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Les professionnels de la
préservation des bois en œuvre
à votre service
Guide
pratique
contre les pathologies
du bois dans le bâti
Protection & lutte
LA COMPÉTENCE
DU PERSONNEL
LA QUALITÉ DE
L'INTERVENTION
LA QUALITÉ DU
SERVICE
APRÈS-VENTE
LE RESPECT
D'EXIGENCES SANTÉ
ENVIRONNEMENT
FCBA
suit annuellement
ces engagements
auprès des entreprises
certifiées au travers
d'audits techniques
et administratifs
Les entreprises certifiées
s'engagent sur :
l’unique
certification de services
EXIGEZ
LA DÉONTOLOGIE
COMMERCIALE
170
sites
certifiés
sur la France
et les DOM
• la certification de services est une
démarche volontaire de l'entreprise,
• règlementée par la loi (94-442),
• elle garantit le respect d'exigences définies
dans des référentiels de prescriptions
techniques mis en œuvre par des entreprises
spécialisées et reconnues pour leurs compétences.
• attestée par le Certificat de qualité.
NS LE BÂTI
LE CHOIX DE LA
SÉCURITÉ
LA COMPETENCE
& L'EFFICACITÉ
PRESERVATION DES BOIS DANS LE BÂTI
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Insectes
à larves xylophages
Mérule et autres
champignons lignivores
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Termites souterrains
DROM-COM
Termites souterrains
Termites bois secs
DROM-COM
MÉTROPOLE
DROM-COM
(Départements et Régions d’Outre-Mer
et Collectivités d’Outre-Mer)
INSECTES
CHAMPIGNONS
TERMITES
INSECTES
TERMITES
Insectes
à larves xylophages
DROM-COM
CHAMPIGNONS
Mérule et autres
champignons lignivores
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Il existe de nombreuses espèces de champignons lignivores capables de dégrader le bois en
œuvre en provoquant ce que l’on appelle des pourritures. Ces champignons ne se développent
qu’en présence d’une humidité anormalement élevée dans le bois et en milieu confiné.
La mérule (ou Serpula Lacrymans) reste le champignon le plus répandu et connu.
Dans le neuf
Il n’existe pas de réglementation à proprement parler pour se
prémunir de la Mérule lorsqu’on construit un ouvrage. Simplement,
des règles efficaces d’hygiène du bâti, de ventilation sont à mettre en
œuvre pour éviter d’avoir des zones de confinement et une humidité
anormale au niveau du bâti concerné et donc des bois en œuvre sur
cette zone.
QUELQUES MESURES PRÉVENTIVES :
• mettre en œuvre des bois secs,
• éviter tout contact du bois avec le sol,
• assurer une bonne aération des sous-sols,
• assurer une bonne étanchéité en façades et toitures.
Un habitat sain et bien entretenu permet de garantir la non
infestation par des champignons lignivores.
Réglementation
Dans l’ancien
La loi Alur, publiée en mai 2014, visant à favoriser l’accès pour tous
à un logement digne et abordable, comprend un article intégré dans
le Code de la construction et de l’Habitat, en vue de lutter contre la
Mérule.
REPRENANT LES PRINCIPES DE LA RÉGLEMENTATION TERMITES, LA
LOI ALUR COMPORTE QUATRE NIVEAUX D’OBLIGATIONS :
1 - Pour le propriétaire :
la déclaration obligatoire en mairie par les occupants (locataires, propriétaires
ou syndic de copropriété, si la mérule est située dans les parties communes),
dès lors qu’une présence de ce champignon parasite est détectée.
2 - Pour le préfet :
la délimitation, au niveau départemental, des zones de présence d’un risque de
mérule par arrêté préfectoral lorsque plusieurs foyers ont été identifiés.
3 - Pour l’opérateur en diagnostic :
l’obligation d’information sur la présence d’un risque de mérule en cas de vente
d’un bien immobilier situé dans une zone concernée par l’arrêté préfectoral.
4 - Pour l’entreprise de traitement :
le traitement ou l’incinération sur place des bois et matériaux contaminés avant
tout transport, en cas de démolition partielle ou totale d’un bâtiment infesté.
Destiné à renforcer les outils de la lutte contre l’habitat indigne et à
améliorer la protection de l’acquéreur d’un bien immobilier, ce nouvel
article de la loi Alur ne rend pas le diagnostic Mérule obligatoire mais
impose désormais une obligation de déclaration pour le propriétaire et
d’information pour les diagnostiqueurs.
La mérule
C’est le champignon lignivore le plus répandu
en France et qui peut commencer son action
destructrice à partir d’une humidité des bois de
20-22%.
Grâce à ses ramifications (appelées
syrrotes), la mérule peut se développer
à travers les joints de maçonneries sur
plusieurs mètres pour trouver une
source d’humidité nécessaire à sa
survie et ainsi croître à raison de 4
mm par jour.
Facilement identifiable par un
professionnel certifié CTB-A+ mais
beaucoup moins par d’autres acteurs du
bâtiment, moins spécialisés.
La mérule forme en surface des traces
cotonneuses épaisses et blanches et
des filaments gris. Ses fructifications
se présentent sous forme de
carpophores de couleur rouille
aux bordures blanches et de spores
rouges.
Conditions de développement
• Températures comprises entre
20 et 26°c
• Endroits confinés
Indices de présence
• Cordons mycéliens
• Mycélium épais, cotonneux
blanc, parfois coloré de rose ou
jaune
• Exude parfois des gouttelettes
• Voile fin et blanchâtre
• Production importante de
spores, présence d’une fine
poussière brune (spores)
Dégâts
• Cubes bruns assez gros, secs et
cassants
• Plutôt sur résineux, mais aussi
feuillus (chêne compris)
Biologie
Le coniophore
Le coniophore (ou champignon des caves), autre
champignon de pourriture cubique, peut être
confondu par son aspect avec la Mérule.
Cependant, la puissance de son attaque est
largement inférieure à celle de la Mérule.
Ses besoins en eau sont supérieurs (minimum 40%),
il ne possède pas la faculté comme la
mérule de transporter l’eau grâce à
ses cordons mycéliens.
Conditions de développement
• Humidité des bois supérieure
à 40%
• Température optimale 22°c
Indices de présence
• Mycélium blanchâtre rare
• Cordons mycéliens bruns
foncés à noirs, non inclus dans
un voile
Dégâts
• Cubes plus petits cassants,
très bruns
• Attaquent les résineux et
feuillus
LES CHAMPIGNONS
DE POURRITURE FIBREUSE
Se développent sur des bois dont les taux d’humidité
sont très élevés, supérieurs à 40%.
Ces champignons possèdent des enzymes
permettant de décomposer la lignine et cellulose
du bois engendrant une défibrillation profonde du
bois.
Le bois prend une teinte plus claire et une texture
très ramollie (sur du feuillus et du résineux).
Les espèces les plus connues : le Phelinus
megaloporus et le coriolus Versicolor
LES CHAMPIGNONS
DE POURRITURE MOLLE
Se développent lorsque le bois est gorgé d’eau.
Résineux comme feuillus sont susceptibles d’être
attaqués. Le bois prend une teinte très foncée,
noirâtre et une texture ramollie en surface.
Les autres types de pourriture :
Chaque situation nécessite une étude
préalable du site et un diagnostic
précis de la pathologie de façon à
adapter le traitement.
Ceci permet également de faire un constat
visuel des zones altérées et d’identifier
de façon précise la nature du champignon.
Les grands principes de lutte contre les
champignons lignivores consistent à :
- supprimer tous les apports d’eau anormaux au niveau du bâti.
Réparation de l’enveloppe extérieure, réparations de fuites, remontées
capillaires…,
- rétablir des conditions de ventilation suffisante,
- réaliser des travaux préparatoires d’exploration et de recherche de
l’étendue du champignon,
Mettreànul’ensembledesmurs,cloisonsetsolsafindelocaliserdéfinitivement
l’étendue de l’infestation et le traitement biocide à réaliser. Les bois conservés
sont sondés et bûchés,
- réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation suivant
le cas de champignon rencontré) au niveau des sols maçonnés,
maçonneries et cloisons qui sont différents, suivant le champignon
présent,
- réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation) des bois
conservés.
Les techniques et procédés de traitement mis en œuvre par les entreprises
certifiées CTB-A+ sont tous définis dans des référentiels de prescriptions
techniques validés au préalable par différents acteurs du marché tels que les
prescripteurs, les assureurs…
La lutte
pulvérisation
INSECTES
Insectes
à larves xylophages
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Les insectes xylophages peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments
et affecter la qualité d’usage des bâtiments. Néanmoins, des mesures simples permettent de
maîtriser le risque de dégradations.
Charpente traditionnelle :
(ferme, pannes et chevrons) : classe d’emploi 2
Solivage : classe d’emploi 2
Poteaux : classe d’emploi 3
Eléments participant à la stabilité de l’ouvrage
Panneaux de parement
Bardage
Garde-corps
Platelage
Bardage
Eléments ne participant pas à la stabilité de l’ouvrage
Liteaux non contreventants
Platelage
Châssis de fenêtre
Dans le neuf
Les articles L 112-17 et R 112-2 à 4 du Code de la construction et de l’Habitation
et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 prévoient notamment la protection
des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l’ouvrage
(cf schéma ci-dessous) contre les insectes à larves xylophages et ceci sur
l’ensemble du territoire national.
Ces dispositions concernent les constructions dont le permis a été déposé
après le 1er
novembre 2006, ainsi que les travaux d’aménagement engagés à
compter de cette même date.
CETTE PROTECTION PEUT ÊTRE :
• naturelle
certaines essences
étant naturellement
durables
(cf Norme NF
EN 350),
• conférée au moyen
de traitements,
• assurée par un
système constructif
permettant la
surveillance et le
remplacement facile
des bois contaminés.
Réglementation
Dans l’ancien
Il n’existe pas de réglementation particulière concernant
les traitements préventifs ou curatifs dans l’ancien contre
les insectes à larves xylophages dans le bâti existant.
Charpente industrielle : classe d’emploi 2
Liteaux contreventants :
classe d’emploi 2
Ossature : classe d’emploi 2
Lambourdes
Escalier
Parquet
Plinthes
Voile de contreventement :
classe d’emploi 2
Solivage : classe d’emploi 2 voire 3
(sur certains types de vides sanitaires
mal ventilés)
LES 5 CLASSES D’EMPLOI
DU BOIS (EN335)
Classe 1 Bois placés en intérieur,
à l’abri des intempéries.
Exemples : parquets, meubles, etc.
Classe 2 Bois placés en intérieur mais
pouvant être soumis à un risque
d’humidité ponctuelle.
Exemples : charpentes, éléments de
toiture.
Classe 3 Bois placés en extérieur, soumis
à des alternances rapides
d’humidité et de séchage.
Exemples : fenêtres, portes d’entrée,
revêtements extérieurs.
Classe 4 Bois placés en extérieur
et soumis à une humidité
permanente.
Exemples : clôtures, poteaux,
passerelles extérieures.
Classe 5 Tous les ouvrages en bois en
contact avec l’eau de mer.
Exemples : jetées, pontons, etc.
SON COUSIN,
L’hespérophane
Le capricorne des feuillus
s’attaque aux essences feuillues (chêne,
hêtre…)
- Larve : développement larvaire minimum
de 2 ans, pouvant aller jusqu’à 6 ans.
- L’insecte adulte : 13 à 24 mm de long, de
couleur brun rouge, sortie mai à août, ne
se nourrit pas.
Indices de présence
• Trous de sortie :
ovales, 8 à 13 mm
• Les galeries de
section elliptique,
ramifiées, parallèles
au fil du bois, parois
striées par les
mandibules.
• Vermoulures :
cylindre de sciure
compressée d’1 mm
Indices de présence
TRÈS RÉPANDU EN FRANCE
Le capricorne
des Maisons
s’attaque aux essences résineuses
- La ponte : 20 à 100 œufs.
- Larve : développement larvaire
de 3 à 5 ans.
- L’insecte adulte : 10 à 20 mm de long,
couleur noire, sortie de juin à août, ne
vit que de 3 à 4 semaines, vole sur des
distances courtes.
Indices de présence
• Trous de sortie :
ovales, 6 à 10 mm
• Des galeries qui
s’étendent jusqu’à
la périphérie de
l’ouvrage
• Vermoulures :
cylindre de sciure
compressée d’1 mm
Biologie
La grosse vrillette
s’attaque particulièrement aux bois
(feuillus et résineux) qui ont déjà subi
une dégradation par un champignon de
pourriture cubique ou fibreuse, donc à un
taux d’humidité supérieur à la normale.
- L’insecte adulte : 5 à 7 mm de long de
couleur brun foncé, apparaît entre avril
et mai, vit de 1 à 10 ans.
Indices de présence
• Trous de sortie :
circulaires
de 2 à 4 mm
• Les galeries :
circulaires
• Vermoulures :
granuleuses en forme
de lentille de 1mm de
diamètre
La petite vrillette
s’attaque aux bois feuillus et résineux.
- L’insecte adulte : 3 à 5 mm de long, sort
entre mai et septembre, vit de 1 à 4 ans.
Indices de présence
• Trous de sortie :
circulaires de 1 à 3 mm
• Les galeries :
circulaires
• Vermoulures : amas
de vermoulure
finement granuleuses
à la surface du bois
Indices de présence
Indices de présence
LES INSECTES DE BOIS SEC
Insectes dont la larve se développe et se nourrit du bois en créant
des galeries.
Les plus connus : capricorne, hespérophanes, lyctus, petite et
grosse vrillettes.
Leur présence se détecte surtout par les trous de sortie des
larves quand elles arrivent au stade adulte.
D’autres insectes
xylophages moins
répandus ou
nidificateurs, peuvent
faire des dégâts dans les
bois d’œuvre :
- LE BOSTRYCHE CAPUCIN
- LE CHARANÇON XYLOPHAGE
- LA FOURMI
- L’ABEILLE CHARPENTIÈRE
Le lyctus
Deux espèces en France. Le bois doit
constituer une source de nourriture suf-
fisante, c’est-à-dire être riche en amidon
(châtaignier, chêne, frêne, et tous les
bois tropicaux feuillus constituent ainsi
des cibles privilégiées pour le lyctus).
Cet insecte infeste plus souvent le bois
dans ses premières années d’utilisation
du fait de la disparition progressive
de l’amidon.
- L’insecte adulte : 2.5 à 6 mm de long,
apparaît entre avril et septembre, vit de
8 à 12 mois.
Indices de présence
• Trous de sortie :
circulaires
de 1 à 2 mm
• Les galeries :
circulaires
• Vermoulures : petits
cônes de vermoulure
très fine, aspect fleur
de farine
Chaque situation nécessite
un diagnostic précis permettant
ensuite de faire le choix du
traitement le plus adapté.
Il est à noter que les opérations
de préparation et traitement sont
indissociables les unes des autres
de façon à garantir un résultat.
Une lutte efficace
passe par :
Des opérations préparatoires précises telles que :
- le sondage mécanique de tous les bois,
- le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans
l’efficacité du traitement,
- le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de
l’ensemble de la surface des bois.
Des opérations de traitement (injection et pulvérisation) qui varient
suivant la typologie de produit utilisé (gel ou liquide) et le type de bois à
traiter (résineux ou feuillus).
Les opérations de préparation et traitement mis en œuvre par les
entreprises certifiées CTB-A+ sont toutes définies dans des référentiels
de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du
marché, tels que les prescripteurs, les assureurs…
Nota : dans le cas d’un traitement préventif donc lorsque le bois est sain,
seuls les ancrages et les bois en contact avec les maçonneries
sont à injecter. Une application de surface suffira à conférer une
protection à l’ouvrage concerné.
La lutte
TERMITES
Termites souterrains
(Métropole)
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites dont la grande majorité vit dans les
régions chaudes, équatoriales ou tropicales. Sur ces 2 500 espèces, seules 6 sont présentes en
Métropole.
Dans le neuf
Depuis novembre 2007, la loi impose par le décret du 23 mai 2006, suivi du
décret no 2006-591 du 23 mai 2006, suivi de l’arrêté du 16 février 2010 mis
à jour le 3 décembre 2014 des mesures de protection des bâtiments avant
construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces
futures constructions. Ce décret et arrêté sont applicables sur l’ensemble des
zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut
aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité.
Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de
l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3 ; elles concernent la mise en place de
dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites soit :
• par la mise en œuvre d’un dispositif
de type barrière physique ou physico-chimique,
• par la mise en œuvre d’un dispositif de construction
contrôlable (sauf pour les départements d’Outre-Mer).
Réglementation
29 22
56
35
27
91
94
80
51
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72
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24
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64
Dans l’ancien
La loi termite par le décret n°2000-613
du 3 Juillet 2000 prévoit :
• pour le propriétaire ou l’occupant d’un immeuble,
l’obligation de déclarer en mairie la présence de
termite au niveau de son bien,
• pour le préfet, la possibilité de prendre un arrêté
délimitant les zones infestées,
• pour le maire, la possibilité d’injonction de diagnostic
et/ou traitement au niveau des administrés,
• pour le propriétaire, l’obligation de faire réaliser un
état parasitaire dans le cadre d’une vente.
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Mayotte
971
972
973
974
976
Aucun arrêté
Arrêté portant sur une partie du département
Arrêté portant sur l’ensemble du département
Légende des arrêtés
Edition Juin 2014
Source : Préfecture et services déconcentrés de l’Etat (DDE)
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
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Mayotte
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64
LOI N° 99-471 DU 8 JUIN 1999
CARTE DES ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX
Biologie
Les termites souterrains
Les termites souterrains sont des insectes
sociaux qui vivent en colonie (termitière) et
qui s’organisent autour de différentes castes :
reproducteurs, ouvriers assurant les besoins
alimentaires et soldats.
Leur mode de développement se fait soit par essaimage (les
insectes ailés fondant une nouvelle colonie), soit par bouturage
(une centaine d’individus de la colonie pouvant donner naissance
à une nouvelle colonie).
Leur habitat naturel est la forêt, où ils participent activement au
recyclage de la matière végétale morte.
Les colonies de termites sont installées dans le sol ; ce sont les
ouvriers (plusieurs milliers d’individus) qui prospectent de façon
permanente à la recherche de nourriture à base de cellulose ; cela
peut être du bois, mais aussi du papier, du carton… Dans leur quête
de nourriture, ils sont également capables de dégrader bon nombre
de matériaux (polystyrène, isolants, gaines de toute nature…) et de
passer par des interstices de l’ordre d’1 mm pour poursuivre leur
cheminement à l’intérieur des bâtiments.
Dans le bois
Les termites attaquent toutes les
essences de bois à l’exception du
duramen de quelques essences
tropicales particulièrement denses.
• Présence de lacunes toujours vides de
vermoulure tapissées de concrétions.
Principaux indices de présence
• Galeries, tunnels ou cordonnets
construits sur des matériaux durs,
• Petits trous de 2 mm environ visibles
sur les plâtres de plafond ou les murs.
Transport de bois
Colonie
Marcottage
Essaimage
Mode de développement des termites
Dans le bois
Principaux indices de présence
Chaque projet de construction nécessite une évaluation précise en
matière de protection anti-termite de façon à faire le choix le plus adapté
dans la technique et dans sa mise en œuvre.
Les travaux de protection des constructions neuves au moyen d’une
barrière physique ou physico-chimique nécessitent pour l’entreprise
d’être assurée en garantie décennale couvrant le risque termite; peu
d’entreprises bénéficient de ce type de couverture.
Protection
des constructions neuves
TECHNIQUES :
Rappelons tout d’abord que l’épandage insecticide de produits
biocides sur le sol n’est pas une technologie retenue dans la
liste des dispositifs fixés dans l’arrêté du 27 juin 2006, modifié
par l’arrêté du 16 fevrier 2010, puis 4 déc 2014.
Bien que largement utilisée pendant de nombreuses années,
elle ne doit donc plus être utilisée.
Les barrières physiques et physico-chimiques sont des
dispositifs qui utilisent des matériaux infranchissables par les
termites.
Deux types de mise en œuvre ont été développés pour
répondre aux exigences réglementaires :
• la mise en œuvre de barrière physico-chimique sous la
totalité de l’assise du bâti (mise en œuvre dite surfacique)
en insistant particulièrement au niveau des points singuliers
(passage de gaines, fourreaux, canalisations à travers la
dalle),
• la mise en œuvre de barrière physique ou physico-chimique
(sur les zones de passage potentiels de termites) appelées
points singuliers. Ceux sont les jonctions de matériaux
différents, les traversées de dalle et réservations, les
discontinuités en périphérie, les joints de dilatation…
Deux techniques de lutte au niveau d’un bâtiment
infesté :
BARRIÈRE CHIMIQUE
Technique de plus de 50 ans d’existence qui consiste à mettre
en œuvre des barrières d’injection de produits biocides
au niveau des sols extérieurs, au niveau des caves, sols
extérieurs, maçonneries, bois de structure et autres bois.
Il s’agit d’une approche de traitement immédiate (environ
20% des chantiers).
PIÉGES-APPÂTS
Technique de plus de 20 ans d’existence qui consiste à mettre en place
des stations (piège) sur l’ensemble de la périmétrie du bâtiment à
protéger, ainsi que sur les traces de passage de termites.
Le principe est de pouvoir se connecter avec la colonie présente
via les ouvriers et d’intoxiquer progressivement l’ensemble de
la colonie. Il s’agit d’une approche nécessitant un suivi du site
sur plusieurs mois de la part de l’entreprise de façon à évaluer
l’état d’intoxication de la colonie et l’évolution de l’infestation.
Cette dernière technique peut également être utilisée dans le
cas d’un traitement de terrain.
La lutte
dans le bâti existant et sur le terrain
INSECTES
Insectes
à larves xylophages
DROM-COM
(Départements et Régions d’Outre-Mer
et Collectivités d’Outre-Mer)
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Les insectes xylophages peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments
et affecter la qualité d’usage des bâtiments. Néanmoins, des mesures simples permettent de
maîtriser le risque de dégradations.
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Mayotte
Charpente traditionnelle :
(ferme, pannes et chevrons) : classe d’emploi 2
Solivage : classe d’emploi 2
Poteaux : classe d’emploi 3
Eléments participant à la stabilité de l’ouvrage
Panneaux de parement
Bardage
Garde-corps
Platelage
Bardage
Eléments ne participant pas à la stabilité de l’ouvrage
Liteaux non contreventants
Platelage
Châssis de fenêtre
Dans le neuf
Les articles L 112-17 et R 112-2 à 4 du Code de la construction et de l’Habitation
et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 prévoient notamment la protection
des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l’ouvrage
(cf schéma ci-dessous) contre les insectes à larves xylophages et ceci sur
l’ensemble du territoire national.
Ces dispositions concernent les constructions dont le permis a été déposé
après le 1er
novembre 2006, ainsi que les travaux d’aménagement engagés à
compter de cette même date.
CETTE PROTECTION PEUT ÊTRE :
• naturelle
certaines essences
étant naturellement
durables
(cf Norme NF
EN 350),
• conférée au moyen
de traitements,
• assurée par un
système constructif
permettant la
surveillance et le
remplacement facile
des bois contaminés
pour la France
Métropolitaine
uniquement.
Réglementation
Dans l’ancien
Il n’existe pas de réglementation particulière concernant
les traitements préventifs ou curatifs dans l’ancien contre
les insectes à larves xylophages dans le bâti existant.
Toutefois, les bois neufs introduits dans un bâtiment
ancien doivent répondre aux obligations règlementaires.
Charpente industrielle : classe d’emploi 2
Liteaux contreventants :
classe d’emploi 2
Ossature : classe d’emploi 2
Lambourdes
Escalier
Parquet
Plinthes
Voile de contreventement :
classe d’emploi 2
Solivage : classe d’emploi 2 voire 3
(sur certains types de vides sanitaires
mal ventilés)
LES 5 CLASSES D’EMPLOI
DU BOIS (EN335)
Classe 1 Bois placés en intérieur,
à l’abri des intempéries.
Exemples : parquets, meubles, etc.
Classe 2 Bois placés en intérieur mais
pouvant être soumis à un risque
d’humidité ponctuelle.
Exemples : charpentes, éléments de
toiture.
Classe 3 Bois placés en extérieur, soumis
à des alternances rapides
d’humidité et de séchage.
Exemples : fenêtres, portes d’entrée,
revêtements extérieurs.
Classe 4 Bois placés en extérieur
et soumis à une humidité
permanente.
Exemples : clôtures, poteaux,
passerelles extérieures.
Classe 5 Tous les ouvrages en bois en
contact avec l’eau de mer.
Exemples : jetées, pontons, etc.
SON COUSIN,
L’hespérophane
Le capricorne des feuillus
s’attaque aux essences feuillues (chêne,
hêtre…)
- Larve : développement larvaire minimum
de 2 ans, pouvant aller jusqu’à 6 ans.
- L’insecte adulte : 13 à 24 mm de long, de
couleur brun rouge, sortie mai à août, ne
se nourrit pas.
Indices de présence
• Trous de sortie :
ovales, 8 à 13 mm
• Les galeries de
section elliptique,
ramifiées, parallèles
au fil du bois, parois
striées par les
mandibules.
• Vermoulures :
cylindre de sciure
compressée d’1 mm
Indices de présence
TRÈS RÉPANDU EN FRANCE
Le capricorne
des Maisons
s’attaque aux essences résineuses
- La ponte : 20 à 100 œufs.
- Larve : développement larvaire
de 3 à 5 ans.
- L’insecte adulte : 10 à 20 mm de long,
couleur noire, sortie de juin à août, ne
vit que de 3 à 4 semaines, vole sur des
distances courtes.
Indices de présence
• Trous de sortie :
ovales, 6 à 10 mm
• Des galeries qui
s’étendent jusqu’à
la périphérie de
l’ouvrage
• Vermoulures :
cylindre de sciure
compressée d’1 mm
Biologie
La grosse vrillette
s’attaque particulièrement aux bois
(feuillus et résineux) qui ont déjà subi
une dégradation par un champignon de
pourriture cubique ou fibreuse, donc à un
taux d’humidité supérieur à la normale.
- L’insecte adulte : 5 à 7 mm de long de
couleur brun foncé, apparaît entre avril
et mai, vit de 1 à 10 ans.
Indices de présence
• Trous de sortie :
circulaires
de 2 à 4 mm
• Les galeries :
circulaires
• Vermoulures :
granuleuses en forme
de lentille de 1mm de
diamètre
La petite vrillette
s’attaque aux bois feuillus et résineux.
- L’insecte adulte : 3 à 5 mm de long, sort
entre mai et septembre, vit de 1 à 4 ans.
Indices de présence
• Trous de sortie :
circulaires de 1 à 3 mm
• Les galeries :
circulaires
• Vermoulures : amas
de vermoulure
finement granuleuses
à la surface du bois
Indices de présence
Indices de présence
LES INSECTES DE BOIS SEC
Insectes dont la larve se développe et se nourrit du bois en créant
des galeries.
Les plus connus : capricorne, hespérophanes, lyctus, petite et
grosse vrillettes.
Leur présence se détecte surtout par les trous de sortie des
larves quand elles arrivent au stade adulte.
D’autres insectes
xylophages moins
répandus ou
nidificateurs, peuvent
faire des dégâts dans les
bois d’œuvre :
- LE BOSTRYCHE CAPUCIN
- LE CHARANÇON XYLOPHAGE
- LA FOURMI
- L’ABEILLE CHARPENTIÈRE
Le lyctus
Deux espèces en France. Le bois doit
constituer une source de nourriture suf-
fisante, c’est-à-dire être riche en amidon
(châtaignier, chêne, frêne, et tous les
bois tropicaux feuillus constituent ainsi
des cibles privilégiées pour le lyctus).
Cet insecte infeste plus souvent le bois
dans ses premières années d’utilisation
du fait de la disparition progressive
de l’amidon.
- L’insecte adulte : 2.5 à 6 mm de long,
apparaît entre avril et septembre, vit de
8 à 12 mois.
Indices de présence
• Trous de sortie :
circulaires
de 1 à 2 mm
• Les galeries :
circulaires
• Vermoulures : petits
cônes de vermoulure
très fine, aspect fleur
de farine
Chaque situation nécessite
un diagnostic précis permettant
ensuite de faire le choix du
traitement le plus adapté.
Il est à noter que les opérations
de préparation et traitement sont
indissociables les unes des autres
de façon à garantir un résultat.
Une lutte efficace
passe par :
Des opérations préparatoires précises telles que :
- le sondage mécanique de tous les bois,
- le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans
l’efficacité du traitement,
- le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de
l’ensemble de la surface des bois.
Des opérations de traitement (injection et pulvérisation) qui varient
suivant la typologie de produit utilisé (gel ou liquide) et le type de bois à
traiter (résineux ou feuillus).
Les opérations de préparation et traitement mis en œuvre par les
entreprises certifiées CTB-A+ sont toutes définies dans des référentiels
de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du
marché, tels que les prescripteurs, les assureurs…
Nota : dans le cas d’un traitement préventif donc lorsque le bois est sain,
seuls les ancrages et les bois en contact avec les maçonneries
sont à injecter. Une application de surface suffira à conférer une
protection à l’ouvrage concerné.
La lutte
TERMITES
Termites souterrains
DROM-COM
(Départements et Régions d’Outre-Mer
et Collectivités d’Outre-Mer)
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites dont la grande majorité vit dans les
régions chaudes, équatoriales ou tropicales.
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Mayotte
Dans le neuf
Depuis novembre 2007, la loi impose par le décret du 23 mai 2006, suivi du
décret no 2006-591 du 23 mai 2006, suivi de l’arrêté du 16 février 2010 mis
à jour le 3 décembre 2014 des mesures de protection des bâtiments avant
construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces
futures constructions. Ce décret et arrêté sont applicables sur l’ensemble des
zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut
aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité.
Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de
l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3 ; elles concernent la mise en place de
dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites soit :
• par la mise en œuvre d’un dispositif
de type barrière physique ou physico-chimique,
• par la mise en œuvre d’un dispositif de construction
contrôlable uniquement sur la Métropole.
Réglementation
29 22
56
35
27
91
94
80
51
10
72
36
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77
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09
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61 78
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43
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64
Dans l’ancien
La loi termite par le décret n°2000-613
du 3 Juillet 2000 prévoit :
• pour le propriétaire ou l’occupant d’un immeuble,
l’obligation de déclarer en mairie la présence de
termite au niveau de son bien,
• pour le préfet, la possibilité de prendre un arrêté
délimitant les zones infestées,
• pour le maire, la possibilité d’injonction de diagnostic
et/ou traitement au niveau des administrés,
• pour le propriétaire, l’obligation de faire réaliser un
état parasitaire dans le cadre d’une vente.
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Mayotte
971
972
973
974
976
Aucun arrêté
Arrêté portant sur une partie du département
Arrêté portant sur l’ensemble du département
Légende des arrêtés
Edition Juin 2014
Source : Préfecture et services déconcentrés de l’Etat (DDE)
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Mayotte
971
972
973
974
976
29 22
56
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06
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83
19
23
43
84
64
LOI N° 99-471 DU 8 JUIN 1999
CARTE DES ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX
Biologie
Les termites souterrains
Les termites souterrains sont des insectes
sociaux qui vivent en colonie (termitière) et
qui s’organisent autour de différentes castes :
reproducteurs, ouvriers assurant les besoins
alimentaires et soldats.
Leur mode de développement se fait soit par essaimage
(les insectes ailés fondant une nouvelle colonie), soit par
bouturage (une centaine d’individus de la colonie pouvant donner
naissance à une nouvelle colonie).
Leur habitat naturel est la forêt, où ils participent activement au
recyclage de la matière végétale morte.
Les colonies de termites sont installées dans le sol ; ce sont les
ouvriers (plusieurs milliers d’individus) qui prospectent de façon
permanente à la recherche de nourriture à base de cellulose ; cela
peut être du bois, mais aussi du papier, du carton… Dans leur quête
de nourriture, ils sont également capables de dégrader bon nombre
de matériaux (polystyrène, isolants, gaines de toute nature…) et de
passer par des interstices de l’ordre d’1 mm pour poursuivre leur
cheminement à l’intérieur des bâtiments.
Dans le bois
Les termites attaquent toutes les
essences de bois à l’exception du
duramen de quelques essences
tropicales particulièrement denses.
• Présence de lacunes toujours vides de
vermoulure tapissées de concrétions.
Principaux indices de présence
• Galeries, tunnels ou cordonnets
construits sur des matériaux durs,
• Petits trous de 2 mm environ visibles
sur les plâtres de plafond ou les murs.
Transport de bois
Colonie
Marcottage
Essaimage
Mode de développement des termites
Dans le bois
Principaux indices de présence
Chaque projet de construction nécessite une évaluation précise en
matière de protection anti-termite de façon à faire le choix le plus adapté
dans la technique et dans sa mise en œuvre.
Les travaux de protection des constructions neuves au moyen d’une
barrière physique ou physico-chimique nécessitent pour l’entreprise
d’être assurée en garantie décennale couvrant le risque termite; peu
d’entreprises bénéficient de ce type de couverture.
Protection
des constructions neuves
TECHNIQUES :
Rappelons tout d’abord que l’épandage insecticide de produits
biocides sur le sol n’est pas une technologie retenue dans la
liste des dispositifs fixés dans l’arrêté du 27 juin 2006, modifié
par l’arrêté du 16 fevrier 2010, puis 4 déc 2014.
Bien que largement utilisée pendant de nombreuses années,
elle ne doit donc plus être utilisée.
Les barrières physiques et physico-chimiques sont des
dispositifs qui utilisent des matériaux infranchissables par les
termites.
Deux types de mise en œuvre ont été développés pour
répondre aux exigences réglementaires :
• la mise en œuvre de barrière physico-chimique sous la
totalité de l’assise du bâti (mise en œuvre dite surfacique)
en insistant particulièrement au niveau des points singuliers
(passage de gaines, fourreaux, canalisations à travers la
dalle),
• la mise en œuvre de barrière physique ou physico-chimique
(sur les zones de passage potentiels de termites) appelées
points singuliers. Ceux sont les jonctions de matériaux
différents, les traversées de dalle et réservations, les
discontinuités en périphérie, les joints de dilatation…
Deux techniques de lutte au niveau d’un bâtiment
infesté :
BARRIÈRE CHIMIQUE
Technique de plus de 50 ans d’existence qui consiste à mettre
en œuvre des barrières d’injection de produits biocides
au niveau des sols extérieurs, au niveau des caves, sols
extérieurs, maçonneries, bois de structure et autres bois.
Il s’agit d’une approche de traitement immédiate (environ
20% des chantiers).
PIÉGES-APPÂTS
Technique de plus de 20 ans d’existence qui consiste à mettre en place
des stations (piège) sur l’ensemble de la périmétrie du bâtiment à
protéger, ainsi que sur les traces de passage de termites.
Le principe est de pouvoir se connecter avec la colonie présente
via les ouvriers et d’intoxiquer progressivement l’ensemble de
la colonie. Il s’agit d’une approche nécessitant un suivi du site
sur plusieurs mois de la part de l’entreprise de façon à évaluer
l’état d’intoxication de la colonie et l’évolution de l’infestation.
Cette dernière technique peut également être utilisée dans le
cas d’un traitement de terrain.
La lutte
dans le bâti existant et sur le terrain
TERMITES
Termites de bois secs
DROM-COM
(Départements et Régions d’Outre-Mer
et Collectivités d’Outre-Mer)
Réglementation,
diagnostic
& traitement
Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites dont la grande majorité vit dans les
régions chaudes, équatoriales ou tropicales.
Gouadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Mayotte
Réglementation
Charpente traditionnelle :
(ferme, pannes et chevrons) : classe d’emploi 2
Solivage : classe d’emploi 2
Poteaux : classe d’emploi 3
Eléments participant à la stabilité de l’ouvrage
Panneaux de parement
Bardage
Garde-corps
Platelage
Bardage
Eléments ne participant pas à la stabilité de l’ouvrage
Liteaux non contreventants
Platelage
Châssis de fenêtre
Dans le neuf
Les articles L 112-17 et R 112-2 à 4 du Code de la construction et de l’Habitation
et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 prévoient notamment la protection
des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l’ouvrage
(cf schéma ci-dessous) contre les insectes à larves xylophages et ceci sur
l’ensemble du territoire national et les termites pour les départements sous
arrêté préfectoral.
Ces dispositions concernent les constructions dont le permis a été déposé
après le 1er
novembre 2006, ainsi que les travaux d’aménagement engagés à
compter de cette même date.
CETTE PROTECTION PEUT ÊTRE :
• naturelle
certaines essences
étant naturellement
durables
(cf Norme NF
EN 350),
• conférée au moyen
de traitements,
• assurée par un
système constructif
permettant la
surveillance et le
remplacement facile
des bois contaminés
pour la France
Métropolitaine
uniquement.
Dans l’ancien
Il n’existe pas de réglementation particulière concernant
les traitements préventifs ou curatifs dans l’ancien contre
les insectes à larves xylophages dans le bâti existant.
Toutefois, les bois neufs introduits dans un bâtiment
ancien doivent répondre aux obligations règlementaires.
Charpente industrielle : classe d’emploi 2
Liteaux contreventants :
classe d’emploi 2
Ossature : classe d’emploi 2
Lambourdes
Escalier
Parquet
Plinthes
Voile de contreventement :
classe d’emploi 2
Solivage : classe d’emploi 2 voire 3
(sur certains types de vides sanitaires
mal ventilés)
LES 5 CLASSES D’EMPLOI
DU BOIS (EN335)
Classe 1 Bois placés en intérieur,
à l’abri des intempéries.
Exemples : parquets, meubles, etc.
Classe 2 Bois placés en intérieur mais
pouvant être soumis à un risque
d’humidité ponctuelle.
Exemples : charpentes, éléments de
toiture.
Classe 3 Bois placés en extérieur, soumis
à des alternances rapides
d’humidité et de séchage.
Exemples : fenêtres, portes d’entrée,
revêtements extérieurs.
Classe 4 Bois placés en extérieur
et soumis à une humidité
permanente.
Exemples : clôtures, poteaux,
passerelles extérieures.
Classe 5 Tous les ouvrages en bois en
contact avec l’eau de mer.
Exemples : jetées, pontons, etc.
Biologie
Les termites de bois sec
Les termites de bois sec sont des insectes sociaux qui vivent en
colonie et qui s’organise autour de différentes castes :
• Les reproducteurs, les nymphes qui remplissent les fonctions des
ouvriers des termites souterrains et les soldats
Leurmodededéveloppementsefaitprincipalement paressaimage.
Leur taille est environ du double de celle des termites souterrains.
Les colonies sont installées dans les arbres et les végétaux morts
et parfois dans la construction.
Le nid est dans le bois sec, sans communication avec le sol.
Dans le bois, on les reconnaît à la présence de galeries libres de
concrétions contenant une vermoulure granuleuse généralement
de faible diamètre (1mm environ).
Cette vermoulure peut être rejetée à l’extérieur où elle forme des
petits tas à l’aplomb des orifices d’évacuation.
©SourceOrlat
©Source
Orlat
Vermoulure granuleuse
Les termites de bois sec attaquent
toutes les essences de bois
Vermoulure granuleuse
Les termites de bois sec attaquent
toutes les essences de bois
Chaque situation nécessite
un diagnostic précis permettant
ensuite de faire le choix du
traitement le plus adapté.
Il est à noter que les opérations
de préparation et traitement sont
indissociables les unes des autres
de façon à garantir un résultat.
Une lutte efficace
passe par :
Des opérations préparatoires précises telles que :
- le sondage mécanique de tous les bois,
- le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans
l’efficacité du traitement,
- le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de
l’ensemble de la surface des bois.
Des opérations de traitement (injection et pulvérisation) qui varient
suivant la typologie de produit utilisé (gel ou liquide) et le type de bois à
traiter (résineux ou feuillus).
Les opérations de préparation et traitement mis en œuvre par les
entreprises certifiées CTB-A+ sont toutes définies dans des référentiels
de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du
marché, tels que les prescripteurs, les assureurs…
Nota : dans le cas d’un traitement préventif donc lorsque le bois est sain,
seuls les ancrages et les bois en contact avec les maçonneries
sont à injecter. Une application de surface suffira à conférer une
protection à l’ouvrage concerné.
La lutte
dans le bâti existant
www. c t ba plus .fr
La certification de services CTB-A+ est délivrée par l’Institut technologique
FCBA, l’acteur référent du secteur bois-construction.
FCBA, organisme certificateur est accrédité par le COFRAC (Certification de
Produits et Services, n° 5-0011, portée disponible sur www.cofrac.fr et liste des
titulaires disponible sur www.ctbaplus.fr), contribue à l’élaboration des normes
européennes pour la préservation des bois en œuvre dans le bâti.
- s’appuyer en toute confiance sur une entreprise
dont la compétence en matière de diagnostic et
traitement a été reconnue par un organisme tiers,
- bénéficier de la mise en œuvre de techniques les
plus novatrices et performantes du marché tout
en prenant en compte les aspects « impact santé-
environnement ».
Choisir
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certifiée CTB-A+
permet de :
Juillet2015Réalisation:HYPOPHYSECOMMUNICATION

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Guide pratique pour tout savoir sur les ennemis du bois

  • 1. Les professionnels de la préservation des bois en œuvre à votre service Guide pratique contre les pathologies du bois dans le bâti Protection & lutte
  • 2. LA COMPÉTENCE DU PERSONNEL LA QUALITÉ DE L'INTERVENTION LA QUALITÉ DU SERVICE APRÈS-VENTE LE RESPECT D'EXIGENCES SANTÉ ENVIRONNEMENT FCBA suit annuellement ces engagements auprès des entreprises certifiées au travers d'audits techniques et administratifs Les entreprises certifiées s'engagent sur : l’unique certification de services EXIGEZ LA DÉONTOLOGIE COMMERCIALE 170 sites certifiés sur la France et les DOM
  • 3. • la certification de services est une démarche volontaire de l'entreprise, • règlementée par la loi (94-442), • elle garantit le respect d'exigences définies dans des référentiels de prescriptions techniques mis en œuvre par des entreprises spécialisées et reconnues pour leurs compétences. • attestée par le Certificat de qualité. NS LE BÂTI LE CHOIX DE LA SÉCURITÉ LA COMPETENCE & L'EFFICACITÉ PRESERVATION DES BOIS DANS LE BÂTI
  • 4. Page 5 Page 13 Page 21 Page 29 Page 45 Page 37 Insectes à larves xylophages Mérule et autres champignons lignivores Réglementation, diagnostic & traitement Termites souterrains DROM-COM Termites souterrains Termites bois secs DROM-COM MÉTROPOLE DROM-COM (Départements et Régions d’Outre-Mer et Collectivités d’Outre-Mer) INSECTES CHAMPIGNONS TERMITES INSECTES TERMITES Insectes à larves xylophages DROM-COM
  • 5. CHAMPIGNONS Mérule et autres champignons lignivores Réglementation, diagnostic & traitement Il existe de nombreuses espèces de champignons lignivores capables de dégrader le bois en œuvre en provoquant ce que l’on appelle des pourritures. Ces champignons ne se développent qu’en présence d’une humidité anormalement élevée dans le bois et en milieu confiné. La mérule (ou Serpula Lacrymans) reste le champignon le plus répandu et connu.
  • 6. Dans le neuf Il n’existe pas de réglementation à proprement parler pour se prémunir de la Mérule lorsqu’on construit un ouvrage. Simplement, des règles efficaces d’hygiène du bâti, de ventilation sont à mettre en œuvre pour éviter d’avoir des zones de confinement et une humidité anormale au niveau du bâti concerné et donc des bois en œuvre sur cette zone. QUELQUES MESURES PRÉVENTIVES : • mettre en œuvre des bois secs, • éviter tout contact du bois avec le sol, • assurer une bonne aération des sous-sols, • assurer une bonne étanchéité en façades et toitures. Un habitat sain et bien entretenu permet de garantir la non infestation par des champignons lignivores. Réglementation
  • 7. Dans l’ancien La loi Alur, publiée en mai 2014, visant à favoriser l’accès pour tous à un logement digne et abordable, comprend un article intégré dans le Code de la construction et de l’Habitat, en vue de lutter contre la Mérule. REPRENANT LES PRINCIPES DE LA RÉGLEMENTATION TERMITES, LA LOI ALUR COMPORTE QUATRE NIVEAUX D’OBLIGATIONS : 1 - Pour le propriétaire : la déclaration obligatoire en mairie par les occupants (locataires, propriétaires ou syndic de copropriété, si la mérule est située dans les parties communes), dès lors qu’une présence de ce champignon parasite est détectée. 2 - Pour le préfet : la délimitation, au niveau départemental, des zones de présence d’un risque de mérule par arrêté préfectoral lorsque plusieurs foyers ont été identifiés. 3 - Pour l’opérateur en diagnostic : l’obligation d’information sur la présence d’un risque de mérule en cas de vente d’un bien immobilier situé dans une zone concernée par l’arrêté préfectoral. 4 - Pour l’entreprise de traitement : le traitement ou l’incinération sur place des bois et matériaux contaminés avant tout transport, en cas de démolition partielle ou totale d’un bâtiment infesté. Destiné à renforcer les outils de la lutte contre l’habitat indigne et à améliorer la protection de l’acquéreur d’un bien immobilier, ce nouvel article de la loi Alur ne rend pas le diagnostic Mérule obligatoire mais impose désormais une obligation de déclaration pour le propriétaire et d’information pour les diagnostiqueurs.
  • 8. La mérule C’est le champignon lignivore le plus répandu en France et qui peut commencer son action destructrice à partir d’une humidité des bois de 20-22%. Grâce à ses ramifications (appelées syrrotes), la mérule peut se développer à travers les joints de maçonneries sur plusieurs mètres pour trouver une source d’humidité nécessaire à sa survie et ainsi croître à raison de 4 mm par jour. Facilement identifiable par un professionnel certifié CTB-A+ mais beaucoup moins par d’autres acteurs du bâtiment, moins spécialisés. La mérule forme en surface des traces cotonneuses épaisses et blanches et des filaments gris. Ses fructifications se présentent sous forme de carpophores de couleur rouille aux bordures blanches et de spores rouges. Conditions de développement • Températures comprises entre 20 et 26°c • Endroits confinés Indices de présence • Cordons mycéliens • Mycélium épais, cotonneux blanc, parfois coloré de rose ou jaune • Exude parfois des gouttelettes • Voile fin et blanchâtre • Production importante de spores, présence d’une fine poussière brune (spores) Dégâts • Cubes bruns assez gros, secs et cassants • Plutôt sur résineux, mais aussi feuillus (chêne compris) Biologie
  • 9. Le coniophore Le coniophore (ou champignon des caves), autre champignon de pourriture cubique, peut être confondu par son aspect avec la Mérule. Cependant, la puissance de son attaque est largement inférieure à celle de la Mérule. Ses besoins en eau sont supérieurs (minimum 40%), il ne possède pas la faculté comme la mérule de transporter l’eau grâce à ses cordons mycéliens. Conditions de développement • Humidité des bois supérieure à 40% • Température optimale 22°c Indices de présence • Mycélium blanchâtre rare • Cordons mycéliens bruns foncés à noirs, non inclus dans un voile Dégâts • Cubes plus petits cassants, très bruns • Attaquent les résineux et feuillus
  • 10. LES CHAMPIGNONS DE POURRITURE FIBREUSE Se développent sur des bois dont les taux d’humidité sont très élevés, supérieurs à 40%. Ces champignons possèdent des enzymes permettant de décomposer la lignine et cellulose du bois engendrant une défibrillation profonde du bois. Le bois prend une teinte plus claire et une texture très ramollie (sur du feuillus et du résineux). Les espèces les plus connues : le Phelinus megaloporus et le coriolus Versicolor LES CHAMPIGNONS DE POURRITURE MOLLE Se développent lorsque le bois est gorgé d’eau. Résineux comme feuillus sont susceptibles d’être attaqués. Le bois prend une teinte très foncée, noirâtre et une texture ramollie en surface. Les autres types de pourriture :
  • 11. Chaque situation nécessite une étude préalable du site et un diagnostic précis de la pathologie de façon à adapter le traitement. Ceci permet également de faire un constat visuel des zones altérées et d’identifier de façon précise la nature du champignon. Les grands principes de lutte contre les champignons lignivores consistent à : - supprimer tous les apports d’eau anormaux au niveau du bâti. Réparation de l’enveloppe extérieure, réparations de fuites, remontées capillaires…, - rétablir des conditions de ventilation suffisante, - réaliser des travaux préparatoires d’exploration et de recherche de l’étendue du champignon, Mettreànul’ensembledesmurs,cloisonsetsolsafindelocaliserdéfinitivement l’étendue de l’infestation et le traitement biocide à réaliser. Les bois conservés sont sondés et bûchés, - réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation suivant le cas de champignon rencontré) au niveau des sols maçonnés, maçonneries et cloisons qui sont différents, suivant le champignon présent, - réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation) des bois conservés. Les techniques et procédés de traitement mis en œuvre par les entreprises certifiées CTB-A+ sont tous définis dans des référentiels de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du marché tels que les prescripteurs, les assureurs… La lutte pulvérisation
  • 12.
  • 13. INSECTES Insectes à larves xylophages Réglementation, diagnostic & traitement Les insectes xylophages peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments et affecter la qualité d’usage des bâtiments. Néanmoins, des mesures simples permettent de maîtriser le risque de dégradations.
  • 14. Charpente traditionnelle : (ferme, pannes et chevrons) : classe d’emploi 2 Solivage : classe d’emploi 2 Poteaux : classe d’emploi 3 Eléments participant à la stabilité de l’ouvrage Panneaux de parement Bardage Garde-corps Platelage Bardage Eléments ne participant pas à la stabilité de l’ouvrage Liteaux non contreventants Platelage Châssis de fenêtre Dans le neuf Les articles L 112-17 et R 112-2 à 4 du Code de la construction et de l’Habitation et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 prévoient notamment la protection des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l’ouvrage (cf schéma ci-dessous) contre les insectes à larves xylophages et ceci sur l’ensemble du territoire national. Ces dispositions concernent les constructions dont le permis a été déposé après le 1er novembre 2006, ainsi que les travaux d’aménagement engagés à compter de cette même date. CETTE PROTECTION PEUT ÊTRE : • naturelle certaines essences étant naturellement durables (cf Norme NF EN 350), • conférée au moyen de traitements, • assurée par un système constructif permettant la surveillance et le remplacement facile des bois contaminés. Réglementation
  • 15. Dans l’ancien Il n’existe pas de réglementation particulière concernant les traitements préventifs ou curatifs dans l’ancien contre les insectes à larves xylophages dans le bâti existant. Charpente industrielle : classe d’emploi 2 Liteaux contreventants : classe d’emploi 2 Ossature : classe d’emploi 2 Lambourdes Escalier Parquet Plinthes Voile de contreventement : classe d’emploi 2 Solivage : classe d’emploi 2 voire 3 (sur certains types de vides sanitaires mal ventilés) LES 5 CLASSES D’EMPLOI DU BOIS (EN335) Classe 1 Bois placés en intérieur, à l’abri des intempéries. Exemples : parquets, meubles, etc. Classe 2 Bois placés en intérieur mais pouvant être soumis à un risque d’humidité ponctuelle. Exemples : charpentes, éléments de toiture. Classe 3 Bois placés en extérieur, soumis à des alternances rapides d’humidité et de séchage. Exemples : fenêtres, portes d’entrée, revêtements extérieurs. Classe 4 Bois placés en extérieur et soumis à une humidité permanente. Exemples : clôtures, poteaux, passerelles extérieures. Classe 5 Tous les ouvrages en bois en contact avec l’eau de mer. Exemples : jetées, pontons, etc.
  • 16. SON COUSIN, L’hespérophane Le capricorne des feuillus s’attaque aux essences feuillues (chêne, hêtre…) - Larve : développement larvaire minimum de 2 ans, pouvant aller jusqu’à 6 ans. - L’insecte adulte : 13 à 24 mm de long, de couleur brun rouge, sortie mai à août, ne se nourrit pas. Indices de présence • Trous de sortie : ovales, 8 à 13 mm • Les galeries de section elliptique, ramifiées, parallèles au fil du bois, parois striées par les mandibules. • Vermoulures : cylindre de sciure compressée d’1 mm Indices de présence TRÈS RÉPANDU EN FRANCE Le capricorne des Maisons s’attaque aux essences résineuses - La ponte : 20 à 100 œufs. - Larve : développement larvaire de 3 à 5 ans. - L’insecte adulte : 10 à 20 mm de long, couleur noire, sortie de juin à août, ne vit que de 3 à 4 semaines, vole sur des distances courtes. Indices de présence • Trous de sortie : ovales, 6 à 10 mm • Des galeries qui s’étendent jusqu’à la périphérie de l’ouvrage • Vermoulures : cylindre de sciure compressée d’1 mm Biologie
  • 17. La grosse vrillette s’attaque particulièrement aux bois (feuillus et résineux) qui ont déjà subi une dégradation par un champignon de pourriture cubique ou fibreuse, donc à un taux d’humidité supérieur à la normale. - L’insecte adulte : 5 à 7 mm de long de couleur brun foncé, apparaît entre avril et mai, vit de 1 à 10 ans. Indices de présence • Trous de sortie : circulaires de 2 à 4 mm • Les galeries : circulaires • Vermoulures : granuleuses en forme de lentille de 1mm de diamètre La petite vrillette s’attaque aux bois feuillus et résineux. - L’insecte adulte : 3 à 5 mm de long, sort entre mai et septembre, vit de 1 à 4 ans. Indices de présence • Trous de sortie : circulaires de 1 à 3 mm • Les galeries : circulaires • Vermoulures : amas de vermoulure finement granuleuses à la surface du bois Indices de présence Indices de présence LES INSECTES DE BOIS SEC Insectes dont la larve se développe et se nourrit du bois en créant des galeries. Les plus connus : capricorne, hespérophanes, lyctus, petite et grosse vrillettes. Leur présence se détecte surtout par les trous de sortie des larves quand elles arrivent au stade adulte.
  • 18. D’autres insectes xylophages moins répandus ou nidificateurs, peuvent faire des dégâts dans les bois d’œuvre : - LE BOSTRYCHE CAPUCIN - LE CHARANÇON XYLOPHAGE - LA FOURMI - L’ABEILLE CHARPENTIÈRE Le lyctus Deux espèces en France. Le bois doit constituer une source de nourriture suf- fisante, c’est-à-dire être riche en amidon (châtaignier, chêne, frêne, et tous les bois tropicaux feuillus constituent ainsi des cibles privilégiées pour le lyctus). Cet insecte infeste plus souvent le bois dans ses premières années d’utilisation du fait de la disparition progressive de l’amidon. - L’insecte adulte : 2.5 à 6 mm de long, apparaît entre avril et septembre, vit de 8 à 12 mois. Indices de présence • Trous de sortie : circulaires de 1 à 2 mm • Les galeries : circulaires • Vermoulures : petits cônes de vermoulure très fine, aspect fleur de farine
  • 19. Chaque situation nécessite un diagnostic précis permettant ensuite de faire le choix du traitement le plus adapté. Il est à noter que les opérations de préparation et traitement sont indissociables les unes des autres de façon à garantir un résultat. Une lutte efficace passe par : Des opérations préparatoires précises telles que : - le sondage mécanique de tous les bois, - le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans l’efficacité du traitement, - le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de l’ensemble de la surface des bois. Des opérations de traitement (injection et pulvérisation) qui varient suivant la typologie de produit utilisé (gel ou liquide) et le type de bois à traiter (résineux ou feuillus). Les opérations de préparation et traitement mis en œuvre par les entreprises certifiées CTB-A+ sont toutes définies dans des référentiels de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du marché, tels que les prescripteurs, les assureurs… Nota : dans le cas d’un traitement préventif donc lorsque le bois est sain, seuls les ancrages et les bois en contact avec les maçonneries sont à injecter. Une application de surface suffira à conférer une protection à l’ouvrage concerné. La lutte
  • 20.
  • 21. TERMITES Termites souterrains (Métropole) Réglementation, diagnostic & traitement Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites dont la grande majorité vit dans les régions chaudes, équatoriales ou tropicales. Sur ces 2 500 espèces, seules 6 sont présentes en Métropole.
  • 22. Dans le neuf Depuis novembre 2007, la loi impose par le décret du 23 mai 2006, suivi du décret no 2006-591 du 23 mai 2006, suivi de l’arrêté du 16 février 2010 mis à jour le 3 décembre 2014 des mesures de protection des bâtiments avant construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces futures constructions. Ce décret et arrêté sont applicables sur l’ensemble des zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité. Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3 ; elles concernent la mise en place de dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites soit : • par la mise en œuvre d’un dispositif de type barrière physique ou physico-chimique, • par la mise en œuvre d’un dispositif de construction contrôlable (sauf pour les départements d’Outre-Mer). Réglementation 29 22 56 35 27 91 94 80 51 10 72 36 50 28 77 91 77 62 55 09 37 18 53 76 9278 59 54 66 41 85 14 95 75 95 02 57 44 79 17 61 78 93 60 08 67 49 86 16 33 82 12 24 32 11 46 65 34 47 31 3040 81 13 88 58 45 70 71 89 68 39 21 90 01 52 25 74 73 87 48 26 05 63 07 38 04 42 06 69 03 15 83 19 23 43 84 64
  • 23. Dans l’ancien La loi termite par le décret n°2000-613 du 3 Juillet 2000 prévoit : • pour le propriétaire ou l’occupant d’un immeuble, l’obligation de déclarer en mairie la présence de termite au niveau de son bien, • pour le préfet, la possibilité de prendre un arrêté délimitant les zones infestées, • pour le maire, la possibilité d’injonction de diagnostic et/ou traitement au niveau des administrés, • pour le propriétaire, l’obligation de faire réaliser un état parasitaire dans le cadre d’une vente. Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte 971 972 973 974 976 Aucun arrêté Arrêté portant sur une partie du département Arrêté portant sur l’ensemble du département Légende des arrêtés Edition Juin 2014 Source : Préfecture et services déconcentrés de l’Etat (DDE) Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte 971 972 973 974 976 29 22 56 35 27 91 94 80 51 10 72 36 50 28 77 91 77 62 55 09 37 18 53 76 9278 59 54 66 41 85 14 95 75 95 02 57 44 79 17 61 78 93 60 08 67 49 86 16 33 82 12 24 32 11 46 65 34 47 31 3040 81 13 88 58 45 70 71 89 68 39 21 90 01 52 25 74 73 87 48 26 05 63 07 38 04 42 06 69 03 15 83 19 23 43 84 64 LOI N° 99-471 DU 8 JUIN 1999 CARTE DES ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX
  • 24. Biologie Les termites souterrains Les termites souterrains sont des insectes sociaux qui vivent en colonie (termitière) et qui s’organisent autour de différentes castes : reproducteurs, ouvriers assurant les besoins alimentaires et soldats. Leur mode de développement se fait soit par essaimage (les insectes ailés fondant une nouvelle colonie), soit par bouturage (une centaine d’individus de la colonie pouvant donner naissance à une nouvelle colonie). Leur habitat naturel est la forêt, où ils participent activement au recyclage de la matière végétale morte. Les colonies de termites sont installées dans le sol ; ce sont les ouvriers (plusieurs milliers d’individus) qui prospectent de façon permanente à la recherche de nourriture à base de cellulose ; cela peut être du bois, mais aussi du papier, du carton… Dans leur quête de nourriture, ils sont également capables de dégrader bon nombre de matériaux (polystyrène, isolants, gaines de toute nature…) et de passer par des interstices de l’ordre d’1 mm pour poursuivre leur cheminement à l’intérieur des bâtiments.
  • 25. Dans le bois Les termites attaquent toutes les essences de bois à l’exception du duramen de quelques essences tropicales particulièrement denses. • Présence de lacunes toujours vides de vermoulure tapissées de concrétions. Principaux indices de présence • Galeries, tunnels ou cordonnets construits sur des matériaux durs, • Petits trous de 2 mm environ visibles sur les plâtres de plafond ou les murs. Transport de bois Colonie Marcottage Essaimage Mode de développement des termites Dans le bois Principaux indices de présence
  • 26. Chaque projet de construction nécessite une évaluation précise en matière de protection anti-termite de façon à faire le choix le plus adapté dans la technique et dans sa mise en œuvre. Les travaux de protection des constructions neuves au moyen d’une barrière physique ou physico-chimique nécessitent pour l’entreprise d’être assurée en garantie décennale couvrant le risque termite; peu d’entreprises bénéficient de ce type de couverture. Protection des constructions neuves TECHNIQUES : Rappelons tout d’abord que l’épandage insecticide de produits biocides sur le sol n’est pas une technologie retenue dans la liste des dispositifs fixés dans l’arrêté du 27 juin 2006, modifié par l’arrêté du 16 fevrier 2010, puis 4 déc 2014. Bien que largement utilisée pendant de nombreuses années, elle ne doit donc plus être utilisée. Les barrières physiques et physico-chimiques sont des dispositifs qui utilisent des matériaux infranchissables par les termites. Deux types de mise en œuvre ont été développés pour répondre aux exigences réglementaires : • la mise en œuvre de barrière physico-chimique sous la totalité de l’assise du bâti (mise en œuvre dite surfacique) en insistant particulièrement au niveau des points singuliers (passage de gaines, fourreaux, canalisations à travers la dalle), • la mise en œuvre de barrière physique ou physico-chimique (sur les zones de passage potentiels de termites) appelées points singuliers. Ceux sont les jonctions de matériaux différents, les traversées de dalle et réservations, les discontinuités en périphérie, les joints de dilatation…
  • 27. Deux techniques de lutte au niveau d’un bâtiment infesté : BARRIÈRE CHIMIQUE Technique de plus de 50 ans d’existence qui consiste à mettre en œuvre des barrières d’injection de produits biocides au niveau des sols extérieurs, au niveau des caves, sols extérieurs, maçonneries, bois de structure et autres bois. Il s’agit d’une approche de traitement immédiate (environ 20% des chantiers). PIÉGES-APPÂTS Technique de plus de 20 ans d’existence qui consiste à mettre en place des stations (piège) sur l’ensemble de la périmétrie du bâtiment à protéger, ainsi que sur les traces de passage de termites. Le principe est de pouvoir se connecter avec la colonie présente via les ouvriers et d’intoxiquer progressivement l’ensemble de la colonie. Il s’agit d’une approche nécessitant un suivi du site sur plusieurs mois de la part de l’entreprise de façon à évaluer l’état d’intoxication de la colonie et l’évolution de l’infestation. Cette dernière technique peut également être utilisée dans le cas d’un traitement de terrain. La lutte dans le bâti existant et sur le terrain
  • 28.
  • 29. INSECTES Insectes à larves xylophages DROM-COM (Départements et Régions d’Outre-Mer et Collectivités d’Outre-Mer) Réglementation, diagnostic & traitement Les insectes xylophages peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments et affecter la qualité d’usage des bâtiments. Néanmoins, des mesures simples permettent de maîtriser le risque de dégradations. Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte
  • 30. Charpente traditionnelle : (ferme, pannes et chevrons) : classe d’emploi 2 Solivage : classe d’emploi 2 Poteaux : classe d’emploi 3 Eléments participant à la stabilité de l’ouvrage Panneaux de parement Bardage Garde-corps Platelage Bardage Eléments ne participant pas à la stabilité de l’ouvrage Liteaux non contreventants Platelage Châssis de fenêtre Dans le neuf Les articles L 112-17 et R 112-2 à 4 du Code de la construction et de l’Habitation et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 prévoient notamment la protection des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l’ouvrage (cf schéma ci-dessous) contre les insectes à larves xylophages et ceci sur l’ensemble du territoire national. Ces dispositions concernent les constructions dont le permis a été déposé après le 1er novembre 2006, ainsi que les travaux d’aménagement engagés à compter de cette même date. CETTE PROTECTION PEUT ÊTRE : • naturelle certaines essences étant naturellement durables (cf Norme NF EN 350), • conférée au moyen de traitements, • assurée par un système constructif permettant la surveillance et le remplacement facile des bois contaminés pour la France Métropolitaine uniquement. Réglementation
  • 31. Dans l’ancien Il n’existe pas de réglementation particulière concernant les traitements préventifs ou curatifs dans l’ancien contre les insectes à larves xylophages dans le bâti existant. Toutefois, les bois neufs introduits dans un bâtiment ancien doivent répondre aux obligations règlementaires. Charpente industrielle : classe d’emploi 2 Liteaux contreventants : classe d’emploi 2 Ossature : classe d’emploi 2 Lambourdes Escalier Parquet Plinthes Voile de contreventement : classe d’emploi 2 Solivage : classe d’emploi 2 voire 3 (sur certains types de vides sanitaires mal ventilés) LES 5 CLASSES D’EMPLOI DU BOIS (EN335) Classe 1 Bois placés en intérieur, à l’abri des intempéries. Exemples : parquets, meubles, etc. Classe 2 Bois placés en intérieur mais pouvant être soumis à un risque d’humidité ponctuelle. Exemples : charpentes, éléments de toiture. Classe 3 Bois placés en extérieur, soumis à des alternances rapides d’humidité et de séchage. Exemples : fenêtres, portes d’entrée, revêtements extérieurs. Classe 4 Bois placés en extérieur et soumis à une humidité permanente. Exemples : clôtures, poteaux, passerelles extérieures. Classe 5 Tous les ouvrages en bois en contact avec l’eau de mer. Exemples : jetées, pontons, etc.
  • 32. SON COUSIN, L’hespérophane Le capricorne des feuillus s’attaque aux essences feuillues (chêne, hêtre…) - Larve : développement larvaire minimum de 2 ans, pouvant aller jusqu’à 6 ans. - L’insecte adulte : 13 à 24 mm de long, de couleur brun rouge, sortie mai à août, ne se nourrit pas. Indices de présence • Trous de sortie : ovales, 8 à 13 mm • Les galeries de section elliptique, ramifiées, parallèles au fil du bois, parois striées par les mandibules. • Vermoulures : cylindre de sciure compressée d’1 mm Indices de présence TRÈS RÉPANDU EN FRANCE Le capricorne des Maisons s’attaque aux essences résineuses - La ponte : 20 à 100 œufs. - Larve : développement larvaire de 3 à 5 ans. - L’insecte adulte : 10 à 20 mm de long, couleur noire, sortie de juin à août, ne vit que de 3 à 4 semaines, vole sur des distances courtes. Indices de présence • Trous de sortie : ovales, 6 à 10 mm • Des galeries qui s’étendent jusqu’à la périphérie de l’ouvrage • Vermoulures : cylindre de sciure compressée d’1 mm Biologie
  • 33. La grosse vrillette s’attaque particulièrement aux bois (feuillus et résineux) qui ont déjà subi une dégradation par un champignon de pourriture cubique ou fibreuse, donc à un taux d’humidité supérieur à la normale. - L’insecte adulte : 5 à 7 mm de long de couleur brun foncé, apparaît entre avril et mai, vit de 1 à 10 ans. Indices de présence • Trous de sortie : circulaires de 2 à 4 mm • Les galeries : circulaires • Vermoulures : granuleuses en forme de lentille de 1mm de diamètre La petite vrillette s’attaque aux bois feuillus et résineux. - L’insecte adulte : 3 à 5 mm de long, sort entre mai et septembre, vit de 1 à 4 ans. Indices de présence • Trous de sortie : circulaires de 1 à 3 mm • Les galeries : circulaires • Vermoulures : amas de vermoulure finement granuleuses à la surface du bois Indices de présence Indices de présence LES INSECTES DE BOIS SEC Insectes dont la larve se développe et se nourrit du bois en créant des galeries. Les plus connus : capricorne, hespérophanes, lyctus, petite et grosse vrillettes. Leur présence se détecte surtout par les trous de sortie des larves quand elles arrivent au stade adulte.
  • 34. D’autres insectes xylophages moins répandus ou nidificateurs, peuvent faire des dégâts dans les bois d’œuvre : - LE BOSTRYCHE CAPUCIN - LE CHARANÇON XYLOPHAGE - LA FOURMI - L’ABEILLE CHARPENTIÈRE Le lyctus Deux espèces en France. Le bois doit constituer une source de nourriture suf- fisante, c’est-à-dire être riche en amidon (châtaignier, chêne, frêne, et tous les bois tropicaux feuillus constituent ainsi des cibles privilégiées pour le lyctus). Cet insecte infeste plus souvent le bois dans ses premières années d’utilisation du fait de la disparition progressive de l’amidon. - L’insecte adulte : 2.5 à 6 mm de long, apparaît entre avril et septembre, vit de 8 à 12 mois. Indices de présence • Trous de sortie : circulaires de 1 à 2 mm • Les galeries : circulaires • Vermoulures : petits cônes de vermoulure très fine, aspect fleur de farine
  • 35. Chaque situation nécessite un diagnostic précis permettant ensuite de faire le choix du traitement le plus adapté. Il est à noter que les opérations de préparation et traitement sont indissociables les unes des autres de façon à garantir un résultat. Une lutte efficace passe par : Des opérations préparatoires précises telles que : - le sondage mécanique de tous les bois, - le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans l’efficacité du traitement, - le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de l’ensemble de la surface des bois. Des opérations de traitement (injection et pulvérisation) qui varient suivant la typologie de produit utilisé (gel ou liquide) et le type de bois à traiter (résineux ou feuillus). Les opérations de préparation et traitement mis en œuvre par les entreprises certifiées CTB-A+ sont toutes définies dans des référentiels de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du marché, tels que les prescripteurs, les assureurs… Nota : dans le cas d’un traitement préventif donc lorsque le bois est sain, seuls les ancrages et les bois en contact avec les maçonneries sont à injecter. Une application de surface suffira à conférer une protection à l’ouvrage concerné. La lutte
  • 36.
  • 37. TERMITES Termites souterrains DROM-COM (Départements et Régions d’Outre-Mer et Collectivités d’Outre-Mer) Réglementation, diagnostic & traitement Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites dont la grande majorité vit dans les régions chaudes, équatoriales ou tropicales. Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte
  • 38. Dans le neuf Depuis novembre 2007, la loi impose par le décret du 23 mai 2006, suivi du décret no 2006-591 du 23 mai 2006, suivi de l’arrêté du 16 février 2010 mis à jour le 3 décembre 2014 des mesures de protection des bâtiments avant construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces futures constructions. Ce décret et arrêté sont applicables sur l’ensemble des zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité. Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3 ; elles concernent la mise en place de dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites soit : • par la mise en œuvre d’un dispositif de type barrière physique ou physico-chimique, • par la mise en œuvre d’un dispositif de construction contrôlable uniquement sur la Métropole. Réglementation 29 22 56 35 27 91 94 80 51 10 72 36 50 28 77 91 77 62 55 09 37 18 53 76 9278 59 54 66 41 85 14 95 75 95 02 57 44 79 17 61 78 93 60 08 67 49 86 16 33 82 12 24 32 11 46 65 34 47 31 3040 81 13 88 58 45 70 71 89 68 39 21 90 01 52 25 74 73 87 48 26 05 63 07 38 04 42 06 69 03 15 83 19 23 43 84 64
  • 39. Dans l’ancien La loi termite par le décret n°2000-613 du 3 Juillet 2000 prévoit : • pour le propriétaire ou l’occupant d’un immeuble, l’obligation de déclarer en mairie la présence de termite au niveau de son bien, • pour le préfet, la possibilité de prendre un arrêté délimitant les zones infestées, • pour le maire, la possibilité d’injonction de diagnostic et/ou traitement au niveau des administrés, • pour le propriétaire, l’obligation de faire réaliser un état parasitaire dans le cadre d’une vente. Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte 971 972 973 974 976 Aucun arrêté Arrêté portant sur une partie du département Arrêté portant sur l’ensemble du département Légende des arrêtés Edition Juin 2014 Source : Préfecture et services déconcentrés de l’Etat (DDE) Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte 971 972 973 974 976 29 22 56 35 27 91 94 80 51 10 72 36 50 28 77 91 77 62 55 09 37 18 53 76 9278 59 54 66 41 85 14 95 75 95 02 57 44 79 17 61 78 93 60 08 67 49 86 16 33 82 12 24 32 11 46 65 34 47 31 3040 81 13 88 58 45 70 71 89 68 39 21 90 01 52 25 74 73 87 48 26 05 63 07 38 04 42 06 69 03 15 83 19 23 43 84 64 LOI N° 99-471 DU 8 JUIN 1999 CARTE DES ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX
  • 40. Biologie Les termites souterrains Les termites souterrains sont des insectes sociaux qui vivent en colonie (termitière) et qui s’organisent autour de différentes castes : reproducteurs, ouvriers assurant les besoins alimentaires et soldats. Leur mode de développement se fait soit par essaimage (les insectes ailés fondant une nouvelle colonie), soit par bouturage (une centaine d’individus de la colonie pouvant donner naissance à une nouvelle colonie). Leur habitat naturel est la forêt, où ils participent activement au recyclage de la matière végétale morte. Les colonies de termites sont installées dans le sol ; ce sont les ouvriers (plusieurs milliers d’individus) qui prospectent de façon permanente à la recherche de nourriture à base de cellulose ; cela peut être du bois, mais aussi du papier, du carton… Dans leur quête de nourriture, ils sont également capables de dégrader bon nombre de matériaux (polystyrène, isolants, gaines de toute nature…) et de passer par des interstices de l’ordre d’1 mm pour poursuivre leur cheminement à l’intérieur des bâtiments.
  • 41. Dans le bois Les termites attaquent toutes les essences de bois à l’exception du duramen de quelques essences tropicales particulièrement denses. • Présence de lacunes toujours vides de vermoulure tapissées de concrétions. Principaux indices de présence • Galeries, tunnels ou cordonnets construits sur des matériaux durs, • Petits trous de 2 mm environ visibles sur les plâtres de plafond ou les murs. Transport de bois Colonie Marcottage Essaimage Mode de développement des termites Dans le bois Principaux indices de présence
  • 42. Chaque projet de construction nécessite une évaluation précise en matière de protection anti-termite de façon à faire le choix le plus adapté dans la technique et dans sa mise en œuvre. Les travaux de protection des constructions neuves au moyen d’une barrière physique ou physico-chimique nécessitent pour l’entreprise d’être assurée en garantie décennale couvrant le risque termite; peu d’entreprises bénéficient de ce type de couverture. Protection des constructions neuves TECHNIQUES : Rappelons tout d’abord que l’épandage insecticide de produits biocides sur le sol n’est pas une technologie retenue dans la liste des dispositifs fixés dans l’arrêté du 27 juin 2006, modifié par l’arrêté du 16 fevrier 2010, puis 4 déc 2014. Bien que largement utilisée pendant de nombreuses années, elle ne doit donc plus être utilisée. Les barrières physiques et physico-chimiques sont des dispositifs qui utilisent des matériaux infranchissables par les termites. Deux types de mise en œuvre ont été développés pour répondre aux exigences réglementaires : • la mise en œuvre de barrière physico-chimique sous la totalité de l’assise du bâti (mise en œuvre dite surfacique) en insistant particulièrement au niveau des points singuliers (passage de gaines, fourreaux, canalisations à travers la dalle), • la mise en œuvre de barrière physique ou physico-chimique (sur les zones de passage potentiels de termites) appelées points singuliers. Ceux sont les jonctions de matériaux différents, les traversées de dalle et réservations, les discontinuités en périphérie, les joints de dilatation…
  • 43. Deux techniques de lutte au niveau d’un bâtiment infesté : BARRIÈRE CHIMIQUE Technique de plus de 50 ans d’existence qui consiste à mettre en œuvre des barrières d’injection de produits biocides au niveau des sols extérieurs, au niveau des caves, sols extérieurs, maçonneries, bois de structure et autres bois. Il s’agit d’une approche de traitement immédiate (environ 20% des chantiers). PIÉGES-APPÂTS Technique de plus de 20 ans d’existence qui consiste à mettre en place des stations (piège) sur l’ensemble de la périmétrie du bâtiment à protéger, ainsi que sur les traces de passage de termites. Le principe est de pouvoir se connecter avec la colonie présente via les ouvriers et d’intoxiquer progressivement l’ensemble de la colonie. Il s’agit d’une approche nécessitant un suivi du site sur plusieurs mois de la part de l’entreprise de façon à évaluer l’état d’intoxication de la colonie et l’évolution de l’infestation. Cette dernière technique peut également être utilisée dans le cas d’un traitement de terrain. La lutte dans le bâti existant et sur le terrain
  • 44.
  • 45. TERMITES Termites de bois secs DROM-COM (Départements et Régions d’Outre-Mer et Collectivités d’Outre-Mer) Réglementation, diagnostic & traitement Il existe dans le monde plus de 2 500 espèces de termites dont la grande majorité vit dans les régions chaudes, équatoriales ou tropicales. Gouadeloupe Martinique Guyane Réunion Mayotte
  • 46. Réglementation Charpente traditionnelle : (ferme, pannes et chevrons) : classe d’emploi 2 Solivage : classe d’emploi 2 Poteaux : classe d’emploi 3 Eléments participant à la stabilité de l’ouvrage Panneaux de parement Bardage Garde-corps Platelage Bardage Eléments ne participant pas à la stabilité de l’ouvrage Liteaux non contreventants Platelage Châssis de fenêtre Dans le neuf Les articles L 112-17 et R 112-2 à 4 du Code de la construction et de l’Habitation et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 prévoient notamment la protection des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l’ouvrage (cf schéma ci-dessous) contre les insectes à larves xylophages et ceci sur l’ensemble du territoire national et les termites pour les départements sous arrêté préfectoral. Ces dispositions concernent les constructions dont le permis a été déposé après le 1er novembre 2006, ainsi que les travaux d’aménagement engagés à compter de cette même date. CETTE PROTECTION PEUT ÊTRE : • naturelle certaines essences étant naturellement durables (cf Norme NF EN 350), • conférée au moyen de traitements, • assurée par un système constructif permettant la surveillance et le remplacement facile des bois contaminés pour la France Métropolitaine uniquement.
  • 47. Dans l’ancien Il n’existe pas de réglementation particulière concernant les traitements préventifs ou curatifs dans l’ancien contre les insectes à larves xylophages dans le bâti existant. Toutefois, les bois neufs introduits dans un bâtiment ancien doivent répondre aux obligations règlementaires. Charpente industrielle : classe d’emploi 2 Liteaux contreventants : classe d’emploi 2 Ossature : classe d’emploi 2 Lambourdes Escalier Parquet Plinthes Voile de contreventement : classe d’emploi 2 Solivage : classe d’emploi 2 voire 3 (sur certains types de vides sanitaires mal ventilés) LES 5 CLASSES D’EMPLOI DU BOIS (EN335) Classe 1 Bois placés en intérieur, à l’abri des intempéries. Exemples : parquets, meubles, etc. Classe 2 Bois placés en intérieur mais pouvant être soumis à un risque d’humidité ponctuelle. Exemples : charpentes, éléments de toiture. Classe 3 Bois placés en extérieur, soumis à des alternances rapides d’humidité et de séchage. Exemples : fenêtres, portes d’entrée, revêtements extérieurs. Classe 4 Bois placés en extérieur et soumis à une humidité permanente. Exemples : clôtures, poteaux, passerelles extérieures. Classe 5 Tous les ouvrages en bois en contact avec l’eau de mer. Exemples : jetées, pontons, etc.
  • 48. Biologie Les termites de bois sec Les termites de bois sec sont des insectes sociaux qui vivent en colonie et qui s’organise autour de différentes castes : • Les reproducteurs, les nymphes qui remplissent les fonctions des ouvriers des termites souterrains et les soldats Leurmodededéveloppementsefaitprincipalement paressaimage. Leur taille est environ du double de celle des termites souterrains. Les colonies sont installées dans les arbres et les végétaux morts et parfois dans la construction. Le nid est dans le bois sec, sans communication avec le sol. Dans le bois, on les reconnaît à la présence de galeries libres de concrétions contenant une vermoulure granuleuse généralement de faible diamètre (1mm environ). Cette vermoulure peut être rejetée à l’extérieur où elle forme des petits tas à l’aplomb des orifices d’évacuation. ©SourceOrlat ©Source Orlat
  • 49. Vermoulure granuleuse Les termites de bois sec attaquent toutes les essences de bois Vermoulure granuleuse Les termites de bois sec attaquent toutes les essences de bois
  • 50. Chaque situation nécessite un diagnostic précis permettant ensuite de faire le choix du traitement le plus adapté. Il est à noter que les opérations de préparation et traitement sont indissociables les unes des autres de façon à garantir un résultat. Une lutte efficace passe par : Des opérations préparatoires précises telles que : - le sondage mécanique de tous les bois, - le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans l’efficacité du traitement, - le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de l’ensemble de la surface des bois. Des opérations de traitement (injection et pulvérisation) qui varient suivant la typologie de produit utilisé (gel ou liquide) et le type de bois à traiter (résineux ou feuillus). Les opérations de préparation et traitement mis en œuvre par les entreprises certifiées CTB-A+ sont toutes définies dans des référentiels de prescriptions techniques validés au préalable par différents acteurs du marché, tels que les prescripteurs, les assureurs… Nota : dans le cas d’un traitement préventif donc lorsque le bois est sain, seuls les ancrages et les bois en contact avec les maçonneries sont à injecter. Une application de surface suffira à conférer une protection à l’ouvrage concerné. La lutte dans le bâti existant
  • 51. www. c t ba plus .fr La certification de services CTB-A+ est délivrée par l’Institut technologique FCBA, l’acteur référent du secteur bois-construction. FCBA, organisme certificateur est accrédité par le COFRAC (Certification de Produits et Services, n° 5-0011, portée disponible sur www.cofrac.fr et liste des titulaires disponible sur www.ctbaplus.fr), contribue à l’élaboration des normes européennes pour la préservation des bois en œuvre dans le bâti. - s’appuyer en toute confiance sur une entreprise dont la compétence en matière de diagnostic et traitement a été reconnue par un organisme tiers, - bénéficier de la mise en œuvre de techniques les plus novatrices et performantes du marché tout en prenant en compte les aspects « impact santé- environnement ». Choisir une entreprise certifiée CTB-A+ permet de : Juillet2015Réalisation:HYPOPHYSECOMMUNICATION