2. SSoommmmaaiirree
1. Introduction
2.Risques encourus par les EAF en Système Pluvial
3. Inventaire des risques encourus par les EAF en
cultures pluviales
4. Importance relative des risques en cultures
pluviales
5. Impacts des risques sur les EAF
6. Conclusion
3. II -- IInnttrroodduuccttiioonn
L’agriculture. Activité de production les plus
exposées aux effets nuisibles des risques naturels
car : (i) portant sur la gestion des êtres vivants; (ii)
se déroulant le plus souvent à l’air libre. :
Une Campagne ou Récolte est comprise si le
moment propice est raté aussi bien pour préparer la
culture que pour réaliser telle action culturale ou si la
pluviométrie est déficitaire.
4. II –– IInnttrroodduuccttiioonn ((SSuuiittee))
L’agriculture sénégalaise est essentiellement
traditionnelle et de subsistance. Faiblement
mécanisée, sa dépendance vis-à-vis des aléas et
conditions climatiques influe négativement sur le
développement du secteur et met ses acteurs dans
une situation de précarité dont les conséquences les
plus manifestes sont la pauvreté et un exode rural
massif des campagnes vers la ville.
95% des exploitations agricoles sont des
exploitations familiales (EAF) combinant le plus
souvent productions végétales et productions
animales (ou disposant d’animaux pour la traction).
5. II –– IInnttrroodduuccttiioonn ((SSuuiittee))
L’agriculture familiale est ainsi la forme dominante
d’organisation de la production agricole et elle
contribue pour près de 60% des besoins
alimentaires du pays
La production reste dominée par les cultures
pluviales qui couvrent près de 95% des superficies
(Mil : 36%, Arachide : 32%, Niébé :9%, Maïs : 8%,
Sorgho : 8%, Coton : 2%).
6. II.- Risques eennccoouurruuss ppaarr lleess EEAAFF eenn
ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess
Les cultures sous pluies sont confrontées à plusieurs
risques et notamment des risques naturels qui
peuvent être considérés comme ordinaires ou
extraordinaires (catastrophes) selon leur fréquence
et l’étendue des dégâts
Quelques uns de ces risques et catastrophes restent
encore vivants dans la mémoire des populations
rurales, notamment :
7. II.- Risques eennccoouurruuss ppaarr lleess EEAAFF eenn
ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
l’invasion des cultures de coton par la mouche
blanche en 1997,
les "pluies hors saison" et le déficit pluviométrique de
2002,
les invasions de criquets de 2004
les inondations à Djilor en 2012 et 2013,
8. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
La Sécheresse : la calamité la plus ressentie par les
exploitations quelle que soit la zone, mais elle est
plus éprouvée dans la nord du Bassin Arachidier.
Les cultures les plus affectées sont principalement
l’arachide, le coton, le maïs, le mil et à un degré
moindre le sorgho
Les invasions de sauteriaux. Elles se manifestent
surtout dans le nord du Bassin Arachidier, et à des
degrés moindres dans la partie sud et la zone
Cotonnière. Les céréales (mil et sorgho) sont les
spéculations les plus affectées.
9. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Le parasitisme. Il affecte principalement le nord du
Bassin Arachidier, les autres zones ne sont pas
épargnées, mais touchées à des degrés mineurs.
Les spéculations les plus affectées sont le niébé, le
coton, l’arachide, le maïs et le mil.
La divagation des animaux. C’est au niveau des
zones « Cotonnière » et « et du Bassin Arachidier »
que le phénomène semble être plus aigu. L’arachide
et le maïs sont les cultures les plus touchées.
10. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Les pluies hors saison. Touchent particulièrement
le nord du pays et parfois le Bassin Arachidier (Ferlo
et région de Louga, Kaolack).
Les invasions aviaires. Ce fléau affecte certaines
localités qui jouxtent les forêts classées. Les
spéculations touchées sont principalement les
céréales : mil et sorgho.
11. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Les inondations. Les cultures les plus sensibles au
phénomène sont le coton, le maïs, l’arachide.
Les invasions de criquets. C’est le nord du pays,
et à un moindre degré le sud du Bassin Arachidier
qui semblent être les plus concernées par le
phénomène. Le mil est la culture la plus sensible aux
infestations de criquets
12. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Le vol de production et de bétail.
– Le vol de production concerne plus particulièrement
l’arachide (Meule/ Fane au moment du battage),
– le vol de bétail est noté dans la quasi-totalité du pays, mais
semble être plus marqué dans le Bassin Arachidier, et la
région de Kolda, et touche principalement les bovins, ovins
et caprins.
13. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Les incendies. Ils sont parfois liés au feux de
brousse au moment des récoltes. Elles touchent
principalement le coton, et l’arachide.
Les épizooties/(Mortalité du Bétail). Elles touchent
surtout les ruminants et la volaille, mais aussi les
animaux de trait (cheval).
14. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Les Risques commerciaux. Pour toutes les
filières « inorganisées ou non encadrées », les
producteurs sont soumis aux aléas du marché régi
dans la plupart des cas par les lois de l’offre et de la
demande :
– les producteurs d’arachide dépendent des huiliers et des
opérateurs privés;
– les producteurs de maïs dépendent de la volonté des
meuniers et autres gros clients et subissent aussi le
cynisme des spéculateurs.
15. III. IInnvveennttaaiirree ddeess rriissqquueess eennccoouurruuss ppaarr lleess
EEAAFF eenn ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess ((ssuuiittee))
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
Autres risques
– Les Maladies (Paludisme) : l’immobilisation des actifs pour
cause de maladie réduit les journées de travail, et met en
cause les récoltes surtout les opérations « clés »
– Les Accidents
Charrettes (principal moyen de transport en milieu rural)
Troupeaux (pendant la transhumance)
– Les morsures de serpents
– Décès (du CE en cours de campagne)
16. IV. -- IImmppoorrttaannccee rreellaattiivvee ddeess rriissqquueess eenn
ccuullttuurreess pplluuvviiaalleess
Etude EMAP de 2004 sur les risques agricoles
17. VV.. -- IImmppaaccttss ddeess rriissqquueess ssuurr lleess EEAAFF
Baisse de la production
– Déficit vivrier
– Baisse des revenus monétaires
Pertes de capital (Mortalité du cheptel)
Pertes des outils de production (mortalité des
animaux de trait…)
Difficultés de reconstitution des semences,
Difficultés de remboursement de crédit (formel et
non formel)
18. VVII..-- CCoonncclluussiioonn
Les EAF assurent l’essentiel de la production
agricole. Elles sont exposées à différents risques,
notamment les risques climatiques et
particulièrement la sécheresse.
L’assurance et notamment la micro assurance peut
contribuer à la gestion de ces risques.