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novembre 15 |CABINET MGRH | 00221 77 056 56 47 / 33 824 18 90
PLEINS FEU SUR
PLAISIR ET TRAVAIL
CITATIONS DE LA SEMAINE
Il n'y a de dignité du travail que dans
le travail librement accepté.
Albert Camus ;
Carnets I (mai 1935 - février 1942)
CONTENU
AU CŒUR DE L’ACTUALITE
PENSIONS DE RETRAITE : MENSUALISATION A PARTIR
DU 14 DECEMBRE 2
EMPLOYABILITE DES JEUNES : 10.000
APPRENANTSSERONTFORMES AU SENEGAL 2
PLEINS FEUX SUR PLAISIR ET
TRAVAIL
L’ŒIL DE L’EXPERT : 3
LE PLAISIR AU TRAVAIL, NOUVELLE APPROCHE DU
MANAGEMENT ? 4
« LE PLAISIR AU TRAVAIL : SOURCE DE
PERFORMANCE ! » 4
PRENDRE DU PLAISIR AU TRAVAIL, C’EST POSSIBLE! 5
INFORMATIONS UTILES
ANNONCES DE LA SEMAINE 6
INFORMATIONS 7
NOUS CONTACTER 7
EDITION 11, NUMERO 46
2. 2 AU CŒUR DE L’ACTUALITE
Les retraités sénégalais vont commencer à percevoir leur
pension mensuellement à partir du 14 décembre prochain.
L’annonce a été faite hier par le directeur général de l’Ipres
Mamadou Diagne Sy Mbengue. L’Institution de prévoyance
retraite du Sénégal (Ipres) présentait à cette occasion son
programme 2016.
Dans une dynamique de soutenir les personnes du troisième
âge, l’Ipres a décidé de lancer un vaste programme visant
l’extension de la couverture sociale. Le directeur général de
l’Ipres Mamadou Diagne Sy Mbengue a révélé que dès 2016 son
institution va connaître des mutations profondes. « Nous avons
voulu donner corps à la politique du président de la République
Macky Sall qui, depuis sa campagne électorale, avait pris en
compte dans son programme la protection sociale des
personnes du troisième âge. Dès 2014, les pensions de retraite
ont été valorisées à hauteur de 20%. Mais aujourd’hui nous
franchissons un nouveau pas en mensualisant les pensions de
retraite qui va démarrer dès le 14 décembre prochain, puisse
que nous payons par anticipation au mois de janvier 2016.
Nous avons voulu être aux normes internationales », a indiqué
le directeur général. Mieux, il dira que le Conseil
d’administration de l’Ipres va autoriser l’augmentation des
pensions de retraite.
Des cartes biométriques contre la fraude
Le Dg ajoute que l’Institution veut accompagner cette
mensualisation par une bancarisation des allocataires de l’Ipres
qui ont un revenu égal ou supérieur à 100.000 francs CFA. Car
la Poste qui a payé certains retraités, après 45 jours, a retourné
les pensions à l’Ipres. Mamadou Diagne Sy Mbengue a informé
que cette bancarisation, nouvelle mode de paiement, permettra
d’éviter les tracasseries nées des longues files constatées
devant les bureaux de paiement.
« Nous leur lançons un appel pour aller ouvrir des comptes.
Nous voulons parvenir à banaliser la carte bancaire, les moyens
de paiement », a-t-il invité. Ambitieux, l’Ipres veut aussi
confectionner des cartes biométriques pour lutter contre la
fraude multiple. D’après le directeur général, des personnes
percevaient des pensions de retraite alors qu’elles n’en avaient
pas le droit.
« De la même manière que nous avons des cartes d’identité, des
passeports numérisés, nous voulons que l’Ipres soit à jour pour
avoir toutes les informations sur les retraités », a affirmé
Diagne Sy Mbengue qui ajoute que l’Ipres et la Caisse de
sécurité sociale (Css) sont en train de moderniser leur système
d’information à l’interne. Le directeur général de l’Ipres précise
que le Conseil d’administration est prêt à soutenir l’ensemble
des projets, évalués à des milliards de nos francs.
http://www.lesoleil.sn/
Le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de
l’Artisanat a présidé hier la première réunion du comité de pilotage du
projet de Formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité
(Fpec). A terme, ce projet d’une durée de quatre ans, doté d’un montant
de 37,5 milliards de FCFA, vise la formation de près de dix mille jeunes.
Octroyer des certificats de fin de formation à dix mille jeunes sur les
quatre années et permettre leur employabilité sur le marché du travail.
C’est l’objectif que s’est fixé le projet de Formation professionnelle pour
l’emploi et la compétitivité (Fpec). Notamment dans son axe 3 portant
sur la mise en place de certificats de spécialité dans des secteurs comme
l’aviculture, l’horticulture, le tourisme.
Lancé en juillet dernier, ce projet du ministère de la Formation
professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat est doté d’un fonds
de 37,5 milliards de FCFA dont 12,5 milliards de l’Etat du Sénégal, 17
milliards de la Banque mondiale et 8 milliards de l’Afd. Il est structuré en
trois composantes : l’amélioration de la qualité et de la pertinence de la
formation professionnelle et technique dans les établissements publics
de formation existant, la réforme du système de financement et la
gouvernance.
Présidant la première réunion du comité de pilotage, le ministre
Mamadou Talla est revenu sur les axes d’intervention. La première
composante du Fpec, explique M. Talla, est articulée autour de trois axes.
Le premier vise l’amélioration de la qualité des lycées techniques
(Delafosse, Peytavin et Mamba Guirassy de Kédougou). Il s’agira sur la
base des Contrats de performance, de rééquiper ces établissements pour
un montant global de 9 milliards de FCFA. L’autre axe consiste à la mise
en place de trois « clusters » dans trois secteurs clés de l’économie :
l’horticulture, l’aviculture et le tourisme.
Le projet, poursuit-il, va développer des clusters qui sont des
groupements de centres devant assurer des formations de niveau Cap, Bt
et BTS dans ces trois secteurs. Des centres seront construits pour
l’horticulture à Thièp (Louga) et Nétéboulou (Tambacounda), pour
l’aviculture au Cimel de Mbao et pour le tourisme à Saint-Louis,
Ziguinchor et Diamniadio. L’objectif visé est de mettre en place un
dispositif dans chacun des trois secteurs pour une meilleure prise en
compte du développement du capital humain à toutes les étapes de la
chaîne de valeur.
Pour ce qui est de l’axe 3, il vise à octroyer des certificats de fin de
formation à dix mille jeunes sur les quatre années pour améliorer leur
employabilité sur le marché du travail. «La nouveauté dans ce projet,
c’est créer une synergie entre tous les acteurs. Former dix mille jeunes
pour être employable, c’est important », a commenté Mamadou Talla qui
a indiqué que c’est la première fois que son département obtient un tel
montant de 37 milliards. « Ce projet va renforcer davantage la
productivité et la compétitivité du secteur avicole qui est très dynamique
», a soutenu Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des
Productions animales.
http://www.lesoleil.sn/
PENSIONS DE RETRAITE : MENSUALISATION A PARTIR DU 14
DECEMBRE
EMPLOYABILITE DES JEUNES : 10.000
APPRENANTSSERONTFORMES AU SENEGAL
4. INTRODUCTION
L’actualité sociale parle de stress et de la
souffrance au travail. Mais 80% des Français
disent aller travailler avec plaisir (1). Que
penser de ce paradoxe ? Tandis que les salariés
attendent du travail qu’il soit avant tout une
source d’épanouissement personnel. Est-ce la
vocation des entreprises ?
L’entrée dans le XXIème siècle semble
marquée par une forte mutation du rapport au
travail et appelle à une réflexion sur la
nécessaire évolution des pratiques
managériales. Et l’allongement de la durée de
vie professionnelle pose une nouvelle
problématique : comment maintenir la
motivation et la performance des salariés de
manière durable ?
De la subordination à la collaboration
Alors que 65% des salariés se disaient « prêts à
faire des sacrifices dans leur vie personnelle
pour mieux réussir leur vie professionnelle »
en 1989, ils n’étaient plus que 30% en 2005
(2). Il y a fort à parier que cette proportion a
continué à décliner ces dernières années.
Parmi ces sondés, plus de la moitié étaient «
d’accord pour être loyaux envers leur
employeur à condition qu’il le soit en retour
avec eux ». C’est ainsi que la notion «
d’engagement conditionnel » est apparue dans
les années 1990.
Parce que l’argent n’apporte pas forcément le
bonheur, parce que la loyauté ne protège plus
du chômage, parce que consacrer trop de
temps au travail éloigne de sa famille, le travail
est relégué du rang de finalité (symbole de
réussite sociale) à celui de moyen (concourant
à son épanouissement personnel).
De la fidélité à l’engagement durable
Ces nouvelles attentes induisent inéluctablement de nouveaux comportements si bien qu’un nombre croissant
de salariés n’hésite plus à quitter leur entreprise quand leurs besoins ne sont pas satisfaits.
Cette tendance semble d’ailleurs se confirmer si l’on en croit l’augmentation des ruptures conventionnelles et de
l’adoption du statut d’auto entrepreneur. En réponse à cette nouvelle problématique, les entreprises
cherchent des solutions pour « conserver » leurs collaborateurs. S’il existe de bonnes raisons de rester
loyal envers son employeur, il y en a également de moins bonnes : peur de ne pas trouver un autre emploi,
confort des habitudes, résignation. De plus, les salariés les plus fidèles ne sont pas toujours ceux que l’on
aimerait garder à ses côtés.
Contrairement à la notion de fidélité, l’engagement dans un emploi sous-tend l’envie de s’impliquer. Il
suppose un acte volontaire centré sur l’action et la mise en œuvre d’un accord négocié et accepté.
Une dynamique positive (l’envie) et une haute énergie (le plaisir) sont les principaux ingrédients de
l’engagement durable. Est-ce possible, sachant que la démobilisation sur un poste survient à en moyenne au
bout de 4 ans ?
Le management par le plaisir : une utopie ?
Pierre, diplômé d’une grande école de gestion, est associé au sein d’une société de conseil en informatique. Sa
famille est très fière de lui. Mais il s’ennuie et commence à se démotiver. Actuellement, les modes de gestion des
ressources humaines sont principalement basées sur la notion de compétence, autrement dit, la connaissance.
Or il est important de différencier ce que l’on sait faire de ce que l’on aime faire : une personne peut
savoir réaliser une activité sans pour autant éprouver de plaisir.
Le circuit de la récompense, issu des travaux des neurosciences, nous permet de comprendre ce qui va
déclencher la réaction d’un être humain face à une situation : soit éviter la douleur, soit rechercher du plaisir.
Si, face à une activité à réaliser, le collaborateur est dans « l’évitement de la douleur », le travail peut être
correctement réalisé, mais ne sera en aucun cas un levier d’épanouissement, tout au plus de satisfaction.
Au contraire, si l’activité confiée active la « recherche du plaisir » il sera motivé et épanoui dans sa réalisation.
Les échecs sont alors considérés comme des opportunités d’apprentissage. C’est à travers ce processus que se
développent les talents et la performance.
Le plaisir, levier de diminution du stress et d’augmentation du bien-être
« J’ai besoin d’être sous pression pour être épanouie » avoue Danièle à Remis qui lui fait part de sa souffrance au
travail.
Un récent sondage réalisé en octobre 2010 éclaire sur la différence entre le stress induit par
l’environnement professionnel (conditions de travail, relation managériale) et celui déclenché par la
personne elle-même. Plus de la moitié des personnes « éprouvent de l’anxiété et du découragement face à un
problème ». Près de 66% d’entre elles précisent, « qu’à situations comparables, elles stressent davantage que la
plupart de leurs collègues ». Enfin, plus de 52% des personnes avouent « qu’elles se stressent souvent pour un
rien car elles se mettent toutes seules sous pression ».
Mobiliser ses collaborateurs sur des activités qui leur procurent du plaisir diminue le stress qu’ils
s’infligent car, dans la « boucle de la recherche du plaisir », le stress vécu est du stress positif.
Emmanuelle prépare l’entretien annuel d’évaluation de Gérard. Elle redoute ce moment qui est toujours source
de tension. Ses résultats ne sont pas encore satisfaisants, malgré la formation qu’il a suivie. Elle ne sait plus quoi
lui proposer.
Si la gestion par la compétence est utile pour identifier le niveau de connaissances, elle ne répond pas
aux enjeux de l’épanouissement et de l’engagement durable.
Par ailleurs, la gestion par les compétences présuppose que chaque personne peut devenir compétente en tout
et qu’il faut en priorité investir sur celles qui sont mal maîtrisées. N’est-ce pas ce que les managers font
lorsqu’ils évaluent chaque année les résultats de leurs collaborateurs ?
Le management par le plaisir, quant à lui, se centre sur l’exploration et la mobilisation des points forts
d’une personne, puisque qu’il est rare d‘être compétent dans tous les domaines. Appliqué à l’exercice
d’évaluation annuelle, le manager et son collaborateur prendront le temps d’explorer les moments forts vécus
durant l’année en mettant l’accent sur les activités qui ont été réalisées avec plaisir et succès. Si chercher des
solutions pour réduire les difficultés est important, se concentrer sur la valorisation des points forts l’est encore
davantage.
Comment trouver les sources de plaisir au travail ?
Demandez à vos collaborateurs ce qui les enthousiasment dans leur travail, ce qu’ils aiment faire. La réponse est
souvent difficile et la question est très inhabituelle .Cette identification peut se faire, soit dans le cadre d’une
dynamique collective (séminaire, journée de cohésion d’équipe), soit par le biais d’un accompagnement
individuel.
Ici, il n’est pas question de compétences (la débrouillardise ne s’apprend pas en formation) mais de
capacités issues du plaisir. Vous pouvez aussi demander à vos collaborateurs de lister leurs activités et
d’affecter pour chacune une note de 1 à 10 sur la base de 2 critères : « je sais faire » et « j’aime faire ».
Comment exploiter les sources de plaisir au travail ?
L’identification des activités qui procurent du plaisir au travail est particulièrement pertinente dans le cadre :
- Du management de ses équipes au quotidien, de l’organisation d’un service,
- Du recrutement, de la mobilité, du maintien dans l’emploi des seniors,
- D’une redynamisation d’un collaborateur démotivé ou en échec professionnel.
Le management par le plaisir au travail est une co-responsabilité. Seule la personne est en capacité
d’exprimer ce qu’elle ressent et ce quelle aime faire. Lui poser la question est une preuve d’attention, rechercher
des opportunités de valorisation, un acte de collaboration.
Imaginez ce que cela changerait si vos managers avaient connaissance des activités qui procurent du
plaisir à chacun de leurs collaborateurs.
Concilier performance économique et épanouissement personnel est désormais possible avec cette nouvelle
approche du management.
http://www.journaldunet.com/
4 LE PLAISIR AU TRAVAIL, NOUVELLE APPROCHE DU MANAGEMENT ?
5. PRENDRE DU PLAISIR AU
TRAVAIL, C’EST POSSIBLE !
Dans la majorité du temps, le travail est synonyme
de stress, de rythme de vie infernal, de migraine.
Il y serait impossible d’y trouver des plaisirs.
Contrairement à ce que pensent la plupart des
salariés, il est bien possible de marier les
expressions « travail » et « plaisir ». Pour cela, il
suffit d’adopter quelques habitudes de vie.
Les essentiels dans le choix de ses fonctions
Le plaisir au travail ne rime pas toujours avec
adultère, trafic de connexion ou autres choses
insensées qui peuvent coûter un renvoie. Pour
trouver du plaisir au travail, il faut avant tout
aimer son travail. La passion envers un travail
donné dépend aussi de l’idéologie et la valeur
morale de la société pour laquelle une personne
travaille. L’expérience détient la même
importance que celle de la motivation. Pour un
salarié, il est difficile de travailler dans un
domaine où il est dépourvu de motivation.
Bien aménager son espace de travail
Un bon aménagement de son espace de travail fait
partie des moyens qui permettront d’obtenir une
certaine dose de motivation dans son travail. Pour
cela, il suffit de le personnaliser en posant
quelques objets personnels comme des photos de
famille, des objets fétiches comme un porte-stylo,
ou un calendrier porte-bonheur. Pour ceux qui
ont la chance de travailler de chez eux, il ne faut
pas hésiter à décorer la pièce qui sert de bureau.
La valorisation du travail
Il n’y a rien de plus démotivant que de ne pas être
satisfait de son travail. Le meilleur moyen de
trouver du plaisir dans une tâche au quotidien
repose sur le fait de donner le meilleur de soi-
même. Lorsqu’une personne trouve une
satisfaction dans ce qu’elle entreprend, sa
motivation augmente automatiquement au fur et
à mesure du temps. Avec une telle réussite, la
paresse disparaîtra, et la motivation
s'intensifiera.
Travailler sa créativité
L’esprit de créativité est tout aussi important. En
se résignant sur les acquis tout au long d’une
carrière, un salarié se lassera rapidement de son
travail et ne trouvera plus de plaisir à travailler.
En augmentant sa créativité, et surtout, en
ajoutant une valeur ajoutée à son travail, les
tâches à réaliser deviendront de plus en plus
intéressantes. Agir dans ce sens permettra à un
individu de prendre plaisir à travailler.
Savoir-faire un feed-back
Dans le monde professionnel, rien ne vaut le fait
de travailler à fond, mais il est aussi important de
réaliser de temps en temps un petit feed-back.
Quelques remarques, quelques critiques de la
part de son supérieur ou de ses collègues peuvent
aider à améliorer les performances au bureau. Il
est possible d’utiliser ces notifications pour
améliorer ses performances personnelles dans le
monde du travail. Un feed-back peut aussi pousser
une personne à offrir le meilleur d’elle-même et
lui permet de dépasser ses limites. Pour un
salarié, l’envie de se surpasser peut très bien
devenir une source de motivation.
Cultiver une bonne relation avec ses collègues
Travailler ses relations avec son supérieur et ses
collègues de travail fait partie des initiatives à
prendre pour prendre plaisir à travailler. Sans
cela, la vie au bureau peut vite devenir un
fardeau. Pour une personne qui réussit à se faire
des amis au bureau, il est bien possible de trouver
du plaisir tout en travaillant.
http://www.dynamique-mag.com/
Un salarié heureux est un salarié efficace. Que l’on me prouve le contraire ! Quand on aime ce que l’on fait,
que l’on y trouve du plaisir, on le fait bien. Suite à notre billet précédent « Refusons les tabous et osons
parler de plaisir au Travail ! », je souhaite souligner les effets du plaisir au travail. Petits et grands plaisirs
mis bout à bout contribuent à la performance de nos organisations et à notre qualité de vie au travail
!
Le plaisir au travail source de comportements productifs
J’enfonce une porte ouverte !? Oui, je sais et alors ?! Le dire est utile ne serait-ce que pour valoriser et
déculpabiliser les passionnés de leur job. C’est une denrée rare, on a vite fait de nous cantonner dans la
série des bisounours !
Et pourtant, le plaisir au travail favorise des postures proactives précieuses : capacité à se remettre
en question, aptitude à partager nos retours d’expérience, être force de proposition, avoir envie de se
dépasser, de donner le meilleur, d’atteindre ses objectifs voire, soyons fous, les dépasser…
Je constate tous les jours que mes collègues qui prennent plaisir à réaliser les tâches, les missions et/ou
les projets que je leur confie sont d’une manière générale plus productifs. Par productif, j’entends le fait
de réaliser leurs tâches dans le respect des consignes, mais également d’aller au-delà de mes exigences,
suscitant également chez moi de nouvelles idées et envies.
Allez animer une réunion de service, ou intégrer un nouveau collaborateur, ou encore mettre en œuvre
un nouveau chantier avec des collègues qui n’aiment plus leur job, pour qui le cynisme est la seule
échappatoire… Il faut être sacrément sûr de soi et conscient de ses propres attentes et sensations pour ne
pas se faire bouffer par certaines ambiances négatives qui tirent tout le monde vers le fond.
A l’inverse travailler avec des collègues qui s’épanouissent dans leur job, n’est-il pas plus sexy ? Cela nous
donne des ailes ; on a envie de se dépasser, de gravir des montages, on est fier de notre boite.
Naturellement je pense à certaines jeunes sociétés, « start’up » ou PME comme « LinkHumans1 » « Michel
et Augustin2 » ou encore « TequilaRapido3 ». Quand je vis leurs évènements, lis leurs billets, suis le
parcours de leurs créateurs, collaborateurs ou/et ex stagiaires, je regrette de ne pas avoir 10 ans de
moins pour pouvoir taper à leur porte en leur disant : on est fait pour bosser ensemble !
Souvent Marc4, en qualité de recruteur s’attache à identifier et à mesurer ce plaisir au travail chez les
cadres et managers qu’il rencontre. Mais pourquoi se focaliser sur cet aspect forcément personnel et
subjectif ? Selon lui, cela favorise les états d’esprit positifs, conquérants et combatifs.
Les petits plaisirs invisibles qui nous font du bien
Sans forcément monter au 7ième ciel, la prise de conscience des petits plaisirs au travail fait du bien ! Un
regard au cours d’une réunion de travail difficile où on sent le soutien d’un collègue, un petit mot de notre
boss pour nous féliciter, un sourire d’un membre de notre équipe qui nous murmure « tu assures, je suis
avec toi ! » sont autant de signes qui nourrissent et cultivent notre propre plaisir. Ne les négligeons pas
au contraire nous devons nous en réjouir pour mieux en capitaliser les effets !
J’ai eu, au sein de mes équipes, des collaborateurs pour qui le travail était loin d’être la 1ère source de
leur épanouissement personnel. Aussi, je me revoie face à eux au cours des entretiens annuels, constater
leurs sourires et leurs acquiescements, remplie d’humilité quand je valorisais leurs tâches.
Quoi qu’on en dise, l’échelle du plaisir comprends différents paliers et bien souvent, il peut résulter d’une
simple prise de conscience : on me dit que je fais bien mon job, que c’est utile pour moi et pour mon
équipe, je suis content et fier …. et du coup, je réaliserai mes futures tâches avec le plaisir que cette
nouvelle information m’a procuré.
Mais surtout, qu’il est bon de lâcher prise, de se dire en partant de son bureau « je suis fier de ce que j’ai
accompli aujourd’hui ou du soutien que j’ai pu apporter à un collègue ». Ne soyons pas économes des
temps d’échanges informels et festifs : pots de départ, anniversaires, champagne à la clôture d’un beau
projet, repas de fin d’année… En période de tension, parfois des miracles s’opèrent où chacun pose les
armes et se rend disponible et accessible.
Le plaisir au travail : sésame de nos marques employeur
Enfin, en plus d’être une source de performance et de plaisir individuel, le plaisir au travail est la voie
royale pour mettre en œuvre, développer et valoriser sa marque employeur. Par marque employeur, on
entend : « l’attractivité, la réputation, l’engagement des salariés, et la différenciation, que l’entreprise va
partager avec son écosystème pour promouvoir sa marque en tant qu’employeur » Agnès Duroni5
Si on veut attirer les talents de demain, prenons soin de nos talents d’aujourd’hui. Ceux que nous avons,
ceux qui déjà, que nous le voulions ou pas, font la réputation de nos sociétés, entreprises, Tpeet Pme.
Ceux qui spontanément vont valoriser notre enseigne auprès de leurs différents réseaux personnels et
professionnels.
Pour conclure !
Pour notre business d’aujourd’hui et celui de demain, et pour notre propre satisfaction au travail, nous
avons tous intérêt à identifier, cultiver, susciter et à faire grandir nos plaisirs au travail.
A défaut …. Soyons responsables et vigilants à notre propre plaisir. Quand il s’estompe nous devons nous
questionner, en parler à notre hiérarchie et au besoin, prendre les décisions qui s’imposent.
http://emergences-rh.com/
5 « LE PLAISIR AU TRAVAIL : SOURCE DE PERFORMANCE ! »
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6LES ANNONCES DE LA SEMAINE
7. SECURITE SOCIALE
ELECTIONDELEGUE DU PERSONNEL
Sécurité sociale
L'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) prévoit
une prestation de vieillesse au travailleur lorsqu'il/elle atteint
l'âge de 60 ans (pour travail ardu, cet âge est 55 ans). Une
prestation de retraite anticipée peut également être demandée à
l'âge de 53 ans, mais le taux de l'indemnité est réduit de 5% pour
chaque année de retraite anticipée. Pour les différentes
prestations, le travailleur cotise 5,6 % de ses revenus mensuels
bruts à IPRES alors que l'employeur cotise 8,4 % des revenus
mensuels assurés. (www.ipres.sn)
Pension de survivant à charge
La Loi prévoit une prestation de survivants aux personnes à
charge, y compris le veuf, la veuve, les enfants. La pension est
accordée si le travailleur assuré bénéficiait de pension ou avait
rempli les conditions requises pour une pension au moment du
décès. Le/la veuf (ve) a droit 50 % de la pension de vieillesse du
défunt, les orphelins (âgés de moins de 21 ans) reçoivent 20% de
la pension du défunt. Des taux plus faibles s'appliquent si l'âge du
(de la) veuf (ve) est inférieur à l'âge requis légalement fixé.
(www.ipres.sn)
Pension d'invalidité
Aucune prestation statutaire n'est prévue.
Réglementations de la sécurité sociale
Code du Travail, 1997 / The Labour Code, 1997
Code de Sécurité Sociale, 1997 / Social Security Code,
1997
Décret n° 75-455 du 24 Avril 1975 rendant obligatoire
pour tous les employeurs et pour tous les travailleurs
l’affiliation à un régime de retraite / Decree No. 75-455 of
24 April 1975 making it mandatory for all employers and
all workers to have membership in a pension plan
Source : Article 25 de la Constitution, 2001 ; Articles 6-8 & 16-21 du Code du Travail, 1997
http://www.votresalaire.org/.
BONNE SEMAINE
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