4. Nadia Bey, journaliste franco-algérienne, traquée en Algérie
pendant la décennie noire, fuit le terrorisme qui a plongé son pays
dans un chaos sans précédent.
Inconditionnelle féministe, elle a milité au côté de nombreuses
associations de femmes pour l’abrogation du code de la famille en
Algérie.
Dans l’exercice de son métier de journaliste, elle s’est très vite
distinguée par son intégrité professionnelle et son engagement pour
l’émergence d’une parole citoyenne, libre et indépendante, qui se
poursuivra même en France.
En 1994, elle s’installe à Paris, la France sa deuxième patrie, qu’elle a
toujours considéré comme un modèle démocratique correspondant à
son idéal républicain.
Très active sur le terrain associatif, elle crée « Voix plurielles », une
association qui regroupe les femmes de la diversité.
Elle crée également le club des journalistes franco-algériens (CJAF)
dans la perspective d’amorcer un dialogue serein et sans complaisance
entre la France et l’Algérie : deux pays, surtout deux peuples
condamnés à vivre ensemble.
Depuis plus de quinze ans, Nadia Bey fournit une information
recherchée tout en offrant de la valeur ajoutée par le biais de
nombreuses émissions dans lesquelles émergent les paroles citoyennes
(Parlons-En, Succes Story, A chacun Sa Vérité, Sans Transition).
Le droit aux droits