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Où va t-on s’il n’y aurait pas de changement en
2014 ? (I)
10 juillet 2014
Par sadek KHEDDACHE *
Les diversions post présidentielle 2014 consommées, l’élimination de l’Algérie en 1/8
ème de finale de la coupe du monde classée (ah ! si nous avions une équipe de
gouvernance de l’Algérie comme notre équipe nationale de football actuelle, nous
serions déjà un pays émergeant aux coté des BRICS), le front de changement trop en
retard se recherche et forme ses bases, les islamistes devenus salafistes et apolitiques,
le pouvoir profite, perdure …on parle de changement.
L’actualité de la question de changement en Algérie que prônent la majorité des
personnalités politiques, des partis opposants et de nombreux citoyens, n’a pas exposé
, n’a pas discuté , et n’a pas approché , jusque là , les contraintes réelles de la
scène politique, des conditions sociales et du profil de l’Algérie , et des flous
qu’entoure cette problématique et ce processus en vue de sauver le pays d’une ruine
sans précédente .
D’abord qu’est ce qu’un changement et que veut-on insinuer par changement en
Algérie ? A-t-on raison de dire qu’on n’est pas prêt pour un changement ? Le front de
changement en formation réussira t il dans son projet ? Le changement par
l’amendement de la constitution proposé par le pouvoir est il la solution ? Doit-on faire
confiance au pouvoir au vu de la situation ? Qu’adviendra t il s’il n’y aurait pas de
changement en 2014…. ???
Première question :
Un changement c’est quand on transpose une situation alpha vers une situation béta en
détruisant alpha. Dans notre cas, il faut comprendre qu’il faut abolir cette forme
d’autoritarisme et de blocage de la démocratie par le pouvoir en place , vers un
système qui permet l’alternance au pouvoir et garanti les libertés , enfin au moins
celles qui ne touchent pas aux constantes de nos valeurs arabo-musulmanes. (Car
même la question de démocratie est bien discutable, la démocratie occidentale par
exemple qui permet le mariage gay ou l’impudeur familiale et sociale, est plutôt de la
Diablocratie).
Par démocratie en Algérie , il faut plus entendre ,plus de justice sociale , plus de
libertés d’expression , plus de droits , plus d’équité , plus de justice compétente et
indépendante , plus de mérite pour les postes politiques ,économiques et stratégiques
, etc…. Beaucoup parlent de transition, pour aller jusqu’à la situation béta. Il s’agit
donc du processus de décristallisation – transition – cristallisation. C’est a dire ,
détruire les normes , les règles , la forme , la politique, etc…qui régissent un pouvoir
donné , un état , ….dans notre cas , dissoudre le sénat , l’APN , les APW , les APC ….
Nommer un gouvernement de transition, nommer une assemblée constituante, réviser
la constitution, préciser le rôle de l’armée, rendre la justice indépendante et
transparente, assurer l’alternance au pouvoir, etc… et par la suite cristalliser, c’est-à-
dire rendre effectif et confirmer les nouvelles règles politiques, tout en garantissant
la sécurité, le respect de la loi et des élections anticipés libres et transparentes,
etc…et ceci durant le mandat de transition.
Cette démarche vers le changement nécessite un préalable et des conditions sûres et
solides, une cohérence dans l’action collective vers ce but et une unanimité pour cette
option au sein de toute la classe politique, sociale et militaire.
Deuxième question :
C’est vrai que la question posée : « Est on prêt pour un changement ? » est bien
pertinente et mérite d’être bien discutée a cause des conditions nécessaires qui
assureront un changement radical pacifique et une transition sans heurts, ni conflits
majeurs vers cet objectif. Les répercussions de la dynamique de changement
socioéconomique vont permettre sûrement d’engager l’Algérie sur la voie de la
modernité et du développement.
Les efforts urgents et le rassemblement de toutes les forces politiques, syndicales et
des associations doivent donc être focalisé et orienté vers cet unique objectif commun
de changement, et sans lequel on ne pourrait jamais inquiéter ou déranger le pouvoir
en place qui va encore perdurer.
Dans les perspectives de ces efforts , il faut admettre qu’ on est pas prêt pour un
changement brutal , sans diagnostic profond politique , sécuritaire , social ,
économique , stratégique , historique , culturel , international ,etc…qui permettrait de
tracer une feuille de route de transition spécifique a l’Algérie . Et on n’est pas prêt
pour un changement si on ne considère pas toutes les divergences, les dissensions, les
différences plurielles, de la classe politique qu’on doit rassembler d’abord autour de
cet objectif commun ; tout en gardant les différences pour les compétitions politiques
d’après le changement.
Et on n’est pas prêt pour un changement s’il n’y a pas de détermination et une volonté
de fer pour cet objectif. Et on n’est pas prêt pour un changement tant que les appétits
voraces de certains affamés de pouvoir ne soient pas raisonnés en fonction du besoin
de prospérité, de stabilité, et de développement de l’Algérie et du peuple .Et on ne
sera jamais prêt pour un changement si le pouvoir en place et l’armée nationale, ne
s’engagent pas eux aussi dans cette perspective d’intérêt national.
Sans ces conditions, la dynamique de besoin de changement et les chuchotements
politiques de changement actuels, de part et d’autres, pourront bien encore
entrainer l’Algérie dans des conflits, dans des diversions et des dispersions qui
compromettrons pour longtemps encore l’espoir de voir l’Algérie remise entre de
bonnes mains et aspirer a la modernité et à la justice sociale.
Le deuxième impératif et la négociation avec le pouvoir et l’armée et les consensus à
avoir entre le pouvoir et les forces du changement, avant de s’engager dans la
transition proprement dite.
Par sadek KHEDDACHE
Expert-consultant en management, innovation et développement d’entreprises
Ex : Directeur Général de plusieurs entreprises
Où va t-on s’ils n’y aurait pas de changement en
2014 ? (II)
- See more at: http://algerienetwork.com/algerie/ou-va-t-on-sil-ny-aurait-pas-de-
changement-en-2014-i/#sthash.9vE5Y882.dpuf
11 juillet 2014
Troisième question :
Qui est ce front de changement ? A 80 % il est composé d’islamistes modérés et
quelques personnalités politiques telles que Mr Ahmed BENBITOUR et Mr Ali BENFLIS
…le bras de fer est donc engagé entre cette composante et le pouvoir en place. Par
ailleurs la vraie force politique populaire actuelle n’est ni dans le pouvoir, ni dans ce
front de changement. La majorité du peuple boude les élections et ne s’ intéresse plus
a la vie politique , il est résigné , battu , traumatisé ,par l’autoritarisme du pouvoir en
place et la décennie noire , dispersé par trop de partis et de tendances politiques , et
bien manipulable et malléable à cause de son indigénat et ignorance politique et
civique .Dans cette force sociale et politique qui dort , dort aussi l’islamisme de l’ex :
FIS . Son réveil entrainera surement et sans conteste la reprise du pouvoir par les
islamistes, en cas d’élections libres et honnêtes.
Analysons maintenant les 3 forces politiques pour évaluer le potentiel et les capacités
de chacune à infléchir le pouvoir pour cette cause ou la résistance de ce dernier
contre cette dynamique de changement.
En réalité, ce front de changement n’a pas réellement une force, ni un poids politique
mobilisateur contre la coalition FLN-RND et les nombreux petits partis et associations
satellitaires auxquels il faut ajouter l’armée. Il faut aussi ajouter tous les partis
hypocrites et bons valets politiques qui vont rejoindre ce corps anti-démocratique rien
que pour leurs intérêts étroits et mesquins.
Il quasiment certain que ce front ne dérangera nullement le pouvoir en place, du
moins dans le court et moyen terme.
La force populaire qui boude les urnes et s’est désintéressé de la vie politique, ne se
réveillera pas d’ici 30 ans au moins. Et c’est tant mieux, car cela permettra de murir
encore les réflexions pour lever les équivoques et les amalgames qui se font encore
entre la religion et la politique. La religion demeure une éducation divine et
transcendantale pour les croyants, alors que la politique n’est que savoirs,
connaissances, ruses et ijtihad personnel et de groupe pour accéder au pouvoir et
gérer un peuple et un état. L’islamisme est donc une idéologie qui fonde ses principes
sur la religion et la chariaa islamique , mais les hommes restent incontrôlables,
inidentifiables et non quantifiables et non qualifiables en terme de compétences
particulières, de foi sincère , d’intentions intimes , pour ce projet de société , et de
ce fait si l’idéologie est acceptable et a laquelle on adhère , les hommes et les
systèmes politiques des pays arabo-musulmans ne permettent pas l’émergence de cet
idéal social qui entrainera de fait des guerres civiles et des violences interminables.
Et il est aussi certain que ce pouvoir, pour diverses raisons valables et d’autres
politiques, ne lâchera pas le pouvoir et n’acceptera jamais de négocier avec ces
caméléons politiques .Justement, c’est leurs caméléonisme qui les a décrédibilisé
auprès de l’opinion publique et du peuple en général. La plupart ont appuyé et
cautionné le pouvoir au nom de la sécurité et de la stabilité, alors qu’ils n’étaient
nullement obligé a le faire au plan politique, et les autres ont bien mangé dans
l’assiette du pouvoir pour qu’aujourd’hui ils puissent devenir les saints-sauveurs de la
décadence.
Quatrième question :
La proposition de l’amendement de la constitution par le pouvoir, et le changement
qui en découlera, n’est pas une alternative a rejeté pour plusieurs raisons. La première
raison , c’est que les changements qui s’opèrent généralement par le pouvoir en place
réussissent le mieux et évite au pays des conflits et des violences qui mettent la
stabilité en danger .Et quand la stabilité est fragile , c’est tout le système économique
et social qui fluctuera au gré des tensions qui influent sur cette stabilité .La deuxième
raison , c’est que l’état algérien n’a pas d’institutions fortes et compétentes , ni une
armée républicaine qui puissent gérer et contenir d’autres situations conflictuelles et
ou de violences . Sans le risque de guerre civile . L’Algérie, malheureusement est
tellement divisée et subdivisée que ce soit au niveau du pouvoir qu’au niveau des
tendances politiques et sociales, que le risque actuel est bien très grand de céder
(d’abord a qui ? ) le pays , tel qu’il est rongé par la corruption , la mafia politico-
financière , l’incompétence et la fragilité des institutions et enfin l’ignorance et
l’indigénat politique et civique du peuple , justifiés bien sûr par les séquelles du
colonialisme, par une éducation médiocre et par la politique du parti unique qui a
créé les multiples maux sociaux , devenus inextricables.
Tout dépendra des intentions du pouvoir pour ce changement impératif pour le salut
de l’Algérie. En effet, l’hypocrisie ou jouer la diversion politique pour cette nécessité
vitale, risque aussi de plonger de nouveau l’Algérie dans des crises très graves.
Cinquième question :
Doit-on faire confiance au pouvoir pour le changement ? Pour le bien de l’Algérie, la
réponse est qu’on n’a pas le choix, et d’autres part l’opposition ne créera que des
problèmes et retardera encore ce projet, car elle n’a pas une forte légitimité
populaire, ni les moyens pour rassembler un peuple divisé et subdivisé.
Sixième question :
Peut-on faire confiance à ce pouvoir pour engager le changement et construire un état
de droits ? Non bien sûr, ce pouvoir miroitera le changement, il amendera la
constitution par le biais du parlement acquis a 100 % a lui, comme en 2008, et ne fera
rien dans le bon sens. Les forces qui gêneront ce projet sont bien les intérêts colossaux
de la mafia-politico-financière.il faut se rappeler que sur le plan des textes, l’Algérie
est bien démocratique, mais elle ne l’est pas dans la réalité sociale et politique.
Septième question :
Malheureusement, si le changement n’aura pas lieu en cette année 2014, nous risquons
une grave crise économique à partir de 2019 au plus tard. On est sceptique quand a la
volonté réelle du pouvoir de procéder lui-même aux changements politico-
économiques qui sauveront l’Algérie d’un effondrement .L’effondrement du pouvoir ne
viendra pas du front de changement , ni de l’opposition , ni du peuple ou de la force
latente islamique , il viendra , d’une part ; de l’effondrement économique qui
résultera de la chute vertigineuse des prix de pétrole à partir de 2015 , de la perte de
gros clients en pétrole et de la diminution des volumes de productions internes des
hydrocarbures pour plusieurs facteurs, et de l’incapacité du système algérien a créer
de la richesse dans tous les domaines , d’autres part .
Par ailleurs, La médiocrité dans tout le système de gouvernance, promu par le pouvoir
en place, ne pourra réagir efficacement pour pallier à l’effet domino des
effondrements socioéconomiques.
Par sadek KHEDDACHE
Expert-consultant en management, innovation et développement d’entreprises
Ex : Directeur Général de plusieurs entreprises
Où va t-on s’ils n’y aurait pas de changement en 2014 ? (I)
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changement-en-2014-ii/#sthash.edQXnZxq.dpuf

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ALGÉRIE : Où va t-on s'il n'y aurait pas de changement en 2014 ???

  • 1. Où va t-on s’il n’y aurait pas de changement en 2014 ? (I) 10 juillet 2014 Par sadek KHEDDACHE * Les diversions post présidentielle 2014 consommées, l’élimination de l’Algérie en 1/8 ème de finale de la coupe du monde classée (ah ! si nous avions une équipe de gouvernance de l’Algérie comme notre équipe nationale de football actuelle, nous serions déjà un pays émergeant aux coté des BRICS), le front de changement trop en
  • 2. retard se recherche et forme ses bases, les islamistes devenus salafistes et apolitiques, le pouvoir profite, perdure …on parle de changement. L’actualité de la question de changement en Algérie que prônent la majorité des personnalités politiques, des partis opposants et de nombreux citoyens, n’a pas exposé , n’a pas discuté , et n’a pas approché , jusque là , les contraintes réelles de la scène politique, des conditions sociales et du profil de l’Algérie , et des flous qu’entoure cette problématique et ce processus en vue de sauver le pays d’une ruine sans précédente . D’abord qu’est ce qu’un changement et que veut-on insinuer par changement en Algérie ? A-t-on raison de dire qu’on n’est pas prêt pour un changement ? Le front de changement en formation réussira t il dans son projet ? Le changement par l’amendement de la constitution proposé par le pouvoir est il la solution ? Doit-on faire confiance au pouvoir au vu de la situation ? Qu’adviendra t il s’il n’y aurait pas de changement en 2014…. ??? Première question : Un changement c’est quand on transpose une situation alpha vers une situation béta en détruisant alpha. Dans notre cas, il faut comprendre qu’il faut abolir cette forme d’autoritarisme et de blocage de la démocratie par le pouvoir en place , vers un système qui permet l’alternance au pouvoir et garanti les libertés , enfin au moins celles qui ne touchent pas aux constantes de nos valeurs arabo-musulmanes. (Car même la question de démocratie est bien discutable, la démocratie occidentale par exemple qui permet le mariage gay ou l’impudeur familiale et sociale, est plutôt de la Diablocratie). Par démocratie en Algérie , il faut plus entendre ,plus de justice sociale , plus de libertés d’expression , plus de droits , plus d’équité , plus de justice compétente et indépendante , plus de mérite pour les postes politiques ,économiques et stratégiques , etc…. Beaucoup parlent de transition, pour aller jusqu’à la situation béta. Il s’agit donc du processus de décristallisation – transition – cristallisation. C’est a dire , détruire les normes , les règles , la forme , la politique, etc…qui régissent un pouvoir donné , un état , ….dans notre cas , dissoudre le sénat , l’APN , les APW , les APC …. Nommer un gouvernement de transition, nommer une assemblée constituante, réviser la constitution, préciser le rôle de l’armée, rendre la justice indépendante et transparente, assurer l’alternance au pouvoir, etc… et par la suite cristalliser, c’est-à- dire rendre effectif et confirmer les nouvelles règles politiques, tout en garantissant la sécurité, le respect de la loi et des élections anticipés libres et transparentes, etc…et ceci durant le mandat de transition.
  • 3. Cette démarche vers le changement nécessite un préalable et des conditions sûres et solides, une cohérence dans l’action collective vers ce but et une unanimité pour cette option au sein de toute la classe politique, sociale et militaire. Deuxième question : C’est vrai que la question posée : « Est on prêt pour un changement ? » est bien pertinente et mérite d’être bien discutée a cause des conditions nécessaires qui assureront un changement radical pacifique et une transition sans heurts, ni conflits majeurs vers cet objectif. Les répercussions de la dynamique de changement socioéconomique vont permettre sûrement d’engager l’Algérie sur la voie de la modernité et du développement. Les efforts urgents et le rassemblement de toutes les forces politiques, syndicales et des associations doivent donc être focalisé et orienté vers cet unique objectif commun de changement, et sans lequel on ne pourrait jamais inquiéter ou déranger le pouvoir en place qui va encore perdurer. Dans les perspectives de ces efforts , il faut admettre qu’ on est pas prêt pour un changement brutal , sans diagnostic profond politique , sécuritaire , social , économique , stratégique , historique , culturel , international ,etc…qui permettrait de tracer une feuille de route de transition spécifique a l’Algérie . Et on n’est pas prêt pour un changement si on ne considère pas toutes les divergences, les dissensions, les différences plurielles, de la classe politique qu’on doit rassembler d’abord autour de cet objectif commun ; tout en gardant les différences pour les compétitions politiques d’après le changement. Et on n’est pas prêt pour un changement s’il n’y a pas de détermination et une volonté de fer pour cet objectif. Et on n’est pas prêt pour un changement tant que les appétits voraces de certains affamés de pouvoir ne soient pas raisonnés en fonction du besoin de prospérité, de stabilité, et de développement de l’Algérie et du peuple .Et on ne sera jamais prêt pour un changement si le pouvoir en place et l’armée nationale, ne s’engagent pas eux aussi dans cette perspective d’intérêt national. Sans ces conditions, la dynamique de besoin de changement et les chuchotements politiques de changement actuels, de part et d’autres, pourront bien encore entrainer l’Algérie dans des conflits, dans des diversions et des dispersions qui compromettrons pour longtemps encore l’espoir de voir l’Algérie remise entre de bonnes mains et aspirer a la modernité et à la justice sociale. Le deuxième impératif et la négociation avec le pouvoir et l’armée et les consensus à avoir entre le pouvoir et les forces du changement, avant de s’engager dans la transition proprement dite.
  • 4. Par sadek KHEDDACHE Expert-consultant en management, innovation et développement d’entreprises Ex : Directeur Général de plusieurs entreprises Où va t-on s’ils n’y aurait pas de changement en 2014 ? (II) - See more at: http://algerienetwork.com/algerie/ou-va-t-on-sil-ny-aurait-pas-de- changement-en-2014-i/#sthash.9vE5Y882.dpuf 11 juillet 2014 Troisième question : Qui est ce front de changement ? A 80 % il est composé d’islamistes modérés et quelques personnalités politiques telles que Mr Ahmed BENBITOUR et Mr Ali BENFLIS …le bras de fer est donc engagé entre cette composante et le pouvoir en place. Par ailleurs la vraie force politique populaire actuelle n’est ni dans le pouvoir, ni dans ce front de changement. La majorité du peuple boude les élections et ne s’ intéresse plus a la vie politique , il est résigné , battu , traumatisé ,par l’autoritarisme du pouvoir en place et la décennie noire , dispersé par trop de partis et de tendances politiques , et bien manipulable et malléable à cause de son indigénat et ignorance politique et civique .Dans cette force sociale et politique qui dort , dort aussi l’islamisme de l’ex : FIS . Son réveil entrainera surement et sans conteste la reprise du pouvoir par les islamistes, en cas d’élections libres et honnêtes. Analysons maintenant les 3 forces politiques pour évaluer le potentiel et les capacités de chacune à infléchir le pouvoir pour cette cause ou la résistance de ce dernier contre cette dynamique de changement. En réalité, ce front de changement n’a pas réellement une force, ni un poids politique mobilisateur contre la coalition FLN-RND et les nombreux petits partis et associations satellitaires auxquels il faut ajouter l’armée. Il faut aussi ajouter tous les partis hypocrites et bons valets politiques qui vont rejoindre ce corps anti-démocratique rien que pour leurs intérêts étroits et mesquins. Il quasiment certain que ce front ne dérangera nullement le pouvoir en place, du moins dans le court et moyen terme. La force populaire qui boude les urnes et s’est désintéressé de la vie politique, ne se réveillera pas d’ici 30 ans au moins. Et c’est tant mieux, car cela permettra de murir encore les réflexions pour lever les équivoques et les amalgames qui se font encore entre la religion et la politique. La religion demeure une éducation divine et transcendantale pour les croyants, alors que la politique n’est que savoirs, connaissances, ruses et ijtihad personnel et de groupe pour accéder au pouvoir et
  • 5. gérer un peuple et un état. L’islamisme est donc une idéologie qui fonde ses principes sur la religion et la chariaa islamique , mais les hommes restent incontrôlables, inidentifiables et non quantifiables et non qualifiables en terme de compétences particulières, de foi sincère , d’intentions intimes , pour ce projet de société , et de ce fait si l’idéologie est acceptable et a laquelle on adhère , les hommes et les systèmes politiques des pays arabo-musulmans ne permettent pas l’émergence de cet idéal social qui entrainera de fait des guerres civiles et des violences interminables. Et il est aussi certain que ce pouvoir, pour diverses raisons valables et d’autres politiques, ne lâchera pas le pouvoir et n’acceptera jamais de négocier avec ces caméléons politiques .Justement, c’est leurs caméléonisme qui les a décrédibilisé auprès de l’opinion publique et du peuple en général. La plupart ont appuyé et cautionné le pouvoir au nom de la sécurité et de la stabilité, alors qu’ils n’étaient nullement obligé a le faire au plan politique, et les autres ont bien mangé dans l’assiette du pouvoir pour qu’aujourd’hui ils puissent devenir les saints-sauveurs de la décadence. Quatrième question : La proposition de l’amendement de la constitution par le pouvoir, et le changement qui en découlera, n’est pas une alternative a rejeté pour plusieurs raisons. La première raison , c’est que les changements qui s’opèrent généralement par le pouvoir en place réussissent le mieux et évite au pays des conflits et des violences qui mettent la stabilité en danger .Et quand la stabilité est fragile , c’est tout le système économique et social qui fluctuera au gré des tensions qui influent sur cette stabilité .La deuxième raison , c’est que l’état algérien n’a pas d’institutions fortes et compétentes , ni une armée républicaine qui puissent gérer et contenir d’autres situations conflictuelles et ou de violences . Sans le risque de guerre civile . L’Algérie, malheureusement est tellement divisée et subdivisée que ce soit au niveau du pouvoir qu’au niveau des tendances politiques et sociales, que le risque actuel est bien très grand de céder (d’abord a qui ? ) le pays , tel qu’il est rongé par la corruption , la mafia politico- financière , l’incompétence et la fragilité des institutions et enfin l’ignorance et l’indigénat politique et civique du peuple , justifiés bien sûr par les séquelles du colonialisme, par une éducation médiocre et par la politique du parti unique qui a créé les multiples maux sociaux , devenus inextricables. Tout dépendra des intentions du pouvoir pour ce changement impératif pour le salut de l’Algérie. En effet, l’hypocrisie ou jouer la diversion politique pour cette nécessité vitale, risque aussi de plonger de nouveau l’Algérie dans des crises très graves. Cinquième question :
  • 6. Doit-on faire confiance au pouvoir pour le changement ? Pour le bien de l’Algérie, la réponse est qu’on n’a pas le choix, et d’autres part l’opposition ne créera que des problèmes et retardera encore ce projet, car elle n’a pas une forte légitimité populaire, ni les moyens pour rassembler un peuple divisé et subdivisé. Sixième question : Peut-on faire confiance à ce pouvoir pour engager le changement et construire un état de droits ? Non bien sûr, ce pouvoir miroitera le changement, il amendera la constitution par le biais du parlement acquis a 100 % a lui, comme en 2008, et ne fera rien dans le bon sens. Les forces qui gêneront ce projet sont bien les intérêts colossaux de la mafia-politico-financière.il faut se rappeler que sur le plan des textes, l’Algérie est bien démocratique, mais elle ne l’est pas dans la réalité sociale et politique. Septième question : Malheureusement, si le changement n’aura pas lieu en cette année 2014, nous risquons une grave crise économique à partir de 2019 au plus tard. On est sceptique quand a la volonté réelle du pouvoir de procéder lui-même aux changements politico- économiques qui sauveront l’Algérie d’un effondrement .L’effondrement du pouvoir ne viendra pas du front de changement , ni de l’opposition , ni du peuple ou de la force latente islamique , il viendra , d’une part ; de l’effondrement économique qui résultera de la chute vertigineuse des prix de pétrole à partir de 2015 , de la perte de gros clients en pétrole et de la diminution des volumes de productions internes des hydrocarbures pour plusieurs facteurs, et de l’incapacité du système algérien a créer de la richesse dans tous les domaines , d’autres part . Par ailleurs, La médiocrité dans tout le système de gouvernance, promu par le pouvoir en place, ne pourra réagir efficacement pour pallier à l’effet domino des effondrements socioéconomiques. Par sadek KHEDDACHE Expert-consultant en management, innovation et développement d’entreprises Ex : Directeur Général de plusieurs entreprises Où va t-on s’ils n’y aurait pas de changement en 2014 ? (I) - See more at: http://algerienetwork.com/algerie/ou-va-t-on-sils-ny-aurait-pas-de- changement-en-2014-ii/#sthash.edQXnZxq.dpuf