2. Bonjour à toi…
En tournant les pages de ce livre,
Tu t’apprêtes à devenir un Pokémon.
C’est dans la peau de Many le Mangriff
Que l’aventure viendra à toi…
Tu peux encore rebrousser chemin…
Mais si tu es prêt…Tourne la page !
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3. Avant de commencer,
Munis-toi d’une feuille et d’un crayon…
Pour noter ce que tu trouveras sur ta route,
Mais également toute information que tu jugeras utile
Car une fois que tu seras lancé, tu ne
pourras plus revenir en arrière.
Réfléchis bien avant d’agir…
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4. Tu es prêt, Many ?
Prêt à vivre une aventure pas
comme les autres ?
Oui ?
Tourne la page !
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5. Dissimulé dans un buisson au feuilles effilées, tu attends, le
cœur battant. Tu as tellement couru que tes membres sont
en feu. Au loin retentissent les aboiements des Malosses, ils
sont toujours à tes trousses. Tu ne peux pas rester là, mais
en même temps, tu ne peux pas courir indéfiniment. Ont-
ils monté un piège s’apprêtant à se refermer sur toi ? Vont-
ils s’épuiser à force de te poursuivre ? Tu es incapable de
savoir quelle décision sera la meilleure pour toi, mais il
faut que tu en prennes une. La survie doit passer avant
tout.
Je profite de ma cachette et Je dois mettre de la distance.
j’attends. Je cours. J’aurais tout le temps
Il faut que je reprenne mon de me reposer après les avoir
souffle. semés
6. Epuisé, tu décides donc de profiter du couvert du buisson
pour te reposer. Après avoir repris ton souffle (note sur ta
feuille que tu as 1 point de repos). Tu entends les
aboiements s’intensifier. Ils sont gagné du terrain et
s’approchent dangereusement de ta cachette. Tu pourrais
te reposer encore davantage, mais ce serait prendre le
risque d’être découvert. Les Malosses ont un bon flair, et
même caché dans un buisson, ils te retrouveront grâce à
ton odeur. Que décides-tu de faire ? Avec un peu plus de
repos, tu pourrais tenter de les semer, mais s’ils te
retrouvent avant…
Je reste immobile et j’attends le
Au diable la prudence ! J’ai
bon moment pour partir. Il me
suffisamment récupéré. Je
faut plus d’énergie pour les
reprends ma course.
semer.
7. Tu commences à reprendre des forces. Tu sens ton rythme
cardiaque diminuer, tu sens ton souffle devenir plus
régulier. (Ajoute un nouveau point de repos sur ta feuille)
Et chose curieuse, les aboiements de tes poursuivants
diminuent. En premier lieu, tu te dis qu’ils ont abandonné
! Mais ton instinct te prévient qu’ils peuvent aussi être tout
près et te chercher à l’aide de leur flair. C’est à cet instant
que tu te dis qu’il serait bon maintenant de partir de ta
cachette. Mais tu sens également une douce torpeur
t’envahir. Tu pourrais faire une courte sieste, rien que
quelques minutes, le temps de récupérer totalement et
s’assurer de les semer en un rien de temps.
Ma cachette est fiable, je
C’est le moment, je le sens. Je
m’accorde un repos
sors de ma cachette. Je me suis
supplémentaire. Je dois mettre
assez reposé.
toutes les chances de mon côté.
8. Tu sens le sommeil te gagner. Cela te fait du bien. Tu n’entends
plus les aboiements. Tu acquiers la certitude qu’ils ont
abandonné. Heureux de leur avoir échappé, tu te laisse porter
par la belle Cresselia vers de doux rêves…
Non loin, une groupe de Malosse renifle le sol à la recherche de
leur proie. L’un d’eux s’approche d’un buisson et découvre un
petit Mangriff endormi…
-Les copains, je l’ai trouvé ! Le dîner est servi.
Many aura passé la dernière nuit de sa vie…
Fin
9. Vaillant, tu braves les dangers et te relance dans la course.
Ton cœur bat à vive allure, mais tu tiens bon. Les arbres
défilent autour de toi. Au bout de ce qui te semble une
éternité, tu aperçois devant toi l’eau d’un étang.
Tu entre donc dans une magnifique clairière. Ton rythme
de course à si bien distancé les Malosses que tu ne les
entends presque plus. L’ambiance qui règne en ce lieu est
très apaisante. C’est en voyant la surface claire de l’étang
que ta langue pâteuse te rappelle que tu as soif. Mais dans
un sens, ton instinct te suggère également de ne pas traîner
et de profiter de ton avance pour les semer une bonne fois.
Le coin semble J’ai soif. Je profite de
C’est tentant, mais je
tranquille, je vais boire mon avance pour boire
préfère me dépêcher.
puis en profiter pour me une gorgée ou deux, puis
Je poursuis ma route.
détendre un peu. je file.
10. L’eau est fraîche et y tremper ta langue pour boire était très
agréable. Tu bois donc quelques lampées (ajoute 1 point de
repos sur ta feuille) avant de te dire qu’il est temps de plier
bagage et de poursuivre ta route. Tu observes donc la
clairière et y trouve deux sentiers, l’un large et dégagé et
l’autre étant manifestement une piste de Cerfrousse, étroit
et encombré de branchages. Le premier permettrait de
progresser plus vite, mais à découvert. Tandis que le
second assurait davantage de discrétion au prix d’une
avancée moins aisée. Mais tu ne sais pas si tes poursuivants
se sont séparés ou s’ils te chassent en groupe. Rebrousser
chemin étant hors de question, il te faut choisir une voie.
J’opte pour la discrétion. Le sentier large me semble
J’emprunte donc la piste de plus sûr. Plus vite je les
Cerfrousse. sèmerais, mieux ça sera.
11. Faisant fi de ta soif, tu décides de poursuivre ta
route. D’un œil vif, tu finis par trouver deux
sentiers. Le premier est large et bien dégagé. Par là
il sera facile de courir vite, mais il sera également
plus facilement vu. Le second était une piste de
Cerfrousse. Dissimulée, étroite et encombrée, elle
assurerait une discrétion, mais il ne faudra pas
compter avancer à vive allure. Les deux ont leurs
avantages, mais aussi leurs inconvénient.
J’opte pour la discrétion. Le sentier large me semble plus
J’emprunte donc la piste de sûr. Plus vite je les sèmerais,
Cerfrousse. mieux ça sera.
12. Dans un lieu aussi paisible, tu te dis que rien ne peut
t’arriver. Ainsi, tu te désaltère tranquillement et tu
t’accordes même un petit moment de détente. Soudain très
las, tu t’allonge au bord du lac et de sa délicieuse fraicheur.
Tu fermes les yeux sans pour autant dormir et tu laisse
passer un peu de temps à ne rien faire d’autre que de
profiter de ce court répit. (ajoute 2 points de repos à ta
feuille) Alors que tu t’apprêtes à te lever pour reprendre ta
course, tu sens quelque chose de froid et visqueux
t’enserrer la cheville. Un tentacule bleu s’est enroulé
autour de ta patte et cherche à t’attirer dans les
profondeurs de l’étang. Tu dois réagir, et vite !!
J’essaie de couper ce Je le mords pour qu’il
J’essaie de m’extirper
tentacule avec mes me lâche !
de ce pétrin en agitant
griffes ! (Consomme 2 (Consomme 1 point
ma patte !!
points de repos) de repos)
13. Tu tentes désespérément de te débattre. Mais malgré toute
l’énergie que tu mets, tu sens la prise du tentacule se
resserrer. Alors que tu tente d’agiter ta patte de plus
belle, tu vois avec horreur un second tentacule sortir de
l’eau et t’attraper la patte avant. La panique t’envahit
quand la tête d’un Tentacruel sortit de l’eau. Alors que
deux autres tentacules agrippent ton corps épuisé, tu sens
soudain tes forces t’abandonner, comme si du venin
s’insinuait dans ton corps.
Le Tentacruel peut maintenant sans difficultés emporter ta
dépouille dans les profondeurs de l’étang.
Fin
14. Pris de panique, tu enfonces tes crocs dans ce tentacule
visqueux. Un cris étouffé venu de l’étang retentit et le
membre bleu te lâche. Tout de suite après, un autre tentacule
surgit de la surface de l’eau et tente de t’attraper. Mais tu
parviens cette fois à éviter l’assaut et à courir. Très vite tu te
mets à la recherche d’un sentier, mais quelque chose te
trouble la vue. Un acre et piquant goût envahit ta bouche. Le
tentacule devait appartenir à un Tentacool et par conséquent
être recouvert d’un mucus venimeux. Paniqué, empruntes
donc le seul chemin qui s’offre à toi. Une fois la clairière
quittée pour le large sentier, tu sens ta vue se rétablir. Aucun
poison ne peut avoir raison de toi. Car ton corps n’a pas son
pareil pour les neutraliser.
Je ne reste pas plus longtemps dans cette
clairière. Je file !
15. Ton sang ne fait qu’un tour. D’un violent coup de griffe, tu
tranches littéralement l’appendice bleuté, arrachant un cri
de douleur à la créature à laquelle il appartient. Sans
réfléchir davantage, tu t’éloigne du bord du lac. Les
aboiements de tes poursuivants semblent plus proches
maintenant. Tu ne dois pas traîner dans les parages. Entre
la bête de l’étang qui veut ta peau et les Malosses qui
s’approchent, l’endroit n’est plus sûr du tout. Tu te mets
donc à la recherche d’un chemin. Tu finis donc par
trouver deux sentiers. Un large et dégagé et un étroit et
encombré tel une piste de Cerfrousse. Discrétion ou
rapidité ? Il te faut choisir !
J’opte pour la discrétion. Le sentier large me semble plus
J’emprunte donc la piste de sûr. Plus vite je les
Cerfrousse. sèmerais, mieux ça sera.
16. La piste de Cerfrousse n’est pas le chemin le plus aisé. Des branches
ralentissent la progression. Mais au moins, il n’y a aucun risque d’être
vu. Tu profites du fait de ralentir ta progression pour récupérer un peu
(ajoute 1 point de repos). D’ici tu entends moins tes poursuivants, mais
tu es incapable de savoir si c’est parce qu’ils sont loin ou si c’est à
cause de l’épaisse végétation qui absorbe le son. Dans le doute, tu
continue de progresser jusqu’à entendre un cri devant toi. Un cri que
tu ne connais que trop bien ! Un Seviper ! Tu sens l’excitation
monter, tu as envie de le débusquer et de le tuer ! L’idée de croquer
dans la délicieuse chair d’un Seviper te fait saliver et frissonner de
plaisir. Et ton estomac ne fait que gronder son accord avec tes instincts.
Tu progresses donc d’autant plus vite et découvre un nid. Ils sont Sept.
Dès cet instant, tu comprends que tu n’as aucune chance à toi seul.
Mais tu ressens malgré tout cette irrésistible envie de leur sauter dessus
et de tous les déchiqueter. Mais tu sais également que ce serait courir à
ta perte…
Je combats mes instincts et me
détourne d’eux. Je ne pourrais pas Je suis un Mangriff !!
gagner à sept contre un. (Consomme A l’attaque !!
3 points de repos)
17. Tu dois faire appel à toute ton énergie pour ne pas
succomber à tes instincts. Tu te concentres sur ta propre
survie, tu déglutit un grand coup et passe discrètement à
côté de leur nid sans te faire repérer. Tu poursuis ta route un
long moment. Au fur et à mesure que tu t’éloignes des
Sevipers, tu sens ton rythme cardiaque s’apaiser. Malgré tout
tu regrettes d’être passé devant eux sans en tuer un. Mais, il
te faut avant tout semer les Malosses. Ainsi tu continue de
marcher jusqu’à tomber sur un arbre gigantesque creux à la
base. Tu souris en envisageant cet arbre comme un abri idéal
pour la nuit. Tu peux également continuer d’avancer, mais tu
sens que la fatigue te gagne et que tu commences à atteindre
tes limites.
J’en peux plus. J’ai besoin de Je ne peux pas m’arrêter
dormir. Je me rends dans le tronc maintenant. Je dois les semer à
d’arbre. tout prix !
18. La vie ! Le combat ! Sevipers ! Tremblez !!
Assoifé de sang, tu te lance à l’assaut de ce nid toutes griffes dehors.
Pris par surprise, le premier n’a pas pu esquiver ton attaque et
s’écroule. Pitoyables, les deux seconds fondent sur toi, mais tu leur
tranche la gorge sans la moindre difficulté (retire 2 points de fatigue
de ta feuille). Ils ne te font pas peur ! Leur venin n’a aucun effet sur toi
et tu leur est supérieur au combat ! Tout d’un coup les autres se
mettent à reculer. Puis tu vois sortir de leur tanière un grand Seviper. Il
est vraiment impressionnant, avec des motifs sur son corps encore plus
complexes que ceux des autres. Il te regarde d’un air suffisant. Et te
lance « Gamin, tu n’aurais jamais dû venir ici et encore moins tuer mes
fils. Pour la peine, je vais m’occuper personnellement de toi. »
Sans attendre davantage, il se jette sur toi. La lame au bout de sa queue
brille d’un éclat violet.
Je ne fais pas le poids. Je prends
« Viens, je t’attends ! Je sur moi et je fuis.
vais te tuer !! » (consomme 2 points de repos)
19. Enragé, tu te jettes sur lui. Mais avant même que tu n’aies le
temps d’asséner un coup de griffe, le vénérable Seviper te
cueille. Sa queue t’atteins en pleine poitrine. Tu te tords de
douleur. Pas à cause du venin, mais bien à cause de l’attaque.
Ce Seviper est très fort. Et tu sais maintenant que tu n’as plus
aucune chance. Sans attendre il fond sur toi et t’attrape avec
ses crocs. Dès cet instant, les trois autres se jettent sur toi.
Malgré ta vaillance, malgré ton courage et malgré ta force, tu
ne reste qu’un enfant Mangriff face à un Seviper aguerri et
expérimenté.
Comme votre haine, le goût de vos chairs
est partagée…
Fin
20. Conscient de la supériorité de ton adversaire, tu rassembles le
peut de courage qu’il te reste pour faire volte-face et fuir.
Tout en courant tu risques un regard derrière toi et constates
que les Sevipers abandonnent vite la poursuite. Tu es à la fois
rassuré et frustré. Après un long moment de marche rapide,
tu finis par tomber sur un arbre gigantesque au tronc creux.
L’ouverture est fine, mais tu sais que tu peux t’y faufiler. Ce
serait un endroit parfait pour dormir. Evidemment tu te dis
également que poursuivre ta route serait une bonne idée.
Mais tu sens la fatigue te gagner. Tu sens que tu atteins tes
limites.
J’en peux plus. J’ai besoin de Je ne peux pas m’arrêter
dormir. Je me rends dans le tronc maintenant. Je dois semer les
d’arbre. Malosses à tout prix
21. Comme tu le pensais, le sentier large est très agréable à
traverser. Mais avant que tu puisses entamer ta course, un cri
strident retentit. Tu vois dans le ciel une grande masse ailée
s’approcher de toi. C’est un Rapacedepic. Avant que tu ne
puisse réagir, celui-ci se retrouve face à toi, prêt à t’attraper.
Tu constates qu’il est assez proche des arbres et que tu
pourrais donc lui sauter dessus. Mais tu remarques
également que tu pourrais passer à travers ses pattes et fuir.
Mais ce n’est pas tout. Tu te souviens que tu sais cracher un
rayon glacé, très efficace contre les bêtes ailées.
J’utilise mon rayon Je grimpe à un arbre
glaçant pour le pour lui sauter
J’essaie de passer
neutraliser dessus et le tuer
entre ses pattes
(Consomme 2 (Consomme 3 points
points de repos) de repos)
22. Désespéré, tu tentes de fuir en passant entre ses pattes. Tu te
lances donc dans une courses effrénée en priant pour que tu
sois suffisamment rapide.
Mais le Rapacedepic n’est pas un Pokémon que l’on berne
aussi facilement. Celui-ci semble particulièrement
expérimenté.
D’un puissant coup de bec, il te frappe à l’arrière de la tête et
te brise la nuque. Puis, sans se faire prier, il t’attrape et
s’envole en direction de son nid.
Ses petits vont se régaler…
Fin
23. Ton rayon gelé file droit en direction de son aile droite,
l’immobilisant totalement. Ton adversaire paniqué tente de
casser le bloc avec son bec. Frénétiquement, il enchaîne les
attaques et semble trop occupé à son œuvre pour faire
attention à toi. Tu décides donc de profiter de cette aubaine
pour courir. Le cœur battant la chamade, tu passes entre ses
pattes et file comme le vent le plus loin possible de cet oiseau
terrifiant. Au bout d’un long moment de marche, tu te
retrouves nez-à-nez avec un arbre gigantesque au tronc
creux. L’ouverture est tout juste assez grande pour pouvoir
t’y faufiler. Là dedans, tu pourrais passer la nuit sans
craindre les Malosses. Mais tu pourrais aussi continuer à fin
de les semer pour de bon.
J’en peux plus. J’ai besoin de Je ne peux pas m’arrêter
dormir. Je me rends dans le tronc maintenant. Je dois semer les
d’arbre. Malosses à tout prix
24. Epuisé mais bien décidé à poursuivre ta route. Tu emploi ce qui te reste
d’énergie pour courir en direction du plus proche arbre et de
l’escalader à grande vitesse. Grâce à tes griffes, tu parviens au sommet
bien plus vite que l’aurait fait un Capumain. Ton terrible adversaire
prend son envol pour pouvoir t’attraper, mais tu es plus rapide. Tu te
propulses à l’aide d’une branche et atterris à cheval sur le cou du
Rapacedepic. D’un geste vif, tu lui passe ta griffe sous la gorge et la
tranche violemment. Agonisante, la créature tombe lourdement au sol.
Sans regarder derrière toi, tu files. Au bout d’un moment de courses
effrénée, tu te retrouves face à un arbre gigantesque au tronc creux.
L’ouverture est fine et te permettrait de t’y faufiler sans craindre les
Malosses. Tu sens tes muscles brûler de fatigue, tu sens que tu es en
train d’atteindre tes limites. Mais tu pourrais aussi user de l’énergie
qu’il te reste pour les distancer une bonne fois pour toute.
J’en peux plus. J’ai besoin de Je ne peux pas m’arrêter
dormir. Je me rends dans le tronc maintenant. Je dois semer les
d’arbre. Malosses à tout prix
25. Tu es épuisé, tu as envie de dormir. Mais tu prends la
décision de poursuivre ta route, laissant derrière toi la
sécurité relative de ce logis temporaire. Au fur et à mesure de
ta progression, tu sens des douleurs au niveau de tes muscles.
Tu es en train de tirer sur la corde un peu trop fort et ton
corps commence à se rebeller. Mais, bille en tête tu continues.
Il est trop tard pour faire demi-tour. Au bout d’un
moment, tu cesses d’entendre des aboiements. Rassuré, tu
ralentis le pas. Jusqu’à ce qu’une silhouette apparaisse en
face de toi. De grandes cornes blanches recourbées, un
regard démoniaque, un pelage noir nuit. Tu sens les poils de
ton dos s’hérisser de frayeur.
Le Démolosse bondit sur le côté et fond sur toi, sous les
encouragements de toute sa meute…
Fin
26. Ce n’était pas aisé, mais tu es tout de même parvenu à te
faufiler dans le tronc du grand arbre. Très vite l’espace
confiné se réchauffe par ta seule présence, rendant le tapis de
mousse très confortable. En sécurité et heureux de pouvoir
enfin dormir, tu te laisses aller à la douce torpeur qui
t’envahit. Tu entends au loin les aboiements des Malosses,
mais tu sais que d’ici tu n’as rien à craindre d’eux…
« Maman…Tu serais fière de moi, j’ai réussi. »
A suivre…