5. “we don't learn how to cook, how to make
clothes, how to build houses, how to
make love, or to do any of the absolutely
fundamental things of life.
The whole education that we get for our
children in school is entirely in terms of
abstractions”
Alan Watts, 1967
10. “Over the next 10 years,
countless micro-manufacturers,
based on open-source design
and DIY manufacturing,
will help drive the next big
movement
in the global economy”
Chris Anderson, 2012
Makers : Naissance du mouvement
Pour rappel, voici les 4 axes de l’économie collaborative : la consommation collaborative, la création collaborative, les savoirs libres et la finance participative. Ce soir, nous allons nous intéresser à la création collaborative.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Do_it_yourself
Le Do it yourself ou “fait maison” en français apparait dans les 50 sous la forme d’un mouvement culturel critique vis à vis de la consommation et qui ressent le besoin de construire, réparer, améliorer soit même les choses de la maison.
Many DIY subcultures explicitly critique consumer culture, which emphasizes that the solution to our needs is to purchase things, and instead encourage people to take technologies into their own hands.
En 1967, le philisophe américain Alan Watts, critique le système éducatif qui n’apprend aux enfants que des concepts abstraits.
"Our educational system, in its entirety, does nothing to give us any kind of material competence. In other words, we don't learn how to cook, how to make clothes, how to build houses, how to make love, or to do any of the absolutely fundamental things of life. The whole education that we get for our children in school is entirely in terms of abstractions. It trains you to be an insurance salesman or a bureaucrat, or some kind of cerebral character."
Les moteurs du mouvement sont les progrès technologiques, la réduction des coûts de l’électronique, la récession économique, et surtout le besoin de créer des communauté, d’apprendre et de partager librement des idées. Il manque encore quelque chose pour rassember tout le monde...
Makers have been on the “margins” for a long time – but what caused this move from the “margins to the mainstream?” Many factors have contributed, from technological progress, cost reductions in electronics manufacturing on a small scale, even an economic recession which refocused many people on repairing and re-purposing items. The largest impact however comes from the resurgence of the community itself. This is a community that celebrates learning, and freely shares ideas. This community formed in many pockets however (computer groups, electronics groups, robotics groups, craft groups, sewing groups, etc.) – and needed something to bring them all together. These groups needed physical places to meet, share ideas, learn, and work together. This need was met by two very different developments – Maker Faire, and Hackerspaces – but these developments greatly accelerated the Maker movement.
http://www.raisinggeeks.com/blog/maker-movement/
En 2005 la société d’édition américain O’reilly lance le maker magazine, et en 2006 suit le premier Maker faire : un événement au cours duquel sont invités les citoyens à venir créer, fabriquer, réparer des objets.
En 2013 100 Maker Fairs ont eu lieu à travers le globe!
L’arrivée des Hackerspace permettent aux passionnés de se retrouver dans des espaces. Ils peuvent s’y retrouver pour partager des outils et la passion d’apprendre, discuter open source et logiciel libre.
A hackerspace is a community organization that typically has a shared space, tools, and a passion for learning. Making is encouraged, with members bringing their disparate disciplines together to build something new. The sharing of knowledge is expected in hackerspaces, with members often using and contributing to open source, free software andopen hardware projects. Most hackerspaces in the U.S. were formed within the last few years, and the beginnings of many of these spaces have been chronicled in a book entitled, “Hackerspaces – The Beginning (the book)“. This freely distributed electronic book contains pages for many of the largest and oldest spaces such as NYC Resistor (which spawned startup Makerbot Industries) and San Francisco’sNoisebridge. Mitch Altman, one of the founders of NoiseBridge was interviewed about NoiseBridge and Hackerspaces…
http://www.raisinggeeks.com/blog/maker-movement/
En 2012 Chris Anderson publie La nouvelle révolution industrielle, dans lequel il promet que dans les 10 prochaines années de micro-usines de production basée sur le design open source et le do it yoursel vont changer l’économie globale. Notamment avec la posibilité de prototyper facilement avec les nouveaux outils comment les imprimante 3D, de financer avec le crowdfunding et revendre sur des plateforme comme Etsy.
http://www.makers-revolution.com/#2aa/custom_plain
+ Crowdfunding + Etsy
Le mouvement est maintenant bien établit avec 300 Fablabs et 1000 Hackerspace dans le monde.
Des lieux où les passionnés peuvent trouver les outils pour prototyper, améliorer, tester, inventer, fabriquer.
Cette prothése est un bel exemple de ce qui peut être fabriqué dans un Fablab avec une imprimante. Sur le marché une prothèse de main coûte à peu près $42.000. L’initiative RoboHand a crée une prothése qui coûte $50. Cette main est plus polivalente et facile à utiliser que sa version mille fois plus chère, mais surtout abordable pour la plupart du monde.
Un autre exemple est l’initiative Wikihouse qui développe avec sa communauté des plans de maisons modulaires dont les planches peuvent être découpés avec des fraiseuses numériques. N’importe qui peut accéder aux plans sur Internet et les étudier, modifier et les produire pour sa propre maison.
De la même manière, les mouvements autour de la réparation se sont organisés autour du monde. Trois d’entre eux sont le Repair Café au Pays-Bas, le Restart Project au Royaume-Uni et Reparat Millor que Nou en Espagne. Ces communautés, qu’elles soient crées par des volontaires ou par les administrations publiques sont en train de grandir trés vite autour du monde et en train d’aider les gens qui se trouve désemparés face à la difficulté de réparer leurs objets, soient-ils de l’électronique, des vêtements, des vélos ou des meubles.
Autre exemple, les ressourceries et recycleries sont des réseaux d’associations qui récupérent des objets cassés ou en mauvais état. Ils les réparent, leur donnent une deuxiéme vie et leur donnent une touche personnelle puis les revendent moins cher qu’un objet neuf.
Elles contribuent par la même occasion à réduire le nombre de meubles et d’électroménagers dans nos déchetteries
Pour aider le mouvement, des sites mettent à disposition en accès libre des guides de réparation écrits par leurs communautés sous forme de recettes et permettent le partage de connaissance avec des forum. Guide habituellement protégés par les fabricants. Leur motivation principale est de faire face à l’obsolescence programée et d’accroite la durée de vie des objets en les réparant, et pourquoi pas en les améliorant.
Pour conclure, je vais vous dire quelques mots sur OuiShare. C’est est une association à but non lucratif et une communauté internationale de citoyens, institutions publiques, et d’entreprises. OuiShare a été fondé en 2012 à Paris par une poignée de personnes et à grandit très rapidement à travers 25 pays en Europe, Amérique du Sud et Moyen Orient.
A travers des événements locaux et à l’international, des conférences, des ateliers, des réunions en ligne et hors ligne, des conférences, etc.
La production de savoir libre sur les sujets des communautés et de l’économie collaborative : publications, animation de groupe d’experts, recherches,, interventions lors de conférences.
Promotions de l’EC au sein des institutions publiques.
La prochaine conférence majeure sur le thème des communautés, le OuiShare Fest, aura lieu à Paris la semaine prochaine.
Repairloop est une Wikipedia de guides de réparation et une boutique pour objet réparés ou démontés. On peut y mettre les guides de réparations tant pour iphones ou ordinateurs que pour des lampes de chevets ou des voitures. N’importe qui peux ensuite vendre ses propres objets réparés, améliorés ou démontés. Une étude française a trouvé que 70% d’objets économiquement réparables finissent à la déchétterie. Notre initiative veut aider les gens à donner une deuxiéme vie à leurs objets et à combrattre l’obsolescence programmée qui rend nos objets inutilisables de maniére prématurée.