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2 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
Préface

DOMINIQUE BECCARIA, DIRECTRICE ET LIONEL HAGER, DIRECTEUR PÉDAGOGIQUE, ÉCOLE DE CONDÉ PARIS

Mastère Design global, Recherche, Innovation des Écoles de Condé :
la singularité au service du collectif, l’utopie au risque du réel.
Le Mastère permet à des étudiants issus
de tous les domaines des arts appliqués
de se former en deux ans à la gestion de
projets de design global, à la recherche
et à l’innovation, répondant à l’évolution
de la profession vers des approches de
plus en plus transversales.

formation. Des workshops avec des artistes
permettent de rappeler l’enracinement
plastique de la créativité en design.
En combinant acquisition de savoirs et
gestion de projets, le programme sur deux
années permet d’aborder des enjeux
de complexité croissante, pour conduire
nos étudiants dans une démarche de
recherche et d’innovation.

Le programme s’organise chaque année
selon une structure similaire : six mois
intensifs de cours et six mois de stage,
prioritairement à l’étranger.
Les deux périodes de stages sont pour
les étudiants l’occasion de confronter
Un projet de fin d’études est soutenu à leur pratique avec celles de designers du
l’issue de ces deux ans : entre prospective monde entier : New York, Milan, Melbourne,
et réalisme, mené en partenariat avec Tokyo,Boston,Montréal, Stockholm,Miami,
des institutions ou des entreprises, il est un Londres, Shanghai... mais également Paris.
véritable tremplin vers l’insertion.
Cette organisation innovante a séduit de
Lors des périodes de cours, les projets, nombreuses entreprises ou centres cultude grande envergure, couvrent par leurs rels qui intègrent nos étudiants à leurs
champs d’action tous les domaines équipes à l’issue de leurs études : Reflex
du design ( 
espace, objet, mode, textile, Groupe, Dragon rouge, Ateliers Jean Nougraphisme) mais aussi des disciplines plus vel, Ogilvy & Mather, Guerlain, H&M, Zadig
transversales comme le design culinaire et Voltaire, Valentine Gauthier, les Bons Faiou le design interactif. Cette approche seurs, Décathlon, Publicis et nous…
de la perméabilité des frontières, de la
porosité des savoir-faire et des cultures, La réussite de leur insertion professiondéveloppe une mobilité et une souplesse nelle est également favorisée par l’accrébénéfiques dans l’exercice professionnel. ditation européenne du diplôme qui lui
donne une lisibilité sur le plan internatioDes missions en partenariat avec des en- nal et facilite la mobilité géographique
treprises, des cycles de conférences, des (de plus en plus nécessaire et souhaitée)
modules complémentaires, prolongent la de ces jeunes professionnels.
22

Un anticode poétique						34

Mémo									24
Format(s)									26
Tact										28
Deux mains									32

Création et image de marque				

Trajectoires croisées						18

Langage filmique								10
Papier(s)									12
Protocole sensible								14
Fragmentation et palliers						16

Espace(s) de recherche(s)					8
Masttère 2								80

La conquète de l’inutile						78

Rencontre avec Jean-Louis Giovannoni				
60
Rencontre avec Caroline Sagot-Duvauroux			
62
Rencontre avec Arno Bertina						64
Rencontre avec Fabienne Courtade					68
Rencontre avec Yves Bergeret						69
Rencontre avec David Christoffel			
69
Scénographie globale de l’exposition				
70
Communication externe et interne					74
Catalogue de l’exposition						76

Conjugaisons croisées					58

I.S.I.G.E.									56

Suspension(s)								54

LVQR le bar 12/17								40
La Vache qui box								44
LVQR cosmétique								46
La Vacherie									48
Comme Des Darons							52

Extension du territoire						38
aster 1

M
aste
6
ster

master 1
temporalité et spatialité
d’un processus de recherche
La recherche est une phase initiale fondamentale de tout processus
de création, un temps nécessaire d’errance et de construction de la
pensée. Cette pensée en mouvement a besoin de formes expressives.
« Voici des figures – schémas, dessins,
plans, diagrammes, trajectoires, tracés,
échelles – créées de ce qui a précédé,
suite de choses éparses, irrégulières,
partielles, contradictoires, que l’auteur
a tenté de tenir, de circonscrire, de sortir des limbes de l’esprit. […] L’image de
pensée est parfois fulgurance, bien plutôt
tâtonnement, hésitation, incertitude, pour
tenter d’inventer une réalité nouvelle. 
 »
Images de pensée, 2011

8 - Projet 01 du 4 au 21 octobre 2011

mastère 1

espace(s) de recherche(s)

Le carnet de recherche est un espace de
matérialisation de ce cheminement mental, un outil d’organisation et d’approfondissement de la pensée créative. Commune à tous les concepteurs, la pratique
du carnet de recherches est pourtant
investie de manière singulière.
Ce projet s’inscrit dans la continuité
d’une réflexion sur l’esthétique et la fonction du carnet de recherches, par une
réflexion menée sur l’importance capitale des recherches  dans une démarche
de création. Le travail ne se réduira pas à
une étude du « carnet » envisagé comme
un objet ou une pratique dont la valeur
esthétique est indissociable de la fonc-

tion méthodique, mais se généralisera à
sa compréhension comme un processus,
un temps et surtout un espace, nécessaires à la création.
Toutes les compétences de designers
seront au service d’un projet de matérialisation du processus de recherche dans
un espace de communication. Le projet
devra spatialiser la pratique du carnet
pour permettre à des spectateurs de
comprendre de l’intérieur le processus de
recherches dans le domaine des arts appliqués. La théâtralisation de ce processus, sa transposition spatiale, devra permettre à un public de s’immerger dans
ce temps de recherches, produisant une
expérience à la fois sensible et cognitive.

4 projets

• Langage filmique
• Papier(s)
• Protocole sensible
• Fragmentations et palliers
Langage
filmique

10 - Jérémy Auger, Laura Brossard, Colombe Dary, Léopold Perri

Le processus de recherche est envisagé
ici comme la construction d’un langage,
une méthode de communication, entre
réflexion et expressivité.
Inspiré par les œuvres de Georges Rousse,
une première approche du projet a été
une volonté de représentation en volume
de l’espace de recherche, par le moyen
d’une anamorphose proposant de pénétrer à l’intérieur d’un carnet de recherches,
puis de de se déplacer, prendre du recul,
pour obtenir les clés nécessaires au décodage du langage ainsi généré.
Le projet a évolué pour s’orienter vers une
réalisation à la fois plus cognitive et plus
sensible, sous une forme filmique : le medium le plus adapté pour toucher tous
les sens et favoriser l’immersion.
Les lumières et les matières, les sons et les
bruits, les images et les voix, les espaces
différents… permettent des possibilités de
composition plus nombreuses (et une valeur anamorphique détournée) pour une
compréhension de la construction de ce
langage de la recherche, éprouvé.
13 - Sophie Hauser, Laurie Michot, Aude Pélamourgue, Nicolas Roeser, Marielle Sbaihi,

papier(s)

Le processus de création est analysé
comme une arborescence, avec des
directions, des raccourcis, des détours
propres à chaque concepteur.
Pour communiquer cette complexité, la
projet propose aux spectateurs de se
déplacer dans un parcours initiatique et
interactif, qui permette d’éprouver, dans
l’espace, la construction individuelle de
ce cheminement.
Cette initiation au processus de création
par la circulation requiert la présence de
repères pour expliquer chaque étape,
selon une chronologie. Pour réaliser cette
signalétique, le choix s’est porté sur la
feuille de papier, au format carré : qu’elle
soit écrasée, pliée de manière complexe,
aléatoire, ou encore vierge, la feuille de
papier peut, à elle seule, exprimer les différentes étapes d’un processus de création par un travail de pliages.
Ces états du papier signifient l’évolution
de la démarche de recherches, avec une
volonté de simplicité et d’accessibilité
pour le plus grand nombre.
15 - Angèle Fachan, Pierre Montanari, Marlène Richant, Meriem Yassine

protocole
sensible
La réflexion menée sur l’importance capitale des recherches dans une démarche
de création a conduit à envisager le carnet non comme un simple objet, mais
comme une pratique, un processus, un
temps et surtout un espace nécessaires
à la création.
Pour communiquer auprès d’un public
la valeur de ce processus, en spatialisant cette pratique, le projet a consisté à
immerger le spectateur dans une expérience à la fois sensible et cognitive.
À partir de l’analyse de la démarche
de recherches en six étapes précises et
linéaires, hiérarchisées, le processus de
création est défini comme un protocole,
traduit dans le langage quasi universel
de la science, par exemple anatomique.
Mais ce protocole, rationnel, est nourrit
d’une dimension sensible : le mécanisme
de la recherche provoque une multitude
d’états d’âmes, qui le rendent vivant.
Le projet exprime cette complémentarité
du sensible et du cognitif, qui structure
une pensée créative.
17 - Loïc Bahougne, Bastien Gautier, Alissa Genevois, Sylvanie Meignié

fragmentation
et paLLiers
Cette installation matérialise le processus
de recherche en exposant son caractère évolutif par la fragmentation, qui
permet d’exprimer la manière dont une
démarche se cristallise en un tout, par le
biais de différentes parties.
Assez distincts pour se différencier les
uns des autres, les éléments fondamentaux de ce processus de recherche se
rencontrent, s’entrecroisent, se défont, se
reforment, sans perdre le cheminement
qui en fonde la construction.
L’objectif de cette installation dans un lieu
de passage d’une école est d’expliquer
à des étudiants comment se déroule ce
processus, phase par phase, pour les
éclairer dans leur démarche future.
Le choix d’un escalier permet de signifier
l’ascension. Chaque palier représente
une phase du processus de recherche :
l’exploitation des acquis, la réappropriation du projet, l’appréhension de la page
blanche et du passage à l’acte, l’expérimentation, la cristallisation.
Trajectoires
croisées
« 
Une approche contemporaine
et originale du portrait photographique  l’Homme de la rue, Paris,
:
octobre 2011 » Catherine Rebois

18 - WORKSHOP - Trajectoires croisées / Catherine Rebois

« Ce workshop propose la réalisation d’un
livre collectif comprenant une série de
portraits sur le thème de l’homme dans
la rue réalisé par tous les étudiants.
Cela sous entend sa diversité, son mouvement, ses déplacements, ses problèmes,
ses joies, ses expressions et sa réalité
dans la ville. « L’Homme » est entendu au
sens large du terme, sans distinction entre
homme ou femme. »
Catherine Rebois
20
Création et image
de marque
la poétique du papier

22 - Projet 02 du 14 novembre au 12 décembre 2011

Le projet consiste en une création de marque de design global et de
son image, fondée sur un matériau, le papier. « C’est la matière papier
qui reste à discipliner, à faire vivre et à augmenter. » Henri Matisse.
À partir du papier envisagé comme
matière première mais aussi, et surtout,
comme valeurs, il s’agit de créer une
marque de produits de consommation,
développer son identité, son positionnement et son image, réaliser ses premières
collections (livres, objets, vêtements ou
textiles), concevoir son architecture commerciale, prendre en charge sa communication interne et externe.
L’utilisation de ce matériau prendra du
sens dans le contexte social et culturel
contemporain, chaque marque devant
développer une poétique du papier qui
sera manifeste dans l’ensemble de ses
productions et dans son image.
Le papier est une substance à manipuler
mais aussi une sensualité, une structure,
une fragilité, une résistance, une surface,
un support, une mémoire, une interface…
dont il s’agit d’éprouver la pluralité des
usages et des significations.
Ainsi, ces productions ne trouveront pas
leur cohérence dans la seule utilisation
du papier comme matériau, mais dans

une approche commune de ses enjeux,
qu’ils soient symboliques, historiques,
fonctionnels, poétiques, médiologiques,
techniques.
Le concept fondateur de chaque marque
devra transformer les valeurs du papier
en une identité commune à la pluralité
des objets commercialisés, caractérisés
par leur positionnement inédit, leur originalité créative et leur approche sensible.

4 projets

• Mémo
• Format(s)
• Tact
• Deux mains
MÉmo

24 - Sonia Bensoula, Angèle Fachan, Sylvanie Meignié, Aude Pélamourgue

Le papier est un médium d’absorption de
l’environnement dans lequel il évolue.
Le papier « marqué » ne perd pas de sa
valeur, mais au contraire, prend de l’importance dans son vécu, ce qui en fait sa
singularité.
La trace, sous toutes ses formes, devient
alors partie intégrante de l’objet, ne le
rend pas obsolète mais justement exclusif.
La marque Mémo propos de concevoir
des objets de proximité, qui suscitent un
rapport tactile et une manipulation fréquente, pour une population curieuse de
nouvelles technologies et de formes de
créations innovantes, attirées par de nouvelles expériences.
Ces éléments manipulés au quotidien
– 
collections de produits, de vêtements,
de livres  ont pour principe commun
–
l’usage du papier comme mémoire qui
leur donne une valeur singulière et évolutive au fur et à mesure du temps et de
leur utilisation.
La trace de l’usage confère à chaque
objet son identité.
26 - Colombe Dary, Bastien Gautier , Nicolas Roeser , Meriem Yassine

format(s)

Format[s] est une jeune marque de design global qui puise ses valeurs dans les
attributs du papier, et plus précisément
dans la pluralité des différents formats de
papier existants : format A, B, C, le format
US Letter, le format des cartes de visite, le
format des cartes de jeux, le format des
cartes IGN, le format des journaux, le format des magazines…
La contrainte du matériau est radicalisée
pour devenir fondatrice d’innovation, des
formes et des usages.
Pour ses premières collections, Format[s]
s’attache au format A en respectant
ses contraintes homothétiques, du A0
jusqu’au A12, à partir desquelles se développent une ligne de vêtements, une
ligne éditoriale ainsi que des objets appartenant aux arts de la table.
29 - Noémie Boulay, Alissa Genevois, LÉticia Madureira, Pierre Montanari, Marielle Sbaihi

tact

Le papier peut se plier, se froisser, se déchirer : ces gestes de la vie quotidienne
permettent de transformer la matière, la
surface, la texture du papier.
Le papier permet ainsi d’absorber des
émotions et de révéler un état.
La marque Tact exploite les valeurs de
ces manipulations tactiles pour concevoir des objets quotidiens tels que des
livres, des assises, des luminaires.
L’expérience sensible que proposent ces
produits permet leur appropriation par le
consommateur, en favorisant le développement d’une interaction entre le corps
et l’objet.
L’usage de l’objet le rend unique.
30
32 - Loïc Bahougne, Clémence Barbier, Laura Brossard, Suzanne Lecomte, Marlène Richant
deux mains

Deux mains, est une marque de produits
culturels, destinés aux enfants de 3 à 8
ans, fondée sur les valeurs d’interaction
et de rapport à la matière.
Ces enfants sont en pleine période
d’éveil, de questionnement, de découverte du monde grâce à la manipulation.
Ces produits interactif et alternatifs
s’adaptent à cette phase spécifique de
compréhension de leur environnement
pour favoriser leur accès à la culture.
La marque prône l’accès à la culture, à
la lecture, au contenu grâce à l’action.
L’enfant est acteur de son rapport au livre,
au mobilier ou à l’espace.
Un anticode poétique

34 - WORKSHOP - Un anticode poétique / Miléna Guillermet

« Le projet consiste en la production d’un anticode graphique dont
l’objectif est de transgresser toutes les normes de conception éditoriale. La difficulté est de ne pas céder à la tentation de la médiocrité, mais d’utiliser vos compétences graphiques et votre maîtrise du
langage de l’édition pour en exploiter volontairement les fautes et
atteindre une expressivité éditoriale alternative, poétique et sensible. »
« MICROÉDITION ET EXPÉRIMENTATIONS
De tirage et de budget très limité, la microédition permet la diffusion de documents destinés à un petit nombre de lecteurs. Les microéditeurs exercent, souvent
bénévolement, des fonctions culturelles
essentielles, comme autoriser la publication d’auteurs inconnus, assurer la survie
de genres peu commerciaux comme la
poésie, rééditer des textes rares, oubliés
ou étrangers…La microédition est un lieu
de résistance à la pensée commune, aux
impératifs économiques de rentabilité,
à la production industrielle, à la facilité
d’accès... Laboratoire fragile de la création littéraire et graphique, la microédition
est un espace d’émergence des idées et
des formes alternatives, un territoire privilégié d’expérimentations.

perçues comme des maladresses, voire
des fautes, qu’il faut absolument éviter en
tant que graphiste qui prétend à un travail de qualité.
Pourtant, dans tous les champs de la
création, la subversion des règles a permis l’émergence de formes nouvelles :
l’abolition des lois perspectivistes traditionnelle d’Edward Munch, la disharmonie musicale de John Cage, l’exploitation
des bugs informatique d’April Greiman ou
d’Etienne Mineur, la déconstruction syntaxique de la langue par Ghérasim Luca,
la cuisine moléculaire de Ferran Adria...
Mais attention, la subversion des normes
de création ne signifie pas le mépris
envers ces codes fondamentaux et historiquement fondés : elle implique au
contraire un respect, une connaissance
et une maîtrise absolue de ces règles,
pour les dépasser. »

GRAPHISME ET SUBVERSION DES CODES
Le graphisme éditorial est régi par de
nombreux codes qui en garantissent l’exigence de qualité : règles typographiques,
principes de composition et de mise en Miléna Guillermet
page, impératifs de lisibilité, fiabilité des
fichiers d’impression, etc. Toutes les dérogations à ces normes essentielles sont
36
extension du territoire
produits dérivés
la vache qui rit

La Vache qui rit, qui vient de fêter ses 90 ans d’existence, cherche à
prolonger les valeurs de créativité, d’innovation et d’impertinence qui
caractérise l’histoire de la marque en développant des produits dérivés dans des secteurs qui ne soient seulement pas alimentaires et en
cherchant à toucher plus précisément le public adolescent.

38 - Projet 03 du 09 janvier au 07 février 2012

Liée par une relation affective et de proximité très forte avec ses clients, la marque
souhaite en effet interroger la possibilité
d’étendre son territoire à ce qui touche
plus largement leur vie quotidienne.
Aujourd’hui, les nombreux produits dérivés de la marque exploitent essentiellement l’image souriante de La Vache qui
rit pour leur donner une valeur iconique.
Ces objets ont des fonctions promotionnelles mais ne permettent pas encore de
positionner La Vache qui rit dans de nouveaux secteurs d’activités.
La Division « 
Licences & Produits dérivés 
»
du groupe Bel fait donc appel aux étudiants pour imaginer de nouvelles approches des produits dérivés (objets ou
services) qui légitiment la marque à la
fois dans de nouveaux territoires d’activités en prolongeant ses valeurs, mais aussi
vers de nouvelles cibles : une population
adolescente qui intègrerait la marque
dans ses codes et dans ses rites.
Comment décliner une marque alimentaire

sur de nouveaux territoires, en l’orientant
vers de nouvelles cibles pour redynamiser son image, sans perdre la cohérence
des valeurs qui en fonde la notoriété ?
Comment redéfinir des codes, des fonctions, des formes, des usages, en adaptant des produits dérivés à une société en
constante évolution ? Comment capter les
codes et les pratiques d’une population
adolescente en perpétuel mouvement ?
Ce projet en partenariat a été réalisé de
manière conjointe par les étudiants de
Mastère 1ère année des écoles de Condé
Bordeaux et Paris.

5 projets

• LVQR le bar 12/17
• La Vache qui box
• LVQR cosmétique
• La Vacherie
• Comme Des Darons
40 - Loic Bahougne, Xavier Borghini, Angèle Fachan, Laurie Michot, Marlène Richant

LVQR
le bar 12/17
Le projet consiste en la création d’un
espace de consommation et de vente
dédié exclusivement aux adolescents de
12 à 17 ans.
La marque La Vache qui rit, porteuse de
valeurs de proximité, de partage et de
transmission, est légitime pour concevoir
un espace de sociabilité, de rencontres,
qui tienne compte de la complexité du
rapport que l’adolescent entretient avec
son corps et celui de l’autre.
Caractéristique de cette période charnière entre l’enfance et l’âge adulte, où
le corps est en pleine effervescence, la
sexualité est le thème sous jacent de ce
projet, permettant de mieux appréhender le comportement de l’adolescent.
L’espace propose un accompagnement
des adolescents vers la sociabilité, dans
le respect de leur intimité, par un service
de bar qui leur est exclusivement réservé,
mais aussi par la vente d’objets tels que
du mobilier  parasite  : des compartiments
qui se greffent sur le mobilier existant,
pour aménager dans leur chambre des
espaces privés qui répondent à leur besoin d’intimité.
42
44 - Sonia Bensoula, Alissa Genevois, Tess Leblod, Léticia Madureira, Léa Philippe
la vache
qui box
Comment générer du temps de partage
et de loisir pour des adolescents curieux
de nouvelles expériences, en respectant
les valeurs de la marque : la communauté, le décalage, l’impertinence ?
La marque LVQBox (La Vache qui box)
leur offre la possibilité de vivre des expériences collectives.
Pour cela, LVQBox propose une gamme
de « 
smartbox  dédiée exclusivement
»
aux adolescents, qui seront accessibles
par des distributeurs participatifs, puis en
point de vente. Chaque pack propose
des activités collectives, thématiques :
frissons, sens’action, noctambule.
Une nouvelle image de marque est créée
pour communiquer ce positionnement
alternatif.≠≠≠
47 - Clémence Barbier, Manon Benoist, Aude Pélamourgue, Léopold Perri, Meriem Yassine

lvqr cosmétique

L’énergie est une valeur de La Vache qui
rit qui caractérise aussi les adolescents.
La marque LVQR cosmétique a pour intention de créer une énergie positive en
proposant une gamme de produits réservés aux adolescents entre 12 et 17 ans  
:
des produits cosmétiques revitalisants
ainsi qu’une collection de vêtements
qui accompagneront l’adolescent dans
cette recherche d’énergie.
Des objets à l’esthétique décalée, à
l’usage nomade, accessibles dans une
architecture modulaire implantée dans
les centres commerciaux.
48 - Bérénice Beau, Laura Brossard, Thibault Chapeyrou, Marion Capedeville, Louis Schickel
la vacherie

La sous-marque La Vacherie, dérivée de
la Vache qui rit, propose des produits qui,
sur un ton provocateur et joyeux, poussent
les adolescents à assumer et revendiquer
les comportements transgressifs qui leurs
sont propres, considérées comme nonconformes par les adultes : ne pas se tenir
droit, porter son pantalon très bas, etc…
L’enseigne prend le parti de cette nonconformité comme une marque de liberté
de souplesse d’esprit, d’adaptabilité et
non comme un défaut.
Elle propose par exemple du mobilier
nomade pour se poser librement dans
l’espace urbain ou des vêtements qui assument, voire exagèrent le relâchement
du corps adolescent, comme autant de
formes d’affirmation, à partir du langage
corporel et des comportements.
L’architecture commerciale, en détournant le conteneur, manifeste ce refus des
conventions, à proximité de tous les lieux
de sociabilité des adolescents.

La sous-marque La Vacherie, dérivée de
la Vache qui rit, propose des produits
qui poussent les adolescents à assumer et revendiquer les comportements
transgressifs qui leurs sont propres, mais
considérées comme non-conformes par
les adultes : ne pas se tenir droit, porter
son pantalon très bas, etc… L’enseigne
prend le parti de cette non-conformité comme une marque de souplesse
d’esprit, d’adaptabilité, de liberté et non
un défaut. Elle propose par exemple du
mobilier nomade pour se poser librement
dans l’espace urbain ou des vêtements
qui assument, voire exagère, le relâchement du corps adolescent, comme autant de formes d’affirmation, à partir du
langage corporel et des comportements.
L’architecture commerciale, en détournant le conteneur, manifeste ce refus des
conventions, à proximité des lieux de sociabilité des adolescents.
50
53 - Sophie Hauser, Émilie Marty, Pierre Montanari, Nicolas Roeser

comme
des darons
Comme Des Darons est une marque dérivée de la Vache qui rit et de son impertinence : une marque de design global
élaborée sur les valeurs paradoxales du
mimétisme et du rejet du monde adulte,
caractéristique de l’adolescence.
CDD, c’est un espace éphémère interdit
au plus de 18 ans que l’on peut agencer à sa guise à la manière d’un foyer ou
d’une colocation. CDD, c’est un milkbar
où déguster des cocktails à base de lait.
CDD, c’est une marque de prêt-à-porter
en co-branding avec H&M, qui reprend
et détourne les codes vestimentaires ringards des parents, pour les rendre tendance. CDD, c’est un fanzine écrit par
des adolescents à destination de leurs
parents.
CDD, c’est le moyen de prendre la place
des parents, une manière pour les adolescents de prendre le pouvoir aux adultes.
Suspension(s)
« 
Ce workshop propose de réfléchir sur la suspension comme
l’un des aspects de la sculpture
contemporaine. » Sandrine Bridier

54 - WORKSHOP - Suspension(s) / Sandrine Bridier

« Suspension. C’est tout autour du sens de
ce mot que, provisoirement, on peut s’arrêter pour construire, dans un entre-deux,
une forme de sculpture sans socle.
Suspendre c’est faire tenir à une certaine
distance du sol. On peut être suspendu
à un discours, y accorder une attention
soutenue. Suspendre, c’est interrompre
momentanément une action, un processus. C’est aussi le fait d’être indécis, incertain. On laisse des points de suspension
pour un temps de repos, d’attente, intermédiaire. En musique, une suspension
est une attaque de notes légèrement
retardée, dont l’expression est intensifiée
grâce au court silence qui l’a précédé.
Des sentiments peuvent être suspendus
dans une dissipation provisoire. On laisse
des mots en suspens, au propre, au figuré.
La suspension c’est la propriété chimique
de certains corps à être immergés dans
un liquide sans s’agglomérer. Suspendre,
c’est l’action de placer, de construire
quelque chose en un lieu élevé. [...]
Les possibilités d’intervention sont multiples, les outils aussi : on peut travailler
avec le son, la lumière, le liquide, le papier, le tissu… » Sandrine Bridier
I.S.I.G.E.

56 - PARTENARIAT avec I.S.I.G.E. – MINES Paris Tech.

Partenariat pour la réalisation d’un annuaire pour les 20 ans de l’ISIGE.
«   réé en 1992, l’Institut Supérieur d’IngénieC
rie et de Gestion de l’Environnement, ISIGE
– MINES ParisTech, est le centre de formation de l’École des Mines de Paris dédié à
l’environnement et au développement durable. Il forme des experts de haut niveau
capables d’appréhender de façon globale
ces enjeux en proposant des formations
post diplômes (bac+6) à orientation professionnelle qui ont pour but de dispenser une
spécialisation ou une double compétence.
L’ISIGE forme donc des étudiants issus de
parcours variés (ingénieurs, étudiants issus
des sciences humaines, juristes, etc.) qui se
rassemblent autour d’un intérêt pour les problématiques environnementales.
L’ISIGE fêtera ses 20 ans cette année. Cette
date coïncide avec le 20ème anniversaire
du Sommet de la Terre à Rio. L’institut organise dans ce cadre une manifestation qui
vise à rassembler 20 promotions (plus de
1000 anciens étudiants) et se veut une occasion de retrouver des anciens étudiants
perdus de vue et de redynamiser ainsi le
réseau de l’institut.

utilitaire, permettant de retranscrire les informations obtenues de type « 
annuaire des
anciens  mais qui aurait également une
»,
dimension de « 
bel objet  Cet objet édité
».
sera distribué à tous les anciens étudiants
au cours de la journée d’anniversaire.
Ce beau livre, entre 86 et 124 pages, devra
contenir l’annuaire, constitué des informations sur les anciens étudiants, un espace
« Manifeste » pour les trois créateurs de l’ISIGE,
sous forme d’éditorial, un espace « 
carte
blanche  par promotion et une présenta»
tion des activités de l’ISIGE et de ses Mastères Spécialisés.
Cet objet éditorial doit être en accord avec
les valeurs fondamentales de l’ISIGE, qui
façonnent l’Institut et ses étudiants depuis
vingt ans.

L’idée est de retracer sur support papier
l’histoire de l’ISIGE au travers de l’identité
de chaque promotion. Ce support sera figé 
dans le temps, lié à la célébration des 20 ans
de l’ISIGE. Une extension sous format numérique, via le site Internet de l’ISIGE, donnera
Pour cela, un important travail de recherche accès à des contenus évolutifs, compléet de remise à jour des informations s’est mentaires au support papier.  »
mis en œuvre. Afin de valoriser ce travail
et redynamiser le réseau des anciens de Frédérique Vincent, Directrice de l’ISIGE
l’ISIGE, l’institut souhaite créer, à l’occasion Alexandre Fouet, Responsable de la comde ses 20 ans, un objet avec une visée munication de l’ISIGE
Conjugaisons croisées
Écritures en turbulences

58 - Projet 04 du 09 janvier au 07 février 2012

Le projet « Conjugaisons croisées : écrire en Turbulences » propose
de restituer, sous la forme d’une exposition interactive, les rencontres
organisées depuis trois ans entre les Chapiteaux Turbulents et la mél
(maison des écrivains et de la littérature) : six écrivains tour à tour en
résidence, ont livré leur travail d’écriture aux Turbulents, qui sont entrés
dans l’oeuvre littéraire par un processus de « réception créatrice ».
Il a été confié aux étudiants du Mastère
Design global, Recherche, Innovation, la
conception d’une scénographie d’exposition interactive, rendant compte de la
richesse de ces moments partagés, des
écritures nées lors de ces rencontres
entre les Turbulents et les écrivains invités.
Un partenaire est impliqué dans cette
aventure : les Procédés Chénel et leurs
« 
architectures de papier  mettent leur sa»
voir faire technique et créatif au service de
cette exposition destinée au grand public.
Le projet « 
Conjugaisons croisées : écrire
en turbulences » a d’abord consisté à travailler sur le matériau d’écritures à mettre
en scène, à savoir l’expression sensible
de ces six rencontres matérialisées sous
des formes textiles, graphiques, spatiales,
pour les inscrire dans des espaces d’exposition, en concevoir la scénographie,
la restitution éditoriale, en gérer la communication événementielle, pour habiter
l’espace du chapiteau.

« Celui qui écrit est travaillé par sa propre
écriture, comme le cuisinier est cuisiné
par sa cuisine. Qu’est ce qui se met en
mouvement lorsque les mots surgissent
convoqués ou pas ? […] L’écrivain jouerait sa peau dans l’écriture. Le public
jouerait sa peau dans l’ici et maintenant ». Joël Kerouanton
« Je voudrais être un agitateur pour les réguliers, et parvenir à ce qu’on laissât s’exprimer les irréguliers. » Michel Foucault
Auteur - passeur : Joël Kerouanton
Jean-Louis Giovannoni : 2009
Caroline Sagot-Duvauroux : 2009-2010
Arno Bertina : 2009-2010
Fabienne Courtade : 2010-2011
Yves Bergeret : 2011-2012
David Christoffel : 2012-2013
rencontre

61 - Sonia Bensoula, Sophie Hauser, Suzanne Lecomte, Laurie Michot, Jérôme Pertuy

avec Jean-Louis Giovannoni

Le projet vise à entrer dans l’intimité de
l’écriture des Turbulents par une spatialisation dynamique des mots.
Pour rendre compte de l’énergie captée dans la rencontre avec Jean-Louis
Giovannoni, et de l’appropriation de ses
textes par les Turbulents, l’intention de la
scénographie propose une lecture active, où le corps et la spatialité participent
à la compréhension.
rencontre

62 - Noémie Boulay, Sylvanie Meignié, Marlène Richant, Louis Schickel

avec Caroline
Sagot-Duvauroux

Le projet scénographique consiste à retranscrire le choc originel de la rencontre,
les blocages du langage, les détours, les
retournements, les chamboulements qui
créent progressivement une compréhension mutuelle.
63 - Loïc Bahougne, Bérénice Beau, Alissa Genevois, Léticia Madureira, Aude Pélamourgue,
rencontre
64 - Jérémy Auger, Clémence Barbier, Angèle Fachan, Bastien Gautier, Pierre Montanari, Léopold Perri

avec Arno Bertina

Le projet valorise l’attention portée au
mot reconsidéré dans sa sonorité brute
ou dans sa forme graphique, en deçà du
sens : une écriture en creux, un travail du
négatif, où ces mots deviennent l’ossature d’un nouveau corps.
66 - Antoine Caput, Marie Clerc, Anne Hélou, Nicolas Pedde Lay, Marine Savidan, Bérénice Troeira

66
rencontre

68 - Loïc Bahougne, Bérénice Beau, Alissa Genevois, Léticia Madureira, Aude Pélamourgue

avec Fabienne Courtade

Le projet exprime les valeurs d’enveloppe
et de partage pour restituer les échanges
épistolaires entre les Turbulents et l’auteur,
puis l’intimité de leur rencontre et d’un
dialogue ouvert au silence.
rencontre

rencontre

Le projet traduit à la fois les caractéristiques de montagne, au centre de cette
rencontre : le minéral, le végétal et l’eau,
mais aussi le processus d’écriture et de
ré-écriture narrative, quand une histoire
engendre de nouvelles histoires, un récit
produit d’autres récits.

Au moment de la conception du projet,
la restitution de la sixième rencontre n’a
pas encore eu lieu.

avec David Christoffel

Les étudiants assisteront à cette restitution dont ils feront un compte-rendu, en
attendant la « 
mise en trace  de Joël
»
Kerouanton, qui sert de matière première
au travail de mise en scène du processus
d’écriture né de cette rencontre.

69 - Angèle Fachan, Léopold Perri, Jérôme Pertuy

69 - Laura Brossard, Colombe Dary, Nicolas Roeser, Marielle Sbaihi, Meriem Yassine

avec Yves Bergeret

L’auteur et compositeur des « opéras parlés » propose une approche de l’oralité et
de la musicalité de la voix et du texte...
qui impose aux étudiants une valorisation de cette rencontre à partir d’enregistrements audio, qui s’inscriront dans la
scénographie globale par les moyens du
design sonore, sous une forme encore à
déterminer.
scénographie
de l’exposition
« Conjugaisons Croisées » habite l’espace
du Chapiteau des Turbulents, selon un
principe de scénographie circulaire.

71 - CHEFS DE PROJETS : BASTIEN GAUTIER, AUDE PÉLAMOURGUE

L’espace est divisé en cinq parties permettant à chaque restitution de s’implanter. La sixième et dernière rencontre sera
restituée par un environnement sonore.
Dès leur entrée, les visiteurs reçoivent des
informations générales sur l’exposition sur
une cloison disposée à leur droite, qui les
invite à poursuivre leur visite en commençant par le projet restituant la première
rencontre des Turbulents avec l’auteur
Jean-Louis Giovannoni. C’est la première
étape de la scénographie. La circulation
se fait ensuite autour du projet central,
dont les ouvertures permettent d’accéder à tout moment aux autres rencontres.
72
communication
EXTERNE ET interne

75 - CHEF DE PROJET : Sophie HAUSER

La conception de l’identité visuelle est
fondée sur le principe d’une double lecture. En effet, chaque année les Turbulents
se sont confrontés aux textes d’un auteur,
pour les réinvestir avec leur interprétation.
Le dispositif reprend ce principe : à partir
d’un texte initial, raturé, le tire de l’exposition émerge. L’appropriation et l’interprétation par la rature exprime le processus
d’écriture de ces rencontres. La rature,
représentative de l’écriture des Turbulents,
permet de cacher ou de révéler du texte,
avec une force graphique.
Ce principe est repris pour la création des
affiches. En arrière-plan, des photos prises
sur le lieu des rencontres, le chapiteau
qui est également le lieu de l’exposition.
L’image principale exprime les valeurs de
turbulence, mais également de conjugaison, de croisement et enfin de rencontre,
par ces bouts de papiers épars.
Des affiches permettent de se repérer
dans l’espace sans que la signalétique
ne vienne encombrer les structures architecturales. Le nom de l’auteur et un court
texte explicatif seront positionnés devant
chaque espace de « rencontre ».
76
catalogue
d’expositIon
Un catalogue « 
Conjugaisons Croisées :
écrire en Turbulences  permet de garder
»
une trace de l’exposition sous la forme
d’un beau-livre qui donne à lire et à voir
les six rencontres des Turbulents et des
écrivains, par l’édition de tous les textes et
la présentation de l’exposition.

77 - CHEF DE PROJET : ANGÈLE FACHAN

Pour éditer ce manifeste d’exposition,
les partis-pris graphiques cherchent à
traduire le processus d’écriture des Turbulents : une création qui émane d’un
support, d’une matière première, les écrits
des écrivains intervenants, remodelés,
pour une nouvelle forme.
Ils aboutissent à une création typographique sur cette double écriture : le baskerville, caractère élégant et littéraire, auquel se greffe le trait brut d’une écriture
manuscrite. Un aspect authentique par
une ligne imparfaite et libre et un grain
propre au dessin du crayon sur le papier.
Format 30*35 cm, entre 200 et 250 pages,
un papier 90gr, qui laisse apparaître en
transparence le verso, caractérisant les
conjugaisons croisées, des écrivains et
des Turbulents.
78 -WORKSHOP - La conquête de l’inutile /Elsa Fauconnet et Raphaël Tachdjian

La conquète
de l’inutile
« 
L’errance et l’ennui comme prétextes aux défis, aussi inutiles qu’ils
soient comme actes artistiques.
Cette attitude anti-spectaculaire
n’ayant bien sûr que pour unique
but de nous confronter à nousmêmes, non pas pour dénoncer
les travers de nos occupations
mais plutôt pour en rire avec poésie et légèreté. D’ordinaire, l’occupation futile est illégitime, regardée avec dédain comme pour
mieux la circonscrire en pathologie de la perte de temps. »
Pierre Malachin
« Que ce soit par la sculpture, la vidéo, la
photo, l’installation ou le dessin, mettre en
scène l’acharnement de la conquête de
l’inutile, dont l’issue n’est que l’autosatisfaction. Qui n’a jamais fait de châteaux de
cartes ? Qui n’a jamais fait d’alignement
de dominos maintenus en équilibre dans
le seul but de s’écrouler ? Qui ne s’est jamais essayé au ricochet ? Actes gratuits ?
Pas si sûr, puisque nous éprouvons tous
une certaine fierté dans la réussite de
ces entreprises. C’est la possible liberté
gratuite et universelle qui réside dans la
flânerie. Les étudiants réalisront un projet
de conquête de l’inutile  »
Elsa Fauconnet et Raphaël Tachdjian
aster 1

M
aste
80

80
ster

master 1
88

122

132

L’approche systémique dans l’architecture	

136
Annuaire									142

Gourmandise graphique					138

La vie n’est pas un long fleuve tranquille		

L’absurdité de la mode						134

130

Pign/valoriser une ressource locale			

lE BIOMIMÉTISME EN ARCHITECTURE				128

Poétique graphique						126

Mode et mythologie						124

La photographie, mémoire parallèle			

Graphisme incarné						120

Entités spéctaculaires						116

Procédés drôlatiques						114

Graphisme d’utilité urbaine					110

108

Mémoire d’objet, objet de mémoire			

104
106

					

Donner à lire le conte oral					

LE DÉTOUR		

L’expressivité du vêtement					102

Graphisme et altérité culturelle				98

Le charme de l’imperfection					94

Le caravanserail							92

L’unité dans la diversité						90

De la lumière sur l’ombre					

Design Chorégraphique					84
design
chorégraphique

85 - Mélissa zambrana - design graphique - mention très bien

Le projet a pour ambition de penser
et d’expérimenter un nouveau système de création : le design chorégraphique. Il consiste à réunir des
processus de création graphiques
et chorégraphiques pour générer
des formes éditoriales innovantes.
Le sémiologue Peirce a fondé une sémiologie sans frontière, selon laquelle les arts
se pensent entre eux. Ainsi, il est possible
de refléter un monde de signes dans un
autre monde de signes.
Tout au long de ce projet, j’ai travaillé
autour de l’influence que le graphisme et
la chorégraphie pouvaient avoir l’un sur
l’autre. L’enjeu était de s’inspirer des processus de création chorégraphique pour
générer des principes éditoriaux inédits.
Le projet s’inscrit dans un contexte éditorial en mouvement, où il s’agit de repenser le livre en s’inspirant des processus
chorégraphiques afin de lui donner une
autre dimension, de lui réinsuffler des valeurs qui permettent de faire de la lecture
une expérience unique, qui dépend de
chaque lecteur.
86 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
86
De la lumière
sur l’ombre

88 - Sophie van bever - design de produits - mention bien

À partir d’un travail sur les tensions
entre la lumière et l’ombre envisagées comme des matériaux de
conception, le projet propose la
création d’un service de table,
comprenant assiettes et contenants lumineux, qui permettent
une approche différente de la
pratique alimentaire.
Ce projet pose la question de la place de
l’ombre au sein de l’objet. En explorant
les valeurs de l’ombre et les possibilités de
son utilisation comme matériau, j’ai développé un service de table évoquant les
notions d’empreinte, d’indice, de détail,
de projection qui chargent l’ombre d’une
histoire et de valeurs qui lui sont propres.
Cette réflexion offre une rencontre entre le
réel et le fictif, participe à la création d’une
mise en scène des aliments et permet de
penser différement le rituel du repas.
L’ombre des aliments se projette sur le service, le temps du repas. Au fur et à mesure,
l’ombre disparaît pour marquer cette
avancée dans le temps. À la fin du repas
ne restent que des miettes d’ombres.
L’ombre devient narrative et elle dévoile
l’essence même des aliments à travers
l’écriture d’une expérience graphique et
sensible, différente à chaque repas.
L’unité dans
la diversité

90 - Design Graphique - Aurrimà Maréchal

À partir de l’analyse des valeurs
fondamentales qui caractérisent
l’unité humaine dans sa diversité,
le projet consiste à concevoir les
principes d’une communication
trans-culturelle.
Le phénomène migratoire compte parmi
les grandes questions mondiales qui jalonnent le 21ème siècle, tant les personnes
en mouvement sont aujourd’hui plus
nombreuses qu’elles ne l’ont jamais été.
Face à un tel flux migratoire et à une démographie galopante, les populations et
les cultures diverses se côtoient de plus
en plus ; les repères propres à la communication se perdent, et la compréhension
de l’autre devient difficile.
Je me suis interrogée sur l’élaboration
d’un système graphique qui tendrait vers
l’identité humaine au delà de chaque
empreinte culturelle. Sachant que le graphisme universel relève de l’utopie irréalisable, l’objectif de ce projet de diplôme
est donc de mettre l’accent sur les bases
communes qui constituent l’unité humaine dans sa diversité.
La finalité de ce projet consiste à développer la communication au sein d’un
espace international : la ville universelle
d’Auroville.
le caravanserail

93 - élodie niCtoux - design d’espace

L’homme est un nomade éternel.
Poussé par son besoin de survie,
son chemin est tracé. Cette mobilité nécessaire à sa condition humaine lui a permis de découvrir sa
terre promise et de s’y installer. Une
fois ancré, il s’est sédentarisé. Mais
ce besoin de mobilité fait émerger un nouveau type d’homme : le
néo-nomade.
Cette nouvelle façon de vivre est un art
du non-conformisme  qui engage une
ambivalence entre nomadisme et sédentarisation. La condition néo-nomade
sollicite la faculté d’adaptation des individus mobiles, elle aiguise leur capacité de
reconnaissance du terrain, leur instinct
de survie, leurs besoins d’expressions et
d’ancrage.
La mobilité se décline ; tantôt adoptée,
tantôt subie et parfois même obligatoire.
C’est un sentiment de malaise éprouvé
par la cible choisie : les routiers. Constamment sur la route. Ils ne disposent d’aucun
confort. Le projet leur est consacré. Une
aire d’autoroute spéciale « 
camion  dotée
»,
de plusieurs complexes, sera mise à leur
disposition.
Le projet s’inspire des nomades anciens
qui se ressourçaient dans les caravanserails.
Le charme
de l’imperfection
En réaction à notre monde de plus
en plus artificiel, froid et industrialisé, où la recherche du corps parfait, de la bonne attitude, crée des
frustrations, j’ai proposé de valoriser le charme de l’imperfection.
Il y a une qualité dans l’erreur, l’ébauche
qui nous renvoie à nos premières fois, notre
enfance et nos questions sans réponse...
En tant que designer, je ne considère pas
l’imperfection comme un manque mais
comme un atout, une valeur en plus, qui
confère à l’objet ou l’homme «imparfait»
une énergie singulière et authentique.

95 - Marie Clerc - Design de mode

Le projet n’est pas de créer de l’imparfait,
mais de véhiculer à travers une marque
de vêtement, le charme et les valeurs de
l’imperfection.
Inspirée des procédés de l’art brut et du
concept de wabi-sabi, j’ai cherché à retrouver la délicatesse d’une surface usée
par le temps et la nature, la maladresse
touchante d’un dessin d’enfant, la fulgurance du geste non-maîtrisé de l’action
painting. J’ai voulu évoquer le petit défaut
qui fait la différence, retient notre attention et ainsi redonner aux vêtements qui
nous accompagnent au quotidien, une
énergie vivante, spontanée et décalée, à
travers une collection.
96
Graphisme
et altérité culturelle

98 - Marine Sanz-Vico - Design Graphique

À l’origine de ce projet, un désir
de voyages, de découvertes, une
curiosité pour l’Autre et un désir
d’échanger. Dans un contexte
social où le rapport à l’Autre fait
l’objet de débats, il s’agit d’interroger les frontières du graphisme
et étudier la façon dont le design
graphique peut sensibiliser sur les
richesses de la rencontre avec
une altérité culturelle.
L’enjeu de ce projet est de se servir de
l’édition pour exprimer l’altérité et valoriser
la richesse engendrée par l’interaction
avec le livre en invitant le lecteur à
expérimenter le choc culturel qui s’opère
lors de cette rencontre avec l’Autre.
J’ai alors imaginé une collection de livres
invitant à la découverte d’autres cultures
par le biais d’une expérience sensorielle.
Entre le livre-objet et récit de voyage, il
s’agit d’une collection de livres qui offrent
au lecteur une nouvelle approche de l’altérité en lui proposant une immersion au
coeur de cultures étrangères.
Ces ouvrages sont destinés à faire partager les expériences et les connaissances
de ceux qui ont eu l’opportunité d’appréhender physiquement d’autres cultures.
100 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
100
L’expressivité
du vêtement
« 
L’image du corps est ce que
j’offre à l’autre. » Douglas Harding
« 
Créer c’est puiser et épuiser le
corps. » Angelin Preljocaj
Le projet explore une expressivité
différente du vêtement à partir de
l’expressivité du corps utilisé non
seulement comme support mais
aussi comme outil de conception.

102 - Marion pernot - Design de Mode

La démarche consiste à générer du vêtement autrement, à créer à partir de la projection d’un corps. Le principe créatif est
basé sur une utilisation du corps qui intervient non plus seulement comme support
mais comme un outil de conception. Il est
le point de départ du vêtement, dont il est
symboliquement le squelette.
Outre sa forme définie mais déformée par
l’ombre, les particularités du corps exploitées dans ce processus de création sont
l’expressivité, la gestuelle et les mouvements. En effet, si le vêtement participe au
langage du corps, ici, inversement, le langage du corps participe à la construction du vêtement.
Le corps s’exprime permettant ensuite
de conférer au vêtement une expessivité.
C’est la fusion de deux corps qui permet
de créer ce nouveau «corps vêtement».
C’est grâce à cette rencontre que le vêtement prend naissance.
LE DÉTOUR
L’architecture actuelle se veut attirante par sa « 
non convention  :
»
attirer un public c’est lui proposer
de sortir de l’ordinaire.

105 - Sarah KarasIewicz - Design d’espace

On est aujourd’hui dans une architecture
du visible, dans l’image et l’interpellation,
on aime la nouveauté, si bien que le plaisir
de tenir un livre et d’en tourner les pages,
disparaît avec l’arrivée des liseuses et
livres numériques. Qu’est devenu le plaisir
de fouiller pour retrouver le livre qu’on aimerait lire ? Où est passé le plaisir d’ouvrir
un livre balisé d’un marque-page ?
Ce projet de bibliothèque propose de
répondre à ces questions par le biais du
détour, support de la réflexion.
Cette bibliothèque expérimentale symbolise le détour aussi bien par son fonctionnement que par ces âmes qui y cogitent,
qui s’évadent dans des pages imprimées,
leur racontant le monde extérieur, ou de
belles histoires, où l’imagination nous
embarque, nous élève, nous suspend,
lorsque le temps s’arrête.
Donner à lire
le conte oral
Le conte oral se distingue du conte
écrit parce qu’il est malléable,
changeant et ouvert à toutes les
modifications, à tout instant.
Comment le graphiste peut-il alors
donner à lire un conte, figé dans
l’écrit, tout en conservant l’épaisseur sensorielle qui est propre à
ses modalités de transmission ?

106 - Jany bassey - design graphique

«  haumaston  est une collection de sept
T
»
recueils de contes ayant pour vocation
de restaurer les particularités de la pratique du conte oral qui la rendent vivante
et sensible. Organisé par thématique,
chaque conte propose une expérience
différente de lecture, correspondant à
un aspect de l’aventure vécue lors de
l’écoute d’un conte.
Ainsi, le lecteur est invité à la surprise, à
l’interaction avec le livre et les éléments
de narration, les effets de sonorité, de spatialité, les modalités de transmission du
conte oral, sont utilisés pour conférer au
texte une dimension vivante, variable, à
l’instar de ce dernier.
La simplicité graphique et l’absence
d’iconographie sont privilégiées au profit d’une plus grande appropriation du
conte par le lecteur.
mémoire d’objet,
objet de mémoire

108 - julie zaneboni - design DE produitS

L’objet est un indice permettant
de se remémorer. (Re)liC propose
de transformer nos objets, pour de
nouveaux usages, en conservant
leur portée mémorielle et affective.
L’objet tient une place prépondérante
dans la réactivation des souvenirs : ils
sont les traces de nos expériences révolues. Certains de nos objets n’ont plus
d’usage. Pourtant, nous ne souhaitons
pas nous en séparer parce qu’ils représentent ou concentrent des éléments importants de nos vies. Après l’analyse des
schémas et des comportements relatifs
à la mémoire, j’ai souhaité imaginer un
concept de création basé sur la transformation formelle et la conservation du
souvenir. Il s’agit de repenser l’objet tout
en conservant son vécu.
J’ai choisi de créer une collection de
meubles dont le concept principal est de
travailler à partir des objets, de papiers ou
vêtements récupérés qui sont retravaillés,
transformés afin de créer un nouvel objet,
manifeste d’une vie : il s’agit alors d’ajouter aux affects une fonction d’usage.
(Re)liC a pour objectif la transmission de
l’objet comme mémoire de vie. Les objets
du quotidien sensibles et emplis d’émotions deviennent matériaux de création.
Graphisme
d’utilité urbaine
Au contraire de la propagande
ou de la communication marchande, un graphisme d’utilité urbaine peut valoriser la ville
comme unité de vie dans une
perspective citoyenne et solidaire.

110 - Laura bertier - Design graphique - Mention bien

« Entre en Seine » est un événement urbain
qui à pour vocation de favoriser les relations entre les usagers, mais avec leurs
territoires, ici, celui des berges parisiennes.
Paris, construite sur les deux rives
de la Seine, lui donne le statut de
« 
ligne de vie  de la ville. Aujourd’hui de
»
multiples projets prévoient d’ouvrir davantage son accès aux citadins. Mon travail, en parallèle, de celui des urbanistes,
vise à générer du lien social dans la ville
et contribuer à l’occupation et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie.
Sur un ton impertinent, l’événement favorise les rencontres en proposant un
affichage de paroles publiques tirées de
conversations, comme on capte des instants qu’on fige par leur transcription, et
dont l’affichage aux yeux de tous rompt
l’isolement et provoque des réactions, des
sourires ou des conversations. Des nappes
illustrées à l’image des activités pratiquées
sur les berges viennent instaurer un climat
de convivialité et introduire des marques
identitaires entre les usagers et leur ville.
112
procédés
drôlatiques
Le drôle utilise un certains nombre
de mécaniques pour surprendre
et amuser le spectateur. Comment
ces procédés drolatiques peuventils s’adapter au graphisme et de
quelle façon peuvent-ils l’enrichir ?

115 - Nicolas Pedde Lay - Design graphique

Le drôle utilise un certains nombre de procédés en vue de surprendre le spectateur.
En partant du postulat que le graphisme
est une discipline rigoureuse et complexe,
est-il possible d’établir des ponts entre les
processus de création graphique et les
mécaniques qui mènent au rire ?
En transposant ces deux univers, il devient
possible d’appréhender la discipline du
graphisme par des voies inattendues. Le
drôle apparaît lorsque la normalité ne
remplit plus sa fonction première et fait
appel à une logique encore étrangère
La concrétisation du projet s’articule autour de différents moyens graphiques et
typographiques inspirés de la mécanique
du drôle.
Il ne s’agit en aucun cas de produire un
graphisme comique, mais de développer
une expressivité, une écriture qui permette
de communiquer les procédés du drôle.
entités
spéctaculaires

116 - léa poinsignon - design de mode - mention bien

Le costume est une forme complexe, un espace second dans
lequel on dissimule notre identité
le temps d’un jeu, d’un spectacle.
Est-il possible de transposer les
codes du costume dans le vêtement de la vie quotidienne ?
L’univers du spectacle offre une toute
nouvelle approche du vêtement car le
costume engendre une véritable fantaisie qui suscite notre imagination. Il est un
miroir grossissant de la réalité, une forme
d’exagération du quotidien.
Alors que le costume nous transporte
dans un univers farfelu et imprévisible, le
vêtement prêt-à-porter prône la simplicité
et la sobriété.
BRAVO est une marque qui a pour but de
faire cohabiter le costume et le vêtement
dans une nouvelle entité dite « 
spectaculaire ».
La marque propose des vêtements amusants qui sortent de l’ordinaire, tout en
restant portables dans la vie de tous les
jours. Ce sont des pièces qui permettent
de trouver un équilibre entre l’extravagance et le conventionnel.
118 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
118
graphisme
incarné

121 - Jessica houssepian - design graphique

Le corps, siège de la perception et de l’expression, est ce qui
nous permet de communiquer,
d’émettre, de recevoir. À l’ère du
numérique où réel et intangible
deviennent difficiles à différencier,
le projet propose de réintroduire
le corps dans le graphisme et notamment dans le design éditorial.
Tandis que le livre numérique tend à
développer ses usages en exploitant les
caractéristiques propres à la dématérialisation, ce projet prend le parti de valoriser l’édition imprimée pour le rapport au
corps qu’elle induit.
Il est pertinent de revaloriser la corporéité
de l’objet livre et les possibilités que cela
ouvre, d’exacerber les rapports entre le
corps et le livre dans le but de revaloriser
ses qualités sensorielles et de redonner
vie à des textes difficilement abordables.
Il s’agit de réincarner ces textes, au sens
propre du terme, de tenter de leur donner
au travers de l’objet livre une seconde vie,
de les réanimer.
La photographie,
mémoire parallèle

122 - maxime gross - Design DE produitS

La magie de l’argentique au service du numérique. Redonner vie
à l’acte photographique argentique avec les techniques numériques.
Cela fait près d’un siècle et demi que la
photographie nous permet de capturer
chaque moment de notre vie et de figer
l’instant présent à jamais. En se basant
sur les acquis de l’entreprise Kodak (notamment la simplicité de l’utilisation des
appareils) ne pouvons-nous pas recréer
une nouvelle dynamique : la technologie
d’aujourd’hui alliée aux gestes d’autrefois ? La mise en place de ces solutions
photographiques vont redonner vie à
l’acte photographique tel qu’il existait.
Tout se passe autour de l’élément de
stockage. Comme pour la pellicule à
son époque, cette carte est un élément
unique pour chaque événement photographique. Elle sera le lien entre l’appareil
photo et l’élément de gestion.
L’appareil photo, quand à lui, retrouvera le
caractère et la délicatesse des appareils
de l’époque grâce à l’utilisation de matériaux qualitatifs et reprendra la simplicité
d’utilisation pour retrouver le geste photographique.
mode
et mythologie

124 - Claire Pasquier - Design de mode

La mode et la mythologie sont
représentatifs de valeurs sociales.
Qu’est-ce que les valeurs mythologiques peuvent apporter au vêtement contemporain ?
La mythologie ritualise le comportement,
c’est une représentation symbolique qui
influence la vie sociale. La mode produit
des symboles, crée des objets porteurs
de sens, touche à des questions d’expression et d’identité. On remarque dans ces
deux systèmes de valeurs une tension
entre société et individualité, entre message et support. Mes recherches se sont
orientées sur ces types de tensions : entre
intérieur et extérieur du corps, entre perfection et imperfection et entre identités
individuelles et identités collectives.
Le projet est élaboré à partir de l’allégorie
des émotions. Les vêtements sont pensés
en référence aux attributs des Dieux et
Déesses. La marque by feeling souhaite
revenir aux fondements de nos émotions,
à leurs valeurs originelles voire primitives,
pour les allégoriser par le biais du vêtement. La valeur d’usage des vêtements
est de représenter nos affects de manière
visuelle et sensorielle, pour assumer ce
que l’on ressent de manière allégorique
sans se dévoiler de manière impudique.
poétique
graphique
Le projet consiste à explorer de
nouveaux principes de création
graphique à partir des processus
de création de la poésie contemporaine.
L’enjeu de ce projet de diplôme était de
comprendre comment l’alliance du design graphique et de la poésie contemporaine pouvait permettre l’émergence
de nouveaux principes de lecture.

126 - Céline monnoye - design graphique

Je me suis intéressée à l’influence que les
processus de création en poésie contemporaine pouvaient exercer sur les systèmes de composition graphique.
Le rapprochement de ces deux pratiques
de création m’a permis de découvrir une
nouvelle approche de la lecture, pour
faire émerger de nouvelles émotions
chez le lecteur, qui puisse rendre la poésie contemporaine plus accessible, dans
le contexte d’un événement organisé au
cent-quatre, à travers la conception de
son identité visuelle, de sa communication et d’une publication éditoriale.
Le Biomimétisme
en architecture
Regarder ailleurs pour comprendre autrement, imiter les
formes et les motifs des mondes
animal ou végétal, mais aussi
s’inspirer des systèmes de la
nature et les appliquer à un domaine organisationnel.

129 - Anaëlle Liabot - Design d’espace

Au terme d’une recherche sur les potentialités d’un espace biomimétique, le projet propose la conception d’un pavillon
d’été, inspiré de l’oursin et de son squelette calcaire.
Le pavillon reprend le principe constructif
de la coquille d’oursin, composée d’un
système de plaques hexagonales, reproduites en céramique, supportée par une
structure d’assemblage qui reprend le
système de fixation de l’oursin. Cette installation repose sur un sol en cuivre oxydé
s’inspirant du monde animal et plus particulièrement de la mémoire génétique.
Le visiteur circule à l’intérieur de l’espace,
laissant une empreinte faite par l’usure.
Le frottement des pas polit le cuivre et
laisse apparaître un cheminement. Le
visiteur devient modèle référentiel pour le
visiteur suivant. Cette transformation dote
le lieu d’une dimension sociale à travers
le processus d’interaction.
pign/valoriser
une ressource locale
Pign propose de revaloriser le Pin
des Landes à travers une gamme
de quatre parois semi-souples
modulables et composables permettant d’organiser et de s’approprier l’espace. Elles offrent diverses
expériences du cloisonnement en
valorisant les différentes caractéristiques du bois.

130 - julien jacumin - design DE produitS

Bien qu’étant un des plus gros massifs
forestiers d’Europe, la fillière bois du pin
maritime se trouve en difficulté face à la
concurrence des pays du nord. Ce matériaux très hétérogène, aux usages limités
a une image peu valorisante.
Pign vise à développer une nouvelle
image du pin maritime à travers un applicatif augmentant sa valeur d’estime et
sa valeur ajoutée.
Le projet intervient dans l’habitat afin de
favoriser l’appropriation de la matière par
le particulier. Recontextualisant l’intervention du pin dans la maison il interroge sur
le rôle du parement mural d’aujourd’hui.
À travers de nouveaux usages de la paroi,
Pign recherche une autre perception de
la matière. Considérant l’hétérogénité du
pin maritime comme sa spécificité, il propose de valoriser les caractéristiques intrinsèques de ses différents composants.
l’approche systémique
dans l’architecture
En quoi les valeurs de l’approche
systémique peuvent s’appliquer
efficacement dans l’organisation
et le développement d’un espace
évolutif ?
L’enjeu de ce projet était, dans un premier temps, de révéler les valeurs de l’approche systémique, pour les appliquer
dans un contexte architectural approprié.

132 - sophie hiret - design d’espace

La librairie est un exemple concret de lieu
qui nécessite, dans son organisation, une
correlation entre pérennité et capacité
d’adaptation, pour ranger, ordonner mais
aussi mettre en scène ses collections.
Au coeur de l’Institut du Monde Arabe,
quelques systèmes spatiaux ont été développés afin de réaménager la librairie
sous une approche qui exalte l’efficacité,
la durabilité et la planification intelligente.
Effectivement, les modules en questions
qui organisent l’espace offrent ici comme
valeurs une facilité d’usage et d’assemblage, une modularité efficace, une économie d’échelle.
La librairie devient alors ici un espace
vivant et dynamique capable d’ évoluer
en tant qu’organisme autonome.
l’absurdité
de la mode
Ce projet interroge les limites fonctionnelles du vêtement : limites
de construction et d’usages liées
au corps. DAGOBERT va jouer sur
le décalage et la disproportion
des formes mais également sur le
manque de cohérence pour proposer une nouvelle relation entre
l’homme et son vêtement.

134 - Zoé meunier - Design de mode

Peut-on créer le vêtement sans prendre
en considération les besoins physiques
et utilitaires ? Sur quoi se base-t-on pour
créer le vêtement ? Quelles sont les limites
de formelles ou fonctionnelles ? Jusqu’où
peut-on créer un fossé entre le porteur,
son vêtement et son besoin ?
En poussant ce raisonnement jusqu’à
l’absurde, nous pourrions ainsi révéler
une certaine forme d’inutilité d’un vêtement qui n’est pas fait pour et en fonction
de nous, proposant alors de nouvelles valeurs esthétiques.
Exprimer l’absurde au plus proche de
notre quotidien, au travers d’une collection de prêt-à-porter : DAGOBERT.
La vie n’est pas un long
fleuve tranquille
Un meuble HI-FI optimisable pensé
pour répondre au paradoxe de la
durabilité matérielle de l’objet et
de l’évolution de ses usages.

136 - camille picot - design DE produitS

Matériellement durable, l’objet ne peut répondre que temporairement au besoin. Si
la matière reste, les usages, eux, évoluent.
Figé, l’objet ne peut suivre et doit laisser
place à d’autres objets mieux adaptés et
devient déchet. Comment mettre à profit
cette résistance matérielle de l’objet ?
La mise à jour est un moyen d’échapper
à l’obsolescence. Par cette nouvelle typologie de chaine HI-FI, la réparation et le
prolongement de l’objet sont possibles.
Au-delà d’une simple conservation, c’est
une optimisation : par son évolution raisonnée, l’objet est toujours actuel dans
ses usages, codes et performances technologiques. Cette prolongation de l’objet
requiert une esthétique intemporelle, des
matériaux et traitements de qualité.
Un objet durable doit être proposé avec
un système économique adéquat. Il ne
s’agit plus de vendre un produit mais
de l’optimisation-produit. Le bénéfice de
cette approche réside dans la pérennité
de la relation client. La mise à jour est
ainsi une façon de d’envisager le produit,
l’expérience utilisateur, la relation client, le
business, de manière durable.
gourmandise
graphique

138 - bérénice troeira - design graphique - mention bien

Le projet consiste à opérer une
rencontre entre les valeurs de la
gourmandise et du graphisme
pour créer une nouvelle expressivité éditoriale, riche de ce rapprochement.
Tout comme la dégustation d’un met
délicieux, la lecture peut être une délectation. La démarche consiste à faire un
parallèle entre le plaisir de manger et le
plaisir de lire. Chercher comment transposer des sensations gustatives en expression visuelle, confronter nos attitudes face
à une gourmandise et face à un livre.
Le projet éditorial «  goût de lire, lecLe
tures délicieuses  est un recueil d’extraits
»
littéraires dont les auteurs nous communiquent leur rapport au livre, le bénéfice
mais surtout le plaisir né de la lecture.
J’ai choisi de développer un livre-objet, témoin d’expressions graphiques et de systèmes éditoriaux gourmands par lesquels
rendre compte de ce plaisir.
Comme un repas, une gourmandise, la
lecture s’offre, se partage et crée du lien.
J’ai voulu, avec ce livre, faire partager
mon bonheur de la lecture, en proposant
quelques instants de plaisirs gourmands
et graphiques.
140 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
Étudiants Mastère 1

Étudiants Mastère 2

Équipes pédagogiqueS

Paris
Jérémy Auger, DP
Loïc Bahougne, DP
Clémence Barbier, DG
Bérénice Beau, DME
Sonia Bensoula, DP
Noémie Boulay, DP
Laura Brossard, DE
Isabelle Cabal, DE
Colombe Dary, DG
Angèle Fachan, DG
Bastien Gautier, DE
Alissa Genevois, DG
Sophie Hauser, DG
Suzanne Lecomte, DG
Léticia Madureira, DG
Sylvanie Meignié, DME
Laurie Michot, DE
Pierre Montanari, DE
Aude Pélamourgue, DE
Léopold Perri, DME
Jérôme Pertuy, DE
Marlène Richant, DE
Nicolas Roeser, DME
Marielle Sbaihi, DG
Louis Schickel, DG
Meriem Yassine, DP

Paris
Jany Bassey, DG
Laura Berthier, DG
Marie Clerc, DME
Jessica Houssepian, DG
Sophie Hiret, DE
Victoria Huguenin, DG
Anaëlle Liabot, DE
Aurrimà Maréchal, DG
Zoé Meunier, DME
Céline Monnoye, DG
Claire Pasquier, DME
Nicolas Pedde-Lay, DG
Marion Pernot, DME
Léa Poinsignon, DME
Marine Sanz-Vico, DG
Bérénice Troeira, DG
Sophie Van Bever, DP
Julie Zanéboni, DP
Mélissa Zambrana, DG

Paris
Dominique Beccaria, atelier design graphique,
direction de projets de fin d’études
Justine Ferrer, atelier design graphique,
direction de projets de fin d’études
Lionel Hager, atelier sémiologie et philosophie,
direction de projets de fin d’études
Gilles Le Bars, atelier design d’espace,
direction de projets de fin d’études
Anastasia Olszak , atelier design de mode,
direction de projets de fin d’études
Hugues Weill, atelier design de produits,
direction de projets de fin d’études

Bordeaux
Manon Benoist
Xavier Borghini
Hugo Cadillon
Marion Capdeville
Thibault Chapeyrou
Jonathan Ermine
Hugo Fleuret
Victoria Gouebault
Audrey Larequie
Tess Leblond
Audrey Marchesi
Émilie Marty
Léa Philippe

Bordeaux
Dhélia	Birou, DE
Jennifer Puyjalon, DP
Maxime Gross, DP
Aurore Delest, DP
Camille Picot, DP
Elodie Nectoux, DE
Nicolas Belly, DP
Enzo Pascual, DP
Claire-Aude Freyssignat, DP
Julien Jacumin, DP
Aurélie	Gagnaire, DP
LYON
Arnaud Biju-Duval, DP
Lucie Lepine, DG
Sarah Karaziewicz, DE
Marion Milazzo, DG
Sandrine Gallot, DE
Laurie Vaxelaire, DG
Coralie Zech, DME
Vincent Malecot, DG
Paul Douard, DP
Célia Pasquinelli, DG
Emilie Hauser, DME
Louise Fournier, DP

LYON
Fabienne Deygas, atelier sémiologie,
direction de projets de fin d’études
Florence Verpillon, atelier design de mode,
direction de projets de fin d’études
Muriel Boisgibault, atelier design d’espace,
direction de projets de fin d’études
Pierre Matras, atelier design graphique,
direction de projets de fin d’études
Laurent Chuillet, atelier design de produits,
direction de projets de fin d’études
BORDEAUX
Thomas Felix, atelier design de produits et d’espace,
direction de projets de fin d’études
Pierre Renollet, atelier design de produits et d’espace,
direction de projets de fin d’études
Viviane Rouillon, atelier design graphique,
direction de projets de fin d’études
Olivier Rulleau atelier de sémiologie,
direction de projets de fin d’études
Véronique De Saint Exupery, atelier de philosophie,
direction de projets de fin d’études
Le jury de Master 2
Les écoles de Condé remercient les jurys qui ont participé
aux soutenances des projets de diplôme 2012.
Paris
Valérie Barre, sociologue, ethnologue, anthropologue sociale
Laurent Beccaria, éditeur, Les Arènes, revues XXI et 6 mois
Laurent Bismuth, directeur de création, agence RGB-éditions
Joran Briand, designer, studio Trust in Design
Patricia Colline, architecte, fondatrice de l’agence PCCP
Virgine de Gasquet, professeur design d’espace, École Boulle
Antoine du Payrat, directeur artistique, consultant design éditorial
Sarah Deux, directrice artistique, Libération, Le Monde, XXI, 6 mois
Alexandre Fléveau, designer de mode, directeur de collection
Alban Gervais, designer graphique indépendant
Daniel Kula, designer et scénographe, professeur à l’ENSCI,
responsable maquettes et plastiques, co-auteur de Materiology
Cyrielle Leclère, modéliste art et mode, chef de projet
Arnaud Puig, artiste plasticien et designer mobilier
Marie Rochut, professeur, responsable du département « 
couleur et matière », École Supérieure des Arts Appliqués Duperré
Michel Rohmer, graphiste, typographe, calligraphe, directeur artistique, professeur ENSAAMA, décoré des palmes académiques
François Sédogo, docteur en philosophie, professeur certifié
de philosophie appliquée au design
Apolline Torregrosa, docteur en sociologie, chercheuse au
CEAQ, professeur en sociologie, théorie et culture du design
Bordeaux
Etienne Redouin,, design manager, Groupe Oxylane
Mélanie Viala, directrice conseil, Hopscotch
Benjamin Duban, responsable consulting, Groupe Vivasanté
Julien Chilou, designer Indépendant
Jean-pierre Martz, directeur d’agence, Martz design
Philippe Holland, design manager, Groupe Citroën
Grégory Saraceni, directeur d’agence, GSaraceni Design
Jean-Philippe Cordina, directeur de création, Saguez & Partners
Pierre Etienne Feertchak, enseignant agrégé, ENSAAMA
Philippe Holland, design manager, responsable style graphique
Citroën, projets Recherche et Innovation pour la Mobilité Alternative
Lyon
Clarisse Garcia, présidente du jury, designer et scénographe,
fondatrice de l’agence globale «  lice dans les villes »
A
Virginie Petratos, chercheuse et philosophe
Lisa Grange, designer d’espace, projets mobilier contemporain
Isabelle Aragon, graphiste, éditrice, agence Paragraph
Marie-Hélène Bailli, directrice adjointe ESMOD Lyon

© Écoles de Condé et ses étudiants. Aucun élément de ce catalogue ne
saurait être reproduit de quelque manière que ce soit sans l’autorisation
et expresse de l’école et de ses étudiants.
Ecole de Condé, 13 rue Miollis, 75015 Paris, Tel : 01 53 86 00 22,
www.ecoles-conde.com
Coordination : Lionel Hager, lionel.hager@ecoles-conde.com
Direction artistique et maquette : Egg on a Wall, www.eggonawall.com
Achevé d’imprimer en Janvier 2013 sur les presses de Gunyfal, en Bulgarie
Catalogue Mastère design global Ecole de Condé 2012

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Catalogue Mastère design global Ecole de Condé 2012

  • 1.
  • 2. 2 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
  • 3. Préface DOMINIQUE BECCARIA, DIRECTRICE ET LIONEL HAGER, DIRECTEUR PÉDAGOGIQUE, ÉCOLE DE CONDÉ PARIS Mastère Design global, Recherche, Innovation des Écoles de Condé : la singularité au service du collectif, l’utopie au risque du réel. Le Mastère permet à des étudiants issus de tous les domaines des arts appliqués de se former en deux ans à la gestion de projets de design global, à la recherche et à l’innovation, répondant à l’évolution de la profession vers des approches de plus en plus transversales. formation. Des workshops avec des artistes permettent de rappeler l’enracinement plastique de la créativité en design. En combinant acquisition de savoirs et gestion de projets, le programme sur deux années permet d’aborder des enjeux de complexité croissante, pour conduire nos étudiants dans une démarche de recherche et d’innovation. Le programme s’organise chaque année selon une structure similaire : six mois intensifs de cours et six mois de stage, prioritairement à l’étranger. Les deux périodes de stages sont pour les étudiants l’occasion de confronter Un projet de fin d’études est soutenu à leur pratique avec celles de designers du l’issue de ces deux ans : entre prospective monde entier : New York, Milan, Melbourne, et réalisme, mené en partenariat avec Tokyo,Boston,Montréal, Stockholm,Miami, des institutions ou des entreprises, il est un Londres, Shanghai... mais également Paris. véritable tremplin vers l’insertion. Cette organisation innovante a séduit de Lors des périodes de cours, les projets, nombreuses entreprises ou centres cultude grande envergure, couvrent par leurs rels qui intègrent nos étudiants à leurs champs d’action tous les domaines équipes à l’issue de leurs études : Reflex du design (  espace, objet, mode, textile, Groupe, Dragon rouge, Ateliers Jean Nougraphisme) mais aussi des disciplines plus vel, Ogilvy & Mather, Guerlain, H&M, Zadig transversales comme le design culinaire et Voltaire, Valentine Gauthier, les Bons Faiou le design interactif. Cette approche seurs, Décathlon, Publicis et nous… de la perméabilité des frontières, de la porosité des savoir-faire et des cultures, La réussite de leur insertion professiondéveloppe une mobilité et une souplesse nelle est également favorisée par l’accrébénéfiques dans l’exercice professionnel. ditation européenne du diplôme qui lui donne une lisibilité sur le plan internatioDes missions en partenariat avec des en- nal et facilite la mobilité géographique treprises, des cycles de conférences, des (de plus en plus nécessaire et souhaitée) modules complémentaires, prolongent la de ces jeunes professionnels.
  • 4. 22 Un anticode poétique 34 Mémo 24 Format(s) 26 Tact 28 Deux mains 32 Création et image de marque Trajectoires croisées 18 Langage filmique 10 Papier(s) 12 Protocole sensible 14 Fragmentation et palliers 16 Espace(s) de recherche(s) 8
  • 5. Masttère 2 80 La conquète de l’inutile 78 Rencontre avec Jean-Louis Giovannoni 60 Rencontre avec Caroline Sagot-Duvauroux 62 Rencontre avec Arno Bertina 64 Rencontre avec Fabienne Courtade 68 Rencontre avec Yves Bergeret 69 Rencontre avec David Christoffel 69 Scénographie globale de l’exposition 70 Communication externe et interne 74 Catalogue de l’exposition 76 Conjugaisons croisées 58 I.S.I.G.E. 56 Suspension(s) 54 LVQR le bar 12/17 40 La Vache qui box 44 LVQR cosmétique 46 La Vacherie 48 Comme Des Darons 52 Extension du territoire 38
  • 8. temporalité et spatialité d’un processus de recherche La recherche est une phase initiale fondamentale de tout processus de création, un temps nécessaire d’errance et de construction de la pensée. Cette pensée en mouvement a besoin de formes expressives. « Voici des figures – schémas, dessins, plans, diagrammes, trajectoires, tracés, échelles – créées de ce qui a précédé, suite de choses éparses, irrégulières, partielles, contradictoires, que l’auteur a tenté de tenir, de circonscrire, de sortir des limbes de l’esprit. […] L’image de pensée est parfois fulgurance, bien plutôt tâtonnement, hésitation, incertitude, pour tenter d’inventer une réalité nouvelle.   » Images de pensée, 2011 8 - Projet 01 du 4 au 21 octobre 2011 mastère 1 espace(s) de recherche(s) Le carnet de recherche est un espace de matérialisation de ce cheminement mental, un outil d’organisation et d’approfondissement de la pensée créative. Commune à tous les concepteurs, la pratique du carnet de recherches est pourtant investie de manière singulière. Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une réflexion sur l’esthétique et la fonction du carnet de recherches, par une réflexion menée sur l’importance capitale des recherches  dans une démarche de création. Le travail ne se réduira pas à une étude du « carnet » envisagé comme un objet ou une pratique dont la valeur esthétique est indissociable de la fonc- tion méthodique, mais se généralisera à sa compréhension comme un processus, un temps et surtout un espace, nécessaires à la création. Toutes les compétences de designers seront au service d’un projet de matérialisation du processus de recherche dans un espace de communication. Le projet devra spatialiser la pratique du carnet pour permettre à des spectateurs de comprendre de l’intérieur le processus de recherches dans le domaine des arts appliqués. La théâtralisation de ce processus, sa transposition spatiale, devra permettre à un public de s’immerger dans ce temps de recherches, produisant une expérience à la fois sensible et cognitive. 4 projets • Langage filmique • Papier(s) • Protocole sensible • Fragmentations et palliers
  • 9.
  • 10. Langage filmique 10 - Jérémy Auger, Laura Brossard, Colombe Dary, Léopold Perri Le processus de recherche est envisagé ici comme la construction d’un langage, une méthode de communication, entre réflexion et expressivité. Inspiré par les œuvres de Georges Rousse, une première approche du projet a été une volonté de représentation en volume de l’espace de recherche, par le moyen d’une anamorphose proposant de pénétrer à l’intérieur d’un carnet de recherches, puis de de se déplacer, prendre du recul, pour obtenir les clés nécessaires au décodage du langage ainsi généré. Le projet a évolué pour s’orienter vers une réalisation à la fois plus cognitive et plus sensible, sous une forme filmique : le medium le plus adapté pour toucher tous les sens et favoriser l’immersion. Les lumières et les matières, les sons et les bruits, les images et les voix, les espaces différents… permettent des possibilités de composition plus nombreuses (et une valeur anamorphique détournée) pour une compréhension de la construction de ce langage de la recherche, éprouvé.
  • 11.
  • 12.
  • 13. 13 - Sophie Hauser, Laurie Michot, Aude Pélamourgue, Nicolas Roeser, Marielle Sbaihi, papier(s) Le processus de création est analysé comme une arborescence, avec des directions, des raccourcis, des détours propres à chaque concepteur. Pour communiquer cette complexité, la projet propose aux spectateurs de se déplacer dans un parcours initiatique et interactif, qui permette d’éprouver, dans l’espace, la construction individuelle de ce cheminement. Cette initiation au processus de création par la circulation requiert la présence de repères pour expliquer chaque étape, selon une chronologie. Pour réaliser cette signalétique, le choix s’est porté sur la feuille de papier, au format carré : qu’elle soit écrasée, pliée de manière complexe, aléatoire, ou encore vierge, la feuille de papier peut, à elle seule, exprimer les différentes étapes d’un processus de création par un travail de pliages. Ces états du papier signifient l’évolution de la démarche de recherches, avec une volonté de simplicité et d’accessibilité pour le plus grand nombre.
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  • 15. 15 - Angèle Fachan, Pierre Montanari, Marlène Richant, Meriem Yassine protocole sensible La réflexion menée sur l’importance capitale des recherches dans une démarche de création a conduit à envisager le carnet non comme un simple objet, mais comme une pratique, un processus, un temps et surtout un espace nécessaires à la création. Pour communiquer auprès d’un public la valeur de ce processus, en spatialisant cette pratique, le projet a consisté à immerger le spectateur dans une expérience à la fois sensible et cognitive. À partir de l’analyse de la démarche de recherches en six étapes précises et linéaires, hiérarchisées, le processus de création est défini comme un protocole, traduit dans le langage quasi universel de la science, par exemple anatomique. Mais ce protocole, rationnel, est nourrit d’une dimension sensible : le mécanisme de la recherche provoque une multitude d’états d’âmes, qui le rendent vivant. Le projet exprime cette complémentarité du sensible et du cognitif, qui structure une pensée créative.
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  • 17. 17 - Loïc Bahougne, Bastien Gautier, Alissa Genevois, Sylvanie Meignié fragmentation et paLLiers Cette installation matérialise le processus de recherche en exposant son caractère évolutif par la fragmentation, qui permet d’exprimer la manière dont une démarche se cristallise en un tout, par le biais de différentes parties. Assez distincts pour se différencier les uns des autres, les éléments fondamentaux de ce processus de recherche se rencontrent, s’entrecroisent, se défont, se reforment, sans perdre le cheminement qui en fonde la construction. L’objectif de cette installation dans un lieu de passage d’une école est d’expliquer à des étudiants comment se déroule ce processus, phase par phase, pour les éclairer dans leur démarche future. Le choix d’un escalier permet de signifier l’ascension. Chaque palier représente une phase du processus de recherche : l’exploitation des acquis, la réappropriation du projet, l’appréhension de la page blanche et du passage à l’acte, l’expérimentation, la cristallisation.
  • 18. Trajectoires croisées «  Une approche contemporaine et originale du portrait photographique  l’Homme de la rue, Paris, : octobre 2011 » Catherine Rebois 18 - WORKSHOP - Trajectoires croisées / Catherine Rebois « Ce workshop propose la réalisation d’un livre collectif comprenant une série de portraits sur le thème de l’homme dans la rue réalisé par tous les étudiants. Cela sous entend sa diversité, son mouvement, ses déplacements, ses problèmes, ses joies, ses expressions et sa réalité dans la ville. « L’Homme » est entendu au sens large du terme, sans distinction entre homme ou femme. » Catherine Rebois
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  • 22. Création et image de marque la poétique du papier 22 - Projet 02 du 14 novembre au 12 décembre 2011 Le projet consiste en une création de marque de design global et de son image, fondée sur un matériau, le papier. « C’est la matière papier qui reste à discipliner, à faire vivre et à augmenter. » Henri Matisse. À partir du papier envisagé comme matière première mais aussi, et surtout, comme valeurs, il s’agit de créer une marque de produits de consommation, développer son identité, son positionnement et son image, réaliser ses premières collections (livres, objets, vêtements ou textiles), concevoir son architecture commerciale, prendre en charge sa communication interne et externe. L’utilisation de ce matériau prendra du sens dans le contexte social et culturel contemporain, chaque marque devant développer une poétique du papier qui sera manifeste dans l’ensemble de ses productions et dans son image. Le papier est une substance à manipuler mais aussi une sensualité, une structure, une fragilité, une résistance, une surface, un support, une mémoire, une interface… dont il s’agit d’éprouver la pluralité des usages et des significations. Ainsi, ces productions ne trouveront pas leur cohérence dans la seule utilisation du papier comme matériau, mais dans une approche commune de ses enjeux, qu’ils soient symboliques, historiques, fonctionnels, poétiques, médiologiques, techniques. Le concept fondateur de chaque marque devra transformer les valeurs du papier en une identité commune à la pluralité des objets commercialisés, caractérisés par leur positionnement inédit, leur originalité créative et leur approche sensible. 4 projets • Mémo • Format(s) • Tact • Deux mains
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  • 24. MÉmo 24 - Sonia Bensoula, Angèle Fachan, Sylvanie Meignié, Aude Pélamourgue Le papier est un médium d’absorption de l’environnement dans lequel il évolue. Le papier « marqué » ne perd pas de sa valeur, mais au contraire, prend de l’importance dans son vécu, ce qui en fait sa singularité. La trace, sous toutes ses formes, devient alors partie intégrante de l’objet, ne le rend pas obsolète mais justement exclusif. La marque Mémo propos de concevoir des objets de proximité, qui suscitent un rapport tactile et une manipulation fréquente, pour une population curieuse de nouvelles technologies et de formes de créations innovantes, attirées par de nouvelles expériences. Ces éléments manipulés au quotidien –  collections de produits, de vêtements, de livres  ont pour principe commun – l’usage du papier comme mémoire qui leur donne une valeur singulière et évolutive au fur et à mesure du temps et de leur utilisation. La trace de l’usage confère à chaque objet son identité.
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  • 26. 26 - Colombe Dary, Bastien Gautier , Nicolas Roeser , Meriem Yassine format(s) Format[s] est une jeune marque de design global qui puise ses valeurs dans les attributs du papier, et plus précisément dans la pluralité des différents formats de papier existants : format A, B, C, le format US Letter, le format des cartes de visite, le format des cartes de jeux, le format des cartes IGN, le format des journaux, le format des magazines… La contrainte du matériau est radicalisée pour devenir fondatrice d’innovation, des formes et des usages. Pour ses premières collections, Format[s] s’attache au format A en respectant ses contraintes homothétiques, du A0 jusqu’au A12, à partir desquelles se développent une ligne de vêtements, une ligne éditoriale ainsi que des objets appartenant aux arts de la table.
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  • 29. 29 - Noémie Boulay, Alissa Genevois, LÉticia Madureira, Pierre Montanari, Marielle Sbaihi tact Le papier peut se plier, se froisser, se déchirer : ces gestes de la vie quotidienne permettent de transformer la matière, la surface, la texture du papier. Le papier permet ainsi d’absorber des émotions et de révéler un état. La marque Tact exploite les valeurs de ces manipulations tactiles pour concevoir des objets quotidiens tels que des livres, des assises, des luminaires. L’expérience sensible que proposent ces produits permet leur appropriation par le consommateur, en favorisant le développement d’une interaction entre le corps et l’objet. L’usage de l’objet le rend unique.
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  • 32. 32 - Loïc Bahougne, Clémence Barbier, Laura Brossard, Suzanne Lecomte, Marlène Richant
  • 33. deux mains Deux mains, est une marque de produits culturels, destinés aux enfants de 3 à 8 ans, fondée sur les valeurs d’interaction et de rapport à la matière. Ces enfants sont en pleine période d’éveil, de questionnement, de découverte du monde grâce à la manipulation. Ces produits interactif et alternatifs s’adaptent à cette phase spécifique de compréhension de leur environnement pour favoriser leur accès à la culture. La marque prône l’accès à la culture, à la lecture, au contenu grâce à l’action. L’enfant est acteur de son rapport au livre, au mobilier ou à l’espace.
  • 34. Un anticode poétique 34 - WORKSHOP - Un anticode poétique / Miléna Guillermet « Le projet consiste en la production d’un anticode graphique dont l’objectif est de transgresser toutes les normes de conception éditoriale. La difficulté est de ne pas céder à la tentation de la médiocrité, mais d’utiliser vos compétences graphiques et votre maîtrise du langage de l’édition pour en exploiter volontairement les fautes et atteindre une expressivité éditoriale alternative, poétique et sensible. » « MICROÉDITION ET EXPÉRIMENTATIONS De tirage et de budget très limité, la microédition permet la diffusion de documents destinés à un petit nombre de lecteurs. Les microéditeurs exercent, souvent bénévolement, des fonctions culturelles essentielles, comme autoriser la publication d’auteurs inconnus, assurer la survie de genres peu commerciaux comme la poésie, rééditer des textes rares, oubliés ou étrangers…La microédition est un lieu de résistance à la pensée commune, aux impératifs économiques de rentabilité, à la production industrielle, à la facilité d’accès... Laboratoire fragile de la création littéraire et graphique, la microédition est un espace d’émergence des idées et des formes alternatives, un territoire privilégié d’expérimentations. perçues comme des maladresses, voire des fautes, qu’il faut absolument éviter en tant que graphiste qui prétend à un travail de qualité. Pourtant, dans tous les champs de la création, la subversion des règles a permis l’émergence de formes nouvelles : l’abolition des lois perspectivistes traditionnelle d’Edward Munch, la disharmonie musicale de John Cage, l’exploitation des bugs informatique d’April Greiman ou d’Etienne Mineur, la déconstruction syntaxique de la langue par Ghérasim Luca, la cuisine moléculaire de Ferran Adria... Mais attention, la subversion des normes de création ne signifie pas le mépris envers ces codes fondamentaux et historiquement fondés : elle implique au contraire un respect, une connaissance et une maîtrise absolue de ces règles, pour les dépasser. » GRAPHISME ET SUBVERSION DES CODES Le graphisme éditorial est régi par de nombreux codes qui en garantissent l’exigence de qualité : règles typographiques, principes de composition et de mise en Miléna Guillermet page, impératifs de lisibilité, fiabilité des fichiers d’impression, etc. Toutes les dérogations à ces normes essentielles sont
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  • 38. extension du territoire produits dérivés la vache qui rit La Vache qui rit, qui vient de fêter ses 90 ans d’existence, cherche à prolonger les valeurs de créativité, d’innovation et d’impertinence qui caractérise l’histoire de la marque en développant des produits dérivés dans des secteurs qui ne soient seulement pas alimentaires et en cherchant à toucher plus précisément le public adolescent. 38 - Projet 03 du 09 janvier au 07 février 2012 Liée par une relation affective et de proximité très forte avec ses clients, la marque souhaite en effet interroger la possibilité d’étendre son territoire à ce qui touche plus largement leur vie quotidienne. Aujourd’hui, les nombreux produits dérivés de la marque exploitent essentiellement l’image souriante de La Vache qui rit pour leur donner une valeur iconique. Ces objets ont des fonctions promotionnelles mais ne permettent pas encore de positionner La Vache qui rit dans de nouveaux secteurs d’activités. La Division «  Licences & Produits dérivés  » du groupe Bel fait donc appel aux étudiants pour imaginer de nouvelles approches des produits dérivés (objets ou services) qui légitiment la marque à la fois dans de nouveaux territoires d’activités en prolongeant ses valeurs, mais aussi vers de nouvelles cibles : une population adolescente qui intègrerait la marque dans ses codes et dans ses rites. Comment décliner une marque alimentaire sur de nouveaux territoires, en l’orientant vers de nouvelles cibles pour redynamiser son image, sans perdre la cohérence des valeurs qui en fonde la notoriété ? Comment redéfinir des codes, des fonctions, des formes, des usages, en adaptant des produits dérivés à une société en constante évolution ? Comment capter les codes et les pratiques d’une population adolescente en perpétuel mouvement ? Ce projet en partenariat a été réalisé de manière conjointe par les étudiants de Mastère 1ère année des écoles de Condé Bordeaux et Paris. 5 projets • LVQR le bar 12/17 • La Vache qui box • LVQR cosmétique • La Vacherie • Comme Des Darons
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  • 40. 40 - Loic Bahougne, Xavier Borghini, Angèle Fachan, Laurie Michot, Marlène Richant LVQR le bar 12/17 Le projet consiste en la création d’un espace de consommation et de vente dédié exclusivement aux adolescents de 12 à 17 ans. La marque La Vache qui rit, porteuse de valeurs de proximité, de partage et de transmission, est légitime pour concevoir un espace de sociabilité, de rencontres, qui tienne compte de la complexité du rapport que l’adolescent entretient avec son corps et celui de l’autre. Caractéristique de cette période charnière entre l’enfance et l’âge adulte, où le corps est en pleine effervescence, la sexualité est le thème sous jacent de ce projet, permettant de mieux appréhender le comportement de l’adolescent. L’espace propose un accompagnement des adolescents vers la sociabilité, dans le respect de leur intimité, par un service de bar qui leur est exclusivement réservé, mais aussi par la vente d’objets tels que du mobilier  parasite  : des compartiments qui se greffent sur le mobilier existant, pour aménager dans leur chambre des espaces privés qui répondent à leur besoin d’intimité.
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  • 44. 44 - Sonia Bensoula, Alissa Genevois, Tess Leblod, Léticia Madureira, Léa Philippe
  • 45. la vache qui box Comment générer du temps de partage et de loisir pour des adolescents curieux de nouvelles expériences, en respectant les valeurs de la marque : la communauté, le décalage, l’impertinence ? La marque LVQBox (La Vache qui box) leur offre la possibilité de vivre des expériences collectives. Pour cela, LVQBox propose une gamme de «  smartbox  dédiée exclusivement » aux adolescents, qui seront accessibles par des distributeurs participatifs, puis en point de vente. Chaque pack propose des activités collectives, thématiques : frissons, sens’action, noctambule. Une nouvelle image de marque est créée pour communiquer ce positionnement alternatif.≠≠≠
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  • 47. 47 - Clémence Barbier, Manon Benoist, Aude Pélamourgue, Léopold Perri, Meriem Yassine lvqr cosmétique L’énergie est une valeur de La Vache qui rit qui caractérise aussi les adolescents. La marque LVQR cosmétique a pour intention de créer une énergie positive en proposant une gamme de produits réservés aux adolescents entre 12 et 17 ans   : des produits cosmétiques revitalisants ainsi qu’une collection de vêtements qui accompagneront l’adolescent dans cette recherche d’énergie. Des objets à l’esthétique décalée, à l’usage nomade, accessibles dans une architecture modulaire implantée dans les centres commerciaux.
  • 48. 48 - Bérénice Beau, Laura Brossard, Thibault Chapeyrou, Marion Capedeville, Louis Schickel
  • 49. la vacherie La sous-marque La Vacherie, dérivée de la Vache qui rit, propose des produits qui, sur un ton provocateur et joyeux, poussent les adolescents à assumer et revendiquer les comportements transgressifs qui leurs sont propres, considérées comme nonconformes par les adultes : ne pas se tenir droit, porter son pantalon très bas, etc… L’enseigne prend le parti de cette nonconformité comme une marque de liberté de souplesse d’esprit, d’adaptabilité et non comme un défaut. Elle propose par exemple du mobilier nomade pour se poser librement dans l’espace urbain ou des vêtements qui assument, voire exagèrent le relâchement du corps adolescent, comme autant de formes d’affirmation, à partir du langage corporel et des comportements. L’architecture commerciale, en détournant le conteneur, manifeste ce refus des conventions, à proximité de tous les lieux de sociabilité des adolescents. La sous-marque La Vacherie, dérivée de la Vache qui rit, propose des produits qui poussent les adolescents à assumer et revendiquer les comportements transgressifs qui leurs sont propres, mais considérées comme non-conformes par les adultes : ne pas se tenir droit, porter son pantalon très bas, etc… L’enseigne prend le parti de cette non-conformité comme une marque de souplesse d’esprit, d’adaptabilité, de liberté et non un défaut. Elle propose par exemple du mobilier nomade pour se poser librement dans l’espace urbain ou des vêtements qui assument, voire exagère, le relâchement du corps adolescent, comme autant de formes d’affirmation, à partir du langage corporel et des comportements. L’architecture commerciale, en détournant le conteneur, manifeste ce refus des conventions, à proximité des lieux de sociabilité des adolescents.
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  • 53. 53 - Sophie Hauser, Émilie Marty, Pierre Montanari, Nicolas Roeser comme des darons Comme Des Darons est une marque dérivée de la Vache qui rit et de son impertinence : une marque de design global élaborée sur les valeurs paradoxales du mimétisme et du rejet du monde adulte, caractéristique de l’adolescence. CDD, c’est un espace éphémère interdit au plus de 18 ans que l’on peut agencer à sa guise à la manière d’un foyer ou d’une colocation. CDD, c’est un milkbar où déguster des cocktails à base de lait. CDD, c’est une marque de prêt-à-porter en co-branding avec H&M, qui reprend et détourne les codes vestimentaires ringards des parents, pour les rendre tendance. CDD, c’est un fanzine écrit par des adolescents à destination de leurs parents. CDD, c’est le moyen de prendre la place des parents, une manière pour les adolescents de prendre le pouvoir aux adultes.
  • 54. Suspension(s) «  Ce workshop propose de réfléchir sur la suspension comme l’un des aspects de la sculpture contemporaine. » Sandrine Bridier 54 - WORKSHOP - Suspension(s) / Sandrine Bridier « Suspension. C’est tout autour du sens de ce mot que, provisoirement, on peut s’arrêter pour construire, dans un entre-deux, une forme de sculpture sans socle. Suspendre c’est faire tenir à une certaine distance du sol. On peut être suspendu à un discours, y accorder une attention soutenue. Suspendre, c’est interrompre momentanément une action, un processus. C’est aussi le fait d’être indécis, incertain. On laisse des points de suspension pour un temps de repos, d’attente, intermédiaire. En musique, une suspension est une attaque de notes légèrement retardée, dont l’expression est intensifiée grâce au court silence qui l’a précédé. Des sentiments peuvent être suspendus dans une dissipation provisoire. On laisse des mots en suspens, au propre, au figuré. La suspension c’est la propriété chimique de certains corps à être immergés dans un liquide sans s’agglomérer. Suspendre, c’est l’action de placer, de construire quelque chose en un lieu élevé. [...] Les possibilités d’intervention sont multiples, les outils aussi : on peut travailler avec le son, la lumière, le liquide, le papier, le tissu… » Sandrine Bridier
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  • 56. I.S.I.G.E. 56 - PARTENARIAT avec I.S.I.G.E. – MINES Paris Tech. Partenariat pour la réalisation d’un annuaire pour les 20 ans de l’ISIGE. «   réé en 1992, l’Institut Supérieur d’IngénieC rie et de Gestion de l’Environnement, ISIGE – MINES ParisTech, est le centre de formation de l’École des Mines de Paris dédié à l’environnement et au développement durable. Il forme des experts de haut niveau capables d’appréhender de façon globale ces enjeux en proposant des formations post diplômes (bac+6) à orientation professionnelle qui ont pour but de dispenser une spécialisation ou une double compétence. L’ISIGE forme donc des étudiants issus de parcours variés (ingénieurs, étudiants issus des sciences humaines, juristes, etc.) qui se rassemblent autour d’un intérêt pour les problématiques environnementales. L’ISIGE fêtera ses 20 ans cette année. Cette date coïncide avec le 20ème anniversaire du Sommet de la Terre à Rio. L’institut organise dans ce cadre une manifestation qui vise à rassembler 20 promotions (plus de 1000 anciens étudiants) et se veut une occasion de retrouver des anciens étudiants perdus de vue et de redynamiser ainsi le réseau de l’institut. utilitaire, permettant de retranscrire les informations obtenues de type «  annuaire des anciens  mais qui aurait également une », dimension de «  bel objet  Cet objet édité ». sera distribué à tous les anciens étudiants au cours de la journée d’anniversaire. Ce beau livre, entre 86 et 124 pages, devra contenir l’annuaire, constitué des informations sur les anciens étudiants, un espace « Manifeste » pour les trois créateurs de l’ISIGE, sous forme d’éditorial, un espace «  carte blanche  par promotion et une présenta» tion des activités de l’ISIGE et de ses Mastères Spécialisés. Cet objet éditorial doit être en accord avec les valeurs fondamentales de l’ISIGE, qui façonnent l’Institut et ses étudiants depuis vingt ans. L’idée est de retracer sur support papier l’histoire de l’ISIGE au travers de l’identité de chaque promotion. Ce support sera figé  dans le temps, lié à la célébration des 20 ans de l’ISIGE. Une extension sous format numérique, via le site Internet de l’ISIGE, donnera Pour cela, un important travail de recherche accès à des contenus évolutifs, compléet de remise à jour des informations s’est mentaires au support papier.  » mis en œuvre. Afin de valoriser ce travail et redynamiser le réseau des anciens de Frédérique Vincent, Directrice de l’ISIGE l’ISIGE, l’institut souhaite créer, à l’occasion Alexandre Fouet, Responsable de la comde ses 20 ans, un objet avec une visée munication de l’ISIGE
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  • 58. Conjugaisons croisées Écritures en turbulences 58 - Projet 04 du 09 janvier au 07 février 2012 Le projet « Conjugaisons croisées : écrire en Turbulences » propose de restituer, sous la forme d’une exposition interactive, les rencontres organisées depuis trois ans entre les Chapiteaux Turbulents et la mél (maison des écrivains et de la littérature) : six écrivains tour à tour en résidence, ont livré leur travail d’écriture aux Turbulents, qui sont entrés dans l’oeuvre littéraire par un processus de « réception créatrice ». Il a été confié aux étudiants du Mastère Design global, Recherche, Innovation, la conception d’une scénographie d’exposition interactive, rendant compte de la richesse de ces moments partagés, des écritures nées lors de ces rencontres entre les Turbulents et les écrivains invités. Un partenaire est impliqué dans cette aventure : les Procédés Chénel et leurs «  architectures de papier  mettent leur sa» voir faire technique et créatif au service de cette exposition destinée au grand public. Le projet «  Conjugaisons croisées : écrire en turbulences » a d’abord consisté à travailler sur le matériau d’écritures à mettre en scène, à savoir l’expression sensible de ces six rencontres matérialisées sous des formes textiles, graphiques, spatiales, pour les inscrire dans des espaces d’exposition, en concevoir la scénographie, la restitution éditoriale, en gérer la communication événementielle, pour habiter l’espace du chapiteau. « Celui qui écrit est travaillé par sa propre écriture, comme le cuisinier est cuisiné par sa cuisine. Qu’est ce qui se met en mouvement lorsque les mots surgissent convoqués ou pas ? […] L’écrivain jouerait sa peau dans l’écriture. Le public jouerait sa peau dans l’ici et maintenant ». Joël Kerouanton « Je voudrais être un agitateur pour les réguliers, et parvenir à ce qu’on laissât s’exprimer les irréguliers. » Michel Foucault Auteur - passeur : Joël Kerouanton Jean-Louis Giovannoni : 2009 Caroline Sagot-Duvauroux : 2009-2010 Arno Bertina : 2009-2010 Fabienne Courtade : 2010-2011 Yves Bergeret : 2011-2012 David Christoffel : 2012-2013
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  • 61. rencontre 61 - Sonia Bensoula, Sophie Hauser, Suzanne Lecomte, Laurie Michot, Jérôme Pertuy avec Jean-Louis Giovannoni Le projet vise à entrer dans l’intimité de l’écriture des Turbulents par une spatialisation dynamique des mots. Pour rendre compte de l’énergie captée dans la rencontre avec Jean-Louis Giovannoni, et de l’appropriation de ses textes par les Turbulents, l’intention de la scénographie propose une lecture active, où le corps et la spatialité participent à la compréhension.
  • 62. rencontre 62 - Noémie Boulay, Sylvanie Meignié, Marlène Richant, Louis Schickel avec Caroline Sagot-Duvauroux Le projet scénographique consiste à retranscrire le choc originel de la rencontre, les blocages du langage, les détours, les retournements, les chamboulements qui créent progressivement une compréhension mutuelle.
  • 63. 63 - Loïc Bahougne, Bérénice Beau, Alissa Genevois, Léticia Madureira, Aude Pélamourgue,
  • 64. rencontre 64 - Jérémy Auger, Clémence Barbier, Angèle Fachan, Bastien Gautier, Pierre Montanari, Léopold Perri avec Arno Bertina Le projet valorise l’attention portée au mot reconsidéré dans sa sonorité brute ou dans sa forme graphique, en deçà du sens : une écriture en creux, un travail du négatif, où ces mots deviennent l’ossature d’un nouveau corps.
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  • 66. 66 - Antoine Caput, Marie Clerc, Anne Hélou, Nicolas Pedde Lay, Marine Savidan, Bérénice Troeira 66
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  • 68. rencontre 68 - Loïc Bahougne, Bérénice Beau, Alissa Genevois, Léticia Madureira, Aude Pélamourgue avec Fabienne Courtade Le projet exprime les valeurs d’enveloppe et de partage pour restituer les échanges épistolaires entre les Turbulents et l’auteur, puis l’intimité de leur rencontre et d’un dialogue ouvert au silence.
  • 69. rencontre rencontre Le projet traduit à la fois les caractéristiques de montagne, au centre de cette rencontre : le minéral, le végétal et l’eau, mais aussi le processus d’écriture et de ré-écriture narrative, quand une histoire engendre de nouvelles histoires, un récit produit d’autres récits. Au moment de la conception du projet, la restitution de la sixième rencontre n’a pas encore eu lieu. avec David Christoffel Les étudiants assisteront à cette restitution dont ils feront un compte-rendu, en attendant la «  mise en trace  de Joël » Kerouanton, qui sert de matière première au travail de mise en scène du processus d’écriture né de cette rencontre. 69 - Angèle Fachan, Léopold Perri, Jérôme Pertuy 69 - Laura Brossard, Colombe Dary, Nicolas Roeser, Marielle Sbaihi, Meriem Yassine avec Yves Bergeret L’auteur et compositeur des « opéras parlés » propose une approche de l’oralité et de la musicalité de la voix et du texte... qui impose aux étudiants une valorisation de cette rencontre à partir d’enregistrements audio, qui s’inscriront dans la scénographie globale par les moyens du design sonore, sous une forme encore à déterminer.
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  • 71. scénographie de l’exposition « Conjugaisons Croisées » habite l’espace du Chapiteau des Turbulents, selon un principe de scénographie circulaire. 71 - CHEFS DE PROJETS : BASTIEN GAUTIER, AUDE PÉLAMOURGUE L’espace est divisé en cinq parties permettant à chaque restitution de s’implanter. La sixième et dernière rencontre sera restituée par un environnement sonore. Dès leur entrée, les visiteurs reçoivent des informations générales sur l’exposition sur une cloison disposée à leur droite, qui les invite à poursuivre leur visite en commençant par le projet restituant la première rencontre des Turbulents avec l’auteur Jean-Louis Giovannoni. C’est la première étape de la scénographie. La circulation se fait ensuite autour du projet central, dont les ouvertures permettent d’accéder à tout moment aux autres rencontres.
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  • 75. communication EXTERNE ET interne 75 - CHEF DE PROJET : Sophie HAUSER La conception de l’identité visuelle est fondée sur le principe d’une double lecture. En effet, chaque année les Turbulents se sont confrontés aux textes d’un auteur, pour les réinvestir avec leur interprétation. Le dispositif reprend ce principe : à partir d’un texte initial, raturé, le tire de l’exposition émerge. L’appropriation et l’interprétation par la rature exprime le processus d’écriture de ces rencontres. La rature, représentative de l’écriture des Turbulents, permet de cacher ou de révéler du texte, avec une force graphique. Ce principe est repris pour la création des affiches. En arrière-plan, des photos prises sur le lieu des rencontres, le chapiteau qui est également le lieu de l’exposition. L’image principale exprime les valeurs de turbulence, mais également de conjugaison, de croisement et enfin de rencontre, par ces bouts de papiers épars. Des affiches permettent de se repérer dans l’espace sans que la signalétique ne vienne encombrer les structures architecturales. Le nom de l’auteur et un court texte explicatif seront positionnés devant chaque espace de « rencontre ».
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  • 77. catalogue d’expositIon Un catalogue «  Conjugaisons Croisées : écrire en Turbulences  permet de garder » une trace de l’exposition sous la forme d’un beau-livre qui donne à lire et à voir les six rencontres des Turbulents et des écrivains, par l’édition de tous les textes et la présentation de l’exposition. 77 - CHEF DE PROJET : ANGÈLE FACHAN Pour éditer ce manifeste d’exposition, les partis-pris graphiques cherchent à traduire le processus d’écriture des Turbulents : une création qui émane d’un support, d’une matière première, les écrits des écrivains intervenants, remodelés, pour une nouvelle forme. Ils aboutissent à une création typographique sur cette double écriture : le baskerville, caractère élégant et littéraire, auquel se greffe le trait brut d’une écriture manuscrite. Un aspect authentique par une ligne imparfaite et libre et un grain propre au dessin du crayon sur le papier. Format 30*35 cm, entre 200 et 250 pages, un papier 90gr, qui laisse apparaître en transparence le verso, caractérisant les conjugaisons croisées, des écrivains et des Turbulents.
  • 78. 78 -WORKSHOP - La conquête de l’inutile /Elsa Fauconnet et Raphaël Tachdjian La conquète de l’inutile «  L’errance et l’ennui comme prétextes aux défis, aussi inutiles qu’ils soient comme actes artistiques. Cette attitude anti-spectaculaire n’ayant bien sûr que pour unique but de nous confronter à nousmêmes, non pas pour dénoncer les travers de nos occupations mais plutôt pour en rire avec poésie et légèreté. D’ordinaire, l’occupation futile est illégitime, regardée avec dédain comme pour mieux la circonscrire en pathologie de la perte de temps. » Pierre Malachin « Que ce soit par la sculpture, la vidéo, la photo, l’installation ou le dessin, mettre en scène l’acharnement de la conquête de l’inutile, dont l’issue n’est que l’autosatisfaction. Qui n’a jamais fait de châteaux de cartes ? Qui n’a jamais fait d’alignement de dominos maintenus en équilibre dans le seul but de s’écrouler ? Qui ne s’est jamais essayé au ricochet ? Actes gratuits ? Pas si sûr, puisque nous éprouvons tous une certaine fierté dans la réussite de ces entreprises. C’est la possible liberté gratuite et universelle qui réside dans la flânerie. Les étudiants réalisront un projet de conquête de l’inutile  » Elsa Fauconnet et Raphaël Tachdjian
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  • 82.
  • 83. 88 122 132 L’approche systémique dans l’architecture 136 Annuaire 142 Gourmandise graphique 138 La vie n’est pas un long fleuve tranquille L’absurdité de la mode 134 130 Pign/valoriser une ressource locale lE BIOMIMÉTISME EN ARCHITECTURE 128 Poétique graphique 126 Mode et mythologie 124 La photographie, mémoire parallèle Graphisme incarné 120 Entités spéctaculaires 116 Procédés drôlatiques 114 Graphisme d’utilité urbaine 110 108 Mémoire d’objet, objet de mémoire 104 106 Donner à lire le conte oral LE DÉTOUR L’expressivité du vêtement 102 Graphisme et altérité culturelle 98 Le charme de l’imperfection 94 Le caravanserail 92 L’unité dans la diversité 90 De la lumière sur l’ombre Design Chorégraphique 84
  • 84.
  • 85. design chorégraphique 85 - Mélissa zambrana - design graphique - mention très bien Le projet a pour ambition de penser et d’expérimenter un nouveau système de création : le design chorégraphique. Il consiste à réunir des processus de création graphiques et chorégraphiques pour générer des formes éditoriales innovantes. Le sémiologue Peirce a fondé une sémiologie sans frontière, selon laquelle les arts se pensent entre eux. Ainsi, il est possible de refléter un monde de signes dans un autre monde de signes. Tout au long de ce projet, j’ai travaillé autour de l’influence que le graphisme et la chorégraphie pouvaient avoir l’un sur l’autre. L’enjeu était de s’inspirer des processus de création chorégraphique pour générer des principes éditoriaux inédits. Le projet s’inscrit dans un contexte éditorial en mouvement, où il s’agit de repenser le livre en s’inspirant des processus chorégraphiques afin de lui donner une autre dimension, de lui réinsuffler des valeurs qui permettent de faire de la lecture une expérience unique, qui dépend de chaque lecteur.
  • 86. 86 - Projet du 05 au 19 octobre 2010 86
  • 87.
  • 88. De la lumière sur l’ombre 88 - Sophie van bever - design de produits - mention bien À partir d’un travail sur les tensions entre la lumière et l’ombre envisagées comme des matériaux de conception, le projet propose la création d’un service de table, comprenant assiettes et contenants lumineux, qui permettent une approche différente de la pratique alimentaire. Ce projet pose la question de la place de l’ombre au sein de l’objet. En explorant les valeurs de l’ombre et les possibilités de son utilisation comme matériau, j’ai développé un service de table évoquant les notions d’empreinte, d’indice, de détail, de projection qui chargent l’ombre d’une histoire et de valeurs qui lui sont propres. Cette réflexion offre une rencontre entre le réel et le fictif, participe à la création d’une mise en scène des aliments et permet de penser différement le rituel du repas. L’ombre des aliments se projette sur le service, le temps du repas. Au fur et à mesure, l’ombre disparaît pour marquer cette avancée dans le temps. À la fin du repas ne restent que des miettes d’ombres. L’ombre devient narrative et elle dévoile l’essence même des aliments à travers l’écriture d’une expérience graphique et sensible, différente à chaque repas.
  • 89.
  • 90. L’unité dans la diversité 90 - Design Graphique - Aurrimà Maréchal À partir de l’analyse des valeurs fondamentales qui caractérisent l’unité humaine dans sa diversité, le projet consiste à concevoir les principes d’une communication trans-culturelle. Le phénomène migratoire compte parmi les grandes questions mondiales qui jalonnent le 21ème siècle, tant les personnes en mouvement sont aujourd’hui plus nombreuses qu’elles ne l’ont jamais été. Face à un tel flux migratoire et à une démographie galopante, les populations et les cultures diverses se côtoient de plus en plus ; les repères propres à la communication se perdent, et la compréhension de l’autre devient difficile. Je me suis interrogée sur l’élaboration d’un système graphique qui tendrait vers l’identité humaine au delà de chaque empreinte culturelle. Sachant que le graphisme universel relève de l’utopie irréalisable, l’objectif de ce projet de diplôme est donc de mettre l’accent sur les bases communes qui constituent l’unité humaine dans sa diversité. La finalité de ce projet consiste à développer la communication au sein d’un espace international : la ville universelle d’Auroville.
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  • 93. le caravanserail 93 - élodie niCtoux - design d’espace L’homme est un nomade éternel. Poussé par son besoin de survie, son chemin est tracé. Cette mobilité nécessaire à sa condition humaine lui a permis de découvrir sa terre promise et de s’y installer. Une fois ancré, il s’est sédentarisé. Mais ce besoin de mobilité fait émerger un nouveau type d’homme : le néo-nomade. Cette nouvelle façon de vivre est un art du non-conformisme  qui engage une ambivalence entre nomadisme et sédentarisation. La condition néo-nomade sollicite la faculté d’adaptation des individus mobiles, elle aiguise leur capacité de reconnaissance du terrain, leur instinct de survie, leurs besoins d’expressions et d’ancrage. La mobilité se décline ; tantôt adoptée, tantôt subie et parfois même obligatoire. C’est un sentiment de malaise éprouvé par la cible choisie : les routiers. Constamment sur la route. Ils ne disposent d’aucun confort. Le projet leur est consacré. Une aire d’autoroute spéciale «  camion  dotée », de plusieurs complexes, sera mise à leur disposition. Le projet s’inspire des nomades anciens qui se ressourçaient dans les caravanserails.
  • 94.
  • 95. Le charme de l’imperfection En réaction à notre monde de plus en plus artificiel, froid et industrialisé, où la recherche du corps parfait, de la bonne attitude, crée des frustrations, j’ai proposé de valoriser le charme de l’imperfection. Il y a une qualité dans l’erreur, l’ébauche qui nous renvoie à nos premières fois, notre enfance et nos questions sans réponse... En tant que designer, je ne considère pas l’imperfection comme un manque mais comme un atout, une valeur en plus, qui confère à l’objet ou l’homme «imparfait» une énergie singulière et authentique. 95 - Marie Clerc - Design de mode Le projet n’est pas de créer de l’imparfait, mais de véhiculer à travers une marque de vêtement, le charme et les valeurs de l’imperfection. Inspirée des procédés de l’art brut et du concept de wabi-sabi, j’ai cherché à retrouver la délicatesse d’une surface usée par le temps et la nature, la maladresse touchante d’un dessin d’enfant, la fulgurance du geste non-maîtrisé de l’action painting. J’ai voulu évoquer le petit défaut qui fait la différence, retient notre attention et ainsi redonner aux vêtements qui nous accompagnent au quotidien, une énergie vivante, spontanée et décalée, à travers une collection.
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  • 98. Graphisme et altérité culturelle 98 - Marine Sanz-Vico - Design Graphique À l’origine de ce projet, un désir de voyages, de découvertes, une curiosité pour l’Autre et un désir d’échanger. Dans un contexte social où le rapport à l’Autre fait l’objet de débats, il s’agit d’interroger les frontières du graphisme et étudier la façon dont le design graphique peut sensibiliser sur les richesses de la rencontre avec une altérité culturelle. L’enjeu de ce projet est de se servir de l’édition pour exprimer l’altérité et valoriser la richesse engendrée par l’interaction avec le livre en invitant le lecteur à expérimenter le choc culturel qui s’opère lors de cette rencontre avec l’Autre. J’ai alors imaginé une collection de livres invitant à la découverte d’autres cultures par le biais d’une expérience sensorielle. Entre le livre-objet et récit de voyage, il s’agit d’une collection de livres qui offrent au lecteur une nouvelle approche de l’altérité en lui proposant une immersion au coeur de cultures étrangères. Ces ouvrages sont destinés à faire partager les expériences et les connaissances de ceux qui ont eu l’opportunité d’appréhender physiquement d’autres cultures.
  • 99. 100 - Projet du 05 au 19 octobre 2010 100
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  • 102. L’expressivité du vêtement «  L’image du corps est ce que j’offre à l’autre. » Douglas Harding «  Créer c’est puiser et épuiser le corps. » Angelin Preljocaj Le projet explore une expressivité différente du vêtement à partir de l’expressivité du corps utilisé non seulement comme support mais aussi comme outil de conception. 102 - Marion pernot - Design de Mode La démarche consiste à générer du vêtement autrement, à créer à partir de la projection d’un corps. Le principe créatif est basé sur une utilisation du corps qui intervient non plus seulement comme support mais comme un outil de conception. Il est le point de départ du vêtement, dont il est symboliquement le squelette. Outre sa forme définie mais déformée par l’ombre, les particularités du corps exploitées dans ce processus de création sont l’expressivité, la gestuelle et les mouvements. En effet, si le vêtement participe au langage du corps, ici, inversement, le langage du corps participe à la construction du vêtement. Le corps s’exprime permettant ensuite de conférer au vêtement une expessivité. C’est la fusion de deux corps qui permet de créer ce nouveau «corps vêtement». C’est grâce à cette rencontre que le vêtement prend naissance.
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  • 105. LE DÉTOUR L’architecture actuelle se veut attirante par sa «  non convention  : » attirer un public c’est lui proposer de sortir de l’ordinaire. 105 - Sarah KarasIewicz - Design d’espace On est aujourd’hui dans une architecture du visible, dans l’image et l’interpellation, on aime la nouveauté, si bien que le plaisir de tenir un livre et d’en tourner les pages, disparaît avec l’arrivée des liseuses et livres numériques. Qu’est devenu le plaisir de fouiller pour retrouver le livre qu’on aimerait lire ? Où est passé le plaisir d’ouvrir un livre balisé d’un marque-page ? Ce projet de bibliothèque propose de répondre à ces questions par le biais du détour, support de la réflexion. Cette bibliothèque expérimentale symbolise le détour aussi bien par son fonctionnement que par ces âmes qui y cogitent, qui s’évadent dans des pages imprimées, leur racontant le monde extérieur, ou de belles histoires, où l’imagination nous embarque, nous élève, nous suspend, lorsque le temps s’arrête.
  • 106. Donner à lire le conte oral Le conte oral se distingue du conte écrit parce qu’il est malléable, changeant et ouvert à toutes les modifications, à tout instant. Comment le graphiste peut-il alors donner à lire un conte, figé dans l’écrit, tout en conservant l’épaisseur sensorielle qui est propre à ses modalités de transmission ? 106 - Jany bassey - design graphique «  haumaston  est une collection de sept T » recueils de contes ayant pour vocation de restaurer les particularités de la pratique du conte oral qui la rendent vivante et sensible. Organisé par thématique, chaque conte propose une expérience différente de lecture, correspondant à un aspect de l’aventure vécue lors de l’écoute d’un conte. Ainsi, le lecteur est invité à la surprise, à l’interaction avec le livre et les éléments de narration, les effets de sonorité, de spatialité, les modalités de transmission du conte oral, sont utilisés pour conférer au texte une dimension vivante, variable, à l’instar de ce dernier. La simplicité graphique et l’absence d’iconographie sont privilégiées au profit d’une plus grande appropriation du conte par le lecteur.
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  • 108. mémoire d’objet, objet de mémoire 108 - julie zaneboni - design DE produitS L’objet est un indice permettant de se remémorer. (Re)liC propose de transformer nos objets, pour de nouveaux usages, en conservant leur portée mémorielle et affective. L’objet tient une place prépondérante dans la réactivation des souvenirs : ils sont les traces de nos expériences révolues. Certains de nos objets n’ont plus d’usage. Pourtant, nous ne souhaitons pas nous en séparer parce qu’ils représentent ou concentrent des éléments importants de nos vies. Après l’analyse des schémas et des comportements relatifs à la mémoire, j’ai souhaité imaginer un concept de création basé sur la transformation formelle et la conservation du souvenir. Il s’agit de repenser l’objet tout en conservant son vécu. J’ai choisi de créer une collection de meubles dont le concept principal est de travailler à partir des objets, de papiers ou vêtements récupérés qui sont retravaillés, transformés afin de créer un nouvel objet, manifeste d’une vie : il s’agit alors d’ajouter aux affects une fonction d’usage. (Re)liC a pour objectif la transmission de l’objet comme mémoire de vie. Les objets du quotidien sensibles et emplis d’émotions deviennent matériaux de création.
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  • 110. Graphisme d’utilité urbaine Au contraire de la propagande ou de la communication marchande, un graphisme d’utilité urbaine peut valoriser la ville comme unité de vie dans une perspective citoyenne et solidaire. 110 - Laura bertier - Design graphique - Mention bien « Entre en Seine » est un événement urbain qui à pour vocation de favoriser les relations entre les usagers, mais avec leurs territoires, ici, celui des berges parisiennes. Paris, construite sur les deux rives de la Seine, lui donne le statut de «  ligne de vie  de la ville. Aujourd’hui de » multiples projets prévoient d’ouvrir davantage son accès aux citadins. Mon travail, en parallèle, de celui des urbanistes, vise à générer du lien social dans la ville et contribuer à l’occupation et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie. Sur un ton impertinent, l’événement favorise les rencontres en proposant un affichage de paroles publiques tirées de conversations, comme on capte des instants qu’on fige par leur transcription, et dont l’affichage aux yeux de tous rompt l’isolement et provoque des réactions, des sourires ou des conversations. Des nappes illustrées à l’image des activités pratiquées sur les berges viennent instaurer un climat de convivialité et introduire des marques identitaires entre les usagers et leur ville.
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  • 115. procédés drôlatiques Le drôle utilise un certains nombre de mécaniques pour surprendre et amuser le spectateur. Comment ces procédés drolatiques peuventils s’adapter au graphisme et de quelle façon peuvent-ils l’enrichir ? 115 - Nicolas Pedde Lay - Design graphique Le drôle utilise un certains nombre de procédés en vue de surprendre le spectateur. En partant du postulat que le graphisme est une discipline rigoureuse et complexe, est-il possible d’établir des ponts entre les processus de création graphique et les mécaniques qui mènent au rire ? En transposant ces deux univers, il devient possible d’appréhender la discipline du graphisme par des voies inattendues. Le drôle apparaît lorsque la normalité ne remplit plus sa fonction première et fait appel à une logique encore étrangère La concrétisation du projet s’articule autour de différents moyens graphiques et typographiques inspirés de la mécanique du drôle. Il ne s’agit en aucun cas de produire un graphisme comique, mais de développer une expressivité, une écriture qui permette de communiquer les procédés du drôle.
  • 116. entités spéctaculaires 116 - léa poinsignon - design de mode - mention bien Le costume est une forme complexe, un espace second dans lequel on dissimule notre identité le temps d’un jeu, d’un spectacle. Est-il possible de transposer les codes du costume dans le vêtement de la vie quotidienne ? L’univers du spectacle offre une toute nouvelle approche du vêtement car le costume engendre une véritable fantaisie qui suscite notre imagination. Il est un miroir grossissant de la réalité, une forme d’exagération du quotidien. Alors que le costume nous transporte dans un univers farfelu et imprévisible, le vêtement prêt-à-porter prône la simplicité et la sobriété. BRAVO est une marque qui a pour but de faire cohabiter le costume et le vêtement dans une nouvelle entité dite «  spectaculaire ». La marque propose des vêtements amusants qui sortent de l’ordinaire, tout en restant portables dans la vie de tous les jours. Ce sont des pièces qui permettent de trouver un équilibre entre l’extravagance et le conventionnel.
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  • 118. 118 - Projet du 05 au 19 octobre 2010 118
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  • 121. graphisme incarné 121 - Jessica houssepian - design graphique Le corps, siège de la perception et de l’expression, est ce qui nous permet de communiquer, d’émettre, de recevoir. À l’ère du numérique où réel et intangible deviennent difficiles à différencier, le projet propose de réintroduire le corps dans le graphisme et notamment dans le design éditorial. Tandis que le livre numérique tend à développer ses usages en exploitant les caractéristiques propres à la dématérialisation, ce projet prend le parti de valoriser l’édition imprimée pour le rapport au corps qu’elle induit. Il est pertinent de revaloriser la corporéité de l’objet livre et les possibilités que cela ouvre, d’exacerber les rapports entre le corps et le livre dans le but de revaloriser ses qualités sensorielles et de redonner vie à des textes difficilement abordables. Il s’agit de réincarner ces textes, au sens propre du terme, de tenter de leur donner au travers de l’objet livre une seconde vie, de les réanimer.
  • 122. La photographie, mémoire parallèle 122 - maxime gross - Design DE produitS La magie de l’argentique au service du numérique. Redonner vie à l’acte photographique argentique avec les techniques numériques. Cela fait près d’un siècle et demi que la photographie nous permet de capturer chaque moment de notre vie et de figer l’instant présent à jamais. En se basant sur les acquis de l’entreprise Kodak (notamment la simplicité de l’utilisation des appareils) ne pouvons-nous pas recréer une nouvelle dynamique : la technologie d’aujourd’hui alliée aux gestes d’autrefois ? La mise en place de ces solutions photographiques vont redonner vie à l’acte photographique tel qu’il existait. Tout se passe autour de l’élément de stockage. Comme pour la pellicule à son époque, cette carte est un élément unique pour chaque événement photographique. Elle sera le lien entre l’appareil photo et l’élément de gestion. L’appareil photo, quand à lui, retrouvera le caractère et la délicatesse des appareils de l’époque grâce à l’utilisation de matériaux qualitatifs et reprendra la simplicité d’utilisation pour retrouver le geste photographique.
  • 123.
  • 124. mode et mythologie 124 - Claire Pasquier - Design de mode La mode et la mythologie sont représentatifs de valeurs sociales. Qu’est-ce que les valeurs mythologiques peuvent apporter au vêtement contemporain ? La mythologie ritualise le comportement, c’est une représentation symbolique qui influence la vie sociale. La mode produit des symboles, crée des objets porteurs de sens, touche à des questions d’expression et d’identité. On remarque dans ces deux systèmes de valeurs une tension entre société et individualité, entre message et support. Mes recherches se sont orientées sur ces types de tensions : entre intérieur et extérieur du corps, entre perfection et imperfection et entre identités individuelles et identités collectives. Le projet est élaboré à partir de l’allégorie des émotions. Les vêtements sont pensés en référence aux attributs des Dieux et Déesses. La marque by feeling souhaite revenir aux fondements de nos émotions, à leurs valeurs originelles voire primitives, pour les allégoriser par le biais du vêtement. La valeur d’usage des vêtements est de représenter nos affects de manière visuelle et sensorielle, pour assumer ce que l’on ressent de manière allégorique sans se dévoiler de manière impudique.
  • 125.
  • 126. poétique graphique Le projet consiste à explorer de nouveaux principes de création graphique à partir des processus de création de la poésie contemporaine. L’enjeu de ce projet de diplôme était de comprendre comment l’alliance du design graphique et de la poésie contemporaine pouvait permettre l’émergence de nouveaux principes de lecture. 126 - Céline monnoye - design graphique Je me suis intéressée à l’influence que les processus de création en poésie contemporaine pouvaient exercer sur les systèmes de composition graphique. Le rapprochement de ces deux pratiques de création m’a permis de découvrir une nouvelle approche de la lecture, pour faire émerger de nouvelles émotions chez le lecteur, qui puisse rendre la poésie contemporaine plus accessible, dans le contexte d’un événement organisé au cent-quatre, à travers la conception de son identité visuelle, de sa communication et d’une publication éditoriale.
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  • 128.
  • 129. Le Biomimétisme en architecture Regarder ailleurs pour comprendre autrement, imiter les formes et les motifs des mondes animal ou végétal, mais aussi s’inspirer des systèmes de la nature et les appliquer à un domaine organisationnel. 129 - Anaëlle Liabot - Design d’espace Au terme d’une recherche sur les potentialités d’un espace biomimétique, le projet propose la conception d’un pavillon d’été, inspiré de l’oursin et de son squelette calcaire. Le pavillon reprend le principe constructif de la coquille d’oursin, composée d’un système de plaques hexagonales, reproduites en céramique, supportée par une structure d’assemblage qui reprend le système de fixation de l’oursin. Cette installation repose sur un sol en cuivre oxydé s’inspirant du monde animal et plus particulièrement de la mémoire génétique. Le visiteur circule à l’intérieur de l’espace, laissant une empreinte faite par l’usure. Le frottement des pas polit le cuivre et laisse apparaître un cheminement. Le visiteur devient modèle référentiel pour le visiteur suivant. Cette transformation dote le lieu d’une dimension sociale à travers le processus d’interaction.
  • 130. pign/valoriser une ressource locale Pign propose de revaloriser le Pin des Landes à travers une gamme de quatre parois semi-souples modulables et composables permettant d’organiser et de s’approprier l’espace. Elles offrent diverses expériences du cloisonnement en valorisant les différentes caractéristiques du bois. 130 - julien jacumin - design DE produitS Bien qu’étant un des plus gros massifs forestiers d’Europe, la fillière bois du pin maritime se trouve en difficulté face à la concurrence des pays du nord. Ce matériaux très hétérogène, aux usages limités a une image peu valorisante. Pign vise à développer une nouvelle image du pin maritime à travers un applicatif augmentant sa valeur d’estime et sa valeur ajoutée. Le projet intervient dans l’habitat afin de favoriser l’appropriation de la matière par le particulier. Recontextualisant l’intervention du pin dans la maison il interroge sur le rôle du parement mural d’aujourd’hui. À travers de nouveaux usages de la paroi, Pign recherche une autre perception de la matière. Considérant l’hétérogénité du pin maritime comme sa spécificité, il propose de valoriser les caractéristiques intrinsèques de ses différents composants.
  • 131.
  • 132. l’approche systémique dans l’architecture En quoi les valeurs de l’approche systémique peuvent s’appliquer efficacement dans l’organisation et le développement d’un espace évolutif ? L’enjeu de ce projet était, dans un premier temps, de révéler les valeurs de l’approche systémique, pour les appliquer dans un contexte architectural approprié. 132 - sophie hiret - design d’espace La librairie est un exemple concret de lieu qui nécessite, dans son organisation, une correlation entre pérennité et capacité d’adaptation, pour ranger, ordonner mais aussi mettre en scène ses collections. Au coeur de l’Institut du Monde Arabe, quelques systèmes spatiaux ont été développés afin de réaménager la librairie sous une approche qui exalte l’efficacité, la durabilité et la planification intelligente. Effectivement, les modules en questions qui organisent l’espace offrent ici comme valeurs une facilité d’usage et d’assemblage, une modularité efficace, une économie d’échelle. La librairie devient alors ici un espace vivant et dynamique capable d’ évoluer en tant qu’organisme autonome.
  • 133.
  • 134. l’absurdité de la mode Ce projet interroge les limites fonctionnelles du vêtement : limites de construction et d’usages liées au corps. DAGOBERT va jouer sur le décalage et la disproportion des formes mais également sur le manque de cohérence pour proposer une nouvelle relation entre l’homme et son vêtement. 134 - Zoé meunier - Design de mode Peut-on créer le vêtement sans prendre en considération les besoins physiques et utilitaires ? Sur quoi se base-t-on pour créer le vêtement ? Quelles sont les limites de formelles ou fonctionnelles ? Jusqu’où peut-on créer un fossé entre le porteur, son vêtement et son besoin ? En poussant ce raisonnement jusqu’à l’absurde, nous pourrions ainsi révéler une certaine forme d’inutilité d’un vêtement qui n’est pas fait pour et en fonction de nous, proposant alors de nouvelles valeurs esthétiques. Exprimer l’absurde au plus proche de notre quotidien, au travers d’une collection de prêt-à-porter : DAGOBERT.
  • 135.
  • 136. La vie n’est pas un long fleuve tranquille Un meuble HI-FI optimisable pensé pour répondre au paradoxe de la durabilité matérielle de l’objet et de l’évolution de ses usages. 136 - camille picot - design DE produitS Matériellement durable, l’objet ne peut répondre que temporairement au besoin. Si la matière reste, les usages, eux, évoluent. Figé, l’objet ne peut suivre et doit laisser place à d’autres objets mieux adaptés et devient déchet. Comment mettre à profit cette résistance matérielle de l’objet ? La mise à jour est un moyen d’échapper à l’obsolescence. Par cette nouvelle typologie de chaine HI-FI, la réparation et le prolongement de l’objet sont possibles. Au-delà d’une simple conservation, c’est une optimisation : par son évolution raisonnée, l’objet est toujours actuel dans ses usages, codes et performances technologiques. Cette prolongation de l’objet requiert une esthétique intemporelle, des matériaux et traitements de qualité. Un objet durable doit être proposé avec un système économique adéquat. Il ne s’agit plus de vendre un produit mais de l’optimisation-produit. Le bénéfice de cette approche réside dans la pérennité de la relation client. La mise à jour est ainsi une façon de d’envisager le produit, l’expérience utilisateur, la relation client, le business, de manière durable.
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  • 138. gourmandise graphique 138 - bérénice troeira - design graphique - mention bien Le projet consiste à opérer une rencontre entre les valeurs de la gourmandise et du graphisme pour créer une nouvelle expressivité éditoriale, riche de ce rapprochement. Tout comme la dégustation d’un met délicieux, la lecture peut être une délectation. La démarche consiste à faire un parallèle entre le plaisir de manger et le plaisir de lire. Chercher comment transposer des sensations gustatives en expression visuelle, confronter nos attitudes face à une gourmandise et face à un livre. Le projet éditorial «  goût de lire, lecLe tures délicieuses  est un recueil d’extraits » littéraires dont les auteurs nous communiquent leur rapport au livre, le bénéfice mais surtout le plaisir né de la lecture. J’ai choisi de développer un livre-objet, témoin d’expressions graphiques et de systèmes éditoriaux gourmands par lesquels rendre compte de ce plaisir. Comme un repas, une gourmandise, la lecture s’offre, se partage et crée du lien. J’ai voulu, avec ce livre, faire partager mon bonheur de la lecture, en proposant quelques instants de plaisirs gourmands et graphiques.
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  • 140. 140 - Projet du 05 au 19 octobre 2010
  • 141.
  • 142. Étudiants Mastère 1 Étudiants Mastère 2 Équipes pédagogiqueS Paris Jérémy Auger, DP Loïc Bahougne, DP Clémence Barbier, DG Bérénice Beau, DME Sonia Bensoula, DP Noémie Boulay, DP Laura Brossard, DE Isabelle Cabal, DE Colombe Dary, DG Angèle Fachan, DG Bastien Gautier, DE Alissa Genevois, DG Sophie Hauser, DG Suzanne Lecomte, DG Léticia Madureira, DG Sylvanie Meignié, DME Laurie Michot, DE Pierre Montanari, DE Aude Pélamourgue, DE Léopold Perri, DME Jérôme Pertuy, DE Marlène Richant, DE Nicolas Roeser, DME Marielle Sbaihi, DG Louis Schickel, DG Meriem Yassine, DP Paris Jany Bassey, DG Laura Berthier, DG Marie Clerc, DME Jessica Houssepian, DG Sophie Hiret, DE Victoria Huguenin, DG Anaëlle Liabot, DE Aurrimà Maréchal, DG Zoé Meunier, DME Céline Monnoye, DG Claire Pasquier, DME Nicolas Pedde-Lay, DG Marion Pernot, DME Léa Poinsignon, DME Marine Sanz-Vico, DG Bérénice Troeira, DG Sophie Van Bever, DP Julie Zanéboni, DP Mélissa Zambrana, DG Paris Dominique Beccaria, atelier design graphique, direction de projets de fin d’études Justine Ferrer, atelier design graphique, direction de projets de fin d’études Lionel Hager, atelier sémiologie et philosophie, direction de projets de fin d’études Gilles Le Bars, atelier design d’espace, direction de projets de fin d’études Anastasia Olszak , atelier design de mode, direction de projets de fin d’études Hugues Weill, atelier design de produits, direction de projets de fin d’études Bordeaux Manon Benoist Xavier Borghini Hugo Cadillon Marion Capdeville Thibault Chapeyrou Jonathan Ermine Hugo Fleuret Victoria Gouebault Audrey Larequie Tess Leblond Audrey Marchesi Émilie Marty Léa Philippe Bordeaux Dhélia Birou, DE Jennifer Puyjalon, DP Maxime Gross, DP Aurore Delest, DP Camille Picot, DP Elodie Nectoux, DE Nicolas Belly, DP Enzo Pascual, DP Claire-Aude Freyssignat, DP Julien Jacumin, DP Aurélie Gagnaire, DP LYON Arnaud Biju-Duval, DP Lucie Lepine, DG Sarah Karaziewicz, DE Marion Milazzo, DG Sandrine Gallot, DE Laurie Vaxelaire, DG Coralie Zech, DME Vincent Malecot, DG Paul Douard, DP Célia Pasquinelli, DG Emilie Hauser, DME Louise Fournier, DP LYON Fabienne Deygas, atelier sémiologie, direction de projets de fin d’études Florence Verpillon, atelier design de mode, direction de projets de fin d’études Muriel Boisgibault, atelier design d’espace, direction de projets de fin d’études Pierre Matras, atelier design graphique, direction de projets de fin d’études Laurent Chuillet, atelier design de produits, direction de projets de fin d’études BORDEAUX Thomas Felix, atelier design de produits et d’espace, direction de projets de fin d’études Pierre Renollet, atelier design de produits et d’espace, direction de projets de fin d’études Viviane Rouillon, atelier design graphique, direction de projets de fin d’études Olivier Rulleau atelier de sémiologie, direction de projets de fin d’études Véronique De Saint Exupery, atelier de philosophie, direction de projets de fin d’études
  • 143. Le jury de Master 2 Les écoles de Condé remercient les jurys qui ont participé aux soutenances des projets de diplôme 2012. Paris Valérie Barre, sociologue, ethnologue, anthropologue sociale Laurent Beccaria, éditeur, Les Arènes, revues XXI et 6 mois Laurent Bismuth, directeur de création, agence RGB-éditions Joran Briand, designer, studio Trust in Design Patricia Colline, architecte, fondatrice de l’agence PCCP Virgine de Gasquet, professeur design d’espace, École Boulle Antoine du Payrat, directeur artistique, consultant design éditorial Sarah Deux, directrice artistique, Libération, Le Monde, XXI, 6 mois Alexandre Fléveau, designer de mode, directeur de collection Alban Gervais, designer graphique indépendant Daniel Kula, designer et scénographe, professeur à l’ENSCI, responsable maquettes et plastiques, co-auteur de Materiology Cyrielle Leclère, modéliste art et mode, chef de projet Arnaud Puig, artiste plasticien et designer mobilier Marie Rochut, professeur, responsable du département «  couleur et matière », École Supérieure des Arts Appliqués Duperré Michel Rohmer, graphiste, typographe, calligraphe, directeur artistique, professeur ENSAAMA, décoré des palmes académiques François Sédogo, docteur en philosophie, professeur certifié de philosophie appliquée au design Apolline Torregrosa, docteur en sociologie, chercheuse au CEAQ, professeur en sociologie, théorie et culture du design Bordeaux Etienne Redouin,, design manager, Groupe Oxylane Mélanie Viala, directrice conseil, Hopscotch Benjamin Duban, responsable consulting, Groupe Vivasanté Julien Chilou, designer Indépendant Jean-pierre Martz, directeur d’agence, Martz design Philippe Holland, design manager, Groupe Citroën Grégory Saraceni, directeur d’agence, GSaraceni Design Jean-Philippe Cordina, directeur de création, Saguez & Partners Pierre Etienne Feertchak, enseignant agrégé, ENSAAMA Philippe Holland, design manager, responsable style graphique Citroën, projets Recherche et Innovation pour la Mobilité Alternative Lyon Clarisse Garcia, présidente du jury, designer et scénographe, fondatrice de l’agence globale «  lice dans les villes » A Virginie Petratos, chercheuse et philosophe Lisa Grange, designer d’espace, projets mobilier contemporain Isabelle Aragon, graphiste, éditrice, agence Paragraph Marie-Hélène Bailli, directrice adjointe ESMOD Lyon © Écoles de Condé et ses étudiants. Aucun élément de ce catalogue ne saurait être reproduit de quelque manière que ce soit sans l’autorisation et expresse de l’école et de ses étudiants. Ecole de Condé, 13 rue Miollis, 75015 Paris, Tel : 01 53 86 00 22, www.ecoles-conde.com Coordination : Lionel Hager, lionel.hager@ecoles-conde.com Direction artistique et maquette : Egg on a Wall, www.eggonawall.com Achevé d’imprimer en Janvier 2013 sur les presses de Gunyfal, en Bulgarie