VISION AUJOURD'HUI DE ABASSI MADANI RAHIMAHOU ALLAH .
Peu d'innovation, peu d'islamicité" en Algérie.
1. UNIVERSITÉS, INNOVATION, «ISLAMICITÉ» (2)
Peu d'innovation, peu d'"islamicité"
Par Aissa HIRECHE - Mercredi 30 Juillet 2014 - Lu 1254 fois
Nos petites et moyennes entreprises souffrent à cause du
non-encouragement réel de l'entrepreneuriat en Algérie
Enseignement supérieur, innovation et degré d'islamicité, nous sommes
toujours dans les mauvaises positions et, bien entendu, en mauvaise
posture.
Presque au même moment que celui relatif au top 1000 des universités, un autre
nouveau classement en cet été 2014 est rendu public. Il s'agit de la 7e édition du
classement du Giir (Global Innovation Index Ranking 2014) qui vient d'être publiée
par L'université de Cornell, Insead et l'Organisation mondiale de la propriété
intellectuelle (Ompi) (2).
Et de deux: l'indice d'innovation
Ce classement est le produit d'une étude qui repose sur un indice déterminé à partir
de deux facteurs du système d'innovation: le premier, appelé inputs, comprend «les
institutions, les ressources humaines et la recherche, les infrastructures, la
sophistication du marché ainsi que la sophistication de l'environnement des affaires»
tandis que le second facteur concerne les outputs de ce même système, à savoir la
«connaissance, la technologie et la créativité».
On mentionne du côté des auteurs de ce rapport que l'étude ne se limite pas comme
de coutume aux seuls indicateurs mais s'étend, cette fois, à «l'interaction entre les
2. divers agents du système d'innovation (entreprises, secteur public, enseignement
supérieur et société)».
L'étude 2014 retient 143 pays et est menée sur 81 indicateurs de base.
Sur ces 143 pays, l'Algérie arrive à la... 133e place. C'est-à-dire que dans ce
domaine, nous nous sommes classés derrière le Zimbabwe (130e), le Niger (131e) et
le Bénin (132e) et nous avons fait tout juste mieux que le Pakistan, l'Angola, le
Népal, le Tadjikistan, le Burundi, la Guinée, la Birmanie, le Yémen, le Togo et le
Soudan.
La Tunisie et le Maroc se situant au milieu du tableau relativement aux 78e et 84e
places tandis que le Qatar est accrédité d'un bon 47e rang. Cela se passe de tout
commentaire. Sur le plan de l'innovation, comme sur celui de l'enseignement
supérieur, nous sommes donc au bas du tableau mondial. Juste dans la lie, enfoncés
jusqu'à la lie.
Si nous osons, cependant, une comparaison plus honnête avec un pays pétrolier,
arabe et musulman comme le nôtre, nous aurons toutes les raisons de rougir et pour
cause, les Emirats se trouvent à la 36e place tandis que l'Arabie Saoudite vient en
38e position.
Lorsqu'on sait le rôle des PME et PMI dans le développement de l'initiative et
l'innovation, on se demande bien si nous avons des chances d'améliorer un peu notre
non enviable score surtout avec le retour d'un ancien à la tête du secteur, un ancien
dont le passage, fin des années 1990, n'avait absolument pas marqué le secteur.
Nos petites et moyennes entreprises souffrent à cause du non-encouragement réel
de l'entrepreneuriat en Algérie. Certes, il existe quelques efforts que nous ne
pouvons taire, tout comme il y eu mise en place de quelques mécanismes,
néanmoins, cela demeure très insuffisant et une prise en charge réelle du
phénomène est nécessaire. Non pas par les mots et les slogans qui visent plus à
plaire qu'à réaliser, mais avec du travail, rien que du travail, toujours du travail.
Et de trois: indice d'islamicité
Un autre classement mondial mérite toute notre attention en cette année 2014. Il
s'agit du classement selon l'indice d'islamicité (Islamicity index ranking) (3) qui a fait
l'effet d'un véritable tremblement de terre un peu partout dans le monde sauf là où il
faut. Comme d'habitude.
Le classement en question fait suite à une étude hautement scientifique menée par
deux chercheurs iraniens de la George Washington University aux Etats-Unis:
Hossein Askari, professeur de Management international et Schéhérazade S.
Rehman, professeur de finance internationale.
Cette étude, disent les auteurs, examine «la gouvernance, la politique, les droits de
l'homme et les relations internationales» dans 208 pays et les analyse en fonction
des grands enseignements du Coran, autrement dit, les auteurs tentent de voir à
quel point la politique de ces pays, leur pratique des droits de l'homme, leur
gouvernance et leurs approches des relations internationales se rapprochent des
grandes lignes des enseignements de l'Islam.
La première surprise de taille est qu'aucun pays musulman (à majorité musulmane)
ne figure dans le top 30 de ce classement.
La seconde surprise, c'est que le premier pays musulman à figurer dans le tableau
n'est pas un pays arabe, mais la Malaisie qui occupe la 33ème place.
3. La troisième surprise, c'est que l'Arabie Saoudite n'arrive qu'à la 91e place en termes
«d'islamicité».
La quatrième surprise vient de l'Irlande qui s'avère le pays le plus proche des
enseignements de l'Islam et qui s'octroie la première position.
Les conclusions des deux chercheurs, musulmans, bien que nuancées pour
l'honnêteté intellectuelle, sont sans appel: «Compte tenu de nos résultats et d'autres
données économiques, soulignent les deux chercheurs, on peut provisoirement
supposer que l'absence de développement économique peut être attribuée à des
problèmes séculaires des pays en développement, tels que les institutions inefficaces,
de mauvaises politiques économiques, la corruption et d'autres maladies
traditionnelles des pays en développement.
C'est, en effet, la faute des gouvernements, pas de la religion, qui constitue la cause
du développement économique lamentable au Moyen-Orient (même ceux bénis ou
maudits, avec du pétrole).» Et l'Algérie dans tout cela? Eh bien, les nôtres qui ont
veillé à passer ce classement sous silence, savent que nous nous situons à la... 131e
place. Eh oui, 131e sur 208. Il faut le faire!
Enseignement supérieur, innovation et degré d'islamicité, nous sommes toujours
dans les mauvaises positions et, bien entendu, en mauvaise posture.
La dégringolade est franche et la chute est libre et le mal est généralisé.
Dans tous les secteurs et sur tous les plans, notre pays a beaucoup et longuement
souffert du manque de vision des responsables.
Paradoxalement, et en même temps, dans le domaine du football, nous ne cessons
de progresser. Lors du dernier Mondial, notre équipe a même pu se hisser parmi les
16 meilleures équipes du monde. Ceci donne une idée sur la véritable orientation de
notre société en plus de donner une idée assez claire de nos lendemains qui ne
risquent pas d'être beaux. Mais alors là, pas du tout!
De toute façon, sans trop se soucier de ces lamentables performances enregistrées
sur tous les plans, on continue de dormir et, lorsque cela nous arrive de nous
réveiller, c'est surtout pour supporter l'Equipe nationale de football. One, two,
three...
REACTION DE Mr Sadek KHEDDACHE le 04 aout 2014
Il ne faut pas s’étonner, le classement est bien mérité, et si c’était moi qui aurait à
classer l’Algérie, je la classerais parmi les derniers pays au monde ; parce que les
critères sur lesquelles se sont basés les classements n’ont pas considéré les efforts
de développement par rapport au potentiel. Si on considère cet aspect, le rang
véritable de l’Algérie et l’écart qu’elle accuse en matière de développement par
rapport a son potentiel (richesses naturelles, réserves financières et d’or, jeunesse,
….), on verra que l’Algérie du FLN-RND se trouve la dernière au monde. Ce rang est
justifié par la politique générale du pouvoir en place qui a créé un système
destructeur de richesses et des hommes au lieu d’un système créateur de richesses
et de développement humain.
4. Pour la question de l’islamicité , le plus grand paradoxe est le piétinement d’un article
de la constitution essentiel ,à savoir : l’islam est la religion de l’état , et
contrairement aux principes cde cet article et de l’islam , on nomme un haut
fonctionnaire de l’état, sans lui exiger d’être musulman et de répondre a l’exigence
de cet article . Et le minimum d’un musulman , c’est de faire la prière , de jeûner , de
donner la zakat ,etc …c’est tout a fait le contraire qu’ils font , il faut être mécréant ,
, hypocrite , voleur , etc …pour être capté , sélectionné et promu à un poste de l’état
algérien .
A part ça, moi je trouve dans les occidentaux, beaucoup d’islamicité, notamment
dans la distribution équitable de la richesse nationale entre les citoyens, dans la
justice sociale et dans la justice elle même ,dans les efforts et les soucis permanents
de recherche du bien être social , etc….comme je l’ai dit déjà en d’autres occasions .
Le mal en Algérie et dans la société, est un mal très grave que le pouvoir en place a
créé, il ne peut qu’entrainer, tôt ou tard, l’Algérie que dans de graves crises
socioéconomiques.
Quant a l’équipe nationale, ce n’est pas l’équipe nationale algérienne, c’est l’équipe
nationale française B, car tous les joueurs ou presque ont été formés en France ou
évoluent à l’étranger, pour voir le niveau réel de l’équipe nationale algérienne, ils
n’ont qu’a formé une équipe des joueurs évoluant en Algérie, et on verra a quel rang
ils seront classés ? Je vous assure qu’ils seront aussi parmi les derniers au monde.