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                                                      .11.


                              QUATRIEME PARTIE : LE STYLE




                                        LA STYLISTIQUE. 1
                          Fonctions du langage et rhétorique


Quand du signifiant et du signifié on passe à un énoncé où le jeu des interactions et des
relations se fait plus complexe, on entre dans le monde du discours et du texte, où il
existe des dimensions que la linguistique « scientifique » n’a commencé à analyser que
récemment. L’un des problèmes centraux est celui de l’utilisation du langage à
l’intérieur d’un texte, qui met en jeu la « parole » Saussurienne (langue vs parole) :
c’est un problème qui renvoie d’un côté aux «sous-systèmes » de la langue (la langue et
l’époque, la langue et les classes sociales, les traits régionaux de la langue) constituant
les réservoirs de matériaux où puisent les locuteurs individuels; de l’autre la typologie
des textes eux-mêmes ; enfin les productions individuelles réalisées à partir de ces
mêmes réservoirs et s’encadrant dans une typologie plutôt que dans une autre . Ces
productions individuelles font l’objet des analyses de la stylistique.


http://www.cafe.umontreal.ca/~sr/ur/fr302/c-sty.htm



La stylistique est la branche la plus récente, et donc la moins développée, de la
linguistique. En effet, elle nous introduit dans un domaine qu’il est presque impossible
d’analyser par les moyens de la linguistique structurale (recherche des unités minimales ;
commutations ; traits pertinents ) mais qui, depuis très longtemps, est le terrain de
chasse de l’ancienne rhétorique, qui prend en considérations, en les cataloguant, les «
formes » du discours ; et qui ne peut pas être étudiée sans avoir recours à la notion de
fonction du langage, comme elle a été élaborée dans le cadre de la théorie de al
communication.


1. Jakobson et les fonctions du langage


R. Jakobson a donné une analyse fondamentale du système de communication au moyen
du langage. Pour qu’il y ait communication langagière il faut que soient simultanément
prèsents les éléments suivants :
Contexte (ou référent)
 Destinateur ---------------------------------Message--------------------------------------Destinataire
                                               Contact
                                                 Code


Selon que la communication est centrée prioritairement sur l’un ou l’autre de ces
éléments sont exercées les fonctions suivantes :


1. Quand elle est centrée sur le destinateur (locuteur ou scripteur), la fonction
dominante est dite fonction émotive (ou expressive). Elle est présente dans
l’interjection, l’exclamation, la poésie lyrique…


2. Quand elle est centrée sur le destinataire, la fonction dominante est dite conative
( du verbe conor latin = « je m’efforce »). Elle se manifeste par l’usage de l’impératif,
dans le discours publicitaire, électoral, judiciaire…


3. Quand elle est centrée sur le contexte ou référent, la fonction référentielle
permet de parler du monde (discours scientifique, relation, description…)


4. Quand elle est centrée sur le contact il s’agit de la fonction phatique par laquelle
le locuteur gère la prise de contact, le maintien de celui-ci et signale que le contact va
s’interrompre ( « Allô ! » « Bonjour », « Au revoir », « n’est-ce pas ? »…). Chaque fois
que l’on « parle pour ne rien dire » c’est cette fonction qui est exercée.


5. Quand elle est centrée sur le code on met en œuvre la fonction métalinguistique
: on utilise le langage pour parler de celui-ci. Un dictionnaire ou une grammaire sont de
nature métalinguistique mais dans la vie courante toute reformulation ou toute demande
de reformulation sont également de nature métalinguistique.


6. Quand elle est centrée sur le message elle met en œuvre la fonction poétique, ou
esthétique par laquelle la formulation même du message accroche l’attention du
récepteur : c’est le cas de la poésie avec ses rimes, ses assonances, ses métaphores…
mais c’est aussi le cas du calembour, du jeu de mots, bref de toutes les utilisations
ludiques du langage que l’on peut trouver par exemple dans le slogan publicitaire ou
électoral, fait justement pour retenir l’attention.
On voit par cet exemple que ces fonctions ne jouent pas de façon exclusive et que l’une
peut être mise au service de l’autre : la fonction poétique au service de la fonction
conative pour la publicité . C’est en tout cas sur cette fonction « esthétique » que se
concentre surtout l’analyse stylistique.


2. La rhétorique


Les questions fondamentales qui se posent dans ce domaine concernent ce « je ne sais
quoi » que le message poétique possède et que les autres ne possèdent pas. Elles
peuvent être de nature différentes, mais on peut les résumer de cette façon :


1. Comment on doit écrire/parler pour produire un message « poétique » ?


2. Pourquoi ce message est-il efficace ? Comment agit-il sur le lecteur-récepteur?


3. Pourquoi l’auteur écrit-il ?
La question (3) fait l’objet des enquêtes de la « stylistique génétique », qui cherche ses
réponses sur le plan social (raisons politiques/sociales), moral (pour peindre l’homme) ;
philosophique (pour chercher à exprimer le reél absolu), psychanalytique (pour délivrer
les phantasmes personnels), purement esthétiques (pour suivre un rêve de beauté, art
pour l’art), etc.. Il faut souligner dans ce domaine la variété des réponses possibles, leur
validité partielle, l’impossibilité de trancher la question et la nature non-linguistique de
l’analyse.
Les autres deux questions (1,2) sont celles que se posent les différentes « théories du
style », dont la plus ancienne, la rhétorique, remonte à l’Antiquité et a été renouvelée à
partir du XXe siècle.


a. Qu’est-ce que la rhétorique ?


Aristote définissait la rhétorique comme l’art de persuader : c’était l’art des orateurs
qui, dans la vie de la cité grecque, exerçaient cet art à des fins politiques, par des
discours « judiciaires » (les procès), « épidictiques » (de louange) et « délibératifs »
(pour prendre des décisions). C’est donc un art « performatif » et concret, à propos
duquel il est important de souligner ce qui suit:


1. il montre une grande confiance dans le pouvoir de la parole : par lui, l’orateur vise
à influencer un auditoire, et pense qu’il peut y arriver ;


2. pour ce faire, l’orateur doit utiliser des stratégies argumentatives ;
3. la rhétorique présuppose des situations concrètes de communication : les publics
ne sont pas toujours les mêmes. Chaque public a une composition spécifique, et donc
une mentalité, des croyances, des goûts, etc. En outre, l’acte de communication s’insère
dans un cadre spatio-temporel déterminé, capable d’orienter ces stratégies ; enfin,
chaque situation exige des choix plus que d’autres. Dans cette optique, les discours «
judiciaires », « épidictiques »et « délibératifs » renvoient à des « situations de
communications » différentes et aux publics différents qui se rencontraient à l’intérieur
de la « polis » grecque: celui des juges, qui décide des événements passés, celui des
assemblées « politiques » ; celui des spectateurs « génériques » qui pouvaient admirer
l’habileté de l’orateur.


4. parmi les stratégies argumentatives, il y en a de « formelles » (les « figures » : le
terme est inexact, car les figures se fondent aussi sur la « pensée », mais elles
traduisent la pensée en « formes » reconnaissables) ; de « culturelles » (choix des
sujets, qui implique toujours le recours aux « lieux communs » qui soient partagés par
tous, pour développer l’argumentation à partir de valeurs et d’idées communes) et de «
relationnelles » (l’orateur se « met en relation » avec son public, en se présentant, en
donnant une certaine image de lui-même. C’est l’ « ethos » d’Aristote : « ethos
»=carattere) ;


5. La confiance envers le pouvoir la parole, et l’idée que la rhétorique est un art implique
aussi l’idée qu’un art peut être enseigné, par un effort de classification et de règles :
dans les traités de rhétoriques les figures sont donc classées selon différents systèmes,
et le discours rhétorique lui-même est classé en parties qui constituent autant d’étapes
d’exposition : inventio, dispositio, elocutio, memoria, actio.


6. Même en rhétorique, enfin, les « fonctions du discours » ont droit de cité : les buts
traditionnels, en effet, sont « docere », « movere » « delectare »


http://plmaloss.club.fr/figures.htm
http://serieslitteraires.org/publication/article.php3?id_article=10
http://www.ensayistas.org/critica/retorica/ruiz/discurso.htm
http://www.dirittoestoria.it/3/TradizioneRomana/Martini-Antica-Retorica-Giudiziaria.htm
http://digilander.libero.it/pieropolidoro/metafora/metafora1.pdf
b. Les parties de la rhétorique


Les parties de la rhétorique « classique » constituent autant d’opérations que l’orateur
doit accomplir pour bâtir son discours. Il s’agit d’étapes « logiques » et chronologiques à
la fois :


1. inventio : c’est l’ « invention », la recherche des arguments aussi bien pour
convaincre (et alors, parmi les arguments il faut aussi trouver les « preuves » -
concrètes, juridiques, ou logiques- et se servir d’exemples ou de raisonnements –
syllogismes, entymèmes, etc.-) que pour émouvoir. Pour mieux convaincre, voilà aussi le
recours aux topoï, les lieux communs, très utiles pour trouver un terrain d’entente
préalable avec le public, pour servir de points d’articulation des raisonnements ; en
outre, c’est grâce à « passion » (qu’il faut exciter dans les spectateurs) et au « caractère
» (que le locuteur doit montrer à son public : sagesse, justice, honnêteté, amabilité) que
l’orateur peut parvenir à conquérir le coeur de son public.


2. dispositio : une fois choisis les arguments, il faut les ordonner à la place qui convient
le mieux, en suivant un plan capable de mettre en relief...ou de nuancer et même de
cacher suivant les intentions de l’orateur. Selon Aristote, la dispositio pouvait se diviser
en quatre parties : au début et à la fin, l’exorde et l’épilogue, où domine l’appel aux
sentiments du public ; au centre, la narratio, où l’orateur expose ses arguments, et la
confirmatio, où il montre le bien fondé de ses preuves, qui doivent s’appuyer sur la
rationalité.


3. elocutio: c’est la phase de la transformation concrète des arguments et des schémas
en discours. Traditionnellement, l’ « elocutio » se divise en electio (le choix des mots) et
en compositio (le réunion des mots en phrases et en périodes). L’electio est l’art de
choisir et d’arranger les mots pour frapper, par le beau et l’inattendu, le public (ses
moyens sont les tropes et les figures) ; la compositio est l’art de la phrase, qui peut être
géométrique, harmonieuse, mouvante, dynamique.


4. memoria : pour l’orateur, c’est un élément indispensable. Il doit connaître par coeur
son discours, avec tous ses développements et ses détours. Il doit le connaître si bien
qu’il doit être en mesure de le modifier, d’en intervertir les parties, etc., pour répondre
aux exigences de son public et de la situation ;


5. actio, ou pronuntiatio : c’est ce qui concerne la « mise en pratique ». la voix, les
gestes, les expressions et les yeux. Le discours exige une véritable m ise en scène.
Le lien entre ces deux dernières parties et le caractère très souvent « oral » de la
rhétorique ancienne est évident : c’est pourquoi la mémoire et l’action ont été souvent
sous-estimées par la suite, dans les traités de l’âge de l’imprimerie. Il est tout aussi
évident que c’est la troisième partie, l’élocution, qui a surtout servi de point de repère
pour les analyses du « style » écrit, où les tropes et les figures gardent toute leur valeur
et efficacité.


http://perso.wanadoo.fr/patrick.nadia/Rhetorique.html
http://www.etudes-litteraires.com/cours-rhetorique.php
http://members.xoom.virgilio.it/AndreaZoia/approfondimenti/retorica.1.htm
http://www.webalice.it/gaverg/retorica.htm
http://www.skuola.net/latino/oratoria.asp
http://it.encarta.msn.com/encyclopedia_761574514/Retorica.html



c. Tropes et figures


Les « figures » offrent à l’orateur les instruments pour donner force et beauté au
discours. « Tropes » et « figures » aujourd’hui sont considéré comme des synonymes ;
dans la rhétorique ancienne les tropes (qui signifie « direction », et qui était utilisé pour
indiquer un détournement du sens des mots : des « changements de direction »)
concernaient les « figures de mot » et s’opposaient aux « figures de pensée » et aux «
figures de construction ».
Les figures ont été classées en différentes façon. On peut proposer celle qui suit, dans le
seul but de montrer un exemple significatif :


    1. Figures de pensée : elles concernent la forme d’un énoncé entier. Elles peuvent
         être d’ « imagination » (la prosopopée, qui attribue des qualité humaines à des
         objets, des animaux, etc. ; la personnification ) ; de « raisonnement » (la
         concession, le paradoxe, l’ironie, l’antithèse) ; de « développement » (la
         description, la similitude, etc.) ;
Quant à la prosopopée, en français et en italien il y a des différences :
              Prosopopée: figure par laquelle on fait parler une personne que l’on évoque (absent,
              mort, animal, chose personnifiée” (Grand Robert ).
              "La prosopopea, o personificazione, è una figura retorica e si ha quando si attribuiscono
              qualità o azioni umane ad animali, oggetti, o concetti astratti. Spesso questi parlano
              come se fossero persone. È una prosopea anche il discorso di un defunto. Un esempio di
              prosopopea si ha nelle "Catilinarie" di Cicerone in cui egli immagina che la Patria
              sdegnata rimproveri Catilina, reo di aver organizzato una congiura contro di essa".
              http://www.encyclopedia.it/p/pr/prosopopea.html




2. figures de signification (tropes) : qui concernent le changement du sens des mots :
métonymie, métaphore, synecdoque (variété de métonymie), hyperbole (souffrir toutes
les douleurs du monde ; briller de mille feux, etc.), litote (Chimène dans le Cid : va, je ne
te hais point = je t’aime... ; ce garcon n’est pas trop intelligent...une figure semblable :
l’euphémisme) ;


3. figures de construction: elles intéressent l’ordre des mots à l’intérieur de la phrase.
Par exemple l’ellipse, qui supprime des mots ou des phrases dans un récit :
« En pleine réaction. Jésuites. Montalembert. Parti de l'inquisition. Le passé redevient
féroce. »
(Victor Hugo, Choses vues, posth., 1887-1900.)
le zeugma, où dans plusieurs énoncés successifs de même organisation, l’un des termes
n’est exprimé qu’une fois (l’un mangea la soupe, l’aute un camembert et le dernier une
orange). Par cette figure on peut créer un effet amusant, mais on peut aussi commettre
une faute grave, notamment à l'écrit.



 Voir ces autres définitions de zeugma :
 -« Rupture brutale, effet de surprise la chaîne textuelle, c'est un zeugma : « pour faire un bon fils, il faut un bon
 père et un bon camember »t. Le zeugma est constitué d'éléments sémantiques peu cohérents »
 (http://jaseur.free.fr/jaseur/figure.htm);
 - « Figure de style qui consiste à lier par la syntaxe deux mots ou groupes de mots dont un seul se rapproche
 logiquement au verbe. Les deux mots liés syntaxiquement peuvent être incompatibles parce que l'un est abstrait
 et l'autre concret («Un livre plein de charme et de dessins»; «il a posé une question et son chapeau») ou parce
 qu'ils font appel à des sens différents du verbe : «Retenez cette date et une place dans le train». connu est donné
 par Victor Hugo : « Vêtu de probité candide et de lin blanc. (http://www.lettres.net/files/zeugma.html).




encore : chiasme (disposition en croix), anaphore, etc.


4. figures de rythme , concernant les effets phonétiques : assonance, qui désigne la
répétition d'un même son voyelle dans un énoncé (« Sous le ciel grand ouvert la mer
ferme ses ailes » (Eluard). .allittération (répétition d'un même son consonne : «Pour qui
sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes») ;


5. figures d’élocution , qui concernent le choix des mots convenant à l’expression de la
pensée : répétition ; synonymie, asyndète,,


6. figures de diction où l’on modifie la forme des mots (encor [apocope];
avecque[aphérèse] ;M’sieur [syncope], etc.)
Les typologies de classifications sont toutefois, comme on l’a dit, très nombreuses. La
consultations de dictionnaires de linguistique et de rhétoriques, ou simplement de sites
web où il est question de figures pourra aisément montrer la variété des point de vues,
fondés en tout cas le plus souvent sur les acquis des l’Antiquité.


http://www.lingue.unibo.it/Dottorati/Traduzione/Ricerca/terminologia.htm
http://www.italica.rai.it/principali/dante/schede/retorica.htm
http://www.exam.fr/se/fiche/Francais/1ere%20L/Les%20outils%20d'analyse/Les%20figu
res%20de%20style/Les%20figures%20de%20style%20syntaxiques/Les%20figures%20d
e%20construction%20et%20du%20signifiant.html
http://www.letteratour.it/stile/B02figret01.htm
http://www.lucianolombardi.it/Figureretoriche.htm
http://jaseur.free.fr/jaseur/figure.htm
http://www.hku.hk/french/dcmScreen/lang3033/lang3033_tropes_a_e.htm

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  • 1. Sergio POLI Cours de linguistique française .11. La sémantique .11. QUATRIEME PARTIE : LE STYLE LA STYLISTIQUE. 1 Fonctions du langage et rhétorique Quand du signifiant et du signifié on passe à un énoncé où le jeu des interactions et des relations se fait plus complexe, on entre dans le monde du discours et du texte, où il existe des dimensions que la linguistique « scientifique » n’a commencé à analyser que récemment. L’un des problèmes centraux est celui de l’utilisation du langage à l’intérieur d’un texte, qui met en jeu la « parole » Saussurienne (langue vs parole) : c’est un problème qui renvoie d’un côté aux «sous-systèmes » de la langue (la langue et l’époque, la langue et les classes sociales, les traits régionaux de la langue) constituant les réservoirs de matériaux où puisent les locuteurs individuels; de l’autre la typologie des textes eux-mêmes ; enfin les productions individuelles réalisées à partir de ces mêmes réservoirs et s’encadrant dans une typologie plutôt que dans une autre . Ces productions individuelles font l’objet des analyses de la stylistique. http://www.cafe.umontreal.ca/~sr/ur/fr302/c-sty.htm La stylistique est la branche la plus récente, et donc la moins développée, de la linguistique. En effet, elle nous introduit dans un domaine qu’il est presque impossible d’analyser par les moyens de la linguistique structurale (recherche des unités minimales ; commutations ; traits pertinents ) mais qui, depuis très longtemps, est le terrain de chasse de l’ancienne rhétorique, qui prend en considérations, en les cataloguant, les « formes » du discours ; et qui ne peut pas être étudiée sans avoir recours à la notion de fonction du langage, comme elle a été élaborée dans le cadre de la théorie de al communication. 1. Jakobson et les fonctions du langage R. Jakobson a donné une analyse fondamentale du système de communication au moyen du langage. Pour qu’il y ait communication langagière il faut que soient simultanément prèsents les éléments suivants :
  • 2. Contexte (ou référent) Destinateur ---------------------------------Message--------------------------------------Destinataire Contact Code Selon que la communication est centrée prioritairement sur l’un ou l’autre de ces éléments sont exercées les fonctions suivantes : 1. Quand elle est centrée sur le destinateur (locuteur ou scripteur), la fonction dominante est dite fonction émotive (ou expressive). Elle est présente dans l’interjection, l’exclamation, la poésie lyrique… 2. Quand elle est centrée sur le destinataire, la fonction dominante est dite conative ( du verbe conor latin = « je m’efforce »). Elle se manifeste par l’usage de l’impératif, dans le discours publicitaire, électoral, judiciaire… 3. Quand elle est centrée sur le contexte ou référent, la fonction référentielle permet de parler du monde (discours scientifique, relation, description…) 4. Quand elle est centrée sur le contact il s’agit de la fonction phatique par laquelle le locuteur gère la prise de contact, le maintien de celui-ci et signale que le contact va s’interrompre ( « Allô ! » « Bonjour », « Au revoir », « n’est-ce pas ? »…). Chaque fois que l’on « parle pour ne rien dire » c’est cette fonction qui est exercée. 5. Quand elle est centrée sur le code on met en œuvre la fonction métalinguistique : on utilise le langage pour parler de celui-ci. Un dictionnaire ou une grammaire sont de nature métalinguistique mais dans la vie courante toute reformulation ou toute demande de reformulation sont également de nature métalinguistique. 6. Quand elle est centrée sur le message elle met en œuvre la fonction poétique, ou esthétique par laquelle la formulation même du message accroche l’attention du récepteur : c’est le cas de la poésie avec ses rimes, ses assonances, ses métaphores… mais c’est aussi le cas du calembour, du jeu de mots, bref de toutes les utilisations ludiques du langage que l’on peut trouver par exemple dans le slogan publicitaire ou électoral, fait justement pour retenir l’attention. On voit par cet exemple que ces fonctions ne jouent pas de façon exclusive et que l’une peut être mise au service de l’autre : la fonction poétique au service de la fonction
  • 3. conative pour la publicité . C’est en tout cas sur cette fonction « esthétique » que se concentre surtout l’analyse stylistique. 2. La rhétorique Les questions fondamentales qui se posent dans ce domaine concernent ce « je ne sais quoi » que le message poétique possède et que les autres ne possèdent pas. Elles peuvent être de nature différentes, mais on peut les résumer de cette façon : 1. Comment on doit écrire/parler pour produire un message « poétique » ? 2. Pourquoi ce message est-il efficace ? Comment agit-il sur le lecteur-récepteur? 3. Pourquoi l’auteur écrit-il ? La question (3) fait l’objet des enquêtes de la « stylistique génétique », qui cherche ses réponses sur le plan social (raisons politiques/sociales), moral (pour peindre l’homme) ; philosophique (pour chercher à exprimer le reél absolu), psychanalytique (pour délivrer les phantasmes personnels), purement esthétiques (pour suivre un rêve de beauté, art pour l’art), etc.. Il faut souligner dans ce domaine la variété des réponses possibles, leur validité partielle, l’impossibilité de trancher la question et la nature non-linguistique de l’analyse. Les autres deux questions (1,2) sont celles que se posent les différentes « théories du style », dont la plus ancienne, la rhétorique, remonte à l’Antiquité et a été renouvelée à partir du XXe siècle. a. Qu’est-ce que la rhétorique ? Aristote définissait la rhétorique comme l’art de persuader : c’était l’art des orateurs qui, dans la vie de la cité grecque, exerçaient cet art à des fins politiques, par des discours « judiciaires » (les procès), « épidictiques » (de louange) et « délibératifs » (pour prendre des décisions). C’est donc un art « performatif » et concret, à propos duquel il est important de souligner ce qui suit: 1. il montre une grande confiance dans le pouvoir de la parole : par lui, l’orateur vise à influencer un auditoire, et pense qu’il peut y arriver ; 2. pour ce faire, l’orateur doit utiliser des stratégies argumentatives ;
  • 4. 3. la rhétorique présuppose des situations concrètes de communication : les publics ne sont pas toujours les mêmes. Chaque public a une composition spécifique, et donc une mentalité, des croyances, des goûts, etc. En outre, l’acte de communication s’insère dans un cadre spatio-temporel déterminé, capable d’orienter ces stratégies ; enfin, chaque situation exige des choix plus que d’autres. Dans cette optique, les discours « judiciaires », « épidictiques »et « délibératifs » renvoient à des « situations de communications » différentes et aux publics différents qui se rencontraient à l’intérieur de la « polis » grecque: celui des juges, qui décide des événements passés, celui des assemblées « politiques » ; celui des spectateurs « génériques » qui pouvaient admirer l’habileté de l’orateur. 4. parmi les stratégies argumentatives, il y en a de « formelles » (les « figures » : le terme est inexact, car les figures se fondent aussi sur la « pensée », mais elles traduisent la pensée en « formes » reconnaissables) ; de « culturelles » (choix des sujets, qui implique toujours le recours aux « lieux communs » qui soient partagés par tous, pour développer l’argumentation à partir de valeurs et d’idées communes) et de « relationnelles » (l’orateur se « met en relation » avec son public, en se présentant, en donnant une certaine image de lui-même. C’est l’ « ethos » d’Aristote : « ethos »=carattere) ; 5. La confiance envers le pouvoir la parole, et l’idée que la rhétorique est un art implique aussi l’idée qu’un art peut être enseigné, par un effort de classification et de règles : dans les traités de rhétoriques les figures sont donc classées selon différents systèmes, et le discours rhétorique lui-même est classé en parties qui constituent autant d’étapes d’exposition : inventio, dispositio, elocutio, memoria, actio. 6. Même en rhétorique, enfin, les « fonctions du discours » ont droit de cité : les buts traditionnels, en effet, sont « docere », « movere » « delectare » http://plmaloss.club.fr/figures.htm http://serieslitteraires.org/publication/article.php3?id_article=10 http://www.ensayistas.org/critica/retorica/ruiz/discurso.htm http://www.dirittoestoria.it/3/TradizioneRomana/Martini-Antica-Retorica-Giudiziaria.htm http://digilander.libero.it/pieropolidoro/metafora/metafora1.pdf
  • 5. b. Les parties de la rhétorique Les parties de la rhétorique « classique » constituent autant d’opérations que l’orateur doit accomplir pour bâtir son discours. Il s’agit d’étapes « logiques » et chronologiques à la fois : 1. inventio : c’est l’ « invention », la recherche des arguments aussi bien pour convaincre (et alors, parmi les arguments il faut aussi trouver les « preuves » - concrètes, juridiques, ou logiques- et se servir d’exemples ou de raisonnements – syllogismes, entymèmes, etc.-) que pour émouvoir. Pour mieux convaincre, voilà aussi le recours aux topoï, les lieux communs, très utiles pour trouver un terrain d’entente préalable avec le public, pour servir de points d’articulation des raisonnements ; en outre, c’est grâce à « passion » (qu’il faut exciter dans les spectateurs) et au « caractère » (que le locuteur doit montrer à son public : sagesse, justice, honnêteté, amabilité) que l’orateur peut parvenir à conquérir le coeur de son public. 2. dispositio : une fois choisis les arguments, il faut les ordonner à la place qui convient le mieux, en suivant un plan capable de mettre en relief...ou de nuancer et même de cacher suivant les intentions de l’orateur. Selon Aristote, la dispositio pouvait se diviser en quatre parties : au début et à la fin, l’exorde et l’épilogue, où domine l’appel aux sentiments du public ; au centre, la narratio, où l’orateur expose ses arguments, et la confirmatio, où il montre le bien fondé de ses preuves, qui doivent s’appuyer sur la rationalité. 3. elocutio: c’est la phase de la transformation concrète des arguments et des schémas en discours. Traditionnellement, l’ « elocutio » se divise en electio (le choix des mots) et en compositio (le réunion des mots en phrases et en périodes). L’electio est l’art de choisir et d’arranger les mots pour frapper, par le beau et l’inattendu, le public (ses moyens sont les tropes et les figures) ; la compositio est l’art de la phrase, qui peut être géométrique, harmonieuse, mouvante, dynamique. 4. memoria : pour l’orateur, c’est un élément indispensable. Il doit connaître par coeur son discours, avec tous ses développements et ses détours. Il doit le connaître si bien
  • 6. qu’il doit être en mesure de le modifier, d’en intervertir les parties, etc., pour répondre aux exigences de son public et de la situation ; 5. actio, ou pronuntiatio : c’est ce qui concerne la « mise en pratique ». la voix, les gestes, les expressions et les yeux. Le discours exige une véritable m ise en scène. Le lien entre ces deux dernières parties et le caractère très souvent « oral » de la rhétorique ancienne est évident : c’est pourquoi la mémoire et l’action ont été souvent sous-estimées par la suite, dans les traités de l’âge de l’imprimerie. Il est tout aussi évident que c’est la troisième partie, l’élocution, qui a surtout servi de point de repère pour les analyses du « style » écrit, où les tropes et les figures gardent toute leur valeur et efficacité. http://perso.wanadoo.fr/patrick.nadia/Rhetorique.html http://www.etudes-litteraires.com/cours-rhetorique.php http://members.xoom.virgilio.it/AndreaZoia/approfondimenti/retorica.1.htm http://www.webalice.it/gaverg/retorica.htm http://www.skuola.net/latino/oratoria.asp http://it.encarta.msn.com/encyclopedia_761574514/Retorica.html c. Tropes et figures Les « figures » offrent à l’orateur les instruments pour donner force et beauté au discours. « Tropes » et « figures » aujourd’hui sont considéré comme des synonymes ; dans la rhétorique ancienne les tropes (qui signifie « direction », et qui était utilisé pour indiquer un détournement du sens des mots : des « changements de direction ») concernaient les « figures de mot » et s’opposaient aux « figures de pensée » et aux « figures de construction ». Les figures ont été classées en différentes façon. On peut proposer celle qui suit, dans le seul but de montrer un exemple significatif : 1. Figures de pensée : elles concernent la forme d’un énoncé entier. Elles peuvent être d’ « imagination » (la prosopopée, qui attribue des qualité humaines à des objets, des animaux, etc. ; la personnification ) ; de « raisonnement » (la concession, le paradoxe, l’ironie, l’antithèse) ; de « développement » (la description, la similitude, etc.) ;
  • 7. Quant à la prosopopée, en français et en italien il y a des différences : Prosopopée: figure par laquelle on fait parler une personne que l’on évoque (absent, mort, animal, chose personnifiée” (Grand Robert ). "La prosopopea, o personificazione, è una figura retorica e si ha quando si attribuiscono qualità o azioni umane ad animali, oggetti, o concetti astratti. Spesso questi parlano come se fossero persone. È una prosopea anche il discorso di un defunto. Un esempio di prosopopea si ha nelle "Catilinarie" di Cicerone in cui egli immagina che la Patria sdegnata rimproveri Catilina, reo di aver organizzato una congiura contro di essa". http://www.encyclopedia.it/p/pr/prosopopea.html 2. figures de signification (tropes) : qui concernent le changement du sens des mots : métonymie, métaphore, synecdoque (variété de métonymie), hyperbole (souffrir toutes les douleurs du monde ; briller de mille feux, etc.), litote (Chimène dans le Cid : va, je ne te hais point = je t’aime... ; ce garcon n’est pas trop intelligent...une figure semblable : l’euphémisme) ; 3. figures de construction: elles intéressent l’ordre des mots à l’intérieur de la phrase. Par exemple l’ellipse, qui supprime des mots ou des phrases dans un récit : « En pleine réaction. Jésuites. Montalembert. Parti de l'inquisition. Le passé redevient féroce. » (Victor Hugo, Choses vues, posth., 1887-1900.) le zeugma, où dans plusieurs énoncés successifs de même organisation, l’un des termes n’est exprimé qu’une fois (l’un mangea la soupe, l’aute un camembert et le dernier une orange). Par cette figure on peut créer un effet amusant, mais on peut aussi commettre une faute grave, notamment à l'écrit. Voir ces autres définitions de zeugma : -« Rupture brutale, effet de surprise la chaîne textuelle, c'est un zeugma : « pour faire un bon fils, il faut un bon père et un bon camember »t. Le zeugma est constitué d'éléments sémantiques peu cohérents » (http://jaseur.free.fr/jaseur/figure.htm); - « Figure de style qui consiste à lier par la syntaxe deux mots ou groupes de mots dont un seul se rapproche logiquement au verbe. Les deux mots liés syntaxiquement peuvent être incompatibles parce que l'un est abstrait et l'autre concret («Un livre plein de charme et de dessins»; «il a posé une question et son chapeau») ou parce qu'ils font appel à des sens différents du verbe : «Retenez cette date et une place dans le train». connu est donné par Victor Hugo : « Vêtu de probité candide et de lin blanc. (http://www.lettres.net/files/zeugma.html). encore : chiasme (disposition en croix), anaphore, etc. 4. figures de rythme , concernant les effets phonétiques : assonance, qui désigne la répétition d'un même son voyelle dans un énoncé (« Sous le ciel grand ouvert la mer ferme ses ailes » (Eluard). .allittération (répétition d'un même son consonne : «Pour qui
  • 8. sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes») ; 5. figures d’élocution , qui concernent le choix des mots convenant à l’expression de la pensée : répétition ; synonymie, asyndète,, 6. figures de diction où l’on modifie la forme des mots (encor [apocope]; avecque[aphérèse] ;M’sieur [syncope], etc.) Les typologies de classifications sont toutefois, comme on l’a dit, très nombreuses. La consultations de dictionnaires de linguistique et de rhétoriques, ou simplement de sites web où il est question de figures pourra aisément montrer la variété des point de vues, fondés en tout cas le plus souvent sur les acquis des l’Antiquité. http://www.lingue.unibo.it/Dottorati/Traduzione/Ricerca/terminologia.htm http://www.italica.rai.it/principali/dante/schede/retorica.htm http://www.exam.fr/se/fiche/Francais/1ere%20L/Les%20outils%20d'analyse/Les%20figu res%20de%20style/Les%20figures%20de%20style%20syntaxiques/Les%20figures%20d e%20construction%20et%20du%20signifiant.html http://www.letteratour.it/stile/B02figret01.htm http://www.lucianolombardi.it/Figureretoriche.htm http://jaseur.free.fr/jaseur/figure.htm http://www.hku.hk/french/dcmScreen/lang3033/lang3033_tropes_a_e.htm