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Communication imprimée vs communication en ligne
1. Communication
imprimée
vs
PRINT
ONLINE
Communication
en ligne
dans les bibliothèques universitaires
C
ommunication imprimée et communication en ligne semblent impliquer, au premier abord, une opposition
entre le pérenne et l’immédiat. Loin de ce préjugé, l’indication que donnent ces qualificatifs ne revêt
pourtant pas une importance fondamentale. Entre marketing et médiation, leur rapport se situe, bien plus,
dans une interdépendance des supports, choisis en fonction d’un message et d’un public bien déterminés.
Toute communication repose sur les moyens humains et
financiers dont dispose la BU :
Toute communication induit les concepts de transmission et de diffusion
de messages à une cible. Le contenu et la périodicité du message
varient en fonction d’un but pré-établi, quel que soit le support :
• La communication de la BU peut être réalisée en interne (agent
à temps plein/partiel) ou en externe (service communication
de l’Université).
• purement informationnel : objectivité et neutralité du ton. Il s’agit de
livrer des faits : informations administratives, institutionnelles, techniques
(horaires d’ouverture, charte documentaire de la bibliothèque, etc.) ;
informations sur les collections, les ressources et les services.
• La communication imprimée semble plus coûteuse et moins
écologique (papier, impression…) que la communication en
ligne, mais c’est oublier le coût de la connexion et de l’électricité.
• informationnel à visée pédagogique ou explicative : ton neutre, à visée
pédagogique. Il s’agit de rendre la cible apte à utiliser de façon autonome
les ressources de la bibliothèque : FAQ sur le site institutionnel, tutoriels
et didacticiels papiers et/ou en ligne…
• Internet permet une communication immédiate (portail Web,
Facebook, Twitter…) et semble moins contraignant que
l’imprimé (création du BAT, délais d’impression…).
Toutefois, pour être efficace, la communication sur
les réseaux sociaux doit être constante, et est
donc particulièrement chronophage.
Flyer
Guide du lecteur
Kakemono
Goodies
Toute communication repose sur des
messages à envoyer à un public cible
qu’il faut connaître :
• étudiants (LMD), enseignants-chercheurs,
lecteurs extérieurs, avec une communication
suscitant l’échange
• tutelles, partenaires, presse… avec une
communication cherchant à promouvoir l’image de
la bibliothèque.
Quoique différentes, les cibles sont en interaction et il faut
donc veiller à ne pas diffuser des messages dissonants. Le
choix du support dépend à la fois du contenu du message et de la
cible visée. L’adaptabilité au public dans le choix des supports permet
l’instauration d’une relation de confiance, de complicité, de fidélité,
d’échange entre le public et la BU. Ainsi pour le public doctorant : "c’est
un public particulier, un public de réseau, alors on s’est adaptés, et on
travaille aussi en réseau, pour pouvoir les toucher" (Responsable de la
formation des usagers, Université Lyon3).
A
Mails
Newsletters
• informationnel à visée de valorisation : ton subjectif
et stylisé. Il s’agit d’instaurer la bibliothèque et les
bibliothécaires comme service public d’information
référent, à valeur ajoutée promotion de services
:
institutionnels supplémentaires (SRV), valorisation
des ressources (publicité pour les nouveautés,
notices enrichies, signets, création de
produits documentaires…), valorisation de la
programmation culturelle.
Site internet
@
Blogs
SRV
La
communication,
à
supports
combinés, s’appuie sur les pratiques
communicationnelles actuelles des publics,
et notamment le fonctionnement en réseaux
(réels et/ou virtuels). La bibliothèque donne
alors d’elle une image de qualité, de fiabilité, de
dynamisme et de modernité. La communication
en ligne permet la multiplication des identités
et instaure un autre rapport à la bibliothèque,
moins solennel, même si la bibliothèque reste une
institution. Toutefois, d’après un sondage de 2012
effectué par Ebsco Publishing auprès de bibliothèques
américaines, 95 des bibliothèques interrogées ont
%
un site internet, mais seules 14 d’entre elles estiment
%
cette communication vraiment efficace. Par ailleurs, 86 des
%
bibliothèques sont présentes sur les réseaux sociaux, mais seules 4 %
considèrent cette communication comme vraiment efficace.
Cette démarche obéit à un objectif politique sous-jacent augmenter le
:
nombre de ses usagers pour être une bibliothèque bien positionnée au
niveau national et international, dans les différents classements existants.
Une bonne stratégie de communication en bibliothèque universitaire ne se fonde donc pas sur cette
bipartition même, cette bipartition n’existe pas, et il faut surtout raisonner en termes de complémentarité.
;
Il s’agit avant tout de mettre en adéquation l’objectif recherché, le message à faire passer et le public ciblé.
Il n’existe donc pas de stratégie efficace-type fondée sur une sorte de support tout est affaire d’adaptation.
:
Camille DORIGNON • Sophie IENTILE • Régine MATÉOSSIAN
FIBE 02-2013