1. LE SYSTEME
DU COMPLEMENT
KERBOUA K.
Unit of Immunology, XXXXXXXXX
Corresponding: K.K.Eddine@gmail.com
4eme annee de Pharmacie-Oran
2. • Ce document contient uniquement les connaissances exposées durant les
4H du cours de 4ème année de Pharmacie de la faculte de medecine
d’Oran (2015).
• De ce fait, il ne constitue pas un réferenciel pour les revisions aux
concours nationaux classants ou aux autres epreuves.
• Ce document est telechargable directement a partir de la page du
Dr.KERBOUA sur Slide Share.
• Le corrige-type de la serie de QCM est envoye sur demande aux boites
mail des etudiants interreses
• Le Dr. KERBOUA presente ses sinceres excuses concernant les mots saisis
sans accent dans ce texte.
3.
4. Le medicament le plus cher au MONDE!!!!!
C5b
IgG2/4κ mAb
Eculizumab
Bloqueur du Complement
7. 1. L’activite bacterio-lytique requiert deux substances differentes.
2. La premiere caracteristique de notre substance: Thermo-labilite
3. Augmente l’opsonisation et la lyse des bacteries par les anticorps (l’effecteur majeur de
l’arme humorale du systeme immunitaire).
4. Impliqué comme partie du systeme immunitaire inné.
10. Le complément = un système très ancien
La plus part des domaines fonctionnels de ces protéines sont déjà présents chez les
protostomes, mais leur assemblage n'est présent que chez les deuterostomes .
Le complément des ascidiens montre un degré de complexité (assemblage de différentes
molécules dans un système coordonné) comparable a celui des mammifères.
Pour la voie classique : C1 à C3
Pour la voie alterne : facteurs : B,D,P
Pour le complexe MAC (Membran Atack Complex) : C5 à C9
Pour les protéines régulatrices des noms spécifiques : facteur H, I, DAF, MCP
Pour les récepteurs : CR1, CR2, CR3
Pour les fragments d'activation : en général : le petit = a et le gros b
Une nomenclature complexe
(parfois incohérente : historique et non fonctionnelle)
Quelques Synonymes
Nom du facteur membranaire Le CD correspondant
CR1 CD35
CR2 CD21
CR3 CD11b CD18
CR4 CD11c CD18
MCP CD46
DAF CD55
HRF CD59
11. Les proteines du complement sont synthetisees principalement par
1. les hepatocytes (90% des proteines solubles sauf le C1q, fD, C7 et le facteur P)
2. La ligné myeloide: Les monocytes/Les macrophages (Le C1q)
3. Les neutrophiles et la cellules endotheliales sous stress de cesaillement (Le facteur P
properdine)
4. Les adipocytes pour le Facteur D.
• Circulent dans le serum sous forme inactive comme pro-enzymes (Zymogenes)
• Designes par numeros, lettres, ou noms composes
• les fragements peptidiques formes par l’activation d’un composant:
Les grands fragments: se fixent proche du site d’activation
Les petits fragments: induisent une inflammation locale
1. L’activation du complement
50 proteines= Activatreurs+Regulatreurs+Recepteurs
12. Le système du complément est constitué d'un ensemble de protéines plasmatiques ("facteurs
du complément") s'activant en cascade en présence de microorganismes. Il est considéré
comme faisant partie de l'immunité innée.
L'activation conduit à la formation de trous ("complexe d'attaque membranaire") dans la
membrane externe du microorganisme, conduisant à sa destruction
=> Première fonction (Historiquement) du complément = LYSE CELLULAIRE.
L'activation se fait par clivages successifs des facteurs, ce qui entraîne la formation de
fragments de facteur capables d'interagir avec les cellules du système immunitaire
(macrophages, lymphocytes B, ...)
=> Deuxième fonction du complément = RÉGULATION DE LA RÉPONSE ADAPTATIVE ET
INFLAMMATION.
Peuvent également l'activer: des cellules tumorales, allogéniques (GR d'un autre groupe), des
cellules de l'hôte (rôle physiopathologique du complément dans les maladies autoimmunes)
14. A. Les principaux activateurs de la voie classique
1. Les complexes antigène/anticorps dont l'Ig est :
Une IgM est suffisante+++++
Au moins deux IgG1, IgG2, IgG3
2. Certains produits bactériens :
N acetyl glucosamine
Mannanes
3. Et d'autres substances :
La CRP++++,
DNA, Substance amyloïde,
GP 120
B. Les collectines N acetyl glucosamine
Mannose
MBL
Ficolines
Analogues au C1Q
Parallèle avec les TLRs qui reconnaissent des PAMPs
C. Activateurs de la voie alterne
1. Surfaces cellulaires pauvres en charges négatives+++++++
2. Acide teichoique,
3. LPS, Zymosan, Inuline,
4. Agarose
5. Certains biomatériaux (les premières membranes de dialyse)
15. Pourquoi Les complexes immuns et pas les anticorps seuls qui activent la voie classique?
Le C1
Une IgM Circulante
1. La formation de complexes Ag-Ac induit un
changement conformationnel dans la portion Fc
de l’IgM qui expose au moins TROIS sites de
fixation de C1q
2. Chaque molecule C1 doit fixer au moins DEUX tetes
globulaire de C1q pour une interaction stable
Une IgM Mais Deux IgG
18. (une liason thio-ester interne tres fragile)
Le fragment C3b:
C3b activee
C3b liee
Surface
Attachement covalent (Proteine ou polysaccharide)
Absence de Surface (Phase fluidique)
Inactivation par Hydrolyse par H2O
-HHO-
C3b inactivee
A une distance de 40nm de la C3 convertase
Hautement reactive
A. Inactivation Spontanee
2. La Regulation du complement
Plus de 2 x 106 molecules de C3b
peut se deposer sur la surface
antigenique en moins de 5 min
19. Le fragment C5b:
Le composant C3b du C5 convertase se fixe sur la C5 permettant au C4b2a de cliver le C5
La production de C5b
initie l’assemblage de la
voie terminale
En absence de C6 qui stabilise son activite: Le Composant C5b
devient inactif en 2 minutes
20. 1. soluble 2. Membranaire
CR1, MCP (CD46), DAFFacteur I et facteur H
B. Regulation Proteique de l’activation du Complement
Plusieurs proteines regulatrices don’t la plupart sont codees dans le cluster genique RCA
(Regulators of Complement Activation) sur le chromosome 1 chez les humains
facteur H
Facteur I
22. 24H/24H
Normal Endothelial Cell
THBD
CD46 MCP
CD59
CR1
CD55
THBD
CD46 MCP
CD59CR1
CD55
FI
FI
Un sujet normal:
C3b =0 (C3 N)
Cell surface:+++
2. Regulation par dissociation des facteurs/enzymes de complement
Apres la formation des convertases:
1. CD35 (CR1)
2. C4BP
3. CD46 (MCP)
4. Facteur H
FI
Dissociation des convertases: les C3b
et C4b seront Inactive par le Facteur I
a. Les C3 convertases:
b. Les C5 convertases: CD55
C3 Convertase Classique
C3 Convertase alterne
23. Inactivation des C4b lie et C3b lie par les proteines regulatrices:
C4b liée
C3b liée
Membrane cellulaire
Membrane cellulaire
24. H
------ ------
------
------ ------
------
------ ------
------
MCP
Facteur I
THBD
CR1
Cellules de l'hôte
Surface riche en
1. Acide sialique
2. Glyco-amino-glycanes
3. Heparine
Dissociation Par le Facteur H
25. C. Regulation de la formation du complexe d’attaque membranaire CAM
1. La Proteine S previent l’insertion des composants C5b-6-7 du CAM dans la membrane
2. Le HRF (Homologous restriction factor) et le CD59 membrane inhibitor of reactive lysis
(MIRL ) fixent le C5b678, et previent l’assemblage du poly-C9 bloquant ainsi la formation du
MAC.
Previent l’attaque des cellules avoisinantes
la formation du MAC.
26. Rôle de défense anti infectieux
Seul et donc en réponse immédiate :
1. par activation directe de la voie alterne
2. par activation de la voie classique autre que la présence d’anticorps (CRP+++++)
En synergie avec l'immunité adaptative, après activation par des complexes immuns (Ac IgM ou IgG)
Les effecteurs :
1. C3b et C4b fixés sur une cible => opsonisation
2. C4a, C3a, C5a => inflammation
3. C3b => activation (et régulation ) des lymphocytes B production d’anticorps
la cytotoxicité
Le complexe actif est : MAC/perforine (C9 n) pour le complément
(Perforine pour les lymphocytes T)
les deux n'apparaissant que chez les vertébrés (prognathes).
Ces cytotoxicités de l'immunité (innée et adaptative)
3. EFFETS BIOLOGIQUES DU COMPLEMENT
Complément et défense anti infectieuse
Ces cytotoxicités de l'immunité (innée et adaptative) reposent sur le principe de la perforation
de la membrane de la cible. Perforin = pore-formingprotein (perforin).
C’est un mécanisme spectaculaire (in vitro) très rapide très efficace, mais pas le plus important
in vivo!!!
28. 1. LYSE CELLULAIRE
2. ADHERENCE IMMUNE - OPSONISATION
•Dépôt de iC3b sur les particules étrangères (Opsonins: C3b, C4b, iC3b)
•CR3 et CR4 (CD11b et CD11c) = récepteurs au iC3b exprimés sur les phagocytes
•CR1= récepteur de C3b (CR1: 5 000 par phagocyte au repos et 50 000 par phagocyte activee)
Qui est important pour les défenses anti infectieuses ?
Le fragment C3b est CAPITAL pour l'élimination de nombreux agents infectieux et de
complexes immuns
Le complexe MAC cytotoxique est moins essentiel sauf : pour se débarrasser des germes
encapsules (ex: neisseria)
Qui est important pour l’inhibition pharmacologique du complément? C3 ou C5 ?
29. Transport jusqu'au foie et la rate via les récepteurs CR1 (CD35) exprimés à la surface des
érythrocytes (90% de CR1 du sang) (~ 5 x 102/RBC).
Elimination par phagocytose via la liaison des IgG aux récepteurs FcγRI (CD64) et des
fragments du complément (iC3b) aux récepteurs CR3 et CR4 (CD11b et CD11c)
3. ELIMINATION DES COMPLEXES IMMUNS
CR3 et CR4
CR1
Defaut dans l’activation du complement
Echec dans l’elimination des Complexes immuns
Deposition dans les parois de vaisseaux et tissus
(reins)
Induire une inflammation locale
30. 4. INFLAMMATION
Via les anaphylatoxines C3a et C5a
Les mastocytes, les polynucléaires basophiles et neutrophiles expriment à leur surfaces les
récepteurs au C3a et C5a (CD88).
La liaison de C3a et C5a à ces récepteurs entraîne:
=> la libération d'histamine, d'héparine, de tryptase, de kallikréine, ECF (eosinophilic
chemotactic factor) et la synthèse de prostaglandines et de leucotriènes par les mastocytes
/ basophiles
=> un effet chimiotactique sur les polynucléaires neutrophiles
5. Présentation de l’Ag (soluble) aux LB par les cellules dendritiques folliculaires grâce aux
CR1 et CR3
6. Elimination des cellules apoptotiques par fixation de la CRP
31. Differentes activites biologiques du systeme du complement dependent de la liason des
fragments du complement a leurs recepteurs exprimes par une varietes de cellules
4. Les recepteurs du Complement
1. CR2: Activation de LB
Activation de LB
1. Activation du complement
2. Reconnaissance par les cellules B
3. Signaux d’activation
CR1 / CD35
CR2 / CD21
CR3 / CD11b CD18
CR4 / CD11c CD18
32. 2.CR3 et CR4 dans la cytotoxicite
Elimination de la cellule cible
Fixation sur C3b
1
2
3
3. C3aR et C5aR dans l’inflammation
Inflammation locale
34. Complement ActivationComplement Regulation
Complement Activation
Complement Regulation
I. Maladies par Défaut
de Régulation
II. Maladies par
Defaut d’Activation
1. Les maladies à complexes immuns
2. Les infections à repetition
3. Les deficits en C3 (lethale)
1. Pathologie renales liees aux deficits
en Proteines regulatrices
2. L’angiooedeme hereditaire
3. L’hemoglobinurie paroxystique
nocturne (HPN)
IV. Deficits en Recepteurs
du Complement
CR3 & CR4
Adhesion inadequate des neutrophiles a
l’endothelium des tissus infectes
III. Les déficits par auto-
anticorps (rares)
1. Anti C1q : lupus avec atteinte rénal et HUVS
2. C3nef : un autoanticorps qui stabilise et augmente
la durée de vie de la C3 convertase alterne
(=>hypocomplémentémie)
3. Anti C1Inh: Angio-oedème acquis (autoimmun)
35. DÉFICITS DU COMPLEMENT
1.Défaut de synthèse
1. Déficit congénital d'un des facteurs
2. Insuffisance hépatique grave
2.Déperdition protéique massive (syndrome néphrotique)
3.Consommation exagérée
1. Momentanée : infections aiguës
2. Chronique : maladies à complexes immuns
3. Déficit congénital d'une protéine régulatrice (Facteur I, Facteur H)
4. Cryoglobulinémie
37. Rôle possible dans le lupus
Mauvaise élimination des complexes immuns :
•Le transport normal est assuré en partie par les Globules Rouges grâce au récepteurs
pour le C3b, et l’échange est fait dans dans le foie (Kuppfer) et dans la rate avec les fait
dans dans le foie (Kuppfer) et dans la rate avec les cellules phagocytaires.
• le transport et donc l’élimination sont altérés en cas de déficit en fractions initiales C2 et
C4
•Dépôts au niveau de la peau et des glomérules
Mauvaise élimination des corps apoptotiques par fixation directe du C1q
38. Déficit en inhibiteur de la C1-estérase et angiœdème
Œdèmes récidivants et transitoires, non inflammatoires, affectant la peau, les muqueuses
gastrointestinales, et les muqueuses des voies respiratoires supérieures.
Déficit héréditaire ou acquis
1=> type I (classique) (85 % des cas) : déficit de synthèse (mutations hétérogènes : "non-
sense", décalage de la phase de lecture, région promotrice)
2=> type II (variante) (15 % des cas) : synthèse normale ou même augmentée d’une
protéine non fonctionnelle (mutations affectant le site actif de la protéine)
Transmission autosomique dominante
Fréquence: entre 1/50.000 et 1/100.000
B. Déficit acquis
•symptômes plus tardifs (> 40 ans)
•absence d’angioœdème dans la famille
•déficit secondaire à une consommation excessive du C1-INH
•le plus souvent associés à des désordres lymphoprolifératifs, et plus rarement à d’autres
processus tumoraux, à des maladies autoimmunes, à des infections
A. Déficits héréditaires
39. Déficit GPI et HPN
CD55 (Decay Accelerating Factor) et CD59 (Membrane Inhibitor of Reactive Lysis)
– mutation entraînant un déficit en glycosyl phosphatidylinositol (GPI)
–GPI sert de glycolipide d'ancrage à différents récepteurs cellulaires dont CD55 et CD59
=> défaut d'expression de CD55 et CD59
=> activation incontrôlée du complément => hémolyse
=> Hémoglobinurie paroxystique nocturne
41. • Conditions de prélèvement
– Sérum : idéal pour le dosage quantitatif des protéines du complément
– Plasma EDTA (chélateur des ions, transport à froid : limite l’activation « in vitro » ;
indispensable pour l’activité fonctionnelle des protéines
• Que faire ?
– Analyse complète à partir d’un prélèvement unique sur EDTA
• LES RENSEIGNEMENTS CLINIQUES SONT INDISPENSABLES AFIN D’ADAPTER LES EXPLORATIONS
• Collaboration clinico-biologiste
1) Variations physiologiques (Nouveau-Né, allèles de C4)
2) Variations pathologiques
Une augmentation de la synthése ( syndromes inflammatoires)
Une diminution est observée dans trois conditions
1- par consommation excessive
2-par défaut de synthèse
déficit congénital ( isolé pour 1 protéine)
déficit acquis dans le cadre d’une insuffisance hépato cellulaire
3-par déperdition (rare, grands brulés ou protéinurie massive, sévère enteropathie)
PROTEINES DU COMPLEMENT
Exploration du système du complément au laboratoire
42. Exploration du système du complément au laboratoire
En premier lieu: Tests de screening :
LA TRIADE CH50, C3, C4
Ensuite: Les autres tests en fonction de la clinique :
1. Dans un contexte d'infections récurrentes: Dosage de la Voie alterne (AP50) et MBL si un
déficit est suspecté
2. Dans un contexte de micro-angio-pathie Thrombotique (MAT= insuffisance rénale aigue
avec hypertension ): Dosage de la Voie alterne, Facteur H (concentration et activité), Facteur
I, CD46!! avant plasmathérapie
3. En cas de glomerulo-nephrite membrano-proliferative (GNMP) de type II associée à une
lipodystrophie (! C3 ↓↓): Dosage des Facteurs néphritiques (C3Nef/C4Nef)
4. Dans un contexte d'angiœdème: Dosage du C1-INH (concentration et activité) et C1q
43. Voie classique
(CH50)
Voie alterne
(AP50)
Si CH50 et AP50↓,
déficit probable en C3, C5 à C8 (C9)
A. dosage pondéral séparé des différents facteurs en fonction des résultats des tests
hémolytiques
B. dosage Fonctionnel
44. CD55
CD46 MCP
CD59CR1
CD55
Erythrocyte (Sheep)
Lack complement Regulators
100% de Lyse
A. Dosage du MAC soluble: ELISA
C5b-9 =MAC
B. Dosage du CH50: Technique Hemolytique
Concentration= Maximal
100% de Lyse
Intensite de la
couleur
Hemoglobine
46. 1. Taux élevé = inflammation
2. Taux abaissé =
déficit congénital
ou
déficit acquis (consommation)
3. Cas particulier du déficit en C1Inh
Dosages "courants"
La triade CH50, C3, C4, (+/-FB)
47. CH 50 , C3 N ou , C4 N ou
• Syndrome inflammatoire
• Cancers et hémopathies
malignes
• Hépatites aiguës
• Infarctus du myocarde à la phase
aiguë.
Hypercomplémentémies
CH 50 - C3 - C4
Hypocomplémentémies
CH 50 C4 CH 50 C3 C4 CH 50 C4 N
C3 N
Déficit en C4
Déficit en C1 Inh
C3 N ou
1) Activation modérée de la voie classique
2) Activation à froid du complément
C1 C4 C2 C3N
CH 50, C3, C4 N dans plasma EDTA
(il existe souvent une cryoglobuline : LED,
affections hépatiques…).
Démarche diagnostique devant une hypocomplémentémie et une hypercomplémentémie
1) Activation de la voie classique
Infections
Maladies auto-immunes : LED, PR avec
vascularites
Cryoglobuline mixte essentielle ou II
Maladies malignes (Kahler…)
GNA post-gonococcique
2) Déficit acquis
Dénutrition, grands brulés, insuffisance
hépatique
C3 N
Déficit en C2
Déficit en MAC
Déficit en C1 qrs
C3
Activation de la voie alterne
GN membranoproliférative
Septicémies GRAM -
GN post-infectieuses
Lipodystrophie partielle
N = valeurs normales
= valeurs augmentées
= valeurs diminuées
48. Que Prescrire en première intention :
CH50 et dosages antigéniques de C3 et C4
Anticorps anti C1q : bonne valeur predictive négative d ’une atteinte rénale au cours du LED
et vascularite urticarienne
C1 inhibiteur antigénique et fonctionnel :Contexte d ’œdèmes
AP50, Properdine: Contexte infectieux
C3 NeF: contexte de Glomérulonéphrite
Facteur H, Facteur I et Expression de MCP (protéine et génétique) /contexte de reins
bouchés (insuffisance rénale aigue avec Hypertension)
Démarche Diagnostique
CH50, C3, C4
1. CH50 Nal
2. C3 Nal
3. C4 Nal
Elimine un déficit complet en protéines de la voie classique ou en terminaux
Mais (contexte clinique) n’explore pas la fonction de la voie alterne (AP50 et
properdine)
1. CH50=0 (<10%)
2. C3 Nal
3. C4 Nal
Déficit complet en protéines de la voie classique ou en terminaux (!C9)
(I)
49. Hypocomplémentémie secondaire à un déficit héréditaire en protéines du complément
Rare :Prévalence 0.03%
variation suivant les éthnies
Population caucasienne:C2 (1/10 000; 0.01%) C4 (<10 cas); C1q (Turques); C1s (2 cas), H (<10);
C3 (<10); FI (<10) Terminaux (C7>C5=C6=C8; >20)
Japon : C9 (0.1%)/C7 (0.005%)
Africains : C6 (1/1600; 0.04% african-américains/ 0.025% population d ’origine Japon ou
Amérique)
Maladies associées aux déficits homozygotes
en protéines de la voie classique : maladie autoimmune > infections bactériennes (bactéries
encapsulés, pneumocoques, méningo ou H. Influenzae)
en protéines de la voie alterne : infections bactériennes (bactéries encapsulées; méningo)
en protéines de la voie finale commune: infections à meningo (stérotypes rares)
50. Démarche diagnostique
1. Déficit Homozygote en C2
Dosage fonctionnel du C2 <10% ;
C4H Nal
Population caucasienne:C2 (1/10 000; 0.01%)
2. Déficit Homozygote en Terminaux
C2N; C4 N
Dosages antigéniques de C5, C6, C7 et C8
caractérisation moléculaire
3. Déficit Homozygote en C4
C4 H <10% ; C2H Nal
Diagnostic génétique difficile
4. Déficit Homozygote en C1
C2 N ; C4H N
Dosages antigéniques C1q ; C1s ,C1r
Caractérisation moléculaire
CH50=0 (<10%); C3 Normal
51. Le complément et la défense contre l’infection
Considérée comme constituant de l’immunité naturelle
Voie alterne : Premier mécanisme de défense contre l’infection
Voie classique :
Voie des lectines
Lyse bactérienne
Opsonisation et Phagocytose
Exploration des protéines du complément dans un contexte infectieux
Infections récidivantes:recherche d ’un déficit héréditaire en protéines du complément
– Germes variés (Meningo, Pneumo)
– Tableau clinique sévère
– à début pédiatrique
Contexte clinique particulier de choc d ’origine inconnue:argument en faveur d ’un choc
septique
Faible intérêt comme protéines de l ’inflammation
Une ou plusieurs infections
à Neisseria meningitidis
87%
Protéines de la voie finale commune
Properdine Déficit acquis en C3
C5, C68 , C7, C8
52. Infection à Neisseria meningitidis
1-Antécédents familiaux d'infections à Neisseria meningitidis
2-Infections récidivantes
3-Infection par une souche de sérogroupe rare.
4- Méningites fulminantes
5-Age inférieur 6 mois ou supérieur à 5 ans.
Dépistage d’un déficit en protéine du complément dans un laboratoire spécialisé:
CH50, C3, C4 AP50 et Properdine
Démarche diagnostique
CH50 <10% N N à bas
C3 N N bas
C4 N N N
AP50 <10% <10% N à bas
C5, C6, C7, C8 Properdine
Protéines régulatrices
de la voie alterne (FH,FI)
C3NeF
1. Diagnostic d’un déficit
2. Ensuite faire une Enquête familiale (car c’est hereditaire)
3. Prophylaxie par l’antiobiotherapie
53. Caractéristiques des infections à Neisseria meningitidis
Déficits en
properdine
Déficits en facteurs terminaux
Age moyen de survenue 14 ans 17 ans
Sérogroupes rares rares
Mortalité 33 à 75 % 5 à 7 %
Récidives exceptionnelles fréquentes
Transmission liée à l’X autosomique récessive
CAT
1. Enquête familiale
2. Vaccination préventive (à répéter tous les trois ans)
3. Education familiale (ATB)
Le dépistage des déficits 500 à 600 cas par an
1 à 3 % des sujets atteints d’infection par N meningitidis (population caucasienne )
La prévalence des déficits en complément augmente considérablement au sein de groupes de
patients sélectionnés ( étude danoise rétrospective ) :
1. 41 % des patients ayant eu plus d’un épisode infectieux à N. meningitidis,
2. 19 % des patients infectés par une souche de sérogroupe rare
3. 14 % des patients ayant au moins un antécédent familial d’infection à méningocoque
54. (II)
Démarche Diagnostique
CH50, C3, C4
CH50 bas
C3 bas
C4 bas
Consommation par la voie classique C2 bas
Hypocomplémentemie par activation de la voie classique:déficit acquis en complément
Consommation de C1, C4, C2 ± C3 = liées à la formation de complexes immuns réversible
après traitement
1. Lupus Erythémateux Systemique
2. Cryoglobulinémie
55. (III)
Démarche Diagnostique
CH50, C3, C4CH50 bas ou N
C3 bas
C4 N
Consommation par la voie alterne
Atteinte rénale Infections récidivantes
Doser
C3NeF/Facteur H
Doser
Protéines de régulation de la voie alterne:
Facteur I, MCP (CD46) et Facteur H
Voie alterne : Premier mécanisme
de défense contre les infections
56. CH50 diminué C3 et C4 dans les limites de la normale
(=pas très diminue)
(IV)
1. Vérifier si les Conditions de prélèvement sont respectées
2. Voir le Contexte clinique
3. Comprendre l ’hypocomplémentémie
– Exploration du C2 (C2 fonctionnel) et C4 (C4 fonctionnel et phénotypage du C4)
• Déficit hétérozygote en C2 (C2 bas, PCR C2) (CH50 entre 50 et 70% de la normale)
• Déficit hétérozygote en C4 (C4B)
- Parfois plus difficile
Démarche diagnostique
Question : acquis ou héréditaire
– Double déficit hétérozygote C2/C4
– Cas particulier du déficit C4
– Modeste consommation par la voie classique
–Déficit C1 Inhibiteur
–Cryoglobulinémie (activation ou liaison à la cryoglobuline)
• Contexte clinique +++ : oedèmes ; Cryoglobulinémie (des zones de la peau bleutées
surtout en période de froid comme l’Hiver)
57. C1 inhibiteur (Inhibiteur de la C1 estérase )
•Inhibiteur spécifique et exclusif du C1r et du C1s :
Protéines de régulation de la voie classique du complément.
•Inhibiteur des protéases à sérine (kallicreine qui génère les kinines; les facteurs de la
coagulation XIIa et Xia; Plasmine)
Contrôle de la voie endogène de la coagulation, la fibrinolyse et la libération de kinines
Les oedèmes sont médiés par la bradykinine via le récepteur de type 2
Deux types de déficits en C1 inhibiteur
Congenital (2 sous-types) Acquis (2 sous-types)
1. Héréditaire:
Transmission autosomique dominante
– ATCD familiaux
– Formes cliniquement latentes
2. Ou Mutation « de novo »
– Absence d’ATCD familiaux
– dans environ 20% des déficits
• oedèmes récurrents des muqueuses ou des
sous muqueuses mais début après 40 ans
• Absence d’ATCD familiaux
• Association à des sd lymphoprolifératifs
(MGUS, prolifération B maligne, lymphome
splénique)
ATCD=antécédents
58. AO Héréditairepar déficit en C1 Inhibiteur
Deux types
Type I : Quantitatif Type II: Fonctionnel
Diminution C1 Inhibiteur antigénique ( <30%)
Dim C1 Inhibiteur fonctionnel <30%
>85 % des cas
Protéine dysfonctionnelle
– C1 Inh antigénique normal ou augmenté
– C1 Inhibiteur fonctionnel <30%
Le C4 est le plus souvent diminué avec C3 normal
C1q est toujours normal (diagnostic différentiel avec le déficit acquis)
59. Le diagnostic de déficit héréditaire en C1 Inhibiteur est posé au laboratoire à partir des
dosages du C4 et du C1 Inhibiteur
C4 et C1 inh diminués C4 diminué et C1 inh Normal
Déficit en C1 Inhibiteur
Origine Héréditaire ou acquise?
1. ATCD familiaux
2. C1q
3. Dépistage de tous les membres de la famille
C1 Inhibiteur Fonctionnel
(laboratoire spécialisé)
Bowen et al, Annals of allergy, asthma Immunol. 2008 : International consensus algorithm for
the diagnosis
Wagenaar-Bos et al, J Immunol Methods. 2008 :Functional C1-inhibitor diagnostics in
hereditary angioedema: assay evaluation and recommendations
Le diagnostic des AO
C4 et C1 inh Normal
à confirmer pendant les crises
Elimine le diagnostic de déficit en C1 inhibiteur
Vers une autre étiologie : AO de type III?
ATCD=antécédents
60. Déficit Acquisen C1 Inhibiteur:
1. oedèmes récurrents des muqueuses ou des sous muqueuses
2. Début aprés 40 ans
3. Absence d’ATCD familiaux
Type I Type II
– rare
– au cours de syndromes lymphoprolifératifs
•associé à la présence d’un auto-anticorps anti C1
Inhibiteur