2. ▾SOMMAIRE
Parcours et compétences
CARNET METIERS - 2012
∎ Responsable Développement
Formation
Université April
AGNES COURTIAUD PONCET
∎ Analyste Financier
Midi-Pyrénées Actives
CELINE PEREZ
∎ Ingénieur Design & Manufacturing
To Cost
Airbus
HUBERT PAGES
∎ Directeur des Partenariats Groupe
Alma Consulting Group
LAURENT DESSAIX
∎ Directrice d’agence
Société Générale
HELENE VERGNE
∎ Responsable des relations
Consommateurs
Rians
DELPHINE CHICOIX
3. APRIL
April est le 1er courtier grossiste en France.
3 750 collaborateurs (44 % des effectifs à l’international)
CA 2010 : 743,3 M - Croissance annuelle moyenne du CA de 17% (de 2000 à 2010)
Présent dans 34 pays avec 3 millions d’assurés dans le monde
250 boutiques en France 16 000 distributeurs actifs et plus de 125 assureurs et réassureurs
En quoi consiste votre métier
aujourd’hui ?
Mon activité consiste à construire un dispositif
de formation et d’accompagnement au sein
d’une université d’entreprise. Je m’occupe des
programmes destinés aux directeurs d’April ;
deux autres personnes gèrent les managers et
les collaborateurs. Nous intervenons plus par-
ticulièrement sur les thématiques culturelles &
intégration, le management & la relation client.
Pour cela, je dois trouver des thématiques,
des intervenants et répartir l’ensemble entre
le présentiel et le voire d’autres
configurations à inventer pour demain. Il s’agit
aussi d’organiser les différentes formes d’ap-
prentissage : formations, conférences, ateliers
ou individuel.
Je dois également avoir une vision internatio-
nale car l’université d’April créée en 2006 se
déploie aujourd’hui à l’étranger. Notre objectif
est de répondre aux besoins des 3 750 salariés
dans le monde dont 2 500 en France.
Quelles sont les qualités requises ?
Il faut indéniablement de l’écoute, de la curiosité
mais aussi une forte capacité à faire des liens. Par
exemple, utiliser un sujet vu à un endroit pour un
public A et le transposer à un autre endroit avec
un public B. Un deuxième élément important :
rester connecté(e) à la réalité du terrain des col-
laborateurs pour avoir une vision opérationnelle
des multiples métiers de l’entreprise (pour nous, il
s’agit d’assurance).
Cela permet de modéliser les formations pour
les rendre le plus pratiques possible afin qu’elles
"collent" à la réalité de chacun des collabora-
teurs. L’IFAG apprend très bien ce pragmatisme
là, je trouve !
Enfin, nous devons apporter une dimension pros-
pective en termes de formation avec l’appui d’ex-
perts qui nous font de la veille et nous tiennent
informés des tendances.
Votre métier a-t-il évolué ces der-
nières années et si oui, en quoi ?
La formation devient un enjeu de taille pour
l’avenir des entreprises. Elle fait aujourd’hui
partie intégrante de la communication corporate.
Cet aspect s’accentuera avec l’intégration de la
Génération Y en forte demande sur ce point. Le
métier de la formation change beaucoup avec
les nouvelles technologies.
Elles nous permettent de compléter le présentiel
et de faire passer plus facilement des messages
à l’International.
Quelles sont les perspectives
d’avenir de votre métier ?
Les écoles vont de plus en plus sur le terrain
des entreprises ce qui engendrera une porosité
grandissante entre la formation continue et la
formation initiale.
Par ailleurs, toutes les universités d’entreprises
doivent réfléchir à des modèles économiques
rentables.
Il s’agit d’avoir suffisamment de participants
sur l’ensemble des formations. Nous pouvons
imaginer - sur certains thèmes - des partenariats
inter-universités d’entreprises qui auront, par
ailleurs, l’avantage de mélanger des populations
de divers secteurs
43 ANS, PROMOTION 1993
IFAG LYON
Responsable développement
formation de l'Université April
ZOOM SUR...
PORTRAIT MÉTIER
« L’université d’April créée en 2006 se déploie aujourd’hui à l’international.
Notre objectif est de répondre aux besoins des 3 750 salariés dans le monde
dont 2 500 en France».
4. MIDI-PYRENEES
ACTIVES
MIDI-PYRENEES ACTIVES est un financeur solidaire pour l’emploi
16 M de concours financiers ont été mis en place depuis 2005
Depuis sa création, Midi-Pyrénées Actives a permis la création de 5 000 emplois
Elle a participé à la création de plus de 1 000 projets
En quoi consiste ton métier
aujourd’hui ?
Midi-Pyrénées Actives est une association de loi
1901 qui dépend du réseau France Active, une
société financière qui a pour but de financer
l’insertion et la création d’emplois.
Ma mission consiste à étudier et accompagner
les projets de création et reprise d’entreprises
pour aider leur financement. Nous disposons
de plusieurs outils : la garantie bancaire, des
prêts à taux zéro via des dispositifs étatiques
type "Nacre" et des interventions en quasi
fonds propres (prêts avec des modalités de
remboursement très souples).
Au quotidien, mon rôle s’apparente à celui d’un
investisseur ; j’accueille et oriente les porteurs
de projets, rencontre ceux dont le travail est
suffisamment avancé, rédige les expertises
financières des projets étudiés et présente ces
mêmes dossiers auprès du comité d’engage-
ment de Midi-Pyrénées Actives.
Pour information, ce dernier a statué sur 255
projets en 2011 soit 1 063 emplois, dont 435
créés directement après notre intervention. La
progression globale par rapport à 2010 est de
+5% pour l’activité financière.
Quelles sont les qualités requises ?
Le métier d’analyste financier nécessite une
bonne compréhension des comptes passés et
prévisionnels et ce, quel que soit le modèle
économique du projet. Il faut également de l’em-
pathie pour comprendre le porteur de projet tout
en conservant une objectivité dans l’analyse
du dossier. Enfin, j’ajouterai qu’une sensibilité à
l’économie sociale et solidaire est bienvenue !
Ton métier a-t-il évolué ces dernières
années et si oui, en quoi ?
L’Etat a développé une forte communication et
de nouveaux dispositifs autour de la création
d’entreprise. De fait, les critères d’éligibilité se
sont élargis favorisant l’émergence de nouveaux
profils notamment avec le dispositif "Nacre",
l’auto-entrepreneuriat, la rupture convention-
nelle de contrat, l’EIRL...
Quelles sont les perspectives
d’avenir de ton métier ?
L’enjeu est vraiment celui du financement de
notre association. En effet, les institutions
publiques ont tendance à limiter de plus en
plus leurs aides, bien que la part des porteurs
de projets soit croissante.
Ainsi, notre travail est accompli à l’aide de
ressources publiques bien sûr, mais aussi forte-
ment grâce à la mobilisation de fonds d’origine
privée, notamment l’épargne solidaire.
Pourquoi une telle croissance ?
La notion de création d’entreprise se démo-
cratise et l’auto -entrepreneuriat a sans doute
beaucoup participé au développement culturel
et structurel de ce phénomène. Face à ces mou-
vements parallèles, nous devrons trouver plus
de financements privés tels que des banques,
des fondations qui mettent en place des fonds
pour l’économie sociale et solidaire...
D’ailleurs, une nouvelle mission m’a été
confiée dans ce sens : consolider nos partena-
riats techniques et financiers et en rechercher
de nouveaux !
28 ANS, PROMOTION 2008
IFAG TOULOUSE
Analyste financier
chez MIDI-PYRÉNÉES ACTIVES
ZOOM SUR...
PORTRAIT MÉTIER
«Avec près de 4,6 M engagés sur la Région Midi-Pyrénées en 2011, MPA
montre qu’investir dans des projets locaux, créateurs d’emplois, non délocali-
sables, prenant en compte les personnes les plus fragiles, c’est participer à une
économie responsable»
5. AIRBUS
AIRBUS est un constructeur aéronautique européen, filiale à 100% du groupe EADS
L’entreprise a été créée en 1970 par la France et l’Allemagne
CA 2010 : 29 milliards de dollars
55 000 employés de 80 nationalités différentes y travaillent
En quoi consiste ton métier
aujourd’hui ?
J’occupe la fonction de "Design to cost" chez
Airbus pour la pièce qui se situe entre l’aile
et le moteur. Quand je dis "la pièce", cela
recouvre concrètement plusieurs centaines de
composants, de la tôle, des circuits électriques...
une somme importante d’éléments !
Mon rôle consiste à améliorer les propositions
commerciales des fournisseurs et à redéfinir
avec eux leurs moyens de production ou leurs
choix de matériaux. On peut être amené, par
exemple, à intervenir chez nos fournisseurs sur
le nombre de passages lors de l’usinage d’une
pièce pour en réduire le coût, sans en détériorer
la qualité.
Plusieurs facteurs m’ont permis d’accéder à
cette fonction. La connaissance du manage-
ment international grâce à mon poste chez
Carrefour à Singapour. A 24 ans, j’étais res-
ponsable achats, secondé par 2 assistantes, et
membre du comité exécutif !
Mon expérience en achats industriels chez
Renault Guyancourt et mes deux passages en
intérim chez Airbus aux achats de prestations
intellectuelles puis aux achats construction et
maintenance de la cabine des avions VIP d’Air-
bus Corporate Jet Centre.
Enfin, la poursuite d’un Master de management
de projets industriels à Centrale Paris en 2009
a renforcé mes compétences de pilotage de
projets à la fois techniques & transversaux !
Quelles sont les qualités requises ?
De la rigueur, de la curiosité mais aussi une réelle
capacité à innover.
Pour cela, il faut faire des réunions de partage
d’informations, rencontrer les partenaires ayant
de la R&D, brainstormer, lire des magazines
comme l’Usine Nouvelle…
Ton métier a-t-il évolué ces dernières
années et si oui, en quoi ?
Dans les années 80, les acheteurs passaient des
commandes et obtenaient au mieux une remise
commerciale symbolique. Aujourd’hui, nous par-
ticipons à la définition du cahier des charges afin
de trouver les leviers d’économie. Demain, nous
devrons être extrêmement transversaux, pour
aider à la redéfinition des besoins très en amont
de la chaîne de valeur, et capables de piloter des
projets internationaux.
En ce sens, le métier des achats est porteur !
Quelles sont les perspectives
d’avenir de ton métier ?
L’aéronautique connaît un bel essor et cela ne
s’arrêtera pas de sitôt.
En effet, les pays émergents commandent tou-
jours beaucoup d’avions et cela se perpétuera
encore durant plusieurs années.
32 ANS, PROMOTION 2004
IFAG TOULOUSE
Ingénieur Design et
Manufacturing To Cost
chez AIRBUS
ZOOM SUR...
PORTRAIT MÉTIER
«Mon rôle consiste à améliorer les propositions des fournisseurs et à redéfinir
avec eux leurs moyens de production ou leurs choix de matériaux.»
6. ALMA CONSULTING
GROUP
Leader européen du conseil opérationnel, ALMA CONSULTING GROUP fondé en 1986 accompagne les entreprises à réaliser des éco-
nomies sur leurs postes de charges et leurs taxes, maîtriser leurs différents coûts et obtenir des financements, aides ou subventions.
Présent dans 10 pays dont la France
261 M de CA en 2010
1 700 collaborateurs dans le monde
En quoi consiste ton métier
aujourd’hui ?
Avec mon équipe de 6 responsables parte-
naires et une chargée de projets, notre mission
est de contribuer activement, mais indirecte-
ment, au développement des ventes et de la
notoriété d’Alma Consulting Group.
Pour cela, nous nouons des partenariats avec
les fédérations professionnelles, organisations
patronales, pôles de compétitivité et tous types
d’entreprises et groupements d’entreprises
(national, régional, par filière) qui vont se
retrouver dans les valeurs que nous portons,
tout en assurant un service à forte valeur ajou-
tée pour leurs adhérents et/ou clients.
Voici quelques exemples d’actions que nous
entreprenons. Nous mettons en place pour nos
partenaires des actions de diagnostic d’iden-
tification de gisements d’économies (plus de
10 000 sociétés interrogées l’an dernier).
Nous organisons des événements à fort conte-
nu sur les thématiques proches de l’actualité
(Crédit Impôt Recherche, Pénibilité, Risques
Professionnels, Certificats d’Economies d’En-
ergie...). Nous mettons à leur disposition du
contenu pour leur site web et autres newsletter,
toujours en nous adaptant à leur secteur d’ac-
tivité. Nous animons aussi un réseau d’appor-
teurs d’affaires.
Quelles sont les qualités requises ?
Comme tout manager, savoir s’adapter aux
personnalités de ses collaborateurs est essentiel
pour le bon déroulement de l’activité. Garder
l’esprit ouvert est primordial afin de toujours
trouver de nouveaux axes de partenariats.
En tant que fonction transverse aux différentes
expertises de l’entreprise, pouvoir s’adapter aux
exigences des directions tout en gardant à
l’esprit les axes stratégiques de l’entreprise fait
partie de mon quotidien.
Pour mes collaborateurs, il leur faut avoir une
grande culture de l’entreprise et des secteurs
d’activité qui leurs sont confiés. En outre, en
contact régulier avec les directions d’entre-
prises et d’organisations professionnelles, ils
se doivent d’avoir constamment un discours de
haut niveau.
Ton métier a-t-il évolué ces dernières
années et si oui, en quoi ?
Bien sur qu’il a évolué, en même temps que
l’économie actuelle. Il faut savoir innover au
quotidien, trouver de nouveaux axes de déve-
loppement, réfléchir à de nouveaux services à
apporter à nos partenaires et à leurs adhérents.
Nous ne pouvons plus nous contenter de ser-
vices basiques et devons être force de proposi-
tion au quotidien.
Quelles sont les perspectives
d’avenir de ton métier ?
Les perspectives sont réelles, et concernent
tous les secteurs d’activité. En effet, la vente
directe n’est aujourd’hui plus suffisante pour
assurer une croissance régulière, et les parte-
nariats contribuent à la fois sur ce développe-
ment, mais aussi sur l’image de l’entreprise.
On parle en ce moment énormément de
e-réputation (nous travaillons d’ailleurs avec
un de nos partenaires sur ce sujet), mais rien
ne vaut le relationnel direct !
34 ANS, PROMOTION 2002
IFAG MONTLUÇON
DIRECTEUR DES
PARTENARIATS GROUPE
chez ALMA CONSULTING GROUP
ZOOM SUR...
PORTRAIT MÉTIER
«La vente directe n’est aujourd’hui plus suffisante pour assurer une croissance
régulière, et les partenariats contribuent à la fois sur ce développement, mais
aussi sur l’image de l’entreprise.»
7. SOCIÉTÉ
GÉNÉRALE
La SOCIÉTÉ GÉNÉRALE est un groupe européen de services financiers de premier plan.
Actif dans 85 pays avec 165 000 collaborateurs de 120 nationalités
Résultat net en 2010 de 26,4 Milliards d’euros
ZOOM SUR...
En quoi consiste ton métier
aujourd’hui ?
Le métier de Directrice d’agence bancaire
recouvre plusieurs facettes que je regrouperais
en trois principaux éléments :
Le management et la communication. Je
dois piloter l’équipe afin de réaliser les
objectifs qui nous sont fixés et qui évo-
luent souvent. Nous devons également
animer commercialement l’agence et créer
du trafic. Pour cela, nous pouvons monter
localement des opérations événementielles
du type petits déjeuners, conférences…
La gestion des risques qui s’effectue au
quotidien sur tout le travail de mon équipe
de 4 personnes. En tant que directrice, je
suis responsable de tous les engagements
de l’agence et donc vise les dossiers com-
prenant des garanties, prêts, découverts,
risques individuels ou de sociétés...
Le contrôle de conformité avec un reporting
trimestriel pour savoir comment se sont
passés les ordres ou les signatures de
caisses. Entre également dans cette partie
un peu plus juridique, la gestion des récla-
mations, des contentieux.
Il convient d’ajouter une spécificité propre au
responsable d’agence : c’est le seul à gérer les
clients professionnels et la plus grande partie
des clients patrimoniaux.
Quelles sont les qualités requises ?
Dans un domaine bancaire de plus en plus
concurrentiel, rempli de process, en perpétuel
changement, les qualités premières d’un res-
ponsable d’agence sont pour moi : le sens du
relationnel, la capacité d’adaptation et la pluri-
disciplinarité. En effet, nous sommes confrontés
à une clientèle variée avec des demandes qui le
sont parfois tout autant !
Ton métier a-t-il évolué ces dernières
années et si oui, en quoi ?
L’environnement bancaire à fortement évolué
depuis 2008 et la Société Générale au centre du
débat médiatique prend aujourd'hui de nouvelles
positions stratégiques. Son objectif est d’être la
banque de référence du client d’ici 2015.
J’ajouterais que le métier devient très procédurier
et chaque loi modifie les process de contrôles
internes mais aussi la relation client. Un exemple
significatif : nous ne sommes plus commissionnés
sur des "objectifs quantitatifs" mais sur des
"objectifs de moyens ou qualitatifs".
Quelles sont les perspectives
d’avenir de ton métier ?
Le secteur bancaire comprend des métiers
extrêmement variés et les grands groupes qui le
composent favorisent une mobilité nationale et
internationale pour les jeunes entrants.
Cet aspect positif s’avère de plus en plus
contrebalancé par une tendance de fond où
chaque process interne et externe ainsi que la
satisfaction client sont regardés à la loupe, et
ce quel que soit le poste que l’on occupe. Deux
exemples symptomatiques de ces évolutions :
Nous sommes aujourd’hui contraints de faire
"une étude de risque client", autrement dit un
test de connaissances, avant de faire signer un
produit d’épargne qui présenterait un risque.
prendre en compte une partie plus importante du
remboursement du capital dans les mensualités
d’un crédit à la consommation
Hélène
VERGNE
29 ANS, PROMOTION 2007
IFAG TOULOUSE
DIRECTRICE D’AGENCE
À LA SOCIÉTE GENERALE
PORTRAIT MÉTIER
« C’est un secteur où l’on se doit d’être mobile tous les 3 à 4 ans tant en terme
de fonction que de région. J’étais au marketing, je suis aujourd’hui directrice
d’agence demain je pourrais être au back office».
8. RIANS
RIANS :
1300 salariés dans le monde dont 800 à Rians (siège et usine)
280 M de CA en 2011 avec des implantations en France, Espagne, Etats-Unis, Argentine
Des segments variés : l’ultra frais (faisselle), les autres laits (brebis, chèvre), les desserts, les fromages à
la coupe ou au libre service
ZOOM SUR...
En quoi consiste votre métier
aujourd’hui ?
Je suis en charge des relations avec
les consommateurs à plusieurs niveaux.
Les contacts entrants avec "Rians vous
écoute", un service consommateurs mis
en place à mon arrivée en 2007. Nous
gérons plus de 1000 contacts par an qui
se révèlent être majoritairement des
demandes d’informations, de recettes et
pas forcément des réclamations !
Et puis il y a le web et toute la relation via
Internet. Là, je pilote la mise à jour du site,
la base de données via un outil de CRM
avec un programme de recrutement et de
fidélisation. Je propose des opérations sur
ce média lorsque des chefs de produits
préparent des temps forts.
Mon poste est également complété par
une mission de suivi de Relation presse
et plus ponctuellement de gestion de
projet de communication.
Dans ce cadre, j’organise des récep-
tions de journalistes qui viennent réali-
ser des reportages à Rians ; ou encore
j’orchestre, en collaboration avec une
agence, l’organisation d’événements
(dernièrement les 111 ans de Rians).
Quelles sont les qualités
requises ?
Une capacité à mobiliser, à fédérer, à
convaincre, à détecter les non-dits éven-
tuels. Et puis, il est important d’avoir de
la créativité et de l’imagination pour
proposer des concepts. Parfois, on me
donne une enveloppe budgétaire en me
disant «Quelles actions de communica-
tion peux-tu proposer pour répondre à
ce brief ?».
A moi d’être curieuse, créative et prag-
matique à la fois. J’adore cela ! D’autres
qualités ? Aimer la diversité, passer d’un
dossier à l’autre, s’adapter, et être réactif
quand il s’agit d’organiser une visite de
journaliste en 2 jours.
Votre métier a-t-il évolué ces der-
nières années et si oui, en quoi ?
Mon rôle consiste à analyser les retours
des consommateurs pour être force
de propositions en communication.
L’évolution du métier se voit surtout dans
la multiplicité des réponses à apporter
et des supports à déployer. En effet,
les consommateurs manifestent une exi-
gence accrue en termes de choix ou de
volonté à s’exprimer sur la marque. Si on
ne leur propose pas des médias adaptés,
on perd le feed-back terrain.
Quelles sont les perspectives
d’avenir de votre métier ?
Les métiers de la communication, néces-
sitent deux fondamentaux : un compor-
tement et des outils. Pour le premier
aspect, il s’agit d’avoir un élan humain
avec de l’enthousiasme, de l’envie et de
la créativité. Cela contribue à fédérer et
convaincre les équipes internes. Pour
le second point, les technologies liées au
net nous obligent à rester en veille per-
manente pour être à la pointe des outils
de promotions.
Notons également que le rythme des
cyclesdeventes’accélèreetnouscontraint
à une pro-activité constante. C’est à la fois
stimulant et challengeant. Sans oublier
les développements à l’international qui
représentent un enjeu croissant pour
toutes les marques agro-alimentaires
aujourd’hui ! Rians n’y échappe pas !
Delphine
CHICOIX
29 ANS, PROMOTION 2007
IFAG MONTLUÇON
RESPONSABLE
DES RELATIONS
CONSOMMATEURS
CHEZ RIANS
PORTRAIT MÉTIER
Les métiers de la communication nécessitent deux fondamentaux :
un comportement et des outils.