Diaporama réalisé avec le logiciel Keynote (Apple) puis exporté au format .ppt
Cela peut expliquer quelques problèmes de conversion et la disparition de certaines animations et transitions.
1. Dispositifs et mise en
activité des élèves
Supports, activités, dispositifs
et construction de consignes...
Séance 2
Formation des M1 de SES (Ph.Watrelot) 2013-2014
2.
3. Programme
Pré-requis
Objectifs de contenu
Objectifs de compétences
Représentations
Évaluation diagnostique
Stratégie
pédagogique
- Déterminer les objectifs
- Structurer les objectifs dans une progression
- Choix des supports et des outils
- Choix des activités
- Choix des modalités de travail (dispositifs)
- Remédiation
Évaluation
formative
Évaluation Sommative
4. Différents outils...
Une double logique :
l’ennui nait de l’uniformité...
On n'apprend pas tous de la même façon...
Donc il faut varier les supports
et les activités durant le cours !
Diversifier les activités et les supports
5. Construire un cours...
les activités proposées aux élèves peuvent s’appuyer
sur des supports variés : les questions peuvent
accompagner des documents de différentes natures
(textes, statistiques, audiovisuel,...).
Vous pouvez aussi construire des exercices
d‘application à partir de l’informatique, constitution des
expositions, etc.
La diversité est indispensable pour favoriser les
apprentissages
6. Construire un cours...
Chaque activité doit pouvoir donner lieu à une
conclusion, un résultat, partiels auxquels doivent aboutir
les élèves. Et à la fin de chaque thème, il faut prévoir un
brève synthèse.
L’idéal est que la synthèse puisse être produite par les
élèves mais elle peut aussi être fournie par l’enseignant.
Il importe que les élèves aient le sentiment « d’avoir
appris quelque chose »
7. Donner du sens...
Savoir d'où l'on vient...
(pré-requis, ce qu'on déjà appris,..)
Direction
Sens
Signification
Sensation
Savoir où on va...
(donner des objectifs explicites)
A quoi ça sert, ce que l'on apprend?
Quel usage puis-je faire de ce
savoir?
“Donner de la saveur aux savoirs”
JP Astolfi
“Énigme” curiosité,
plaisir ?
8.
9. Apprendre : un terme polysémique...
Enseigner
apprendre à
quelqu'un
To teach
Apprendre
Acquérir des
connaissances
To learn
14. 1.La connaissance se transmet
modèle de l’empreinte, transmissif
de l’enseignant
Le rôle
de l’é lè ve
Distribuer l’information et la
connaissance
Donner un message clair et
compréhensible
Transmettre des contenus
Le rôle
Écoute attentive
Mémorisation de l’information
assimilation et enregistrement
des contenus transmis,
Méthodes privilégiées
L’exposé magistral,
éventuellement illustré d’exemples ou d’expériences
15.
16.
17. 2. La connaissance s’acquiert
Modèle behavoriste
Le rôle de
l’enseignant
Baliser le parcours: indiquer les
objectifs
Formuler des consignes claires
Décomposer en unités
Guider les apprenants
Proposer des entraînements avec
des renforcements positifs
de l’é lè ve
Le rôle
Suivre les indications
Investir le travail personnel
S’entraîner…jusqu’à la production
de la bonne réponse
Méthodes privilégiées
Entraînement systématique
de type stimulus/réponse
18.
19. 3. La connaissance se construit
Modèle constructiviste et/ou cognitiviste
Le rôle de l’enseignant
Formuler des problèmes qui mettent
face à un obstacle à franchir
Utiliser les représentations
Accompagner les apprenants à
problématiser
Mettre à disposition des ressources
de l’é lè ve
Le rôle
Découvrir par essais/erreurs et par
l’action
Mobiliser les connaissances
Imaginer, développer
Etre créatif
Résoudre des problèmes
Méthodes privilégiées
Apprentissage par problèmes
Logique de déconstruction/reconstruction,
Confrontations entre pairs
23. Trois conditions pour
apprendre...
(d'après Perrenoud)
(d'après Perrenoud)
• Une situation mobilisatrice, porteuse de sens,
qui provoque une activité dans laquelle
l'apprenant s'implique personnellement et
durablement
• Une situation qui ne menace pas l'identité, la
sécurité, la solidarité des apprenants
• Une situation sollicitant l'apprenant dans sa
zone de proche développement (déséquilibre
optimal, obstacle franchissable)
24. Les cinq composantes de l'acte d'apprendre
(d'après Meirieu)
(d'après Meirieu)
Avoir un projet
Prendre
conscience de
ses stratégies
d'apprentissage
Décontextualiser
des compétences
Maîtriser des
pré-requis
Apprendre
c'est...
Construire des
compétences
25. Comment créer les
situations d'apprentissage?
• Qu'est ce qui peut bloquer l'apprentissage ?
• De quoi a t-on besoin (conditions) pour
apprendre ?
• Comment s'assurer que l'apprentissage est
réel? Comment le vérifier? L'évaluer ?
26. Différents types
de cours
de cours
• Cours magistral
Pédagogie
“frontale”
• Cours dialogué
• sous-groupes autonomes
• alternance cours/travail de groupe
• travail individualisé
27. Cours
magistral
dialogué
Sousgroupes
autonomes
Face-à-face
maître-élèves.
Face à face
maître-élèves
Organisation
Organisation
de sous-groupes
de sous-groupes
Alternance de
homogènes ou
moments individuels
hétérogènes
et de grand groupe
Donne de
l'information
Donne des
Donne des
Donne des
consignesContrôle
consignesContrôle
consignes, médiatise le déroulement du
le déroulement du
les échanges
travailAideS' assure
travailAide
que chacun participe
Cours
magistral
Organisation
Guidance
du professeur
Communica
Non
tion entre les
autorisée
élèves
Sousgroupes
dirigés
Travail
individualisé
Individus isolés
Donne des
consignes
Fournit les documents de
travailAide é ventuellement
Autorisée à
certains moments
Autorisée en
Autorisée et
Ne présente pas
toutes circonstances nécessaire au travail d'intérêt pour le travail
Mode d'
apprentissage
Réception
d'informations
Stimulé par
les échanges
Apprentissage
Résolution de
s méthodologiques problèmes
Difficilement controlable
Entraî nement oral
Recherche
Type de
production
Transmission
d'informations
Motivation
Modification des
representations
Assimilation
Recherche et
Recherche
production
collective
Production individuelle
collectives
Recherche
Ré solution de problè me
Assimilation
Entraî nement
Individuelle
34. Dès la création d'un enseignement d'initiation aux faits
économiques et sociaux, les Instructions officielles (juillet et
octobre 1967) privilégient comme méthode pédagogique “ la
constitution et le commentaire de dossiers documentaires ” tant au
niveau de l'enseignement que de l'évaluation du travail des
élèves.
Cette prééminence accordée à l'étude de dossiers
documentaires sera confirmée par les Instructions officielles
accompagnant les modifications ultérieures des programmes...
35. Pourquoi utiliser des
documents en SES ?
Développer le sens
de l'observation des élèves
(démarche inductive)
Développer l'esprit
critique
Offrir plusieurs points de vue
et du débat
(l'enseignant n'est pas la seule source de savoir)
36. Le travail sur documents n'induit pas, à lui seul,
des pratiques de classe fondamentalement
différentes du cours magistral. Tout dépend de la
manière dont les documents sont effectivement
exploités.
La nature et l’usage des documents se sont
modifiés depuis la création de la discipline.
Ils apparaissent souvent comme une permanence
du passé mais sans avoir forcément conservé
l’esprit initial (ni même la référence aux
instructions officielles)
37. N'oubliez pas la consigne !
(extrait du rapport de l’inspection générale, 2000)
“Trop souvent l'étude des documents repose sur une
suite de questions dont la cohérence ne semble
obéir ni à une problématique d'ensemble, ni à
une progressivité des difficultés, ni à une
méthode d'investigation particulière. Le caractère
elliptique et allusif de ce travail laisse inévitablement une
impression d'insatisfaction aux élèves comme à
l'inspecteur !”
41. “Ils zappent la lecture
de la consigne, pour me
demander, Madame,
qu’est-ce qu’il faut
faire ?”
42. Comment aider les élèves ?
Faites lire la consigne par un élève ; une fois, deux fois.
Ménagez un temps nécessaire pour faire intérioriser et
mobiliser les ressources. Puis donnez le signal du
départ.
Dans le cas d’un devoir, faites lire toutes les questions,
réservez le temps, puis départ. Cela peut éviter les
erreurs de type impulsif.
Faites lire la consigne, et décomposez-la : demandez à
repérer le verbe, les éléments importants, les aides
possibles, le support utilisé, le temps imparti.
43. Comment aider les
élèves ?
Faites lire la consigne, et décomposez-la :
demandez à repérer le verbe d’action, les
éléments importants, les aides possibles, le
support utilisé, le temps imparti.
44. Construire une consigne
Evitez les verbes « mentalistes » (appréciez, que
pensez vous ?) et préférez les verbes d’action
concrète : relevez , mesurez, comparez, calculez,
argumentez...
45. Etayer /
desétayer...
• Jusqu’où aider les élèves ?
• Comment les guider vers une bonne compréhension du texte ?
• Comment les aider à aller vers l’autonomie ?
• Donc, faut-il toujours les guider ?
46.
47. ZPD
zone proximale de
développement
Vygotski (1896-1934) a élaboré de nombreux concepts dont celui de ZPD, zone proximale
de développement. Celle-ci décrit l’espace conceptuel entre ce que l’enfant peut apprendre
de lui-même et ce qu'il peut apprendre avec l'aide d’un adulte. Elle est donc tout ce que l’enfant
peut maîtriser quand une aide appropriée lui est donnée.
Pour Vygotski, les enfants peuvent réaliser et maîtriser des problèmes complexes quand ils sont
accompagnés par une personne compétente. L'enseignant, l'éducateur a alors une fonction utile
dans la construction de l'apprentissage. L'enfant ne construit pas seul ses savoirs par une
maturation psychologique plus ou moins naturelle.
Le travail du pédagogue consiste alors à construire des situations de formation avec une
possibilité d'assurance, dans des conditions socio-relationnelles propices, permettant de
construire des savoirs : organiser, structurer, etc...C'est ce qu'on peut appeler l'étayage. Si on
reste à ce niveau-là, on ne dégage pas le sujet de sa dépendance par rapport à la situation de
formation. Si on veut le faire progresser, il faut donc passer à une formation de désétayage; et
on peut désétayer que ce qui a été étayé.
48. ❝ Désétayer, c'est permettre à l'apprenant de se passer des aides
formatives. Dans leur dimension socio-relationnelle d'abord : il faut
que le sujet ne soit plus dépendant des aides psychologiques dont on
l'a, dans un premier temps, enouré; et dans leur dimension cognitive
ensuite : il faut que le sujet soit capable de transférer ce qu'il a
appris dans des situations différentes de la situation d'apprentissage.
C'est ce que j'appelle dans mon jargon " la décontextualisation". Le
sujet doit devenir progressivement capable de se passer de la
présence du maître et de trouver des situations où il peut réutiliser
ce qu'il a appris à l'école. C'est ce que les Américains appellent le "
bridging ", c'est-à-dire la capacité de faire des "ponts" avec d'autres
situations que celles dans lesquelles on a appris [...] ❞
Philippe Meirieu
49. Quelques références :
Ouvrages :
Débuter dans l’enseignement Françoise Clerc Hachette éducation
L’école pour apprendre Jean-Pierre Astolfi ESF
De l’apprentissage à l’enseignement Michel Develay ESF
Apprendre André Giordan Belin
Apprendre et faire apprendre Etienne Bourgeois, Gaëtane Chapelle PUF
Sites :
http://francois.muller.free.fr/diversifier
http://www.meirieu.com
http://lemanuel.fr.fm/
http://parcours-diversifies.scola.ac-paris.fr/PERETTI/index.htm
http://www.pedagopsy.eu/
49
Notas del editor
Group One: Gardening/Gardener
Teacher:
nurturer
provide conditions/climate for individuals
see overall design and complexity
community
boundaries
helping hand
Learner:
individuals and collective
students/plants – central
dynamic, adapt, fashion conscious
depend on changing climate
adapt or die
individual needs
Process:
fertalize/feed
natural environment
dynamic
cyclical
drama/fallow/pause
reflection
Process Learning:
growth and development
cyclical
stages – youth/maturity
Concept of Knowledge
not fixed
can flourish without gardner
organic
constant change
consume the product/useful
constant improvements
Group 2: Maps
journey not a straight line
detours can give ah/ha moments – also risk is exciting
journey together – companionship – driver – navigator – back seat
many ways to arrive at destination
love “possibility of possibilities”
trust anyone along the journey
who has the snacks – can we peek into bags – excitement !!!
let those in class connect to big picture
map – memory stone
plan is something that exists but is forever evolving
themed areas – barriers, how do we go / get around/between them
show big picture – but there is a big picture
Group 3: Mixed Metaphors:
Paddle
co-journey
developmental
give them a paddle; they have to build the boat
Seeds
nurturing
healing
planting lots of seeds; see what happens
Hammer
versatile tool
carpentry
apprenticeship
(knock some sense into them)
Elastic Bands
twist
stretch
multi-dimensional
no limits
(wanted to explore this metaphor further)
Le cours dogmatique ou frontal est le plus souvent préconisé. Parfois celui-ci, logiquement conçu, peut s'appuyer sur des illustrations (schémas ou photos) ou encore sur des expériences qui confirment les propos du formateur. L'excellence à viser est une structuration des idées et une progression dans leur présentation. L'effort maximum à fournir est dans les études et dans un travail de mémorisation.
1.4. Théories béhavioristes
Les théories "béhavioristes" issues des travaux de Watson sont encore appelées "apprentissage programmé" ou "skinnérien" (Holland et Skinner 1961, Skinner 1968). Hostiles à la méthode d'introspection, elles prolongent les études sur les réflexes conditionnés. De type stimulus-réponse, ces propositions misent sur les idées de "conditionnement" et de "renforcement". Pour l'élève, le renforcement consiste dans le fait de savoir qu'il a donné la bonne réponse.
Cependant, pour que le renforcement soit efficace, il faut que ce dernier porte sur une petite quantité d'informations. La théorie "behavioriste" conduit alors à décomposer la matière à enseigner en unités élémentaires de connaissance, chacune faisant l'objet d'un exercice particulier.
Ce mouvement a eu beaucoup d'influence sur les enseignements professionnels et technologiques. Dans l'enseignement général, il a conduit à développer l'enseignement programmé d'une part (Landa 1974), la pédagogie par objectifs d'autre part (Bloom et al. 1956, Mager 1962, Krathwohl 1964). Leur retombée sont présentes encore dans de nombreux curriculums, notamment dans les pays anglo-saxons et dans certains didacticiels.
. Le point de départ est toujours la construction du savoir sur un plan épistémologique ou historique. Les écrits de Kuhn (1970) et surtout Popper (1961) dans les pays anglo-saxons, Bachelard (1934, 1938) dans les pays francophones sont mis principalement à contribution (idées de changement de paradigme, de réfutabilité ou d'obstacle épistémologique).
Il en résulte des pratiques éducatives très diverses. Par exemple, pour les tenants de Bachelard, l'enseignant essaie en s'appuyant sur l'histoire des sciences de repérer les obstacles et d'en expliciter la nature (Canguilhem 1974, Rumelhard 1986). Pour chacun d'eux, il prévoit ensuite des situations pédagogiques propres à les dépasser ou à les éviter. Différentes variantes existent cependant dans leur traitement. Le plus souvent, l'enseignant essaie de faire exprimer les représentations des élèves puis l'enseignant explique en tenant compte des obstacles potentiels (Bednarz 1989).
Aujourd'hui cette tendance devient également systémique. Se basant sur les idées de Von Bertalanffy (1967) ou Morin (1977), le savoir se conçoit en terme de système. Sur le plan de l'éducation, citons quelques écrits prenant en compte cette direction : De Rosnay (1975), Pocztar (1989) et Dick et Carey (1990).