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Département formation de
CDP_3E 1302
7. La Programmation Budgétaire
et le Cadre Moyen Terme
Macroéconomiques
Animation : Jean-Marc LEPAIN
La Rochelle
du 29 juillet au 02 août 2013
jlepain@yahoo.fr
www.slideshare.net/JeanMarcLepain/
« La gestion budgétaire axée sur les résultats »
Thème 3 : La Programmation (CMDT) et la préparation budgétaire
| 2 | « Gestion budgétaire » | 2013
Première Partie
Les Paramètres Macroéconomiques de la
Politique Budgétaire
| 3 | « Gestion budgétaire » | 2013
Le Cadre Macroéconomique
A. La Politique de Croissance
B. La politique monétaire (taux d’intérêt, inflation, masse
monétaire politique de crédit)
C.L’équilibre de la balance commerciale et de la balance
des paiements
D.Le taux d’épargne et le taux d’investissement
| 4 | « Gestion budgétaire » | 2013
L’Analyse de la Croissance
Typologie de la Croissance
• Croissance endogène /croissance exogène
• Croissance intensive / croissance extensive
• Croissance inclusive / croissance exclusive ou extractive
| 5 | « Gestion budgétaire » | 2013
L’Analyse de la Croissance et la Politique Budgétaire
• La croissance des recettes de l’État est fortement
corrélée à la croissance du PIB;
• Le taux d’élasticité des recettes en relation au PIB
dépendant de la contribution des différents secteurs à la
croissance et de leur taux d’imposition respectif;
• La croissance étant cyclique, la politique budgétaire doit
être contra-cyclique. La prédiction des cycles de
croissance joue donc un rôle important dans la politique
à moyen terme.
• Le choix d’un modèle de croissance détermine le choix
d’un modèle de politique budgétaire.
| 6 | « Gestion budgétaire » | 2013
Les indicateurs de développement alternatifs
• L’Indice de Développement Humain: est un indice statistique
composite créé par le PNUD en 1990: la santé / longévité (mesurées
par l‘espérance de vie à la naissance) + niveau d'éducation + le niveau de
vie (logarithme du revenu brut par habitant en parité de pouvoir d’achat)
• Les Indicateurs de Pauvreté Humaine (IPH) dont existent
plusieurs types. Indicateurs directs: moins de 2 dollars par jour, et
indicateurs indirects dont le HPI-1 et le HPI-2 utilisés par le PNUD:
indicateur de longévité ou espérance de vie (P1) + indicateur d'instruction
(P2) + indicateur de conditions de vie (P3), le Multidimentional Poverty
Index (Oxford University)
• Le Coefficient de Gini d’inégalité des revenus: il se se calcule par
rapport à la fonction qui associe à chaque part de la population ordonnée
par revenu croissant, la part que représente ses revenus.
• Le Gender-related Index (GRI): prend en compte les inégalités
entre les sexes.
• Autres: Indice de soutenabilité environnementale, l’indice de
progrès véritable
| 7 | « Gestion budgétaire » | 2013
Bhoutan: L’Indice de Bonheur Brut
Le bonheur national brut est un indice préconisé par le roi du
Bhoutan Jigme Singye Wangchuk, en 1972, dont le but est de bâtir
une économie qui serve la culture du Bhoutan reposant sur des
valeurs spirituelles bouddhistes et qui puisse guider l'établissement
de plans économiques et de développement du pays.
Cet indice repose sur les quatre principes fondamentaux auxquels le
gouvernement du Bhoutan attache une part égale :
• Croissance et développement économiques ;
• Conservation et promotion de la culture Bhoutanaise ;
• Sauvegarde de l'environnement et utilisation durable des
ressources ;
• Bonne gouvernance responsable.
| 8 | « Gestion budgétaire » | 2013
Politique Monétaire et Politique Budgétaire
• Le rythme d’expansion de la masse monétaire est lié à
l’expansion du crédit qui est susceptible de stimuler la
croissance.
• Un rythme d’expansion trop rapide peut augmenter le
taux d’inflation qui aura un effet négatif sur le taux
d’épargne et la balance commerciale.
• Un rythme d’expansion trop rapide du crédit implique
une détérioration du portfolio des banques et une
augmentation des risques systémiques.
• Une politique monétaire expansionniste doit être
accompagnée par une politique budgétaire plus
restrictive et inversement.
| 9 | « Gestion budgétaire » | 2013
Excédents et Déficits Commerciaux
• Ni un fort excédent ni un fort déficit ne sont un signe de bonne
santé économique.
• Au niveau mondial, excédents et déficits sont un jeu à somme nulle.
• Tous les déficits n’ont pas la même signification. Un déficit
commercial peut être le signe d’une forte croissance et être causé
par le besoin d’investissement. Le déficit peut également signifier
l’incapacité de l’économie à produire les biens de consommation
demandés.
• Un excédent commercial peut traduire une faiblesse de la
demande intérieure ou est le résultat de l’exportation de produits
primaires.
• Le solde de la balance des paiements est plus significatif que le
solde de la balance commerciale.
• Ce qui est significatif c’est comment le déficit est financé.
| 10 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Balance des Paiements
(Voir documents distribués en cours)
• Les trois comptes de la balance des paiements:
• Le compte des transactions courantes
• Le compte de capital
• Le compte financier
• Sauf pour un État en faillite, une balance des paiements
est toujours équilibrée.
• La question est de savoir comment le solde des
opérations financières compense le solde des
opérations commerciales, et quel est l’impact sur la
dette de l’État.
| 11 | « Gestion budgétaire » | 2013
Crédits Débits Soldes
1. COMPTE DE
TRANSACTIONS COURANTES
675,1 708,7 - 33,7
1.1. Biens 390,1 443,7 - 53,7
1.2. Services 109,9 99,8 10
1.3. Revenus 157,4 120,8 36,5
1.4. Transferts courants 17,8 44,3 - 26,5
2. COMPTE DE CAPITAL 984 947 39
3. COMPTE FINANCIER 18,2
3.1. Investissements directs - - 37,9
3.2. Investissements de
portefeuille
119,9
3.3. Produits financiers dérivés 34,3
3.4. Autres investissements - 92,3
3.5. Avoirs de réserve - 5,8
4. ERREURS ET OMISSIONS
NETTES
15,4
Balance des paiements de la France pour 2010
(en milliards d’euros)
Source : Banque de France – Balance des paiements et position extérieure - Rapport annuel - Exercice 2010.
| 12 | « Gestion budgétaire » | 2013
Le Dutch Disease
Le Dutch Disease vient d’un excédent de la balance des paiements
résultant de l’exportation de produits primaires (pétrole, ressources
minérales) qui n’est que partiellement recyclé dans l’économie ou d’
un afflux d’aide étrangère (Afghanistan, Timor Leste) ou de capitaux
attirés par des conditions particulières (blanchiment d’argent, taux
d’intérêts élevés, taxation faible, subventions déguisées, etc.). Ses
conséquences sont:
• Renforcement du taux de change de la monnaie
nationale;
• Hausse des salaires
• Hausse de l’inflation
• Détérioration de la balance commerciale
• Perte de compétitivité du pays
| 13 | « Gestion budgétaire » | 2013
Taux d’Épargne et taux d’Investissement
• Une croissance de 7-8% nécessite un taux
d’investissement de 25 à 30% voire plus.
• Le taux d'épargne doit se situer aussi proche que
possible du taux d’investissement.
• Ce taux d’investissement doit être réparti entre le
secteur privé et le secteur public.
• Le financement de l’investissement public peut se faire
par utilisation des recettes publiques, emprunt ou aide
internationale;
• L’emprunt doit se faire sans effet d’éviction (crowding
out) de l’investissement privé.
| 14 | « Gestion budgétaire » | 2013
Deuxième Partie
Espace Budgétaire et Mobilisation des
Recettes de l’État
| 15 | « Gestion budgétaire » | 2013
Analyse des Recettes
Analyse de la Performance
de la Collecte
Stratégie de Mobilisation
des Recettes
Les Trois Étapes de l’Analyse
| 16 | « Gestion budgétaire » | 2013
Les Stratégies de Mobilisation des Recettes
Les stratégies de mobilisation des revenus combinent
plusieurs démarches:
• La rationalisation du code fiscal
• L’amélioration des outils d’analyse et des prévisions
• L’amélioration des procédures d’encaissement
• Les stratégies de communication
| 17 | « Gestion budgétaire » | 2013
Critères de Performance de la Mobilisation
des Recettes
La performance est considérée comme satisfaisante si les
conditions suivantes sont remplies:
• Le revenu augmente proportionnellement à son assiette
année après année.
• Il existe un certain degré d’élasticité entre l’assiette et la
recette collectée.
• L’augmentation des recettes dans le temps est
proportionnelle à l’augmentation prévisible des
dépenses.
• La mobilisation représente plus de 90% du potentiel.
| 18 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Notion de Capacité à Générer des Recettes
(Revenue Generation Capacity)
La capacité d’une économie à générer des recettes est
indépendante de la capacité de collecte de l’État. Elle
dépend de nombreux facteurs tels que:
• Population
• Répartition de l’économie par secteur
• Taille de l’économie informelle
• Taille des entreprises
• Exportations de matières premières ou de de produits
finis
• Etc.
| 19 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Notion de Recettes Potentielles
• La notion de recettes potentielles essaye de déterminer
quelle serait la recette si tous les impôts et taxes étaient
collectés avec une efficacité maximale.
• La recette potentielle est comparée à la recette réelle
pour déterminer le taux de déviation ou dit taux
d’inefficacité fiscale.
| 20 | « Gestion budgétaire » | 2013
Le taux d’élasticité relative et d’élasticité globale du
système fiscal
(Elasticity and Buoyancy Rate)
• L'élasticité globale de la fiscalité est la moyenne pondérée de la
somme de l'élasticité de chaque impôt.
• Les élasticités des principaux impôts sont ensuite décomposées en
une élasticité de l'impôt par rapport à l'assiette et en une élasticité
de l'assiette par rapport au revenu, pour indiquer dans quelle
mesure chaque impôt contribue à augmenter ou à réduire l'élasticité
globale du système fiscal par rapport au revenu.
• Cette décomposition permet ainsi de déterminer les impôts qui,
dans le système à l'étude, ont une élasticité plus élevée ou plus
faible par rapport au revenu, d'indiquer les causes immédiates de
cette élasticité plus élevée ou plus faible et d'estimer dans quelle
mesure les changements discrétionnaires ont contribué à accroître
les recettes fiscales.
| 21 | « Gestion budgétaire » | 2013
Troisième Partie
Espace Budgétaire et Efficacité des
Dépenses Publiques
| 22 | « Gestion budgétaire » | 2013
Qu’est-ce que l’espace budgétaire ?
• Capacité de l’État à mobiliser des recettes (Politique
Fiscale, taxation)
• Capacité de l’État à financer le budget par l’emprunt
(Politique de gestion de la dette)
• Espace budgétaire réel / espace budgétaire potentiel
| 23 | « Gestion budgétaire » | 2013
Les Paramètres de l’Espace Budgétaire
• La Croissance économique
• La structure du PNB
• L’assiette des impôts et taxes
• La structure du système de taxation
• Le taux de recouvrement des impôts et taxes
• Le renoncement aux compensations de dette
• Les rentrée non-fiscales (ventes de
licences/concessions, produit des participations, produits
d’investissement,
| 24 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Mesure de l’Espace Budgétaire
On distingue l’espace budgétaire effectif et l’espace
budgétaire potentiel. L’espace budgétaire effectif
correspond au taux réel de prélèvement du PNB
• 12-15% est le seuil minimum pour assurer la pérennité
de l’État. Entre 8% et 12% on trouve les États faillis.
• 15%-18% les nouveaux États émergeants engagés
dans des stratégies de croissance (Vietnam,
Cambodge, Indonésie)
• 18%-30% les nouveaux États industriels
• 30% - 45 % les États les plus développés
• Au-delà de 45% le ratio devient un indicateur de
l’inefficacité de l’État
| 25 | « Gestion budgétaire » | 2013
Espace Budgétaire: États Faillis et États en difficulté
• Haïti 2010/11 11,8%
• Centrafrique 2009 11,5%
• Madagascar 2005 10,9% (Estimation 2012: 9.5%)
• Népal 2007 18,7%
• Mali 2010 17,3%
• Égypte 2007/08 24,7% (2002: 22,2%)
• Yémen 21,5%
• Pakistan 2012 12,7% (don inclus)
| 26 | « Gestion budgétaire » | 2013
Pays sortant de la pauvreté
• Laos 2011/12 budgétisé 17,1% (estimé: 19, 3%)
• Cambodge 2012 13,3%
• Kenya 2012 24,5%
• Ghana 2010 16,7%
• Bhoutan 2010 23,3%
| 27 | « Gestion budgétaire » | 2013
Anciens et Nouveaux Tigres
• Corée 2011/12 22,9%
• Malaisie 2010 20,8% (2009: 23,3%)
• Singapore 2012 22,2% (estimation IMF)
• Thaïlande 2011 19,0%
• Philippines 2012 18.5%
• Indonésie 2012 16,0% (Gouvernement central)
• Botswana 2011 29.3%
| 28 | « Gestion budgétaire » | 2013
Les BRICS
A. Brésil 2010: 24,4%
B. Russie 2012: 38,4%
C.Inde 2011: 18.6% dont central 9.2%
D.Chine 2011: 22.7% en augmentation constante
E. Afrique du Sud 2011/12: 24,3%
| 29 | « Gestion budgétaire » | 2013
Espace Budgétaire et Efficacité de l’État
• Le niveau optimal de prélèvement fiscal dépend de la
taille de l’économie et du choix d’un modèle
économique et social (politique de redistribution).et du
niveau de décentralisation.
• Un revenu élevé n’est pas un gage de progrès. L’Égypte
a un niveau de prélèvement supérieur à la Corée mais
fait face à un déficit chronique. La différence est dans le
niveau d’efficacité de l’État et la politique de
redistribution.
• La mesure de l’espace fiscal doit être coordonnée avec
celle de l’efficacité de l’État
| 30 | « Gestion budgétaire » | 2013
L’Analyse de l’Efficacité des Dépenses Publiques
L’analyse de l’efficacité des dépenses publiques doit se
faire à deux niveaux:
A. L’efficacité des dépenses publiques au niveau
macroéconomique (Politique budgétaire et fiscale)
B. L’efficacité des dépenses publiques au niveau sectoriel
(Analyse budgétaire)
| 31 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Mesure de l’Efficacité de l’État
• Dépense moyenne par fonctionnaire
• Part de la masse salariale de la fonction publique dans
le budget de l’État
• Masse salariale de la fonction publique/PIB
• Part des fonctionnaires dans l’emploi général
• Contribution de l’État à la formation du PIB
• Part des investissements dans le budget de l’État
• Part du budget de l’État consacré au remboursement de
la dette
• Part des subventions dans le budget de l’État
• Autres mesure d’efficacité sectorielle (CMTP)
| 32 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de Cas 1
Comparaison France – Allemagne (1)
France Allemagne
Indicateurs macroéconomiques 2012
PIB par habitant 30,984 32,231
Dépense centrale 56.6% 45.0%
Recette totale 51.0% 45.2%
Dette 81.9% 90.2%
Balance des paiements -2.1% 6.1%
Déficit/Excédent public central -4.4% 0.2%
Déficit public général -5.5% 0.0%
Le Cadre Macroéconomique
Source: Eurostat
| 33 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de Cas 1
Comparaison France – Allemagne (2)
Source: Eurostat et OCDE
France Allemagne
Nombre de fonctionnaires pour 1000 habitants 90 50
Emploi public / emploi total 21% 10%
Masse salariale publique / PIB 13% 7%
Dépense par fonctionnaire 194,856 290,082
Dépense déducation (2009) 5.89% 5.06%
Dépense suplémetaire en France (en Mrd) 16.9
Score PICA des élèves 2.08 1.93
Dépenses de santé par habitant 3481 3399
Dépenses de santé /PIB 11.8% 11.6%
Taux de prise en charge par l'état 76.8% 77.0%
Performance des Dépenses Publiques
| 34 | « Gestion budgétaire » | 2013
Remarques sur la Comparaison France/Allemagne
• L’Allemagne est plus endettée que la France mais a
éliminé son déficit budgétaire.
• En Allemagne, le taux d’ISF est de 26% contre 34%en
France.
• Le différentiel sur le nombre de fonctionnaires
représente un surcoût de 135Mrd.
• L’Allemagne a commencé à réduire le nombre de
fonctionnaires il y a 5 ans.
• La France en dépensant 0.83% de PIB pour l’éducation
de plus que l’Allemagne a des résultats inférieurs (score
PICA). Une partie du surcoût est due à l’absence de
décentralisation.
| 35 | « Gestion budgétaire » | 2013
Leçons à tirer de la comparaison
• Le rôle de l’État n’est pas compris de la même façon en France et
en Allemagne (analyse économique de l’État).
• Un changement de politique budgétaire dépend étroitement d’un
changement de politique économique.
• L’accroissement de la fonction publique est considérée en France
comme une solution au chômage.
• L’exemple français semble démontrer que l’emploi public tue
l’emploi privé ce qui est confirmé par des études du FMI dans
divers pays.
• Une forme fédérale de gouvernement est généralement considérée
comme plus couteuse, ce qui n’est pas vérifié avec l’Allemagne.
• En France, les dépenses de fonctionnement ont un effet d’éviction
sur les dépenses d’investissement.
| 36 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de Cas 2
Égypte: Le Cadre Macroéconomique
Source: Index Mundi
et Wipikepia
PIB per capita 6,600$
Budget / PIB (2012) 32.6%
Taxes et non taxes (espace fiscal) 22.2%
Déficit budgétaire -10.5%
Dette publique / PIB 85.0%
Déficit de la balance commerciale -11.9%
Deficit de la balance des payment (2012) -3.3%
Réserves de change (Mars 2013) 2,5 mois
Cadre Macroéconomique et Bubgétaire
Croissance du PIB
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
PIB 5.0 2.5 1.7 3.1 4.5 4.3 6.8
Déficit budgétaire -10.2 -10.5 -9.5 -9.6 -8.2
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
PIB 7.1 7.2 4.6 5.1 1.8 2.2 0
Déficit budgétaire -6.7 -6.9 -6.4 -8.0 -9.8 -10.5
Sources: IMF et CIA
| 37 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de Cas 2
Égypte: Le Cadre Budgétaire
Sources: IMF et CIA
Investissementde l'Etat/PIB 3.4%
Nombre de fonctionnaires pour1000habitants 102
Emploi public/ emploi total 30.9%
Masse salariale publique / PIB 8.4%
Dépense parfonctionnaire 9,832$
Efficacité des Dépenses Publiques
| 38 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de Cas 2
Égypte: La Structure du Budget
Salaire 25.6%
Frais de fonctionnement 5.4%
Investissement 10.4%
Service de la dette 25.0%
Autres dépenses 6.2%
Subventions energétiques 13.1%
Subventions alimentaires 5.1%
Autres subventions 9.2%
Structure du Budget
| 39 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de cas 2
Égypte: le Diagnostique
• Politique budgétaire non soutenable en raison du poids des
subventions (29.8% du budget) résultant en une instabilité
macroéconomique et une vulnérabilité aux chocs endogènes et
exogènes. La chute de la livre fait que les subventions augmentent
automatiquement.
• Croissance forte, mais non inclusive, incapable de résoudre le
problème du chômage.
• Niveau d’investissement total (13,5% du PIB) trop faible pour
soutenir le niveau de croissance.
• Budget d’investissement de l’État (3,4% du PIB) trop faible pour
créer les infrastructures nécessaires à l’économie.
• Sous-investissement dans l’agriculture résultant en un besoin
d’importation de produits alimentaires ayant un effet négatif sur la
balance commerciale et la balance des paiements.
• Sous-investissement dans l’éducation résultant en un déséquilibre
entre l’offre et la demande sur le marché du travail.
| 40 | « Gestion budgétaire » | 2013
Étude de Cas 2
Égypte: Les Recommandations du FMI
• Élimination des subventions en donnant la priorité à l’énergie;
• Augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu;
• Augmentation de la taxe sur les ventes de 10% à 12%, extension
de son champs d’application, et remplacement à terme par la TVA.
• Amélioration de la collecte des impôts et taxes et renforcement des
douanes avec développement à terme du nouvelle stratégie de
mobilisation des recettes;
• Renforcement de la planification fiscale et de la discipline
budgétaire avec un objectif de réduction du déficit contraignant
(objectif 2014: 8.5%);
• Extension du périmètre du Compte Unique du Trésor et
renforcement de la gestion de la liquidité;
• Nouvelles mesures de transparence budgétaire avec publication
régulière des données sur l’exécution du budget.
• Déréglementation et mesures pour favoriser la création
d’entreprises et leur développement.
| 41 | « Gestion budgétaire » | 2013
Cinquième Partie
Politique Budgétaire et Gestion de la Dette
| 42 | « Gestion budgétaire » | 2013
Pourquoi emprunter?
• Pour financer le déficit budgétaire
• Pour anticiper à court terme les rentrées d’argent et
maintenir des flux de trésorerie constant
• Pour créer un marché des bons du Trésor et mener une
politique de taux d’intérêt (politique monétaire)
• Pour stériliser une partie des excédents commerciaux
| 43 | « Gestion budgétaire » | 2013
La gestion de la dette (1)
La gestion de la dette se fait en fonction de la structure de
la dette:
• Dette à court terme (Bons du Trésor)
• Dette à moyen et long terme sur le marché domestique
• Dette commerciale
• Arriérés de paiement
• Dette concessionnelle auprès d’organismes internationaux
• Dette concessionnelle bilatérale
• Emprunts sur les marchés internationaux
| 44 | « Gestion budgétaire » | 2013
La gestion de la dette (2)
La gestion de la dette se fait en fonction:
1. Des maturités
2. Du niveau des taux d’intérêt
3. Des conditions de refinancement
4. De la nature juridique des instruments
| 45 | « Gestion budgétaire » | 2013
L’Analyse de soutenabilité de la dette
L’Analyse de soutenabilité de la dette est une
méthodologie standard pour:
1) Établir l’impact présent de la dette sur la situation macro-
économique présente
2) Faire des projections sur la variation à moyen terme de
l’investissement en fonction des autres agrégats économiques et
budgétaire
3) Tester différent scénarios économique et budgétaire
4) Tester différents types de risques: taux d’intérêt, risque de change,
risque de refinancement
5) Assurer la soutenabilité de la dette à moyen terme
indépendamment des conditions économiques.
| 46 | « Gestion budgétaire » | 2013
L’Analyse de Soutenabilité du FMI
1. Analyse de l’arrière plan économique et hypothèses de base
2. Hypothèses soutendant l’analyse de soutenabilité de la dette
3. Analyse de soutenabilité de la dette extérieure
-scénario de base
4. Soutenabilité de la dette du secteur public
5. Opinion des autorités
6. Conclusions
7. Modèles des scénarios envisagés
| 47 | « Gestion budgétaire » | 2013
Laos: indicateurs de la dette externe
Seuil Fin
Indicatif 2010
Valeur Présente de la dette en pourcentage de:
PIB 30.0 30.6
Exportations 100.0 85.9
Recettes de l'Etat 200.0 222.1
Service de la dette en poucentage de:
Exportations 15.0 4.5
Recettes de l'Etat 25.0 11.5
| 48 | « Gestion budgétaire » | 2013
Sixième Partie
La Maîtrise des Risques Systémiques
| 49 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Sensibilité aux Risques Endogènes
• Choc climatique / changement climatique / eau / environnement
• Catastrophes naturelles
• Crise politique
• Inflation / taux de change
• Crise bancaire
• Crise de la Balance des Paiements
• Crise fiscale
• Crise sectorielle
| 50 | « Gestion budgétaire » | 2013
La Sensibilité aux Risques Exogènes
• Crise économique et financière internationale
• Crise politique régionale / conflit militaire
• Changement brutal de l’environnement économique
• Baisse du prix des matières premières exportées
• Dépendance aux capitaux extérieurs (aide
internationale, investissement direct, marchés
financiers)
• Fermeture des marchés d’exportation
| 51 | « Gestion budgétaire » | 2013
L’Analyse de Risque
• Hiérarchisation des risques, système de pondération
• Coefficients de vulnérabilité
• Coefficients de probabilité
• Construction d’une matrice
| 52 | « Gestion budgétaire » | 2013
Stratégie d’Atténuation des Risques Endogènes
• Politique budgétaire prudente visant à la stabilité
macroéconomique
• Maîtrise de la dette intérieure et extérieure
• Surveillance du secteur financier et de l’expansion du
crédit
• Constitution de réserves pour faire face aux
contingences
• Gestion prudente des ressources naturelles
d’exportation
• Politique de préservation de l’environnement (eau, terre
arable, forêts, etc.)
• Politiques d’adaptation au changement climatique
| 53 | « Gestion budgétaire » | 2013
Haïti et la République Dominicaine
| 54 | « Gestion budgétaire » | 2013
Les Risques écologiques et climatiques
• Les risques écologiques et climatiques pèse de plus en plus lourd
sur les États.
• La comparaison entre Haïti et la République Dominicaine montre
que la destruction des équilibres écologiques à Haïti n’était pas une
fatalité et explique pour une grande part le niveau de pauvreté du
pays.
• L’effondrement écologique d’un pays entraine son effondrement
économique et politique (Haïti, Afghanistan, Somalie, etc.).
• Politique d’adaptation économique au changement climatique;
• Politique de gestion des risques naturels;
• Provisionnement budgétaire des coûts futurs de nettoyage de
l’environnement.
• La Chine est le pays qui porte le plus grand risque budgétaire en
matière de nettoyage de l’environnement.
| 55 | « Gestion budgétaire » | 2013
Stratégies d’Atténuation des Risques Exogènes
• Gestion des agrégats monétaires et financiers
• Gestion de la balance des paiements
• Gestion des indicateurs des réserves de change
• Gestion des paramètres de la dette extérieure
• Contrôle de l’endettement du secteur bancaire vis-à-vis
de l’étranger
• Gestion du rating de la dette souveraine
• Attractivité du pays aux investissements étrangers
• Polices d’assurance et contrats de couverture des
risques financiers
| 56 | « Gestion budgétaire » | 2013
Cinquième Partie
Le Cadre Macro-économique à Moyen
Terme
| 57 | « Gestion budgétaire » | 2013
Voir documents distribués en cours
| 58 | « Gestion budgétaire » | 2013
Conclusions
• La Politique Budgétaire est la traduction d’une politique
économique en flux de dépenses.
• La politique budgétaire s’appuie sur la politique
macroéconomique. Son efficacité dépend du maintien
de ces équilibres macroéconomiques.
• L’espace fiscal nécessaire à la réalisation d’une
politique dépend du niveau d’efficacité des dépenses.
• Le CMTB et le CMTD assurent l’alignement du budget
sur la politique budgétaire par l’intermédiaire des
enveloppes fiscales.

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9. le cadre budgétaire macroéconomique

  • 1. Département formation de CDP_3E 1302 7. La Programmation Budgétaire et le Cadre Moyen Terme Macroéconomiques Animation : Jean-Marc LEPAIN La Rochelle du 29 juillet au 02 août 2013 jlepain@yahoo.fr www.slideshare.net/JeanMarcLepain/ « La gestion budgétaire axée sur les résultats » Thème 3 : La Programmation (CMDT) et la préparation budgétaire
  • 2. | 2 | « Gestion budgétaire » | 2013 Première Partie Les Paramètres Macroéconomiques de la Politique Budgétaire
  • 3. | 3 | « Gestion budgétaire » | 2013 Le Cadre Macroéconomique A. La Politique de Croissance B. La politique monétaire (taux d’intérêt, inflation, masse monétaire politique de crédit) C.L’équilibre de la balance commerciale et de la balance des paiements D.Le taux d’épargne et le taux d’investissement
  • 4. | 4 | « Gestion budgétaire » | 2013 L’Analyse de la Croissance Typologie de la Croissance • Croissance endogène /croissance exogène • Croissance intensive / croissance extensive • Croissance inclusive / croissance exclusive ou extractive
  • 5. | 5 | « Gestion budgétaire » | 2013 L’Analyse de la Croissance et la Politique Budgétaire • La croissance des recettes de l’État est fortement corrélée à la croissance du PIB; • Le taux d’élasticité des recettes en relation au PIB dépendant de la contribution des différents secteurs à la croissance et de leur taux d’imposition respectif; • La croissance étant cyclique, la politique budgétaire doit être contra-cyclique. La prédiction des cycles de croissance joue donc un rôle important dans la politique à moyen terme. • Le choix d’un modèle de croissance détermine le choix d’un modèle de politique budgétaire.
  • 6. | 6 | « Gestion budgétaire » | 2013 Les indicateurs de développement alternatifs • L’Indice de Développement Humain: est un indice statistique composite créé par le PNUD en 1990: la santé / longévité (mesurées par l‘espérance de vie à la naissance) + niveau d'éducation + le niveau de vie (logarithme du revenu brut par habitant en parité de pouvoir d’achat) • Les Indicateurs de Pauvreté Humaine (IPH) dont existent plusieurs types. Indicateurs directs: moins de 2 dollars par jour, et indicateurs indirects dont le HPI-1 et le HPI-2 utilisés par le PNUD: indicateur de longévité ou espérance de vie (P1) + indicateur d'instruction (P2) + indicateur de conditions de vie (P3), le Multidimentional Poverty Index (Oxford University) • Le Coefficient de Gini d’inégalité des revenus: il se se calcule par rapport à la fonction qui associe à chaque part de la population ordonnée par revenu croissant, la part que représente ses revenus. • Le Gender-related Index (GRI): prend en compte les inégalités entre les sexes. • Autres: Indice de soutenabilité environnementale, l’indice de progrès véritable
  • 7. | 7 | « Gestion budgétaire » | 2013 Bhoutan: L’Indice de Bonheur Brut Le bonheur national brut est un indice préconisé par le roi du Bhoutan Jigme Singye Wangchuk, en 1972, dont le but est de bâtir une économie qui serve la culture du Bhoutan reposant sur des valeurs spirituelles bouddhistes et qui puisse guider l'établissement de plans économiques et de développement du pays. Cet indice repose sur les quatre principes fondamentaux auxquels le gouvernement du Bhoutan attache une part égale : • Croissance et développement économiques ; • Conservation et promotion de la culture Bhoutanaise ; • Sauvegarde de l'environnement et utilisation durable des ressources ; • Bonne gouvernance responsable.
  • 8. | 8 | « Gestion budgétaire » | 2013 Politique Monétaire et Politique Budgétaire • Le rythme d’expansion de la masse monétaire est lié à l’expansion du crédit qui est susceptible de stimuler la croissance. • Un rythme d’expansion trop rapide peut augmenter le taux d’inflation qui aura un effet négatif sur le taux d’épargne et la balance commerciale. • Un rythme d’expansion trop rapide du crédit implique une détérioration du portfolio des banques et une augmentation des risques systémiques. • Une politique monétaire expansionniste doit être accompagnée par une politique budgétaire plus restrictive et inversement.
  • 9. | 9 | « Gestion budgétaire » | 2013 Excédents et Déficits Commerciaux • Ni un fort excédent ni un fort déficit ne sont un signe de bonne santé économique. • Au niveau mondial, excédents et déficits sont un jeu à somme nulle. • Tous les déficits n’ont pas la même signification. Un déficit commercial peut être le signe d’une forte croissance et être causé par le besoin d’investissement. Le déficit peut également signifier l’incapacité de l’économie à produire les biens de consommation demandés. • Un excédent commercial peut traduire une faiblesse de la demande intérieure ou est le résultat de l’exportation de produits primaires. • Le solde de la balance des paiements est plus significatif que le solde de la balance commerciale. • Ce qui est significatif c’est comment le déficit est financé.
  • 10. | 10 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Balance des Paiements (Voir documents distribués en cours) • Les trois comptes de la balance des paiements: • Le compte des transactions courantes • Le compte de capital • Le compte financier • Sauf pour un État en faillite, une balance des paiements est toujours équilibrée. • La question est de savoir comment le solde des opérations financières compense le solde des opérations commerciales, et quel est l’impact sur la dette de l’État.
  • 11. | 11 | « Gestion budgétaire » | 2013 Crédits Débits Soldes 1. COMPTE DE TRANSACTIONS COURANTES 675,1 708,7 - 33,7 1.1. Biens 390,1 443,7 - 53,7 1.2. Services 109,9 99,8 10 1.3. Revenus 157,4 120,8 36,5 1.4. Transferts courants 17,8 44,3 - 26,5 2. COMPTE DE CAPITAL 984 947 39 3. COMPTE FINANCIER 18,2 3.1. Investissements directs - - 37,9 3.2. Investissements de portefeuille 119,9 3.3. Produits financiers dérivés 34,3 3.4. Autres investissements - 92,3 3.5. Avoirs de réserve - 5,8 4. ERREURS ET OMISSIONS NETTES 15,4 Balance des paiements de la France pour 2010 (en milliards d’euros) Source : Banque de France – Balance des paiements et position extérieure - Rapport annuel - Exercice 2010.
  • 12. | 12 | « Gestion budgétaire » | 2013 Le Dutch Disease Le Dutch Disease vient d’un excédent de la balance des paiements résultant de l’exportation de produits primaires (pétrole, ressources minérales) qui n’est que partiellement recyclé dans l’économie ou d’ un afflux d’aide étrangère (Afghanistan, Timor Leste) ou de capitaux attirés par des conditions particulières (blanchiment d’argent, taux d’intérêts élevés, taxation faible, subventions déguisées, etc.). Ses conséquences sont: • Renforcement du taux de change de la monnaie nationale; • Hausse des salaires • Hausse de l’inflation • Détérioration de la balance commerciale • Perte de compétitivité du pays
  • 13. | 13 | « Gestion budgétaire » | 2013 Taux d’Épargne et taux d’Investissement • Une croissance de 7-8% nécessite un taux d’investissement de 25 à 30% voire plus. • Le taux d'épargne doit se situer aussi proche que possible du taux d’investissement. • Ce taux d’investissement doit être réparti entre le secteur privé et le secteur public. • Le financement de l’investissement public peut se faire par utilisation des recettes publiques, emprunt ou aide internationale; • L’emprunt doit se faire sans effet d’éviction (crowding out) de l’investissement privé.
  • 14. | 14 | « Gestion budgétaire » | 2013 Deuxième Partie Espace Budgétaire et Mobilisation des Recettes de l’État
  • 15. | 15 | « Gestion budgétaire » | 2013 Analyse des Recettes Analyse de la Performance de la Collecte Stratégie de Mobilisation des Recettes Les Trois Étapes de l’Analyse
  • 16. | 16 | « Gestion budgétaire » | 2013 Les Stratégies de Mobilisation des Recettes Les stratégies de mobilisation des revenus combinent plusieurs démarches: • La rationalisation du code fiscal • L’amélioration des outils d’analyse et des prévisions • L’amélioration des procédures d’encaissement • Les stratégies de communication
  • 17. | 17 | « Gestion budgétaire » | 2013 Critères de Performance de la Mobilisation des Recettes La performance est considérée comme satisfaisante si les conditions suivantes sont remplies: • Le revenu augmente proportionnellement à son assiette année après année. • Il existe un certain degré d’élasticité entre l’assiette et la recette collectée. • L’augmentation des recettes dans le temps est proportionnelle à l’augmentation prévisible des dépenses. • La mobilisation représente plus de 90% du potentiel.
  • 18. | 18 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Notion de Capacité à Générer des Recettes (Revenue Generation Capacity) La capacité d’une économie à générer des recettes est indépendante de la capacité de collecte de l’État. Elle dépend de nombreux facteurs tels que: • Population • Répartition de l’économie par secteur • Taille de l’économie informelle • Taille des entreprises • Exportations de matières premières ou de de produits finis • Etc.
  • 19. | 19 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Notion de Recettes Potentielles • La notion de recettes potentielles essaye de déterminer quelle serait la recette si tous les impôts et taxes étaient collectés avec une efficacité maximale. • La recette potentielle est comparée à la recette réelle pour déterminer le taux de déviation ou dit taux d’inefficacité fiscale.
  • 20. | 20 | « Gestion budgétaire » | 2013 Le taux d’élasticité relative et d’élasticité globale du système fiscal (Elasticity and Buoyancy Rate) • L'élasticité globale de la fiscalité est la moyenne pondérée de la somme de l'élasticité de chaque impôt. • Les élasticités des principaux impôts sont ensuite décomposées en une élasticité de l'impôt par rapport à l'assiette et en une élasticité de l'assiette par rapport au revenu, pour indiquer dans quelle mesure chaque impôt contribue à augmenter ou à réduire l'élasticité globale du système fiscal par rapport au revenu. • Cette décomposition permet ainsi de déterminer les impôts qui, dans le système à l'étude, ont une élasticité plus élevée ou plus faible par rapport au revenu, d'indiquer les causes immédiates de cette élasticité plus élevée ou plus faible et d'estimer dans quelle mesure les changements discrétionnaires ont contribué à accroître les recettes fiscales.
  • 21. | 21 | « Gestion budgétaire » | 2013 Troisième Partie Espace Budgétaire et Efficacité des Dépenses Publiques
  • 22. | 22 | « Gestion budgétaire » | 2013 Qu’est-ce que l’espace budgétaire ? • Capacité de l’État à mobiliser des recettes (Politique Fiscale, taxation) • Capacité de l’État à financer le budget par l’emprunt (Politique de gestion de la dette) • Espace budgétaire réel / espace budgétaire potentiel
  • 23. | 23 | « Gestion budgétaire » | 2013 Les Paramètres de l’Espace Budgétaire • La Croissance économique • La structure du PNB • L’assiette des impôts et taxes • La structure du système de taxation • Le taux de recouvrement des impôts et taxes • Le renoncement aux compensations de dette • Les rentrée non-fiscales (ventes de licences/concessions, produit des participations, produits d’investissement,
  • 24. | 24 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Mesure de l’Espace Budgétaire On distingue l’espace budgétaire effectif et l’espace budgétaire potentiel. L’espace budgétaire effectif correspond au taux réel de prélèvement du PNB • 12-15% est le seuil minimum pour assurer la pérennité de l’État. Entre 8% et 12% on trouve les États faillis. • 15%-18% les nouveaux États émergeants engagés dans des stratégies de croissance (Vietnam, Cambodge, Indonésie) • 18%-30% les nouveaux États industriels • 30% - 45 % les États les plus développés • Au-delà de 45% le ratio devient un indicateur de l’inefficacité de l’État
  • 25. | 25 | « Gestion budgétaire » | 2013 Espace Budgétaire: États Faillis et États en difficulté • Haïti 2010/11 11,8% • Centrafrique 2009 11,5% • Madagascar 2005 10,9% (Estimation 2012: 9.5%) • Népal 2007 18,7% • Mali 2010 17,3% • Égypte 2007/08 24,7% (2002: 22,2%) • Yémen 21,5% • Pakistan 2012 12,7% (don inclus)
  • 26. | 26 | « Gestion budgétaire » | 2013 Pays sortant de la pauvreté • Laos 2011/12 budgétisé 17,1% (estimé: 19, 3%) • Cambodge 2012 13,3% • Kenya 2012 24,5% • Ghana 2010 16,7% • Bhoutan 2010 23,3%
  • 27. | 27 | « Gestion budgétaire » | 2013 Anciens et Nouveaux Tigres • Corée 2011/12 22,9% • Malaisie 2010 20,8% (2009: 23,3%) • Singapore 2012 22,2% (estimation IMF) • Thaïlande 2011 19,0% • Philippines 2012 18.5% • Indonésie 2012 16,0% (Gouvernement central) • Botswana 2011 29.3%
  • 28. | 28 | « Gestion budgétaire » | 2013 Les BRICS A. Brésil 2010: 24,4% B. Russie 2012: 38,4% C.Inde 2011: 18.6% dont central 9.2% D.Chine 2011: 22.7% en augmentation constante E. Afrique du Sud 2011/12: 24,3%
  • 29. | 29 | « Gestion budgétaire » | 2013 Espace Budgétaire et Efficacité de l’État • Le niveau optimal de prélèvement fiscal dépend de la taille de l’économie et du choix d’un modèle économique et social (politique de redistribution).et du niveau de décentralisation. • Un revenu élevé n’est pas un gage de progrès. L’Égypte a un niveau de prélèvement supérieur à la Corée mais fait face à un déficit chronique. La différence est dans le niveau d’efficacité de l’État et la politique de redistribution. • La mesure de l’espace fiscal doit être coordonnée avec celle de l’efficacité de l’État
  • 30. | 30 | « Gestion budgétaire » | 2013 L’Analyse de l’Efficacité des Dépenses Publiques L’analyse de l’efficacité des dépenses publiques doit se faire à deux niveaux: A. L’efficacité des dépenses publiques au niveau macroéconomique (Politique budgétaire et fiscale) B. L’efficacité des dépenses publiques au niveau sectoriel (Analyse budgétaire)
  • 31. | 31 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Mesure de l’Efficacité de l’État • Dépense moyenne par fonctionnaire • Part de la masse salariale de la fonction publique dans le budget de l’État • Masse salariale de la fonction publique/PIB • Part des fonctionnaires dans l’emploi général • Contribution de l’État à la formation du PIB • Part des investissements dans le budget de l’État • Part du budget de l’État consacré au remboursement de la dette • Part des subventions dans le budget de l’État • Autres mesure d’efficacité sectorielle (CMTP)
  • 32. | 32 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de Cas 1 Comparaison France – Allemagne (1) France Allemagne Indicateurs macroéconomiques 2012 PIB par habitant 30,984 32,231 Dépense centrale 56.6% 45.0% Recette totale 51.0% 45.2% Dette 81.9% 90.2% Balance des paiements -2.1% 6.1% Déficit/Excédent public central -4.4% 0.2% Déficit public général -5.5% 0.0% Le Cadre Macroéconomique Source: Eurostat
  • 33. | 33 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de Cas 1 Comparaison France – Allemagne (2) Source: Eurostat et OCDE France Allemagne Nombre de fonctionnaires pour 1000 habitants 90 50 Emploi public / emploi total 21% 10% Masse salariale publique / PIB 13% 7% Dépense par fonctionnaire 194,856 290,082 Dépense déducation (2009) 5.89% 5.06% Dépense suplémetaire en France (en Mrd) 16.9 Score PICA des élèves 2.08 1.93 Dépenses de santé par habitant 3481 3399 Dépenses de santé /PIB 11.8% 11.6% Taux de prise en charge par l'état 76.8% 77.0% Performance des Dépenses Publiques
  • 34. | 34 | « Gestion budgétaire » | 2013 Remarques sur la Comparaison France/Allemagne • L’Allemagne est plus endettée que la France mais a éliminé son déficit budgétaire. • En Allemagne, le taux d’ISF est de 26% contre 34%en France. • Le différentiel sur le nombre de fonctionnaires représente un surcoût de 135Mrd. • L’Allemagne a commencé à réduire le nombre de fonctionnaires il y a 5 ans. • La France en dépensant 0.83% de PIB pour l’éducation de plus que l’Allemagne a des résultats inférieurs (score PICA). Une partie du surcoût est due à l’absence de décentralisation.
  • 35. | 35 | « Gestion budgétaire » | 2013 Leçons à tirer de la comparaison • Le rôle de l’État n’est pas compris de la même façon en France et en Allemagne (analyse économique de l’État). • Un changement de politique budgétaire dépend étroitement d’un changement de politique économique. • L’accroissement de la fonction publique est considérée en France comme une solution au chômage. • L’exemple français semble démontrer que l’emploi public tue l’emploi privé ce qui est confirmé par des études du FMI dans divers pays. • Une forme fédérale de gouvernement est généralement considérée comme plus couteuse, ce qui n’est pas vérifié avec l’Allemagne. • En France, les dépenses de fonctionnement ont un effet d’éviction sur les dépenses d’investissement.
  • 36. | 36 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de Cas 2 Égypte: Le Cadre Macroéconomique Source: Index Mundi et Wipikepia PIB per capita 6,600$ Budget / PIB (2012) 32.6% Taxes et non taxes (espace fiscal) 22.2% Déficit budgétaire -10.5% Dette publique / PIB 85.0% Déficit de la balance commerciale -11.9% Deficit de la balance des payment (2012) -3.3% Réserves de change (Mars 2013) 2,5 mois Cadre Macroéconomique et Bubgétaire Croissance du PIB 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 PIB 5.0 2.5 1.7 3.1 4.5 4.3 6.8 Déficit budgétaire -10.2 -10.5 -9.5 -9.6 -8.2 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 PIB 7.1 7.2 4.6 5.1 1.8 2.2 0 Déficit budgétaire -6.7 -6.9 -6.4 -8.0 -9.8 -10.5 Sources: IMF et CIA
  • 37. | 37 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de Cas 2 Égypte: Le Cadre Budgétaire Sources: IMF et CIA Investissementde l'Etat/PIB 3.4% Nombre de fonctionnaires pour1000habitants 102 Emploi public/ emploi total 30.9% Masse salariale publique / PIB 8.4% Dépense parfonctionnaire 9,832$ Efficacité des Dépenses Publiques
  • 38. | 38 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de Cas 2 Égypte: La Structure du Budget Salaire 25.6% Frais de fonctionnement 5.4% Investissement 10.4% Service de la dette 25.0% Autres dépenses 6.2% Subventions energétiques 13.1% Subventions alimentaires 5.1% Autres subventions 9.2% Structure du Budget
  • 39. | 39 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de cas 2 Égypte: le Diagnostique • Politique budgétaire non soutenable en raison du poids des subventions (29.8% du budget) résultant en une instabilité macroéconomique et une vulnérabilité aux chocs endogènes et exogènes. La chute de la livre fait que les subventions augmentent automatiquement. • Croissance forte, mais non inclusive, incapable de résoudre le problème du chômage. • Niveau d’investissement total (13,5% du PIB) trop faible pour soutenir le niveau de croissance. • Budget d’investissement de l’État (3,4% du PIB) trop faible pour créer les infrastructures nécessaires à l’économie. • Sous-investissement dans l’agriculture résultant en un besoin d’importation de produits alimentaires ayant un effet négatif sur la balance commerciale et la balance des paiements. • Sous-investissement dans l’éducation résultant en un déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché du travail.
  • 40. | 40 | « Gestion budgétaire » | 2013 Étude de Cas 2 Égypte: Les Recommandations du FMI • Élimination des subventions en donnant la priorité à l’énergie; • Augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu; • Augmentation de la taxe sur les ventes de 10% à 12%, extension de son champs d’application, et remplacement à terme par la TVA. • Amélioration de la collecte des impôts et taxes et renforcement des douanes avec développement à terme du nouvelle stratégie de mobilisation des recettes; • Renforcement de la planification fiscale et de la discipline budgétaire avec un objectif de réduction du déficit contraignant (objectif 2014: 8.5%); • Extension du périmètre du Compte Unique du Trésor et renforcement de la gestion de la liquidité; • Nouvelles mesures de transparence budgétaire avec publication régulière des données sur l’exécution du budget. • Déréglementation et mesures pour favoriser la création d’entreprises et leur développement.
  • 41. | 41 | « Gestion budgétaire » | 2013 Cinquième Partie Politique Budgétaire et Gestion de la Dette
  • 42. | 42 | « Gestion budgétaire » | 2013 Pourquoi emprunter? • Pour financer le déficit budgétaire • Pour anticiper à court terme les rentrées d’argent et maintenir des flux de trésorerie constant • Pour créer un marché des bons du Trésor et mener une politique de taux d’intérêt (politique monétaire) • Pour stériliser une partie des excédents commerciaux
  • 43. | 43 | « Gestion budgétaire » | 2013 La gestion de la dette (1) La gestion de la dette se fait en fonction de la structure de la dette: • Dette à court terme (Bons du Trésor) • Dette à moyen et long terme sur le marché domestique • Dette commerciale • Arriérés de paiement • Dette concessionnelle auprès d’organismes internationaux • Dette concessionnelle bilatérale • Emprunts sur les marchés internationaux
  • 44. | 44 | « Gestion budgétaire » | 2013 La gestion de la dette (2) La gestion de la dette se fait en fonction: 1. Des maturités 2. Du niveau des taux d’intérêt 3. Des conditions de refinancement 4. De la nature juridique des instruments
  • 45. | 45 | « Gestion budgétaire » | 2013 L’Analyse de soutenabilité de la dette L’Analyse de soutenabilité de la dette est une méthodologie standard pour: 1) Établir l’impact présent de la dette sur la situation macro- économique présente 2) Faire des projections sur la variation à moyen terme de l’investissement en fonction des autres agrégats économiques et budgétaire 3) Tester différent scénarios économique et budgétaire 4) Tester différents types de risques: taux d’intérêt, risque de change, risque de refinancement 5) Assurer la soutenabilité de la dette à moyen terme indépendamment des conditions économiques.
  • 46. | 46 | « Gestion budgétaire » | 2013 L’Analyse de Soutenabilité du FMI 1. Analyse de l’arrière plan économique et hypothèses de base 2. Hypothèses soutendant l’analyse de soutenabilité de la dette 3. Analyse de soutenabilité de la dette extérieure -scénario de base 4. Soutenabilité de la dette du secteur public 5. Opinion des autorités 6. Conclusions 7. Modèles des scénarios envisagés
  • 47. | 47 | « Gestion budgétaire » | 2013 Laos: indicateurs de la dette externe Seuil Fin Indicatif 2010 Valeur Présente de la dette en pourcentage de: PIB 30.0 30.6 Exportations 100.0 85.9 Recettes de l'Etat 200.0 222.1 Service de la dette en poucentage de: Exportations 15.0 4.5 Recettes de l'Etat 25.0 11.5
  • 48. | 48 | « Gestion budgétaire » | 2013 Sixième Partie La Maîtrise des Risques Systémiques
  • 49. | 49 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Sensibilité aux Risques Endogènes • Choc climatique / changement climatique / eau / environnement • Catastrophes naturelles • Crise politique • Inflation / taux de change • Crise bancaire • Crise de la Balance des Paiements • Crise fiscale • Crise sectorielle
  • 50. | 50 | « Gestion budgétaire » | 2013 La Sensibilité aux Risques Exogènes • Crise économique et financière internationale • Crise politique régionale / conflit militaire • Changement brutal de l’environnement économique • Baisse du prix des matières premières exportées • Dépendance aux capitaux extérieurs (aide internationale, investissement direct, marchés financiers) • Fermeture des marchés d’exportation
  • 51. | 51 | « Gestion budgétaire » | 2013 L’Analyse de Risque • Hiérarchisation des risques, système de pondération • Coefficients de vulnérabilité • Coefficients de probabilité • Construction d’une matrice
  • 52. | 52 | « Gestion budgétaire » | 2013 Stratégie d’Atténuation des Risques Endogènes • Politique budgétaire prudente visant à la stabilité macroéconomique • Maîtrise de la dette intérieure et extérieure • Surveillance du secteur financier et de l’expansion du crédit • Constitution de réserves pour faire face aux contingences • Gestion prudente des ressources naturelles d’exportation • Politique de préservation de l’environnement (eau, terre arable, forêts, etc.) • Politiques d’adaptation au changement climatique
  • 53. | 53 | « Gestion budgétaire » | 2013 Haïti et la République Dominicaine
  • 54. | 54 | « Gestion budgétaire » | 2013 Les Risques écologiques et climatiques • Les risques écologiques et climatiques pèse de plus en plus lourd sur les États. • La comparaison entre Haïti et la République Dominicaine montre que la destruction des équilibres écologiques à Haïti n’était pas une fatalité et explique pour une grande part le niveau de pauvreté du pays. • L’effondrement écologique d’un pays entraine son effondrement économique et politique (Haïti, Afghanistan, Somalie, etc.). • Politique d’adaptation économique au changement climatique; • Politique de gestion des risques naturels; • Provisionnement budgétaire des coûts futurs de nettoyage de l’environnement. • La Chine est le pays qui porte le plus grand risque budgétaire en matière de nettoyage de l’environnement.
  • 55. | 55 | « Gestion budgétaire » | 2013 Stratégies d’Atténuation des Risques Exogènes • Gestion des agrégats monétaires et financiers • Gestion de la balance des paiements • Gestion des indicateurs des réserves de change • Gestion des paramètres de la dette extérieure • Contrôle de l’endettement du secteur bancaire vis-à-vis de l’étranger • Gestion du rating de la dette souveraine • Attractivité du pays aux investissements étrangers • Polices d’assurance et contrats de couverture des risques financiers
  • 56. | 56 | « Gestion budgétaire » | 2013 Cinquième Partie Le Cadre Macro-économique à Moyen Terme
  • 57. | 57 | « Gestion budgétaire » | 2013 Voir documents distribués en cours
  • 58. | 58 | « Gestion budgétaire » | 2013 Conclusions • La Politique Budgétaire est la traduction d’une politique économique en flux de dépenses. • La politique budgétaire s’appuie sur la politique macroéconomique. Son efficacité dépend du maintien de ces équilibres macroéconomiques. • L’espace fiscal nécessaire à la réalisation d’une politique dépend du niveau d’efficacité des dépenses. • Le CMTB et le CMTD assurent l’alignement du budget sur la politique budgétaire par l’intermédiaire des enveloppes fiscales.