Saint Georges, martyr, et la lègend du dragon.pptx
Rapport de stage
1. Rapport de stage
Assistante chef de projet
Conseil général de la Gironde
Stage effectué du 20 mai 2013 au 12 juillet 2013 et du 19 août 2013 au 13
septembre 2013 sous la direction de Philippe Villetorte, Directeur des
Politiques de Lutte contre l’Exclusion.
AMUSAN Orianne
Master 1 CPEAM
2. Remerciements
Je tiens à remercier en premier lieu le Conseil général de la Gironde, Martine Jardiné et
ses services qui m’ont accueilli pendant ces trois mois de stage et grâce à qui ces trois
mois ont été une riche experience,
Je tiens à remercier particulierement,
Philippe Villetorte, mon maître de stage, qui m’a accordé sa confiance, qui m’a laissé
exprimer mes idées et qui a su être à mon écoute,
Anne-Marie Sutter pour sa gentillesse, sa compréhension, qui a fortement aidé à mon
intégration dans cette grande fourmilière et qui a su répondre à mes nombreuses questions,
Marie-Claude Clémares auprès de qui j’ai beaucoup appris, qui m’a poussé à me dépasser et qui m’a soutenu dans mes démarches,
Camille Dexpert et Frédéric Carreira pour leur bonne humeur, leur patience et leurs
conseils,
et je remercie spécialement Sylvie Tauzin, secretaire de chef de service, avec qui j’ai
partagé mon bureau pendant ces trois mois, pour ces encouragements, sa gentillesse et
qui a fait preuve de patience.
Enfin je remercie les enseignants du master CPEAM et les élèves avec qui j’ai passé une
année très agréable, enrichissante tant sur le plan humain que par les enseignements.
3. Sommaire
Remerciements
Présentation de l’entreprise
Conseil général de la Gironde
Direction des Politiques de Luttes contre l’Exclusion
Présentation de la mission et de l’environnement de réalisation
Presentation de l’évenement
Mes activités
Analyse de fontions de l’entreprise
Chef de projet
Analyse distanciée
Ce que j’ai appris
Mon projet professionne
Ce que je voudrais développer
Annexes
Lexique
En immersion
Journal de bord
Espace de travail
Production
QR Code
Exemple de compte rendu
Exemple de documents chartés
Stratégie numérique
Délibération du budget des Assises
5. Les
départements
français
bénéficient
d’un
régime
de
compétence
générale qui leur permet d’agir dans tous les domaines de l’action publique lorsque
l’action concerne un intêret local. Le Conseil général de la Gironde est l’assemblé
délibrante du département français de la Gironde. Cette collectivité territoriale, dont
le siège est à Bordeaux, est impliquée dans le quotidien des Girondins. Le Conseil
général de la Gironde s’occupent de l’aide sociale (personnes âgées et handicapées,
enfance et famille, insertion, santé), de l’éducation, de la jeunesse, des routes, des transports, de la culture et du Service Départemental d’Incendie et de Secours. Il participe
aussi de façon volontariste à la vie associative et aux questions d’économie.
Le
Président
du
Conseil
général,
chef
de
l’executif,
est
élu
par
les
Conseillers généraux tous les 3 ans. Il organise les travaux de l’Assemblé
départementale et représente le Département auprès de l’Etat. Le Président du
Conseil général de la Gironde est Philipe
Madrelle depuis le mois d’octobre 1988.
Les actions du Conseil général de la Gironde :
Solidarité
• Personnes âgées : aide au maintien à domicile, gestion de l’Allocation Personna-
lisée d’Autonomie (APA), développement de l’accueil familial.
• Insertion : gestion et financement du Revenu de Solidarité Active (RSA), mobi-
lisation des acteurs sociaux pour lutter contre les exclusions et favoriser le retour à
l’emploi durable.
• Personnes handicapées : gestion de la Prestation Compensatoire du Handicap
(PCH), soutien au maintien à domicile.
• Santé : prévention, consultations, contraception, vaccinations, dépistages ano-
nyme et gratuit.
Mise en place de la Maison Départementale de la Santé à Bordeaux et de vingt-cinq
centres de planing familial sur le département,
• Logement : soutien à la réalisation de logements à loyers maîtrisé pour les mé-
nages en difficulté, soutien à l’herbergement d’urgence pour les publics très démunis,
lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergénitque, mise en place d’un dispositif
d’aides pour l’accès et le maintien dans le logement décent.
6. Ressources
• Environnement : réduction des déchets, compostage, encouragement au tri;
protection des forêts, de la biodiversité et des vingt cinq Espace Naturels Sensibles;
préservation et gestion des ressources en eau; entretien des 6000km de fleuve, rivières
et cours d’eau, nettoyage des plages.
• Vie associative : développement des pratiques, soutiens aux acteurs locaux,
organisation de manifestations, construction et installation d’équipement sportifs;
• Culture : Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel, Scènes
d’été en Gironde, Bibliothèque Départementale de Pret, Archives Départementales de la
Gironde.
• Patrimoine : valorisation et conservation des richesses naturelles, architecturales
et historiques.
• Tourisme : promotion, animation et développement des offres touristiques de
qualité grâce au Comité Départemenal du Tourisme
• Coopération décentralisée : développement des liens de solidarité, échanges de
pratiques professionnelles ...
•
Développement
durable
:
Différentes
actions
sont
menées
sur
le
département de la Gironde grâce au réseau Agenda 21 et les actions du conseil
général ont été reconnues « Agenda 21 local France» par le Ministère de l’Ecologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement pour les différentes actions
en faveur du développement durable développées dans tout le département girondin.
Jeunesse
• Famille et enfance : protection, accueil médico social, aide social à l’enfance,
accueil des tous petits, santé des 3-4 ans
• Aide aux familles : bourses départementales, aide à la demi-pension, à la
scolarité ...
• Collèges et éducation : 103 collèges publics à gérer entretenir ou construire et 28
collèges privés ainsi que le soutien informatique.
• Culture : Institut Départemental du Développement Artistique et Culturel
soutenu par le conseil général ainsi que d’autres structures, nombreux dispositifs et
appels à projet en milieu et dehors du temps scolaire.
7. Economie
• Economie : soutien à la création d’entreprises et à l’emploi (CREAGIR), appuis
techniques et financiers aux secteurs agricoles, viticole, sylvicole et maritime,
• Transports : 64 lignes régulière, 600 cars par jour (réseau TransGironde),
gestion des bacs maritimes pour traverser l’estuaire,
• Routes : gestion, exploitation et entretien du réseau routier,
• Aides aux communes : Aide financière aux communes pour la réalisations de
travaux et actions (Fonds Départemental d’Aide à l’Equipement des Communes),
• Aménagement foncier : lutte contre la pression foncière, aménagement du
territorial rural ...
9. MISSION DE COOPERATION ET
RELATIONS INTERNATIONALES CITOYENNETE EUROPEENNE
P.H. LEDRU
MISSION COMMUNICATON,
INFORMATION, PARTENARIAT ET
PROTOCOLE (MCIPP)
N. MANNANT
CABINET DU PRESIDENT
PRESIDENT DU CONSEIL
GENERAL
Directrice : V. CAGNATO
Directrice adjointe :
M. DUSSAUT
Chef de cabinet :
B. CUARTERO
Philippe MADRELLE
DIRECTEUR GENERAL DES
SERVICES DEPARTEMENTAUX
Gérard MARTY
M. CONGOSTE
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT CHERGE DES FINANCES, DE
L’INFORMATIQUE ET DES AFFAIRES JURIDIQUES (DGAF)
DIRECTION DE LA COMMUNICATION,
DE L’INFORMATION ET DES PARTENARIATS (DCIP)
DIRECTION DES FINANCES (FDI)
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES (DRH)
M. FAUVEAU
M.C. CLEMARES
I. COMBARNOUS
DIRECTION DE LA QUALITÉ DE GESTION
DIRECTION DU SYSTEME D’INFORMATION
L. DARBOUSSET
N. LAURENT
AGENCE D’APPUI AU DEVELOPPEMENT
TERRITORIAL (ADT)
BUREAU DE COORDINATION ADMINISTRATIVE DES
VICE-PRESIDENCES ET PRESIDENCE DE
COMMISSIONS (BCA)
DIRECTION DE L’ADMINISTRATION ET SECURITE
JURIDIQUE (DASJ)
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT CHARGE DE LA
SOLIDARITE (DGAS)
P. GOULFIER
DIRECTION DES ACTIONS TERRITORIALISEES ET DU
DEVELOPPEMENT SOCIAL (DATDS)
M.P. COLLS
DIRECTION DES POLITIQUES DE LUTTE CONTRE
L’EXCLUSION (DPLE)
P. VILLETORTE
DIRECTION DES ACTIONS DE SANTE (DAS)
F.NORMANDIN
DIRECTION DES ACTIONS POUR LES PERSONNES AGEES
ET LES PERSONNES HANDICAPEES (DPAPH)
H. BOUCAIN
MAISON DEPARTEMENTALE DES PERSONNES
HANDICAPEES (MDPH)
M. SAM-GIAO
DIRECTRICE GENERALE ADJOINTE CHARGEE DE LA
JEUNESSE, DE L’EDUCATION, DU SPORT ET DE LA VIE
ASSOCIATIVE (DGAJ)
S. LOISEAU
DIRECTION DES COLLEGES (DC)
J.C. GENOVESIO
DIRECTION DE LA JEUNESSE, DE L’EDUCATION ET DE LA
CITOYENNETE (DJEC)
S. CERVELLE
DIRECTION DES SPORTS ET DE LA VIE ASSOCIATIVE
(DSA)
L. GAUMET
DIRECTION RESSOURCES ET TERRITOIRES (DRT)
A. FRANCOIS
DIRECTRICE GENERALE ADOINTE CHARGEE DES SERVICES
TECHNIQUES (DGAT)
E. BAUDOIN
DIRECTION DES INFRASTRUCTURES (DI)
N. PEZAS
G. THOMES
DIRECTION DE L’ARCHITECTURE (DA)
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA FAMILLE (DEF)
DIRECTION DU PATRIMOINE (DP)
P-E. GRUAS
DIRECTION DES AFFAIRES GENERALES ET DES MOYENS
DE LA SOLIDARITE (DAGMS)
J-M. REGEON
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT CHARGE DE LA
VIE CULTURELLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DU
TOURISME(DGAC)
E. DES GARETS
P. CASTAGNE
P.MATHIEU
DIRECTION DES TRANSPORTS TERRESTRES (DTT)
L. PARIES
DIRECTION DES TRANSORTS MARTIMES (DMT)
G. BOUCHET
DIRECTRICE GENERALE ADJOINTE CHARGEE DU
DEVELOPPEMENT (DGAD)
M-C. PLESSIET
DIRECTION DE LA CULTURE ET DE LA
CITOYENNETE(DCC)
DIRECTION DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (DAT)
S. GAUTHIER
DIRECTION DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL (DDT)
BIBLIOTHEQUE DEPARTEMENTALE DE PRET (BDP)
A. DUPERRIER
DIRECTION DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES (DAD)
L. BERGES
DIRECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET DU TOURISME
(DET)
S. DINET-GADRAS
DIRECTION DES RELATIONS AVEC LE PUBLIC (DRP)
J-P. PARACHE
H. LAURENT
C. PERTUIS LEURIDAN
DIRECTION DE L’ECONOMIE ET DE L’EMPLOI (D2E)
C. COUTEAUX
DIRECTION DE LA COOPERATION TERRITORIALE ET
EUROPEENNE (DCTE)
A. BERTHIER
11. Le Conseil Général se mobilise pour l’insertion et le retour à l’emploi de sa
population en particulier en mobilisant pleinenement ses compétences d’insertions
issues des lois sur le revenu minimum d’insertion et le revenu de solidarité active.
Le Conseil Général propose des accompagnements de référent unique d’insertion,
oriente les personnes sur des parcours socialisants ou professionnlisants.
Il coordonne les efforts nécessaires à l’insertion sociale et professionnelle, en lien avec
l’Etat, le Pôle emploi, les acteurs économiques et institutionnnels locaux.
Cette mission fondamentale a pour ambition de permetttre qu’aucun de nos
concitoyens ne souffre de l’exclusion et bénéficie d’une réelle égalité des chances.
C’est en cela, que l’ensemble des actions de la politique menée par le biais de cette
direction s’intègre dans les finalités d’épanouissement de tous les êtres humains et entre
les térritoires et les générations.
L’action de la Direction des Politiques de Lutte contre l’Exclusion s’exerce au travers de
cinq missions principales :
- gérer la compétence sur l’allocation par le biais de conventions avec la Caisse
d’Alllocation Familiales et de la Mutualité Sociale Agricole, qui font l’objet de contrôles et
de renégociation annuelle,
- veillez à la bonne orientation et au bon suivi des bénéficiaires du revenu de
solidarité active,
- élaborer et mettre en oeuvre le Plan Départemental d’Insertion et le Programme
Territorial d’Insertion : en veillant particulierement à sa bonne territorialisation en
s’appuyant sur les six antennes territoriales d’insertion,
- développer l’offre d’insertion à destination des bénéficiaires des minima sociaux,
- lutter contre la précarité dans le cadre de la politique de citoyenneté du
département au travers d’actions collective et individuelles.
13. DIRECTEUR
Secrétariat de Direction
Anne-Marie SUTTER
Cécile MALRIEU
Philippe VILLETORTE
DIRECTEUR ADJOINT
Isabelle RASTRERO
Service de la stratégie,
Coordination
Animation Territoriale
et de l’Evaluation
(SSCATE)
Chef de service
Danielle LUBY
Chef de service adjoint
François BURBAUD
Secretariat
Sylvie TAUZIN
Diffusion de la
BDI
Chargé de
communication
Nadia FRERE
Contrôle de gestion externe
Philippe BOURGLAN
Cellule évaluation et stratégie
Resp. Evaluation
Politiques Insertion
Dahbia YAGOUBI
Assistant du Resp.
Evaluation
Corinne JOUANNI
AGI 1. 2. 3. 4. 5. 6.
6 responsables AGI
1 responsable volant 1A
4 adjoints 4A
24 gestionnaires
(23C,1B)
Service d’Administration
Générale et de Gestion
(SA2G)
Chef de service
François TIGNOL
Secrétariat
Annie NECTOUX
Adjoint au chef de
service
Béatrice LOLON
Chef de bureau
de Gestion Administrative et financière
Bureau de
Gestion du droit
RSA
(BGRSA)
Chef de bureau
E. RIBEAUT
Correspondants
Informatiques
R. VEDONATO
V. DE MARTIN
Coordinateurs de gestion marchés
publics et affaires
juridiques
P.E.PLESSIET
A CADENE
Coordonateur commission
A. BARBIER
CAPED
N.CLAVEAUX,
S. LESCARRET
M.PEJO
Chargés de gestion
administrative
D.FRENEL, P.SERIZIER
E.LIMOUZIN
Service de l’Offre
d’Insertion Territoriale
(SOIT)
Chef de service
Corinne PAULAIS
Secretariat commun SOIT
Christine HERNANDEZ
MC HANROT QUENTIN
Offre d’Insertion Sociale
Chargés de missions :
I. BLANCHEMANCHE
N. GROU RADENEZ
Bureau de la Clause Sociale
Adjoint au Chef de
Service
Chef de bureau
Hervé MINVIELLE
Chargés de relations
entreprises
M. LOIACONO
D. RAVELLI
Y. MENARD
N. POMIROL
Gestionnaires de CUI
L. LAPEYRE
C. LAMBERT
Gestionnaire de droit
Bureau de l’offre d’insertion
RSA
Professionnelle
S. LAVERGNE
Equipe de 10 développeurs A ou B
M.MARTINEZ
Coordinateur technique
C.BOUZINA
C.FERRAND
Gestionnaire AI &
Chargé de mission
APRE
P. RIVAILLE
O. RENOU
Assistante SOIT
S. BONNIN
M. BROSSARD
F.MASSE
4CUB
D. GREGOIRE, Z.BACAR,
P.MATHON
K.MORETTO, S. MANGUY
5Hors CUB
C.BARBE, P. EMARS, C.CRACCO
C.BRARD, S. MAINGUY
M.BROSSARD
14. Pour comprendre les actions de la DPLE, il faut tout d’abord comprendre les enjeux
et le mécanisme du Revenu de Solidarité Active.
Le RSA qu’est ce que c’est ?
Le RSA est une allocation destinée en France à garantir à toute personne (2,03
milions de personnes en 2012), en capacité ou non de travailler, de disposer d’un revenu
minimum et compléter les revenus du traail pour les personnes ne tirant de leur activité
que des ressources limitées.
Les bénéficiaires ont en contrepartie l’obligation de chercher un travail ou d’établir un
projet professionnel, visant à sortir de cette situation financière.
Le RSA a été proposé en 2005 par la commission «Familles, vulnérabilité, pauvre-
té» et a été mis en place par l’Agence Nouvelle des Solidarités Actives (ANSA) dirigée
par Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté au sein du
gouvernement Fillon en 2007. Il a été mi en place afin de favoriser un retour à l’emploi
durable, en garantissant que les ressources du foyer augmentent quand les revenus tiré
de l’activité s’accroissent.
Il place l’emploi au coeur de l’insertion en repensant l’articulation entre
accompagnement social et professionnel et organise la participation des bénéficiaires à
la définition, la conduite et l’évaluation de leur insertion.
Le RSA a été expérimenté dans 34 départements et concerné 90000 bénéficiaires du
RMI. Le RSA dans sa version 2005 prévoyait d’être superieur au seuil de pauvreté (soit
817 euros par mois en 2005), lors de sa mise en place en 2007 Martin Hirsch annoncé un
montant de 564 euros (soit 50% du revenu median de 1994).
Finalement le montant socle du RSA s‘élevait en 2012 à 475 euros pour une personne
seule, sans activité, sans revenus et sans logement (418 euros avec un logement)
En Gironde, le budget concernant l’allocation du RSA est de 166 750 000 euros et est
financé par une taxe sur les revenus financiers.
Il existe en réalité deux RSA : le RSA «socle» et le RSA «activité». Le RSA «socle»
concerne les bénéficiaires exclus de tout emploi et le RSA «activité» concerne les
travailleurs percevant des revenus professionnels d’un montant minimum. En Gironde,
39 000 familles perçoivent le RSA, dont 29 000 bénéficient d’un accompagnement
professionnel ou social.
Le nouveau dispositif du RSA a entrainé de nombreuse réforme sur le plan local. Pour
les institutions, le RSA a entrainé une réforme impactant le dispositif départemental
d’insertion.
15. Il a contribué à la construction d’une organisation partenariale capable de
proposer une solution adaptée à lensemble du public éligible au RSA, il a aussi entrainé
la modernisation de l’ Insertion par l’Activité Economique (IAE) et du Contrat Unique
d’Insertion (CUI)
L’accompagnement des bénéficiaires
Pour mettre en place le dispositif du RSA, le Conseil Général de la Gironde a
mis en place un Plan Départemental d’Insertion qui définit les objectifs de la politique
départementale d’insertion. Ce PDI est le fruit de la coopération des différentes Directions opérationnelles du Conseil général de la Gironde (Direction des Politiques de
Luttes contre l’Exclusion, Direction des Actions Territorialiées et du Développement
Social, Direction des Actions de Santé, Direction de la Jeunesse, de l’Education et de
la Citoyenneté, Direction du Développement Territorial, Direction des Transports Terrestres), d’organismes satellites (FSL) et exprime les priorités du Conseil général.
Le Pacte Territorial pour l’Insertion (PTI) et ses déclinaisons locales, en seront la
traduction opérationnelle, par les actions dont la mise en oeuvre appelle annuellement
un renforcement de partenariat.
Les missions du Conseil Général de la Gironde et de la DPLE sont mises en place
sur le territoire de la Gironde grâce en partie aux six Antennes Girondines Insertion.
Les AGI Littoral, Nord-Gironde, Rive Droite, Bordeaux, Rive Gauche et Sud Gironde
permettent à la DPLE d’être présente sur toute la Gironde et de garantir le suivi des
bénéficiaires des minima sociaux.
Le correspondant AGI est désigné par le Président du Conseil Général pour
orienter le bénéficiaire du revenu de solidarité vers un accopagnement social ou
professionnel. Il élabore les diagnostics territoriaux. En partenariat avec les autres
institutions, il construit le Pacte Terrorial d’Insertion, il vient en appui des référents
sociaux et profesionnels pour la mobilisation d’actions adaptées.
Il est aussi chargé de l’organisation de la plateforme d’orientation et de l’équipe
pluridisciplinaire locale et de suivre les évolutions de situations des bénéficiaires.
16. Le référent unique
Le référent est désigné par le président du Conseil Général pour un
accompagnement social ou professionnel. Il est chargé de l’élaboration du parcours
d’insertion des bénéficiaires du RSA et a pour objectif de les amener vers l’emploi.
Pour cela il mobilise autant que de besoin l’offre d’inserton de droit commun et celle
proposéée par le departement.
Le référent unique social accompagne et coordine des actions menées par l’ensemble
des partenaires auprès du bénéficiaire.
Sa mission est de mobiliser ou re-mobiliser les capacités et ressources personnelles des
allocataires, de lever les freins identifiés à l’accès à l’emploi (illétrisme, mobilité, garde
d’enfants), de garantir la cohérence des acions proposées et enfin il intervient toujours
avec le souci constant du respect de la personne et de son association aux décisions
prises pour lui permettre d’être acteur.
Il élabore et signe avec le bénéficiare orienté vers lui un contrat d’engagement réciproque dans un délai de deux mois après l’orientation (PPAE : Plan Personnalisé de retour
à l’Emploi, CER : Contrat d’Engagement Reciproque ou CER PRO : Contrat d’Engagement
Réciproque Professionnel). C’est aussi le réferent unique qui transmet au équipes pluridisciplinaires les propositions de réorientation ou de de sanction.
Chaque contrat est établit avec un référent dans une structure particulière. Le référent
unique pour un contrat PPAE est Pôle emploi (et à valeur de CER), le référent unique pour
un CER est soit une Maison Départementale de la Solidarité et de l’insertion (MDSI), soit
un Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), soit des associations habilitée ou encore
une Mutualité Sociale Agricole (MSA).
Il y a 37 MDSI dans le département girondins, gérées par le Conseil général et travaillent
en étroite collaboration avec les CCAS.
Enfin le référent du CER PRO se trouve soit une mission locale, soit un Plan Local pour
l’Insertion et l’Emploi (PLIE) soit se sont des travailleurs indépendants.
Les Antennes Girondines Insertion sont le référent pour le Contrat Unique d’Insertion.
Le Contrat Unique d’Insertion (CUI) a remplacé depuis 2010 les CI-RMA et les
Contrats d’Avenir et regroupe les Contrats Initiative Emploi (CIE) du secteur marchand
et les Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE).
Le disposotif du CUI a pour principe de chercher à amener les personnes en
difficulté sur le marché du travail à s’insérer professionnellement.
C’est une convention et un contrat de travail, chaque bénéficiaire du CUI doit signer
une convention individuelle avec l’employeur et Pôle emploi ou le président du Conseil
général lorsque le département verse l’allocation de Revenu de Solidarité Active au
bénéficiaire.
17. Pour le suivi d’un bénéficiaire, un référent est désigné par l’autorité
signataire de la convention individuelle en son sein ou auprés d’un organisme chargé de
l’accompagnement ou de l’insertion, est chargé d’assurer le suivi du parcours d’insertion professionnelle du salarié. Le dispositif du Contrat Unique d’Insertion peut être mise
en place dans les Antennes Girondines d’Insertion.
18. Budget
En Gironde, en 2012, il était comptabilisé 24 269 foyers bénéficiant du RSA socle,
3 666 bénéficiant du RSA socle majoré et 5 446 bénéficiant du RSA socle et activité.
Le Conseil général de la Gironde et la Direction des Politiques de Lutte contre l’Exclusion
a pour l’année 2013 un budget de 190 151 000 euros.
Le budget est réparti dans deux catégories, le dispositif du RSA et la politique
volontariste du Conseil général
Le dispositif du RSA :
- Aide personnalisé de retour à l’emploi : 2 500 000 euros
- Aides individuelles : 450 000 euros
- Insertion par l’Activité Economique/Insertion pro / Prestations : 6 930 000 euros.
- Référents : 900 000 euros
- Levée de freins : 990 000 euros
- Insertion : 2 415 000 euros
- Contrats aidés : 4 250 000 euros
- Allocations RSA : 166 750 000 euros
La politique volontariste :
- Luttes contre les discriminations : 1 600 000 euros
- Cellule d’Analyse et de Prospectve en Développement : 4 750 000 euros
- Associations : 481 000 euros
20. En 2004, le Conseil Général de la Gironde a organisé les Assises de l’Insertion.
L’idée principale de ces assises avaient été de s’interroger sur l’insertion, quinze ans
après le vote de la loi de la décentralisation de revenu minimum d’insertion.
Ces assises étaient alors une rétrospective des actions menées mais surtout un
questionnement sur les pratiques sociales de l’époque.
Après la décentralisation du RMI, la mise en place du RSA, l’arrivé du pôle emploi, le
Conseil Général a jugé nécessaire de faire une nouvelle mise au point de la situation et
de l’évolution des pratiques.
Ces assises ont pour but d’interroger les problématiques et d’aider les élus,
pouvoirs publics et associationss à renouveler et repositionner les finalités de l’insertion.
Les assises de l’insertion ne sont pas juste un énième colloque sur des pratiques
connues de tous mais elles sont réalisées afin de produire un profond questionnement
sur l’état actuel des pratiques sociales, de les critiquer afin d’aboutir à une évolution
basés sur des idées communes.
Pour mettre en place les assises de l’insertion, un travail préparatoire a été mis en
place depuis 2012. En effet, deux types de manifestations ont vu le jour afin d’amorcer
les interrogations qui auront lieu pendant les assises.
Le premier dispositif sont les petit-déjeuners. Ils visent à reunir dans les locaux du Conseil
Général de la Gironde des acteurs de l’insertion. Ils sont organisés une fois par mois et
convient à chaque fois une dizaine de participants acteurs de l’insertion, spécialistes
fonctionnaires ou associatifs (tout en se départissant de leur rôle de représentation)
afin d’échanger autour des thèmes qui seront repris lors des assises.
Les petits déjeuners ne sont pas des réunions conventionnelles, ils permettent une
prise de parole libre, une discussion entre les différentes parties et non pas un débat. Ce
sont des échanges entre personnes qui oeuvre pour l’insertion dans le but de tirer des
conclusions ou d’amorcer des pistes à suivre selon le thème.
Six petits-déjeuners ont été organisé depuis février 2012. Ils ont proposé pour thème de
débats l’illetrisme, l’exclusion bancaire, l’accueil de la petite enfance ou la mobilité par
exemple. Ces petits-déjeuners ont donné lieu à des comptes rendus dstribués à toutes
les parties présentes afin de garder une trace des échanges.
Le travail préparatoire initié par les petits-déjeuners est complété par un
dispositif de conférences donnant «carte blanche» à un spécialiste reconnu des
politiques d’insertion.
Le Conseil général de la Gironde a reçu par exemple Cyprien Avenel, sociologue et
directeur de la recherche de l’Observatoire de l’Action Sociale Décentralisée ainsi qu’
Evelyne Serverin juriste,
21. directrice de recherche au CNRS Université Paris Ouest Nanterre La Défense et
Bernard Gomel, statisticien, chargé de recherche CNRS, chercheur au Centre d’Etudes
de l’ Emploi. Chaque intervenant choisit le sujet qu’il veut traiter et le Conseil général de
la Gironde lui laisse «carte blanche» sur la tenu de son intervention.
Les Assises de l’insertion étaient initialement prévues les 10 et 11 décembre 2012
mais la Conférence Nationale de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion sociale se
tenait les mêmes jours à Paris et aurait mobilisé les mêmes acteurs qu’aux Assises. C’est
lors de cet événement que le Premier ministre a confié à François Chéréque la mission
de suivi du plan pluriannuel contre la pauvreté au sein de l’Inspection Générale des
Affaires Sociales.
Après plus d’un an de préparation, les Assises de l’insertion se sont déroulées les 8 et
9 juillet 2013 au Rocher de Palmer. L’événement a réuni plus de 550 professionnels et
associations de l’insertion de la Gironde et des départements frontaliers par jour, pour
une capacité de 600 personnes, mais aussi des bénéficiaires des minima sociaux afin de
garantir un échange entre les personnes.
Les journées ont commencés à 8h30 et se sont finies à 17h30, un buffet était proposé aux
participants.
A l’arrivée des participants, un bloc note «Assises de l’insertion», le programme et un
fascicule de l’Observatoire Girondin de la Précarité et de la Pauvreté étaient distribués
ainsi qu’un badge nominatif à chaque participant.
Déroulement de l’événement
Après l’ouverture des journées par le Président du Conseil général, sénateur de la
Gironde, conseiller général du canton de Carbon-Blanc Philippe Madrelle, les Assises de
l’insertion ont accueillit 26 intervenants venus exposer leurs idées et leurs griefs concernants l’insertion sociale en France et en Europe.
Le premier jour, les intervenants étaient :
- Michel Blanchard, Secrétaire général de la Conférence girondine Pauvreté-Précarité et Christophe Bergouignan, Professeur de démographie à l’Université de
Bordeaux IV,
- Pervenche Berès, Députée Européenne, Présidente de la Commission Emploi et Affaires Sociales du Parlement Européen et Bernard Garrigou, Vice-président de
l’UROFA, président du PLIE des Sources, Président de Mission locale des Graves, Maire
de Canejan,
- Marc de Basquiat, Docteur en économie, Co-président du Mouvement français
pour un Revenu de base, Diane Dalvard, Responsable de projet à l’Agence Nouvelles des
Solidarités Actives,
22. Evelyne Serverin, Juriste, Directrice de recherche au CNRS, Université de Paris-Nanterre
et Gérard Marty, Directeur général des services du Conseil général de la Gironde.
- Gérard Bodin, Ancien directeur du Samu Social de Bordeaux, Luc Gaudillère,
Directeur général de Fayat Entreprise TP, Jean-Marc Lafitte, Directeur de Transfer, Laurence Malcorpi, Directrice de la Diversité et du Développement Social de Suez Environnement, Agnès Naton, membre du bureau confédéral de la CGT, chargée des questions
de l’exclusion et de la pauvreté et Hervé Gillé, Conseiller général du canton de Podensac,
Directeur de la Mission Locale Technowest.
Ils ont pris tour à tour la parole autour de «cartes blanches», de tables rondes et d’ateliers abordnts des sujets comme «Les dynamismes d’entrées et de sorties du dispositif
du RSA en Gironde», de l’insertion sociale au niveau européen, de l’inemployabilité ...
Le deuxième jour, les intervenants ont traités des sujets comme l’Economie Sociale et
Solidaire, l’investissement social et la sécurisation du droit au parcours d’insertion professionnelle et sociale.
Ce sont succedés sur la chair :
- John Halloran, Directeur du Réseau Social Européen (ESN),
- Robert Lafore, Professeur à Sciences-Po Bordeaux, Luc Paboeuf, Directeur
de l’Institut National du Développement Local, Président du CESER Aquitaine, Christophe
Sirugue, Député de Saône-et-Loire, Maire de Chalon-sur-Saône, Chargé d’une mission
pour la réforme du volet activité du RSA auprés du Premier ministre, Pascal Goulfier,
Directeur général adjoint chargé de la Solidarité au Conseil général de la Gironde,
- Michel Abhervé, Professeur associé à l’Université de Paris-Est Marne-laVallée, Timothée Duverger, Doctorant en histoire, Université Bordeaux III,
- Jean-Claude Barbier, Directeur de recherche au CNRS, Centre d’Economie
de la Sorbonne, Université de Paris I, Pauline Domingo, chargée des travaux d’évaluation
des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion à la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF), Maryse Dagnicourt-Nissant, Directrice régionale Pôle Emploi
Aquitaine, Christian Jacquot, fondateur et ancien dirigeant du GARE BTT à Besançon et
Michel Blanchard, Secrétaire général de la Conférence girondine Pauvreté-Précarité.
Pour cloturer ces deux journées François Chérèque, Inspecteur général des affaire sociales, chargé de mission par le Premier ministre pour le suivi du plan contre la pauvreté
et pour l’inclusion sociale et Martine Jardiné, Vice-présidente du Conseil général de la
Gironde, chargée de l’Habitat, du logement, du Développement social, de la Précarité et
de l’Insertion ont pris la parole afin de faire une synthèse des journées, de ce qu’il faut
retenir des discussions.
23. Budget de l’événement
Le budget des Assises de l’insertion ont fait l’objet d’une délibération publique
parue le 31 mai 2013.
Le Conseil général de la Gironde avait un budget de 45 000 euros pour l’organisation
des Assises de l’insertion.
Le budget a été réparti dans les frais des intervenenants et les prestations extérieures.
Philippe Villetorte et Beatrice Lolon, adjoint du chef de service du SA2G, géraient le
budget des Assises de l’insertion.
Au total les coûts approximatif concernant les intervenants sont de 5 000 euros. Les
frais de déplacements des intervenants s’élèvent à 2 000 euros, les honoraires à 1 450
euros étant donné que les intervenants n’ont pas tous demandé à être payé pour leur
intervention. L’hébergement et la restauration ont couté 1 550 euros, frais négociés avec
l’hôtel.
Ce sont les prestations exterieures qui ont occasionné des frais plus élévés. En effet la
société Imagecrit a proposé un devis de 6 638 euros comprenant la cap ation, la postt
production et le montage et la sténotypiste qui a pris en note les deux jours des Assises
a proposé un devis de 6 296 euros. C’est deux devis ont été acceptés.
La location du Rocher de Palmer pour les deux journées a coûté au Conseil général 9000
euros et le traiteur Capdevielle 16 000 euros.
Les prestations exteurieures s’élévent à un montant total de 37 934 euros.
Le coût total des Assises de l’insertion est de 42 934 euros ce qui inférieur à la délibération du 31 mai 2013, qui accordait à l’événement 45 000 euros.
24. Mes missions
J’ai effectué mon stage au sein de la Direction des Politiques de Luttes contre
l’Exclusion du 20 Mai 2013 au 15 Juillet 2013 et du 19 Août 2013 au 16 Septembre 2013.
Ma mission principale était d’assister le chef de projet dans l’organisation, la
planification, la coordination et le déroulement d’un événement.
Le directeur de service de la Direction des Politiques de Lutte contre l’Exclusion, Philippe
Villetorte, était le chef de projet de cet événement, nous nous chargions de coordonner
entre eux :
- Isabelle Blanchemanche chargée de mission, Anne-Marie Sutter assistante du
directeur et François Burbaud adjoint chef de service de la Direction des Politiques de
Lutte contre l’Exclusion, s’occupant essentiellement des interventions et de la réparation
des intervenants (Immeuble Solidarité - 4ème étage)
- la Direction de la Communication, de l’Information et des Partenariats
comprenant quatre personnes mobilisés pour les assises en charge de la communication externe de l’événement et des relations avec la presse : Marie-Claude Clémares,
directrice de la communication, Valerie Le Goff, responsable du pôle information et
communication, Bérengère Jonathas, webmaster, Rémy Fivet community manager et
Laurent Gazal attaché de presse (Hôtel du département - 3ème étage)
- la Direction des Relations avec le Public en charge de l’organisation et de la
technique lors de l’événement Frédéric Carreira et Camille Dexpert (Immeuble Gironde
- 6ème étage)
- la communication interne en charge de la préparation de supports visuels
pour les assises et de la promotion interne : Emmanuelle Loeb chef de service de la
communication interne et Anne Bariant (Tour Allianz – 6ème étage)
- Le Service de Documentation Medico-Sociale de la Direction Générale de
l’Action Sociale en charge de la bibliographie des Assises de l’insertion, Beatrice Daoud
et Maryline Noël. (Immeuble Solidarité - 5ème étage)
- Le service de la Direction des Affaires Générales de l’Action Sociale,
Elodie Duroux chargée de mission communication et Florence Recondo chargée de
communication numérique(Immeuble Solidarité - 5ème étage)
Ma mission principale a entraîné de nombreuses activités au sein du Conseil
général de la Gironde et dans différents services. J’ai du être totalement polyvalente
et autonome lors de ces activités qui m’ont permis d’acquerir des savoirs et des savoirfaire dans une perspective de production de référence.
25. Stratégie numérique
Ma mission principale lors de ce stage a été de penser et rédiger la stratégie
numérique de l’événement. Elle comportait une arborescence détaillée de ce que je voulais pour le site internet, une stratégie rédactionnelle, une stratégie de
publication
et d’utilisation des réseaux sociaux.
Seulement contrairement aux pratiques usuelles il a fallut aapter ma stratégie
numérique à la fonction publique et à la collectivité. En effet nous n’avons pas pu créer
un site internet, ni de page Facebook ou de Twitter entièrement dédiés aux Assises afin
d’éviter la multiplication des supports hors compte du Conseil général.
Le Conseil Général de la Gironde organise plus de cent opérations par an et il est
impossible de créer pour chaque opération des comptes spécifiques complet pour
chacune de ces opérations.
Après avoir proposé ma stratégie à la directrice de la communication et à son
équipe, j’ai pu mettre en place cette stratégie globale qui pensait à l’avant, pendant et
après événement.
Pour appliquer ma stratégie numérique pré-événement, je donnais mes instructions
directement au service de la communication et mettant en copie des mails le chef de
projet afin qu’il soit au courant de l’avancée des activités.
Site internet
Tout d’abord une page spécialement dédiée aux Assises sur le site du Conseil
général de la Gironde, gironde.fr/assisesdelinsertion, a été ouverte par la DCIP à ma
demande. Sur cette page j’ai demandé à Bérengère Jonathas de la DCIP de mettre a disposition du contenu textuel et vidéo afin que les participants ou les intéressés puissent
avoir accès à de la documentation. En effet, la préparation des Assises ayant durée un
an, nous avions déjà une quantité non négligeable de documents que nous pouvions
partager avec les internautes.
Ces documents regroupaient les travaux effectués en préparation des assises, vidéos
des cartes blanches et compte rendu des petits déjeuners. Il était donc intéressant, pour
un public qui voulait se perfectionner sur le sujet ou commencer à préparer les Assises,
de les mettre à disposition, en visionnage et téléchargement.
De plus une bibliographie reprenant les différents thèmes abordés par les Assises a été
réalisée par le service de la Documentation Medico-Sociale et a été mise à disposition
sur la page des Assises.
Lors des précédents événements du Conseil général de la Gironde, les bibliographies
26. étaient imprimée en plus de six cents exemplaires, grâce à mon intervention, pour cet
événement le Conseil général de la Gironde est passé au tout numérique et il n’a été
imprimé que soixante exemplaires.
En effet cela a été rendu possible grâce à un accès facilité aux documents sur le portail
gironde.fr, le lien pour accéder à ces documents a été communiqué sur le programme et
en QR code sur les goodies de l’événement. (Le QR code est un dispositif à flasher avec
son téléphone afin d’accéder directement à un lien.)
Réseaux sociaux
Dans ma stratégie numérique, les réseaux sociaux ont pris une très grande
place mais toujours dans le souci de ne pas faire de multiplication de dispositif. Leur
utilisation a été tardive dans le processus de communication, une semaine avant l’événement, pendant l’événement et après l’événement, s’expliquant par une volonté de se
restreindre aux personnes connues par le Conseil général de la Gironde, aux personnes
travaillant avec ou en parallèle du Conseil général et plus généralement aux personnes
présentes sur les listings du Conseil général de la Gironde.
En effet l’ouverture des inscriptions à tous les publics n’a été faite que deux semaines
avant l’événement, il n’était pas donc nécessaire de communiquer en dehors des cercles
spécialisés avant ces deux semaines.
Tout d’abord Facebook a fait l’objet d’un planning précis de publications que j’ai
envoyé au community manager après que la communication interne ait crée le visuel
des Assises et que le chef de projet ait validé mes propositions.
Trois publications concernant les Assises étaient prévues à J-7, J-3 et J-1. La première
publication annonçait l’événement, elle comprenait les dates, le lieu, le sujet et le lien
vers la page des Assises pour avoir plus d’informations, accéder aux documents et au
formulaire d’inscription. La seconde publication entrait dans les détails en annonçant
un intervenant en la personne de François Chérèque, président du laboratoire d’idées
Terra Nova, chargé depuis janvier 2013 du suivi du plan pluriannuel contre la pauvreté
au sein de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) afin de montrer aux publics
la qualité des intervenants. La dernière publication Facebook était un rappel de la tenue
de l’événement le lendemain.
D’autres publications sont prévues courant septembre pour tenir compte de l’après
Assises. Cela concernera l’exploitation vidéo et écrite des Assises afin de rendre compte
de ce qui a été produit durant l’événement aux participants mais aussi à ceux qui n’ont
pas pu participer.
En ce qui concerne Twitter, ma stratégie numérique prévoyait l’ouverture d’un compte
et le suivi de comptes stratégiques. J’avais effectué une recherche des personnes qui
27. auraient pu être interessée par les Assises de l’insertion ainsi que le compte de chacun
des intervenants que l’on aurait pu citer dans nos tweets. Or comme l’ouverture d’un
compte des Assises n’était pas possible, nous avons tweeter en amont de l’événement
grâce au compte du Conseil général de la Gironde.
Pendant l’événement j’étais en charge du <<live tweet>> c’est à dire de publier les
informations capitales qui se déroulaient lors des deux journées. Pour cela j’ai mis en
place un hashtag que nous avons communiqué aux participants et à utiliser pendant
l’événement.
Pendant l’événement la stratégie numérique concernait exclusivement Twitter pour les
réseaux sociaux.
Le hashtag #assisesdelinsertion nous à permis de faire le live tweet sans utiliser le
Twitter du Conseil général de la Gironde (pour faire en sorte de ne pas surcharger leur
timeline mais aussi de ne pas privilégier un événement par rapport à un autre).
Les participants pouvaient alors tweeter avec ce hashtag dans la salle afin que leur
tweet soit lu sur la scène.
Mon but était de mettre en place avec l’aide de la régie, un dispositif afin de
rendre les Assises de l’insertion les plus interactives possibles.
Il était possible pendant ces deux jours d’interagir avec les intervenants qui étaient sur
scène en prenant la parole au microphone mais aussi grâce aux sms, aux e-mails et à
Twitter.
Pour cela, comme dis précédemment, nous avons mis en place un hashtag et
celui-ci a notamment servi au public afin de poser des questions aux intervenants sur
scène de manière instantanée. En régie mon rôle, aidée d’un cadre supérieur, était de
sélectionner les tweets pertinents et de les diffuser sur l’écran géant de la scène. Le chef
de projet, en sa qualité d’animateur des débats, distribuait ensuite les questions aux
intervenants. Il en était de même pour les sms et les e-mails.
Après les Assises de l’insertion, ma stratégie numérique prévoyait de faire de la
vidéo, commandée à un prestataire extérieur, un webdocumentaire.
En effet, le Conseil général de la Gironde a effectué un appel d’offre entre plusieurs
sociétés de production afin de produire un film retraçant les Assises. Ce film se voulait
non seulement informatif mais il devait aussi refléter l’ambiance des Assises, représenter
un témoignage de ce qu’il s’est dit et pensé durant ces deux journées. Il était aussi prévu
de faire des actes retraçant les idées et les témoignages émis pendant ces journées.
Ma stratégie prévoyait donc d’utiliser les actes écrits combinés avec la vidéo, inspirée
de ce webdocumentaire : http://www.francetv.fr/amour/#/fr/home.
Les personnes en train de visionner la vidéo auraient pu avoir l’acte correspondant aux
images qu’ils sont en train de visionner grâce à une puce cliquable sur la timeline.
28. Après avoir pris rendez vous avec le service de la communication interne, je leur ai
exposé mes attentes ainsi que celle de ma direction. Après avoir préparé tous les mockups du site internet, je les ai fait validé par la directrice de la communication ainsi que
par le chef de projet. Le site internet nécissitait l’utilisation des serveurs externes du
Conseil général et il fallait répondre aux exigeances graphiques et rédactionnelles de
ma collectivité.
Ma proposition, bien qu’elle ait connu un grand succès, pourra peut-être être réalisée
au sein du Conseil général de la Gironde mais à ce jour (le 26 août) nous attendons
toujours validation du projet par la hierarchie.
La vidéo faite par la société Imagécrit sera mise en ligne sur le portail du Conseil général
de la Gironde avec les actes téléchargeables et chartés en dessous de la vidéo autour
du 15 semptembre 2013 et le webdocumentaire s’il est validé sera réalisable avant la fin
de l’année.
J’ai prévu de mettre à disposition la vidéo sur la page Youtube du Conseil général
de la Gironde ainsi que sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
Il est aussi prévu que j’envoi le lien de la vidéo (ou le lien du webdocumentaire) par
mail à tous les participants grâce aux listings complétés sur place et il leur sera fait un
compte rendu des journées.
Gestion et organisation de l’événement
Avant de mettre en application ma stratégie numérique, il a fallut traiter de
l’organisation de l’événement. Mes activités concernant l’organisation de l’événement
ont tout d’abord concernés la mise à jour, la correction et la création des listings faits
par le passé qui depuis étaient obsolètes.
Il a fallut reprendre les listes existantes des associations concernés par l’insertion et le
social, les MDSI, les différents partenaires sociaux, les élus, etc …
Un phoning de ces publics a donc été effectué avec
Eric Boucau du Service
d’Administration Général de Gestion. Les listes ont ensuite étaient envoyés à la
Direction des Relations avec le Public afin de procéder au mailing d’envoi d’invitation et
de relance. La liste ainsi nettoyée a pu être testé par la DRP pour l’envoi d’invitation à la
carte blanche prévue le 20 juin. Les retours d’envoi m’étaient transmis directement, afin
que je fasse mon compte rendu au chef de projet.
J’ai également pris contact avec le Directeur de la communication de
l’Assemblé des Départements de France afin de me procurer leur listing de président
et vice-présidents des Conseils généraux de France. La demande n’ayant pas abouti,
j’ai donc dû appeler et inviter les vice-présidents en charge de l’insertion sociale des
quatre-vingt quinze conseils généraux de France métropolitaine.
29. Une de mes activités, deux semaines avant les Assises de l’insertion, a concerné les
paiements. La DRP recevait les paiements et les invitations remplies, constituait une
liste qu’elle me faisait parvenir avec les chèques. J’étais alors chargé d’envoyer des
mails à toutes les personnes qui n’avaient pas joint de chèque à leur invitation et de
procéder aux relances. Lorsque les personnes étaient dans la régularité, je transmettais
les chèques au SA2G pour encaissement et rédaction d’attestation de présence et je
renvoyais la liste mise à jour à la DRP.
Durant mon stage j’ai effectué quelques tâches administratives. L’organisation
de l’événement s’est déroulée grâce à la collaboration de plusieurs services présents
dans quatre bâtiments différents du Conseil général de la Gironde. Pour assurer une
coordination entre tous les services, un planning de réunion avait été mis en place et
transmis à toutes les personnes concernées avant mon arrivée.
Lors de ces réunions les tâches à accomplir avant la prochaine réunion étaient
distribuées à chacun des participants. La réunion suivante servait alors à faire le point
sur le travail effectué et à prévoir les tâches suivantes à exécuter.
Il était prévu des réunions générales avec tous les services appelés COPIL mais aussi des
réunions par service.
Lors des réunions de communication, l’ordre du jour concernait la stratégie à
appliquer pour que nous atteignons les 600 participants par jour au Rocher de Palmer
et la communication avec la presse.
Il y a eu des réunions avec le service de la Documentation Medico-Sociale afin de procéder à une sélection des textes à inclure dans la bibliographie.
Deux semaines avant les Assises, il y a eu une réunion avec la régie et la DRP afin de
mettre en place ma stratégie numérique et régler les derniers détails de l’organisation.
Une réunion avant les Assises et une réunion après les Assises ont étaient organisés
avec l’entreprise ayant obtenu l’appel d’offre, Imagécrit, afin de pouvoir organiser le
tournage de la vidéo, d’émettre nos souhaits de réalisations et afin de garantir une
compréhension totale de nos attentes. La réunion post-Assises a concerné le montage,
les retouches à faire des détails qui ne nous convenaient pas ou qui ne nous semblaient
pas appropriés.
J’ai ensuite eu une réunion avec la communication interne afin d’évaluer la faisabilité du
webdocumentaire en interne et afin de leur exposer nos attentes.
Lors de ces réunions, l’assistante de direction et moi prenions des notes afin
de faire un reporting complet à transmettre à chaque service et chaque personne
concernée dans le but d’avoir une trace écrite des tâches à accomplir afin que nous
puissions vérifier leur bon déroulement. La prise de notes donnait lieu à un tableau de
trois colonnes : « objets », « situation », « commentaires ».
30. La colonne « objets » répertoriait le domaine d’activité pris en compte (communication,
listing, vidéo interne, participation …), la colonne « situation » tenait compte de l’état
d’avancement de chacun des « objets » et la colonne «commentaires» rendait compte
des personnes qui avait une mission à accomplir en rapport avec l’ « objet » avant la
prochaine réunion3. Tous les participants prenant des notes, le reporting était envoyé
par mail dans les deux jours qui suivaient la réunion sachant que chaque service savait
ce qu’il avait à faire, le reporting servait juste de traces écrites.
Soutien technique et PAO
Quelques missions de PAO m’ont été attribué, j’ai notamment charté tous les
documents à rendre disponible sur le site internet du Conseil Général de la Gironde dans
le cadre des Assises de l’insertion ainsi que les actes pris en notes par la sténographiste
lors des Assises.
J’ai crée et mis à disposition un QRcode4 reprenant la charte graphique de la
collectivité, présent sur le bloc note distribués à plus de mille participants.
Frédérique Carreira de la Direction des Relations avec le public m’ a soumis à validation
la PAO du bloc note pour que mes éléments de communication (QR code et hashtag)
soient correctement placés.
Il m’a été demandé de résoudre les problèmes techniques concernant la mise en
page de la bibliographie faite par la Documentation Medico-Sociale. En effet, la bibliographie qui comporte soixante et onze pages a été imprimé par le Centre d’Impression
Départemental, or celle-ci comportait des fautes. Après correction des fautes par la
DMS, il a fallut que je regle des problèmes de décalage de mise en page lorsque l’on
convertissait le document en .pdf.
Le convertisseur de .pdf présent sur les ordinateur du Conseil général n’étant pas
assez performant, il n’enregistrait pas les liens hypertextes. J’ai du passer par mon
propre ordinateur afin de pouvoir les convertir, tout en gardant la mise en page et en
conservant les liens hypertextes. Les liens hypertextes n’étaient pas important pour
l’impression mais pour la mise en ligne de la bibliographie sur le portail gironde.fr.
Enfin, il m’a été demandé par Isabelle Blanchemanche, chargé de missions à la
Di-
rection des Politiques de Lutte contre l’Exclusion, de crée un plan numérique destiné à
être envoyé aux intervenants qui retraçait le parcours a effectué de la gare au lieu de
l’événement, les intervenants n’habitant pas Bordeaux ou en France. J’ai proposé
31. de faire un itinéraire via Google Maps comme vu en cours dans l’unité d’enseignement
«Analyse et écriture interactive».
Tournage vidéo
Le Conseil général de la Gironde par le service de la DPLE a procédé à un
appel d’offre afin de choisir son prestataire en charge du tournage vidéo. En effet
l’exploitation des Assises prévoyait une vidéo courte de 8 à 9 minutes reprenant les
temps forts de l’événement.
Cette vidéo aura pour but de présenter dans différentes manifestation le travail
effectué par la collectivité autour des thèmes de l’insertionsocial et de la précarité. Cette
vidéo sera alors une carte de visite que pourra montrer la DPLE dans des prochaines
manifestations.
Ma mission a été de participer à la sélection du prestataire en établissant une grille
d’évaluation et en évaluant chaque dossier qui pourrait correspondre à nos attentes, j’ai
aussi participé à la réunion concernant l’écriture du script afin ue la vidéo corresponde
à nos attentes.
J’ai été chargé de transmettre la charte graphique vidéo au prestataire afin que la
vidéo soit exploitable sur le site gironde.fr, en prenant contact avec la graphiste.
33. Chef de projet
Le directeur Philippe Villetorte est à la tête de la Direction des Politiques de Lutte contre
l’Exclusion qui compte 4 personnes en son sein et quatre vingt treize personnes reparties dans trois services : Services de l’Offre d’Insertion Territoriale (SOIT, 24 personnes),
Service d’Administration Générale et de Gestion (SA2G, 24 personnes) et le Service
Stratégie Coordination Animation Territoriale et Evaluation (SSCATE, 45 personnes).
Chaque service est dirigé par un chef de service et un adjoint chef de service. Monsieur
Villetorte a lui-même trois supérieurs hiérarchiques, dans l’ordre croissant, Monsieur
Goulfier Directeur Général Adjoint chargé de la solidarité, Monsieur Marty, Directeur
Général des Services Départementaux et Monsieur Madrelle, Président du Conseil Général de la Gironde.
Les Assises de l’insertion ont nécessité le concours d’autres directions :
La Direction de la Communication, de l’Information et des Partenariats, la Direction des
Relations avec le Public, la Direction des Ressources Humaines, la Direction des Affaires
Général et des Moyen de Solidarité, la Direction des Systèmes d’Informations.
Le chef de projet a du mobiliser du personnel dépendant de plusieurs services afin de
réaliser ces actions et des moyens financiers.
Les actions ont été commandées par le chef de projet et ont le plus souvent été
effectuées par son assistante de direction, par son assistante chef de projet ou par les
services compétents.
Les premières actions concernent les trois événements précédents les Assises. Il a fallut
organiser le « colloque inversé », le « petit-déjeuner » concernant l’exclusion bancaire et
la « carte blanche ».
Pour tous ces événements, le chef de projet organisait toutes les étapes de l’événement
et distribué les tâches à chacun pour que cela se mettent en place.
Pour le « petit-déjeuner », la vice-présidente du Conseil général de la Gironde en charge
du Logement, de l’Habitat, du Développement social, de la Précarité et de l’Insertion,
Martine Jardiné et lui ont choisit le sujet qui allait être abordé. En fonction du sujet,
l’exclusion bancaire, ils ont choisit les participants et son assistante de direction a procédé aux invitations des participants.
Il a fallut ensuite que son assistante réserve une salle pour accueillir le « petit-déjeuner »
et procède à la commande de collation.
Le « petit-déjeuner » a eu lieu dans les salons de l’Hôtel du département le mercredi
34. 15 mai 2013. Il a eu pour thème l’exclusion bancaire et a réuni Catherine Abeloos, Assrevivre, Isabelle Blanchemanche, chargé de mission, Marine Carrat, Cabinet du Président du Conseil général de la Gironde, Alain Charnier, La banque postale, Marie-Claude
Clemares, directrice de la communication du conseil général de la Gironde, Jean-Marc
Ewald, Association pour le Droit à l’Initiative Economique, Philippe Gauchon et Béatrice
Quillo du Crédit Cooperatif, Jean-Pierre Pauillacq, Groupement Aquitain des Réseaux
de l’Insertion par l’Emploi, Philippe Villetorte, Directeur des Politiques de Lutte contre
l’Exclusion et Martine Jardiné, Vice-présidente en charge du Logement, de l’Habitat, du
Développement social, de la Précarité et de l’Insertion.
Pour la « carte blanche », Philippe Villetorte et Martine Jardiné ont choisit la personne
a qui ils allaient laisser la parole. C’est ensuite à l’intervenant de choisir le thème de son
intervention et l’assistante de direction a réservé une salle.
La « carte blanche » a été donné à Nadia Okbani doctorante au Centre Emile Durkheim,
Chargée d’études et de recherches à la CAF de la Gironde et Clara Deville, étudiante
en Master de sociologie et assistante sociale à la Mutualité Sociale Agricole (MSA), a eu
pour thème : « Que nous dit le non recours au RSA? » et s’est déroulé dans l’amphithéâtre
Badinter dans les locaux du conseil général de la Gironde le 20 juin 2013
Pour le « colloque inversé », il a nécessité plus d’organisation. En effet le « colloque inversé » est une commande de la Vice-présidente Martine Jardiné. Le « Colloque inversé »
a donné la parole à des bénéficiaires du RSA devant des professionnels de l’insertion
sociales, des associations …
C’était le premier « colloque inversé » organisé par le Conseil général de la Gironde, le
chef de projet a fait appel à une association. L’association Transfer a procédé à l’entrainement des bénéficiaires du RSA a parlé devant un public. Elle a organisé des ateliers
de paroles afin qu’ils soient à l’aise. Ils ont ensuite procédé à une sélection de personnes
qui était prête à parlé devant une soixantaine de personnes.
Le choix de la date a été fait par le chef de projet en fonction des agendas de chacun. La
salle a était réservé par l’assistante de direction sous la commande du chef de projet. En
face des bénéficiaires se trouvaient des professionnels de l’insertion, des associations,
des assistantes sociales, des agents de Pôle emploi. Toutes ces personnes ont été invitées par le Conseil général de la Gironde, en la personne de la Vice-présidente Martine
Jardiné et de Philippe Villetorte. Les invitations ont été envoyées par l’assistante de
direction.
Les comptes rendus du « petit-déjeuner » et du « colloque inversé » ont été commandés
par le chef de projet afin de le diffuser. Le compte rendu du « petit-déjeuner » a été fait
par l’association L’Autre Entreprise et celui du « colloque inversé » a été fait par l’association Transfer
35. Organisation des assises
La préparation des Assises de l’Insertion a commencé par ces événements ante-
rieurq qui ont donné matière à discussion.
Les Assises de l’insertion ont mobilisé beaucoup de personnes dans plusieurs services
pour répondre aux commandes du chef de projet Philippe Villetorte et à la vice-présidente Martine Jardiné. Toutes ces personnes font partis du comité de pilotage.
Comme dit précédemment, les Assises de l’insertion sont nées d’une idée de Martine
Jardiné.
Elle a missionné Philippe Villetorte pour diriger les opérations.
- Choix de la date
Les premières dates arrêtées pour les Assises de l’insertion étaient le 10 et le 11 décembre
2012, mais elles ont du être déplacés en raison de la programmation de la Conférence
Nationale contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale les même dates. Les dates du 8
et 9 juillet ont été arrêtées même si le choix était plutôt périlleux en raison des départs
en vacances.
Ensuite il a fallut planifier et organiser le déroulement des deux journées.
Intervenants
- Choix des intervenants
Le choix des intervenants a été fait par Philippe Villetorte, Isabelle Blanchemanche et
François Burbaud. L’assistante de direction a procédé à l’invitation des participants. Il
y a eu plusieurs désistements, Philippe Villetorte a du penser à plusieurs personnes de
substitutions. Anne Marie Sutter, l’assistante de direction, a procédé aux dernières invitations.
- Préparation des intervenants
Chaque intervenant avait un interlocuteur dans la DPLE, Isabelle Blanchemanche ou
François Burbaud, ont eu la tâche de s’occuper d’eux. Ils ont du prendre contact avec
eux, préparer leur intervention, les mettre au courant du déroulement des journées et
des intervenants avec qui ils allaient partager la chair.
Philippe Villetorte les a chargés de cette mission. Isabelle Blanchemanche et François
Burbaud était appuyé par Anne-Marie Sutter et Philippe Villetorte en cas de besoin.
- Transport des intervenants
Les intervenants sont arrivés en train ou en avion. Philippe a du prévoir leur accueil à
l’aeroport et à la gare. Frédéric Carreira de la DRP s’est occupé de la réservation des
chauffeurs avec le concours d’Anne-Marie Sutter, qui connaissait les heures d’arrivée de
chaque intervenant étant donné qu’elle avait procédé aux réservations de leurs billets
de train et d’avion.
36. Philippe Villetorte a confié la tâche de réserver les chambres d’hôtel à Frederic Carreira,
toujours aidé d’Anne-Marie pour les horaires d’arrivée et de départ des intervenants.
- Remboursement des frais et paiement des prestations
Le budget de Philippe Villetorte pour les Assises prévoyait le paiement des transports
des intervenants ou leur remboursement ainsi que le paiement, pour deux intervenants,
de leur prestation.
Programme
Le programme des deux journées c’est fait en prenant compte des disponibilités
de chaque intervenant et la DRP.
Philippe a prévu un programme en prenant en compte les disponibilités des intervenants et a répartis leur intervention. Le programme a était crée par la DRP et a subit
plusieurs changements au cours des deux mois.
Il a était imprimé par le Centre d’Impression Départemental et a été distribué lors du
colloque inversé. Il a été envoyé par courrier grâce aux listings du Conseil général de la
Gironde et a été envoyé en document dématérialisé par mail, trois fois, sur trois listings
différents.
Il a été décidé en réunion de comité de pilotage, que le programme allait être disponible
en version dématrialisé sur mascaret.fr, site interne du Conseil général de la Gironde et
sur gironde.fr, site externe du Conseil général de la Gironde afin d’ouvrir les inscriptions
à toutes les personnes et de garantir le remplissage de la salle aux deux tiers.
Le programme a été disponible sur les deux sites deux semaines avant la date des Assises, le 24 juin 2013.
La salle du Rocher de palmer compte 600 places et nous avons accueillis 551 personnes
le premier jour et 547 le deuxième jour. L’objectif de Philippe Villetorte a été atteint.
Salle
Le choix de la salle a été fait par la DRP à la demande de Philippe Villetorte. Il était
demandé à la DRP une salle pouvant contenir 600 personnes, proche de Bordeaux et
ayant une salle à proximité pour le repas. Après avoir consulté plusieurs devis, Frédéric
Carreira a choisit le Rocher de Palmer qui correspondait à ce que Philippe Villetorte
recherchait.
Traiteur
Il a fallut ensuite choisir le traiteur. La DRP qui s’occupe de l’organisation de tous
les événements, a un marché avec deux traiteurs pour les événements du Conseil général de la Gironde. Un pour les événements ou l’on mange assis et un pour les événements
où l’on mange debout.
37. Le chef de projet avait prévu dans son programme une pause repas d’une heure et
compte tenu des 600 personnes attendus, il a opté pour le traiteur Philippe Capdevieille.
Le repas des Assises était payant pour toutes les personnes extérieures au Conseil général de la Gironde. Seuls les internes, les membres du comité de pilotage et les bénéficiaires du RSA ne payaient pas les repas.
Chaque repas coutait 25 euros au Conseil général et la DPLE a fait payer aux personnes
extérieures 15 euros. La différence était comblée par le budget de Philippe Villetorte.
Régie
La régie de la Direction des Système d’Information est arrivée tard dans le comité
de pilotage. Après leurs avoir expliqué ma stratégie numérique et ce que Philippe Villetorte voulait, ils sont allés inspecter le Rocher de Palmer avec Frédéric Carreira qui était
le principal interlocuteur du Rocher de Palmer.
Ils ont permis la faisabilité de notre projet, mettant à ma disposition plusieurs ordinateurs pour les SMS, les e-mails et la diffusion des powerpoint des intervenants.
Logistique
La DRP s’est occupé de la préparation de la salle, mise en place de kakemono de
la DCIP. Ils ont mis sous badges et procédés à l’émargement assisté d’Anne-Marie Sutter
et de Cecile Malrieu de la DPLE.
C’est aussi la DRP qui a installé les visuels à l’extérieur de la salle pour un événement
extérieur entre midi et deux.
Inscriptions
Les inscriptions et les tenues de listings étaient fait par Camille Dexpert à la DRP
avec mon aide et celle d’Eric Boucau du SA2G.
Les bulletins d’inscriptions étaient retournés à la DRP qui inscrivait les personnes. En cas
de listiges, les bulletins d’inscriptions étaient remis à Eric Boucau ou à moi et il fallait se
charger de régler ce litige.
Une fois le litige réglé, on faisait passer à Camille Dexpert la liste complétée et mise à
jour.
Chaque réunion, Camille Dexpert de la DRP, devait faire un compte rendu des inscriptions à Philippe Villetorte. Selon le nombre, il pouvait en découler une action à mener.
Les chèques joints à l’inscription était transmis lors des reunions au SA2G afin qu’il procède à la mise sous coffre.
Les chèques étant libellés à l’ordre du Trésor Public, le SA2G a du procédé à une procédure d’encaissement à la fin des Assises ainsi qu’aux retours de chèques de personnes
n’ayant pas pu assister aux Assises.
38. Communication
Marie-Claude Clemares, Directrice de la Communication, de l’Information et des
Partenariats (communication externe) et Emmanuelle Loeb de la Direction des Ressources Humaines (communication interne) avait un but donné par Philippe Villetorte :
atteindre les 600 personnes.
Philippe Villetorte comptant sur un nombre important de partenaires du Conseil général
de la Gironde, d’employés sur le terrain dans les MDSI, les AGI mais aussi les associations
liées au Conseil général, il n’était pas nécessaire de s’employé à faire une communication à grande échelle.
Il leur a été demandé de promouvoir l’événement sur leur plateforme, mascaret.fr plateforme interne au Conseil général de la Gironde et gironde.fr plateforme de la communication externe.
Des publications dans le journal Axiales du Conseil général (communication externe)
ainsi que dans le Flash info en plis avec les bulletins de salaire (communication interne).
La communication externe est surtout intervenue dans les relations avec la presse afin
de couvrir l’événement dans la presse les deux jours.
J’ai eu pour tâche de penser au volet numérique des assises.
La communication interne était surtout sur le terrain pour tourner des films qui ont servi
de support visuel durant les Assises. Une dizaine de films ont été tourné afin de servir de
d’introduction à la parole des intervenants. Les films ont été tournés par Anne Bariant
de la DRH commandés par Philippe Villetorte selon les besoin des intervenants.
Elle a aussi filmé dans son intégralité le colloque inversé afin que la parole des bénéficiaires soit aussi présente lors des Assises.
Vidéo
Philippe Villetorte et Marie-Claude Clemares ont voulu garder une trace intem-
porelle des Assises de l’insertion. Ils ont donc voulu qu’un film retrace les deux journées.
Le Conseil général de la Gironde, en la personne de Philippe Villetorte, a lancé un appel
d’offre afin de trouver une entreprise de production de film.
L’entreprise a été choisit en demandant l’avis de la directrice de la communication,
d’Isabelle Blanchemanche et le mien.
Imagécrit a remporté l’appel d’offre et a tourné le film des assises selon un cahier des
charges précis.
Le cahier des charges a été élaboré par Philippe Villetorte, Isabelle Blanchemanche,
François Burbaud et Marie-Claude Clémares. Philippe Villetorte a programmé une réunion avec la société afin de régler les derniers détails avant les Assises. La réunion a été
organisée par Anne-Marie Sutter, elle a réservé la salle et commandé le repas.
39. Planification des réunions
Comme dit précédement, les Assises ont nécéssité la collaboration de plusieurs
services du Conseil général de la Gironde. Pour assurer un travail efficace entre tous les
services, il a fallut mettre en place des réunions de comité de pilotage (COPIL). Le COPIL
est le nom donné aux services impliqués dans l’organisation des Assises.
Philippe Villetorte a planifié des réunions COPIL afin de pouvoir encadrer le travail de
chacun des services. Lors de ces réunions, il soumettait un ordre du jour et chaque
service faisait un état des lieux de son avancement.
Anne-Marie Sutter réservait la salle de réunion, invitait tous les participants et prenait
avec mon aide des notes pour ensuite faire parvenir un compte rendu de réunion à tous
les participants.
Grâce à ce reporting, Philippe Villetorte pouvait alors savoir la progression de chacun.
Philipe Villetorte, directeur des politiques de lutte contre l’exclusion et chef de
projet dans le cadre des Assises de l’insertion a du mettre en œuvre des savoir et savoirfaire afin de mener à bien son projet.
Tout d’abord il a fallut faire preuve d’une capacité d’organisation afin de gérer la
préparation des Assises et de continuer à faire fonctionner son service en parallèle. Il a
fallut qu’il se projette afin de prévoir les actions à effectuer dans les jours suivant, avoir
une capacité de planification, faire preuve de projection et avoir une méthodologie
claire.
L’organisation des Assises a fait appel à une prise de décision importante tout en restant
à l’écoute. Un management des équipes a été nécessaire pour cela il a fallut qu’il fasse
preuve de rigueur, qu’il fasse appel a des compétences de gestionnaire. En effet fédérer
une équipe autour d’un projet commun requiert une ouverture d’esprit, une capacité
d’écoute et un sens de la communication
40. Récapitulatif
Choix de la date des Assises
Organisation des assises
Choix des intervenants (DPLE)
Accueil des intervenants (DRP + DPLE)
Transport des intervenants (DRP +DPLE)
Logement des intervenants extérieurs (DRP + DPLE)
Remboursement des frais des intervenants et paiement de prestation
(DPLE+ SA2G)
Choix du programme (DPLE + DRP)
Choix de la salle (DRP)
Demande de traiteur (DRP)
Gestion du budget (DPLE+ SA2G)
Regie (DSI)
Gestion technique (DRP) (préparation de la salle, des badges, des goodies,
de la mise en place des visuels …)
Invitations (DRP)
Reception du courrier et inscription (DRP + DPLE)
Encaissement des chèques (SA2G)
Promotion de l’événement externe (DCIP)
Relation avec la presse (DCIP)
Promotion de l’événement interne (DRH)
Accueil des participants (DRP)
Emargement des présents et distribution des badges et goodies
(DRP+DPLE)
Animation de l’événement (DPLE)
Demande de mise en place des SMS et des E-MAIL (DSI)
Demande de mise en place d’un site (DPLE + DCIP)
Demande de mise a disposition des documents (DPLE + DCIP)
Choix de la bibliographie (DMS+DPLE)
Demande de mise à disposition de la bibliographie (DMS+DPLE+DCIP)
Lancement d’appel à projet pour société de production (DPLE)
Choix du prestataire (DPLE)
Demande de réunion (DPLE)
Commande (DPLE+DCIP)
Mise à disposition de personnels pour encadrement des assises (DPLE +DRP)
Ecriture de discours (DPLE)
41. Planification des réunions
Mise en place de l’ordre du jour (DPLE)
Distribution des tâches à effectuer (DPLE)
Envoi de compte rendu (DPLE)
Suivi des tâches à accomplir (DPLE)
Reporting au supérieur hiérarchique de l’avancé des opérations DPLE
43. Ma première semaine de stage a été une semaine d’adaptation. En effet, il a fallut
apprendre un nouveau vocabulaire, comprendre le fonctionnement de la collectivité,
des services et des besoins.
Après construction d’un lexique de sigles, je me suis adapté à mon environnement. J’ai
acquis au fil des jours une connaissance des services et des personnes à joindre ce qui
a facilité mon travail. En effet pour atteindre un objectif, il a fallut que je prenne contact
avec différentes personnes de différents services qui ne me connaissaient pas. Au fil des
semaines, la connaissance des nom des personnes avec qui j’allais travailler s’est révélé
utile. Je n’avais plus besoin de passer par différents interlocuteur afin d’atteindre la
bonne personne. Cela a été nécessaire lorsque dans la rédaction des reportings, il fallait
attribuer les tâches à chacun et nommer les participants à la reunion.
Mes premières semaines au Conseil général de la Gironde m’ont permis de
mobilisé mes capacités d’écoute, d’organisation mais surtout ma capacité d’adaptation.
Les personnes du COPIL travaillant au Conseil général depuis de nombreuses années
avaient de habitude de language mais aussi de fonctionnement, qu’il a fallut que j’acquiert afin de garantir une intégration optimale.
L’intégration a été un peu difficile au début du stage, les personnes n’osaient pas me
confier du travail, je ne prenais pas part aux décisions et aux actions. Il a fallut pour
cela que je fasse mes preuves, que je propose des idées et que je sois appuyer par la
hierarchie. Au fil des semaines, les membres du COPIL ainsi que les personnes de mon
service m’ont intégré à leur reflexion, s’adressait à moi directement, me demandait mon
avis sur des actions et mes requêtes étaient acceptées.
Ma mission principale m’a permis d’appliquer de nombreuses connaissances
acquises durant l’année scolaire 2012-2013 en rapport avec les unités d’enseignements
«Numérique et société» et «Analyse et écriture interactive».
Le Conseil général de la Gironde, par cette mission, m’a permis d’avoir une grande
autonomie et un pouvoir décisionnel.
Par exemple lors des réunions, les tâches étaient distribuées et il m’était ensuite
possible d’avoir une liberté de décision, d’action au sein des services et d’exercer un
droit d’autorité sur les équipes. J’ai notamment pu être totalement autonome après les
reporting de chaque réunion qui me permettaient de donner mes directives à chacun
puisque les tâches avaient été prévues au préalable avec l’ensemble du groupe.
L’organisation des Assises de l’insertion m’a aussi permis d’éprouver mes capacités
d’organisation et d’analyse des besoins. Il a fallut aussi apporter un soutien technique et
informationnels aux personnes devant appliquer ma stratégie numérique. J’ai pu appliquer les stratégies concernant les réseaux sociaux apprises au cours de l’année 20122013.
44. Mes capacités rédactionnelles ont été développées au cours de ces trois mois.
La plupart des échanges se faisaient par mail, lors des réglements de litiges avec des
participants aux Assises par exemple ou lors de demande d’action aux COPIL. Il a fallu
que je m’adapte au ton formel de ces échanges.
Au début de mon stage j’étais aussi réticente aux passages d’appels téléphonique. Etant
trés mal à l’aise lors des premières prises de contact, il était pour moi compliqué de passer ses appels.
Après plusieurs phoning, j’ai pu exécuter un phoning de grande ampleur, qui était incontournable pour la bonne tenue des Assises. Après avoir joint par téléphone les 91
cabinets des présidents des Conseils généraux des départements de métropole, je suis
devenue beaucoup plus à l’aise mais surtout j’avais une discours beaucoup plus limpide
lors de mes conversations.
Enfin l’organisation d’un événement de cet ampleur a nécessité une rigueur et
une organisation afin de garantir un bon déroulement. Il a fallut que soit attentive et
concentrée à chaque instant afin de satisfaire les demandes de chacun et que jeois
active d’autres parts afin d’être forte de proposition.
Grâce à ce stage j’ai pu assister au déroulement de l’organisation du début à la fin et surtout j’ai pu en faire partie à part entière en tant qu’assistante chef de projet. La clotûre
des Assises a générée chez moi un sentiment de satisfaction et de fierté de voir notre
travail accompli et salué par tous les participants et par notre Vice-présidente Martine
Jardiné.
Mon projet professionel
Lors de mon arrivé dans ce master, je n’ambitionnais pas d’être chef de projet.
J’étais passionnée par le multimédia et le transmedia storytelling, au cours de l’année
scolaire et grâce à la multiplication des projets que nous avons eu à réaliser l’idée d’être
chef de projet a germée.
En effet pour le projet NeurOdysée j’étais chef de projet et j’ai choisi de faire ce stage
en tant qu’assistante chef de projet afin de confronter mes acquis et de perfectionner
mes compétences sur un projet réel, de grande ampleur et ne laissant pas de place a un
échec possible.
Ce stage a conforté mon envie d’être chef de projet parce que j’ai eu la chance d’avoir
une grande marge de manoeuvre, une grande autonomie et un pouvoir décisionnel.
J’ai eu, au Conseil général de la gironde, la chance de travailler avec des personnes
qui m’ont fait confiance et un chef de projet qui m’a délégué beaucoup de tâches, me
considérant comme une employée à part entière.
45. Etre chef de projet que cela soit dans le multimédia ou dans d’autres domaines signifie
entre autres avoir un grand sens de l’organisation, être à l’écoute, savoir manager une
équipe et pour cela connaître les métiers qui la composent. L’évenement auxquels j’ai
participé, m’a permis de développer ces compétences et a conforté l’envie de diriger
une équipe. Je sais que je suis rigoureuse et organisée, que j’ai une grande capacité
d’adaptation, que je sais être à l’écoute et que je peux répondre aux demandes tout en
respectant le temps imparti, être chef de projet est donc une ambition pour mon projet
professionnel futur.
Les compétences que je voudrais développer en deuxième année
Lors de mon stage et durant l’année scolaire 2012-2013, j’ai eu à prendre la
parole devant un public de professionnel afin d’exposer mes projets. J’aimerai lors de
l’année scolaire 2013-2014 avoir des cours de prise de parole. Il me semble nécessaire
pour notre carrière professionnelle de savoir convaincre un public, d’avoir une posture
adéquat lors des réunions avec des clients ou avec la hierarchie.
Je trouverai necessaire la mise en place de cours de rhétorique. Il nous sera necessaire
dans le futur d’être à l’aise devant une audience afin de pouvoir exposer nos projets et
nos idées dans les meilleurs conditions.
Nous avons eu au cours de l’année précédente des prises de paroles devant la classe
pour différents projets, seulement ces oraux étaient très désordonnés et manquaient de
rigueur.
Il faudrait nous donner la possibilité d’approfondir nos compentences concernant
notre prise de parole.
Enfin j’aimerai que cette année universitaire soit plus centré sur le côté technique
plutôt que sur le côté théorique. En effet nous avons tous dans notre classe eu des enseignement théorique au cours de nos licences ou de nos DUT à propos de l’histoire de la
communication, de l’évolution des pratiques et de méthodologies de la recherche. Il me
semblerait utile d’avoir plus d’heures de cours techniques concernant les techniques de
communication, le graphisme ou encore le développement web. J’ai lors de précédent
stage été confrontée à la rédaction de dossiers de presse ou de plan de communication
sans avoir les bases de rédaction de ce type de document qui me seront utile pour mon
projet professionnel. J’aimerai avoir aussi des compétences en référencement de site
web et surtout approfondir l’apprentissage des langages de programmation. Même si
cela resterai un apprentissage académique à approfondir lors des stages, il semblerait
utile qu’ils prennent un plus grosse part dans notre cursus.
47. Liens utiles
www.gironde.fr/assisesdelinsertion
Lexique de sigles
ADF : Assemblé des Départements de France
AGI : Antenne Girondine Insertion
ANSA : Agence Nouvelle des Solidarité Active
APRE : Aide Personnalisée pour le Retour à l’Emploi
CAE : Contrat d’Accompagnement pour l’Emploi
CAF : Caisse d’Allocation Familiale
CCAS : Centre Communal d’Action Sociale
CER : Contrat d’Engagement Réciproque
COPIL : Comité de Pilotage
CUI : Contrat Unique d’Insertion
DAGMS : Direction des Affaires Générales et des Moyens de Solidarités
DATDS : Direction des Action Territorialisées et du Développement Social
DCIP : Direction de la Communication, de l’Information et des Partenariats
DMS : Documentation Médico-Sociale
DPLE : Direction des Politiques de Lutte contre l’Exclusion
DRP : Direction des Relations aux Publics
DSi : Direction des Systèmes Informatiques
FSE : Fond Social Européen
GARIE : Groupement Aquitaine des Réseaux de l’Insertion par l’Emploi
IAE : Insertion par l’Activité Economique
IGAS : Inspecteur Général des Actions Sociales
MDSI : Maison Départementale de la Solidarité et de l’Insertion
OGPP : Observatoire Girondin Précarité Pauvreté
PDI : Plan Départemental d’Insertion
PPAE : Plan Personnalisé d’Acces à l’Emploi
RSA : Revenu de Solidarité Active
SA2G : Service des Affaires de Gestion Générale
49. Journal de bord
Avant le début du stage :
23/04
Réunion avec le groupe communication
14/05
Réunion avec le groupe communication
15/05
Petit-déjeuner sur le thème de l’exclusion bancaire
Début du stage :
21/05
Compte rendu de la réunion communication du 14/05
22/05
Rédaction du compte rendu du petit-déjeuner
Réunion de travail, programmation, validation
Réunion avec la documentation, constitution de la bibliographie
23/05
Correction des notes de synthèse pour diffusion
Réunion pour exploitation des assises sur la plateforme
24/05
Etablissement de l’ordre du jour pour la réunion du 28/05
Diffusion du compte rendu de la reunion communication du 14/05
27/05
Mise au point sur les retours d’inscription avec la direction des relations aux publics
(DRP)
Préparation de la prochaine carte blanche
28/05
Gestion de crise : DRP a envoyé des invitations erronés, des fichiers incomplets ou des
adresses non existantes. Ajout à l’ordre du jour de la réunion communication.
Réunion avec le groupe communication
29/05
Reprise des fichiers de la DRP pour correction
Rédaction de la stratégie numérique de l’événement
30/05
Prospection de followers Twitter potentiels
Demande de réunion pour la stratégie numérique avec la directrice de la communication et son équipe
50. 03/06
Fichiers d’adresses nettoyés, prêt à l’envoi
Réunion avec la DRP pour e-mailing avec les nouveaux fichiers
04/06
Reunion avec le pôle information et communication concernant la faisabilité numérique
05/06
Réunion de travail avec l’équipe de la DPLE
Réunion de travail avec la directrice de la communication et l’attaché de presse pour
préparation du communiqué de presse
06/06
Colloque inversé
Réunion avec la documentation, mise en place du plan de la bibliographie et sélection
de nouveaux d’ouvrages
07/06
Remaniement des notes de synthèses et des notes préparatoires des petits-dejeuners et
application de la charte graphique du Conseil Général pour diffusion numérique.
Création d’un QRcode a intégré sur les blocs notes remis aux participants de
l’événement.
Etablissement de l’ordre du jur pour la réunion communication du 11/06
10/06
Lancement du mailing pour la carte blanche du 20 juin
Rédaction des comptes rendus des réunion du 05/06
Diffusion des comptes rendus
Mise au point sur les invitations avec la DRP
Prise de contact avec la Direction de la Communication, de l’Information et des
Partenariats (DCIP) pour le lancement de la page de l’événement.
11/06
Réunion avec le pôle information et communication
12/06
Rédaction du compte rendu de la réunion comunication du 11/06 et diffusion.
13/06
Reunion de travail
Mis à jour du programme de l’événement
Proposition de mise en place de réunion «régie» afin de convoquer tous les acteurs de
l’événement
Résolution de problèmes (portail gironde.fr, interviews cartes blanches, flash info
erroné...)
51. 14/06
Chartage de documents
Prise de rendez vous pour résolutions de problèmes
17/06
Réunion avec le groupe communication
Réunion logistique avec la DRP
Réunion numérique avec le la DCIP
18/06
Rédaction de compte rendu des reunion du 17/06
Demande de mise en place de notre page sur le portail gironde.fr, demande d’ajout et
de rectifications.
19/06
Prise de contact avec l’Assemblée des Départements de France afin de récuperer une
liste de contact.
20/06
Retour sur les statistiques du mailing mis en place le 11/06, nombre d’ouverture, de clics,
d’adresse non-abouties.
Nettoyage des erreurs pour les prochains envois
21/06
Envoi de mailing à la personne en charge et assignation à une mission. Mise en place de
l’impression de 3000 programmes et mise en place avec la DRP pour la mise sous plis.
Demande de mise en place de la stratégie numérique sur les réseaux sociaux avec un
calendrier précis
24/06
Evaluation des candidatures des agences de production, qui sera en charge de faire le
film retracant les assises
Contact de tous les départements de France afin de récuperer les adresses mails des
présidents ainsi que les vice-président en charge des affaires sociales.
25/06
Rappel à la DCIP de la mise en place de la stratégie numérique sur les réseaux sociaux,
ce jour.
Selection dans la proposition de PAO des bloc-notes, distribués lors de l’événement.
26/06
Demande d’envoi d’invitations sur le nouveau listing des vice-présidents des départements de France.
Reunion avec la régie interne pour la mise en place de l’événement.
27/06
Commande de fiche administrative à transmettre à l’attaché de presse.
Correction de documents à imprimer avec la documentation.