Une ressource sur le travail décent pour les jeunes.
Il contient de nombreuses informations pratiques sur l’emploi travail et les droits humains, y compris un test pour les jeunes entrepreneurs et des conseils sur comment se comporter pendant un entretien d’embauche.
Ce manual a été élaboré par la Fondation CNV Internationaal (partie de la CNV, la conféderation de syndicats chrétiens néerlandaise), l’Association « Faclia » pour les jeunes, et la Confédération nationale des syndicats de Moldavie (CNSM). Trois organisations publiques qui s’intéressent à la jeunesse en Moldavie.
Cette publication a été produite d’abord en langue moldave et en anglais avec le concours de l’Union européenne. CNV Internationaal le partage maintenant comme une bonne pratique avec ses partenaires sindicales francophones et hispanophones.
Le contenu de cette publication relève de la responsabilité exclusive de CNV Internationaal, Faclia et la CNSM et ne peut, en aucun cas, être considérée comme une expression des perspectives de l’Union européenne.
En savoir plus:
http://www.cnvinternationaal.nl/en/it-works/decent-work-for-moldavan-youth
Brief vakcentrales aan Tweede Kamer over rentegevoeligheid pensioen
Autonomisation de l'emploi - Ressources de travail décent pour les jeunes
1. Pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes
en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile
www.muncadecenta.md
Ce projet est financé
par l’Union européenne
Mis en œuvre par
2. 2
Table des matières
Présentation
Résumé du projet
Résultats du projet
Recherches
Continuité du projet
• ROST
• Équipe mobile
• Défenseurs de la jeunesse
Annexe 1:
Test pour entrepreneurs potentiels
Annexe 2:
Comportement lors d’un entretien d’embauche
Déclaration universelle des Droits de l’homme
Ressources recommandées
1
6
8
24
36
37
38
39
46
50
54
55
3. 3
Contexte
Trouver de l’emploi pour un jeune moldave
est un vrai défi ! Le manque d’expérience et
de compétences requises par le marché de
travail, d’une part, et l’attitude réticente des
employeurs, de l’autre, limitent les opportuni-
tés des jeunes pour trouver un travail décent.
Un emploi, en soi-même, ne garantit pas le
respect de leurs droits socioéconomiques ni un
salaire décent. Les droits socioéconomiques
sont méconnus aussi bien par les jeunes que
par les employeurs. Face à de telles circons-
tances, nombreux sont forcés à laisser tomber
et à émigrer.
Le contexte nécessite d’actions consolidées.
C’est pourquoi nous avons décidé de joindre
nos forces afin de changer la situation des
jeunes de la République de Moldavie.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes la Fondation CNV Internation-
aal (nous faisons partie de la CNV, le syndicat
néerlandais), l’Association « Faclia » pour les
enfants et les jeunes, et la Confédération
nationale des syndicats de Moldavie (CNSM).
Trois organisations publiques qui s’intéressent
à la jeunesse en Moldavie et désireux d’un
changement.
Pour la première fois dans la République de
Moldavie, nous proposons une initiative unique
de coopération institutionnelle. Ayant le sup-
port financier de l’Union européenne, à travers
l’Instrument européen pour la démocratie et
les Droits de l’homme, nous avons conjointe-
ment mis en pratique le projet appelé « Travail
décent pour la jeunesse – pour l’amélioration
de la situation socioéconomique des jeunes en
Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes
et de la société civile ».
Quel a été notre
but ?
Contribuer à l’autonomisation de la jeunesse et
de la société civile en Moldavie visant l’amé-
lioration de la situation sociale et économique
des jeunes en Moldavie.
Nous avons visé, tout spécifiquement 1. la
société civile et les acteurs socioéconomiques
pour promouvoir les droits socioéconomiques
des jeunes ; 2. un accès plus facile à un travail
décent de la part des jeunes ; 3. une jeunesse
motivée et capable de se représenter ainsi
que de participer activement dans la société
moldave.
Travail décent
Le concept de « travail décent »a été introduit
par l’Organisation internationale du travail.
Ce concept es fondé sur la notion de travail
comme source de dignité individuelle. Le travail
garantit aux personnes la satisfaction des
besoins de leurs familles liés à la sécurité et
la santé ; le travail leur permet d’envoyer leurs
enfants à l’école ; le travail garantit également
un revenu lorsqu’ils sont malades ou retraités.
Un travail qui leur offre un traitement juste et
qui respecte leurs droits.
L’Agenda de l’OIT pour le travail décent, qui est
au cœur du concept de travail décent, est axé
sur les quatre aspects suivants :
• Promotion des droits de base des travailleurs ;
• Création d’opportunités d’emploi appropriées
pour hommes et femmes ;
• Amélioration de la protection sociale et ;
• Renforcement du dialogue social.
4. 4
Fondation CNV
Internationaal
La Fondation CNV Internationaal fait partie de
la CNV, le deuxième plus grand syndicat des
Pays Bas.
La mission de CNV Internationaal est de
contribuer au principe de Travail décent dans
les pays en développement, mettant en
pratique les principes de la CNV de solidarité
internationale, responsabilité individuelle,
dialogue social et pluralisme.
La CNV accompli ceci à travers le renforce-
ment de la position des employés de l’éco-
nomie formelle et informelle, conjointement
avec des partenaires sociaux et à travers la
promotion de la durabilité dans les chaines de
production.
L’Association « Faclia »
« Faclia », Association pour les enfants et la
jeunesse, est une association régionale pour la
jeunesse.
Sa mission et de contribuer à l’amélioration de
la qualité de vie des jeunes grâce aux actions
suivantes :
• Aider les jeunes dans le développement de
leurs compétences afin qu’ils deviennent des
adultes responsables ;
• Offrir aux jeunes la possibilité de participer
activement et de s’investir dans leur propre
développement et celui de leur communauté ;
• Donner aux jeunes accès à l’information sur
leurs droits et sur des opportunités dont ils
peuvent tirer profit.
Visant à faciliter le développement individuel
et social des jeunes et à les aider à atteindre
leur plein potentiel, en particulier les connais-
sances et compétences nécessaires pour l’in-
tégration sociale et économique, Faclia mène
plusieurs activités liées à la participation des
jeunes et la citoyenneté active, le bénévolat,
orientation professionnelle, entraînement vo-
cationnel, support de l’emploi et promotion des
droits socioéconomiques des jeunes.
Angela Ciocirlan,
Association « Faclia » pour les
enfants et les jeunes
« Ce projet est un bon exemple de
dialogue efficace entre les acteurs
liés à l’autonomisation de la jeunesse
moldave : les jeunes, les acteurs
socioéconomiques, des organisations
de la société civile et les autorités
publiques. Il est essentiel que le
dialogue entamé au sein de ce projet
ne cesse de s’élargir. Nous pensons
que les défis auxquels la jeunesse
fait face dans le domaine de l’em-
Karen Bouwsma,
CNV Internationaal
Dans les cinq prochaines années, 213
millions de personnes vont entrer
dans le marché de travail internatio-
nal, dont 200 millions dans les pays
en développement. Le taux de chô-
mage des jeunes et de plus de 12%,
presque trois fois celui des adultes.
La Moldavie, malheureusement,
n’échappe pas à ces chiffres.
Ce projet démontre qu’il est possible
de réduire la rhétorique et d’unir nos
forces avec les jeunes et les acteurs
socioéconomiques pour atteindre
des changements durables qui amé-
liorent la vie des jeunes.
5. 5
ploi, spécifiés dans l’Agenda sociale
et économique pour la jeunesse,
seront résolus point par point avec
la participation du réseau ROST, à
travers des activités de promotion
et campagnes de lobbying. Le lobby
et les activités de promotion sont
essentiels pour assurer la durabilité
du projet et pour des changements
spécifiques dans le processus d’auto-
nomisation des jeunes et, en consé-
quence, pour l’amélioration de leur
situation socioéconomique.
CNSM
La Confédération nationale de syndicats de
Moldavie est un syndicat intersectoriel qui
comprend des fédérations syndicales sec-
torielles nationales, fondée sur les principes
de bénévolat. Elle est totalement indé-
pendante des autorités publiques, partis et
autres associations politiques, employeurs et
organisations publiques qui n’exercent aucune
influence sur la Confédération.
La Confédération nationale de syndicats de
Moldavie réuni près de 500 mille membres de
27 différentes branches nationales d’organisa-
tions syndicales. Les principes fondamentaux
promus et protégés par la Confédération sont :
démocratie, liberté, solidarité, transparence et
l’égalité de droits et d’opportunités.
Oleg Budza,
Président de CNSM
« Je suis convaincu que le projet de
« Travail décent pour la jeunesse »
a atteint son objectif d’améliorer
la situation des jeunes et d’assurer
le respect des droits du travail et
intérêts de la génération des jeunes.
Les jeunes sont l’avenir du pays et,
cependant, ils représentent aussi
la catégorie la plus déprotégée du
marché de travail. Voilà pourquoi la
Confédération nationale de syndi-
cats de la Moldavie participera dans
toutes les actions ayant comme but
leur soutien et participe activement
dans la promotion de la participation
des jeunes dans le marché de travail,
le respect de leurs droits et oppor-
tunités économiques et l’encoura-
gement de leur participation active
dans la vie du pays.
Octavian Bodisteanu,
Ministre pour la jeunesse et
les sports de la République de
Moldavie :
« La citoyenneté active et la par-
ticipation des jeunes dans tous les
espaces de la vie : économique, poli-
tique, culturel, est l’un des éléments
clés d’une société démocratique. Le
Ministère de la jeunesse et des spots
offre toujours son soutien aux initia-
tives visant à augmenter le taux de
participation des jeunes et la diversi-
fication d’opportunités économiques
pour eux ».
6. 6
Résumé du projet
L’Article 23 de la Déclaration universelle
des Droits de l’homme énonce que « toute
personne a droit au travail, au libre choix de
son travail, a des conditions équitables et
satisfaisantes de travail et à la protection
contre le chômage. Toute personne (…) a droit
à un salaire égal pour un travail égal. Chaque
travailleur a droit à une rémunération équitable
et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa
famille (…). »
Les jeunes ont souffert, de manière dispro-
portionnée, les effets de la crise mondiale. Le
chômage des jeunes a augmenté significati-
vement et la création de postes de travail est
faible. Afin de redresser cette situation, il est
important d’autonomiser la jeunesse moldave
et ainsi assurer leur capacité d’améliorer leurs
propres droits socioéconomiques. Il est aussi
essentiel de renforcer la société civile en Mol-
davie afin que celle-ci puisse aider les jeunes à
se représenter et à trouver un travail décent.
L’objectif général en soit, « contribuer à
l’autonomisation des jeunes de la Moldavie et
de la société moldave de façon à améliorer la
situation socioéconomique pour les jeunes en
Moldavie », met en exergue le fait qu’aussi bien
les jeunes, eux- mêmes, que la société civile
peuvent avoir un impact sur l’amélioration de
la situation socioéconomique des jeunes en
Moldavie.
Le respect de droits socioéconomiques se
traduira par une meilleure situation socioé-
conomique. Pour défendre ces droits, il faut
donner du pouvoir non seulement à la société
civile, mais aussi aux jeunes pour qu’ils soient
capables de lutter pour leurs propres droits.
Cette vision est matérialisée dans les objectifs
spécifiques :
1. La société civile et les acteurs socioécono-
miques encouragent les droits socioécono-
miques des jeunes ;
2. Les jeunes peuvent plus facilement accéder
à un travail décent ;
3. Les jeunes sont motivés et capables de se
représenter eux-mêmes, ainsi que de participer
activement dans la société moldave.
Les objectifs spécifiques du projet se centrent
en avancer vers l’amélioration de la situation
des droits socioéconomiques pour les jeunes
en Moldavie à travers le renforcement des
capacités des jeunes et de la société civile en
Moldavie.
Le projet compte plusieurs acteurs clés.
Les partenaires locaux sont très motivés et
investis dans ce projet. Ils comprennent que
cette action est essentielle pour faire avancer
la situation des jeunes en Moldavie. Plusieurs
discussions des groupes de réflexion ont eu
lieu lors de la préparation de cette action avec
la participation des jeunes. Les discussions
ont mis en évidence que les jeunes ont une
approche pessimiste par rapport à leur vie et à
leur futur socioéconomique en Moldavie.
Si ces jeunes gens n’ont pas accès à un travail
décent et leurs droits socioéconomiques ne
sont pas réalisés, ils décideront, à l’instar
de leurs parents, de quitter le pays. Mais, au
même temps, ces jeunes veulent apprendre
leurs droits et, surtout, comment les mettre
en pratique. En ce qui concerne les acteurs
socioéconomiques et les organisations de la
société civile, ils ont hâte de coopérer ; puisque
ceci leur permet d’élargir la portée de leurs
activités en faveur des jeunes et/ou leur donne
des outils pratiques pour toucher les jeunes.
7. 7
Les activités du projet se sont cen-
trées sur 4 régions :
Falesti, Ungheni, Calarasi et Causeni.
Les bénéficiaires du projet :
• Les jeunes, y compris les handi-
capés, entre 16 et 30 ans des ré-
gions d’Ungheni, Calarasi, Falesti et
Causeni ;
• Les acteurs socioéconomiques et
organisations de la société civile des
régions d’Ungheni, Calarasi, Falesti
et Causeni.
8. 8
RÉSULTATS 1er
Objectif du projet
« La société civile et acteurs socioéconomiques
encouragent les droits socioéconomiques
pour les jeunes » est garanti avec les résultats
suivants :
La situation des jeunes dans les régions ciblées,
ainsi que leur attitude face au travail et oppor-
tunités de travail ont amélioré comme consé-
quence de la mise en marche du projet « Travail
décent pour la jeunesse – pour l’amélioration
de la situation socioéconomique des jeunes en
Moldavie grâce à l’autonomisation des jeunes
et de la société civile ». L’objectif No 1 « La
société civile et les acteurs socioéconomiques
encouragent les droits socioéconomiques des
jeunes » a rapporté les résultats suivants :
• 11 personnes avec expérience
et autorité dans les domaines de
l’emploi ou des jeunes (des parte-
naires représentants du projet et des
acteurs décideurs tel que minis-
tères, organisations internationales,
organisations pour la jeunesse) ont
contribué à la promotion des droits
socioéconomiques des jeunes, en
tant que membres du Comité di-
recteur du projet. Les membres du
Comité directeur ont placé les droits
socioéconomiques comme une
priorité dans les politiques de déve-
loppement des organisations qu’ils
représentent. Le Comité a, égale-
ment, renforcé la collaboration parmi
plusieurs institutions pertinentes
pour l’amélioration de la situation
socioéconomique des jeunes en la
République de Moldavie.
9. 9
Comité Directeur
Le Comité directeur a été créé dans le but de
garantir le succès de la mise en pratique du
projet ; ceci à travers la suivie et la coordi-
nation du projet au niveau stratégique et
national. Le comité garanti la collaboration
intersectorielle, nécessaire à la réussite des
objectifs ainsi qu’à la durabilité du même.
Intégrants du Comité directeur :
Fondation CNV Internationaal, Pays Bas ;
• Association pour les enfants et les jeunes «
Faclia »
• Confédération nationale des syndicats de la
Moldavie ;
• Confédération nationale des patrons de la
Moldavie ;
• Ministère du travail, de la protection sociale
et de la famille ;
• Ministère de la jeunesse et des sports ;
• Ministère d’éducation ;
• Inspection du travail ;
• Organisation international du travail ;
• Conseil national des jeunes de Moldavie ;
• Un représentant des jeunes.
10. 10
Dès que je travaille, je me sens
heureuse, utile, respectée, je
connais ma valeur et je sais
comment protéger mes droits.
Galina
Radu
Jeune femme de 30 ans,
bénéficiaire de l’assistance
sociale a Causeni
11. 11
L’Emploi a changé
sa vie
Galina est la mère d’une fille de 7 ans. En mars
2013, elle traversait une situation difficile et a
demandé de l’aide à notre équipe. Mise à part
les nombreuses difficultés personnelles (conflit
maritale, une communication inefficace avec
sa belle-famille), elle n’avait pas d’emploi.
Même si elle était occupée avec les tâches
ménagères, les membres de la famille n’appré-
ciaient pas ces efforts ; et elle restait financiè-
rement dépendante de son mari.
Apres avoir reçu de l’orientation, Galina a rega-
gné la confiance en elle-même. Elle a appris
des compétences nouvelles : comment et où
chercher du travail et comment négocier lors
d’un entretien de travail. Actuellement, cette
bénéficiaire du projet est légalement employée,
en tant que vendeuse, dans l’un des super-
marchés les plus connus de la ville ; les succès
de son travail lui ont mérité le respect de son
employeur.
• Les jeunes ont reçu de l’orienta-
tion sur les questions liées à l’emploi
au niveau régional. Un total de 24
jeunes ont reçu de l’assistance et de
l’aide pour améliorer leur situation
socioéconomique par les 4 comités
consultatifs régionaux du projet.
Ces derniers sont intégrés par des
représentants des acteurs socioé-
conomiques locaux et de représen-
tants d’organisations régionales de la
société civile.
12. 12
Programme « Lobby
et promotion dans le
domaine du travail
décent et droits
socioéconomiques des
jeunes »
Le programme d’entraînement est axé sur la
familiarisation des représentants des acteurs
socioéconomiques (syndicats, organisations
d’employeurs, spécialistes dans le domaine de
la jeunesse, l’emploi et autorités publiques)
ainsi que les organisations de la société civile
avec le concept de travail décent et les cam-
pagnes de promotion et actions de lobby.
• Les droits socioéconomiques des
jeunes sont maintenant reconnus
et encouragés par 60 représentants
des acteurs socioéconomiques et par
des organisations de la société civile
dans les 4 régions, entraînés au sein
du programme « Travail décent et
droits socioéconomiques des jeunes »
• L’équipe mobile intégrée par 24
volontiers jeunes ont donné de
l’information a plus de 8 000 jeunes,
représentants des acteurs socioé-
conomiques et organisations de la
société civile des régions d’Ungheni,
Calarasi, Falesti, Causeni et Trans-
nistrian concernant les droits socioé-
conomiques des jeunes.
• Les activités de lobby et de pro-
motion visant à garantir les droits
socioéconomiques au niveau régional
sont menées par les représentants
des acteurs socioéconomiques et
des organisations de la société civile
des 4 régions. Ils ont été entraînés
au sein du programme « Lobby et
promotion dans le domaine du travail
décent et droits socioéconomiques
des jeunes ».
Programme « Travail
décent et droits
socioéconomiques des
jeunes »
L’axe du programme d’entraînement en Tra-
vail décent et droits socioéconomiques des
jeunes est de familiariser les représentants
des acteurs socioéconomiques (syndicats,
organisations d’employeurs, spécialistes dans
le domaine de la jeunesse, l’emploi et autorités
publiques) ainsi que les organisations de la
société civile avec le concept de travail décent,
l’Agenda de travail décent et les droits socioé-
conomiques des jeunes visant leur promotion
dans l’avenir.
13. 13
Programme
« Citoyenneté active –
un leader naissant »
Le programme se centre sur le développement
des capacités des jeunes : leadership, commu-
nication efficace, travail en équipe et prise de
décisions. Le programme prétend encourager
les jeunes à identifier leurs propres qualités
individuelles, reconnaître les qualités et valeurs
de leurs collègues. Identifier des objectifs
et types de communication, résolution de
conflits, identifier l’importance des relations
interpersonnelles ainsi que les qualités qui
contribuent à les consolider, développer les
capacités de négociation, évaluer les risques
et promouvoir les décisions responsables en
communauté et créer des plans de développe-
ment personnel.
• La République de Moldavie met en
pratique de nouvelles expériences
de lobby et de promotion ainsi que
de bonnes pratiques grâce à l’étude
mené par la CNV aux Pays Bas, dans
lequel 10 jeunes des 4 régions ont
participé.
• Les jeunes moldaves connaissent
et exigent leurs droits suite à la
campagne d’information menée
par les médias locaux, régionaux et
nationaux.
2e
Objectif du projet
« Les jeunes ont plus facilement accès à un
travail décent » est assuré par les résultats
suivants :
• Les causes de divergences entre l’éducation
et les conditions du marché de travail ont été
étudiées et analysées au sein de la recherche «
Divergences entre l’éducation et les conditions
du marché de travail 2013 », qui propose des
recommandations aux acteurs concernés.
• Un total de 40 personnes ont développé et
mis en pratique leurs capacités de leadership
lors des courses d’été « Citoyenneté active
– un leader naissant ». Ce programme a été
développé avec l’apport financier du Ministère
de la jeunesse et des sports de la République
de Moldavie »
14. 14
Ils sont restés à
travailler dans le pays
Lors de la réunion du Conseil consultatif
Causeni, Nina a présenté son cas : son droit
de démarrer une entreprise avait été violé, en
particulier par rapport au terrain qui lui avait
été offert pour y construire les locaux pour son
salon de beauté. Étant concernée par la résolu-
tion de son cas, Nina a négligé son développe-
ment personnel et professionnel.
Elle a compris que pour développer une entre-
prise avec succès. Il faut plus d’information et
de connaissances. Quand elle a pris connais-
sance du programme « Développement des
capacités personnelles et professionnelles »,
Nina a décidé d’y participer. Apres l’entraîne-
ment, elle est devenu plus assurée et solide.
Impressionnée par les exemples de succès pré-
sentés pendant l’entraînement, elle a décidé
d’agir. Elle a appris à évaluer le marché local,
comment faire le suivi des clients jour après
jour, et quelles méthodes de promotion mettre
en pratique. Elle a constaté que la location de
son salon de beauté était très bonne et elle a
commencé à réfléchir sur la qualité de ses ser-
vices et a noter les actions de la concurrence.
Aujourd’hui, Nina dirige avec succès son salon
de beauté et le nombre de clients a doublé de-
puis 2012. Elle a l’intention d’élargir sa gamme
de services, créant ainsi de postes de travail
pour des jeunes professionnels.
• 240 jeunes diplômés ont amélio-
ré leurs opportunités de trouver un
poste de travail décent après avoir
participé dans le programme « Dé-
veloppement des capacités person-
nelles et professionnelles pour les
jeunes »
15. 15
Ce programme m’a motivée à
rester, à ne pas émigrer vers
un autre pays où j’aurais dû
travailler illégalement. Je veux
rester en Moldavie et bâtir mon
avenir ici.
Nina Capatina
23 ans, a tiré profit du
programme « Développement
des capacités personnelles et
professionnelles »
16. 16
Elle a choisi la
profession correcte
Aliona était dans la 12e année et hésitait vers
ou orienter ses études. D’un côté, elle consi-
dérait la possibilité de suivre une profession
qu’elle aime, liée au développement des
personnes et, de l’autre, choisir une profession
demandée par le marché de travail pour avoir
une meilleur opportunité d’emploi. Lorsqu’elle
a lu l’annonce du programme « Orientation
professionnelle » elle a su qu’elle devait y
participer.
Le programme lui a permis d’organiser ses pen-
sées, d’apprendre à évaluer ses capacités et de
comprendre les facteurs qui affectent sa future
profession. Des tests et exemples donnés,
spécialement celui de « échelle de développe-
ment de profession », l’ont aidée à prendre une
décision sur sa carrière.
Aujourd’hui, Aliona étudie en première année
dans la faculté de psychologie et elle est très
satisfaite de son choix, car elle aime connaître
les personnes, les aider à découvrir leur propre
personnalité. Ce projet a été décisif, non seu-
lement pour sa carrière, mais aussi pour sa vie
personnelle.
Aliona a de grands projets pour après sa gra-
duation ; elle veut aider d’autres jeunes comme
elle à découvrir leurs opportunités profession-
nelles.
• Afin d’aider les jeunes diplô-
més ou futures diplômés à trouver
des études ou domaine de travail
convenable pour eux, 16 professeurs
d’éducation civique et psychologues
scolaires ont été entraînés en orien-
tation professionnelle et sont deve-
nus, à leur tour, entraineurs dans ce
domaine.
• 400 jeunes personnes, hésitant
des perspectives de leurs carrières,
ont obtenu des réponses à leurs
doutes pendant la participation dans
le programme « Orientation profes-
sionnelle des jeunes ».
17. 17
Je veux vraiment aider les jeunes
qui n’ont pas encore choisi leur
spécialisation, car la quasi-
totalité des lycéens fait face à
ce problème.
Aliona Buslova
19 ans, bénéficiare du
programme «Orientation
professionnelle»
18. 18
Des opportunités
d’emploi égalitaires
pour les jeunes
Alexandru est un jeune optimiste qui sait
comment se faire entendre. Il travaille comme
chauffeur : transporte du pain dès Chisinau et
le distribue dans différents points de vente. Il
est fier d’être devenu père récemment, mais
peu de personnes connaissent les pénuries de
ce jeune homme pour subsister et soutenir sa
famille. Il y a six mois, Alexandru cherchait dé-
sespérément du travail ; il était prêt à faire tout
type de travail physique, même s’il se déplace
avec plus de difficulté que les autres en raison
de son handicape de premier dégrée.
Il voulait s’informer davantage sur les op-
tions d’emploi et il était ravi d’être invité aux
activités pour les jeunes. Alexandru a participé
dans un cours d’entraînement sur les droits
socioéconomiques et le dialogue sociale, avec
sa femme qui avait récemment accouché
d’une fille et était, á ce moment-là, en congé
maternité. Pour l’avenir, elle rêve d’emmener sa
fille dans une crèche et de se lancer dans une
entreprise familiale. Elle a obtenu son diplôme
de masseuse après un entraînement organisé
par l’association « Faclia ». Elle est convaincue
que tout s’est passé pour son mieux et qu’il est
important de penser positivement.
Le jeune couple parle de sa vie avec sagesse et
maturité, et ils encouragent leurs pairs à être
actifs, à fonder une famille, à jouir des enfants
et, au même temps, à trouver des travails
décents et à atteindre leur potentiel profes-
sionnel.
3e
Objectif du projet
Que le jeunes connaissent mieux leurs droits
socioéconomiques et soient plus motivés à
participer, ayant un rôle social important. Ce
troisième objectif a été atteint – « Les jeunes
sont motivés et capables de se représenter
eux-mêmes et de participer activement dans la
société moldave » avec les réussites suivantes :
• La recherche « Situation actuelle
dans le domaine des droits socioé-
conomiques des jeunes 2013 » a
dévoilé tous les enjeux de la situa-
tion des jeunes de la République de
Moldavie, montrant ainsi les direc-
tions des actions pour l’amélioration
de cette situation.
• Pour défendre, de manière effi-
cace, les droits des jeunes employés
et pour réagir rapidement dans les
cas où ces droits seraient violés, 160
membres et leaders des syndicats
et des jeunes intéressés ont reçu de
l’entraînement avec le programme
« Les droits socioéconomiques des
jeunes et le dialogue social ». Ce
programme a été développé avec
la contribution et l’expertise de la
Confédération nationale des syndi-
cats de Moldavie.
19. 19
J’ai compris que si nous
connaissons nos droits et les
exigeons, nous avons alors
l’opportunité d’être respectés ; si
bien beaucoup d’employeurs en
Moldavie ne veulent même pas
écouter un jeune handicapé, j’ai
réussi à me faire entendre car
j’ai levé ma voix !
Alexandru
Ermurachi
(24 ans)
et Nadejda
Dragancea
Participants du programme
« Les droits socioéconomiques
des jeunes et le dialogue social »
20. 20
Maintenant, encore plus de
jeunes aux deux côtés de la
rivière Nistru savent qu’ils ont
des droits socioéconomiques. Ils
savent que le contrat de travail
et le paquet social son très
importants. De plus, ils sont au
courant qu’il existe un réseau
de jeunes à travers lequel ils
peuvent échanger les bonnes
pratiques et des idées avec leurs
pairs de diverses régions.
Iulia Todica
18 ans, Transnistrie, participant
du cours d’été « Citoyen actif
– Leader naissant », membre de
l’équipe mobile, a contribué à la
création du réseau des jeunes «
Transfrontière »
21. 21
Les rives de la Nistru
unies par des jeunes
Apres avoir participé dans le programme, Iulia
s’est engagée dans les activités de l’équipe
mobile et elle a contribué à identifier les
jeunes qui, dans sa région, s’intéressaient au
projet. Elle a participé dans des campagnes de
sensibilisation pour les jeunes en organisant
diverses activités pour la promotion des droits
socioéconomiques, par le biais du réseau «
Transfrontière » pour les jeunes : campagnes
d’information, réunions à Causeni et Bender et
aussi la distribution de brochures dans la rive
gauche de la rivière Nistru. Avec ses collègues,
elle a créé une plateforme de communication
afin que le message touche un grand nombre
de ses pairs. Iulia continue ses actions dans
l’équipe mobile pour encourager les droits
socioéconomiques de jeunes.
• Des jeunes personnes provenant
des 4 régions et dont les droits
socioéconomiques ont été violés
peuvent chercher du conseil auprès
d’une instance dédiée à ce but. Un
total de 8 jeunes avocats a participé
dans le programme « Droits socioé-
conomiques en pratique », et ils sont
devenus des Défenseurs de la jeu-
nesse dans les régions du projet.
• Les jeunes gens aux deux côtés de
la Nistru coopèrent pour échanger
des expériences et les meilleures
pratiques à travers le Réseau pour
le Jeunes POD –Partenariat orienté
vers le Développement, créé au sein
du projet.
22. 22
Travail décent pour les
artistes
Alexandru est un « passionné » de son travail :
il a une grande imagination et il exprime avec
son crayon des états d’amé que, en occasions,
même mille mots n’arrivent pas à exprimer. Il
est un caricaturiste, il dessine dès qu’il était
un enfant. Or, après avoir obtenu son diplôme
de la Faculté de Beaux-arts, il n’a pas réussi à
trouver un travail rémunéré. Il est alors parti à
l’étranger avec sa femme, Olga. Forcés par les
circonstances, ils ont travaillé illégalement,
très dur, dans un domaine autre que celui des
arts. Ils avaient le mal du pays, alors ils sont
retournés chez eux et ils ont décidé d’utiliser le
talent d’Alexandru.
Ils ont commencé par des exhibitions, organi-
sées au niveau régional et ils prenaient aussi
de petites commandes, tel que des caricatures
pour des fêtes. Actuellement, Alexandru et
Olga créent des pièces d’art exceptionnelles
conçues pour transmettre un message au
grand public.
Olga et Alexandru sont du même avis ; ils
analysent le contenu des caricatures ensemble.
Tous deux ont participé au lancement du projet
« Travail décent pour la jeunesse », sa théma-
tique leur a intéressé après avoir, eux-mêmes,
vécu des expériences de travail (pas décentes).
Puis, ils ont proposé de créer une série de
caricatures pour créer conscience parmi les
employeurs et les employés de leurs rôles dans
les relations de travail. Des caricatures ont été
spécifiquement créées pour afficher le respect
et la négligence des droits socioéconomiques
dans la pratique. Ces œuvres seront exposées
aussi dans les autres régions du pays, dans
le but de promouvoir le concept de « Travail
décent pour la jeunesse ».
En Moldavie il est possible d’avancer profes-
sionnellement et il est possible de trouver un
travail bien rémunéré, car de bons spécialistes
sont toujours en demande et appréciés dans
tous les domaines.
Nous devons toujours viser et rechercher de
nouveaux enjeux, saisir toutes nos opportu-
nités pour un avenir prometteur. Pour ceux
qui n’ont pas encore trouvé un bon travail,
n’oubliez pas qu’il est possible de devenir votre
propre boss et, ici, devenir un entrepreneur est
une solution fantastique. Le tout est dans vos
mains.
23. 23
Alexandru
(30 ans)
& Olga Placinta
jeunes entrepreneurs
Il est trop facile de courir et
d’éviter la réalité ailleurs, dans
un pays étranger ; travailler
illégalement sans aucune
perspective, mais on oublie
trop rapidement notre pays
de naissance, où nous avons
étudié et qui a toujours espéré
un avenir fructueux. S’évader de
la réalité n’est pas une solution
convenable.
24. 24
La Valeur ajoutée
offerte par les jeunes
aux entreprises
L’écart entre les expectatives des
employeurs et le niveau d’entraîne-
ment des jeunes réduit les chances
des jeunes d’être employés et, par
conséquent, le taux de chômage
chez les jeunes continue à être le
plus haut par rapport aux autres
tranches d’âge.
De nombreux obstacles touchent la
disponibilité de jeunes employeurs
de considérer des candidats jeunes.
D’un côté, la principale préoccupa-
tion des employeurs et le potentiel
de productivité des jeunes diplômés
et leur manque d’expérience.
De l’autre côté, certains aspects du
future employé sont essentiels pour
les candidats ainsi que les conditions
établies par l’entreprise et celles
considérées illégales découragent les
jeunes.
Au même temps, les apports des
jeunes employés sont évidents pour
les employeurs : des compétences
professionnelles en plus des valeurs,
attitudes et comportements des
jeunes. Afin de pouvoir tirer profit du
potentiel des jeunes et de créer une
entreprise avec un environnement
fonctionnel et de développement
durable, il faut réorganiser et adap-
ter l’entreprise a la perspective des
jeunes.
RECHERCHE ET
RECOMMANDATIONS
25. 25
Des raisons pour
embaucher des jeunes
(Des valeurs, attitudes et
comportements bénéfiques):
• Ils ont de compétences élevées dans la maî-
trise d’ordinateurs ;
• Ils utilisent les nouvelles technologies, parti-
culièrement celles liées à l’informatique ;
• Ils parlent des langues étrangères ;
• Ils affichent une meilleure capacité d’ap-
prentissage ;
• Ils sont plus flexibles face aux demandes de
l’employeur ;
• Ils s’adaptent facilement aux changements ;
• Ils sont créatifs, non conformistes et ils
défient l’inertie ;
• Ils expriment des idées novatrices pour le
développement d’opportunités ;
• Ils ont l’énergie nécessaire pour mettre en
pratique une approche novatrice.
Des employeurs
attirants pour les
jeunes sont ceux qui :
• Offrent des perspectives de croissance pro-
fessionnelle ;
• Offrent de la stabilité à ses employés ;
• Ont une bonne réputation comme entreprise ;
• Offrent un salaire compétitif ;
• Sont responsables face à ses employés ;
• Ont une perspective d’avenir pour l’entre-
prise ;
• Apprécient le professionnalisme entre les
collègues et les supérieurs ;
• Créent un environnement positif au sein de
l’équipe.
Recommandations :
Pour les jeunes :
• Participer dans des activités qui permettent
de développer les capacités individuelles ;
• Faire du bénévolat pour acquérir de l’expé-
rience ;
• Connaître vos droits socioéconomiques ;
• Tirer avantage des services d’orientation
professionnelle offerts par les diverses organi-
sations.
Pour les patrons :
• Maintenir un dialogue avec les institutions
éducatives pour contribuer à réduire l’écart du
marché de travail ;
• Entamer des programmes de volontariat et
de stages d’entraînement ;
• Adapter les pratiques de gestion au cadre
légal, aux valeurs et expectations des jeunes
ainsi qu’à des pratiques efficaces et innovantes
dans son domaine.
Pour les institutions éducatives :
• Maintenir un dialogue avec les entreprises et
les organisations patronales pour contribuer à
diminuer l’écart du marché de travail ;
• Développer des projets extrascolaires tels
que l’entraînement pour le développement des
capacités vocationnelles et personnelles.
Pour les syndicats :
• Lobby pour encourager le travail décent pour
les jeunes ;
• Participer dans des activités visant le déve-
loppement de compétences des jeunes.
26. 26
Les jeunes apportent de
l’énergie, la volonté de créer
et l’enthousiasme dont toute
entreprise a besoin pour
son expansion. Un employé
jeune s’adapte facilement,
communique de manière
efficace et offre des initiatives
de valeur que nous sommes ravis
de prendre en considération.
Les clients sont attirés par une
équipe jeune et énergique qui
représente un grand avantage
face à la concurrence.
Vasile
Grosu
35 ans, patron, propriétaire d’un
magasin, Ungheni.
27. 27
Des employés jeunes –
un avantage compétitif
Vasile Grosu et l’un des employeurs qui reçoit
des candidats sans expérience, mais qui offrent
beaucoup d’enthousiasme. Tous ses employés
sont jeunes et, l’un d’entre eux, a des besoins
spécifiques. Les employés sont très satisfaits
du fait que leur employeur est amical et que
leur équipe est gaie, jeune et consolidée.
Les employés jeunes indiquent qu’au début,
ils ont eu une période d’essai pour l’entraîne-
ment. Cette période leur a offert la possibilité
de s’adapter et de comprendre les exigences
de leur travail pour le rendre plus facile dans
l’avenir.
Tous les employés sont légalement embauchés,
avec des contrats de travail, des salaires payés
de manière totale et officielle et les contrats
sont discutés et négociés par l’employeur.
Vasile Grosu pourrait devenir un modèle
d’exemple pour d’autres employeurs en ce
qui concerne la motivation et l’embauche des
jeunes.
• L’étude « Valeur ajoutée des
jeunes en faveur des entreprises » a
été menée au sein du projet « Travail
décent pour la jeunesse – pour
l’amélioration de la situation socioé-
conomique des jeunes en Moldavie à
travers l’autonomisation des jeunes
et de la société civile ».
La version complète de cette étude
et disponible sur le site internet du
projet : www.muncadecenta.md
28. 28
Divergences entre
les exigences de
l’éducation et du
marché de travail
Les diplômés d’institutions d’éduca-
tion supérieur, moyenne, spécialisée
et secondaire font face à des diffi-
cultés au moment de l’embauche
puisque leurs spécialités ne sont
pas requises au marché de travail ou
alors, car le niveau de professionna-
lisme et les compétences des jeunes
ne s’adapte pas o poste de travail.
L’écart entre les exigences du mar-
ché de travail et l’offre de candidats
jeunes est le résultat de programmes
éducatifs démodés, sans un véri-
table dialogue entre les institutions
éducatives et les entreprises, du
manque d’opportunités d’entraîne-
ment professionnel et d’orientation
professionnelle.
• Les programmes d’études sont
très théoriques ;
• Les programmes ne s’adaptent pas
aux technologies modernes ;
• Les mécanismes d’interaction
entre les entreprises et les institu-
tions éducatives sont sous-dévelop-
pés ;
• Le manque de continuité dans les
opportunités d’entraînement profes-
sionnel ;
• Manque de services d’orientation
professionnelle ;
Tout ceci touche non seulement la
compétitivité des entreprises et les
possibilités d’emploi des jeunes, mais
RECHERCHE ET
RECOMMANDATIONS
29. 29
Critères de sélection
d’employés :
• Expérience de travail dans le domaine – 81%
• Capacités professionnelles – 71,4%
• Responsabilité dans la réalisation du travail
– 61,9%
• Compétences professionnelles pour l’identi-
fication et résolution de problèmes – 61,9%
• Education – 57,1%
• Recommandations de professionnels – 42,9%
• Études additionnelles certifiées – 38,1%
• Recommandations de connaissances, fa-
mille, etc. 23,8%
Causes des divergences
entre l’éducation et les
exigences du marché
de travail :
• Programmes d’études très théoriques ;
• Des Programmes qui ne s’adaptent pas aux
technologies modernes :
• Les mécanismes d’interaction entre les
entreprises et les institutions éducatives sont
sous-développés ;
• Le manque de continuité dans les opportuni-
tés d’entraînement professionnel ;
• Manque de services d’orientation profession-
nelle ;
Changements
indispensables pour
réduire l’écart du
marché de travail :
1. Révision du contenu de l’entraînement voca-
tionnel des institutions d’entraînement ;
2. Équipe d’enseignants mieux qualifiée ;
3. Mise à jour du matériel et des technologies
dans les institutions d’entraînement vocation-
nel ;
4. Intensification des opportunités de stage
pour élèves et étudiants ;
5. Création des conditions légales pour faciliter
la collaboration interinstitutionnelle.
Options de coopération
entre les patrons et les
institutions éducatives :
1. Spécialistes entraînés par les institutions
d’entraînement vocationnel selon les prévisions
d’avenir des employeurs ;
2. Suivi des écoles par les entreprises dans des
domaines spécifiques ;
3. Mise à jour des cours pour les enseignants
au sein des entreprises privées.
aussi la situation des jeunes diplô-
més d’institutions d’éducation voca-
tionnelle, moyenne et supérieure.
30. 30
L’expérience du
bénévolat compte
bien
Ludmilla a obtenu son diplôme du Collège
pédagogique « Alexandru cel Bun » de Calarasi
et cherchait du travail. Elle a partout reçu
la même réponse « vous êtes jeune et vous
n’avait pas d’expérience ». Elle a donné son CV
à beaucoup d’organisations mais elle n’a pas
été convoquée pour les entretiens.
Pendant ses études, Ludmilla a fait du béné-
volat pour une institution qui encourage un
mode de vie sain. Il se trouve que, au moment
précis, il y avait un poste de travail disponible
dans cette organisation.
En été 2013, Ludmilla avait participé dans les
cours d’été organisés par le projet et elle a dit
qu’elle avait compris comment une équipe
efficace fonctionne et, après sa participation
dans le programme « Développement des
capacités personnelles et professionnelles »,
Ludmilla a appris comment tirer avantage de
cette offre, en présentant ses avantages de la
manière la plus favorable. Elle a donc réussi à
obtenir le poste de travail, elle est employée et
développe sa carrière au sein de son domaine
de spécialisation.
Actuellement, Ludmilla est membre du Comité
consultatif de Calarasi, en tant que représen-
tant de la jeunesse et elle participe de manière
constante dans la promotion des droits so-
cioéconomiques des jeunes à travers le réseau
ROST.
L’étude « Divergences entre l’édu-
cation et les exigences du marché
de travail » menée au sein du projet
« Travail décent pour la jeunesse –
pour l’amélioration de la situation
socioéconomique des jeunes en Mol-
davie à travers l’autonomisation des
jeunes et de la société civile »
La version complète de cette étude
est disponible sur le site internet du
projet : www.muncadecenta.md
31. 31
J’ai utilisé mon expérience
en tant que volontaire pour
obtenir ce travail. Je suis très
satisfaite de mon travail : c’est
ma nouvelle maison et me
collègues sont devenus mes
amis.
Ludmila
Iacubovschii
20 ans, participant du
programme « Développement
des capacités personnelles et
professionnelles »
32. 32
Situation actuelle
des droits
socioéconomiques des
jeunes en 2013
Une fois terminés leurs études dans
les institutions éducatives, la plupart
des jeunes n’arrivent pas à trouver
du travail. Dans les zones urbaines
les jeunes ont plus d’opportunités
d’emploi par rapport aux zones ru-
rales. Ceux qui sont embauchés, font
face à des obstacles et beaucoup
de diplômés sont forcés á quitter le
pays.
Malgré les efforts significatifs faits
récemment pour adapter la légis-
lation moldave à la norme interna-
tionale, de nombreuses catégories
sont encore déprotégées, particu-
lièrement les jeunes. Leurs droits au
salaire, horaire de travail, sécurité
et santé sont violés. Le Programme
national pour travail décent 2012-
2015 vise à changer la situation à
travers une meilleure gouvernance
du marché de travail, la promotion
du travail décent et un meilleur sys-
tème de protection sociale.
Les jeunes du pays, particulièrement
dans les régions du projet (Unghe-
ni, Calarasi, Falesti et Causeni), ne
ressentent pas encore les effets de
ces mesures. Ils font état de nom-
breuses violations des droits so-
cioéconomiques dans leurs relations
avec les patrons. Simultanément, les
jeunes sont à l’ origine de quelques
difficultés car ils ne comprennent
RECHERCHE ET
RECOMMANDATIONS
33. 33
Apres la graduation,
les jeunes :
• Trouvent immédiatement du travail – 22%
• Quittent le pays pour travailler á l’étranger
– 17,7%
• Ne trouvent pas du travail – 57%
Difficultés d’emploi
pour les jeunes :
• Offre d’emploi sans contrat de travail ;
• Demande de travail additionnel sans rému-
nération ;
• Discrimination fondée sur les principes
politiques ;
• Manque de systèmes pour rémunération
égalitaire
• Expérience professionnelle requise ;
• Manque de matériel de travail.
Recommandations :
Pour les institutions éducatives :
• Développer davantage des compétences
(communications, négociation, résolution de
problèmes, etc.)
• Entraînement vocationnel pratique ;
• Activités d’information sur les avantages
d’un emploi légal ;
• Courses d’entreprenariat optionnels.
Pour les syndicats :
• Renforcement de la collaboration avec les
institutions éducatives et des jeunes ;
• Activités pour la compréhension des droits
selon la loi.
Pour les associations patronales :
• Réduction de la fluctuation grâce au respect
des droits socioéconomiques des jeunes ;
• Diffusion d’information sur les droits socioé-
conomiques parmi les employés ;
• Joindre des activités avec les décideurs afin
de modifier le cadre légal.
Pour les jeunes :
• Participer dans les activités pour développer
davantage des capacités ;
• Acquérir de l’expérience à travers le volon-
tariat.
pas que leur niveau de qualification
ne correspond pas aux exigences de
la position, la situation du marché de
travail ou les opportunités d’emploi.
34. 34
Depuis que nous sommes nos
propres patrons, j’ai compris que
mieux vaut être le chef d’un un
village que pion dans une grande
ville.
Oxana
(25 ans)
et Serghei
Breahna
Des jeunes orientés par un
travailleur en assistance
35. 35
Ils ont créé leurs
propres emplois
Malgré le fait que près de 70% des toutes les
familles jeunes ont, au moins, un de leurs
membres travaillant ailleurs, Oxana et Serghei
Breahna sont tous deux encore dans un village,
en Moldavie, avec leurs deux enfants.
Apres avoir reçu leurs diplômes, les deux jeunes
sont fièrement retournés dans leur village.
Or, leurs études ne se sont pas traduites en
emploi. Oxana était programmeuse et Serghei,
spécialiste en télécommunications.
Leur seul choix a été de travailler dans le ma-
gasin de leurs parents en tant qu’assistant et
chauffeur livreur.
Ça a été le projet « Travail décent pour la
jeunesse » qui les a motivés à travailler avec
conviction, malgré les circonstances. Apres
la célébration du jour pour le travail décent,
organisé par le projet, ils ont été assistés et
encouragés à rendre encore plus profitable l’en-
treprise que leurs parents avaient entamé.
Actuellement, le magasin est devenu leur deu-
xième maison, ou Oxana et Serghei travaillent
la journée entière. Chaque produit en vente et
soigneusement analysé par le jeune couple,
en fonction de la demande du marché, étant
donné qu’ils connaissent bien les lois de l’offre
et la demande.
Grace au progrès obtenu et à la croissance de
bénéfices, le couple a récemment renouvelé sa
maison et ils ont même été choisis comme par-
rains dans un mariage. Ils croient fermement
qu’en travaillant dur, avec un but bien défini, il
est possible de créer son propre travail, il faut
tout simplement avoir confiance en soi-même
et être responsable.
L’étude « Situation actuelle dans
le domaine des droits socioéco-
nomiques des jeunes 2013 » a été
menée au sein du projet « Travail
décent pour la jeunesse – pour
l’amélioration de la situation socioé-
conomique des jeunes en Moldavie à
travers l’autonomisation des jeunes
et de la société civile ».
La version complète de cette étude
et disponible sur le site internet du
projet : www.muncadecenta.md
36. 36
Un projet avec une portée telle que
celle de « Travail décent pour la jeu-
nesse » ne peut pas se terminer sans
des « produits » spécifiques pour
assurer sa continuité. Apres l’abou-
tissement de toutes les activités du
projet, les structures établies au sein
du projet continueront à fonctionner
en faveur de la promotion assurer les
droits socioéconomiques des jeunes.
Le premier, et le plus durable, de
ces résultats est ROST – Réseau
d’organisations pour la promotion
et le respect des droits socioécono-
miques des jeunes en la République
de la Moldavie. Ce réseau national va
encourager l’inclusion socioécono-
mique des jeunes gens et facilitera
le dialogue social par le biais de la
création du Plan d’action pour la
jeunesse 2014-2016.
CONTINUITÉ
DU PROJET
37. 37
Réseau ROST
ROST (le réseau d’organisations pour la promo-
tion des droits socioéconomiques des jeunes en
la République de la Moldavie) est une structure
de coopération, sans personnalité juridique,
établie le 22 janvier 2014, dans le but de déve-
lopper des politiques en faveur de la jeunesse
dans le domaine de la promotion et le respect
des droits socioéconomiques des jeunes, au
niveau régional et national.
Le réseau compte 27 organisations de la socié-
té civile, des institutions publiques et privées
engagées en faveur des jeunes qui se sont
toutes mises d’accord pour coopérer et joindre
leurs actions et résultats, information partagée
et soutien, développer des partenariats et faci-
liter l’échange des meilleures pratiques.
Les objectifs stratégiques du réseau ROST sont :
1. Renforcer le cadre institutionnel du réseau
ROST ;
2. Permettre aux jeunes de connaître et exiger
leurs droits socioéconomiques ;
3. Adapter le cadre normatif du marché de
travail aux besoins des jeunes.
• L’étude des difficultés auxquelles
les jeunes font face au moment
de joindre le marché de travail, a
conduit à ROST à créer l’Agenda
socioéconomique de la jeunesse : un
ensemble de mesures et de recom-
mandations visant à garantir le bie-
nêtre socioéconomique des jeunes
en la République de la Moldavie.
38. 38
L’Agenda socioéconomique pour la jeunesse
propose les domaines d’intervention suivants :
1. Domaine d’intervention
Droits
socioéconomiques
des jeunes
Actions recommandées :
• L’inclusion d’un module sur les droits socioé-
conomiques et leurs mécanismes de mise en
pratique dans le cours d’éducation civique ;
• Motivation des jeunes à devenir membres
des syndicats pour promouvoir et protéger les
droits et intérêts socioéconomiques au lieu de
travail ;
• Création d’assistance spécialisée et services
d’orientation pour les jeunes dans le domaine
des droits socioéconomiques ;
• Développement de programmes d’entraî-
nement de lobby et défense des jeunes et des
acteurs socioéconomiques ;
• Création et développement des réseaux et
organisations cadres pour la promotion des
droits socioéconomiques des jeunes.
2. Domaine d’intervention
Compétences
individuelles
des jeunes
Actions recommandées :
• Création des mécanismes pour assurer la
qualité de l’éducation non-formelle ;
• Développement et mise en pratique des pro-
grammes éducatifs axés sur le développement
des compétences des enfants et des jeunes ;
• Développement et offre de l’éducation
non-formelle orientée vers le développement
individuel et les compétences clés ;
• Création et mise en marche de projets pour
la participation des jeunes dans les activités de
Agenda
socioéconomique pour
la jeunesse
L’Agenda socioéconomique pour la jeunesse
vise les acteurs publics, décideurs, mais aussi
les jeunes qui doivent choisir une profession
ou avancer dans leur travail. Ce document
d’intervention a été rédigé suivant l’initiative
et la contribution des jeunes, participants so-
cioéconomiques (syndicats, patrons, autorités
locales, institutions publiques spécialisées),
des représentants des organisations de la
société civile des 4 districts de la Moldavie
(Ungheni, Falesti, Calarasi et Causeni) et la
région de Transnistrian ; tous participants dans
les activités du projet « Travail décent pour la
jeunesse – pour l’amélioration de la situation
socioéconomique des jeunes en Moldavie à
travers l’autonomisation de la jeunesse et la
société civile de la Moldavie. »
Avec la promotion de l’Agenda socioécono-
mique pour la jeunesse, ROST vise la valorisa-
tion des processus liés à la mobilisation des ac-
teurs socioéconomiques (ministères, syndicats,
autorités publiques, employeurs, institution
spécialisées en éducation et emploi) et leur
participation active pour assurer les droits so-
cioéconomiques et la résolution des problèmes
auxquels la jeunesse fait face actuellement.
39. 39
bénévolat et dans la vie politique, économique
et sociale ;
• Promotion des programmes de mobilité pour
les jeunes ;
• Promotion de l’éducation de l’esprit d’entre-
preneur ;
• Création de mécanismes pour la mise en
pratique de la Loi sur le volontariat.
3. Domaine d’intervention
Capacités
professionnelles
des jeunes
Actions recommandées :
• Expansion des zones qui offrent les services
d’orientation professionnelle, assistance et
emploi pour les jeunes diplômés ;
• Optimisation des projections du marché de
travail au moyen et long terme ;
• Création d’un cadre national pour garantir la
qualité de l’entraînement vocationnel ;
• Modification du curriculum pour augmenter
le nombre d’activités pratiques dans l’entraîne-
ment professionnel des jeunes (au moins 25%
du total d’activités éducatives) ;
• Développement d’un mécanisme de partici-
pation des entreprises dans la mise au jour des
curricula par rapport aux exigences du marché
de travail actuel ;
• Développement d’un cadre réglementaire et
promotion de types d’éducation attirants ;
• Développement des normes du travail
adaptées aux besoins (exigences) du marché de
travail, avec la participation du secteur privé ;
• Actualisation de la base de matériel et tech-
nique des institutions éducatives ;
• Développement de programmes d’entraî-
nement professionnel et personnel au lieu de
travail (mentors, tuteur, coaching et formation
continue).
4. Domaine d’intervention
Dialogue civique et
social
Actions recommandées :
• Amélioration des activités d’inspection de
travail – sécurité et sureté au travail ;
• Incitations fiscales pour les jeunes entrepre-
neurs ;
• Création d’un cadre légal, institutionnel et
financier pour développer l’économie sociale ;
• Incitations fiscales pour les entreprises qui
emploient des jeunes spécialistes ;
• Amélioration de la conscience des patrons
sur les opportunités égalitaires pour les jeunes
et le respect des principes de travail décent
pour les jeunes ;
• Sensibilisation des employeurs à propos des
capacités, connaissances et compétences
acquises à travers l’éducation non-formelle et
informelle ;
• Reconnaissance, de la part des employeurs,
des stages réalisés par les jeunes pendant leurs
études comme expérience de travail dans leur
domaine ;
• Optimisation des activités de surveillance du
travail des enfants, de la part du Plan d’action
national, pour l’élimination et prévention des
pires formes de travail des enfants ;
• Renforcement du dialogue social et civil
pour faciliter la communication et coordination
des activités conjointes des acteurs socioé-
conomiques (syndicats, patrons, et autorités
publiques) et de la société civile en vue de
contribuer à l’intégration socioprofessionnelle
des jeunes.
40. 40
Les femmes, en particulier
les jeunes, peuvent avoir un
impact sur la mentalité de
la communauté. Et Ainsi,
promouvoir les valeurs d’égalité
d’opportunités et les droits
de femmes qui donnent des
résultats et, dans l’avenir,
apportent les reformes sociales
qui tellement nous manquent.
Eugenia
Rotari
30 ans,
membre
du réseau
ROST
41. 41
Les femmes entrainent
le changement
Eugenia travail pour le Conseil du District Un-
gheni et elle et membre de l’ONG « Le femmes
pour l’avenir » qui encourage les droits des
femmes. Pendant le projet, Eugenia a participé
dans l’entraînement pour les acteurs socioé-
conomiques des 4 régions. Le, elle a appris à
planifier et organiser des activités de lobby et
de militance.
Dans le plan d’activités de l’organisation elle
a inclut des activités d’information pour les
femmes liées aux droits socioéconomiques. Elle
organise des réunions pour des femmes des
zones rurales, où elles apprennent l’importance
de connaître et défendre leurs droits dans les
relations de travail.
Elle a participé en la création de la straté-
gie ROST et le plan d’action 2014-2016 qui
comprend les acteurs socioéconomiques des
régions : institutions publiques, représentants
de la société civile et des entreprises qui ont
besoin d’augmenter leur capacité et d’adopter
une approche multisectorielle.
42. 42
D’étudiant à
volontaire
Mariana a appris sur le volontariat grâce à un
collègue de la faculté de médecine qui lui a dit
que ses activités de volontariat avec l’asso-
ciation « Faclia » étaient très intéressantes et
utiles. La jeunes femme a visité l’association et
a timidement demandé si elle pouvait devenir
volontaire. Même si elle n’était pas très claire
sur son rôle en tant que volontaire, elle était
sure qu’elle devait développer de la confiance
en elle-même, se débarrasser de la timidité et
développer des capacités de leader.
Étant donné que, dans sa lettre de motivation,
elle a exprimé son désir de développer des
capacités et de participer dans des activités
entre pairs, Mariana a participé dans le cours
d’entraînement pour les futurs membres de
l’équipe mobile. Là, elle a appris à planifier et
organiser une activité d’information et com-
ment en évaluer les résultats.
Consciente de la signification de travail décent,
elle a participé avec beaucoup d’intérêt dans
l’organisation de 12 activités de sensibilisation
pour les jeunes et les employeurs. En outre,
elle a réussi à rendre populaire le sujet dans
l’institution où elle travaille et Valeriu Jardan,
le directeur du Collège, a mentionné que la
présentation de Mariana sur les droits so-
cioéconomiques serait recommandée pour les
classes de maîtrise et les professeurs d’éduca-
tion civique en tant que matériel éducatif et il
a donné son soutien pour la création d’un stand
d’information á l’intérieur de l’école.
Mariana a informé plus de 350 pairs et,
actuellement, elle étudie dans la Faculté de
médecine.
Équipe mobile
L’équipe mobile est intégrée par 24 jeunes dy-
namiques, entraînés au sein du projet « Travail
décent pour la jeunesse – pour l’amélioration
de la situation socioéconomique des jeunes
en Moldavie à travers l’autonomisation des
jeunes et de la société civile en Moldavie » qui
travaillent ensemble pour améliorer la situation
socioéconomique des jeunes en Moldavie. Pour
ceci, ils fournissent d’amples informations sur
leurs droits et le travail décent. Les membres
de l’équipe mobile encouragent et soutiennent
les activités de bénévolat et l’activisme civique
pour assurer le développement personnel, amé-
liorer la confiance en soi-même et développer
les compétences de leadership des jeunes.
Le principe d’activité de l’équipe mobile est
l’éducation par les pairs, à travers l’organisation
de diverses activités non-formelles pour les
pairs. Toutes les activités sont bien préparées,
structurées et planifiées, avec des objectifs
d’apprentissage qui développent les capacités
et changent l’attitude des jeunes.
Les activités de l’équipe mobile ont lieu dans
des lycées, salles de sports, ONG locales,
centres de jeunesse et cours d’été des 4
régions du projet – Ungheni, Calarasi, Falesti
et Causeni.
Une équipe mobile a été créée dans
le but de promouvoir les droits so-
cioéconomiques de jeunes dans les 4
régions du projet. Ces jeunes volon-
taires entraînés mènent des acti-
vités informatives pour les jeunes.
L’équipe mobile, aussi, continuera sa
mission pour les années à venir.
43. 43
Je vais continuer comme
volontaire dans plusieurs
organisations pour les jeunes,
car j’ai accumulé de l’expérience
dans les activités du projet
qui devrait être partagée avec
autant de jeunes que possible.
Mariana
Nica
19 ans, membre de
l’équipe mobile, volontaire de
l’association « Faclia »
44. 44
Il a fait preuve de ses
compétences
En 2009, Vasile a participé dans le Club pour
retrouver en emploi, dans le but d’apprendre
comment se comporter avec les employeurs
puisqu’il cherchait un emploi depuis déjà un
moment. Pendant un mois, il a reçu l’assistan-
ce de « Faclia » pour la recherche de l’emploi
désiré. Avec les activistes de l’association,
Vasile a cherché des opportunités de travail
dans les pages de journaux locaux, stands d’in-
formation de la ville, bureaux d’emploi, mais ils
ne cherchaient pas des avocats.
Quand la mairie d’Ungheni a publié dans son
site internet le poste d’un avocat, Vasile était
prêt pour ce défi. Il s’est très bien présenté lors
de l’entretien et son nouveau CV était rédigé
en format Europass. Le salaire n’était pas très
élevé, mais il était très content d’avoir été ac-
cepté malgré ses troubles de langage et le fait
que certains employeurs n’avaient même pas la
patience de l’entendre.
Actuellement, Vasile est un avocat de la mairie
d’Ungheni et il est respecté par le Maire et ses
collègues.
Il représente la Mairie dans la cour, rédige les
contrats d’acquisition et autres documents
suivant la loi. Son salaire a été augmenté et
maintenant Vasile peut se permettre de se
déplacer tous les jours dès son village, jusqu’à
son travail dans la ville.
Vasile est le fondateur d’une ONG dans son
village et il veut développer des services d’in-
formation et d’assistance pour les jeunes. C’est
pour cette raison qu’il a décidé de participer
dans le programme « Droits socioéconomiques
en pratique », pour devenir un défenseur des
jeunes et offrir de l’assistance dans le domaine
des droits socioéconomiques pour les jeunes.
Les jeunes des régions d’Ungheni,
Falesti, Calarasi et Causeni sont
désormais plus protégés grâce aux
Défenseurs de la jeunesse. Des
avocats, âgés de 24 à 30 ans, entraî-
nés au sein du projet « Des Droits
socioéconomiques en pratique »,
sont prêts à agir en cas de violations
des droits socioéconomiques pen-
dant les phases d’embauche ou dans
le travail. Les services spécialisés
et l’approche amicale ont gagné la
confiance des jeunes dans les ré-
gions et, à l’ avenir, les Défenseurs
de la jeunesse vont élargir la portée
de questions à résoudre et travaille-
ront de près avec des experts de la
CNSM pour les cas de consultation.
Programme « Droits
socioéconomiques en
pratique »
Le Programme « Droits socioéconomiques
en pratique » représente l’occasion pour un
apprentissage inventif pour les jeunes moti-
vés des régions d’Ungheni, Calarasi, Falesti et
Causeni.
Le but du programme et de développer les
capacités de 8 jeunes des régions dans le do-
maine des droits socioéconomiques et de créer
un service communautaire de « Défenseurs de
la jeunesse ».
Les « Défenseurs de la jeunesse » participent
actuellement dans l’identification et résolu-
tion de cas de violations des droits dans les
relations de travail et d’assistance légale pour
les jeunes des 4 régions.
45. 45
Les jeunes handicapés ne
sont pas considérés comme
des employés potentiels.
Pour avoir une opportunité,
ils doivent développer leurs
capacités techniques et
pratiques. C’est pour cette
raison que j’encourage l’idée de
développer un cadre légal pour
l’entraînement professionnel à
travers des stages .
Vasile
Gaviuc
29 ans, participant du
programme « Droits
socioéconomiques en pratique
», Défenseur de la jeunesse dans
les affaires liées au travail.
46. 46
Pour des entrepreneurs
potentiels
À la recherche d’un travail, vous pou-
vez prendre en considération l’option
de vous lancer dans une entreprise.
Le test suivant peut vous aider à
décider si l’entrepreneuriat est une
option pour vous.
Le test contient 50 affirmations sur les qualités
communes des entrepreneurs. Lisez chaque
affirmation pour déterminer si vous vous y re-
trouvez ou pas. Si l’affirmation est valable pour
vous, entourez le numéro correspondant dans
la colonne « Vrai ». Si l’affirmation et fausse
pour vous, entourez le numéro dans la colonne
« Faux ».
test
47. 47
AFFIRMATION vrai faux
J’exagère souvent 1 2
Je persiste face aux défis 2 1
Je suis résolu s’il le faut 2 1
J’ai besoin de gens autour de moi quand je travaille 1 2
Je ne me considère pas une personne qui peut être dirigée 1 2
Je suis organisé 2 1
J’ai une connaissance profonde de ventes et marketing 2 1
Je peux réaliser plusieurs tâches simultanément 2 1
Je n’écris pas facilement 1 2
Je me frustre facilement 1 2
Je suis créatif 2 1
Je prends des risques 2 1
Il m’arrive souvent de ne faire confiance à me propres instincts 1 2
J’aime travailler de manière indépendante 2 1
Je ne suis pas optimiste 1 2
Je ne veux pas être pressionné par le temps 2 1
Je ne suis pas très compétitif 1 2
Je travail du moment que le travail m’est satisfaisant 2 1
Je n’aime pas les emplois de temps strict 1 2
Je suis proactif 2 1
J’aime les changements 2 1
J’ai des difficultés pour prendre des décisions 1 2
Je suis orienté vers les résultats 2 1
J’ai confiance en mes compétences 2 1
J’ai des problèmes pour avoir de nouvelles idées 2 1
48. 48
Je n’aime pas travailler avec les détails 1 2
Je suis un visionnaire 1 2
Je ne suis pas à l’aise sans la certitude d’un salaire 2 1
Je fais attention aux détails 1 2
J’ai beaucoup d’idées d’entreprises pour me lancer 2 1
J’ai des problèmes pour assister à des réunions 2 1
Je me laisse distraire facilement 1 2
Les longues journées de travail ne me dérangent pas 1 2
Je sais ce qu’un plan de business implique 2 1
Jai du charisme 2 1
Je n’ai pas peur de faire des sacrifices 2 1
J’aime établir des objectifs définis pour moi 2 1
Je crains être endetté 2 1
Je préfère qu’on me dise quoi faire 1 2
Je suis impatient 1 2
Je pense constamment comment améliorer les choses 1 2
J’aime résoudre des problèmes complexes 2 1
Je n’aime pas les mathématiques 2 1
J’ai tendance à inculper les autres quand quelque chose ne va
pas bien 1 2
J’ai compris la différence entre un échec et un contretemps 1 2
2 1
On m’a souvent dit que je suis têtu 2 1
Je suis prêt à investir toutes mes épargnes 2 1
Je n’aime pas diriger d’autres personnes 2 1
total
49. 49
Tenant compte des risques pertinents, il est
important de connaître vos vertus et vos fai-
blesses avant de prendre une décision.
Si le résultat de votre test est bas ou moyen
(au-dessous de 84), vous devriez peut-être
reconsidérer vos options.
Les personnes avec des résultats bas (50-
66) devraient, en particulier, parler avec les
membres de la famille, amis et professionnels
dans ce champ avant de quitter son emploi.
Certes, les obstacles insurmontables sont peu
nombreux (vous pouvez apprendre qu’est-ce
qu’un plan de business, améliorer les com-
pétences pour mieux gérer votre temps et la
gestion des relations), il est possible d’argu-
menter qu’il existe des personnes qui ne sont
pas faites pour devenir des entrepreneurs. Si,
par exemple, vous percevez les risques comme
des obstacles et vous préférez qu’on vous dise
quoi faire et que vous n’avez pas la moindre
idée de quelque chose pour créer, vendre ou
améliorer, alors se lancer dans une entreprise
n’est pas la solution.
Mais si, au contraire, vous avez obtenu un
résultat élevé (84-100), ou vous savez ce qu’il
faut pour démarrer votre propre entreprise, il
est essentiel d’explorer vos options et de com-
mencer à réaliser vos plans.
50. 50
COMMENT VOUS
PRÉSENTER LORS
D,UN ENTRETIEN
DE TRAVAIL
Optimisez vos possibilités de décrocher le
travail que vous désirez, suivant les recomman-
dations suivantes :
Présentez-vous au
réceptionniste. Dites-lui votre nom,
heure du rendez-vous, nom du recruteur ;
parlez de manière claire et polie.
Souriez et soyez prêt à serrer la
main. Saluez le recruteur avec une poignée
de main ferme, que ce soit un homme ou une
femme (personne n’apprécie une poignée de
main faible). Regardez toujours dans les yeux
de la personne à laquelle vous serrez la main.
Souriez avec confiance. N’ayez pas peur de
faire des gestes pendant la réponse à une
question, cela montre de l’enthousiasme.
Entrez dans le bureau et
attendez à prendre la place
qu’on vous propose. Un contact
visuel soutenu montre de la confiance et
de l’intérêt. Attendez que le recruteur aie
fini de poser la question pour commencer à
donner votre réponse. L’idéal est de réfléchir
pendant quelques secondes avant de répondre.
Regardez le visage de la personne concernée,
ne regardez pas par terre ou de côté.
51. 51
Soyez confiant. Ne faites pas des bruits
avec vos mains ou pieds, ne fumez pas, pas des
gomme à mâcher.
Parlez clairement. Evitez de bégayer,
ceci montre manque de confiance. Parlez dans
un ton sûr qui dénote de la confiance.
Écoutez avant de parler. Soyez sûr
d’avoir compris la question. Si non, demandez
au recruteur de clarifier. N’ayez pas peur de
prendre un peu de temps avant de répondre.
Les recruteurs sont impressionnés par les
personnes qui pensent avant de parler.
Ancient employeurs. Ne dites jamais
du mal de votre employeur actuel ou ancien.
Peu importe combien travail vous déplaisait,
trouvez une manière de faire emphase sur le
côté positif de l’expérience.
Soyez honnête. Ne mentez pas quand
on vous demande à propos de quelque chose
que vous n’avez pas fait, car la question
suivante sera : « Je veux en savoir plus ! »
Maîtrisez votre CV. Soyez prêt à
parler de tous les faits écrits dans votre
CV. Beaucoup de personnes inventent des
expériences dans leurs CV. Évitez cette ruse,
car la seul point de repère du recruteur sur
vous, c’est le CV que vous présentez.
Ne montrez pas vos faiblesses.
La plupart du temps, à la fin de l’entretien, les
deux parties commencent à se sentir à l’aise.
Ne laissez pas cette sensation de confort
vous laisser dire des choses que le recruteur
ne doit pas connaître. Limitez-vous au champ
professionnel.
Soyez persuasif. Dites-lui que vous êtes
certain d’avoir les qualités nécessaires pour ce
poste et que vous aimeriez beaucoup l’obtenir.
Très peu de candidats font ceci à la fin de
l’entretien.
Reprendre le contact. Demandez
au recruteur quand et comment attendre la
réponse.
Remercier. Avant de quitter, remerciez
verbalement le recruteur de son temps.
54. 54
DÉCLARATION
UNIVERSELLE DES
DROITS DE L,HOMME
Droits politiques (Art. 3-21)
1. Droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa
personne.
2. L’esclavage et la traite d’esclaves sont inter-
dits sous toutes leurs formes.
3. Nul ne sera soumis à la torture, ni à de
peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants.
4. Chacun a le droit à la reconnaissance en
tous lieux de sa personnalité juridique.
5. Tous sont égaux devant la loi et ont droit
sans distinction à une égale protection de la
loi.
6. Toute personne a droit à un recours effectif
devant les juridictions nationales compétentes
contre les actes violant les droits fondamen-
taux qui lui sont reconnus par la constitution
ou par la loi.
7. Droit à être présumé innocent.
8. Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires
dans sa vie privée, sa famille, son domicile
ou sa correspondance, ni d’atteintes à son hon-
neur et à sa réputation.
9. Toute personne a le droit de circuler libre-
ment et de choisir sa résidence à l’intérieur
d’un État.
Toute personne a le droit de quitter tout pays,
y compris le sien, et de revenir dans son pays.
10. Devant la persécution, toute personne a le
droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile
en d’autres pays.
11. Tout individu a droit à une nationalité.
12. Le droit de se marier et de fonder une
famille.
13. Toute personne a droit à la propriété.
14. Toute personne a droit à la liberté de pen-
sée, de conscience et de religion.
15. Tout individu a droit à la liberté d’opinion
et d’expression, ce qui implique le droit de ne
pas être inquiété pour ses opinions et celui
de chercher, de recevoir et de répandre, sans
considérations de frontières, les informations
et les idées par quelque moyen d’expression
que ce soit.
16. Toute personne a droit à la liberté de réu-
55. 55
nion et d’association pacifiques.
17. Toute personne a le droit de prendre part à
la direction des affaires publiques de son pays,
soit directement, soit par l’intermédiaire de
représentants librement choisis.
18. Toute personne a droit à accéder, dans des
conditions d’égalité, aux fonctions publiques
de son pays.
Droits économiques
(Art. 23-24)
1. Toute personne a droit au travail, au libre
choix de son travail, à des conditions équi-
tables et satisfaisantes de travail et à la
protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à
un salaire égal pour un travail égal.
3. Toute personne a le droit de fonder avec
d’autres des syndicats et de s’affilier à des
syndicats pour la défense de ses intérêts.
4. Toute personne a droit au repos et aux loisirs
et notamment à une limitation raisonnable
de la durée du travail et à des congés payés
périodiques.
Droits sociaux (Art. 22-25)
1. Toute personne a droit à la sécurité sociale.
2. Toute personne a droit à un niveau de vie
suffisant pour assurer sa santé, son bien-être
et ceux de sa famille, notamment pour l’ali-
mentation, l’habillement, le logement, les soins
médicaux ainsi que pour les services sociaux
nécessaires .
3. droit à la sécurité en cas de chômage, de
maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse
ou dans les autres cas de perte de ses moyens
de subsistance par suite de circonstances
indépendantes de sa volonté.
4. La maternité et l’enfance ont droit à une
aide et à une assistance spéciales. Tous les
enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou
hors mariage, jouissent de la même protection
sociale.
Droits Culturels (Art. 26-27)
1. Toute personne a droit à l’éducation.
L’éducation doit être gratuite, au moins en ce
qui concerne l’enseignement élémentaire et
fondamental. L’enseignement élémentaire est
obligatoire.
2. L’éducation doit viser au plein épanouis-
sement de la personnalité humaine et au
renforcement du respect des droits de l’homme
et des libertés fondamentales.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de
choisir le genre d’éducation à donner à leurs
enfants.
4. Toute personne a le droit de prendre part
librement à la vie culturelle de la communauté,
de jouir des arts et de participer au progrès
scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
5. Chacun a droit à la protection des inté-
rêts moraux et matériels découlant de toute
production scientifique, littéraire ou artistique
dont il est l’auteur.
Ressources
recommandées :
Inspection du travail :
www.inspectiamuncii.md
Ministère du travail, de la protection sociale et
de la famille :
www.mpsfc.gov.md
Ministère de la jeunesse et des sports de la
République de la Moldavie :
www.mts.gov.md
Portail d’information Civic.md :
www.civic.md
Portail web web pour la jeunesse :
www.youth.md
L’Agence nationale pour l’emploi :
www.anofm.md
Organisation mondiale du travail :
www.oit.org
Confédération nationale des syndicats de la
Moldavie :
www.sindicate.md
56. www.muncadecenta.md
Cette publication a été produite avec le concours de l’Union européenne.
Le contenu de cette publication relève de la responsabilité exclusive de
CNV Internationaal, Faclia et la CNSM et ne peut, en aucun cas, être
considérée comme une expression des perspectives de l’Union européenne.
La Fondation CNV International, l’Association publique « Faclia » pour les enfants et les jeunes
et la Confédération nationale de syndicats de la Moldavie (CNSM) sont les trois organisations
qui se préoccupent par les jeunes en Moldavie et qui désirent provoquer un changement.