1. Présenté par:
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
Faculté génie de la construction
Département d’Architecture
THEME DE L’EXPOSE :
Atelier : 04ème
année
Groupe:02
Encadré par :- Mr BETRONI .O
-Mme Mezaghrane .z
- AMMARI Razik
- AMOUR Farid
2. PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION
I -Evolution de la ville
1er
phase
2eme phase
3eme phase
-La ville un ensemble de variable
II – la planification urbaine
Définition
objectifs
objets
-Les formes de la planification urbaine
3. III-le cas de l’Algérie
o La politique urbaine en Algérie
o Les instruments d’urbanisme
o Chronologie et les différents instruments
o Le plan d’urbanisme de l’ile de France
o comparaison
o Les actes
Conclusion
4. (1)
En tant que tissu de l’organisation humaine, la ville
est aujourd’hui un système complexe ;a un premier
niveau, l’urbanisme concerne l’aménagement des
quartiers et la création des services publics
indispensables. A un second niveau, il concerne le
milieu socioculturel. Jusqu’ici confronté a de
multiples problèmes. la planification est plus
particulièrement centre sur ces problématiques
d’urbanisme et de transport.
INTRODUCTION
5. évolution de la ville
On peut distinguer au moins trois phases dans l’évolution des
villes :
La première phase
La première phase débute il y a 5.000 ans environs,
avec les premiers établissements humains qui
donneront
naissance aux civilisations établies dans les grandes
vallées de la Mésopotamie (Iraq actuel) de l’Egypte, de
l’Inde et de la Chine et plus des établissements de la
civilisation antique en Grèce ,en Iran, à Rome .
6. La deuxième phase
La deuxième phase de l'histoire des villes coïncide avec la
révolution industrielle en Europe, au milieu
du 19ème siècle. Au cours de cette phase les villes connaîtront une
croissance continue et une modification de mode de vie qui seront
amplifiées par :
L’essor de l’industrialisation rendu possible par le progrès technique
La multiplication des échanges commerciaux et l’accès à des
matières premières bon marché dans les colonies pour alimenter les
usines européennes .
7. La croissance soutenue des villes va favoriser la
constitution de premières métropoles urbaines et leurs
cortèges de problèmes. Les villes commencent alors à
devenir moins conviviales, plus automatisées, plus chaotique
très polluante etc. Cette époque connaîtra des travaux et des
tentatives qui consistent à remédier au disfonctionnement
engendré par la révolution industrielle .
8. a/ Tentatives des utopistes et hygiénistes:
Le phalanstère de charl Fourier
Fourrier compose un groupe de 1620 personnes d’origine
social diverses, ce groupe est appelle « phalange »,il sera
propriétaire de 250h et habitera dans un grand bâtiment
unitaire.
Le phalanstère signifie : phalange = un groupement
stère = monastère
9. Fourrier le décrit comme une ville
miniature ou les rues seront couvertes
(galeries).
Il le décrit aussi comme un édifice
monumental, une communauté idéal en la
modelant sur ceux de versailles,en
affectant le bâtiment centrale a des
fonctions publiques telles que :le
refectoire,bibliothéque,jardin d’hiver et
d’étè ...
Aet O jardin
interieursA
O
E
E entree
principale
P cour
S,Y,Z edifices
annexes
p
x
y
10. La cité jardin d’Ebenezer Howard
Définition :la cite jardin est un organisme urbain avec un mode de vie
agréable pour les riche et pour les pauvres .
Le but est de réalisée une synthèse entre la ville et la compagne
Les caractéristiques de la cite jardin
-une large ceinture de terrains agricoles qui empêchera l’éxtention
-les usines sont situées a la périphérie
-sur les trente mille habitants prévu deux mille seront agriculteurs
-pour le tracé de la ville Howard opte pour le plan radioconcentrique
-au centre un grand jardin de 2.2 H autour de ce jardin sont disposées
Les grands édifices publics (hôtel de ville , sale de conférence ,muses )
11. 1) Letchworth Angleterre: 1903 ,construite sous le modèle
economique :35000habitants
Exemples de cités réalisées:
2)Welwyn Garden city:1919 cité
jardin située a 35km de
Londres ,considérée comme la
2eme cité jardin
-Ces modèles sont sur le plan théorique a l’opposé de la ville
industrielle, en effet ils déplacent l’accent mis sur la liberté
individuelle vers l’organisation collective.
-Ils sont le fruit de la protestation contre les conditions de vie
inacceptable et la misère des taudis de l’environnement
industriel.
12. La troisième phase débute après la 2ème
Guerre mondiale,
notamment à partir de 1950 où est survenue
l’expansion la plus forte et la plus rapide des villes dans le monde.
Vers la fin du 19ème siècle, l’urbanisation s’est accélérée sous
l’effet de la multiplication et l’internationalisation
des échanges économiques et l’agrandissement rapide des
agglomérations.
La Troisième phase
13. Depuis le milieu du 19ème siècle, les phénomènes de désorganisation
urbaine ont pris de l'ampleur, au
point de devenir quasiment incontrôlables par les collectivités locales.
L'étalement de la ville , l’implantation des industries
la croissance de la population se font spontanément et anarchiquement
échappant au contrôles des pouvoirs publics
Parallèlement on observe une évolution de la dégradation des conditions
de logement et des poches de misère.
C'est dans ce contexte que l'idée de planifier et de rechercher un
nouveau contrôle des mouvements urbains
s'est imposée aux consciences collectives.
14. 1/ LA VILLE : CONCEPT, ORIGINE ET EVOLUTION
La ville : un cadre physique
La ville est un ensemble de construction rapprochées
dans un même site et desservies par des voiries et
réseaux divers , c’est un espace construit dans un site
naturel ; sa localisation est déterminée par l’économie
ou la politique qu’elle soit spontané ou volontairement
crée
15. La ville : cadre privilégié de rencontre inopinée
La ville est un regroupement de population et d’activités
durablement stabilisées sur un territoire restreint .
Cette proximité physique favorise certes, des rencontre
souhaitées, mais aussi et surtout des
interrelations subies ou inopinées.
16. La ville : un lieu de centralité
La ville abrite des activités et des groupes humains qui
non seulement se juxtaposent mais aussi sont
interdépendants. Le processus à la base de
l’interdépendance des activités et des hommes est
dénommé centralité.
On peut distinguer plusieurs types de centralité :
le marché qui permet et régule les échanges
économiques ;
le pouvoir politique qui contrôle, redistribue et institue
des règles de coexistence entre groupes sociaux
17. La ville : une fonction politique
La ville est le site de l’expression, de la diffusion
des idées, de la lutte ; la ville capitale organise les
dominations et couvre les révolutions. La fonction
politique ou administrative est donc la fonction
privilégiée de la ville.
18. la ville : une mosaïque
La ville se compose de populations et d’activités qui ne se
distribuent à travers des quartiers, de
manière non uniforme dans des unités de voisinage typés, voire
cloisonnés.
La ville est une mosaïque parce qu’elle abrite toujours une
juxtaposition d’emprises et de constructions hétérogène
voire hétéroclite qui échappera toujours à toute volonté d’une
opération d’urbanisme
Visant à introduire des éléments de cohérence et de lisibilité dans
un paysage façonné par l’urbanisme spontané.
19. Les villes consomment de plus en plus d’espace, ce
qui a engendré un modèle d’étalement en tâche d’huile
par remplissage des espaces vides.
D’autre part Les administrations locales ont des
difficultés à maîtriser ce phénomène d’urbanisation.
Qui reste souvent désorganisée avec croissance
incontrôlée .
Pour cela, La planification urbaine est primordiale
pour le développement des villes .
II/ la planification urbaine
20. a-définition
C’est une méthode récente qui permet d’organiser les
potentialités d’un milieu , d’en promouvoir des ressources et
de créer des biens toute en respectant le cadre de vie des
habitants actuels et futurs , elle consiste à maitriser
l’utilisation des sols et des communications en promouvant
délibérément l’aménagement et d’établir l’équilibre
nécessaire entre population et équipements (espaces
publics , espaces vers , réseaux d ’eau potable
,d’assainissement , réseaux de communication . . . )
21. Friedman :
la vision globale en planification urbaine se faire
D’abord a la conscience que la ville est un système de
variables sociales et économiques reliées entre elles ;qui
œuvrent dans l’espace et pour se faire il faut que :
Les programmes fonctionnels respectent le système
urbain de relation .
Les couts et les gains de ces programmes soient
calculer sur une base aussi large que possible .
Que les programmes individuels intègrent toutes les
variables en cause .
22. Il y’a en premier lieu l’accéssibilité du milieu a aménager (le choix de
la localisation )
Les qualités esthétiques (visuelles )de l’environnement (paysage)
urbain et régional sont particulièrement prise en charge , elles
constituent l’un des objectifs majeurs de la planification urbaine
Conformité des conditions de vie aux règles de santé et d’hygiène
publique (c’est la particularité des zones résidentielles ) ; cet objectif
remonte aux origines de la planification moderne en 1954 avec la
révolte des classes moyennes en Angleterre contre les conditions de
logements dans les villes au milieu du XIX siècle .
« en Amérique l’objectif prioritaire de la planification urbaine était de
donner à chaque famille un logement saint et un cadre de vie
confortable » Weber 1963 .
b-objectifs
23. C- LES OBJETS
Partant du sol nu, le plus souvent affecter a l’usage
de l’agriculture, les mécanismes relevant de la
planification urbaine vont mettre en place des
équipements et des établissements humains donc ces
objets sont:
1) Le sol
2) Le logement
4) Les équipements publics
5) Voirie et transports en commun
24. Les formes de la planification urbaine
Les pratiques de planification urbaine sont qualifiées
de modes dont ils existent :
a)La planification de composition ou de plan masse : Il fait
du plan l’instrument fondamental de la planification
urbaine, donc la structure et la forme future de la ville
peuvent être définies a l’avance par un homme de l’art
et traduit avec précision par un ensemble de plans
Donc la ville est imaginées dans l’abstrait avant d’etre
aménagée et livrée a ses habitants .
25. b) planification stratégique :
Cette méthode de planification a connu un mode intense
mais éphémère au cours des années 1960.
Elle correspond à l’entrée en masse des ingénieurs et
économistes sur le terrain de la planification urbaine.
C’est une approche qui adapte la planification
économique à la planification spatiale.
Elle met l’accent sur le rôle des pouvoirs publics en
cherchant à optimiser leurs décisions.
Donc cette méthode a pour but d’expliquer comment les
agents économiques choisissent l’implantation des lieux de
logements et d’activités à prévoir la demande de
déplacement
26. c)La planification de participation : il met
l’accent sur le rôle des pouvoirs publics à
améliorer l’efficacité de la planification urbaine du
point de vue de l’usager.
Trois étapes marquent cette planification :
1. Organisation systématique d’une information
sur le projet d’aménagement et les plans
d’urbanisme afin que chaque citoyens puisse en
prendre connaissance et faire connaitre son avis
2. Recueillir les avis des habitants sur le
problème posé par questionnaire, article de presse
. . .
3. Aménager les procédures pour permettre aux
27. d) La planification de gestion : Ce nouveau style
de planification et du à la crise économique de 1973
qui a provoqué des changements brutaux dans
l’évolution des facteurs démographiques,
économiques et sociaux moteurs des processus
d’urbanisation.
La planification de gestion est marquée par :
• la mise en place d’une politique d’intervention
pluridisciplinaire ;
• le travail collégial entre collectivités et services
publics .
28. III- LE CAS DE L’ALGERIEIII- LE CAS DE L’ALGERIE
A- LA POLITIQUE URBAINE EN ALGERIE:
Lors de la première décennie de
l’après-indépendance, la
question urbaine était évacuée
des Préoccupations du nouvel
État algérien
-En 1971 une forte urbanisation
due à l’industrialisation ;
29. -En 1976 la croissance urbaine atteint des taux
très importants que sont lancées les études de
plans d’urbanisme ;
-En 1977 l’Etat a lancé une politique de production
de masse des logements par la création des (ZHUN) ;
- En 1990 l’orientation foncière abroge le dispositif
des réserves foncières et libère les transactions
foncières, une autre loi sur l’aménagement et
l’urbanisme fut prise instituant de deux outils :
30. le PDAU (ex PUD ) et le POS ; qui n'ont pas suffit à
endiguer la crise à laquelle font face les villes
algériennes.
D’importantes opérations sont initiées, notamment
pour la résorption de l’habitat précaire (RHP).
L’Etat a, par ailleurs, instauré à travers l’ensemble du
pays un organisme, la caisse nationale du logement
(CNL), dans le but de permettre aux moins fortunés
d’acquérir des habitations ainsi qu’une étude globale
donnant naissance a un schéma d’ aménagement
national du territoire le SNAT.
31. -Aujourd’hui, on voit bien les constructions , mais
des incertitudes demeurent, parce qu’il n’est pas
sûr que les catégories populaires y trouvent leur
compte, ni que l’éclatement urbain soit résorbé .
32. B- LES INSTRUMENTS D’URBANISME:
Les instruments d’urbanisme, ce
Sont les plans d’urbanisme ,
c‘ est-à-dire ceux qui concernent
l’échelle de la partie , de la
ville ou de l’agglomération.
Dans l’environnement juridique algérien d’aujourd’hui, ce
sont le plan d’occupation des sols (POS) et le plan
directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) ,tel que
définis par la loi n 90-29,du 1 décembre 1990,sur
l’urbanisme et l’aménagement et les décrets n 91-177 et n
91-178,du 28 mai1991.
Définition:
33. SNAT (Schéma National d’Aménagement du Territoire) :
il est initié par l’état, il régule la distribution des activités, fonctions et
peuplements (aéroports, réseaux routiers) au niveau national. Il a une
importance stratégique car on peut mieux visualiser tous les secteurs
sensibles.
Il est basé sur une étude de terrain faite par des géologues,
topographes…etc.
SRAT (Schéma Régional de l’Aménagement du Territoire) :
il est initie à l’échelle d’inter wilaya par l’état, afin de
décentraliser et responsabiliser les 9 régions du pays. Il
distribue les activités par région, localise les infrastructures et
les équipements, et régule l’armature régionale des réseaux.
1-Les instruments d’aménagement du territoire national
2-Les instruments d’aménagement du territoire régional
34. PAW (Plan d’Aménagement de la Wilaya) : il est initié par la wilaya
(limites administratives). suivant les grandes orientations des plans
supérieurs, il fixe les vocations de chaque commune de la wilaya, il
identifie la hiérarchie urbaine de la wilaya (communes rurales et
urbaines). Il fixe le rythme de l’urbanisation, détermine les aires de
planification inter communales et localise les zones d’activités
économiques avec les zones à mettre en valeur.
PDAU : plan directeur d’aménagement et d’urbanisme:
concerne l’échelle de la ville ou d’agglomération (commune ou
intercommunal),initié par l’autorité locale(APC),il fixe les référence
des différents POS de la commune
3-Instruments d’aménagement du territoire wilayal
4-Les instruments d’aménagement du territoire communal
35. C-Chronologie des différents instruments
L’urbanisme en Algérie est lié ,dés les débuts à la
colonisation française et une grande partie de nos
espaces urbains en est le produit . c’est pourquoi
l’évolution de l’urbanisme en Algérie continue à être par
les expériences et les modèles français.
Nous aborderons dans cette partie l’évolution des
instruments d’urbanisme:
1-à l’époque coloniale
2-les trois premières décennies de l’indépendance
3-après 1990.
38. Après la loi de 1919 qui a exigé :Après la loi de 1919 qui a exigé :
D’appliquer les PAEE pour toutes les agglomérations(10.000 habitants)D’appliquer les PAEE pour toutes les agglomérations(10.000 habitants)
Les permis de construire obligatoireLes permis de construire obligatoire
La ville coloniale contextuelle c’est la ville éclatée qui prime
aujourd’hui, en étouffant les noyaux anciens Cette ville actuelle trop et
mal étendue est difficilement gérée .les premières options pour
résoudre le problème du logement social étaient les HBM puis les
HLM, ces derniers était construits selon un urbanisme d’alignement,
l’esprit du gabarit et différentes séquences pour le passage du public
au privé, les espaces bâtis et les espaces non bâtis étaient traités
conjointement .
La période :1919-1958
39. Objectif:Objectif:
-- gérer une extension et une croissancegérer une extension et une croissance
urbaine rapide et à grande échelleurbaine rapide et à grande échelle
2ème
instrument
Alger fut doter de son :
1er
plan en 1931
2 ème plan en 1948
41. LE PLAN D’URBANISME DIRECTEUR (PUD):LE PLAN D’URBANISME DIRECTEUR (PUD):
ObjectifsObjectifs
Aborde l’espace en terme
statistique mettant les relations
entre la structure démographique
et économique.
Équilibre entre: emploi,
population et structure
spatiale(zonage)
Schéma directeur du plan d’urbanisme de 1948
3ème
instrument : 1948 - 1962
42. Le Contenu du PUD:
Graphique::
Plan d’urbanisme directeurPlan d’urbanisme directeur
Plans de détailPlans de détail:: sur la base dessur la base des
PUD (pour la commune)PUD (pour la commune)
Pour équiper et organiser les
secteurs urbanisés et en cour
d’urbanisation
Les plans d’urbanisation ou deLes plans d’urbanisation ou de
restructurationrestructuration:: pour lapour la
restauration des centres des villesrestauration des centres des villes
et la rénovation des quartierset la rénovation des quartiers
Écrit:
Plans de modernisation et
d’équipements: ils sont les budgets
pour les financement des
programmes d’équipements et de
développement économique
43. En 1954, les grands ensembles économiques où Pouillon s’est
inspiré du patrimoine ménageant les perspectives sur la mer et des
parcours alternant places et espaces de transition pour avoir à la fin
un exemple de composition urbaine démontrant ainsi que
l’économie d’exécution ne voulait pas dire pauvreté architecturale.
le plan de Constantine en 1958:
fut établit et à travers lequel plusieurs opérations ont été menées,
localisées, en périphéries en appliquant les principes de la charte
d’Athènes ou, on assiste à l’introduction d’une nouvelle politique,
celle des grands ensembles, produit de l’architecture moderne et
qui ne seront jamais reliés au centre.
44. Conclusion:
*Cette période est caractérisée par un urbanisme organisé et
cohérant.
Cette période est caractérisée par l’absence des instruments vu leCette période est caractérisée par l’absence des instruments vu le
désordre politique qui a eu lieu après l’indépendance .désordre politique qui a eu lieu après l’indépendance .
Période 1962 - 1970
Projet d’aménagement du front de mer H-Dey 1960
45. En 1976En 1976, le, le POGPOG (plan d’orientation générale ) apparaît , il intègre l’essentiel(plan d’orientation générale ) apparaît , il intègre l’essentiel
des dispositions du COMEDOR en élargissant toute fois le périmètredes dispositions du COMEDOR en élargissant toute fois le périmètre
d’urbanisation de la capitale.d’urbanisation de la capitale.
En 1979 ce plan sera mis en cause afin de préserver les terrains agricoles.En 1979 ce plan sera mis en cause afin de préserver les terrains agricoles.
Période 1970 - 1990
4ème
instrument :
le plan d’urbanisme directeur (PUD)
46. Relation entre les besoins démographique et socio-économique
et l’occupation des sols selon les activités de la ville (industrie,
services…)
Il a que des budgets et des programmes de 15-20ans
Définition et objectif
Contenu:
PMU (plan de modernisation urbaine): Pour les villes
de grande importance
PCD (plan communal de développement):Les ville de
moindre importance
Institutions élaborants:
ETAU: bureau d’étude des travaux publics d’architecture et d’urbanisme
CADAT: caisse algérienne d’aménagement du territoire
COMEDOR: comité permanant d’études d’organisation et d’aménagement
CNERU: centre d’études et de réalisation en urbanisme
ANAT: agence nationale pour l’aménagement du territoire
48. Le PUD concept d’hyper centralitéLe PUD concept d’hyper centralité ::
Son but est d’assurer l’unité de la ville et le renforcement de saSon but est d’assurer l’unité de la ville et le renforcement de sa
structure, pour cela, le système de ce centre est le moyenstructure, pour cela, le système de ce centre est le moyen
fondamental.fondamental.
49. La loi sur l’urbanisme et l’aménagement de 1990 institue des nouveaux
instruments
Ces nouveaux instruments sont constitués du PDAU et du POS qui
fixent les orientations fondamentales d’aménagement et les règles
d’urbanisation
Elles peuvent concerner une association de commune, une commune
ou une partie de commune pour le POS
5ème
instrument 1990
50. PDAU: Plan Directeur d’Aménagement et d’UrbanismePDAU: Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme
Le PDAU est un instrument de planification spatiale de gestion
urbaine
Il fixe les orientations fondamentales de l’aménagement du
territoire, en tenant compte des schémas d’aménagement et plans de
développement
51. Objectifs:
- La mise en place d’une urbanisation protectrice et
préventive .la prévention contre les catastrophes naturelles
- définir l’extension des établissements humaines, la localisation des
services et des architectures, la nature et l’implantation des grandes
équipement et infrastructures
- Il détermine les zones d’intervention et les zones
à protéger
- Il divise le territoire en secteurs ,il réalise dans le cadre
de l’intérêt général
52. CONTENU DE PDAUCONTENU DE PDAU
Un rapport d’orientation: expose les grandes lignes du diagnostic du
territoire considéré, anticipe sur les perspectives de développement,
identifie les secteurs particuliers, et expose le parti retenu
Un règlement: précise la délimitation de la zone d’effet du PDAU,
fixe les droits d’usage des sols, et définit les règlements
génériques par secteur.
Des documents graphiques: comprenant entre autres le plan d’état
des lieux, le plan d’aménagement retenu, l’identification des secteurs
POS, le plan des servitudes (voirie, assainissement, équipements
d’intérêt général, …).
53. REVISION DU PDAUREVISION DU PDAU
Le PDAU ne peut être révisé que si: Après20 ans
1-Secteurs d’urbanisation saturés
2-Évolution du contexte telle que les projets
majeurs ne répondent plus aux objectifs
54. POS: plan d’occupation des sols
Le POS est un instrument réglementaire de gestion urbaine et
communale, il fixe d’une manière détaillé les droits d’usage du sol et
des constructions
« Chaque commune doit être couverte d’un POS sous la
responsabilité du chef d’A PC »
55. Objectifs:
-Détailler les droits de construction et de l’utilisation du sol
-Définir la quantité minimale et maximale des constructions autoriser
-Les types de construction et leurs usages
-Les règles concernant l’aspect extérieur
-Délimiter l’espace publique, les espaces verts, les emplacements
réservés aux ouvrages publiques et installations d’intérêt générale ainsi
que les traces et les caractères des voies
-Définir les servitudes
- préciser les éléments à rénover et à restaurer
-Localiser les terres agricoles à préserver et à protéger
56. CONTENU DU POS
présentation des justifications de la compatibilité du POS avec le
PDAU
la partie règle pour chaque partie :
accès et voiries ,desserte par réseaux ,caractéristique du terrain
,implantations des construction (voie , limite…)
hauteur de la construction , aspect extérieur (stationnement…)
Règlement :
Document graphique:
-Plan de situation (1/2000-1/5000)
-Plan topographique(1/500-1/1000)
-Plan d’état de fait (1/500-1/1000)
-Plan d’aménagement général (1/500-1/1000)
-Plan de composition urbaine accompagnés par
axonométries des formes urbaines et architecturaux
57. GPU : LE GRAND PROJET URBAINGPU : LE GRAND PROJET URBAIN
Le gouvernement édite un document appelé grand projetLe gouvernement édite un document appelé grand projet
urbain 1998, qui n’est cependant pas un instrumenturbain 1998, qui n’est cependant pas un instrument
d’urbanisme, mais un recueil d’analyses et d’orientations.d’urbanisme, mais un recueil d’analyses et d’orientations.
Il s’agit de transformer le centre ville afin d’en faire unIl s’agit de transformer le centre ville afin d’en faire un
centre multi fonctionnel avec des activités commercialescentre multi fonctionnel avec des activités commerciales
et d’affaires supérieurs, tout en développant la fonctionet d’affaires supérieurs, tout en développant la fonction
résidentielle avec un haut niveau de commodité.résidentielle avec un haut niveau de commodité.
59. Le Plan Directeur de l’île de France le SDRIF
le SDRIF document de planification
de référence pour l'aménagement du
territoire dans toutes ses dimensions :
développement économique, habitat,
transports, préservation de
l'environnement il vise ainsi à contrôler
la croissance urbaine ainsi l’utilisation
de l’espace urbain.
Son apparition revient aux années
60 où l’état a élaboré le premier
SDRIF, qui portait alors le nom de
Schéma Directeur d'aménagement et
d'urbanisme de la région de Paris.
60. Objectifs:
- Organisation urbaine de la région en corrigeant les disparités
spatiales, sociales et économiques.
-préserver les zones du patrimoine naturelles
• formaliser une stratégie d'aménagement et de développement
régional
• fournir un outil de la maîtrise spatiale du territoire francilien
• encadrer les documents d'échelle régionale tels que le Plan de
déplacements urbains d'Ile-de-France (PDUIF) ou les documents
d'aménagement et d'urbanisme tels que les Schémas de cohérence
territoriale (SCOT) et les Plans locaux d'urbanisme (PLU).
61. Son Contenu:
Le SDRIF se compose Documents techniques d’urbanisme à l’échelleLe SDRIF se compose Documents techniques d’urbanisme à l’échelle
régionale et des documents administratifs s’impose donc à certainsrégionale et des documents administratifs s’impose donc à certains
documents, mais doit également respecter les dispositions de l’équilibre sociadocuments, mais doit également respecter les dispositions de l’équilibre socia
Les servitudes en relation avec l’utilisation des sols et les dispositionsLes servitudes en relation avec l’utilisation des sols et les dispositions
nécessaires à la mise en œuvre de projetsnécessaires à la mise en œuvre de projets
-un rapport qui définit des orientations relatives à l'utilisation du sol-un rapport qui définit des orientations relatives à l'utilisation du sol
(emplacements pour des programmes de logements, préservation des espac(emplacements pour des programmes de logements, préservation des espac
boisés...) et au développement des infrastructures.boisés...) et au développement des infrastructures.
-une carte au 1/150 000e qui précise le périmètre des orientations définies-une carte au 1/150 000e qui précise le périmètre des orientations définies
dans le rapport.dans le rapport.
-une annexe qui reprend les orientations du rapport, présentées pour chaque-une annexe qui reprend les orientations du rapport, présentées pour chaque
département.département.
62. Révision du SDRIF
A quatre reprises depuis lors, l'on a jugé nécessaire de réviser ce
Schéma pour adapter la région capitale aux nouvelles exigences
socio-économiques, ainsi qu'aux évolutions du territoire et de la
société.
En 1965, pour loger tous les franciliens
(SDAURP) - impulse la création des villes nouvelles, et des
autoroutes de banlieues afin de répondre à la croissance rapide de
l'agglomération parisienne .
En 1976: pour s'adapter au choc pétrolier
Le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région
Ile-de-France (SDAURIF) impose de limiter l'étalement urbain.
En 1994, pour équilibrer le développement démographique et
l'évolution de l'emploi
15novembre 2006: présentation de l'avant projet de SDRIF et
adoption du nouveau SDRIF par le conseil régional prévue pour la
fin2006.
63. Comparaison:
Si on prend les instruments urbanistes de l’Algérie et ceux de France on vaSi on prend les instruments urbanistes de l’Algérie et ceux de France on va
tout de suite remarquer une grande différence entre les deuxtout de suite remarquer une grande différence entre les deux
On constate souvent que les plans au niveau de la ville d’Alger neOn constate souvent que les plans au niveau de la ville d’Alger ne
répondent pas aux attentes des uns et des autres c’est-à-dire qu’il y a pasrépondent pas aux attentes des uns et des autres c’est-à-dire qu’il y a pas
vraiment une coordination entre ces plans et qu’ils ne parviennent pas àvraiment une coordination entre ces plans et qu’ils ne parviennent pas à
jouer le rôle de guide de la gestion spatiale du fait de leurs nombreusesjouer le rôle de guide de la gestion spatiale du fait de leurs nombreuses
insuffisances d’une part, et du fait de l’absence de méthode de gestion etinsuffisances d’une part, et du fait de l’absence de méthode de gestion et
les plans d’urbanisme sont incomplets au niveau des villes ainsi que lales plans d’urbanisme sont incomplets au niveau des villes ainsi que la
révision de ces plans n’est pas actualisée.révision de ces plans n’est pas actualisée.
68. Le certificat de conformité:
sera délivré avec une conformité des travaux
effectués avec les dispositions du permis de
construire, la demande comporte :
1- une attestation d'achèvement des travaux
2-une copie de permis de construire.
Le permit de démolir :
il est éxigé pour tout demolition totale ou partielle
dune construction.
69. CONCLUSIONCONCLUSION
Les politiques de l’espace et la pratique de
l’urbanisme, en Algérie ont jusqu’à un passé récent,
évolué sans cesse par des directives de circonstance.
Non pas que la planification urbaine n’existait pas,
elle présente de tout temps des carences marquées le
plus souvent par une rupture entre politiques et
pratiques urbaines. Même si aujourd’hui, on croit
pouvoir mettre fin au développement anarchique de
l’urbain par des moyens financiers conséquents et des
instruments de gestion foncière potentiellement
efficaces, les dysfonctionnements demeurent.