Une présentation de Frédérique Margraff et Alice Bardiaux, valorisatrice en SHS diffusée au Rencontre francophone de l'innovation sociale (Paris, le 17 juin 2015)
Wagralim - Fermentation dans l'industrie alimentaire
Rencontre francophone de l'innovation sociale
1. Rencontre francophone de l’innovation sociale :
La Belgique
Les Rencontres d’Innovatives SHS, Paris, le 17 juin 2015
Frédérique Margraff, expert SHS ULB et Alice Bardiaux, expert SHS UNamur
3. LIEU, a network of KTOs
The LIEU network brings
together the Knowledge
Transfer Offices (KTOs) of
Belgian French-speaking
Universities and Higher
Education Institutions.
KTOs
4. UNIVERSITES
HAUTES ECOLES
SERVICES A LA SOCIETE
6 universités
(UCL, ULB, ULg,
UMONS, Unamur,
USLB)
11 Hautes Ecoles
associées en une
interface : ADISIF
7 KTOs au service de la société
Universités et Hautes Ecoles assurent
leur 3ème mission de service à la
collectivité, en soutenant l’innovation
et le développement économique et
social des régions.
5. Une approche en réseau
L’approche en réseau permet à la fois de :
• maintenir l’autonomie des institutions
• assurer la proximité des KTOs avec les chercheurs
• réaliser des économies d’échelle
Les Universités et les Hautes Ecoles ont choisi
de coordonner leurs efforts dans le domaine de
la valorisation.
Elles collaborent dans le cadre de LIEU chaque
fois qu’une action collective apporte une réelle
valeur ajoutée.
6. Matériaux
Energie &
Environnement
Agro-
alimentaire
Biotechnologie
& Santé Micro & Nanotechnologies
TIC
Sciences Humaines & Sociales
LIEU facilite l’accès aux
compétences de
1000 unités de recherche
et 7500 chercheurs
dans les domaines
tels que :
Une approche thématique via les GTT
(Groupes de Travail Thématiques)
ACTIVITES :
• cartographie des
secteurs
• projets collaboratifs
• consolidation de
porte-feuilles de
brevets
• entretiens concertés
avec des
entreprises,…
7. Le GT SHS du réseau LIEU
Les actions :
o 7 experts désignés par la Wallonie au sein des Univ. et HE
o Organisation de séminaires rassemblant chercheurs, KTO’s
et milieux de pratique
o Réunions avec milieux de pratique
o Participation au cluster « innovation sociale » (UNIPSO)
o Organisation de rencontres de matching chercheurs /
entreprises / pouvoirs publics sur des thématiques ciblées
o Actions de valorisation au sein des institutions
o Réflexion et propositions stratégiques
sur le SROI et les indicateurs
9. Quelques acteurs en innovation sociale
Hubs créatifs & fablabs :
o 7 hubs créatifs en pleine gestation et plusieurs fablabs à
travers toute la Wallonie
o Étroitement liés à la recherche universitaire
o Portée régionale
o Double objectif de déploiement économique et culturel
10. Initiatives publiques en matière d’innovation sociale
Quelques exemples en Régions Bruxelloise et Wallonne :
o Appel Co-CREATE - thématique: alimentation durable
Création de living labs
o Appel Germaine TILLION
o Chèques SHS
11. Quelques exemples d’innovation sociale
o Visupedia : palteforme d’encyclopédie visuelle utilisant des
experts (Professeurs de diverses Facultés) et des usagers
pour la compléter
o Spin-off ACCETICS : développement de l’accessibilité
généralisée des espaces, bâtiments et transports publics -
inclusion sociale des personnes en difficulté de participation
sociale
o LSFB-Studio : communication et accessibilité en langue des
signes
o Lien utile: TRANSIT, plateforme de recherche sur
l’innovation sociale menant au changement de société.
http://www.transitsocialinnovation.eu/,
12. Merci pour votre attention
http://reseaulieu.be/fr/page/sciences-humaines-et-
sociales
frederique.margraff@ulb.ac.be
alice.bardiaux@unamur.be
Notas del editor
Sur base de ce constat, on peut distinguer trois formes de transfert à la société des savoirs et compétences de nos institutions dans le domaine des SHS :
- Le transfert de connaissances SHS en tant que telles : afin de supporter le développement des composantes non technologiques de l’innovation, il s’agit d’encourager et de formaliser dans la mesure du possible la mise à disposition des résultats de la recherche à la société. La démarche générale est tout à fait similaire à celle qui est faite depuis des années dans les domaines technologiques. Le transfert peut s’opérer dans un cadre marchand (conventions de recherche avec des entreprises ou des pôles, spin off, licences, protocoles,…) ou dans un cadre non marchand (secteur public, monde associatif, etc.);
- Le transfert combiné de connaissances SHS et de connaissances technologiques. Deux cas extrêmes bornent la gamme des possibles : dans le premier, une innovation technologique a des implications non technologiques qui appellent des recherches complémentaires en SHS, lesquelles influent sur sa rentabilité; dans le second, une innovation non technologique nécessite ensuite un développement technologique qui détermine son potentiel de marché. Comme dans le cas précédent, la démarche est tout à fait similaire à celle qui est pratiquée dans le cadre de la valorisation technologique, sauf qu’elle implique idéalement une collaboration entre chercheurs des deux familles de disciplines.
- Le transfert en réponse aux besoins en matière d’innovation sociale. Selon les définitions de la Commission européenne, l’innovation sociale (IS) répond à des besoins qui ne sont satisfaits ni par le marché ni par les politiques sociales. Elle vise en particulier des groupes vulnérables, et elle intègre les arbitrages entre le social, l’économique et l’écologique dans la perspective du développement de l’économie sociale (marchés éthiques, durables, etc.). N’ayant pas d’impact économique direct, l’IS nécessite une démarche spécifique tenant compte de cinq caractéristiques :
Ouverture : l’IS débouche sur un partage de la connaissance plutôt que sur l’appropriation de la PI ;
Multidisciplinarité : requise par la recherche d’une solution au problème posé, qui comporte généralement de nombreuses facettes ;
Participation : l’IS vise à la mobilisation (’empowerment’) des citoyens et des usagers à tous les niveaux ;
Démarche bottom up : l’IS est tirée par le besoin social (« pull » plutôt que « push ») et sa mise au point est itérative ;
Spécificité : la dissémination d’une IS est encouragée, mais elle est conçue au départ pour un groupe social particulier occupant un espace délimité.
Comme mentionné au point 1, l’IS n’est pas spécifiquement SHS, mais le processus de développement sous-jacent est tel que le SHS y jouent le rôle central.
Sur base de ce constat, on peut distinguer trois formes de transfert à la société des savoirs et compétences de nos institutions dans le domaine des SHS :
- Le transfert de connaissances SHS en tant que telles : afin de supporter le développement des composantes non technologiques de l’innovation, il s’agit d’encourager et de formaliser dans la mesure du possible la mise à disposition des résultats de la recherche à la société. La démarche générale est tout à fait similaire à celle qui est faite depuis des années dans les domaines technologiques. Le transfert peut s’opérer dans un cadre marchand (conventions de recherche avec des entreprises ou des pôles, spin off, licences, protocoles,…) ou dans un cadre non marchand (secteur public, monde associatif, etc.);
- Le transfert combiné de connaissances SHS et de connaissances technologiques. Deux cas extrêmes bornent la gamme des possibles : dans le premier, une innovation technologique a des implications non technologiques qui appellent des recherches complémentaires en SHS, lesquelles influent sur sa rentabilité; dans le second, une innovation non technologique nécessite ensuite un développement technologique qui détermine son potentiel de marché. Comme dans le cas précédent, la démarche est tout à fait similaire à celle qui est pratiquée dans le cadre de la valorisation technologique, sauf qu’elle implique idéalement une collaboration entre chercheurs des deux familles de disciplines.
- Le transfert en réponse aux besoins en matière d’innovation sociale. Selon les définitions de la Commission européenne, l’innovation sociale (IS) répond à des besoins qui ne sont satisfaits ni par le marché ni par les politiques sociales. Elle vise en particulier des groupes vulnérables, et elle intègre les arbitrages entre le social, l’économique et l’écologique dans la perspective du développement de l’économie sociale (marchés éthiques, durables, etc.). N’ayant pas d’impact économique direct, l’IS nécessite une démarche spécifique tenant compte de cinq caractéristiques :
Ouverture : l’IS débouche sur un partage de la connaissance plutôt que sur l’appropriation de la PI ;
Multidisciplinarité : requise par la recherche d’une solution au problème posé, qui comporte généralement de nombreuses facettes ;
Participation : l’IS vise à la mobilisation (’empowerment’) des citoyens et des usagers à tous les niveaux ;
Démarche bottom up : l’IS est tirée par le besoin social (« pull » plutôt que « push ») et sa mise au point est itérative ;
Spécificité : la dissémination d’une IS est encouragée, mais elle est conçue au départ pour un groupe social particulier occupant un espace délimité.
Comme mentionné au point 1, l’IS n’est pas spécifiquement SHS, mais le processus de développement sous-jacent est tel que le SHS y jouent le rôle central.
Sur base de ce constat, on peut distinguer trois formes de transfert à la société des savoirs et compétences de nos institutions dans le domaine des SHS :
- Le transfert de connaissances SHS en tant que telles : afin de supporter le développement des composantes non technologiques de l’innovation, il s’agit d’encourager et de formaliser dans la mesure du possible la mise à disposition des résultats de la recherche à la société. La démarche générale est tout à fait similaire à celle qui est faite depuis des années dans les domaines technologiques. Le transfert peut s’opérer dans un cadre marchand (conventions de recherche avec des entreprises ou des pôles, spin off, licences, protocoles,…) ou dans un cadre non marchand (secteur public, monde associatif, etc.);
- Le transfert combiné de connaissances SHS et de connaissances technologiques. Deux cas extrêmes bornent la gamme des possibles : dans le premier, une innovation technologique a des implications non technologiques qui appellent des recherches complémentaires en SHS, lesquelles influent sur sa rentabilité; dans le second, une innovation non technologique nécessite ensuite un développement technologique qui détermine son potentiel de marché. Comme dans le cas précédent, la démarche est tout à fait similaire à celle qui est pratiquée dans le cadre de la valorisation technologique, sauf qu’elle implique idéalement une collaboration entre chercheurs des deux familles de disciplines.
- Le transfert en réponse aux besoins en matière d’innovation sociale. Selon les définitions de la Commission européenne, l’innovation sociale (IS) répond à des besoins qui ne sont satisfaits ni par le marché ni par les politiques sociales. Elle vise en particulier des groupes vulnérables, et elle intègre les arbitrages entre le social, l’économique et l’écologique dans la perspective du développement de l’économie sociale (marchés éthiques, durables, etc.). N’ayant pas d’impact économique direct, l’IS nécessite une démarche spécifique tenant compte de cinq caractéristiques :
Ouverture : l’IS débouche sur un partage de la connaissance plutôt que sur l’appropriation de la PI ;
Multidisciplinarité : requise par la recherche d’une solution au problème posé, qui comporte généralement de nombreuses facettes ;
Participation : l’IS vise à la mobilisation (’empowerment’) des citoyens et des usagers à tous les niveaux ;
Démarche bottom up : l’IS est tirée par le besoin social (« pull » plutôt que « push ») et sa mise au point est itérative ;
Spécificité : la dissémination d’une IS est encouragée, mais elle est conçue au départ pour un groupe social particulier occupant un espace délimité.
Comme mentionné au point 1, l’IS n’est pas spécifiquement SHS, mais le processus de développement sous-jacent est tel que le SHS y jouent le rôle central.
Sur base de ce constat, on peut distinguer trois formes de transfert à la société des savoirs et compétences de nos institutions dans le domaine des SHS :
- Le transfert de connaissances SHS en tant que telles : afin de supporter le développement des composantes non technologiques de l’innovation, il s’agit d’encourager et de formaliser dans la mesure du possible la mise à disposition des résultats de la recherche à la société. La démarche générale est tout à fait similaire à celle qui est faite depuis des années dans les domaines technologiques. Le transfert peut s’opérer dans un cadre marchand (conventions de recherche avec des entreprises ou des pôles, spin off, licences, protocoles,…) ou dans un cadre non marchand (secteur public, monde associatif, etc.);
- Le transfert combiné de connaissances SHS et de connaissances technologiques. Deux cas extrêmes bornent la gamme des possibles : dans le premier, une innovation technologique a des implications non technologiques qui appellent des recherches complémentaires en SHS, lesquelles influent sur sa rentabilité; dans le second, une innovation non technologique nécessite ensuite un développement technologique qui détermine son potentiel de marché. Comme dans le cas précédent, la démarche est tout à fait similaire à celle qui est pratiquée dans le cadre de la valorisation technologique, sauf qu’elle implique idéalement une collaboration entre chercheurs des deux familles de disciplines.
- Le transfert en réponse aux besoins en matière d’innovation sociale. Selon les définitions de la Commission européenne, l’innovation sociale (IS) répond à des besoins qui ne sont satisfaits ni par le marché ni par les politiques sociales. Elle vise en particulier des groupes vulnérables, et elle intègre les arbitrages entre le social, l’économique et l’écologique dans la perspective du développement de l’économie sociale (marchés éthiques, durables, etc.). N’ayant pas d’impact économique direct, l’IS nécessite une démarche spécifique tenant compte de cinq caractéristiques :
Ouverture : l’IS débouche sur un partage de la connaissance plutôt que sur l’appropriation de la PI ;
Multidisciplinarité : requise par la recherche d’une solution au problème posé, qui comporte généralement de nombreuses facettes ;
Participation : l’IS vise à la mobilisation (’empowerment’) des citoyens et des usagers à tous les niveaux ;
Démarche bottom up : l’IS est tirée par le besoin social (« pull » plutôt que « push ») et sa mise au point est itérative ;
Spécificité : la dissémination d’une IS est encouragée, mais elle est conçue au départ pour un groupe social particulier occupant un espace délimité.
Comme mentionné au point 1, l’IS n’est pas spécifiquement SHS, mais le processus de développement sous-jacent est tel que le SHS y jouent le rôle central.
Sur base de ce constat, on peut distinguer trois formes de transfert à la société des savoirs et compétences de nos institutions dans le domaine des SHS :
- Le transfert de connaissances SHS en tant que telles : afin de supporter le développement des composantes non technologiques de l’innovation, il s’agit d’encourager et de formaliser dans la mesure du possible la mise à disposition des résultats de la recherche à la société. La démarche générale est tout à fait similaire à celle qui est faite depuis des années dans les domaines technologiques. Le transfert peut s’opérer dans un cadre marchand (conventions de recherche avec des entreprises ou des pôles, spin off, licences, protocoles,…) ou dans un cadre non marchand (secteur public, monde associatif, etc.);
- Le transfert combiné de connaissances SHS et de connaissances technologiques. Deux cas extrêmes bornent la gamme des possibles : dans le premier, une innovation technologique a des implications non technologiques qui appellent des recherches complémentaires en SHS, lesquelles influent sur sa rentabilité; dans le second, une innovation non technologique nécessite ensuite un développement technologique qui détermine son potentiel de marché. Comme dans le cas précédent, la démarche est tout à fait similaire à celle qui est pratiquée dans le cadre de la valorisation technologique, sauf qu’elle implique idéalement une collaboration entre chercheurs des deux familles de disciplines.
- Le transfert en réponse aux besoins en matière d’innovation sociale. Selon les définitions de la Commission européenne, l’innovation sociale (IS) répond à des besoins qui ne sont satisfaits ni par le marché ni par les politiques sociales. Elle vise en particulier des groupes vulnérables, et elle intègre les arbitrages entre le social, l’économique et l’écologique dans la perspective du développement de l’économie sociale (marchés éthiques, durables, etc.). N’ayant pas d’impact économique direct, l’IS nécessite une démarche spécifique tenant compte de cinq caractéristiques :
Ouverture : l’IS débouche sur un partage de la connaissance plutôt que sur l’appropriation de la PI ;
Multidisciplinarité : requise par la recherche d’une solution au problème posé, qui comporte généralement de nombreuses facettes ;
Participation : l’IS vise à la mobilisation (’empowerment’) des citoyens et des usagers à tous les niveaux ;
Démarche bottom up : l’IS est tirée par le besoin social (« pull » plutôt que « push ») et sa mise au point est itérative ;
Spécificité : la dissémination d’une IS est encouragée, mais elle est conçue au départ pour un groupe social particulier occupant un espace délimité.
Comme mentionné au point 1, l’IS n’est pas spécifiquement SHS, mais le processus de développement sous-jacent est tel que le SHS y jouent le rôle central.
Accetics : Méthodologie, socialement innovante : besoins demandes offre technologique - Forte implication des (futurs) utilisateurs dans les diagnostics, les plans d’action et l’évaluation - Réponse à une demande sociale réelle et importante.