L’affirmation politique de la Wallonie, de plus en plus tangible au fil des étapes de la réforme de l’Etat, est le résultat d’une épopée à laquelle les Wal- lons ont pris une part très active. Cependant, la mémoire collective et l’actua- lité frénétique ont souvent estompé le souvenir de cet engament en faveur de cette évolution, parfois réclamée de longue date.
Soucieux de mieux faire connaître ce processus, le Gouvernement wallon a décidé, en 2013, d’apposer une cinquantaine de plaques commémoratives, identifiant autant de lieux ou de personnalités qui ont participé à cette dyna- mique.
Capitale de la Wallonie depuis 1986, Namur a naturellement suscité une attention particulière. Pas moins de dix-sept plaques y ont ainsi été placées, rappelant le cheminement de cette reconnaissance, progressive mais irréver- sible, en tant que capitale régionale, siège du Parlement et du Gouvernement wallons.
De l’Athénée François Bovesse à l’Elysetteet de la tombe de Fernand Mas- sart à l’hôtel Kégeljan, en passant par la Maison André Genot ou l’ancien Sofitel de Wépion,cette brochure compile ces traces mémorielles, égrainées dans la ville tels autant de jalons d’une histoire vivante, dont il nous appar- tient d’écrire les prochaines pages.
2. « LES LIEUX DE MEMOIRE DE WALLONIE »
DE NAMUR
COMMISSION NAMUR CAPITALE
c/o NEW asbl - Palais des Congrès
1, Place d’Armes – 5000 NAMUR
L’affirmation politique de la Wallonie, de plus en plus tangible au fil des
étapes de la réforme de l’Etat, est le résultat d’une épopée à laquelle les Wal-
lons ont pris une part très active. Cependant, la mémoire collective et l’actua-
lité frénétique ont souvent estompé le souvenir de cet engament en faveur de
cette évolution, parfois réclamée de longue date.
Soucieux de mieux faire connaître ce processus, le Gouvernement wallon
a décidé, en 2013, d’apposer une cinquantaine de plaques commémoratives,
identifiant autant de lieux ou de personnalités qui ont participé à cette dyna-
mique.
Capitale de la Wallonie depuis 1986, Namur a naturellement suscité une
attention particulière. Pas moins de dix-sept plaques y ont ainsi été placées,
rappelant le cheminement de cette reconnaissance, progressive mais irréver-
sible, en tant que capitale régionale, siège du Parlement et du Gouvernement
wallons.
De l’Athénée François Bovesse à l’Elysetteet de la tombe de Fernand Mas-
sart à l’hôtel Kégeljan, en passant par la Maison André Genot ou l’ancien
Sofitel de Wépion,cette brochure compile ces traces mémorielles, égrainées
dans la ville tels autant de jalons d’une histoire vivante, dont il nous appar-
tient d’écrire les prochaines pages.
3. LE 89, RUE VAN OPRE :
THEATRE DU PREMIER CONSEIL
DES MINISTRES WALLON
La création de la Région wallonne en 1980 rencontre
la revendication des Wallons de voir des instances
politiques autonomes se centrer sur les défis auxquels
ils doivent faire face. Pourtant, dans un premier
temps, les cabinets ministériels régionaux demeurent
localisés à Bruxelles, bien que le principe d’une
installation en territoire wallon ait été adopté par le
Gouvernement régional dès 1982.
C’est dans ce bâtiment du 89 de la rue Van Opré que,
le 13 mars 1985, les ministres régionaux wallons se
réunissent pour la première fois en Conseil à Namur.
L’événement, hautement symbolique, prolonge
l’installation d’une première antenne ministérielle
wallonne au 97 de cette même rue, en décembre
1984.
Après de longs débats entre « régionalistes » et
« communautaristes » et un éphémère retour des
instances exécutives à Bruxelles entre la fin 1985
et 1988, le mouvement d’installation définitive des
cabinets ministériels wallons et de l’Administration
régionale dans la capitale wallonne reprend, pour
aboutir totalement en 1999.
Consacrant l’esprit du décret « Anselme » de 1986,
le décret « Demotte » du 21 octobre 2010 confirme
Namur comme capitale de la Wallonie, siège de son
Parlement et de son Gouvernement.
1
4. 97, RUE VAN OPRE :
PREMIER CABINET MINISTERIEL
EN WALLONIE
En 1984, la Région wallonne n’a que quatre ans.
A travers elle, les Wallons commencent à mettre
en œuvre des réponses adaptées aux difficultés
économiques de leur Région que l’Etat central
n’a pas enrayées. L’Exécutif régional wallon (futur
Gouvernement wallon), aux compétences toujours
modestes, ne siège cependant pas encore en Wallonie
mais à Bruxelles.
Devant le risque d’une fusion des institutions de la
Communauté française et de la Région wallonne –qui
auraitsignifiéladisparitiondecettedernière –plusieurs
ministres agissent pour ancrer leur gouvernement en
Wallonie.
C’est dans ce bâtiment namurois que la première
antenne ministérielle wallonne, composée d’une
partie du cabinet du ministre Valmy Féaux, vient
s’installer, en septembre 1984. De même, le 13 mars
1985, l’Exécutif wallon se réunit pour la première fois
à Namur, au 89 de cette même rue Van Opré, bien
que ses services restent encore implantés en dehors
du territoire wallon.
Malgré une parenthèse de retour à Bruxelles de 1986
à 1988, ces actes fondateurs ont ouvert la porte
à la reconnaissance définitive de Namur comme
capitale de la Wallonie, siège du Parlement et du
Gouvernement wallons.
2
5. L’ANCIENNE BOURSE DE COMMERCE :
SIEGE DU PARLEMENT WALLON
DE 1981 A 1998
De style néo-Renaissance, la Bourse de commerce
est construite de 1932 à 1934 devant une ancienne
tour d’enceinte devenue beffroi : la Tour Saint-
Jacques, aujourd’hui classée au patrimoine mondial
de l’Unesco.
Située au centre de la future capitale de la Wallonie,
la Bourse du commerce est le théâtre des congrès
constitutifs des principales formations qui militent pour
l’autonomie de la Wallonie, comme le Mouvement
populaire wallon, en 1961 et le Rassemblement
wallon, en 1968.
Le 23 décembre 1981, le Conseil régional wallon –
aujourd’hui « Parlement wallon » – quitte ses
installations provisoires de l’hôtel Sofitel de Wépion
pour s’installer dans l’ancienne Bourse de commerce.
Jusqu’à la transformation officielle de la Belgique
en Etat fédéral, en 1993, ce Conseil régional sera
composé des députés et sénateurs nationaux élus en
Wallonie. La première élection directe des députés
wallons aura lieu en 1995.
Jusqu’à leur déménagement vers l’ancien hospice
Saint-Gilles, en 1998, les représentants wallons se
sont donc réunis en ce lieu, devenu aujourd’hui un
centre de congrès moderne, contribuant à affirmer
toujours plus le rôle de Namur comme capitale de la
Wallonie.
3
6. Athénée royal François Bovesse
UN GRAND WALLON : FRANÇOIS
BOVESSE (1890-1944)
Cet Athénée porte le nom du grand homme politique,
Résistant et militant wallon François Bovesse. Né en
1890, il se montre sensible à la question wallonne dès
avant la Première Guerre mondiale et n’aura de cesse
de défendre et de promouvoir laWallonie.A l’initiative
de la création des fêtes de Wallonie à Namur, en
1923, il assigne à cet événement populaire le double
objectif d’affermir une conscience collective chez
les Wallons et de rappeler leurs revendications de
l’Entre-deux-guerres, comme le maintien de l’alliance
militaire avec la France, le refus de l’amnistie des
collaborateurs de 14-18 et le combat contre les
fascismes.
Ministre et député à de multiples reprises, il milite
en faveur de l’unilinguisme régional, du respect
de l’identité wallonne et d’une meilleure prise en
compte des intérêts wallons. Nommé Gouverneur de
la Province en 1937, il organise le ravitaillement des
réfugiés lors de l’invasion de 1940.
Figure emblématique de la résistance à l’occupant, il
est assassiné par les rexistesle 1er février 1944. Malgré
l’interdiction de l’ennemi, la population assiste en
masse à son enterrement, manifestant son admiration
pour l’homme et ses valeurs.
François Bovesse fut élevé au rang de Commandeur
du Mérite wallon en 2012.
4
7. Cimetière de Beez,
tombe de Fernand Massart
UN GRAND WALLON : FERNAND
MASSART (1918-1997)
Dans ce cimetière repose Fernand Massart, dernier
bourgmestre de Beez et grand militant wallon. Né en
1918, ses convictions l’incitent à participer activement
à la Résistance contre le nazisme.
Dénoncé par des rexistes en 1941, il rejoint les rangs
britanniques, au sein desquels il combattra durant
toute la guerre. En 1945, il participe au Congrès
national wallon de Liège, en uniforme anglais. En
1950,il prendune part active à la campagne contre le
retour de Léopold III. Dans la foulée de la grève de
l’hiver 1960-1961, avec André Renard et André Genot,
il milite pour le fédéralisme au sein du Mouvement
populaire wallon.
Elu député du Parti socialiste belge puis du
Rassemblement wallon, il refuse, en 1962, de voter
la fixation de la frontière linguistique qui annexe les
Fourons à la Flandre. En 1976, dans l’attente de la
création de la Région wallonne, il est à l’origine du
décret instituant le drapeau au coq de Paulus comme
emblème de la Communauté française et fixant sa fête
officielle au 27 septembre, en commémoration de la
victoire sur les Hollandais.
Francophile, Fernand Massart fut, toute sa vie durant,
un ardent défenseur d’une Wallonie fière, solidaire et
autonome. Il fut élevé au rang d’Officier du Mérite
wallon en 2012.
5
8. L’ELYSETTE :
PRESIDENCE DU
GOUVERNEMENT WALLON
Construite en 1877en bord de Meuse, cette demeure
bourgeoise visible au fond du parc a successivement
été appelée « Château Thibaut », du nom de son
premier propriétaire, puis « Maison jamboise »
à l’époque où elle était la demeure de la famille
Materne, industriels confituriers et bourgmestres de
Jambes.
Acquis par la Région wallonne en 1985, le bâtiment
est ensuite rénové par l’architecte Francis Haulot à la
demandedel’Exécutifrégional.Faisantlapartbelleaux
matériaux wallons, cette réhabilitation à l’ancienne se
complète de la construction des bâtiments de bureaux
situés aux 25-27 de la rue Mazy. L’ensemble intègre
les œuvres de plusieurs artistes wallons reconnus.
Inaugurée en 1991 par BernardAnselme, la Présidence
est un symbole fort de l’implantation définitive de la
capitale wallonne à Namur. Surnommée « L’Elysette
» par la presse, en référence au style du Ministre-
Président Guy Spitaels qui n’était pas sans évoquer
celui d’un célèbre Président français, c’est sous ce
nom que l’immeuble est entré dans le langage courant.
Cabinet du Ministre-Président, c’est aussi en ce lieu
que se tiennent les réunions hebdomadaires du
Gouvernement wallon et que sont reçus les hôtes de
marque de la Wallonie.
6
9. Rue Grandgagnage
FRANÇOIS-JOSEPH GRANDGAGNAGE
(1797-1877) :
« INVENTEUR » DE LA WALLONIE
Cette rue, hébergeant notamment la Faculté de
Droit de l’Université de Namur, conserve le nom de
François-Charles-Joseph Grandgagnage.
Juriste, avocat, substitut du Procureur du Roi à Namur,
il gravit tous les échelons de la magistrature jusqu’à
devenir Premier Président de la Cour d’appel de
Liège. Membre fondateur de la Société archéologique
de Namur et de l’Institut archéologique liégeois,
il déploie aussi, en marge de ses fonctions, une
intense activité littéraire teintée de romantisme et de
régionalisme, affirmant qu’il écrit en tant que Wallon.
C’est à François-Joseph Grandgagnage qu’on doit
d’avoir forgé, le premier, le terme « Wallonie », en
1844, dans la Revue de Liège. Sur base du terme
« wallon » pluricentenaire, il donne ainsi un nom à sa
terre wallonne, dont il ne cesse de décrire les beautés
et les richesses.
D’abord repris dans le cercle des philologues, ce
terme sera popularisé par l’écrivain liégeois Albert
Mockel qui en fera le titre de sa revue symboliste, en
1886. À travers La Wallonie, ce dernier lui apportera
à la fois une résonnance internationale et l’acception
politique qu’on lui connaît aujourd’hui.
7
10. La maison du folklore
FELIX ROUSSEAU (1887-1981) :
HISTORIEN DE LA WALLONIE
Membre de la Société des Amis de l’Art wallon fondée
par Jules Destrée en 1913, de la Ligue wallonne de
Namur et de la Société historique pour la Défense et
l’Illustration de la Wallonie en 1938, Félix Rousseau
fera montre, toute sa vie, d’un profond engagement
wallon.
Comptant parmi les fondateurs du Mouvement wallon
catholique, qui deviendra Rénovation wallonne à la
Libération, il participe au Congrès national wallon de
1945 et est membre de l’Association pour le Progrès
intellectuel et artistique de la Wallonie qui préconise
un meilleur enseignement de l’histoire régionale et
locale.
Constatant que certains historiens, comme Henri
Pirenne, se sont concentrés sur l’histoire du Brabant
et de Flandre, il met en avant la richesse du passé
namurois et liégeois. Son ouvrage La Meuse et le pays
mosan révèle l’apport de cet espace à la civilisation
européenne. A travers L’art mosan et Wallonie, terre
romane, il souligne l’importance déterminante pour
la Wallonie de la latinisation et de la participation à
la culture française. Amoureux de sa ville et historien
précurseur de la Wallonie, Félix Rousseau n’aura de
cesse de promouvoir la diffusion de l’histoire de sa
terre.
Il fut élevé au rang d’Officier du Mérite wallon en
2012.
8
11. RUE
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12. L’HOTEL KEGELJAN :
PREMIER SIEGE DU
GOUVERNEMENT WALLON
Hôtel particulier construit à la fin du XIXe
siècle,
l’hôtel Kégeljan est acheté par la Ville de Namur en
1919 pour servir d’hôtel de ville après la destruction
de celui de la Place d’Armes, en 1914. Bombardé
en 1944, reconstruit en 1947, l’hôtel Kégeljan abrite
les services communaux jusqu’à la construction de
l’actuel hôtel de ville dans les années 1980.
De 1988 à 1992, cet édifice est choisi comme
siège par l’Exécutif régional wallon, ancien nom du
Gouvernement wallon. Cette décision a une portée
symbolique particulièrement forte puisqu’elle marque
l’ancrage du Gouvernement des Wallons dans la
capitale namuroise et l’implantation d’un pouvoir
politique autonome en Wallonie.
En 1992, le siège de l’Exécutif emménagera à Jambes,
dans une Maison jamboise rénovée, en mesure
d’accueillir de manière plus fonctionnelle les services
gouvernementaux et qui se fera rapidement connaître
sous le nom très évocateur de L’Elysette.
9
13. LA FRESQUE DES WALLONS
Réalisée en 2004 sur le pignon de l’extension
contemporaine de l’hôtel de ville de Namur, cette
fresque en trompe-l’œil est inspirée d’une œuvre
similaire à Québec, ville jumelée avec la capitale
wallonne.
Conçue pour célébrer la Wallonie et les Wallons,
cette œuvre regroupe, sur 330 mètres carrés, près de
250 références à l’histoire wallonne, tant ancienne
que récente.
On peut, ainsi, y reconnaître le coq créé par Pierre
Paulus comme emblème officiel de la Wallonie, le
portrait de François Bovesse, les Echasseurs namurois
ou encore la Schtroumpfette et de nombreuses
évocations de personnalités wallonnes célèbres
comme le grammairien Joseph Hanse, l’industriel
Ernest Solvay, l’écrivain Georges Simenon ou le
peintre René Magritte.
Cette Fresque des Wallons s’offre ainsi comme une
allégorie de la Wallonie et de ses talents, témoignant
symboliquement d’un peuple qui fait face à l’avenir,
conscient de ses capacités.
10
14. LE CIMETIERE DE BELGRADE
ET LA TOMBE DE FRANÇOIS BOVESSE
Conçu en 1865, le cimetière de Belgrade est, à l’instar
d’autres grands cimetières urbains de la seconde
moitié du XIXe
siècle, conçu comme un parc aux larges
allées majestueuses. Ce lieu de recueillement abrite
de nombreuses tombes de personnalités wallonnes,
comme Nicolas Bosret, compositeur du célèbre Li Bia
Bouquet, hymne de la ville de Namur.
Une de ses sépultures les plus emblématiques est, sans
nul doute, celle de François Bovesse, grand militant
wallon et créateur des Fêtes de Wallonie à Namur.
Antifasciste notoire et Résistant, il est assassiné par les
rexistes le 1er février 1944.
En 1985, c’est par un hommage rendu sur cette tombe
que le Ministre-Président Jean-MauriceDehousse
marque l’installation officielle de son cabinet à Namur
qui s’impose comme la capitale de la Wallonie. Ce
geste sera renouvelé en 1992 par Guy Spitaels et
l’ensemble du Gouvernement, affirmant l’importance
centrale prise par le niveau régional pour l’avenir du
peuple wallon. François Bovesse fut élevé au rang de
Commandeur du Mérite wallon en 2012.
Par ailleurs, chaque année, le « pèlerinage du
souvenir » au cimetière de Belgrade constitue le
temps fort de la partie officielle des Fêtes de Wallonie
dans la capitale.
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15. LE SAINT-GILLES :
SIEGE DU PARLEMENT WALLON
Attesté dès le XIIIe
siècle, l’ancien hospice Saint-Gilles
est entièrement reconstruit entre 1667 et 1724 et fait
fonction de « Grand Hôpital ». Abandonné dans les
années 1960, il est rénové dans les années 1990,
après son acquisition par le Gouvernement wallon.
Finalement affecté à la fonction parlementaire, il
accueille pour la première fois les députés wallons
le 21 octobre 1998, au cœur de la capitale de la
Wallonie, sur un site exceptionnel au confluent de la
Sambre et de la Meuse. Au fil de l’élargissement de
l’autonomie wallonne, cette installation s’inscrit dans
la ligne des déménagements du Conseil régional,
successivement installé à l’hôtel Sofitel de Wépion
(1980-1981) puis à l’ancienne Bourse de commerce
de Namur (1981-1998).
Elus directement depuis 1995, les représentants
du peuple wallon se réunissent en ces murs pour
adopter la législation régionale et contrôler l’action
du Gouvernement wallon.
Le Saint-Gilles s’est ainsi imposé comme un symbole
fort de l’affirmation politique de la Wallonie, au
même titre que « l’Elysette », siège de la Présidence
du Gouvernement wallon, qui lui fait face de l’autre
côté de la Meuse.
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16. Maison André Genot
ANDRE GENOT (1913-1978) : ACTEUR DE
LA CONSCIENCE ET DE L’AUTONOMIE
WALLONNES
Cette Maison syndicale porte le nom d’un des plus
célèbres promoteurs du syndicalisme wallon : André
Genot.
Né en 1913 dans une famille ouvrière, autodidacte, il
adopte une approche politique et syndicale à la fois
radicale et pragmatique. Prisonnier de guerre puis
résistant, il fait la rencontre d’André Renard à cette
époque. Très rapidement sensibilisé à la question
wallonne, il fera partager cette préoccupation à ce
dernier et mènera avec lui tous les grands combats
wallons de l’après-guerre.
Défenseur d’un fédéralisme basé sur trois Régions, il
participe, peu après les grèves de l’hiver 1960-1961, à
la fondation du Mouvement populaire wallon(MPW).
En juillet 1962, André Genot a la lourde tâche de
remplacer le leader liégeois décédé subitement. Lors
de la fixation de la frontière linguistique, il marque
son soutien au combat des Fouronnais. Il plaidera
également sans relâche pour la constitution d’une
Interrégionale wallonne au sein de la FGTB.
André Genot restera un militant wallon actif jusqu’au
milieu des années 1970, peu avant son décès. Il fut
élevé au rang d’Officier du Mérite wallon en 2012.
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17. LA MAISON DE LA CULTURE DE NAMUR :
ETAPE DE LA REGIONALISATION
EN WALLONIE
Inaugurée le 24 mai 1964, la Maison de la Culture de
Namur fait le pari de la modernité, audacieusement
intégrée au confluent de la Sambre et de la Meuse.
Cette localisation lui vaut d’être le témoin de plusieurs
événements de l’affirmation wallonne. Ainsi, cet
édifice a notamment servi de lieu de Congrès pour
Wallonie libre, mouvement de résistance puis de
revendication wallonne, créé au lendemain de l’Appel
du 18 juin du Général De Gaulle.
En 1974, à défaut de concrétiser le fédéralisme que les
Wallons appellent de longue date, la régionalisation
préparatoire permet la création de comités ministériels
exécutifs régionaux, au sein du gouvernement
national. Les ministres wallons, toujours membres du
gouvernement central, choisissent Namur et la Maison
de la Culture pour leur première réunion, tenue le 25
novembre 1974 ; un choix que le Président du Comité
ministériel, Alfred Califice, qualifie de « symbolique ».
Dans les faits, cette réunion sera la seule que cet
exécutif tiendra à Namur. Il faudra attendre 1984 et
l’affirmation de la régionalisation effective pour que
le Gouvernement wallon s’implante, progressivement
mais définitivement, dans sa capitale.
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18. LE PALAIS PROVINCIAL :
SIÈGE DU CONSEIL REGIONAL WALLON
« PREPARATOIRE »
Ce palais classique, un des plus beaux édifices de
Wallonie, sert de demeure aux évêques de Namur
de 1732 jusqu’à l’intégration à la République
française. Depuis 1830, il est le siège des institutions
provinciales.
Lors de la phase préparatoire de la régionalisation, de
1974 à 1977, des institutions régionales provisoires
sont créées, dont un parlement consultatif : le Conseil
régional wallon.
Depuis la séance inaugurale du 26 novembre 1974
jusqu’à sa dissolution en 1977, toutes les séances
plénières de ce Conseil, à l’exception d’une seule,
se sont tenues dans la salle du Conseil provincial.
À l’été 1975, les services administratifs de cette
institution provisoire sont transférés au château de La
Plante, mieux à même de les accueillir de manière
fonctionnelle.
Ce magnifique bâtiment du XVIIIe
siècle, haut lieu des
fêtes de Wallonie, a ainsi été le théâtre de la première
forme d’affirmation politique d’uneWallonie qui luttait
pour plus d’autonomie afin d’assurer une meilleure
prise en compte de ses besoins et spécificités.
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19. LA SALLE JEAN MATERNE :
LIEU DE REFLEXION DU
MOUVEMENT WALLON
Le parc Astrid est créé au cœur de Jambes, vers 1955,
de la fusion de deux anciennes propriétés privées.
Outre une pièce d’eau agrémentée d’une petite
cascade et quelques œuvres d’art, il abrite une salle de
réunion portant le nom de Jean Materne, bourgmestre
de Jambes de 1934 à 1964 et militant wallon.
Au même titre que l’ancienne Bourse de commerce,
cette salle comptait parmi les lieux habituels de
réunion des militants wallons, namurois et autres, dans
les années 1960. Ainsi, deux congrès du Mouvement
populaire wallon fondé par André Renard se sont
tenus en ces lieux, le 1er mars 1964 et le 7 novembre
1965.
C’est également ici que se tint, le 22 février 1969,
l’importante et unique réunion conjointe des quatre
mouvements wallons. A la veille de la première
réforme de l’Etat, le Mouvement populaire wallon,
Wallonie libre, le Mouvement libéral wallon et
Rénovation wallonne s’y retrouvèrent pour s’entendre
sur leurs actions et revendications.
Un an plus tard, le Premier Ministre devait reconnaître
que l’Etat unitaire était dépassé par les faits, ouvrant
la voie à la réforme de l’Etat qui allait réaménager
fondamentalement la Belgique sur une base fédérale
et doter la Wallonie d’une large autonomie politique.
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20. L’ANCIEN HOTEL SOFITEL DE WEPION :
PREMIER SIÈGE DU
« PARLEMENT WALLON »
Après dix ans de lutte opiniâtre, c’est en août 1980
que les Wallons obtiennent la création des Régions,
inscrites dans la Constitution depuis 1970. Ces
institutions,appeléesàdevenirlespiliersdelaBelgique
fédérale, consacrent l’autonomie, notamment
économique, réclamée par certains depuis la fin du
XIXe
siècle. Parmi les institutions ainsi créées figure le
premier Parlement wallon officiel, encore dénommé
Conseil régional wallon (CRW).
Soucieuses de voir les institutions wallonnes
s’installer rapidement dans leur capitale, les autorités
communales namuroises avaient pris soin, dès 1978,
de louer la plus vaste salle de réunion disponible sur
le territoire de la Ville pour y installer le Parlement.
C’est ainsi que la première séance du CRW devait
se tenir au Sofitel de Wépion, le 15 octobre 1980.
Cette séance historique marque les réels débuts de
l’autonomie de la Wallonie.
Cette solution ne pouvait être que provisoire et,
après une année qui aura permis le vote des premiers
décrets wallons en ces lieux, l’assemblée déménage,
en novembre 1981, vers l’ancienne Bourse de
commerce, située Place d’Armes. Elle quittera celle-ci
en 1998, pour s’installer dans l’ancien hospice Saint-
Gilles.
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21. « LES LIEUX DE MEMOIRE DE WALLONIE » DE NAMUR
• Le 89 de la rue Van Opré
• Le 97 de la rue Van Opré
• L’ancienne bourse de commerce
• L’athénée Royal François Bovesse
• Le cimetière de Beez : tombe de Fernand Massart
• L’Elysette
• La Faculté de Droit, rue Grandgagnage (Fr.-J. Grandgagnage)
• La Maison du folklore (Félix Rousseau)
• L’hôtel Kégeljan
• La Fresque des Wallons
• Le cimetière de Belgrade : tombe de Bovesse, pèlerinage
• Le Saint-Gilles
• La Maison syndicale « André Genot »
• La Maison de la culture
• Le Palais provincial
• La salle Jean Materne
• L’ancien hôtel Sofitel de Wépion