1.
BILAN
SYNTHÉTIQUE
DE
LA
DÉMARCHE
ECO-‐RESPONSABLE
UNE
DÉMARCHE
ECO-‐RESPONSABLE,
POURQUOI
?
L’organisation
d’une
Capitale
Européenne
de
la
Culture
est
un
évènement
unique
pour
un
territoire.
Catalyseur
du
développement
de
la
filière
culturelle,
cette
année
capitale
pour
Marseille-‐Provence
a
également
été
l’occasion
d’inscrire
le
travail
de
l’association
Marseille-‐Provence
2013
(MP2013)
dans
une
démarche
éco-‐responsable.
Si
l’organisation
de
plus
de
900
évènements
et
projets
ainsi
que
la
venue
de
plusieurs
millions
de
visiteurs
sont
une
source
de
retombées
économiques,
sociétales
et
culturelles
pour
le
territoire,
il
s’agit
aussi
d’activités
générant
des
impacts
sur
l’environnement
:
émissions
de
CO2
liées
au
transport,
production
de
déchets,
consommation
de
ressource
naturelle
et
de
matériaux,
consommation
d’énergie,
etc.
Fort
de
ces
constats
MP2013
a
souhaité
structurer
une
stratégie
éco-‐responsable
visant
à
optimiser
les
impacts
environnementaux
tout
en
favorisant
l’appropriation
des
enjeux
de
développement
durable
par
les
acteurs
de
la
filière
culturelle
du
territoire.
UNE
DÉMARCHE
ECO-‐RESPONSABLE,
COMMENT
?
De
manière
à
mettre
l’énergie
au
bon
endroit,
c'est-‐à-‐dire
sur
les
projets
ayant
des
impacts
les
plus
significatifs
et
pour
lesquels
des
actions
peuvent
induire
un
maximum
de
gains
environnementaux,
MP2013
a
souhaité
travailler
en
priorité
les
grands
projets
en
production
directe
(liste
des
projets
en
annexe)
à
travers
les
3
objectifs
suivants
:
1. Optimiser
les
impacts
associés
à
la
production
de
déchets
et
aux
déplacements.
2. Mettre
en
place
des
actions
exemplaires
sur
les
grands
projets
en
production
directe.
3. Mobiliser
les
structures
du
territoire
pour
pérenniser
les
démarches
éco-‐responsables.
La
coordination
de
la
démarche
éco-‐responsable
a
été
gérée
par
la
Direction
de
Marseille-‐Provence
2013
et
par
un
bureau
d’études
spécialisé
dans
le
développement
durable
des
secteurs
culturels
et
évènementiels
:
Atemia.
Parce
qu’une
démarche
éco-‐responsable
réussie
est
une
démarche
partagée,
MP2013
s’est
également
entourée
d’un
comité
de
pilotage
pour
suivre
et
coordonner
la
stratégie
et
le
plan
d’action
environnemental.
Ce
comité
de
pilotage
est
composé
des
structures
suivantes
:
• Région
Provence-‐Alpes-‐Côte
d'Azur
;
• Département
des
Bouches-‐du-‐Rhône
• Marseille-‐Provence
Métropole
;
• Ville
de
Marseille
;
• ADEME
;
• Plateforme
aér.
La
mise
en
place
de
ce
comité
de
pilotage
est
un
atout
indéniable
dans
l’élaboration
de
la
stratégie
éco-‐responsable
puisqu’il
permet
de
:
1. Faciliter
les
échanges
d’expérience
entre
les
institutions.
2. D’identifier
précisément
les
actions
des
collectivités
locales
en
matière
de
développement
durable
et
ainsi
d’envisager
des
synergies.
3. D’assurer
un
relai
avec
les
services
des
collectivités
locales
notamment
sur
les
aspects
logistiques
tels
que
le
transport
et
les
déchets.
4. Pérenniser
la
démarche
éco-‐responsable
dans
le
cadre
de
politique
culturelle
du
territoire.
De
plus,
MP2013
a
pu
bénéficier
pour
la
mise
en
oeuvre
de
cette
démarche
de
deux
apports
en
subvention
du
Conseil
Régional
:
-‐
20
000
€
pour
la
mise
en
place
d’une
Assistance
à
Maîtrise
d’Ouvrage
;
-‐
45
000
€
pour
la
mise
en
place
du
dispositif
éco-‐responsable.
MARSEILLE-‐PROVENCE
2013
/
DÉMARCHE
ÉCO-‐RESPONSABLE
1
2.
1.
DES
ACTIONS
CONCRETES
Un
pass
transport,
pour
se
déplacer
en
toute
liberté
De
manière
à
proposer
aux
visiteurs
de
la
capitale
un
moyen
d’accès
simple,
rapide
et
efficace
aux
différents
réseaux
de
transport
en
commun
du
territoire,
les
Autorités
Organisatrices
de
Transports
(AOT)
des
Bouches-‐du-‐Rhône
se
sont
associées
afin
de
mettre
à
disposition
du
public
le
Pass
Transport
MP2013
(support
billettique
mutualisé
permettant
d’accéder
à
l’ensemble
des
réseaux
de
transport
en
commun).
Près
de
11
129
Pass
Transport
ont
été
commercialisés
en
2013,
dont
6
447
avec
TER
et
4
682
sans
TER.
Le
dispositif
«
grand
évènement
»,
pour
une
plus
grande
fluidité
des
transports
en
commun
De
manière
à
anticiper
les
enjeux
de
circulation
et
à
proposer
une
alternative
à
la
voiture,
les
Autorités
Organisatrices
des
Transports
(AOT)
sur
le
territoire
ont
mis
en
œuvre
un
dispositif
exceptionnel
pour
les
principaux
évènements
organisés
pendant
l’année
capitale
(Ouverture,
Entre
Flammes
et
Flots,
Transhumance,
Fête
de
la
Musique,
14
juillet,
Carnaval).
Ce
dispositif
est
structuré
autour
des
points
suivants
:
-‐
Renfort
des
fréquences
des
principales
lignes
(métro,
tram,
bus)
desservant
la
manifestation.
-‐
Élargissement
des
horaires
des
principales
lignes
(métro,
tram,
bus)
desservant
la
manifestation.
-‐
Extension
de
certaines
lignes
de
bus
pour
améliorer
la
desserte
de
la
manifestation.
-‐
Mise
en
place
de
parking-‐relais
associé
à
un
service
de
navette.
Les
AOT
estiment
que
près
de
880
000
de
visiteurs
ont
utilisé
les
transports
publics
disponibles.
Ces
trajets
représentent
près
de
11,2
millions
de
km
parcourus
en
transport
en
commun
soit
300
fois
le
tour
de
la
Terre.
Le
dispositif
transport
a
permis
d’éviter
les
émissions
de
plus
de
2
000
tonnes
de
CO2
évitées*
soit
l’équivalent
des
émissions
de
200
français
pendant
1
an.
*ordre
de
grandeur
basé
sur
des
hypothèses
de
calculs
disponibles
en
annexe.
Chiffres
Car13
:
nombre
de
voyages
effectués
pour
les
évènements
MP2013
Ouverture
:
14
683
;
Carabosse
:
4
836
;
TransHumance
à
Marseille
:
7932.
Une
plateforme
de
covoiturage,
pour
réduire
le
nombre
de
véhicules
sur
les
évènements
En
partenariat
avec
l’auto-‐club
d’Aix-‐en-‐Provence,
MP2013
a
mis
en
place
une
plateforme
de
covoiturage
dédiée
aux
différents
projets
de
MP2013
:
www.covoiturage-‐mp2013.fr.
Cette
plateforme
accessible
depuis
le
site
institutionnel
de
MP2013
et
depuis
les
différents
moteurs
de
recherche
est
disponible
pour
tous
les
projets
de
la
capitale.
Il
a
été
constaté
une
très
faible
utilisation
de
cette
plateforme.
Seulement
10
à
20
utilisations
mensuelles.
Des
parkings
à
vélo,
pour
inciter
la
mobilité
douce
MP2013
a
mis
en
place,
sur
une
dizaine
d’évènements,
des
parkings-‐vélo
spécifiques.
Gérés
par
l’équipe
logistique
de
chaque
projet
ou
par
le
collectif
Vélo
en
Ville,
ces
parkings-‐vélo
sont
construits
avec
des
barrières
Vauban
et
annoncés
via
une
signalétique
spécifique.
Ce
dispositif
a
permis
d’accueillir
près
de
1
000
cyclistes.
La
prévention
des
déchets,
pour
réduire
en
amont
Le
«
meilleur
déchet
est
celui
que
l’on
ne
produit
pas
».
Partant
du
constat
que
la
restauration
était
à
l’origine
d’une
quantité
de
déchets
importante,
MP2013
a
ciblé
ses
efforts
de
préventions
sur
les
différentes
prestations
et
activités
de
catering.
En
lien
avec
la
direction
logistique,
en
charge
des
services
de
restauration,
les
prestataires
ont
été
invités
(via
les
consultations)
à
proposer
des
offres
permettant
de
limiter
les
emballages
individuels,
d’éviter
les
ustensiles
jetables
et
d’optimiser
les
types
de
services
afin
de
réduire
le
gaspillage
alimentaire.
La
collecte
sélective,
pour
permettre
le
recyclage
De
manière
à
optimiser
la
qualité
de
la
collecte
sélective,
MP2013
a
sélectionné
l’association
Aremacs
(www.aremacs.org)
à
travers
un
appel
d’offres
pour
la
mise
en
place
de
régies
déchet
sur
les
principaux
évènements
de
l’année.
Aremacs
est
intervenu
sur
17
projets
en
assurant
la
mise
à
disposition
de
poubelles
bi-‐flux
adaptées
aux
problématiques
d’une
manifestation,
en
sensibilisant
le
public
via
des
bénévoles
et
un
stand
d’information,
en
retriant
les
déchets
lors
de
l’évacuation
et
en
coordonnant
l’enlèvement
des
déchets
avec
les
collectivités
locales.
La
collecte
sélective
en
chiffres
-‐
17
projets
accompagnés
/
150
bénévoles
mobilisés
/
650
duos
de
tri
installés
-‐
1,5
tonne
de
déchets
recyclables
/
3
tonnes
de
verres
/
11
tonnes
d’ordures
ménagères
MARSEILLE-‐PROVENCE
2013
/
DÉMARCHE
ÉCO-‐RESPONSABLE
2
3.
A
titre
d’exemple,
Aremacs
a
constaté
qu’en
moyenne
pour
un
visiteur
à
l’un
des
évènements
de
Marseille-‐Provence
2013,
l’association
collectait
moins
d’1
g
de
déchets
recyclables,
près
de
5
g
d’ordure
ménagère
et
moins
d’1
g
de
verre.
À
noter
que
sur
les
évènements
accompagnés
par
l’antenne
PACA
d’Aremacs,
l’association
a
constaté
qu’en
moyenne
chaque
participant
produisait
environ
30
g
de
déchets
recyclables,
200
g
d’ordure
ménagère
et
60
g
de
verre.
La
production
de
déchets
sur
les
évènements
MP2013
est
donc
très
faible
au
regard
du
nombre
de
participants.
Ce
constat
est
lié
à
la
fois
à
la
durée
relativement
courte
des
évènements
(souvent
une
soirée),
à
la
très
forte
densité
de
visiteurs
ainsi
qu’à
la
présence
relativement
réduite
d’espace
de
restauration
dans
le
périmètre
central
de
l’évènement.
L’évacuation
et
le
traitement,
pour
garantir
la
cohérence
de
la
filière
MP2013
a
engagé
un
partenariat
avec
les
collectivités
ayant
la
compétence
déchet
sur
les
territoires
d’accueil
des
manifestations
afin
de
définir
les
modalités
d’évacuation
et
de
traitement.
À
titre
d’exemple,
Marseille-‐Provence
Métropole
par
l’intermédiaire
de
la
Direction
de
Propreté
urbaine
et
de
la
Direction
traitement
des
déchets,
a
mis
à
disposition
de
MP2013
(et
d’Aremacs)
son
savoir-‐faire,
ses
équipements
de
collecte
(bacs
660
litres
pour
les
emballages
recyclables,
le
verre
et
les
ordures
ménagères)
ainsi
que
son
service
de
nettoyage
et
son
service
de
traitement
des
déchets
via
les
centres
de
tri
du
territoire.
Une
charte
pour
sensibiliser
les
collaborateurs
au
quotidien
De
manière
à
assurer
la
cohérence
de
sa
démarche
éco-‐responsable
et
à
sensibiliser
l’ensemble
des
130
collaborateurs
aux
enjeux
de
développement
durable,
une
charte
interne
a
été
diffusée
dans
les
locaux
de
l’association.
Des
clauses
«
Développement
Durable
»
pour
sensibiliser
les
coproducteurs
Afin
de
renforcer
l’implication
des
coproducteurs
dans
la
démarche
éco-‐responsable,
MP2013
a
intégré
des
clauses
de
développement
durable
dans
les
contrats
de
partenariat.
Les
coproducteurs
ont
donc
été
incités
à
mettre
en
place
au
moins
une
action
par
enjeu
:
déplacements,
déchets,
eau
et
énergies,
achats
responsables,
éco-‐communication,
sensibilisation,
évaluation.
La
mise
en
oeuvre
cette
action
est
décevante
puisque
moins
de
10%
des
co-‐producteurs
ont
retourné
le
bilan
de
leur
démarche
de
développement
durable.
Cette
mobilisation
réduite
ne
permet
pas
d’appréhender
l’influence
concrète
de
ces
clauses
dans
la
mise
en
œuvre
d’actions
concrètes
par
les
co-‐producteurs.
Des
critères
environnementaux
pour
une
restauration
responsable
La
restauration
est
un
enjeu
financier,
technique
et
d’image
pour
un
évènement.
Il
s’agit
également
d’un
poste
catalysant
les
différentes
problématiques
environnementales
(biodiversité,
eau,
énergie,
ressource
naturelle).
Aussi,
MP2013
a
souhaité
intégrer
dans
le
cahier
des
charges
des
prestations
de
catering,
un
panel
de
critères
de
développement
durable
visant
à
préciser
les
exigences
de
l’association.
Des
projets
au
cœur
des
savoir-‐faire
provençaux
En
parallèle
à
ces
critères
spécifiques
au
marché
catering,
la
programmation
de
MP2013
a
permis
de
donner
une
visibilité
particulière
aux
produits
et
savoir-‐faire
locaux
en
matière
d’agriculture
et
de
restauration
responsable.
Citons
notamment
l’exemple
des
Festins
de
Méditerranées,
sept
histoires
de
cuisine,
sept
rendez-‐vous
populaires
pour
une
découverte
de
la
richesse
culinaire
Méditerranéenne
ou
encore
les
pique-‐niques
point
de
vue
du
GR®2013
invitant
à
la
découverte
gustative
des
plantes
sauvages
du
territoire
provençal.
Une
seconde
vie
pour
les
bâches,
équipements
et
matériaux
Afin
de
donner
une
seconde
vie
aux
bâches
et
supports
signalétiques,
encore
de
qualité,
MP2013
a
mis
en
place
un
système
de
réutilisation
des
bâches
via
des
dons
à
des
associations
partenaires
et
de
recyclage
auprès
de
Texyloop
(2
palettes
furent
recyclées).
Au-‐delà
des
bâches,
les
équipements
scénographiques
ou
encore
le
matériel
technique
sont
également
cédés
aux
structures
du
territoire.
Citons
notamment
la
scénographie
du
projet
Échelle
1
cédé
à
la
Folie
Kilomètre
ou
encore
le
matériel
du
GR®2013
(lampes,
signalétiques,
drapeaux)
cédé
à
une
association
de
randonneurs.
Un
travail
avec
les
lieux
culturels
Les
lieux
culturels
accueillent
de
très
nombreux
projets
au
cours
de
l’année.
À
la
différence
d’un
évènement,
éphémère
par
nature,
un
lieu
culturel
possède
une
activité
récurrente
permettant
d’envisager
une
démarche
éco-‐
responsable
dans
la
durée.
MP2013
a
souhaité
organiser
différents
ateliers
de
travail
avec
les
principaux
lieux
mobilisés
dans
le
cadre
de
la
programmation.
Toutefois,
pour
des
raisons
de
moyens
humains
(pas
d’interlocuteur
identifié
sur
la
question
du
développement
durable),
de
moyens
financiers
et
de
disponibilités,
les
ateliers
n’ont
pas
pu
être
organisés
dans
les
conditions
imaginées
par
MP2013.
Ce
travail
reste
pertinent
et
pourrait
notamment
s’envisager
comme
travail
collectif
du
comité
de
pilotage
à
l’issu
de
la
capitale
européenne.
MARSEILLE-‐PROVENCE
2013
/
DÉMARCHE
ÉCO-‐RESPONSABLE
3
4.
2.
QUELQUES
EXEMPLES
DE
PROJETS
ECO-‐RESPONSABLES
ZOOM
SUR
L’OUVERTURE
A
MARSEILLE
Les
résultats
de
la
régie
déchet
gérée
par
Aremacs
(60
bénévoles,
200
poubelles
de
tri)
-‐
3,7
tonnes
d’ordures
ménagères.
-‐
640
kg
de
déchets
recyclables.
-‐
500
kg
de
verre.
Les
résultats
du
dispositif
transport
-‐
200
000
voyageurs
MP2013
sur
les
réseaux
de
la
RTM,
soit
près
de
50%
des
visiteurs.
-‐
8
000
voyageurs
MP2013
sur
les
réseaux
de
la
SNCF.
-‐
3
000
voyageurs
MP2013
sur
les
réseaux
de
Cartreize.
Plus
de
570
tonnes
de
CO2
économisées
par
la
mise
en
place
d’un
plan
de
transport
en
commun
soit
les
émissions
d’un
français
pendant
plus
de
50
ans.
Prés
de
3,3
millions
de
km
parcourus
en
transport
en
commun
soit
près
de
80
fois
le
tour
de
la
Terre.
ZOOM
SUR
ENTRE
FLAMMES
ET
FLOTS
Les
résultats
de
la
régie
déchet
gérée
par
Aremacs
(20
bénévoles,
120
poubelles
de
tri)
-‐
2
100
kg
d’ordures
ménagères.
-‐
165
kg
de
déchets
recyclables.
-‐
360
kg
de
verre.
Les
résultats
du
dispositif
transport
-‐
150
000
voyageurs
sur
les
réseaux
de
la
RTM,
soit
près
de
40%
des
visiteurs.
-‐
2
600
voyageurs
sur
les
réseaux
de
la
SNCF.
-‐
10
000
voyageurs
sur
les
réseaux
de
Cartreize.
Plus
de
400
tonnes
de
CO2
économisées
par
la
mise
en
place
d’un
plan
de
transport
en
commun
soit
les
émissions
d’un
français
pendant
plus
de
40
ans.
Prés
de
2,5
millions
de
km
parcourus
en
transport
en
commun
soit
près
de
60
fois
le
tour
de
la
Terre.
ZOOM
SUR
TRANSHUMANCE
Les
résultats
de
la
régie
déchet
gérée
par
Aremacs
(10
bénévoles,
50
poubelles
de
tri)
-‐
920
kg
d’ordures
ménagères.
-‐
100
kg
de
déchets
recyclables.
-‐
250
kg
de
verre.
Les
résultats
du
dispositif
transport
-‐
65
000
voyageurs
sur
les
réseaux
de
la
RTM,
soit
plus
de
20%
des
visiteurs.
-‐
6
000
voyageurs
sur
les
réseaux
de
Cartreize.
Plus
de
180
tonnes
de
CO2
économisées
par
la
mise
en
place
d’un
plan
de
transport
en
commun
soit
les
émissions
d’un
français
pendant
près
de
200
ans.
Prés
de
1
million
de
km
parcourus
en
transport
en
commun
soit
près
de
40
fois
le
tour
de
la
Terre.
La
biodiversité,
un
enjeu
fort
pour
le
tracé
des
parcours
MP2013
a
missionné
l’Office
Nationale
des
Forêts
pour
réaliser
une
évaluation
des
incidences
sur
les
12
espaces
sensibles
traversés
par
Transhumance.
Cette
évaluation
a
permis
de
vérifier
que
les
activités
induites
par
l’organisation
de
Transhumance
ne
présentaient
pas
d’incompatibilité
avec
les
objectifs
de
protection
de
la
nature
spécifique
aux
zones
traversées
ainsi
que
de
mettre
en
place
des
mesures
visant
à
réduire
les
impacts
potentiels.
Des
pique-‐niques
locaux
Enjeu
récurrent
pour
MP2013,
l’utilisation
de
produits
locaux
dans
les
pique-‐niques
a
également
été
un
critère
respecté
par
le
prestataire
en
charge
d’assurer
la
logistique
sur
Transhumance.
Ainsi,
près
de
8
600
repas
ont
été
confectionnés
à
base
de
produits
frais
et
locaux.
MARSEILLE-‐PROVENCE
2013
/
DÉMARCHE
ÉCO-‐RESPONSABLE
4
6.
3.
ET
SI
ON
RECOMMENÇAIT,
RETOUR
D’EXPÉRIENCE
ET
ANALYSE
DE
LA
DÉMARCHE
MP2013
Évaluer
la
qualité
d’une
démarche
éco-‐responsable
permet
de
prendre
du
recul
sur
les
actions
engagées
et
ainsi
de
pouvoir
dresser
un
état
des
lieux
des
difficultés
et
de
leviers.
Revue
en
5
points
forts
et
5
difficultés
de
la
démarche
éco-‐
responsable
de
MP2013.
1. Un
comité
de
pilotage
fédérateur
des
collectivités
locales
2. Une
équipe
«
éco-‐responsable
»
mobilisée
3. Des
projets
culturels
intégrant
le
développement
durable
de
façon
transversale
4. Des
compétences
locales
pour
la
mise
en
place
de
régie
déchet
5. Des
acteurs
culturels
sensibilisés
sur
les
enjeux
de
développement
durable
1. Un
lancement
tardif
de
la
stratégie
éco-‐responsable
2. Des
collaborateurs
ayant
un
niveau
très
variable
dans
l’appropriation
des
enjeux
3. Des
filières
professionnelles
insuffisamment
structurées
sur
certains
aspects
de
la
démarche
4. Une
démarche
principalement
ciblée
sur
l’espace
public,
plus
complexe
à
gérer
5. Une
communication
interne
et
externe
à
renforcer
4.
PRECONISATIONS
POUR
LE
SECTEUR
CULTUREL
SUR
LE
TERRITOIRE
DE
MP2013
L’élaboration
et
la
mise
en
œuvre
d’une
démarche
éco-‐responsable
sur
un
projet
de
l’ampleur
de
Marseille-‐Provence
2013
est
un
parcours
complexe
composé
d’actions
efficaces
et
structurantes,
mais
aussi
d’échecs
et
de
difficultés.
Aussi,
les
préconisations
suivantes
visent
à
capitaliser
ce
travail
de
près
de
2
ans
avec
pour
objectif
d’améliorer
la
prise
en
compte
des
enjeux
de
développement
durable
par
les
acteurs
du
territoire.
-‐
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-‐
-‐
-‐
Renforcer
les
démarches
éco-‐responsables
des
lieux
culturels
Renforcer
la
sensibilisation
et
la
formation
des
producteurs
Renforcer
la
lisibilité
des
modalités
de
collaboration
entre
organisateurs
et
collectivités
sur
les
sujets
techniques
(transport,
déchet,
énergie,…)
Définir
des
lignes
directrices
pour
la
gestion
des
déchets
sur
l’espace
public
Systématiser
la
mise
en
place
de
régie
déchet
sur
les
grands
évènements
de
l’espace
public
Créer
une
plateforme
d’échange
et
de
réutilisation
des
équipements
culturels
Concevoir
une
campagne
de
sensibilisation
des
consommateurs
de
produits
culturels
Favoriser
la
structuration
d’éco-‐services
aux
organisateurs
5.
PRECONISATIONS
POUR
LES
FUTURES
CAPITALES
EUROPÉENNES
DE
LA
CULTURE
Chaque
année,
deux
villes
européennes
sont
nominées
en
tant
que
«
Capitale
Européenne
de
la
Culture
».
Au-‐delà
des
défis
culturels,
techniques,
financiers
et
politiques
qu’un
tel
projet
représente,
la
question
de
l’intégration
du
développement
durable
est
également
un
enjeu
récurrent
que
les
territoires
se
doivent
de
considérer
de
façon
centrale.
De
manière
à
transmettre
un
héritage
en
terme
de
prise
en
compte
du
développement
durable
pour
une
Capitale
Européenne
de
la
Culture,
MP2013
a
identifié,
sur
la
base
de
son
expérience,
10
actions
structurantes
nécessaires
à
la
réussite
d’un
projet
:
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-‐
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-‐
-‐
-‐
-‐
-‐
Définir
la
stratégie
de
développement
durable
dès
la
candidature
Nommer
une
direction
développement
durable
en
lien
direct
avec
la
direction
générale
Nommer
un
directeur
des
achats/
juridique
avec
une
forte
sensibilité
«
développement
durable
»
Nommer
un
ambassadeur
développement
durable
dans
chaque
direction
Soutenir
la
structuration
de
services
éco-‐responsables
auprès
des
professionnels
de
la
culture,
du
tourisme
et
de
l’événementiel
du
territoire
Contribuer
aux
renforcements
des
compétences
DD
des
principaux
acteurs
culturels
du
territoire
Définir
une
programmation
culturelle
intégrant
une
réflexion
DD
Définir
un
programme
d’éco-‐construction
ou
d’éco-‐rénovation
Assurer
le
suivi
de
la
stratégie
de
développement
durable
via
un
comité
de
pilotage
Doter
les
projets
d’une
équipe
d’éco-‐bénévoles
assurant
la
sensibilisation
au
DD.
Pièces
jointes
-‐
Annexe
1
:
bilan
Aremacs
;
-‐
Annexe
2
:
évaluation
CO2
du
dispositif
transport
;
-‐
Annexe
3
:
mobilisation
de
moyens
MPM
;
-‐
Annexe
4
:
bilan
transports
;
-‐
Annexe
5
:
avenant
aux
contrats
de
coproduction
;
-‐
Annexe
6
:
exemples
de
bilans
éco-‐responsables.
MARSEILLE-‐PROVENCE
2013
/
DÉMARCHE
ÉCO-‐RESPONSABLE
6