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Chambre de Commerce et d’Industrie Française en MALAISIE Novembre 2013
Carte de Pays
POURQUOI LA MALAISIE ? -
Les investissements mondiaux ont le vent en poupe en Malaisie qui est considéré comme l'un des principaux marchés,
selon un rapport publié par UK Trade & Investment et Economist Intelligence Unit. Au sein de l'ASEAN, la Malaisie est le
deuxième partenaire commercial de l’UE avec plus de 2000 entreprises de l'UE présentes en Malaisie (source : UK Trade
Investment)
La performance économique de la Malaisie est au 7ème rang sur les 59 économies que compte le World Competitiveness
Yearbook 2011
Depuis 50 ans, la Malaisie a connu une croissance de près de 7% par an en moyenne, alors que sa population augmentait
de 2,6% par an (28,7 millions d’habitants début 2012) ; les autorités entendent faire évoluer le modèle de croissance pour
permettre au pays de rejoindre les économies à hauts revenus d’ici à 2020 (l’objectif étant de doubler le revenu par
habitant, qui atteignait 10,250 USD en 2012) (Source : ME).
Taux de croissance de 5,1% en 2012 et stabilité politique et économique. La Malaisie bénéficie d'un régime parlementaire
stable hérité de la Grande-Bretagne et d'un système juridique avancé inspiré par le droit anglais. Sa fiscalité est attractive
tant pour les personnes physiques (taux maximum de l'impôt sur le revenu 26%, pas de droits de succession) que pour les
sociétés (taux maximum de l'impôt 25%, réduit à 20% pour les PME, nombreux régimes spéciaux préférentiels).
La Malaisie possède déjà un des niveaux de vie les plus élevés d'Asie du Sud-est et un faible taux de chômage (3,2%)
(source: ME)
PRINCIPAUX INDICATEURS
Population : 28 728 607 habitants
PIB / habitant: 10,250 USD (source : UBIFARNCE)
Taux de croissance : +5,1%
Taux d'inflation : 2,5% (Mars 2012) (source : Le MOCI)
Exportations vers la France : 1,230 (2012) (source : Bank Negara Malaysia)
Importations françaises : 3,726 (2012) (source : Bank Negara Malaysia)
Position de la France : 40ème client et 36ème fournisseur de la France en 2011
IDE : 6.0 US $ Billion (2012)
La Malaisie, qui regroupe 13 états, est composée de deux
ensembles distincts : la Malaisie Péninsulaire (40% du territoire)
et la Malaisie Orientale située sur l’île de Bornéo. La Thaïlande,
l’Indonésie, Singapour, Brunei et les Philippines sont les pays
frontaliers de la Malaisie. La Malaisie est membre fondateur de
l’ASEAN (Association of South-East Asia Nations), de l’APEC
(Asia Pacific Economic Cooperation ou Coopération
économique pour l’Asie Pacifique) dont le Mexique, les États-
Unis, le Chili et la Russie sont également membres, mais aussi
du BIMP-EAGA (Brunei, Indonesia, Malaysia and Philippines
East ASEAN Growth Area), de l’IMT-GT (Indonesia Malaysia
Thailand Growth Triangle) et de l’EMEAP (Executives’ Meeting
of East Asia Pacific Central Banks). La Malaisie est riche en
ressources naturelles dans les secteurs agricoles, forestiers et
minéraux. Le pétrole est la principale ressource qui alimente
l’économie malaisienne. En effet, elle est classée 24ème en
termes de réserves mondiales et 13ème pour le gaz.
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La Malaisie est bien connue pour son ouverture au commerce international et le commerce extérieur constitue plus du
double du PIB du pays
Les chiffres de la Banque de France font apparaître que les stocks d’IDE français en Malaisie sont en forte augmentation : ils
représentaient 205 millions d’EUR en 2007, 226 millions d’EUR en 2008 et 295 millions d’EUR en 2009 (soit 43,9 %
d’augmentation en deux ans). En 2011, les chiffres de la Banque de Malaisie (BNM) font apparaître que les stocks d’IDE étaient
de 311,1 millions d’EUR, tandis que la France se situait au 5ème rang des investisseurs européens en 2008 après le Royaume-Uni,
les Pays-Bas, l’Allemagne et la Suisse (source : DG Trésor-ME, BNM).
En 2012, le nombre d’implantations d’entreprises françaises semble s’être stabilisé à environ 250, après plusieurs années
de forte hausse (elles étaient 165 en 2006). Les raisons avancées sont diverses : bonnes infrastructures, main-d’oeuvre
anglophone, coûts de production compétitifs, localisation stratégique en Asie du Sud-est, nombreuses incitations
fiscales, marché en expansion, etc. (source: Ubifrance )
LES ECHANGES COMMERCIAUX FRANCO-MALAISIE
Malaisie : France premier débouché dans l’ASEAN
La Malaisie est France second partenaire commercial au sein de l’ASEAN après Singapour et loin devant ses voisins. Elle est
France 28ème client (41ème en 2011) et 40ème fournisseur en 2012 (38ème en 2011) alors que la France est son 13ème
fournisseur (2ème fournisseur européen, avec 2,15% de part de marché, derrière l’Allemagne mais devant le Royaume-Uni,
l’Italie et les Pays-Bas) et son 19ème client (4ème client européen derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni).
Les échanges commerciaux entre la France et la Malaisie ont atteint un niveau record de 5,3 Mds EUR en 2012 – premier
excédent commercial depuis 15 ans. Alors que la Malaisie constituait l’un des principaux déficits commerciaux de la France en
2002 (1,2 Md EUR), ce déficit s’est ensuite amenuisé progressivement du fait de la croissance de France exportations, jusqu’à
atteindre un équilibre en 2009. En 2010 et 2011, les échanges ont repris puis dépassé leur niveau d’avant-crise ; notre déficit a
atteint 561 M EUR en 2010 et 630 M EUR en 2011.
Françaises ventes à destination de la Malaisie s’élèvent à 3,0 Mds EUR sur l’année 2012, en progression de 66,7% par
rapport à 2011. Ces très bons résultats ont pour origine exclusive deux postes : « matériels de transports » (2,08 Mds EUR
; +119,4%) et « équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique » (510 M EUR ; +5,5%) qui
représentent respectivement 69% et 16,9% de nos exportations vers la Malaisie.
Les performances des exportations de matériel de transport proviennent des ventes d’aéronefs et engins spatiaux
(+125,5% sur la période à 1,97 Md EUR ; 65,3% de nos exportations) et des ventes de véhicules automobiles et de pièces
détachées qui ont également progressé de manière significative ; respectivement +59,7% (à 77,3 M EUR) et +32,2% (à 27,4
M EUR)
Françaises ventes à la Malaisie atteignent leur plus
haut niveau historique en 2012 grâce aux exportations
aéronautiques.
Les exportations françaises vers la Malaisie ont
augmenté régulièrement depuis le début des années
2000 –alors même que l’euro s’appréciait face au
ringgit malaisien- tirées par nos ventes de matériels
aéronautique et spatial et de produits électroniques.
Selon les chiffres officiels malaisiens, la part de marché
de la France en Malaisie progresse vivement en 2012
pour atteindre 2,15% (contre 1,4% en 2011)
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Enfin, les « matériels de transport » constituent Françaises 3ème poste d’achats avec 259,8 M EUR (+418,3% ;
représentent 11,4% de nos achats) ; cette très forte augmentation s’explique par l’augmentation des importations d’«
aéronefs et engins spatiaux » (en fait les pièces détachées fabriquées par des sous-traitants malaisiens pour le compte
d’Airbus dans le cadre des programmes de compensations industrielles « offset » (+719,1%, à 241,2 M EUR).
Source : UBIFRANCE
Les investissements
La Malaisie a été classée en 10e position des destinations les plus attractives pour les IDE en 2012, les flux d’IDE nets s’élevant à
29,1 Mds MYR, soit 3,1 % du PIB. Les investissements étrangers dans le secteur minier (compris le secteur du pétrole et du gaz)
se sont renforcés en 2012, pour atteindre 9,6 Mds MYR (soit 33 % des flux d’IDE nets). Les principaux investisseurs étrangers en
2012 étaient le Japon et Singapour qui représentaient à eux seuls près de 40 % des investissements entrants. L’Europe
représentait 22 % des flux d’IDE nets entrants en Malaisie.
Le stock français d’IDE en Malaisie s’élevait, en 2012, à 253 M EUR, ce qui représente environ 0,8 % des stocks d’IDE en
Malaisie, et 0,08 % des positions françaises à l’étranger.
LES SECTEURS PORTEURS
La Malaisie a connu une croissance de près de 7 % par an en moyenne, alors que sa population augmentait de 2,6 % par an (28,7
millions d’habitants début 2012). Les autorités entendent faire évoluer le modèle de croissance pour permettre au pays de
rejoindre les économies à hauts revenus d’ici à 2020 (l’objectif étant de doubler le revenu par habitant, qui atteignait 8 617 USD
en 2011). Le gouvernement veut restaurer la confiance des investisseurs en leur indiquant l’orientation prise par le pays via le
Programme de Transformation Economique (ETP) qui est composé de 131 projets d’investissements (Entry Point Projects)
concernant 12 secteurs d’activités identifiés comme les moteurs de la croissance du pays. Portée par une croissance
dynamique, la Malaisie affiche toujours de belles perspectives de développement et offre de multiples opportunités donc de
nombreuses entreprises françaises ont déjà implanté leurs activités en Malaisie, principalement dans les secteurs suivants :-
Malaisie - Françaises second fournisseur dans
l’ASEAN
Constitués à 50% de produits informatiques et
électroniques, Françaises achats en provenance de
Malaisie diminuent en 2012.
Françaises importations ont atteint 2,28 Mds EUR en
2012 (-6,6% par rapport à 2011) et sont composées en
premier lieu de produits informatiques et
électroniques pour 1,14 Md EUR (50% du total).
Le 2ème poste d’importation est constitué des «
autres produits industriels » qui, avec 405,4 M EUR,
représentent 17,8% de nos achats globaux. Le sous-
ensemble « produits en caoutchouc et en plastique »
représente 36,4% de ce poste, à 147,5 M EUR (6,5% de
achats).
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- l’industrie (e.g: Paling, STMicroelectronics , Serac Asia, Petzl, Terreal Malaysia, etc..)
- l’énergie (Technip, Total, Schneider Electrics, Alstom, Areva, SPIE, Serimax, etc..)
- aeronoutique (Altran. DCNS, Europcopter, Thales, Turbomeca, Safran, etc..)
- la restauration, le tourisme et l’hôtellerie (Accor Group, Cub med, etc..)
À l’instar de Peugeot, de Lafarge ou d’Alstom, une quarantaine d’entreprises ont installé leur siège régional en Malaisie, rôle qui
était traditionnellement dévolu à Singapour. Les raisons évoquées sont essentiellement le coût de vie inférieur, pour une
qualité de vie et d’infrastructures relativement similaires. De plus, de nombreuses PME françaises ont délocalisé (totalement ou
partiellement) leurs activités de la Chine vers la Malaisie, où l’environnement des affaires leur semble plus abordable. Ex: Oclaro
(Etats-Unis) a annoncé en mars 2012 qu’il voudrait relocaliser ses productions de Shenzhen (Chine) en Malaisie dans les 3
prochaines années (source : Ubifrance & World Investment Report
Les opportunités pour les entreprises françaises seront essentiellement centrées sur les secteurs qui bénéficient d’un fort
potentiel de développement, tels que :
Le marché automobile en Malaisie
Le marché téléphonie fixe et mobile en Malaisie
Le marché biomasse en Malaisie
Le marché pétrolier et gaz
Le tourisme et les infrastructures hôtelières
les infrastructures de transport et de télécommunications
Le secteur de la santé
Autres
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Constructeurs nationaux :
Perodua est le leader du marché avec 30% de parts de marché (PdM) et 179 989 véhicules vendus en 2011. Proton arrive en seconde
position avec 158 657 véhicules vendus, 26,4% de PdM. Les deux constructeurs malaisiens sont suivis par Toyota et Honda, avec
respectivement 86 951 et 32 480 véhicules vendus. Proton, vient d'être privatisé par la vente de 50,01% de ses parts au grand groupe
malaisien privé DRB-Hicom, important distributeur et assembleur de véhicules du pays. Cette opération devrait lui ouvrir les portes de
l’export. Le groupe malaisien est étroitement lié à Volkswagen (VW) dont il assemble et distribue les véhicules de même que pour
d’autres marques telles que Daimler AG’s Mercedes-Benz, Honda, Isuzu et Suzuki. Perodua possède huit sites de production dans le
pays et le capital est majoritairement détenu par des investisseurs malaisiens
Constructeurs étrangers et présence française :
Plusieurs constructeurs européens sont actifs en Malaisie (PSA, VOLVO, MERCEDES, et VW)
Les constructeurs français sont également présents en Malaisie (Peugeot, Renault, Citroën). En raison des taxes différenciées, les
constructeurs étrangers assemblent de préférence en Malaisie des véhicules importés en pièces détachées (CKD, Completely Knocked
Down) plutôt que d’importer des véhicules entièrement assemblés (CBU, Completely Built-Up). En 2012, Peugeot devrait être le premier
constructeur automobile européen en termes de ventes sur le marché malaisien.
A noter que c’est à Kuala Lumpur que Peugeot a implanté son siège régional pour l’ASEAN (activités commerciales et après-vente), son
centre de formation régional et sa plateforme d’assistance technique au réseau.
Projets et perspectives
La politique malaisienne des technologies vertes lancée en juillet 2009 est l'un des axes forts sur lequel le pays mise pour
son développement économique et industriel dans la prochaine décennie.
Le développement du marché des véhicules électriques et hybrides permettra au gouvernement de réduire les subventions
actuelles portant sur le carburant.
Dans le budget 2012, les fabricants et importateurs de véhicules hybrides et électriques pourront bénéficier d’un certain
nombre d’incitations telles que les exonérations sur les droits d’importations et d’acises prolongées jusqu’en 2013.
De plus, les exonérations de droits d’acises passeront de 50% à 100%. On assiste alors à une baisse des prix qui encourage de
manière significative la population à se tourner vers ce type de véhicules. Ainsi, le marché des véhicules hybrides s’est envolé
pour passer de 328 ventes en 2010 à 8 334 en 2011.
(Source : UBIFRANCE)
Le marché automobile en Malaisie
Le marché malaisien des TIC a généré 15,6 Mds EUR en 2010, Le
secteur automobile de la Malaisie est aujourd'hui l’un des plus
développés de l’ASEAN. Bien qu'étant l'un des pays les moins peuplés
d'Asie du Sud Est, avec environ 29 M d’habitants (après Singapour, 5
M habs, et Brunei, avec 400 000 habs), son marché des véhicules
particuliers (VP) était le plus important en 2010 avec plus de 605 000
ventes sur l'année. La très grande majorité des véhicules
produits/assemblés dans le pays est destinée au marché local (92%) ;
les deux constructeurs nationaux, Proton et Perodua, représentent
plus de 70% des ventes. Le pays a développé très tôt une industrie
nationale, qui domine très solidement le marché des véhicules
particuliers. Sur le créneau des véhicules commerciaux, les
constructeurs étrangers ont en revanche une position fortement
dominante
(Source : UBIFRANCE)
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Le marché malaisien de la téléphonie mobile est l’un des marchés les plus développés d’Asie du Sud-Est (2ième
taux de
pénétration de l’ASEAN après Singapour). Il a été l’un des premiers de la région à lancer la 3G, en 2005 (4 opérateurs à ce jour)
et la 4G, depuis 2008. Avec un taux de pénétration ayant dépassé les 124% en 2011, ce marché pourrait atteindre les
133% d’ici à 2014, soutenu par la forte croissance du haut débit mobile et les importants efforts de promotion des opérateurs.
Le haut-débit mobile devrait croître d’environ 17% par an d’ici 2014, pour atteindre les 2,6 M d’abonnés à cette date (ce qui
devrait représenter alors 40% des abonnés haut-débit du pays).
L’opérateur historique, Telekom Malaysia (TM), conserve son monopole sur le marché du fixe et détient plus de 90% de parts
de marché dans l’ADSL. Le taux de pénétration de la téléphonie fixe régresse chaque année et est estimé à 38,4% des ménages
en fin 2011. Cette tendance baissière est soutenue par la concurrence accrue des offres wireless (3G et 4G), et la mise à
disposition rapide d'alternatives haut-débit subventionnées lourdement par le gouvernement. Ces derniers investissements
entrent dans le cadre d'un important plan d'amélioration des télécoms à objectif 2020 entrepris par Telekom Malaysia
Le projet High-Speed Broadband Project
Il incombe à l'opérateur historique, TM, le déploiement du réseau national HSBB (High Speed Broadband), dont la connexion FTTH
dans les principales villes du pays. L’objectif initial est de donner fin 2012, un accès haut débit à 1,3 million de foyers, permettant la
diffusion d’une offre triple-play (téléphonie fixe, haut-débit et IPTV). Cette offre sur le réseau HSBB administré par Telekom Malaysia
est déjà proposée par au moins 3 FAI licenciés pour la fibre optique (Unifi par TM, Time fiber broadband et Maxis fiber broadband).
Tendance
Les efforts récents de l’opérateur TM sur son réseau ADLS et le déploiement en cours du réseau national de fibre optique (HSBB)
portent en grande partie la demande actuelle en équipements. Ces importantes infrastructures haut-débit génèrent de nombreuse
opportunités pour des solutions et contenus haut-débit pour l’heure quasi-inexistantes (VIOP fixe, IPTV, etc.). L’arrivée de nouveaux
opérateurs sur les licences d’exploitation du HSBB (concédées par la MCMC) sont autant de cibles à explorer. Marginalement, il
convient aussi de ne pas négliger les perspectives que pourrait apporter le passage à la TNT, annoncé pour 2014 et dont le modèle
économique est encore à l’étude.
Le marché téléphonie fixe et mobile en Malaisie
La Malaisie est aujourd'hui le 8ième plus important marché des
télécoms de la région Asie-Pacifique. Servant une population de plus
28 M hab. et générant des recettes de l'ordre 7,2 Mds EUR en 2010, le
marché malaisien des télécommunications a connu une forte
croissance au cours des dernières années malgré une année terne et
une légère contraction en 2009.
La profession estime d’ailleurs que le secteur devrait connaître une
croissance annuelle moyenne de 9,2% jusqu’en 2014, pour atteindre un
CA de 11,7 Mds USD
(Source : UBIFRANCE)
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En 2007, la capacité totale installée de génération électrique issue de biomasse était estimée à 700 MW. Le potentiel de
génération électrique issue de cette source en Malaisie était alors estimé à 3 700 MW et réparti comme le montre la carte ci-
contre (Source : Pusat Tenage Malaysia). En 2010, la capacité installée de production électrique du pays est de 24 187 MW. Les
énergies renouvelables, à l’exception de l’hydroélectricité, représentaient 53 MW en 2009, soit 1% du mix énergétique
malaisien. Par ailleurs, la nouvelle politique nationale sur les énergies renouvelables annoncée en juin 2010 a dévoilé un plan
d’action qui vise 5,5% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique malaisien d’ici 2015 en assurant un coût de production
raisonnable à partir de biomasse. Concernant la production d’électricité, l’objectif est de 20% d’électricité produite à partir
d’énergies renouvelables d’ici 2020
Les prinicpales sources de biomasse
Déchets municipaux
Cette catégorie comprend les déchets solides et semi-solides rejetés principalement par les foyers, mais aussi par l’industrie, les
commerces, la construction et les municipalités.
Depuis 1994, la population malaisienne augmente de 2,4% en moyenne par an, augmentant d’autant plus la génération de déchets
domestiques. Environ 6 M tonnes de ces déchets sont ainsi produits par jour. Dans ce domaine, la construction d’une centrale électrique
alimentée en biogaz issu de Penang est actuellement en cours ; un projet identique est à l’étude dans l’Etat du Perak (région d’Ipoh
Résidus agricoles
Les cultures pratiquées en Malaisie sont fortement génératrices de biomasse : résidus de cultures de palmiers à huile, résidus de
productions de riz, déchets de sylviculture ainsi que des diverses industries du bois. De très loin, les déchets d’huile de palme constituent la
première source de résidus agricoles valorisables générant, aujourd’hui 94% de l’énergie produite à partir de biomasse. La croissance
permanente de la demande mondiale en huiles végétales, ainsi que le potentiel de conversion de l’huile de palme en biocarburant, font que
la production de cette huile devrait continuer de croître en Malaisie. L’augmentation des rendements, la conversion et l’élargissement des
terres agricoles ont permis d’augmenter significativement la production d’huile de palme. Cette industrie représente 60 Mds MYR
(environ 14 Mds EUR) selon les experts.
Le programme MBI - (Malaysia Biomass Initiatives)
Le Premier Ministre malaisien, Najib Tun Razak, a annoncé en juin 2011 la création d’un conseil consultatif sur les sciences et l’innovation
(Global Science and Innovations Advisory Council), l’un de ses objectifs principaux sera de développer la valorisation énergétique de la
biomasse afin de générer d’ici 2020 des revenus supplémentaires équivalents à 100 M MYR (environ 30 M EUR). Le gouvernement malaisien
travaille en étroite collaboration avec plusieurs entreprises malaisiennes dans ce projet, notamment les deux plus importants producteurs
d’huile de palme du pays, Sime Darby Berhad et Felda Holdings Berhad (tous deux étant des entreprises publiques).
Le marché biomasse en Malaisie
Le marché malaisien des TIC a généré 15,6 Mds EUR en 2010,
Deuxième producteur mondial d’huile de palme (16,99 M tonnes en
2010), deuxième exportateur mondial de bois, la Malaisie dispose
d’abondantes ressources en biomasse valorisables pour la production
d’énergie. L’exploitation des déchets de ces deux industries nécessite
néanmoins la maîtrise de certaines contraintes lourdes , telles que le
séchage, la combustion ou la collecte de ceux-ci.
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En Malaisie, l'industrie pétrolière et gazière est généralement divisée par activités : amont, intermédiaires et en aval. Les activités en
amont regroupent l'exploration, le développement et la production de ressources pétrolières et gazières. Les activités intermédiaires et en
avales vont du transport pétrolier et gazier, au raffinement, traitement, à la commercialisation et le négoce de produits finis.
En termes de taille, la production, en amont de pétrole et de gaz contribue à hauteur de RM87 milliards de dollars, tandis que les activités
en avales, pour le raffinage s’élève a RM24 milliards de dollars. Le segment intermédiaire se compose des gaz/oléoduc, le transport ainsi
que les autres moyens logistiques contrôlés par PETRONAS, son fournisseur, mais aussi d'autres compagnies pétrolières opérant en
Malaisie. La contribution de ce segment s'élève à environ RM3.2 milliards annuels. Dans le segment aval, deux grandes zones
pétrochimiques intégrées ont été créés à Kerteh, Terengganu, Gebeng, et a Pahang. Ces zones industrielles ont attiré des investissements
étrangers principalement des Etats-Unis, d’Allemagne et du Japon (par exemple, venant de Dow Chemical, BASF et Idemitsu)
L’industrie des services et équipements pétroliers (OFSE), soutient principalement les activités en amont et contribue actuellement
à hauteur de RM1 a RM2 milliards de dollars au PIB. Des services terrestres et maritimes de forage, les services géophysiques, de l'ingénierie
et des contrats (E & C), l'assemblage et la fabrication de d’équipement, la fabrication et l'installation structure offshore et des opérations
et de maintenance (O & M) sont inclus dans ce secteur. Les principales OFSE internationales (par exemple: Schlumberger, Baker Hughes et
Technip) ont déjà établi leur présence en Malaisie pour s'emparer des possibilités qu’offre le marché.
Le marché pour les services du secteur pétrolier en Malaisie initialement conduits par la transition vers des domaines plus
techniquement difficiles, par exemple, en eau profonde, les secteur matures et l'augmentation du prix du pétrole, ont stimulé
la croissance de l'industrie. Le secteur continu d’offrir des perspectives positives, entraînées par l’évolution continue de
l’exploration de gaz en offshore à travers l'Asie mais aussi grâce au boom du gaz naturel liquéfié (GNL) dans la région. C’est
une opportunité importante pour la Malaisie, car les sites de production offshore du pays sont davantage développés que
ceux des pays voisins du Sud-Est asiatique (ex : l'Indonésie, la Thaïlande et le Vietnam). Cela signifie qu'il y aura des
opportunités significatives pour l'entretien et le remplacement des ressources, en plus des développements dans de nouveaux
domaines, qui vont continuer à stimuler la croissance dans ce sous-secteur.
La Malaisie a identifié 12 projets de Point d’entrée (Project Point Entry PPE) qui contribueront à RM47.1 milliards de la
croissance du revenu National, afin de répondre aux objectifs 2020. Les entreprises françaises jouissant des compétences et
des expériences suivantes sont particulièrement bien placées: - Technologies de pointe en matière de forage - Technologies et
services liés au développement de champs en eaux profondes - Ingénierie des réservoirs - Ingénierie sous-marine de champs
marginaux ainsi que pour la remise en production/optimisation des champs existants (asset rejunvenation) – Démantèlement
- Services de conception et de maintenance - Equipements et applications de hautes technologies en tous genres.
*Contacter la MFCCI pour plus information sur 131 projets d’investissements (Entry Point Projects) concernant 12 secteurs
d’activités dans l'ETP.
Le marché pétrolier et gaz: 24ème rang des réserves mondiales de
pétrole ; 15ème rang des réserves de gaz.
Réserves de gaz naturel : 14,76 Mds de BEP devrait pouvoir maintenir sa
production pour les 24 prochaines années et éserves de pétrole : 5,80 Mds de
BEP (devrait pouvoir maintenir sa production pour les 38 prochaines années..
6 raffineries en Malaisie : 4 de Petronas (500 000 b/j), 1 de Shell (156 000 b/j), 1
d’Exxon Mobil (88 000 b/j) et construction d’une raffinerie et d’un complexe
pétrochimique (projet Rapid) dans le sud de la Malaisie d'ici à 2016
Un total de 216 Mds MYR (environ 6,7 Mds d’€) ont été investis en Malaisie
depuis 2010 dans le secteur amont dont 14,65 Mds MYR (environ 50%)
attribués aux projets de développement. 10,44 Mds MYR (environ 36%) ont
été alloués pour les activités d’exploration et le reste est destiné aux
opérations
Dans l’ETP, des incitations fiscales ont été proposées par Petronas dans le but
de : renouveler les champs existants vers l’EOR (Enhanced Oil Recovery),
accroître la commercialisation de champs marginaux au-travers de solutions
innovantes ; stimuler et intensifier l’exploitation locale
Source : UBIFRANCE
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Le gouvernement malaisien, au travers de l’Economic Transformation Program (ETP) et du Xème Plan (2011-2015), place la
production d’électricité au centre de ses préoccupations et favorise les quatre axes de développement suivants :
- Amélioration de l’efficacité énergétique (remplacement de centrales aux rendements trop faibles),
- Développement des capacités de production de l’énergie solaire,
- Développement du programme nucléaire,
- Renforcement du programme hydroélectrique
Panorama et évolution du mix énergétiques malaisien
Les énergies fossiles (Gaz et Charbon)
Les énergies fossiles représentent aujourd’hui la grande majorité de la production électrique malaisienne (91%). Toutefois, en raison
de la raréfaction de ses ressources et des contraintes environnementales, le pays amorce un virage pour rééquilibrer son mix
énergétique. Les nouveaux projets utilisant ces sources d’énergie visent à améliorer l’efficacité énergétique des installations déjà en
place et à construire de nouvelles centrales adoptant les dernières technologies disponibles (centrales électriques à cycle
combiné gaz par exemple).
L’hydroélectrique
L’hydroélectricité représente actuellement 9% du mix énergétique malaisien, et sa part dans le mix devrait croître dans les années à
venir (pour atteindre 30% avec les ER en 2030). L'essentiel du potentiel hydraulique de la Malaisie péninsulaire est déjà exploité. La
Malaisie concentre principalement le développement de ce secteur dans l'état du Sarawak (Bornéo), comme en témoigne le projet
SCORE (Sarawak Corridor of Renewable Energy) qui prévoit d’importants projets de génération hydroélectrique compte tenu de
trois facteurs : la faible densité actuelle du réseau, la croissance des besoins, et les ressources naturelles disponibles.
Les Energies Renouvelables (ER)
Les ER sont la 5e ressource dans la production d’électricité de la Malaisie. D’ici 2015, le gouvernement compte faire monter les ER à
6% du mix énergétique national, au lieu des 0,91% aujourd’hui (hors énergie hydroélectrique) et à 30% d’ici 2030 en incluant l’énergie
Hydroélectrique.
Le nucléaire
Le gouvernement malaisien a rendu public mi-2009 la décision de lancer un programme nucléaire civil, avec l’année 2021 pour
objectif de mise en opération d’une première centrale.
Actualité du secteur et projets en cours et à venir
Les évolutions tarifaires
Au 1er juin 2011, les tarifs de l’électricité ont augmenté de 7,1% pour les particuliers et entreprises consommant plus de 300 kWh par
mois. Par ailleurs, au quatrième trimestre 2011, entreront en vigueur les tarifs de rachat de l’électricité produite à partir de quatre
ER : solaire, mini-hydro, biomasse et biogaz.
Les projets
Le barrage de Bakun, au centre du Sarawak : il devrait entrer progressivement en phase de production entre 2011 et 2013 (la première des
huit turbines, d’une capacité de 300 MW, est entrée en production le 6 août 2011) et pourra alors produire 2 400 MW. La centrale de
Murum, toujours au Sarawak, dont l'entrée en production est prévue pour 2014, devait disposer d'une capacité de 944 MW,
Trois centrales à cycle combiné gaz : Manjung (1 000 MW, avec une forte contribution du groupe Alstom), Tanjung Bin (1 000 MW,
attribuée au groupe Malakoff), et une roisième de même puissance pour laquelle nous attendons plus de détails.
Renouvellement de six centrales au gaz aux rendements trop faibles d’ici 2017 : les appels d'offre sont attendus pour le troisième trimestre
2012.
Le marché de l’électricité en Malaisie
En 2010, la capacité électrique totale installée en Malaisie était de 24 134
MW répartit comme suit :
- 21 817 MW en Malaisie Péninsulaire,
- 968 MW pour l’Etat du Sabah,
- 1 349 MW pour l’Etat du Sarawak.
Le pays utilise actuellement 58% de ses capacités électriques, il reste
donc à l’abri de tout risque de pénurie, au minimum jusqu’en 2016 selon
les dernières études.
10. l MALAISIE l
Chambre de Commerce et d’Industrie Française en MALAISIE Novembre 2013
Un pays touristique, nature luxuriante et une grande diversité culturelle La Malaisie, est un pays moderne, qui, malgré le fait qu’elle est sur
le point de devenir une grande nation industrielle, conserve sa tradition et sa culture.
Le secteur du tourisme est, à ce sujet, la deuxième source de revenus de l’économie malaisienne avec une croissance annuelle entre 6 et 8%
en valeur au cours des dernières années. Par ailleurs, le nombre de visiteurs en Malaisie a augmenté de 400% en 10 ans, passant de 5,5M en
1998 à 22M en 2008. En 2010, la Malaisie se place au 9e rangmondial en termes d’arrivées de touristes.
La plupart des touristes proviennent d’Asie et en premier lieu de Singapour. Les 5 principaux pays d’origine sont Singapour, l’Indonésie, la
Thaïlande, la Chine et le Brunei. Près de la moitié des visiteurs en Malaisie sont singapouriens (13 M sur 24,6 M). Pour ce qui est des touristes
européens, la France se classe au quatrième rang après le Royaume Uni, l’Allemagne et le Pays-Bas
En 2020, le gouvernement malaisien estime que les recettes engendrées par le tourisme devraient atteindre 168 Mds MYR (40 Mds EUR), sur
un total de 36 M de visiteurs. Pour développer le tourisme du shopping, le gouvernement malaisien a aboli les taxes douanières pour les
produits touristiques, y compris des produits du luxe dans la maroquinerie et la bijouterie et les accessoires de mode depuis octobre 2010.
L’hôtellerie est le premier poste de dépenses des voyageurs, suivi du shopping, des transports et des divertissements. En 2010, la Malaisie
disposait de 2 373 hôtels proposant un total de 168 844 chambres. Le taux d’occupation des hôtels en Malaisie est de 69% et celui à Kuala
Lumpur est d’environ 62,7%. Les projets d’hôtels se matérialisent par de grands complexes, qu’ils soient commerciaux dans les centres
villes, ou touristiques comme dans les parcs à thème ou les marinas. Les grands projets peuvent représenter des débouchés importants
pour les architectes et les fournisseurs de services intégrés et de produits de qualité. (Par ex. Relais & Châteaux, Accor, Club Med, Egencia,
Jennifer et Boiffils, etc.).
Segments porteurs
Afin de diversifier les produits, les autorités malaisiennes s’appuient aujourd’hui davantage sur de nouveaux concepts comme
l’écotourisme, l’agrotourisme, le tourisme médical ou le tourisme de shopping.
Opportunités
- Conseil et savoir-faire touristique : tourisme vert, concepts de parcs d’attraction et de tourisme à thème, etc.
- Grands projets d’hôtels
- Alliances avec des agences de voyages et tours opérateurs
- Restauration française
- Formation en hôtellerie et restauration
- Equipements, décoration, ameublement, arts de la table, etc. destinés à l’hôtellerie
Source : UBIFRANCE & Tourism Malaysia
Le tourisme et les infrastructures hôtelières : Ce secteur est un
moteur du pays
● La Malaisie a accueilli 24,6 millions de touristes en 2010, soit 1 million
de plus qu’en 2009.
● Dans l’ETP, la Malaisie s’est donné pour objectif d’atteindre les 36
millions de touristes par an d’ici 2020, avec des recettes s’élevant à 36
Mds EUR. La Malaisie compte 2400 hôtels. A Kuala Lumpur, on compte
270 hôtels dont une trentaine classés 5 étoiles qui ont un taux de
remplissage de plus de 70% en moyenne ; une chambre 5 étoiles coûte
40 % à 60 % de moins qu’à Singapour, Jakarta, Hong Kong ou encore
New Delhi.
● Dans l’ETP, plusieurs grands hôtels sont en construction auxquels
participent des entreprises francaises pour l’aménagement intérieur, la
formation du personnel, la vente de produits alimentaires de luxe et la
construction (ex. : la construction de St Regis, d’un coût estimé à 3,03
Md EUR ; Pulau Gaya Développement, station familiale, d’un coût
estimé à 18,98 M EUR).
Pullman Lakeside, Putrajaya
Under Accor Group, Pullman Hotel is now opening its
second hotel in Bangsar. Other hotel under Accor Group
include: Novotel KLCC, Novotel Kota Kinabalu, Hotel Ibis
Styles, Fraser Kuala Lumpur and under construction : Ibis
Hotel KLCC
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Chambre de Commerce et d’Industrie Française en MALAISIE Novembre 2013
Autres secteurs porteurs
Source : ETP Malaysia
Les grandes infrastructures – Transports Évolutions
réglementaires et investissements majeurs dans le cadre de l’ETP
● La Malaisie a alloué 9 Mds MYR pour financer des projets
d’infrastructures en 2010. La moitié a été consacrée aux routes et
ponts, 2,6 Mds MYR à l’amélioration de la fourniture en eau et les
services de déchets, 899 M MYR aux chemins de fer et 276 M MYR au
développement de ports et la modernisation d’aéroports.
● Dans l’ETP, un des plus importants projets en cours est la création
d’un système de transport ferroviaire urbain intégré MRT (My Rapid
Transit), qui desservira Kuala Lumpur et sa grande banlieue. Le coût
estimé de ce projet est d’environ 9 Mds EUR, ce qui en fait l’un des
projets les plus coûteux de l’histoire de la Malaisie.
Kuala Lumpur LRT Projet : This new project started in 2011
covers the design, procurement, construction, testing and
commissioning of all railway plant, except signaling. Colas Rail ,
France joined forces with local partners, CMCE/Uniway, within
the CMCE-COLAS-UNIWAY Consortium (KCCU).
In figures:
Turnover: €173 million, of which €120 million for Colas Rail
17.4 km of track, 13 stations
Le secteur de la santé : Le marché de la santé était estimé en 2010 à 2,2
Mds EUR
● Un double système public/privé, avec des infrastructures denses et
efficaces
● Le secteur de la santé est l’une des priorités du gouvernement afin
de permettre la construction de nouveaux hôpitaux et l'amélioration
des services existants.
● Le marché malaisien de produits pharmaceutiques est l’un des plus
porteurs d’Asie Pacifique, avec une croissance annuelle de 10 %
● La Malaisie reste très dépendante des importations, notamment de
médicaments à forte valeur ajoutée. En 2010, les 3 premiers
fournisseurs de produits pharmaceutiques étaient l’Australie,
l’Allemagne et la France.
●Pour les dispositifs médicaux, la Malaisie importe la majorité de son
équipement médical d’Europe, des Etats-Unis et du Japon.
● La Malaisie est fortement importatrice de produits médicaux et
pharmaceutiques et n’applique pas de droits de douane sur ces
derniers.
●Tourisme médical : la Malaisie fait partie des pays d’Asie du Sud-Est
qui se spécialisent dans le tourisme médical et encouragent le
développement du secteur du tourisme médical, non pas pour les
soins esthétiques comme en Thaïlande, mais pour les traitements
médicaux sophistiqués.
● Dans l’ETP, plusieurs nouveaux hôpitaux sont en construction pour
répondre au tourisme médical et à l'usage public qui crée des besoins
en médicaments, en équipements mais aussi en conseil, en services
d’ensembliers et en spécialisations diverses
KPJ Hospitals - one of the leading private healthcare
providers in Malaysia - to introduce five different hospitals
offering a total of 822 beds over the next three years that
will spur the healthcare industry in Malaysia. The five
hospitals are: Dato Onn International Specialist Hospital
Pasir Gudang Specialist Hospital Sabah Medical Centre
Bandar Baru Klang Specialist Hospital Pahang Specialist
Hospital
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Chambre de Commerce et d’Industrie Française en MALAISIE Novembre 2013
Malaisie - Points forts du pays au classement « Doing Business 2012 » : 18ème pays au classement général toutes catégories en 2012
(23ème en 2011) devant l’Allemagne (19ème), le Japon (20 ème), la France (29 ème) Source: ME
● Pays où il est le plus facile d’obtenir un crédit (N°1 mondial depuis 4 ans)
●Propose des coûts commerciaux parmi les plus attractifs d’Asie (leader pour les exportations et 2ème pour les importations).
● Reconnu pour la protection offerte aux investisseurs (se maintient au 4ème rang depuis 2010), son système fiscal (24ème rang) et le
commerce transfrontalier (29ème rang).
●Très nets progrès en matière de facilités de création d’une société (passage du 111ème rang en 2011 au 50ème rang mondial en 2012).
● L'anglais est la principale langue de travail, tous les documents concernant les sociétés doivent donc être rédigés dans cette langue
et pour autres conseils pour une entreprise souhaitant approcher la Malaisie, vous pouvez contacter notre conseiller.
Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Malaisienne (MFCCI)
Créée en 1991, la MFCCI est une association de droit local à but non lucratif comptant aujourd’hui plus de 230 entreprises membres. La
MFCCI a deux missions principales : développer les relations au sein de la communauté d’affaires franco-malaisienne et favoriser le
commerce bilatéral et les investissements entre la France et la Malaisie.
Notre équipe à votre service :
Directeur Général | Michel Lozac’h | mlozach@mfcci.com
Directeur Adjoint | David Attar | dattar@mfcci.com
Appui aux entreprises | Mashita de RIJK | mashita@mfcci.com
Contacts en France :
Industrie | Robert Jaimond | rjaimond@mfcci.com
Juridique et fiscal | Philippe Girard Foley | pgf@asialaw.fr
Commercial | Michel Le Guyader | mleguyader@mfcci.com
Malaysian French Chamber of Commerce & Industry
Level 16, Menara Park, Jalan Yap Kwan Seng, 50450 Kuala Lumpur, Malaysia
Tel: 603 2718 9888 Fax: 603 2718 9889
Website: www.mfcci.com
Aéronautique : Ambition de représenter 5% du marché mondial de la
construction aéronautique (équipements) d’ici à 2015
Produits gourmets : Croissance du marché de +25 à 30 %, produits français
présents et très bonne image
Mode : La France est le 6ème fournisseur de la Malaisie en valeur pour les
bijoux précieux et enregistre une croissance de 28,5%
Distribution : La Malaisie compte de nombreux centres commerciaux très
luxueux et très bien fournis. Les plus grands magasins ("Mega Mall") de
Malaisie sont Jaya Jusco (plus de 20), Isetan (2), Sogo (2), Giant (86) et autres.
En septembre 2010, la Klang Valley (Kuala Lumpur et environs) comptait 150
centres commerciaux. 12 nouveaux complexes ont été ouverts entre 2008 et
2010, et 260 centres commerciaux représenteront un chiffre d’affaires de plus
de 10 milliards d’EUR.
Under construction – Sustainable Tower Waterfront
Putrajaya at Precinct 4, Project area: 280 sqm at the
value of €184.00Million