28. Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien Adieu l’ Antoine je t’aimais pas bien, tu sais J’en crève de crever aujourd’hui Alors que toi tu es bien vivant Et même plus solide que l’ennui Adieu l’Antoine je vais mourir C’est dur de mourir au printemps, tu sais Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme car vu que tu étais son amant Je sais que tu prendras soin de ma femme REFRAIN Je veux qu’on rie Je veux qu’on danse Je veux qu’on s’amuse comme des fous je veux qu’on rie, je veux qu’on danse Quand c’est qu’on me mettra dans le trou.
29. Adieu ma femme je t’aimais bien Adieu ma femme je t’aimais bien, tu sais Mais je prends le train pour le bon dieu Je prends le train qui est avant le tien Mais on prend tous le train qu’on peut Adieu ma femme je vais mourir C’est dur de mourir au printemps, tu sais Mais je pars aux fleurs les yeux fermés, ma femme Car vu que je les ai fermés souvent Je sais que tu prendras soin de mon âme. REFRAIN Je veux qu’on rie Je veux qu’on danse Je veux qu’on s’amuse comme des fous Je veux qu’on rie Je veux qu’on danse Quand c’est qu’on me mettra dans le trou.
30. NE ME QUITTE PAS Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s’oublier Qui s’enfuit déjà Oublier le temps Des mal . . . . . . . . Et le temps perdu A savoir comment Oublier ces heures Qui tuaient pa . . . . . A coups de pourquoi Le cœur du bon . . . . REFRAIN Ne me quitte pas, Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas…
31. Moi je t’offrirai Des perles de pluie Venues de pa . . Où il ne pleut pas Je creuserai la terre Jusqu’après ma mort Pour cou . . . . ton corps D’or et de lum . . . . Je ferai un domaine Où l’ amour sera r . . Où l’amour sera loi Où tu seras reine Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas …
32. Ne me quitte pas Je t’inventerai des mots ins . . . . . Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs cœurs s’ em . . . . . . Je te raconterai L’histoire de ce roi Mort de n’avoir pas Pu te rencontrer Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
33. On a vu souvent Rejaillir le feu De l’ancien volcan Qu’on croyait trop vieux Il est paraît-il Des terres brûlées Donnant plus de blé Qu’un meilleur avril Et quand vient le soir Pour qu’un ciel flamboie Le rouge et le noir Ne s’épousent-ils pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas …
34. Ne me quitte pas Je ne vais plus pleurer Je ne vais plus parler Je me cacherai là A te regarder Danser et sou . . . . Et à t’écouter Chanter et puis rire Laisse-moi devenir L’ombre de ton ombre L’ombre de ta main L’ombre de ton chien Mais ne me quitte pas …
35. QUAND ON N’A QUE L’ AMOUR Quand on n’a que l’amour A s’of . . . . en partage Au jour du grand voyage Qu’est notre grand amour Quand on n’a que l’amour Mon amour toi et moi Pour qu’éclatent de j . . . Chaque heure et chaque jour Quand on n’a que l’amour Pour vivre nos promesses Sans nulle autre ric . . . . . Que d’y croire toujours
36. Quand on n’a que l’amour Pour meubler de merveilles Et couvrir de soleil La lai . . . . des faubourgs Quand on n’a que l’amour Pour unique raison Pour unique chanson Et unique secours Quand on n’a que l’amour Pour hab . . . . . matin Pauvres et malandrins De manteaux de vel . . . . Quand on n’a que l’amour A offrir en prière Pour les ma . . de la terre En simple troubadour
37. Quand on n’a que l’amour A offrir à ceux-là Dont l’unique com . . . Est de chercher le jour Quand on n’a que l’amour Pour tracer un ch . . . . Et forcer le destin A chaque carrefour Quand on n’ a que l’amour Pour parler aux canons Et rien qu’une chanson Pour conv . . . . . . un tambour Alors sans avoir rien Que la force d’aimer Nous aurons dans nos mains Amis le monde entier.
38. LA CHANSON DES VIEUX AMANTS Bien sûr, nous eû . . . des orages Vingt ans d’amour c’est l’amour fol Mille fois tu pris ton bagage Mille fois je pris mon envol Et chaque meuble se sou . . . . . Dans cette chambre sans ber . . . . Des éclats des vieilles tempêtes Plus rien ne ressemblait à rien Tu avais perdu le goût de l’eau Et moi celui de la conquête Mais mon amour Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour De l’au . . claire jusqu’à la fin du jour Je t’aime encore, tu sais, je t’aime.
39. Moi, je sais tous tes sort . . . . . . Tu sais tous mes envoûtements Tu m’as gardé de pièges en pièges Je t’ai perdue de temps en temps Bien sûr tu pris quelques amants Il fallait bien passer le temps Il faut bien que le corps exulte Finalement, fin . . . . . . . Il nous fallut bien du talent Pour être vi . . . sans adultes REFRAIN Mais mon amour Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour De l’aube claire jusqu’à la fin du jour Je t’aime encore, tu sais, je t’aime.
40. Et plus le temps nous fait cortège Et plus le temps nous fait tourment Mais n’est-ce pas le pire des pièges Que de vivre en pa . . pour des amants Bien sûr tu pleures un peu moins tôt Je me déchire un peu plus ta . . Nous protégeons moins nos mys . . . . . On laisse moins faire le hasard On se méfie du fil de l’eau Mais c’est toujours la tendre guerre REFRAIN Oh, mon amour, Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour, De l’aube claire jusqu’à la fin du jour Je t’aime encore, tu sais, je t’aime…
41. LES BOURGEOIS Le cœur bien au ch . . . Les yeux dans la bière LES BOURGEOIS Le cœur bien au ch . . . Les yeux dans la bière Chez la gro . . . Adrienne de Montalant Avec l’ami Jojo Et avec l’ami Pierre On allait boire nos vingt ans Jojo se prenait pour Vol . . . . . Et Pierre pour Casanova Et moi, moi qui étais le plus fier Moi, moi, je me prenais pour moi Et quand vers mi . . . . passaient les notaires Qui sortaient de l’hôtel des « Trois Faisans » On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant REFRAIN
42. Les bourgeois, c’est comme les cochons Plus ça devient vieux, plus ça devient bê . . Les bourgeois, c’est comme les cochons Plus ça devient vieux, plus ça devient … Le cœur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l’ami Jojo Et avec l’ami Pierre On allait br . . . . nos vingt ans Voltaire dansait comme un vic . . . . Et Casanova n’osait pas
43. Et moi, moi qui restais le plus fier Moi j’étais presque aussi sa . . . que moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l’hôtel des « Trois Faisans » On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant REFRAIN les bourgeois, c’est comme les cochons plus ça devient vieux, plus ça devient bête les bourgeois, c’est comme les cochons plus ça devient vieux, plus ça devient …
44. Le cœur au repos Les yeux bien sur terre Au bar de l’hôtel des « Trois Faisans » Avec maître Jojo Et avec maître Pierre Entre notaires on passe le temps Jojo parle de Voltaire Et Pierre de Casanova Et moi, moi qui suis resté le plus fier Moi, moi je parle encore de moi. Et c’est en sortant vers minuit, Monsieur le com . . . . . . . . Que tous les soirs, de chez la Montalant De jeunes peigne-culs nous montrent leur der . . . . . En nous chantant:
45. Refrain les bourgeois, c’est comme les cochons plus ça devient vieux, plus ça devient bête, les bourgeois, c’est comme les cochons plus ça devient vieux, plus ça devient…
46. CES GENS-LA D’abord, d’abord, y a l’ aî . . Lui qui est comme un melon Lui qui a un gros nez Lui qui sait plus son nom Monsieur tellement qu‘ il boit Tellement qu’il a bu Qui fait rien de ses dix doigts Mais lui qui n’en peut plus Lui qui est complètement cu . . Et qui se prend pour le roi Qui se saoule toutes les nuits Avec du mauvais vin Mais qu’on retrouve matin Dans l’église qui rou . . . . . Raide comme une saillie Blanc comme un cie . . . de Pâques Et puis qui bal . . . . . Et qui a l’œil qui divague …
47. Faut vous dire, Monsieur Que chez ces gens-là On ne pense pas, Monsieur On ne pense pas, on prie. Et puis, y a l’autre Des carottes dans les cheveux Qu’a jamais vu un peigne Qui est mé . . . . . comme une teigne Même qu’il donnerait sa chemise A des pauvres gens heureux Qui a marié la Denise Une fille de la ville Enfin d’une autre ville Et que c’est pas fini Qui fait ses petites affaires Avec son petit chapeau Avec son petit manteau Avec sa petite auto Qu’aimerait bien avoir l’air Mais qui a pas l’air du tout Faut pas jouer les ri . . . . Quand on n’a pas le sou …
48. Faut vous dire, Monsieur Que chez ces gens-là On ne vit pas, Monsieur On ne vit pas, on triche. Et puis, il y a les autres La mère qui ne dit rien Ou bien n’importe quoi Et du soir au matin Sous sa belle gue . . . d’apôtre Et dans son cadre en bois Y a la moustache du père Qui est mort d’une glissade Et qui regarde son trou . . . . Bouffer la soupe froide Et ça fait des grands flchss Et ça fait des grands flchss
49. Et puis y a la toute vieille Qu’en finit pas de vibrer Et qu’on attend qu’elle crève Vu que c’est elle qui a l’oseille Et qu’on n’écoute même pas Ce que ses pauvres mains racontent … Faut vous dire, Monsieur Que chez ces gens-là On ne cause pas, Monsieur On ne cause pas, on compte. Et puis…et puis Et puis y’ a Frida Qui est belle comme un soleil Et qui m’aime pareil Que moi j’aime Frida
50. Même qu’on se dit souvent Qu’on aura une maison Avec des tas de fenêtres Avec presque pas de murs Et qu’on vivra dedans Et qu’il fera bon y être Et que si c’est pas sûr C’est quand même peut-être Parce que les autres veulent pas Parce que les autres veulent pas Les autres ils disent comme ça Qu’elle est trop belle pour moi Que je suis tout juste bon A égo . . . . Les chats J’ai jamais tué de chats Ou alors il y a longtemps Ou bien j’ai oublié
51. Ou ils sentaient pas bon Enfin ils ne veulent pas Parfois quand on se voit Semblant que c’est pas exprès Avec ses yeux mouillants Elle dit qu’elle partira Elle dit qu’elle me suivra Alors pour un instant Pour un instant seulement Alors moi je la crois, Monsieur Pour un instant Pour un instant seulement Parce que chez ces gens-là Monsieur, on ne s’en va pas On ne s’en va pas, Monsieur On ne s’en va pas…. Mais il est tard, Monsieur Il faut que je rentre chez moi ….
52.
53.
54.
55. 4/ Le poème « Les Passantes » d’Antoine POL a été mis en musique par : 1- Georges Brassens 2-Charles Aznavour 3-Jean Ferrat 5/ Qui a dit : « Gémir n’est pas de mise aux Marquises. » 1-Léo Ferré 2-Georges Brassens 3-Jacques Brel
56. 6/ De qui est ce titre « Les oiseaux de passage » chanté par Brassens ? 1- Aragon 2- Mallarmé 3- Jean Richepin 7/ Lequel de ces poèmes de Victor Hugo n’a pas été mis en musique par Brassens? 1- Gastibalza 2- Mon père, ce héros 3- La légende de la nonne
57. 8- Avec qui Ferrat déclara-t-il : « La femme est l’avenir de l’homme » 1- Paul Eluard 2- Louis Aragon 3- Guillaume Appolinaire 9- Qui a écrit « La mémoire et la mer » 1- Ernest Hemingway 2- Baudelaire 3- Léo Ferré 10- Lequel de ces titres n’est pas de Jacques Brel? 1- Vesoul 2- Rotterdam 3- Amsterdam
58. STROPHES eN DESORDRE Remettez ces paroles de chansons de Brassens et de Brel dans l’ordre: 1/ Pauvre Martin : Une bêche- à l’épaule- avec- avec- chant- un doux- à la lèvre- à l’âme- un grand- avec- courage- trimer- il- aux champs- s’en allait- Martin- pauvre- misère- creuse- pauvre- la terre- le temps- creuse…
59. 2 2/ L’orage : et non pas- parlez-moi- du beau- de la- temps- pluie- le beau- et me- temps- fait- me dégoûte- les dents- grincer- azur- me met– le bel- en rage- car- amour- le plus grand– sur terre- donné- qui me fut- au mauvais temps- je le dois- à Jupiter- je le dois-tomba- d’un ciel- il me- d’orage.. 3/ Amsterdam : d’Amsterdam- qui chantent- y a- dans le port- des marins- qui les- les rêves- hantent- d’Amsterdam- au large- d’Amsterdam- dans le port- dorment- des marins- y a- qui- des oriflammes- comme- mornes_ des berges- le long- dans- d’Amsterdam- le port- qui meurent-y a- pleins- des marins- et de drames- de bière- lueurs- aux premières..
60. 4 / La Fanette : Deux- nous- amis- étions- m’aimait- et Fanette- déserte- la- était- plage- sous juillet- et dormait- s’en souviennent- les vagues- si elles- diront- vous- de chansons- pour la Fanette- combien- chanté- j’ai .. 5/ Les vieux : Plus- les vieux- alors- ou- ne parlent- des yeux- parfois- du bout- seulement- pauvres- riches- ils sont- même- plus- ils n’ont- d’illusions- qu’un- pour deux- cœur- et n’ont .. 6/ Le gorille : Grilles- à travers- de larges- c’est- du canton- que- contemplaient- un puissant- les femelles- gorille- qu’en dira-t-on- du- sans souci- impudeur- ces commères- avec- lorgnaient- même- précis-un endroit- m’a défendu- ici- que rigoureusement- ma mère- de nommer..