2. Synthèse / 1
« Tout le monde n’est pas obligé d’être engagé, mais au moins, ne restons pas neutres. »
Articulée en 3 temps, cette 1e rencontre a permis d’explorer collectivement quelques termes phares pour ce
groupe nouvellement constitué : citoyenneté, évidemment, mais également démocratie, engagement,
interpellation citoyenne. Abordés le temps d’un débat mouvant ou bien de discussions en sous-groupes, le
groupe a débattu de quelques incontournables pour poser des bases communes avant d’envisager une vision
collective pour demain.
Synthèse des discussions
Ce résumé est structuré en repartant d’une définition globale possible de la citoyenneté.
La citoyenneté renvoie à des notions de civisme, d’humanisme, de débat et de bien commun. Trois étapes
essentielles ont été mises en lumière :
– prendre conscience de ce qu’il y a à changer.
– prendre conscience que l’on peut changer les choses.
– changer effectivement les choses.
Par ces trois volets, la citoyenneté constitue donc un ensemble d’actions contribuant à l’intérêt collectif et
englobant définitivement, bien plus que le seul acte du vote électoral.
Prendre conscience de ce qu’il y a à changer
Comment ? La question est large et appelle une analyse à plusieurs échelles (individuelle, groupes,
collectivités, États, Europe et Monde), mais aussi sous plusieurs angles thématiques (égalité, solidarité,
préservation de l’environnement …). Certaines questions sont connues depuis longtemps mais les réponses
difficiles à trouver ou insuffisantes. D’autres enjeux émergent et notre société va devoir s’y adapter très
rapidement.
Ce qu’il y a à changer dépendra également des intérêts et des perceptions de chacun. Mais les actions se
feront au nom d’un intérêt plus large. Après avoir débattu de l’intérêt général, le groupe a davantage préféré
aborder la citoyenneté en parlant d’intérêt collectif, pour sortir de l’aspect purement juridique et ainsi englober
les notions de biens communs.
3. Synthèse / 2
Prendre conscience que l’on peut changer les choses
Il y a de nombreuses raisons qui justifient que de nombreuses personnes ne fassent pas le pas vers leur « vie
citoyenne ». Apathie, crainte du jugement, intérêt personnel ou manque de confiance dans sa capacité à pouvoir
changer individuellement les choses en sont quelques-unes identifiées par le groupe. Alors, comment augmenter
la prise de conscience de chacun sur sa capacité d’action ? Plusieurs axes ont été explorés en ce sens lors de ce
1e atelier. Quels changements semblent plus facilement envisageables? Y a-t-il une masse critique de citoyens
pour y parvenir ? Y a-t-il une question d’âge du citoyen ?
Dans un contexte mondialisé, si les acteurs économiques donnent le cap dans de nombreux domaines, l'un des
plus forts leviers d'action du citoyen semble être celui du consommateur responsable. Au-delà de ce rôle, il semble
plus compliqué de déterminer le niveau de mobilisation à atteindre pour permettre que des changements se
produisent.
Y-a-t-il un âge pour être citoyen ? A priori, nous le sommes dès la naissance, mais différents âges de citoyenneté
sont à envisager pour comprendre les différentes natures de mobilisation et en imaginer de nouvelles. Les plus
jeunes doivent avoir la possibilité de s’impliquer tôt tout en apprenant progressivement ce que l’engagement sous-
entend en matière de responsabilité et tout en préservant une forme de liberté pour vivre les choses. Et si l’on
parle d’âge minimum (la question initiale du débat étant « doit-on attendre 18 ans pour être citoyens » ?), ne
devrions-nous pas envisager un âge maximal de vote ?
Changer effectivement les choses
La citoyenneté, c’est aussi le cadre dans lequel s’inscrit notre démocratie, système politique et outils donnant le
pouvoir au peuple. Plusieurs outils sont à la disposition du citoyen pour lui permettre de devenir acteur de la vie de
sa Cité : dispositifs qui lui sont proposés par les institutions pour s’exprimer ou initiatives qu’il prend de lui-même.
Le vote ou encore l’interpellation citoyenne (référendum, enquêtes publiques, saisines tout autant que pétitions,
manifestations...) sont des moyens ponctuels. L’engagement, véritable élan participatif, est quand à lui associé à
une question de durée et de prise de responsabilité. Il peut revêtir différentes formes : adhésion à des collectifs ou
associations, attitude personnelle au quotidien…Pourtant, la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui,
s’éloigne du citoyen et de la notion-même de citoyenneté. Pour favoriser la citoyenneté au quotidien, cet enjeu
devra être clairement pris en compte.
4. 4
Aperçu global de l'atelier : 3 temps
1//Débat mouvant
2//Présentations
3//Vocabulaire
Sans être exhaustif, le diaporama qui
suit retrace les discussions du groupe
en fonction des 3 temps forts de
l’atelier.
5. Janvier 2015 5
Débats mouvants
3 questions / affirmations pour démarrer l’atelier
1 : En Loire-Atlantique, les élections municipales mobilisent plus de citoyens que les
législatives.
2 : Doit-on attendre 18 ans pour être citoyens ?
3 : Notre destin collectif semble dicté en grande partie par l’agenda et les intérêts
économiques d’acteurs majeurs de la mondialisation. Les citoyens peuvent-ils
inverser cette tendance et replacer l’intérêt général au centre des décisions ?
Chaque participant prend position
Chacun se place d’un côté de la salle pour donner son avis
et expliquer pourquoi il s’est mis d’un côté ou de l’autre.
6. Janvier 2015 6
Débats mouvants
1. En Loire-Atlantique, les élections municipales
mobilisent plus de citoyens que les législatives.
La mobilisation semble accrue lorsque l'échelle est plus
proche du citoyen. Des territoires qui bouillonnent lors des
municipales.
La proximité entre maire et citoyens entraine une plus large
mobilisation lors des élections municipales. La personnalité
même du maire peut être plus fédératrice que la notion de parti
ou de courant de pensée politique. Sans même parler de vote, de
nombreux débats émergent dans les communes en période de
campagnes municipales.
La mobilisation est une notion qui se comprend au-delà de la
question de la participation au vote.
Il y a une difficulté à mobiliser les citoyens pour constituer des
listes municipales.
Taux de participation aux élections dans le 44
62% au 1e
tour aux municipales 2014
60,7% au 1e
tour aux législatives 2014
De fortes disparités entre les communes
Historique de participation aux élections en 44
http://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-
publiques/Elections/Les-taux-de-participation-
en-Loire-Atlantique
ou encore sur l’Atlas de Loire-
Atlantique dont voici quelques exemples de
cartes par répartition communale :
http://atlas.loire-
atlantique.fr/#v=map1;i=muni14_t1.tx_part;l=fr
http://atlas.loire-
atlantique.fr/#v=map1;i=xd_pres2012_t1.tx_parti
c;l=fr
7. Janvier 2015 7
Débats mouvants
2. Doit-on attendre 18 ans pour être citoyen ?
Âge et droit de vote. L’âge est important. Retournons le problème. De plus
en plus de « vieux » vont voter. Dans le même ordre d’idées, ne devrions-
nous pas proposer un âge limite maximal aux votes ? A quoi sert le vote,
l’expression du citoyen lorsqu’ils ont plus de 65 ans ? Où est l’intérêt de leur
demander de définir notre avenir ?
On est citoyen dès que l’on nait.
Dès la naissance, nous appartenons à une Cité, à un groupe, à une
famille. Après, c’est une question d’éducation à une réceptivité à
l’autre qui fait de nous des citoyens.
Comportements citoyens et engagements
L’engagement sportif ou humanitaire fait appel à la notion de
citoyenneté. Des jeunes de 14 ans qui s’engagent dans leur club ou
bien qui ont un comportement exemplaire et qui en appellent aux
autres jeunes de leur rue ou de leur quartier, ceux-là sont déjà
citoyens.
La citoyenneté : une notion d'humanisme
La question de citoyenneté se pose au-delà du vote. Ce n’est pas
forcément limité à un engagement. Impliquer les jeunes dès le plus
jeune âge dans le quotidien de leur commune est également très
formateur. L’apprentissage est nécessaire mais le fait de
responsabiliser semble une bonne chose.
Exemple d’un conseil des jeunes dans le Morbihan (12-17 ans).
Il en existe également en Loire-Atlantique (St-Sébastien-sur-Loire)
Au-delà du droit de vote, il y a besoin d’abord
d’une liberté de vivre les choses, d’être informé
sans participer activement à la société. Il faut
veiller à protéger l’autonomie et la liberté de
pensée quand on est jeune.
Oui jusqu’à cet âge, il faut accompagner et
former les jeunes à la citoyenneté.
Il n’y a pas d’âge pour être citoyen.
N’attendons pas que les jeunes
s’engagent à notre place alors que nous
même n’avons pas de comportement
citoyen engagé ! Tout le monde n’est pas
obligé d’être engagé, mais au minimum ne
restons pas neutres.
Y-a-t-il des exigences pour être citoyen ?
8. Janvier 2015 8
Débats mouvants
3. Notre destin collectif semble dicté en grande partie par
l’agenda et les intérêts économiques d’acteurs majeurs de
la mondialisation. Les citoyens peuvent-ils inverser cette
tendance et replacer l’intérêt général au centre des
décisions ?
Cette 3e question plus complexe a suscité du débat sur plusieurs tableaux. Il
est possible d’en dégager 4 grands axes :
Changements massifs
possibles et effets de seuil
Citoyen du monde
et pouvoir du consommateur
Au nom de l’intérêt général
Au nom de l’égalité
9. Janvier 2015 9
Débats mouvants
Changements possibles et effets de seuil
Tour du monde des mouvements citoyens (médiatisés)
Indignés, parapluies…la masse critique n’est pas atteinte pour
faire basculer les systèmes en place.
Il y a encore trop d’apathie et cela éteint plus souvent
qu’autrement les mouvements.
Sommets successifs pour l’environnement sans grand succès :
le citoyen était-il au cœur des débats?
Mais des contre-exemples :
Chute du mur de Berlin, élection d’un président noir aux Etats-
Unis, une nouvelle démocratie pour le Burkina Faso grâce à un
mouvement citoyen.
En déplaçant nos perspectives. L’entourage et le monde
ne changent pas, c’est nous-mêmes qui en changeons notre
point de vue. Rien que le fait de se déplacer dans une salle
pour débattre, le monde a changé, nous le voyons
différemment. Les dirigeants politiques ne se mettent en
mouvement que si les citoyens l’expriment haut et fort.
Il faut renvoyer la balle au citoyen responsable, c’est lui qui
est à la base de tous ces mouvements là.
En distinguant les niveaux individuels, des groupes, des
collectivités, des États, de l’Europe et autres continents et du
Monde. A chacun de ces différents niveaux, il y a eu des progrès
considérables.
En tenant compte d’un cheminement incontournable
1. Prise de conscience sur ce qu’il y a à changer
2. Prise de conscience que l’on peut changer les choses
3. Changer les choses
Pourquoi de nombreuses personnes ne s’engagent pas ?
•de crainte du jugement,
•par intérêt personnel,
•par peur que cela ne serve à rien.
DES CONSTATS
On a la capacité de changer notre environnement.
LES POSITIONS des participants
Les citoyens peuvent « influencer »
mais pas inverser le cours des choses.
N’y a t il pas des basculements possibles grâce à
des masses grandissantes et pouvant atteindre un
seuil critique de changement?
Si nous étions plus à faire notre part, on pourrait
inverser sans doute un certain nombre de positions.
Si à notre petit niveau, on faisait chacun quelque
chose, ca pourrait avoir un impact.
10. Janvier 2015 10
Débats mouvants
Citoyenneté mondiale et pouvoir du consommateur
Changement de cap difficile pour un citoyen du monde
- au regard des enjeux environnementaux globaux et
exponentiels (climat, nombre d’habitants sur terre, raréfaction
des terres, de l’eau…)
- au regard des masses monétaires aussi importantes : les
grands acteurs arrivent à s’adapter aux systèmes émergents
Prise de conscience et pouvoir d’agir du consommateur
L’économique donne le cap, et nous, en tant que consommateur,
on peut inverser les choses.
Ex. : avec l’effet mondialisation, nos téléphones sont fabriqués
par des enfants de l’autre bout de monde.
Le consommateur a un pouvoir énorme et des levers d’actions.
Pourquoi attendre des scandales pour arrêter d’acheter?
Citoyenneté et démocratie à échelle mondiale
Si l’influence des citoyens peut paraitre limitée au-delà du vote
dans une démocratie représentative, ils ont un impact certain au
quotidien dans leur manière de fonctionner.
Démocratie directe au niveau mondial ? Utopie
Ceux qui ont le droit de prendre la parole ne sont peut-être pas
les plus à plaindre. Ca n’a pas fini d’éclater, exploser et on ne
pourra pas indéfiniment récupérer ces explosions.
DES CONSTATSLES POSITIONS des participants
Les citoyens peuvent difficilement changer le cap.
On peut influencer et inverser les stratégies
économiques avec des choix assumés de
consommation.
La mondialisation est un argument de façade, mais
il est difficile de sortir du rôle de consommateur.
11. Intérêt général et mondialisation ?
L’intérêt général semble relever bien plus du niveau local
que mondial.
Pourtant, il y a forcément la prise en compte des
problématiques environnementales dans l’intérêt général
et celles de phénomènes globaux.
Quels liens peut-on faire entre « être citoyen » et savoir ce
qu’est l’intérêt général ?
Dans des engagements très militants, ils sont engagés
convaincus d’avoir raison. Est-ce que pour autant ils défendent
l’intérêt général ?
Être engagés, faire acte de citoyenneté, même parfois violente
veut-il vraiment dire que l’on défend l’intérêt général ?
Ex. Est-ce que construire des armes sur notre territoire (ex
mistral) se fait véritablement en faveur de l’intérêt général ?
Janvier 2015 11
Débats mouvants
Au nom de l’intérêt général
Il n’est pas simple de penser ou de trouver le temps pour
définir ce qui relève de l’intérêt général ou non.
Où placer notre appréciation, nos arbitrages en dehors du champ
juridique?
Difficulté de communiquer sur l’intérêt général tant cette
notion peut relever d’une vision politique à long terme et
son aboutissement ne pas être toujours consensuel.
Comment les citoyens perçoivent cette notion d’intérêt général ?
Quelles en sont les représentations ?
Comment réussir à se faire écouter et entendre?
DE NOMBREUX QUESTIONNEMENTS
Parler d’intérêt COLLECTIF plutôt que d’intérêt général
A L’ORIGINE
Notion politique, décrétée par le Conseil d’État et servant
à justifier expropriations, subventions ou impôts.
C’est une notion clé essentielle de droit, que l’on ne peut
pas traiter rapidement car elle dépend du contexte et des
niveaux. A traiter selon les rapports des autorités .
12. Ghettoïsation sociale en croissance.
On croit dans l’égalité des chances mais on inscrit ses enfants
en école privée. C’est le fait contradictoire des gens : un
égoïsme forcené lié à la compétition…et pour autant, une
véritable volonté de coopération.
Les études des jeux sociaux mettent en lumière que la
coopération est naturelle, mais quand on la pervertit tout le
monde abandonne. Dans la mesure où certains profitent de cette
coopération, ca ne peut pas tenir.
Janvier 2015 12
Débats mouvants
Au nom de l’égalité
Egalité à la naissance?
Il y a combien de gamins qui naissent directement dans
l’aide sociale à l’enfance. Ce n’est pas parce qu’ils auront un
accompagnement socioéducatif que tout est résolu : ils n’ont
pas de parents.
Malgré tout ce qui est mis en place, ca ne suffit pas, parce
que là, on touche l’intégrité d’une personne.
Fraternité, interdépendance, égalités/inégalités versus comportement du plus grand nombre.
Il y a de belles rencontres à provoquer pour accroitre la solidarité.
CONSTATS
Ici en France, on croit qu’on nait tous égaux.
On a l’impression que l’égalité est un fait, mais dans les actes, les postures de chacun, il y a un abandon de mobilisation pour lutter
contre l’inégalité.
Point de vue d’un expert cité lors des discussions : François Dubet
Sociologue français, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Auteur d'études consacrées à la marginalité juvénile, à l'école et aux institutions.
Dernière publication : La Préférence pour l'inégalité. Comprendre la crise des solidarités. Date de parution 18/09/2014. Coédition Seuil-La République
des idées
Idéologie : Nous sommes entrés dans la modernité tardive, long processus socio-historique promoteur de la figure subjective et responsable de la
déconstruction de l'institution. Cette dernière a aujourd'hui perdu sa cohérence tout autant que sa propension à « mettre aux normes » les conduites
sociales. François Dubet a notamment appliqué ces idées à l'école ou à la question des injustices au travail.
13. Janvier 2015 13
Question de vocabulaire
Démocratie, citoyenneté, quelles distinctions?
CITOYENNETE
Aujourd’hui, la démocratie s’éloigne de plus en plus du citoyen et la notion-même de citoyenneté s’écarte de la
notion de démocratie : recréer lien et synergie entre citoyenneté et démocratie?
Comment est-on acteur dans la vie de la Cité ?
C’est l’outil, le système politique qui permet de
donner le pouvoir au peuple, le meilleur pour
pouvoir exprimer sa citoyenneté.
Il est question d’organisation pour une politique
collective (à l’opposé d’une dictature, d’une
ploutocratie, ou encore d’un système totalitaire)
ou encore d’instance de régulation qui portent des
valeurs communes de société.
Le plus grand nombre a raison, sur la base d’un
vote de représentation conférant un pouvoir de
décision à des citoyens élus. On perçoit la
démocratie au travers de nos institutions et de
leur fonctionnement.
Un aspect sympathique, vivant
Renvoie aux notions de civisme, de débat,
de bien commun.
Les principes qui la fondent sont liées à la
proximité et elle peut être qualifiée de
locale, abordable, accessible.
Elle se fait en plusieurs étapes : une prise
de conscience, puis l’action qui va au-delà
du vote.
Tendance de société liée aux possibilités
offertes par les outils de communication,
aux effets de la décentralisation et la
volonté de plus de personnes d’être partie
prenante.
.
C’estlecadredanslequel
s’exerceladémocratie:
14. Janvier 2015 14
Question de vocabulaire
Engagement ou interpellation citoyenne, quelles différences?
ENGAGEMENT
Ce sont des termes contraignants à utiliser avec
précaution, car plusieurs représentations peuvent
y être associées.
De qui? Par qui? Le citoyen peut interpeller ou
être interpellé. Action ponctuelle.
En réaction à un évènement ou une décision
Il faut être « heurté » par un fait ou un évènement
pour qu’il y ait interpellation. L’interpellation peut
être vécue comme « déclencheur », lanceur
d’alerte.
Forme d’expression de démocratie directe.
L’outil clé de l’interpellation est celui du
référendum, mais elle peut faire référence à
plusieurs autres types d’initiatives :
Manifestation, pétition, enquête publique, saisine
(quel seuil : Europe ?)
Elan participatif, mise en action, prise de
responsabilité. Opposé de la passivité.
Évoque une notion de durée
Plusieurs façons de le faire :
•Adhésion à des collectifs, des associations
•Attitude quotidienne personnelle
•Faire et être l’animateur de…
Il n’est pas forcément désintéressé, mais c’est
un choix personnel, citoyen.
16. Janvier 2015 16
Votre accompagnatrice Passerelle
Chargée d’études développement durable
02.40.44.60.74
passerelle@loire-atlantique.fr
Jessica Beauguitte
Présentations / Passerelle
Passerelle c’est aussi :
S’engager pour préparer aujourd’hui son territoire de
demain
Rencontrer des individus de tous horizons, fédérés
par :
- des valeurs communes d’ouverture et de
partage,
- une énergie de faire mieux pour et avec les
adultes de demain
Intégrer un réseau atypique
Apprendre à débattre et découvrir son pouvoir d’agir
Faire valoir son point de vue
17.
18. Janvier 2015 18
Le CDLA en quelques mots
Offrir un espace d’échange et
d’expression citoyenne
Organiser des rencontres inattendues
autour de tendances de fond qui
influenceront l’avenir de notre territoire à
moyen et long terme.
Mettre en lumière les projets innovants
de la Loire-Atlantique
19. Janvier 2015 19
Le CDLA en actions
Vidéo des membres?
Des séances de
réflexion et de
mutualisation des
connaissances,
ouvertes à toutes et
à tous, organisées
toute l’année.
20. Janvier 2015 20
Cycles de conférences
2013-2014
Innovation / Jeunesse
Engagement citoyen des jeunes
Pédiatrie sociale en communauté
L’Ecole 2.0
Au pouvoir à 20 ans
Consommation collaborative
Impression 3D
Entrepreneuriat social
2014-2015
Citoyen à l’heure du numérique
Initiatives citoyennes / RS
Vie privée et Internet
Big data / Open Data
Humanité augmentée
Villes intelligentes
Métamorphose de la pensée
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