Luc Fornerod - Le partage des données au service du patient - e-health 6.6.14
Projet surveillance
1. Projet surveillance
CESPA 24 JIUN 2014
PRINCIPES ET ORGANISATION DE LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE
DANS LES F.A.C
La surveillance est un processus systématique et continue de collecte, d'analyse et
des d’interprétation des données sur les éventements de santé publique
spécifiques importants pour la planification, la mise en œuvre et l'évaluation des
pratiques en santé publiques étroitement associé à leur juste diffusion à ceux qui
ont besoin d’être informés.
Dans nos forces armées, la direction centrales du service de santé a pour rôle
majeur le maintien des effectifs pour une maintenir les capacité opérationnelles des
armées.
Pour assumer ce rôle, en dehors des dispositifs déjà existants, il nous parait très
important de mettre en place un système de surveillances du personnel militaire.
Ce système sera d'autant plus important s'il peut détecter précocement la survenu
d'un phénomène de santé pour une prise de décision rapide et urgente en vue de
palier au phénomène. C'est ainsi que le système de surveillance doit être orienté
vers l'alerte.
Les objectifs de la surveillance épidémiologique dans les Armées
Congolaises
Il sont au nombre de quatre :
1 Identifier précocement les événements de santé qui exigent une action
rapide et urgente. Il s'agit ici de déceler, dès que possible la survenue des
maladies à surveiller en vu de trouve le plus vite possibles les solutions
curatives ou préventives ;
2 évaluer les tendances épidémiologique pour que le cas échéant modifier les
priorité de santé publique ;
3 mesurer l'impact des programmes de santé déjà mis en place comme par
exemple les programmes de vaccination quand cela est nécessaire
4 influer les axes de la recherche qui n'est pas en soit un objectif direct de la
surveillance épidémiologique
Comment mettre en place le système de surveillance
Chaque pays doit avoir un système de surveillance qui soit adapté aux réalités du
terrain, qui tiennent compte des moyens humains, de laboratoire et de
communication sans oublier le cadre légale.
En pratique, il faut se donner un certain nombre de repérés pour mettre en place le
système de surveillance épidémiologique. Ces repérés sont :
1 déterminer le but et les objectifs ;
2 donner une définition de cas claire, le plus simple possibles en tenant
compte des limites de faisabilité
3 évaluer la faisabilité en tenant compte des ressources disponibles ( humaine,
matérielle et financière
2. Il s'agit aussi de définir les niveau d'organisation à toutes les étapes du
processus de la collecte des données à la restitution ; définir les
responsabilité (qui fait quoi, à quel moment , comment ; déterminer un centre
de coordination unique pour tout le système
4 faire que le système soit acceptable par tous les acteurs en le rendant claire
et simple, non contraignant avec un cadre légale très précis ;
5 S'assurer que le système donne des données utiles pour pour l'action. Le
système doit s'adapter aux évolutions possible du phénomène surveillé
(moyen diagnostique . ..
6. Projet de structure et organisation du système de surveillance
Les armées doivent disposer des moyens permanents de mesure de et d'analyse
de l'état de santé de ses effectifs, la surveillance épidémiologique en est un et
fondamental, c'est le pilier qui puisse permettre d'atteindre cet objectif.
La définition des cas doit être précise et claire pour que un événement suive le soit
d'une maniéré systématique et unique par tous les acteurs.
Évidement à l'état actuel des choses le nombre des événements surveillés doit être
limité. Le chois des ces maladies doit se faire en tenant compte des conséquences
et complications, de la fréquence dans le personnel militaire, de la transmissibilité,
de la sévérité, des mesures de contrôle, du coup financier et des moyens de
diagnostiques disponibles.
les dispositifs
le système doit se reposer sur deux dispositifs à savoir les indicateurs et les
événements surveillés
a) les indicateurs de morbidité et de mortalité (la prévalence, l'incidence, les
taux de mortalité ; la létalité....) voir annexe n°
b) le événements surveillés : ces événements sont choisis par rapport à la
fréquence ( prévalence), leur sévérité, la possibilité de contrôle, les moyens de
diagnostique, le coup financier et aussi leurs effets sur les effectifs. Voir annexe n°
6. les acteurs de la surveillance épidémiologique
les acteurs de la surveillance de la surveillance épidémiologiques sont représentés
d'un coté par les éléments de des armée et de l'autre les acteurs civils nationaux et
internationaux ( l'organisation mondiale de la santé ; la coopération avec les pays
amis) en particulier sur le plan des méthodes de diagnostiques.
Les instructions et arrêtes définiront avec précision le rôles de chacun des acteurs,
ses objectifs et les lignes de conduites.
Ici nous citons :
• les centres médicaux des armées, hôpitaux régionaux ; infirmeries de
garnison ; infirmerie d'unité ; l'hôpital central des armées, qui assurerons le
rôle fondamental de recueil des données, l'enregistrement, de déclarations et
participeront aux enquêtes épidémiologiques
• L'unité de surveillance épidémiologique et de santé publique des FAC, à
créer, qui coordonne et met en exécution la surveillance en assurant toutes
3. les étapes qui suivent la transmission des données.
Cette unité en création, va collecter, enregistrer, valider, analyser et
interpréter les données ; proposer les actions de santé et faire la retro-information
à ceux qui ont besoin d'être informés. Cette unité apporte aussi son aide pour la
réalisation des enquêtes épidémiologique si besoin est.
• La Direction Centrale du Service de Santé des Forces Armées Congolaises
qui a le rôle de décision et d'organisation générale de la surveillance
épidémiologique ;
• Les acteurs du services publique participeront à la surveillance en
fournissant les données pour les militaire qui les consultent ou encore pour
des raisons de logistique ils peuvent être sollicités pour les diagnostique de
laboratoire en particulier. Il ne sont pas acteurs directs de la surveillance
épidémiologique dans les armées ;
• la coopération avec les organismes internationaux et pays amis se fera dans
un cadre prévu par la loi.
Les procédures de la surveillance épidémiologique dans les armées
Il s'agite ici de décrire les possibilités de réception des données transmises par les
acteurs de la surveillance épidémiologique.
• Quand urgence il y a, comme par exemple la survenue d'une d'un
phénomène inhabituel ou épidémie inopinée, y compris des éventements
non surveillés tous les moyens de communication les plus rapides peuvent
être utilisés, dans ce cas un autre document viendra confirmé le document.
Tout document doit être signé de la personne ayant posé le diagnostic et par
le médecin là où il y en un.
• La deuxième procédure est représentée par le message épidémiologique
hebdomadaire.
Celui ci est la base de la surveillance épidémiologique. Sa rédaction est
standardisée avec l'identification du personnel médical, le nom de l'unité,
l’événement surveillé et les effectifs soutenus.
Cette fiche c comporte tous les événements surveillées auxquels sont attribués des
codes ;
L'analyse du message épidémiologique permet d'avoir la distribution des
pathologies et les tendances épidémiologique et donc identifier déjà des actions
prioritaires à entreprendre et juger de l'impact des actions déjà entreprise
• les fiches spécifiques de déclaration représentent la troisièmement
procédure de la surveillance épidémiologique. Elles ont pour but de fournir
des informations complémentaires sur les circonstances de survenue et les
facteurs de risques. Elle reprend toutes les maladies surveillées. L'analyse
de ces fiches permet d’élaborer ou d'adapter les stratégies de lutte contre les
maladies
• les enquêtes épidémiologiques sont faites dans les suites d'une alertes, de
suivie des effectifs ou encore d'une maniéré ponctuelle pour avoir plus de
précision sur un phénomène.
Ces procédures de la surveillance sont complémentaires entre elles et non-
4. exclusives.
Les missions de l'unité de surveillance épidémiologique et de santé publique dans
les armées
les missions de cette unité en création sont :
1. collecter les données de l’ensemble des acteurs déclarants de la
surveillance épidémiologique ;
– vérifier l’exactitude des informations recueillies ;
– contrôler la ponctualité, la régularité et la complétude des données ;
– faire la synthèse des messages épidémiologiques ;
– assurer la liaisons avec les organismes et structures non militaire dans
leurs exercice;initier et coordonner les enquêtes épidémiologiques dans
les armées ;
– apporter aux acteurs de la surveillances en matière de la surveillance
épidémiologique
– participer à la réalisation des enquêtes mises en œuvre par la direction
centrale du service de santé ;
– rendre compte au directeur centrale du service de santé ;
– diffuser la retro-information à tous ceux qui besoin d’être informés.
Les mission de la direction centrale du service de santé des armées
La division technique et scientifiquement de la direction centrale du service de
santé coordonne l'ensemble des activités de la surveillance épidémiologique dans
les armées.
Elle a pour mission :
1. de conduire l'évolution des procédures de surveillance ;
– réaliser la synthèse nationale des messages épidémiologique et sa retro-
information ;
– apprécier toute demande d’enquête épidémiologique , de quelque
provenance qu'elle vienne ;
– de répondre à toute demande de données épidémiologique formuler par
les organismes de décision ;
– d'assurer la liaison avec les ministère de la Défense, le ministère de la
santé, les organismes internationaux et nationaux.
La direction centrale du service de santé est destinataire de toutes les informations
épidémiologiques et tous les documents réglementaires relatifs à la surveillance
épidémiologique dans les armées quelque soit sa provenance, civile, militaire,
nationale et internationale comportant les informations exploitables pour la
surveillance épidémiologique dans les armées.
Au niveau de la Direction centrale du service de santé, il sera mis en place un
comité d'expert qui aura pour rôle de réévaluer la liste des affections surveillés ; de
donner les définitions de cas et les critères de déclaration des cas ; d'exploiter les
5. données de la surveillance épidémiologique ; de mettre en place les actions de
prévention.
Le comité dirigé par le chef de division technique et scientifique sera composé de
médecins cliniciens, épidémiologiste, de biologiste, vétérinaire, le directeurs
régionaux de service de santé des armées et toute autre personne jugée
nécessaire.
Le comité d'expert se réunie une fois par année, au dernier trimestre de l'année et
chaque fois que la situation épidémiologique l'impose.
Qualités de données de la surveillance épidémiologique
Un bon système de surveillance doit être en mesure de fournir des données de
bonne qualité qui soient interprétables avec le moins de marges d’erreurs.
Pour parfaire le système, il est recommandé que le système soit que :
• le processus soit continu ;
• la définition de cas doit être précise claire et standardisée ;
• l’ergonomie de recueil avec des fiches claires, sans appel à l’interprétation ;
• il doit être exhaustif et sélectif car on ne peut pas surveiller toutes les
maladies.
L'un des objectifs de la surveillance épidémiologique est la détection précoce des
épidémies et d'en déterminer les causes afin de lancer les actions d'urgence en
matière de santé publique.
Une épidémie se définit comme la survenue d'un nombre de cas supérieur à celui
attendu pour une population pendant une période de temps donnée dans un lieu
donné.
En épidémiologie un modèle reste l''étude des maladies infectieuses
transmissibles. A la liste prédéfinie comportant des maladies on doit ajouter les
événements ayant un caractère de priorité militaire comme les traumatismes
sonores provoques par les matériel utilisé, le décès, les plaies par balles et les
coup de chaleur..
Le bon système de surveillance est celui qui doit détecter le plus vite possible la
rupture d'équilibre annonçant les signes précurseurs d'une épidémie et la survenue
d'une épidémie en soit. C'est en pratique générale une question de jugement et de
discernement mais cette difficulté est palliée dans la surveillance dans les armées
par le caractère hebdomadaire de celle-ci et aussi la possibilité de comparaison
avec les données antérieures.
Il s'agit ici de savoir quel est le seul que l'on se fixer pour lancer l'alerte.
Le seul est définit en fonction du temps et de l'espace ou encore de la
combinaison des deux.
Le système de surveillance mis en place doit être évaluer. Il s'agit d'un processus
continu qui s’interroge sur sa pertinence , sur l'atteinte des objectifs fixés et sur
l’utilité dans le paysage de santé publique.
L’étude de cette pertinence doit être faite par les décideurs, certains pays comme
le Canada, les USA et la France l'ont déjà. Il nous paraît donc aussi évident de tenir
compte de leurs expérience pour mettre en place au Congo un bon système qui
6. soit adapté aux conditions de terrain et à notre armée et ceci de manière
progressive .
Ainsi le système de surveillance envisagé doit être simple dans son fonctionnement
en identifiant clairement les différents acteurs avec la précision aussi claire du rôle
de chacun, le circuit de l'information et retro-information.
Schéma général du système de surveillance
survenue de l’événement à surveiller
confirmation
Déclaration du médecin
réception et traitement par l'unité de surveillance
retro-information :
à tous les acteurs
à l’ État Major Général
aux organismes nationaux
Le système préconise à être mis en place dans les Armées doit être réactif. Cette
réactivité se mesure par le délai entre l’identification du phénomène surveillé par
le premier acteur, le personnel médical et la mise en disposition d'une information
interprétée au décideur pour une décision.
Un bon système de surveillance doit être acceptable pour tous les acteur. Cette
condition ne poserait pas de problème car le règlement rendrait la participation
obligatoire pour tous les acteurs.
La sensibilité du système se mesure par le rapport entre le nombre de phénomène
surveillés identifiés par la surveillances, c'est à dire les vrais positifs et le nombre
total des cas.
Une autre qualité d'un système de surveillance c'est sa valeur prédictive positive.
C'est la capacité du système à identifier le vrais cas. Cette qualité rend le système
7. fiable.
Cette qualité se mesure en faisant vérifier les faux positifs. Moins sont les faux
positifs, plus la valeur prédictive positive est élevée.
La flexibilité est autre qualité d'un système de surveillance. C'est la capacité du
système à évoluer, à intégrer des nouvelles variables, un nouveau phénomène de
santé et des nouveaux acteurs en fonction des tendances du terrain.
L'utilité d'un système de surveillance est sa capacité de mettre à la disposition des
décideurs des données interprétées susceptible de mettre de prendre les
meilleures décisions
Champs d'application de la surveillance épidémiologique dans les armées
congolaises ;
1. Les personnes concernées par la surveillance
Le rôle majeur du système de surveillance est le conservation des effectifs pour le
maintien des capacités opérationnelles des armées. Le personnel militaire est donc
la seul population à surveiller en vue d'atteindre cet objectif.
La surveillance épidémiologique concerne donc tout le personnel militaire actif
indifféremment de son statut, son lieu d'affectation et l’origine de sa prise en charge
médicale.
Les élèves dé l'école militaire préparatoire ; les stagiaires militaire étrangers ; le
personnel civil à l'armée et les familles des militaires ne sont pas concernés. Cette
catégorie n'est pas en activité dans les forces armées et est suivi par d'autres
système de santé des armées.
2. Les événements surveillés
Il est vrai qu'en établissant cette liste il faille penser à revoir aussi l'autre partie
administrative de la prise en charge des militaires à savoir les livrets de santé, les
registres ou tout autres moyen de conservation des données, les carnets de
vaccinations... et aussi les éléments qui ont un caractère de priorité pour les
armées
Les événements surveillés sont désignes par rapport à aux moyens que dispose
les forces ; il s'agit des moyens en personnel, les moyens de laboratoire, l'impact
des événements en question sur les effectifs,les moyens de communication et bien
sur la réglementation. Il va s'agir, dans un premier temps de fixer un nombre moins
important et faire évoluer progressivement le système.
1 Ces maladies devraient être parfaitement identifiées et connues avec des
définitions de cas précises, claires et des critères de déclaration
standardisés.
A ces maladies seront ajoutés les événements qui ont un caractère prioritaire pour
les armée et les décès.
Dans les armées chaque événement surveillés sera codifié et il sera distingués
ceux faisant l'objet d'un message d'alerte, d'un message épidémiologique, d'une
8. fiche spécifique ou d'une déclaration obligatoire.
En opération externe, cette liste peut être modifiée par rapport aux spécificités du
terrain.
Pour une première liste seront surveillées en particulier les maladies infectieuses :
• le choléra ;
• la fièvre hémorragique africaine ;
• infection à HIV quelque soit son stade d'évolution;
• la tuberculose
• infection de la peau ;
• exposition au sang
• les plaies par armes à feu
• les décès quelque soit son origine
Le comité des experts du service de santé des armées est habilité à modifier cette
liste selon les besoins opérationnels.
Annexe n°
Codification des fiches
Forces Armées Congolaises
Messagerie épidémiologique hebdomadaire
Code unité Effectif permanent Effectif tournant Effectif total Code
Observation
(réserve à UESPA)
Date
Période
Nombre de cas
Choléra
A1
Diarrhée A2
Infection HIV B1
9. Infection de la peau E5
Coup de chaleur E3
Exposition au sang E4
Tuberculose E1
Plaie balistique
Décès toute origine
Observations du
médecin de l'unité
Nom du médecin
Les décisions d'actions de santé publique
Il est question de la décision à prendre par le décideurs après qu'il ait reçu les
données interprétées de l'unité de surveillance épidémiologique.
Ce sont des décisions de santé publique qu'il faut distinguer des décisions
médicales.
Ces dernières concernent un individu et elles impliquent l'information du patient qui
participe à la prise de décision le concernant alors qu'en santé publique il est
question d'une décision qui concerne une collectivité en occurrence les personnels
des armées, cette population peut ou ne pas être informée ou si elle l'est, c'est
après que la décision ait déjà été prises.
La démarche du décideur a pour objectif final de préserver la santé des troupes
c'est à dire l'état d'absence de maladie et du être physique et psychique , en
prévenant ou en retardant la survenue des maladies, des accidents et des décès
dans un but opérationnel..
La prévention est comprise dans le contexte général qui inclus la vaccination, qui
est elle individuelle et assurant une prévention primaire individuelle et collective et
aussi des mesures destinées à prévenir le risque comportementaux (réglés
d’hygiène de comportement alimentaire, sexuelle voire même des accidents des
voies de circulations et consommations des drogues et stupéfiants.
Les décisions de santé publiques sont donc très varié et hétérogène en fonctions
des objectifs. Elles peuvent être ponctuelles ; poursuivies dans le temps comme
par exemple les programme de vaccination ou encore réglementaires comme par
exemple l'obligation de de se faire vacciner ; de signaler à son médecin une
10. situation de santé particulière ; limitation des libertés individuelle voire collective.
Le processus décisionnel est complexe et dans le cas ou il urgence et la décision
attendue rapidement, il faut toujours respecter certaines étapes.
Le processus de décision en santé publique doit obéir à cinq étapes qui sont
complémentaires ;
1. diagnostic de la situation ;
2. élaboration d'un scenario ;
3. évaluation des conséquences ;
4. le contrôle de la mise en œuvre de la décision
5. l'évaluation de la mise en œuvre de la décision.
Il est évident dans ces étapes de décision que le système de surveillance fiable qui
fournit les informations sures est de grande importance pour aider le décideur à
prendre des décisions.