Malgré la variété des méthodes et la diversité des activités proposées, leurs contenu culturel reste hors portée, puisque les interactions ne sont pas "in situ". Il y'a, donc, nécessité de contextualiser les méthodes afin de rendre leur contenu plus accessible.
4. 3. COMPÉTENCES VISÉES DANS UNE
MÉTHODE (CECR)
I. COMPÉTENCES GÉNÉRALES
I.1 Savoir
I.1.1 Culture générale (connaissance du monde)
I.1.2 Savoir socioculturel
I.1.3 Prise de conscience interculturelle
I.2 Aptitudes et savoir-faire
I.2.1 Aptitudes pratiques et savoir-faire
I.2.2 Aptitudes et savoir-faire interculturels
I.3 Savoir-être
I.4 Savoir-apprendre
I.4.1 Conscience de la langue et de la communication
I.4.2 Conscience et aptitudes phonétiques
I.4.3 Aptitudes à l’étude
I.4.4 Aptitudes (à la découverte) heuristiques
II. COMPÉTENCES COMMUNICATIVES LANGAGIÈRES
II.1 Compétences linguistiques
II.1.1 Compétence lexicale
II.1.2 Compétence grammaticale
II.1.3 Compétence sémantique
II.1.4 Compétence phonologique
II.1.5 Compétence orthographique
II..1.6 Compétence orthoépique
II.2 Compétence sociolinguistique
II.2.1 Marqueurs des relations sociales
II.2.2 Règles de politesse
II.2.3 Expressions de la sagesse populaire
II.2.4 Différences de registre
II.2.5 Dialecte et accent
II.3 Compétences pragmatiques
II.3.1 Compétence discursive
II.3.2 Compétence fonctionnelle
5. 4. Constat
1. Malgré la variété des méthodes et la diversité des activités proposées,
leurs contenu culturel reste hors portée, puisque les interactions ne
sont pas "in situ" ;
2. Certaines activités proposées (notamment les point de civilisation)
représentent un "frein" jugées non accessible et/ou sans intérêt;
3. Certaines thématiques sont "condamnées" de part et d’autre sous la
rubrique "tabou";
4. La représentation ethnographique reste difficilement transposable
On supprime le contenu socioculturel en faveur
du développement des compétences linguistique !!
6. 5. Des compétences à la
contextualisation
Que faut-il contextualiser?
Si les compétences linguistiques se traduisent par des
compétences à entrer en relation, à réaliser des actes de
langage, à construire des significations, alors la prise en
compte des contextes en est un élément capital
7. 6. La contextualisation en
question !
Comment?
« des usages effectifs dans des situations de
communication (contextes «authentiques»)
produites
« Scénarios » imitations en situations de classe
(contextes pédagogiques) de façon réaliste
(contexte social) ».
8. 7. Alors faut-il réellement
contextualiser?
OUI !
Un ciblage plus réaliste et probablement plus efficace
des enseignants et des apprenants en s’interrogeant non
seulement sur les pratiques linguistiques effectives
(préalables, simultanées, à venir, dans diverses
situations), mais aussi et surtout sur les représentations
des langues, de la diversité, des relations humaines, de
la communication et de l’éducation, c’est-à-dire sur les
significations variables que les personnes concernées
attribuent aux comportements et aux discours et qui leur
permettre de s’approprier cette langue.
9. 8. Contextualisation vaut
mondialisation?
contextualiser, c’est chercher à comprendre, diversifier,
partager , vivre dans la langue et la faire vivre , approcher
sa singularité en étant conscient de de sa dimension
plurielle . C’est aussi s’inscrire dans une perspective
globaliste "humanisée" où chaque représentation de
significations culturelles est à envisager comme
complémentaire à d’autres dans la diversité.