Newsletter #6 - Le Hibou Agence .V. du 11 Mai 2012 SPECIAL AMBIENT
Weave_Whats_Hot_dec14
1. WHAT’S HOT ?!
Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges
Weave Business Technology Décembre 2014
2. Ce qu’il s’est passé dans le monde au mois de Novembre 2014 …
3. 10
Un drone ambulance avec défibrilateur intégré dévoilé aux Pays-Bas
http://tinyurl.com/lgu7cnd
4. C’est ce qui sera bientôt possible avec un nouveau drone ambulance, mis au point par Alec Momont, un élève ingénieur Belge de 23 ans. Le prototype, qui a été dévoilé le 28 octobre aux Pays-Bas (https://www.youtube.com/watch?v=y-rEI4bezWc), serait en mesure d’apporter un défibrillateur en moins d’une minute dans une zone de 12km2, multipliant ainsi par 10 les chances de survie des victimes d’arrêts cardiaques.
En plus du défibrillateur, le drone est muni d’une caméra et d’un micro afin que les premiers secours soient réalisés avec le soutien de professionnels, en attendant l’arrivée d’une véritable ambulance. À terme, le drone pourrait d'ailleurs devenir une véritable "trousse médicale volante" capable notamment d'apporter un masque à oxygène à une personne bloquée dans un incendie ou une dose d'insuline à un diabétique. "J'espère qu'il sauvera des centaines de vie dans les cinq prochaines années", a expliqué M. Momont. Equipé de six hélices, le drone peut atteindre une vitesse de 100 km/h et transporter une charge de quatre kilogrammes. Surtout, il peut se diriger de manière indépendante après avoir localisé l'origine d'un appel d'urgence et en utilisant des données GPS.
L’un des objectifs de ce drone est de diminuer le délai entre l’infarctus et l’arrivée des premiers soins. Avec environ 120 000 cas par an en France, le taux de survie pourrait être grandement augmenté si les premiers soins étaient effectués très rapidement après l’incident. Même si la rapidité d’intervention des premiers secours a augmenté ces dernières années, disposer d’un défibrillateur en seulement quelques minutes peut faire la différence entre vie et mort.
L’utilité de ce drone reste cependant très ciblée. En effet, les défibrillateurs automatisés externes (DEA) se sont multipliés dans les lieux publics en France. Ces derniers sont utilisables en libre- service par tout le monde en cas de nécessité et ont l’avantage d’être déjà sur place. Le drone ambulance reste assez couteux (15 000€ pièce) et n’a pas vocation à remplacer ces derniers. Il faut plutôt miser sur une utilisation complémentaire, lors d’intervention dans des zones difficilement accessibles ou dépourvues de DEA.
http://tinyurl.com/lgu7cnd
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141029.OBS3462/un-drone-ambulance-contre-les-accidents-cardiaques.html
http://www.inserm.fr/thematiques/circulation-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/infarctus-du-myocarde
Le drone peut atteindre une vitesse de 100km/h
Environ 120.000 cas d’infarctus par an en France
Le prototype serait vendu à 15.000€ pièce
#drone ambulance
#défibrillateur #DEA
#Alec Momont
#Infarctus
5. 9
Grâce à Google Cardboard, Volvo fait tester son dernier modèle sans sortir de son stand du show automobile de L.A.
http://tinyurl.com/pmjqyct
6. http://www.influencia.net/fr/actualites/in,data-trends,volvo-oculus-rift-carton,4869.html
http://digiday.com/brands/volvo-becomes-first-automaker-use-google-cardboard-offers-test-drives-new-car/
http://uk.pcmag.com/wearable-tech/37494/news/test-drive-volvos-new-xc90-with-google-cardboard/
Application gratuite de réalité virtuelle
Plus besoin de se déplacer en point de vente
Une expérience sonore et visuelle (360 degrés)
#réalitévirtuelle
#volvo #google
#cardboard
#gratuit
#360 degrés
Volvo est devenue au milieu du mois de novembre la première entreprise à lancer une campagne marketing en réalité virtuelle à travers le Google Cardboard. Tous les constructeurs y vont de leur idée pour faire essayer leurs produits aux clients, les amener derrière le volant de leurs véhicules et ensuite leur faire acheter ces modèles. La seule métrique réellement maîtrisée étant le taux de conversion, l’objectif des marques est d’amener les clients potentiels à l’intérieur de leurs véhicules pour des essais. Après avoir effectué des tests sur des casques « premium » tel l’Oculus Rift au salon de l’automobile de Paris, Volvo joue la carte du grand public.
L’expérience de Volvo répond donc à cet objectif. En utilisant le Google Cardboard, un casque de réalité virtuelle en carton assemblable par n’importe quel individu et dans lequel il suffit de glisser son Smartphone, Volvo s’assure ainsi d’une cible extrêmement large pour sa campagne. Il est même possible de se passer de ce casque en utilisant uniquement son Smartphone, mais l’on se prive ainsi d’une partie de l’expérience.
Après téléchargement de l’application Volvo Reality conçue par Volvo, on se retrouve plongé dans un essai virtuel du nouveau modèle de Volvo : le XC90, qui ne sera disponible qu’au printemps. L’expérience consiste en un voyage virtuel, passant à travers champs et montagnes et s’achevant sur une vision du ciel étoilé. Pendant tout le trajet l’utilisateur peut observer à 360 degrés autour de lui, que cela soit l’intérieur du véhicule mais également le paysage qui défile autour de lui. Celui-ci vit une expérience visuelle et sonore qui rend son immersion totale. Tous les retours sont unanimes pour la décrire comme l’expérience de réalité virtuelle la plus immersive et la plus accessible dans le milieu automobile.
Volvo change la donne avec cette expérience, en réinventant la notion même de test drive pour le grand public. Tous les retours clients sont pour le moment positifs, reste à voir si cet engouement positif se confirmera dans les précommandes et si l’expérience de Volvo sera reproduite dans le futur par d’autres constructeurs.
7. 8
La véritable raison pour laquelle vous porterez une Apple Watch : Faire baisser votre police d’assurance
http://tinyurl.com/q5gwsut
8. 7
Project (Samsung) Beyond : Visiter n’importe quel endroit depuis son salon… en live
http://tinyurl.com/m6cjw29
9. http://techcrunch.com/2014/11/12/samsung-announces-project-beyond-a-camera-for-capturing-footage-for-virtual-reality/
http://www.engadget.com/2014/11/12/samsung-project-beyond/
http://thinktankteam.info/beyond/
http://www.roadtovr.com/first-impressions-project-beyond-samsungs-360-3d-camera-vr/
Plus de 1GB d’images en 3D filmées à la seconde
16 caméras filment e expérience sonore et visuelle (360 degrés)
Permet de visiter n’importe quel endroit en live
#réalitévirtuelle
#caméraHD #projectbeyond
#GearVR
#360 degrés
Samsung a créé la surprise au mois de novembre en introduisant lors de sa conférence dédiée aux développeurs le Project Beyond : une caméra HD 3D fixe filmant à 360 degrés du contenu visionnable en streaming par le porteur d’un casque GearVR (le casque de réalité virtuelle de Samsung développé en partenariat avec Oculus Rift). Elle n’a pas pour vocation de remplacer une go pro de par sa fixité mais elle permet à chaque utilisateur de ce casque de visiter n’importe quel endroit en live, et en pouvant observer à 360 degrés cet environnement.
Les 16 caméras Full HD du Project Beyond filment plus d’un GB d’images en 3D sur 360 degrés par seconde. Samsung a déjà réalisé quelques captures de parties de San Francisco et autres villes de Californie et a proposé des tests sur place. Les visiteurs étaient alors capables de se plonger en immersion pour une visite guidée de la ville. Les déplacements étaient préconfigurés, mais l'utilisateur pouvait bouger la tête pour observer ce qu'il souhaitait sans arriver à visualiser une quelconque limite de l'environnement capturé. Il est également possible de streamer le contenu filmé par une seule caméra vers plusieurs casques vidéos sans le moindre lag. De nombreuses applications sont déjà envisageables. On ne sait pas encore si Samsung a pour ambition de proposer ce produit à la vente au grand public ni même quand celui-ci sera disponible. Actuellement tout le contenu filmé en beta par le Project Beyond est accessible aux possesseurs de casques GearVR. A terme cette innovation de Samsung ouvre la porte vers de nombreuses possibilités : que cela soit dans le domaine de l’événementiel sportif, des concerts, des visites guidés interactives…
A travers ce projet développé par une équipes de scientifiques, chercheurs et designers en Californie, sa Think Tank Team, Samsung essaye de montrer une autre vision de la réalité virtuelle. La plupart des projets que l’on avait pu observer jusqu’à présent (Oculus Rift, Projet Morpheus de Sony) étaient dédiés aux jeux vidéos, Samsung ouvre la porte à la création de contenus vidéo dédiés à la réalité virtuelle, la révolution est en marche.
10. 6
SnapChat + Square = SnapCash, une application de paiement en peer-2-peer
http://tinyurl.com/p5uhtxg
11. Cela fait quelques mois que la rumeur courait et c’est désormais officiel. En plus de servir à échanger des photos, des vidéos et des messages, Snapchat permet maintenant également d’envoyer de l’argent à des amis. L’entreprise a conçu ce service, baptisé Snapcash, en collaboration avec le service de paiement Square. Il s’adresse pour l’instant uniquement aux Américains de plus de 18 ans ayant une carte bancaire. Son fonctionnement est très simple, il suffit à l’utilisateur de saisir le montant qu’il désire envoyer – par exemple « Voici 5$ pour ton repas ». L’application reconnaît le montant et demande confirmation avant d’effectuer le paiement.
En tant que partenaire de Snapchat, c’est le spécialiste des paiements mobiles et électroniques Square Inc qui sera en charge de stocker toutes les informations bancaires des utilisateurs. Cette mesure a été prise afin de rassurer les consommateurs concernant les récents problèmes de sécurité qu’a rencontré Snapchat.
Cette initiative illustre la volonté de Snapchat d’ajouter des fonctionnalités à son application afin de la rendre de plus en plus complète. Cette nouvelle application soulève entre autre la question du business modèle de Snapchat. En effet, le groupe a toujours refusé toute offre de rachat et tente de minimiser au maximum la publicité. L’objectif à terme serait peut-être de faire de ce service une nouvelle source de revenus, soit en rendant cette fonctionnalité payante soit en monétisant les informations des utilisateurs.
Evan Spiegel, cofondateur de Snapchat, affirme que cette nouvelle application n’a pas pour but de concurrencer les pure players comme PayPal ou Venmo ou encore son partenaire Square. Au contraire, il voit une nouvelle fonctionnalité qui vient enrichir l’expérience des utilisateurs.
Attention cependant, le marché du paiement dématérialisé attire énormément de concurrents tout aussi ambitieux. Tweeter, avec S-Money et même Facebook seront également dans la course, sans parler des services proposés par les géants comme Apple et Google… Pas sûr que Snapcash réussisse à se faire une place.
http://www.vogue.com/5722111/mobile-payment-apps-paypal-apple-pay/
http://www.01net.com/editorial/632761/snapchat-lance-son-service-de-transfert-dargent-snapcash/
http://www.nextinpact.com/news/90966-snapcash-transfert-dargent-facile-par-snapchat-et-square.htm#/page/1
http://recode.net/2014/11/17/snapchat-to-let-you-send-money-to-friends-thanks-to-square/
http://www.forbes.com/sites/quora/2014/11/26/will-snapchats-snapcash-be-a-success/
http://www.marketwatch.com/story/snapcash-could-win-over-millennials-2014-11-18
https://www.delineo.com/blog/digital/will-snapcash-successful-feature-snapchat/
Snapchat compte plus de 82 millions d’utilisateurs actifs
Envoyer jusqu’à 250$/mois à vos contact via Snapcash
#Snapchat
#Snapcash #Square Inc
#e-paiement
12. 5
Les marketplaces, une activité (désormais) encadrée par l’Autorité de supervision bancaire française
http://tinyurl.com/lcereex
13. http://www.nextinpact.com/news/90888-bercy-s-attaque-aux-marketplaces.htm
http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/fraude-tva-marketplaces.shtml
http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/58306/les-marketplaces--une-activite--desormais--encadree.shtml
Mise en conformité exigée avant fin du T1 2015
Cible les utilisateurs faisant plus de 100K€ de CA
Mesures mises en places dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014
#APCR
#marketplace #fraudeàlaTVA
#actedecommerce
#sanctions
#transformation
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) commence à hausser le ton dans son dialogue avec les marketplaces. Après de nombreuses mises en garde, celle-ci vient de sommer les marketplaces de se mettre en concordance avec les exigences réglementaires des prestataires de services de paiement avant la fin du premier trimestre 2015. Cette mise en conformité va représenter un coût certain pour ces sociétés, mais cela leur permettra également d’assurer la pérennité et la maîtrise de leur activité.
Le volume toujours plus important de liquidités transitant par ces marketplaces a mené inexorablement vers cette intervention de l’ACPR. En effet, les fonds appartenant aux clients passent par le compte bancaire de la marketplace avant d’être reversés aux vendeurs finaux. L’objectif du gouvernement est tout d’abord de réduire la fraude à la TVA. En effet nombre de particuliers ont recours à ces plateformes afin de dissimuler une activité d’achat-revente, cela vise également les professionnels distribuant des produits sur différentes plateformes sans déclarer leur volume d’affaires cumulé. Les acteurs étrangers distribuant leurs produits en France par ce biais sont également visés par cette injonction de l’ACPR. En ciblant en priorité les sites sur lesquels d’autres vendeurs peuvent distribuer leurs produits le gouvernement espère ramener dans la légalité un certains nombre d’acteurs qui « omettraient » de bien déclarer leurs activités, empêchant celles-ci d’être qualifiées d’actes de commerce. Dans son projet de loi de finances rectificative pour 2014, un certain nombre de mesures ont donc été prévues, notamment pour permettre de faciliter un traitement de masse de ces dossiers afin de mieux cibler les utilisateurs suspects sur les marketplaces (par exemple en analysant directement la liste des utilisateurs faisant plus de 100 000 euros de chiffre d’affaires).
En outre, si les marketplaces désirent se mettre rapidement en conformité et ainsi exercer leur activité sans risquer d’être sanctionnées, celles-ci ont plusieurs options. Elles peuvent choisir de devenir prestataire technique de paiement (les fonds ne transiteraient plus par leurs comptes), agent d’un établissement de paiement (agissant sous la responsabilité de cet établissement), de bénéficier d’une dérogation après négociation avec l’autorité de supervision concernée ou encore de devenir établissement de paiement. Au final, l’ACPR espère également protéger la clientèle, en s’assurant que les fonds seront protégés conformément à la loi pendant toute la durée de la transaction.
14. 4
Tsu, un réseau social où les utilisateurs sont propriétaires de leurs contenus…et les rentabilisent
http://tinyurl.com/k5x58g4
15. 3
A Paris, les pompiers se mettent aux big data pour optimiser leurs interventions et sauver des vies
http://tinyurl.com/ogaqaqm
16. http://pro.01net.com/editorial/628076/chez-les-pompiers-le-big-data-sauve-deja-des-vies/
http://www.slate.fr/monde/82757/new-york-algorithme-risque-incendie-immeubles
http://toujourspluslibre.com/2014/04/15/a-new-york-le-big-data-aide-les-pompiers-a-prevenir-les-incendies/
1300 interventions journalières
48 milliards de données générées en 30 ans
Réduction de 63,9% du nombre d’incendies domestiques à Surrey
#pompiers
#bigdata
#interventions
#zonesàrisques
#prévisions
Les pompiers de Paris récupèrent à chacune de leurs interventions le maximum de données possibles (Géolocalisation, bilan médical, informations précises sur l’immeuble…), ils disposent de près de 48 milliards de données générées par leurs 1300 interventions journalières depuis près de 30 ans. Ils combinent leurs propres données avec celles transmises par leurs partenaires, que cela soit EDF, GDF, les mairies ou même la SNCF. Ces données permettent ensuite de modifier les règles d’engagement des pompiers, de mieux déployer leurs équipements et de mieux cibler les quartiers et les zones à risques.
Cette utilisation du big data par les pompiers n’est pas une particularité française, les pompiers de New-York notamment l’utilisent afin d’établir un score de risque pour les 330.000 immeubles de la ville et fournir une feuille de route des priorités qui sert aux pompiers lors de leurs visites hebdomadaires afin que celles-ci ne soient plus effectuées au hasard. Une expérience similaire a également été mise en place à Surrey au Canada, le big data permettant de targeter des zones à risques, cela a permis en 2 ans de réduire de 63,9% le nombre d’incendies domestiques. Il est aujourd’hui possible à Paris de savoir si un bâtiment particulier est à risque et ainsi d’envoyer des équipements plus adaptés aux situations. En outre une meilleure allocation du matériel entre les casernes et entre les équipes est possible grâce à ce traitement des données. Désormais ils veulent aller encore plus loin afin d’offrir aux équipes partant en mission le maximum d’informations sur les particularités et le contexte dans lequel elles interviennent.
A terme le big data devrait servir à améliorer les modèles prévisionnels des pompiers, notamment pour mesurer en fonction de la criticité d’un appel et de la probabilité qu’un accident grave survienne dans ce même secteur au même moment quel équipe envoyer. L’objectif est également de pouvoir suivre la survenue et l’évolution des phénomènes naturels afin de ne pas envoyer en mission les équipes de casernes amenées à se retrouver aux prises avec ces phénomènes dans les heures ou minutes à venir, tout cela dans le but de sauver le maximum de vies.
17. Le lancement officiel des Google Glass reporté « sine die ». Simple échec ou pure expérimentation ?
http://tinyurl.com/ou5ryvg
18. http://www.cnbc.com/id/102186954#.
http://www.begeek.fr/vers-abandon-prochain-google-glass-153012
http://www.reuters.com/article/2014/11/14/us-google-glass-insight-idUSKCN0IY18E20141114
http://www.clubic.com/mag/sport/actualite-739569-google-glass-commencement-fin-lunettes-realite-virtuelle.html
Sortie espérée en 2015
Prix de 1 500 $
Coût de de production inférieur à 100 euros
9 développeurs interrogés sur 16 ont abandonné le développement d’applications pour Google Glass
#googleglass
#sergeybrin #luxotica
#développeurs
#réalitéaugmentée
#report
Google a annoncé un énième report de ses Google Glass, leur disponibilité pour le grand public n’est maintenant officiellement plus espérée avant 2015. Cependant même si Google est coutumier du fait, le lancement grand public des Google Glass ayant déjà été plusieurs fois retardé, de nombreuses voix se lèvent pour se demander si l’on ne s’approcherait pas déjà de la fin des lunettes de réalité augmenté de Google…
Sergey Brin, le cofondateur de Google, n’arbore désormais plus ses Google Glass à chaque instant, il avait pourtant pris cette habitude depuis leur annonce il y a plus de deux ans. En dépit d’une exposition très importante, les Google Glass n’ont pas atteint le grand public. Pendant un long moment, seul les développeurs avaient la possibilité de les acquérir au tarif prohibitif de 1500 $ (Elles coûtent moins de 100 $ à produire). Aujourd’hui tous les riches amateurs désireux de se les procurer le peuvent, mais le tarif reste inchangé. Même si de nombreux partenariats ont été signés par Apple notamment avec Luxotica, le fabricant de lunettes, au mois de mars, le futur des Google Glass semble de plus en plus flou. Le problème de la vie privée reste extrêmement important, aux Etats-Unis des bars, cinémas ou encore des casinos interdisent leur utilisation. En outre, même si une centaine d’applications sont disponibles, de plus en plus de développeurs se désintéressent aujourd’hui du produit et abandonnent leurs projets (9 sur les 16 contactés par Reuters), tandis que des employés clés du projet quittent Google. Le manque de visibilité sur le projet en lui-même et sur sa potentielle viabilité sont autant de freins à son développement.
Enterrer totalement les Google Glass serait cependant présomptueux. En avril a été lancé le programme Glass at Work, visant à développer des applications métiers spécifiques, celles-ci sont en test chez Boeing ou encore à la SNCF. Si l’utilité pour le grand public reste à prouver, de nombreux exemples d’utilisations en entreprise apparaissent. Il ne faut pas oublier que le projet Google Glass est toujours une simple beta et que rien ne dit que Google ne choisira pas de le dédier uniquement au milieu professionnel.
19.
20. La start-up parisienne TVTY spécialisée dans le reciblage publicitaire multi- écrans continue son développement
http://tinyurl.com/pdko4lr
2
21. http://www.socialtv.fr/dispositifs/second-ecran-2/la-publicite-sur-le-second-ecran-en-hyperac-tvty/
http://mystartup.paris.fr/tvty-synchronise-la-pub-tv-avec-tous-vos-ecrans/
http://frenchweb.fr/le-francais-tvty-leve-33-millions-deuros-et-se-reve-en-criteo-du-spot-tv/153172
http://www.tvty.tv/news
85% des téléspectateurs français consultent au moins une fois par mois un autre écran en regardant la TV
Prix MIPCube 2014
Scrute 120 chaines de 12 pays
6,8 millions de dollars levés
#secondecran
#publicité #reciblagepublicitaire
#MIPCube
#technologie
#publicitaire
85% des téléspectateurs français consultent au moins une fois par mois un autre écran (celui de leur Smartphone, de leur tablette ou de leur ordinateur) pendant qu'ils regardent la télévision et 40% le font tous les jours. L'interactivité apportée par le second écran apporte beaucoup à la télévision. Le spectateur devient actif. C’est dans cette tendance qui se développe depuis quelque année que la start-up française TVTY s’est lancée, en misant sur le concept du reciblage publicitaire multi-écrans. Depuis sa création en 2009 et sa réorientation vers cette activité unique, elle a levé près de 6,8 millions de dollars.
TVTY propose ainsi une solution de tracking TV, qui détecte la publicité diffusée sur une chaîne de télévision (tracking de 120 chaines dans 12 pays) et permet en temps réel de proposer sur une tablette ou smartphone un spot publicitaire associé. Cela peut être une publicité qui rebondit sur ce qui se passe à l’écran pour compléter l’information fournie, commenter les actions, ou encore contre-attaquer la publicité d’un concurrent. Avec cette technique TVTY touche tous les nouveaux publics ayant l’habitude d’utiliser plusieurs terminaux à la fois. Signe de l’engouement du marché pour ce projet, TVTY a remporté le prix MIPCube 2014 qui récompense au niveau international la start-up B2B de l’année dans les secteurs de la télévision et de la vidéo online. Aujourd’hui le développement de l’entreprise se poursuit notamment au niveau international (Etats-Unis) mais aussi au niveau de la synchronisation de la publicité en ligne avec des évènements sportifs ou encore avec la météo. Au final l’objectif est de proposer au consommateur final du contenu publicitaire toujours mieux ciblé et répondant à ses attentes, tout en n’étant pas trop intrusif.
TVTY n’est pas seul sur ce marché, que cela soit en Allemagne (Wywy), aux Etats-Unis (Civolution) ou encore en France (ClickOn), des concurrents existent. Cependant TVTY a pour lui d’avoir déjà mis en place de nombreux partenariats avec des agences mondiales et de grands acteurs du marché de la technologie publicitaire. Microsoft, Orange ou McDonalds lui font notamment confiance pour leurs nouvelles campagnes multi-écrans. TVTY prévoit également de nouvelles annonces produits dans un futur proche, gageons que l’on n’a pas fini d’entendre parler d’eux.
22. Be loud…be proud! Let your clients know about next “Business-Technology” innovations If you don’t tell them…who will?
Weave Business Technology Décembre 2014
Thomas Papadopoulos
Associé
thomas.papadopoulos@weave.eu
06.11.95.16.04
37-41, rue du Rocher – 75008 Paris – France
Tél : +33 (0)1 58 44 58 44 - Fax : +33 (0)1 58 44 58 58