprise »
ISO 26000.
Réalisée dans le cadre d’une action collective et financée en partie par l’Ademe, « l’évaluation
assoie notre démarche et la crédibilise, estime Jean-Marc Gancille. Elle nous apporte la recon-
naissance d’une certaine maturité de l’entreprise. Vis-à-vis des parties prenantes notamment,
il est important de se prévaloir d’une évaluation incontestable », tout en travaillant sur certains
points à améliorer. Ainsi, en matière de gouvernance, Inoxia cherche à impliquer davantage ses
salariés dans les prises de décision et la transmission de messages.
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AF
d’
ts
Elle permet
or
de prendre du recul et de
sf
bénéficier d’un regard extérieur.
int
Elle offre la possibilité de s’évaluer
Les po
sur la base d’un référentiel d’avenir.
C’est une évaluation incontestable,
notamment vis-à-vis des parties
prenantes. Les perspecti
ves
« Nous allons appliquer
le plan d’actions et essayer de
progresser dans certains domaines.
Par exemple, nous devons formaliser
davantage nos processus et nous
montrer plus rigoureux dans
l’évaluation de nos résultats. »
15
16. Médithau Marée
Conchyliculteur
4 500 tonnes de coquillages/an
45 salariés
8 millions d’euros de chiffre d’affaires
Marion Claustre, responsable qualité, sécurité,
environnement
Une activité directement liée
à la nature et au territoire
La satisfaction du consommateur, la protection de l’environnement, et aujourd’hui la respon-
sabilité sociétale : Médithau Marée cultive les concepts du développement durable. Et pour
cause : « Notre travail est directement lié à la nature et à notre territoire, remarque Marion
Claustre, responsable qualité, sécurité, en-
« Depuis longtemps, le P-dg de vironnement. Depuis longtemps, Florient
la société, nous transmet des Tarbouriech, P-dg de la société, nous trans-
valeurs telles que le respect de met des valeurs telles que le respect de
l’environnement, l’équité dans l’environnement, l’équité dans les relations
les relations commerciales et commerciales et entre les salariés. Ces va-
leurs sont partagées par le personnel. Nous
entre les salariés »
avons souhaité situer objectivement notre
niveau d’engagement en matière de développement durable. » D’où la démarche d’évaluation
AFAQ 26000, basée sur la norme ISO 26000.
Un engagement qui s’appuie sur des actions concrètes : mécanisation de la chaîne de produc-
tion pour réduire la pénibilité du travail tout en améliorant la profitabilité ; introduction d’un
critère de performance environnementale et sociale au calcul de l’intéressement ; traitement
des eaux de process et évaluation des impacts sur l’environnement…
« Alors que nous sommes absorbés par le quotidien, la certification nous permet de mesurer
nos avancées, reprend Marion Claustre. L’évaluation est également un moment important pour
recueillir des conseils et pour démarrer des plans d’actions. »
L’évaluation AFAQ 26000 devient un moyen d’ancrer encore plus profondément les valeurs de
Médithau Marée et de les faire partager à son personnel comme à ses partenaires.
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d’
ts
or
Elle permet de faire le point
sf
sur l’engagement sociétal de
int
l’entreprise.
Les po
Elle ancre les valeurs de l’entreprise.
Elle est la preuve de son engagement
dans une démarche de responsabilité Les perspecti
sociétale.
ves
« Nous travaillons sur une
politique d’achats responsables,
en intégrant des critères sociétaux et
environnementaux dans nos cahiers des
charges. Par ailleurs, nous poursuivons notre
engagement environnemental par l’éco-
conception et l’analyse du cycle de vie de
nos productions. »
16
17. MRS (Multi Restauration Services)
Restauration collective
450 salariés
Plus de 8 millions de repas servis dans 80 restaurants
Gwenaëlle Ragot, responsable qualité
et développement durable
Pionnier de la responsabilité sociétale
dans la restauration collective
Première société de restauration collective à avoir été évaluée AFAQ 1000NR et AFAQ 26 000,
parmi les premières à avoir réaliser un bilan carbone, dans son secteur d’activité, MRS fait
figure de pionnier de la responsabilité sociétale. Ainsi, en 2005, l’entreprise choisit de s’enga-
ger dans le Global Compact, le Pacte Mondial de l’Unesco qui vise à respecter dix principes
internationaux de responsabilité sociétale. Dès 2006, elle commence à structurer sa démarche
de développement durable. « L’évaluation AFAQ 26000 nous a paru la démarche la plus com-
plète puisqu’elle comprend les trois composantes
du développement durable, cohérentes avec un « L’évaluation AFAQ 26000
management de type ISO dans chacun de ces do- nous a paru la démarche
maines », souligne Gwenaëlle Ragot, responsable la plus complète
qualité et développement durable. puisqu’elle comprend
Des démarches qui font travailler l’imagination. les trois composantes du
Ainsi, le bilan carbone a démontré que la consom-
développement durable »
mation de viande représentait 45% de l’impact sur
l’environnement de l’activité de MRS. Ce qui a conduit l’entreprise à développer une offre
vitaminée à base de protéine végétale. Ces avancées profitent également à ses clients qui peu-
vent utiliser des indicateurs, telle que la consommation d’eau et d’énergie, pour communiquer
auprès de leurs salariés.
Le travail d’amélioration continue porte également sur le volet social. « Nous comptons favo-
riser de plus en plus le bien-être au travail pour attirer et garder nos collaborateurs, reprend
Gwenaëlle Ragot. En matière d’égalité homme/femme nous sommes très avancés, avec un
comité de direction largement féminisé. »
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ts
Elle structure la
or
démarche de responsabilité
sf
sociétale
int
Elle a permis de créer des outils de
Les po
reporting et de gestion des préparations
de repas pour éviter les gaspillages
Elle offre aux clients des
Les perspecti
indicateurs sur lesquels ils peuvent ves
communiquer
« Les autres entreprises du groupe
demandent à s’engager dans une démarche
de responsabilité sociétale. Nous allons donc
étendre notre action à ces entreprises tout en
cherchant d’autres modes de reconnaissance
sur la sécurité au travail ou la sécurité
alimentaire. »
17
18. PAGE GROUP (Michael Page International Plc)
Cabinet de recrutement et conseil
500 consultants en France
164 bureaux dans 34 pays
Vincent Poirel, responsable égalité des chances
et RSE
L’égalité des chances au cœur du métier
Comment valoriser les actions menées depuis 2003
« Nous devions rassurer sur l’égalité des chances, sur le bien-être au travail
certaines grandes ou sur la préservation de l’environnement ? « L’éva-
entreprises clientes luation AFAQ 26000 répondait à cette question que
sur nos engagements nous nous posions à un moment où nous devions
en matière de rassurer certaines grandes entreprises clientes sur
nos engagements en matière de développement du-
développement durable »
rable », explique Vincent Poirel, responsable égalité
des chances et RSE.
Lorsqu’on est un intermédiaire de l’emploi, travailler sur l’égalité des chances semble relever
de l’évidence. Michael Page et Page Personnel (devenus depuis Page Group) se sont ainsi fait
auditer par SOS Racisme et ISM Corum. L’entreprise a écrit une charte interne sur le sujet et
formé l’ensemble de ses collaborateurs à l’égalité des chances et à la non-discrimination.
« L’évaluation nous a permis de constater que nous allions dans le bon sens dans ce domaine,
indique Vincent Poirel. En revanche, sur l’environnement, elle nous a montré qu’il fallait struc-
turer notre démarche, alors que nous étions partis “tout feu tout flamme”. Nous nous sommes
rendus compte qu’engager des actions sans mesurer leur efficacité présentait peu d’intérêt. »
En matière d’environnement, le cabinet de recrutement n’utilise que du papier recyclé. Il sen-
sibilise son personnel au tri des déchets et aux économies d’énergie. Pour renforcer la prise de
conscience, il envisage, dès que possible, de communiquer aux équipes le niveau de consom-
mation énergétique de leur étage, avec explications et gains potentiels à la clé. De belles marges
de progression en perspective.
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Q
A FA
’
sd
rt
Elle permet de
s fo
démontrer son engagement
Les point
RSE.
C’est une évaluation sans
complaisance de la part d’un
organisme reconnu (AFNOR Les perspecti
ves
Certification).
« Nous souhaitons maintenir
notre niveau en matière d’égalité des
chances, puisque nous avons obtenu le
maximum de points. Nous devons progresser
sur l’environnement. Pour cela nous allons
nous appuyer sur notre bilan carbone et de
nouveaux éléments de mesure pour dégager
les actions prioritaires. »
18
19. Polyclinique de Blois
Clinique (médecine, chirurgie, obstétrique)
370 salariés
29 millions d’euros de chiffre d’affaires
Carine Raffin-Peyloz, attachée de direction,
coordinatrice du développement durable
Premier établissement de santé français
évalué
La Polyclinique de Blois est le premier établissement de santé en France à avoir été évaluée
AFAQ 26000. « Pour nous, c’est une reconnaissance, la mise en lumière du travail et de l’in-
vestissement de nos collaborateurs, depuis plusieurs années », précise Carine Raffin-Peyloz,
responsable du développement durable.
En 2007, l’entreprise a adhéré, dès sa création, au
C2DS (comité développement durable en santé). « C’est une
Ce comité aide les établissements de santé à dé- reconnaissance, la mise
ployer des actions en faveur du développement en lumière du travail et
durable, en faisant connaître et partager les expé-
de l’investissement de
riences de chacun et en élaborant des recomman-
dations et guides de bonnes pratiques.
nos collaborateurs, depuis
Plusieurs groupes de travail se sont alors constitués plusieurs années »
en interne, proposant et développant au fil des an-
nées des actions innovantes, des indicateurs de suivi, et établissant de véritables partenariats
avec les prestataires, la centrale d’achat, les fournisseurs...
« Ce parcours nous a conduits à vouloir identifier notre niveau de performance avec l’évalua-
tion AFAQ 26000, un standard reconnu qui considère la responsabilité sociétale dans toute sa
dimension, et à identifier des pistes de progression, indique Carine Raffin-Peyloz. Avec l’idée
de tendre vers un management plus structuré, tout en reconnaissant le travail accompli par nos
collaborateurs. » La polyclinique réfléchit ainsi à restructurer le management de son comité
interne, en y associant des compétences internes complémentaires.
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A FA
d’
Elle permet
ts
de prendre conscience
or
sf
de la portée de la responsabilité
int
sociétale, de son vaste champ d’action
et de son exigence.
Les po
Elle met à jour des pistes d’amélioration qui
confortent l’entreprise dans sa stratégie.
Elle a engendré l’adhésion et l’enthousiasme
des salariés pendant la période d’évaluation.
Elle a permis d’échanger de manière Les perspecti
ves
constructive avec les
auditeurs. « Nous élaborons un plan
d’actions sur trois ans pour atteindre le
niveau exemplaire (4/4). Nous envisageons
d’élargir le champ de l’évaluation à
l’établissement SSR (soins de suites
polyvalents, et soins de suite diététiques) et à
la crèche inter-entreprises qui appartiennent
au même groupe que la Polyclinique. »
19
20. Proludic
Fabricant d’équipements de jeux et de loisirs de plein air
pour les collectivités
140 salariés en France
35 millions d’euros de chiffre d’affaires
Denis Le Poupon, président directeur général
Une politique volontariste en matière
sociétale et environnementale
Certifiée ISO 9001 puis ISO 14001, Proludic a voulu aller plus loin. « Depuis sa création
voilà 25 ans, nous menons une politique volontariste en matière sociétale et environnementale,
remarque Denis Le Poupon. Je souhaitais valider
le travail accompli, évaluer notre style de mana- « Je souhaitais valider le
gement, et dégager les axes de progrès possibles travail accompli, évaluer
dans différents domaines. Et ce, sans aucune in- notre style de management,
tention commerciale, même si ce facteur pourrait et dégager les axes de
être pris en compte par les collectivités locales, progrès possibles dans
nos principaux clients. »
différents domaines »
De fait, pour le P-dg de Proludic, l’évaluation
AFAQ 26000 n’a pas révélé de grandes surprises
sur les actions engagées. En revanche, elle a ouvert des pistes de réflexion. Ainsi, la prise
en compte des parties prenantes reste un domaine dans lequel l’entreprise peut s’améliorer,
notamment en développant les relations avec les élus locaux pour mesurer l’impact de son
activité.
Autre domaine dans lequel l’entreprise s’est engagée : l’éco-conception, avec des compromis à
trouver. « Le marché réclame des produits résistants et nécessitant peu d’entretien. Il faut donc
choisir des matériaux synthétiques qui se recyclent moins bien que le bois utilisé autrefois.
Nous essayons donc de compenser cet aspect en réduisant d’autres impacts sur l’environne-
ment. » Ainsi, Proludic investit actuellement dans un nouveau procédé de peinture aérostatique
qui réduit de manière significative les rejets polluants.
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d ’A
Elle dresse la
ts
or
cartographie précise de tous
sf
les champs d’actions en matière
int
de développement durable.
Les po
Elle invite à formaliser des actions
jusqu’à présent menées de manière
intuitive.
Elle dégage des pistes Les perspecti
ves
d’amélioration.
« Parmi toutes les pistes
proposées par l’évaluation, nous
allons déterminer lesquelles sont les plus
stratégiques pour notre entreprise, afin
d’assurer sa pérennité. Si en plus, cela nous
fait progresser d’un niveau dans l’évaluation,
tant mieux. »
20
21. SDH (Société Dauphinoise pour l’Habitat)
un
habitat
Entreprise sociale pour l’habitat - 17 000 logements répartis pour
tous
dans 135 communes de l’Isère
200 salariés
74,7 millions d’euros de loyers encaissés
Philippe Fracchiolla, directeur de la clientèle
et de la communication
Une vision plus large de la mission
de l’entreprise sociale pour l’habitat
Initiée en 2006, la responsabilité sociétale (RSE) a progressivement trouvé une place centrale
dans l’organisation de la SDH (Société Dauphinoise de l’Habitat) : « Notre engagement so-
ciétal s’inscrit dans le droit fil d’une démarche qualité déjà ancienne, indique Philippe Frac-
chiolla, directeur de la clientèle et de la communication. La RSE nous a permis de réinterroger
la performance de notre entreprise de façon globale. » Cette démarche volontaire repose pour
partie sur le référentiel de reporting « Eurho-GR » élaboré au sein de l’association profession-
nelle de Recherche Développement « Delphis ». Adopté au niveau européen, le référentiel
est actuellement utilisé par des organismes de logement public dans 4 pays : France, Italie,
Allemagne et Suède.
En décembre 2011, AFNOR Certification a évalué la démarche en responsabilité sociétale
de la SDH, au titre du référentiel AFAQ 26000. Une évaluation qui situe la SDH au niveau
confirmé (3/4).
« La démarche RSE nous permet d’acquérir une « La démarche RSE est
vision plus large de notre mission et de mieux un formidable levier
prendre en considération l’impact de nos activi-
managérial, mais il ne faut
tés », souligne Philippe Fracchiolla.
Autre vertu de la démarche, les intérêts et les at-
pas brusquer les choses »
tentes des « parties prenantes de l’habitat » (loca-
taires, associations, élus, fournisseurs, salariés…) sont mieux pris en compte. Avec des actions
très concrètes : évaluation des collaborateurs sur l’atteinte des objectifs du projet d’entreprise,
implication des associations de locataires, mise en place d’un baromètre social…
Pour Philippe Fracchiolla, une chose est claire : « La démarche RSE est un formidable levier
managérial. Mais il ne faut pas brusquer les choses. Il faut accepter de s’inscrire dans un lent
processus d’acculturation, afin que tous les acteurs de l’entreprise trouvent leurs repères et
soient partie prenante ».
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d’
Elle permet de
ts
or
développer la performance
sf
de l’entreprise sur les trois axes
int
du développement durable : social,
Les po
économique et environnemental.
Elle invite à élargir et structurer les Les perspecti
partenariats avec les ves
parties prenantes.
Elle donne plus de « Sur la base de l’évaluation
force et de sens au AFAQ 26000, nous allons donner
travail des salariés. la priorité à la structuration et au
développement des relations entre la SDH
et les parties prenantes de l’habitat. »
21
22. Transports du Val d’Oise
Transport public
500 salariés
17 millions de voyageurs par an
28 millions d’euros de chiffre d’affaires
Laure Grangeon, responsable qualité commerciale
et développement durable
Valoriser les initiatives en matière
de développement durable
Toutes les six à huit semaines, TVO (Transports du Val d’Oise) réunit ses collaborateurs autour
d’un thème : semaine du développement durable, de la mobilité, journée de la sécurité routière,
tournoi de conduite… Autant d’occasions de sensibiliser et mobiliser les salariés autour d’un
certain nombre d’enjeux du développement durable. À cela s’ajoutent des actions autour de
la mixité et de l’emploi, avec une politique active en matière d’apprentissage, l’école de la 2e
chance, etc.
Manquait un cadre pour valoriser toutes ces
« La démarche nous a
initiatives. En décembre 2010, l’évaluation
AFAQ 26000 est passée par là. « Elle nous a
ouverts sur l’extérieur et
permis de nous poser de vraies questions, in- notamment sur nos parties
siste Laure Grangeon, responsable qualité com- prenantes »
merciale et développement durable. Elle nous a
ouverts sur l’extérieur et notamment sur nos parties prenantes, qui peuvent nous apporter
beaucoup de choses et que nous pouvons entraîner dans notre démarche. » Une démarche qui
s’appuie sur l’apport du groupe Veolia très avancé en matière de qualité, de sûreté et d’envi-
ronnement.
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d’
ts
Elle offre un œil
or
sf
neuf et “naïf” pour se poser
int
les bonnes questions.
Les po
Elle permet de définir une vraie
stratégie en matière sociale et
environnementale au même titre qu’il
existe une stratégie économique. Les perspecti
ves
« Nous venons de passer notre
évaluation de suivi qui nous a conforté
dans notre démarche. Nous espérons
pouvoir viser le niveau exemplaire (4/4)
à la prochaine évaluation. »
22
23. Villages Clubs du Soleil
10 villages vacances
407 équivalents temps plein, forte proportion de saisonniers
36,9 millions d’euros de chiffre d’affaires
Armelle Cizeron, directrice du développement durable
Une entreprise à vocation sociale
par essence
Certifié ISO 9001 depuis 2000, Villages Clubs du Soleil intègre la dimension environnementale
dans son management à partir de 2004. « La certification ISO 14001 était trop lourde à gérer
pour nos centres de vacances, estime Armelle Cizeron, directrice du développement durable.
Et nous cherchions une démarche plus globale qui permette de valoriser l’ensemble de nos ini-
tiatives. » D’où la première évaluation AFAQ 1000NR – référentiel précurseur d’AFAQ 26000
- en 2010.
Villages Clubs du Soleil est, par essence, une entreprise à vocation sociale. D’autant que la
saisonnalité de son activité n’offre à 85% de ses salariés que 7 à 8 mois de travail par an. Elle
cherche donc à fidéliser et sédentariser ses saisonniers par une politique de ressources hu-
maines avancée : choix de la convention collective du tourisme social et familial plus favorable
que celle de l’hôtellerie, achat ou location de logements pour les saisonniers, prime de transport
pour les établissements ne disposant pas de réseau « Nous cherchions une
de transport public, ancienneté, intéressement, plan
démarche plus globale
d’épargne groupe, mutuelle maintenue en intersai-
son, avantages séjours, prêt de matériel de ski… qui permette de valoriser
Autre particularité des villages de vacances : leur l’ensemble de nos
ancrage territorial. Villages Clubs du Soleil a initiatives »
participé au financement des stations de ski – ou de leurs équipements – et siège dans leurs
instances de gouvernance.
« L’évaluation AFAQ 26000 nous permet de prendre du recul et ouvre de nouveaux défis pour
nos salariés, indique Armelle Cizeron. » Parmi les actions engagées deux mois après l’évalua-
tion : l’intégration des critères du développement durable dans les appels d’offres et la rédac-
tion d’un code de conduite pour les collaborateurs.
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or
sf
int
Elle situe l’entreprise en
matière de politique RSE.
Les po
Elle offre une visibilité à
Les perspecti
l’entreprise. ves
Elle invite les salariés
à relever de nouveaux « Notre objectif, c’est
défis. d’atteindre le niveau exemplaire
(4/4). Pour cela, nous allons
poursuivre l’intégration de la notion de
responsabilité sociétale dans tous nos
processus. »
23
24. www.afnor.org/certification
Tél. : +33 (0)1 41 62 80 11 - Fax : +33 (0)1 49 17 90 00
11 rue Francis de Pressensé - 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
En savoir plus sur
www.afnor.org/certification
Communication groupe AFNOR. S12 08 11 – 100051. Conception : www.gayacom.fr. AFNOR Certification SAS au capital de 18 187 000 €. RCS Bobigny B 479 076 002. Document imprimé avec des encres à base végétale par procédé CtP, sur papier certifié PEFC/10-31-1427
PEFC/10-31-1427