1. Mobilités et Modes de vie
4 territoires marnais à l’étude
Rappel du contexte
A compléter
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2. Contenu
Rappel du contexte .............................................................................................................................. 1
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Les mobilités à l’échelle de 4 territoires marnais – ce qui rapproche ..................................................... 1
Introduction ......................................................................................................................................... 1
Organisation du document .................................................................................................................. 1
Une vision du territoire vécu ............................................................................................................... 1
Les principaux enseignements ............................................................................................................. 1
Quelques éléments de cadrage : démographie, emploi...................................................................... 1
Lexique ................................................................................................................................................. 1
Crédits images et illustrations ............................................................................................................. 1
Rédaction ............................................................................................................................................. 1
Contacts ............................................................................................................................................... 1
Les partenaires..................................................................................................................................... 1
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3. Les mobilités à l’échelle de 4 territoires marnais –ce qui rapproche
Introduction
En 2013, 4 territoires marnais se sont unis pour réaliser
une étude des mobilités à grandes échelles : les pays de
Châlons-en-Champagne, d’Epernay et de Reims, et le
Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims. Cette
étude a pour objectifs d’identifier les pratiques de
mobilités des habitants et d’en déduire une cohérence
dans l’organisation des déplacements sur ce territoire.
Organisation du document
La première partie de ce document rend compte de la vision territoriale proposée par l’étude.
Cette vision de l’organisation des mobilités à cette échelle interroge à la fois les modes de vie
des citoyens, l’aménagement du territoire et les évolutions futures.
Les principaux enseignements de cette étude sont livrés ici « bruts », c’est-à-dire sans la
méthodologie et les analyses qui ont pu être réalisées pour aboutir à ces enseignements. Le lecteur
souhaitant obtenir plus d’informations pourra se reporter à l’étude elle-même (DISPONIBLE EN LIGNE
–ADRESSE A PRECISER).
La seconde partie de ce document livre les principaux enseignements de l’étude. Ces
enseignements sont formulés en fonction de différentes thématiques, et suggèrent quelques
pistes précises d’actions afin d’améliorer certaines situations.
Il s’agit ici de présenter une synthèse accessible à tous.
L’objet même de l’étude étant de s’affranchir des limites territoriales usuelles, les principaux
enseignements proposés ici s’entendent pour l’ensemble du territoire d’étude. Ils sont le résultat de
travaux menés par les 4 territoires partenaires et le bureau d’études ITEM. Ils dépendent dans une
certaine mesure de la méthodologie et des hypothèses formulées. Cependant, les débats qui
pourraient naître autour de ces arbitrages ne doivent pas occulter l’objectif principal : construire une
vision cohérente des mobilités et des modes de vie à l’échelle de 4 territoires.
Les résultats sont proposés sans analyse complémentaire, afin de ne retenir que les éléments
factuels et utiles à la prise de décision.
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4. Une vision du territoire vécu
Afin d’analyser dans une même étude les mobilités sur les 4 territoires partenaires, de nouvelles
frontières territoriales ont été définies, en lieu et place des découpages administratifs habituels.
Ces nouvelles frontières territoriales, aussi appelées BASSINS, ont donc été construites en fonction
de différents paramètres :
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
les habitudes de déplacements des habitants,
l’offre d’équipements,
l’offre commerciale de proximité et l’offre d’hypermarchés,
les dispositifs de santé, les hôpitaux,
l’offre de loisirs (cinémas et piscines),
la présence d’établissements scolaires,
la présence d’emplois.
A partir de ces paramètres, différentes cartes ont été construites afin de se rapprocher des
logiques de vie des habitants. Des « bassins de vie » ont ainsi été obtenus.
Ces bassins ont l’ambition de rendre compte des pratiques de mobilités des habitants, en
s’affranchissant des découpages administratifs usuels1.
Les différents bassins de vie obtenus sont présentés sur la carte ci-après.
Ils se composent de 20 bassins, divisés en 4 catégories :
1) Les trois bassins principaux que sont ceux des trois villes principales.
2) Les trois bassins d’équilibre de Reims que sont Bazancourt, Rilly-la-Montagne et Witry-lèsReims. Ces bassins sont situés dans l’aire d’influence de Reims mais disposent d’une certaine
autonomie.
3) Les six bassins secondaires,comme Suippes ou Vertus, sont relativement autonomes. Les
communes de ces bassins sont moins dépendantes de l’aire d’influence des trois grandes
agglomérations.
4) Les huit bassins d’appui qui sont plus petits et restent dépendants des autres bassins.
Au sein même des territoires administratifs usuels se trouvent différents bassins de vie, parfois
dépendants de l’EPCI principal, parfois plus autonomes.
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La méthodologie mise en œuvre pour construire ces bassins a fait appel non seulement à l’expertise du bureau d’étude en
charge du projet, mais aussi à celle de l’ensemble des chargées d’études des territoires concernés. Les hypothèses formulées
et les partis pris peuvent évidemment être discutés. Cependant l’objet principale de l’étude est moins la réalité de tel ou tel
bassin de vie que de facilité les mobilités à grandes échelles.
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5. On peut tout d’abord noter que l’EPCI rémois est le seul du territoire à la fois à être doté de « pôles
d’équilibre », et à être constituée de tous les types de « bassins » et de« pôles ».
La région rémoise est ici organisée autour d’un bassin principal - celui de Reims - de 3 pôles
d’équilibre - Bazancourt, Witry-lès-Reims et Rilly-la-Montagne - de 1 bassins secondaires Fismes - et de 2 bassins d’appui – Ponfaverger-Moronvilliers et Verzy.
La région chalonnaise est quand elle constituée de 2 bassins distincts : le bassin principal de l’EPCI et
2 bassins secondaires au nord.
La région châlonnaise …
La région sparnacienne semble avoir « subit » le plus de redécoupage par rapport au territoire usuel.
Cette partie du territoire accueille également 2bassins semblant dépendre plus largement de
communes à l’extérieur du territoire d’étude : Montmirail et Sezanne.
La région sparnacienne …
Le parc …
5
6. Les principaux enseignements
Démographie
Un dynamisme démographique profitable aux communes rurales et périurbaines (y compris au Parc
Naturel de la Montagne de Reims), et en défaveur des 3 principaux EPCI.
Ce dynamisme démographique des communes en dehors des principaux EPCI peut alors
entrainer un allongement des distances du domicile vers l’emploi, les études, les loisirs…
Les actifs
Le territoire est conforme aux déplacements des actifs : seuls 5% des actifs sortent du territoire.
1 actif sur 2 travaille dans sa commune de résidence et réalise donc un déplacement
relativement court pour s’y rendre.
Ces déplacements « courts » concernent principalement 3 actifs rémois sur 4, 2 actifs châlonnais sur
3, 60% des actifs sparnaciens.
En dehors de ces EPCI, environ 1/3 des actifs travaillent dans leur commune de résidence.
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7. Le véhicule particulier
La part modale des actifs rémois utilisant leur véhicule pour les trajets domicile-travail est de
64%, alors que 75% travaillent à Reims.
De même, 69% des actifs chalonnais utilisent leurs voitures alors que 66% résident à Châlons-enChampagne
66% des actifs sparnaciens utilisent leurs voitures alors que 60% y résident.
Pour l’ensemble du territoire, l’usage de la voiture individuelle pour les déplacements DomicileTravail est de 73% alors qu’un actif sur 2 travaille dans sa commune de résidence.
Les transports en commun
Commentaires sur les cartes à compléter
14% de la population ne dispose d’aucune
offre de transport en commun.
Seuls 46% des habitants du territoire se trouvent à moins
de 15 minutes de la gare Champagne-Ardenne TGV.
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8. Les gares
Sur les 29 gares du territoire, l’analyse réalisée montre que seulement 10 d’entre elles ont une bonne
intermodalité, 12 une intermodalité moyenne, et 7 ont intermodalité mauvaise.
En définissant le potentiel d’actifs par gare comme étant
le nombre d’actifs travaillant sur une commune
desservie en direct depuis la gare la plus proche de chez
lui, on obtient le nombre de gare du territoire qui capte
effectivement toute sa clientèle.
Ainsi, seules 7 gares sur les 29 du territoire captent au
moins 50% de leurs actifs potentiels, et 12 gares en
captent moins de 20%.
Les déplacements en train ne représenteraient qu’1%
des déplacements totaux sur l’ensemble du territoire.
Environ 94% des habitants sont à moins de 15 minutes en voiture d’une gare (toutes gares
confondus), quel que soit le niveau de service considéré :
*) 19% des habitants se trouvent à moins de 15 minutes en voiture d’une gare locale,
*) seulement 76% sont à moins de 15 minutes d’une des 4 principales gares des 3 EPCI.
Les gares locales ne permettent jamais de desservir plus de 10 gares en direct.
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9. Co-voiturage
Il existe sur le territoire des aires de covoiturage informelles mais aucune aire aménagée
spécifiquement.
Les carences
L’étude réalisée a permis d’identifier des parties du territoire ne bénéficiant que d’une offre en
transports en commun jugée faible ou inexistante (territoires carencés).
Ces territoires concentrent certes une moindre part de la population, mais il s’agit plus souvent
d’une population de captifs ou de personnes non imposables.
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10. Conclusion : recommandations générales
Les principales pistes d’actions pour les transports en commun
Les principaux points d’améliorations relevés pour les gares des 3 EPCI sont :
- Reims : la correspondance avec les lignes des Conseils Général et Régional,
- Châlons-en-Champagne : la lisibilité de l’intermodalité,
- Epernay : l’accessibilité pour les modes actifs.
Conclusions générales
Les 3 propositions clefs formulées ci-après par l’étude ont pour objectifs principales l’amélioration
des interconnexions entre tous les modes de transport et la promotion des réseaux de transports en
commun.
Les 3 clés pour l’amélioration globale de la mobilité
proposées par l’étude sont :
1) Renforcer la qualité de l’intermodalité pour
certains pôles d’échanges (par exemple, il peut s’agir
de renforcer les accès pour les modes actifs et les
transports en commun pour certaines gares).
2) Améliorer les correspondances entre les réseaux
(notamment la fréquence des services en Châlons-enChampagne et Epernay).
3) Promouvoir le développement d’un support unique
de transport.
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11. Quelques éléments de cadrage : démographie, emploi
Le SCoT de la région de Reims
287 900 habitants (INSEE 2009) dont :
- 217 000 habitants de Reims Métropole (75%).
- 180 000 à Reims (63%).
Le Pays d’Epernay
86 000 habitants dont :
- 37 000 habitants de la Communauté de communes d’Epernay (43%).
- 24 000 à Epernay (28%).
Le SCoT de la région de Châlons-en-Champagne
97 900 habitants dont :
- 65 000 habitants de la communauté d’Agglomération de Châlons-en-Champagne (66%).
- 46 000 habitants à Châlons-en-Champagne (47%).
Le Parc Naturel de la Montagne de Reims
36 000 habitants répartis sur les 3 territoires ci-dessus.
Lieux d’emplois
- 95% des 115 300 actifs résidants dans le SCoT de Reims travaillent dans la région rémoise.
- 80% des 36 500 actifs résidants dans le Pays Sparnacien y travaillent.
- 90% des 40 600 actifs du pays de Châlons-en-Champagne y travaillent.
Sur l’ensemble des actifs des 4 territoires, les 3 principaux EPCI en accueillent 59%, et 70% de ces
actifs travaillent à Reims.
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12. Lexique
A compléter
Crédits images et illustrations
ITEM – Bureau d’études
Rédaction
Co-écrit par :
- Agence d’Urbanisme, de Prospective et de Développement de la Région de Reims,
1ersemestre 2013.
-…
Contacts
Guillaume Stern, chargé d’études mobilité et modes de vie
g.stern@audrr.fr
03 26 77 42 86
Les partenaires
LOGOS
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