L'enseignement de l'entreprneuriat à l'université enjeux et pédagogies
1.
2. Enseigner l’entrepreneuriat s’avère
possible à condition d’en préciser la
conception et les objectifs et privilégier
des situations et des contextes
d’apprentissage cohérents avec son
objet d’enseignement.
3. Quels sont les enjeux de
l’enseignement de l’entrepreneuriat à
l’université ?
Quelle sera sa logique de
déroulement privilégiant des
pédagogies dites
entrepreneuriales ?
4. Pourquoi l’entrepreneuriat est il vu comme un
phénomène d’une grande importance en lien
avec la dynamique de changement imposée par la
mondialisation et l’accroissement de la
complexité et de l’incertitude de nos
institutions ?
L’entrepreneuriat se présente –t-il comme étant
une alternative au paradigme salarial ??
5. « Des situations particulières, créatrices
de richesses économiques et
sociales, caractérisées par un degré élevé
d’incertitudes, donc l’existence de
risques, dans lesquelles des individus sont
impliqués très fortement et doivent y
développer des comportements basés
notamment sur l’acceptation du
changement et des risques associés, la
prise d’initiative et le fonctionnement
autonome »
6. « Un ensemble de
comportements, d’aptitudes et
d’attributs exercés individuellement ou
collectivement pour manager des
individus ou des organisations de toute
sorte, pour créer des entreprises et
innover dans des contextes de forte
incertitude et complexité ».
8. La recherche d'opportunités, la prise
d'initiatives pour faire avancer les choses, la
résolution des problèmes avec créativité, la
gestion autonome, le sens de la
responsabilité, la planification efficace en
prenant en compte son réseau
(Networking), la prise de risques calculés
9. Le sens d'accomplissement et
l’ambition; l’ assurance et la confiance
en soi, la persévérance; un degré élevé
de contrôle de soi , l'orientation des
actions , la préférence du
« learning by doing » , l’assiduité , la
détermination, la créativité
10. La résolution créative de problème, la
persuasion, la négociation; la vente, la
proposition, la gestion des
affaires/projets/situations; la pensée
stratégique; la prise de décisions intuitive
dans un univers incertain
11. En l’absence de théories ou de
paradigmes suffisamment établis dans
le domaine, le contenu peut
privilégier, d’une part, l’entrepreneur
et ses caractéristiques, et d’autre
part, les processus entrepreneuriaux
dans leurs contextes.
12. •Apprentissage pour développer des
idées sur la reconnaissance des
opportunités, la recherche des besoins
des clients et des marchés, la conduite
d’une auto-évaluation, la réalisation
d’une étude de faisabilité ou encore
l’identification des stratégies d’entrées.
13. •Préparation de la création
d’entreprise en évaluant les ressources
personnelles, les risques, en rédigeant
un business model, et en cherchant à
acquérir l’argent nécessaire et les
autres ressources.
•Construction de l’affaire : apprendre à
savoir allouer les ressources, utiliser
différents stratégies marketing, et gérer
l’argent et le personnel.
15. Ils peuvent tourner autour du développement :
•Des connaissances spécifiques à
l’entrepreneuriat.
•De savoir-faire entrepreneuriaux, nécessaires
pour entreprendre
•D’une certaine manière d’être pour le futur
entrepreneur
16. Autonome et flexible, mais aussi capable
d’apprendre, capable de décider ce qu’il
doit apprendre et capable de renforcer sa
capacité d’innovation et de créativité. il
doit aussi l‘aider à préparer et planifier sa
carrière future
Cet enseignement n’est pas axé directement sur la
création d’entreprises, mais conçu spécifiquement pour la
formation à la création d’entreprise
17. •Sensibiliser à l’entrepreneuriat, en
démontrant qu’entreprendre est une
carrière possible et surtout accessible.
•Spécialiser les étudiants dans les
différents domaines d’activité de
l’entrepreneuriat tout en les incitant à la
création d’entreprise.
•Accompagner la démarche des étudiants
porteurs de projets entrepreneuriaux.
18. Dans la pratique, ces trois finalités sont
complémentaires et peuvent largement se
superposer
Sensibilisation formation
accompagnement
19. La pratique a montré que la mise en
œuvre de ce type d’enseignement n’est
pas réservé uniquement au public
d’étudiants inscrits dans des universités
de gestion, puisqu’elle concerne aussi
(et largement) un public d’étudiants
inscrits dans des filières ingénieurs et
scientifiques.
20. Ceci montre, si besoin est, que
l’entrepreneuriat n’est pas l’affaire
exclusive des gestionnaires et que sa
portée est beaucoup plus universelle
21. :
Le phénomène de mondialisation semble
être irréversible.
Ses principales conséquences sont des
pressions globales:
•Révolution des TIC,
•Réduction des barrières tarifaires
•Prégnance des normes de qualité
•Mobilité de capitaux, ….
•Désengagement de l’ETAT
22. Outre les facteurs organisationnels
Restructuration des entreprises et d’activités
industrielles (reengineering , fusion-
acquisition, alliances stratégiques,..)
Et les facteurs liés aux individus (précarité de
l’emploi, nouvelles conditions de vie tel le
raccourcissement de la durée de vie
professionnelle,… )
Ont eu un impact très important sur le monde
des affaires et des entreprises
23. Le travailleur de demain pour qu’il soit
employable est obligé, plus qu’auparavant
d’être compétent, autonome et
responsable, animé par l’esprit
d’entreprendre, orienté vers les
opportunités, capable d’apprendre dans
différentes situations et d’innover…..
Ce changement se répercute sur le
comportement des étudiants qui sont les
travailleurs de demain.
24. C’est un état d’esprit qui se traduit
par la transition de la posture de
demandeur d’emploi « taking-a-job »
à celle de créateur d’emploi
« creating-a-job ».
D’où la transition d’un paradigme
classique à un paradigme post-
salarial.
25. L’enseignement de l’entrepreneuriat va
permettre de répondre au besoin des
sociétés humaines, composées
d’organisations et
d’individus, d’améliorer leurs capacités
d’adaptation à un environnement
mondialisé de plus en plus
dynamique, incertain et complexe.
26. Tout le monde s’accorde que les approches
d’enseignement dans le champ de l’entrepreneuriat
doivent être plutôt :
•Non conventionnelles
•Transversales
•Intégratives
•Processuelles
•Fonctionnalistes
•Didactiques
27. L’enseignant s’éloignera du rôle
de prescripteur et aura ainsi
celui d’un animateur et/ou d’un
facilitateur et c’est à
l’apprenant (étudiant) d’avoir
un rôle actif dans la génération
des connaissances.
28. Les méthodes pédagogiques qui
semblent les mieux adaptées sont
celles qui laissent la place à
l’accumulation d’expériences à
travers le développement de
projets entrepreneuriaux et
l’apprentissage par et dans
l’action
29. Une mise en situation doit aussi
privilégier « la cognition
entrepreneuriale » des étudiants en
leur fournissant espace et opportunité
pour développer leur créativité et
leurs aptitudes en terme de
communication, de leadership, etc,…
30. L’apprentissage par projet : en faisant
travailler les étudiants par groupe
(workshop) , le projet est intégrateur de
plusieurs disciplines
(observation, analyse, action, synthèse) il
permet un échange entre étudiants, crée
une synergie et fait manifester les qualités
du leader.
31. L’apprentissage du montage du bisness model :
c’est le meilleur cadre pour explorer le
processus entrepreneurial de l’idée initiale
jusqu’au lancement des activités en passant par
le business model.
L’apprentissage par problème : (expérientiel) :
dans une dynamique d’interactions confrontant
les étudiants à des entrepreneurs réels dans des
situations entrepreneuriales authentiques et
naturelles.
32. L’apprentissage par action : création
d’entreprise dans un jeu de simulation.
L’apprentissage en action : c’est un
apprentissage collectif faisant participer dans
la mise en situation , plusieurs parties
prenantes (
universitaires, gouvernement, entreprises, …)
il nécessite un engagement important de
toutes les parties.
33. Il apparait donc de la plus grande importance, à la fois
pour des raisons économiques (on veut plus
d’entrepreneurs), sociales ( on souhaite plus de
flexibilité et de nouvelles relations de travail)et
pédagogiques ( on veut plus d’efficience dans les
enseignements) d’encourager effectivement
l’enseignement de l’entrepreneuriat à l’université ,
34. mais également aux lycées et collèges et ce dans une
approche incitative et non comme application du
programme imposé par le système LMD surtout pour
un public autre que celui inscrit dans les universités de
gestion.