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  • 6.
  • 7. Le programme RRS-Afrique Océan Indien du MFPF L’expérience des groupes de parole mixtes
  • 8.
  • 9.
  • 10. Merci pour votre attention

Notas del editor

  1. « Même s’ils longeaient le même chemin, ils savaient qu’ils étaient dans des lieux différents » Ian Rankin, La colline des chagrins
  2. I -Le programme RRS Afrique Océan Indien, c’est quoi ? Un programme mené dans trois pays Cameroun, Burkina Faso et Madagascar -> Objectif général du programme : Contribuer à lutter contre la féminisation de l’épidémie VIH/SIDA en améliorant la santé sexuelle des femmes et leur connaissance de leurs droits fondamentaux. -> Objectifs intermédiaires : Permettre l’appropriation par les associations partenaires de nouvelles compétences tout en s’appuyant sur leur expertise et leur connaissance du terrain et ainsi favoriser le pérennisation du programme et sa diffusion sur le territoire Renforcer les dynamiques de prévention déjà initiées par les associations partenaires Favoriser la mise en réseau des associations partenaires Promouvoir et diffuser le préservatif féminin auprès des femmes burkinabé -> Objectifs spécifiques : Former des formatrices dans le domaine de la santé sexuelle abordant la contraception et le VIH/SIDA Former des animatrices de prévention dans qui vont animer des groupes de parole qui vont aborder la contraception, le VIH SIDA, les violences et les rapports femmes / hommes Animer et multiplier les groupes de paroles de femmes Permettre aux association partenaires d’assurer l’achat, la gestion et la diffusion des préservatifs féminins -> Financeurs du programme : World Aid Fondation / Fondation Mondiale SIDA jusqu’en 2006, puis, Fondation de France, Ministère des Affaires Etrangères, Agence Française de Développement. -> Moyens humains pour l’encadrement de l’action : Au niveau du Planning Familial : une coordinatrice générale et une chargée de projet international, 4 formatrices. Au niveau des associations burkinabés: 2 coordinatrices locales -> Nombre de formatrices formées : 22 formatrices qui ont bénéficié de 10 jours de formation en deux temps rapprochés -> Nombre d’animatrices formées : 157 animatrices sur la période 2002/2009 qui ont bénéficié elles aussi de 10 jours de formation en deux temps -> Une grande mixité associative : plus 60 associations partenaires impliquées sur différents champs Associations partenaires Ouagadougou : ABESF, ACCESS, ALAVI, ANKZ, Association Poulemsongo, Bon Voisinage, GAS 23, Kebayina, Minin Nooma, Nakolgzanga, Poulensongo, Sompuyta, Wendpanga… Wend Panga, Kologo, Pouloumsongo, ABAFEM, Koglyooba, Asso. Teelgre, Asso. Femmes Unies, Asso. des Femmes Balayeuses, Wendlasida, Soul Nam, Minimnooma, Ammie, Basnere, Yaglemnooma, Teega Wende, Amie du Monde, Save Hope, Pougseda, Asso. Nongtaaba des Dolotières du Secteur 23, ASSEFED… Associations partenaires Bobo Dioulasso : AED, Espoir et Vie, Hema Fadoua, Kebayina, MAÏA, REVS +, Yiguiya Yeelen, Yerélon…ABF, Faso Djigui, Wenzegré, Labankognouma, Lanaya, Limaya, Neema, ATT, ATM, Bamba I Yerema Allah bi démè, ABESF, Sinignasigui, Ançardine, Union Yanta, APFG, Ben Bkadi de Yirwal, Sababougnouma, Dembagnoumou, ABS… -> Lieu d’interventions diversifiées : Ouagadougou et sa périphérie, Ouahigouya, Kaya, Koudougou, Bobo Dioulasso et sa périphérie Logofourso, Koumi, Gaoua et sa périphérie, Dandé , Matroukou. -> Thèmes abordés : -connaissances du corps, sexualités, suivi gynéco, moyens de contraception, modes transmission VIH/SIDA, droits des femmes, violences, relations femmes / hommes, représentations du masculin et du féminin … -> Public concerné : Un peu plus de 13000 femmes et des hommes surtout des jeunes hommes ou jeunes garçons dans le cadre de groupe en milieu scolaire. Environ 900 groupes de parole organisés sur le territoire Pour 5 à 7 séances de sensibilisation et de prévention pour une durée moyenne allant de 12 heures à 21 heures. SONGER A PARLER DE FATI TENE MAIMOUNA NAFITOU ….
  3. Contexte de l’action : Une expérience menée par le Planning Familial sur le territoire français depuis 1997 Développement à l’international en prenant en compte les recommandations du FNUAP, de l’ONUSIDA et de la 12ème CISMA de Ouagadougou Prise en compte des inégalités de genre favorisant la propagation de l’épidémie du Sida chez les femmes en limitant leurs connaissances sur l’épidémie et leur exposition particulière au risque Réduction des facteurs de vulnérabilité féminins Promotion des droits des femmes Promotion de la santé sexuelle et reproductive des femmes Au Burkina Faso: 150.000 femmes infectées par le VIH, soit 55,5% des adultes infectés Education populaire : travailler à déconstruire les rapports de pouvoir autour du savoir, faire émerger et valoriser les savoirs liés à l’expérience portés par les personnes et en particulier par les personnes vivant avec le VIH : les personnes sont expertes de leur vie. Féminisme : Le féminisme développé au Planning Familial s’appuie sur l’analyse de genre. les genres, féminin ou masculin, sont imposés aux personnes en lien avec leur sexe biologique. Ils assignent les hommes comme les femmes à des comportements normés depuis la petite enfance. Les différences de comportement entre hommes et femmes sont le fruit d’un processus social intégré par chacune et chacun, qui nous font agir et penser avec des codes sociaux profondément sexués. En tant que constructions sociales, les sexes sont des genres. Cette différence de genre, créée socialement, a des conséquences sur les relations entre les hommes et les femmes, ce que l’on nomme rapports sociaux de sexe, avec une dissymétrie en faveur du genre masculin. Le rapport social peut être défini comme une tension qui érige certains phénomènes sociaux en enjeux autour desquels se constituent des groupes aux intérêts antagoniques, dans notre cas les groupes sociaux « homme » et « femme ». Les rapports sociaux de sexe sont caractérisés par les dimensions suivantes : -les différences constatées entre les pratiques des femmes et des hommes relèvent de construits sociaux et n’ont pas de causalité biologique -les rapports sociaux de sexe reposent avant tout sur une relation de hiérarchie entre les sexes et de domination du genre masculin sur le genre féminin. Ainsi les relations entre femmes et hommes sont traversées par des rapports de domination et où les uns et les autres ont été éduqués différemment de manière à intégrer un rôle social différent. L’enjeu : faire émerger et déconstruire par la réflexion et les échanges collectifs ce qui semble naturel ou de l’ordre de l’habitude, de la coutume, de la fatalité .., dans sa relation à son partenaire, dans ses décisions, dans sa vie afin de permettre le glissement vers des relations plus égalitaires en dépassant les frontières sociales, symboliques et psychologiques des assignations de genre.
  4. Ce programme appréhende la sexualité et les pratiques sexuelles dans leur globalité, prend en compte les représentations liées aux constructions sociales de sexe, et lie la prévention des risques sexuels, à la modification du rapport entre les sexes, à la modification du statut social des femmes et à la lutte contre les violences.  Pour cela, lors des formations, nous travaillons avec les animatrices leurs représentations, les freins qu’elles peuvent avoir à aborder telle ou telle thématique et comment elles pourraient l’aborder dans un cadre d’émancipation sans reproduire des normes sociales culturelles contraignantes qui perpétuent des relations basées sur des rapports d’inégalités dans le choix, la prise de décision et donc dans la prévention .
  5. -> L’apport en terme de connaissance entre dans cette déconstruction car il faut permettre aux animatrices d’ enrayer la transmission des savoirs parfois ancestraux, presque naturalisés, basés sur des rapports de domination, de dévalorisation du féminin, qui ont trait au « féminin », et qui concerne les femmes, leur vie, leur sexualité…. -> Parler de sexualité, de relations affectives c’est permettre le passage du singulier, enfermé dans la sphère privée au social et au collectif. Nommer et connaître le corps et les organes sexuels, pas de façon biologique ou médicale mais comme zone du corps à part entière et sur laquelle on a une emprise favorise cette appropriation de la dimension sociale de la sexualité. L’exemple du sexe des femmes est édifiant, contrairement au sexe des hommes, plus externe, signe ou marque de puissance et socialement valorisé, le sexe des femmes est une terre inconnue, peu ou pas de femmes arrivent à le représenter et le nommer correctement (la vulve est peu ou pas employée) et de le nommer avec les noms usuels qu’on lui donne. Ces noms témoignent souvent du peu de considération qu’on lui accorde. Dans un contexte de forte prévalence d’excision il permet parler de son intégrité corporelle. L’excision est souvent présenté comme une intimation, un pas dans la construction de la femme. On devient une femme au sens social lorsque l’on est excisée. Parler de là où ça me fait « oui » et de là ou ça me fait « non » c’est aussi ouvrir la boite à pandore du désir et du plaisir et de déconstruire ensemble la chape de béton qui peut exister autour du plaisir féminin et développer un plaisir partagé. Pouvoir aussi parler de ses envies de relations sexuelles sans que la morale générée vienne réprouver et condamner une telle audace de la part des femmes. Les échanges que nous avons eu avec les animatrices et formatrices témoignaient combien il est peu respectable de dire ouvertement à son compagnon son désir de relation sexuelle sans être dans des stratégies de suggestion de haut vol (exemple : télécommande de la télé). Elles parlaient des difficultés à sortir du «  c’est lui qui décide quand et comment, moi je dois être prête  » et pointaient la consolidation au travers de cette prise de décision des inégalités et des assignations faites aussi aux hommes avec lesquelles ils sont aussi parfois en difficulté. Parler des sexualités, même si parfois c’est une entreprise risquée et délicate, est fondamental. Interroger la norme hétérosexuelle fait partie du travail de déconstruction des genres  qui dit dans le cadre de la norme hétérosexuelle: «  je suis une fille je n’aime que les garçons, je suis un garçon je n’aime que les filles  ». Aborder l’homosexualité fait peur car les espaces du possible qui s’ouvrent alors mettent à mal une « bonne » assignation de place et de comportements. Les sociétés fortement patriarcales sont alors remises en cause dans leur fondement même et en particulier, la sexualité pour la reproduction. La réponse alors va être le refus d’en parler, le déni, l’exclusion, la négation, la lapidation, le meurtre… -> L’accès et la connaissance des moyens de contraception, à l’avortement contribue à enrayer la fatalité de la maternité et ouvre sur la perspective de pouvoir décider d’avoir des rapports sexuels sans risquer une grossesse non désirée. Sortir du « femme=mère » permet de projeter les femmes dans des rôles sociaux et économiques autres que ceux dévolus par la maternité. L’arrivée d’un enfant peut devenir alors l’aboutissement d’une négociation, d’une concertation dans le couple qui tend à dénaturaliser les rapports et peut permettre d’impliquer les partenaires de la conception à l’éducation des enfants. Nombre de fois, a été relaté combien la force de l’homme et sa place sociale dans le groupe sont associées à sa capacité de faire et d’avoir des enfants. Contribuer à travailler avec les personnes sur «  nous avons eu des enfants parce que nous les désirons et voulons les élever, plutôt que ces enfants me positionnent dans une hiérarchie sociale et culturelle  », c’est aussi contribuer à faire bouger les lignes et à mettre à bas certaines représentations du féminin et du masculin. -> Dans le cadre de la pandémie du VIH/SIDA, les femmes souffrent de vulnérabilités physiques (réceptacle vaginal, importance des zones de muqueuses..), mais aussi de vulnérabilités sociales, culturelles et religieuses (dépendances économiques, faible niveau de scolarisation, difficultés de s’’imposer dans une situation d’inégalité, violences, manque d’accès à l’information…) Ce sont des facteurs d’entrave à l‘information, à la construction de l’estime de soi et donc à la prévention. C’est sous cet angle que le travail d'échanges et la mutualisation des connaissances, des savoirs avec les formatrices et les animatrices et les formatrices a été abordé au-delà des seuls éléments de connaissance factuels liés à la transmission et les outils mis à la disposition des personnes pour l’éviter. -> Nommer les violences. La première chose a été de nommer ce que les animatrices mettaient derrière le mot  « violences », pouvoir ensemble les nommer, les classer (sociales, culturelles, sexuelles, coutumières, religieuses…) afin de vérifier si nous parlions de la même chose. Cela permet de pouvoir délimiter le contour des représentations personnelles, des freins, des acceptations car c’est bien là que vient se nicher au plus profond de l’acceptation de celles-ci les assignations de genre : ce qui est acceptable ou possible pour une femme parce qu’elle est une femme et a été élevée et éduquée comme telle, ce qui est acceptable ou possible pour un homme parce qu’il est un homme est qu’il a été élevé comme tel. Les violences sont alors l’expression ultime de la tension dans les rapports sociaux de sexe entre ce qui est et ce qui devrait être. Des violences spécifiques sont apparues : mutilations sexuelles, mariages forcés, polygamie, -> La question des droits . Malgré un droit burkinabé plutôt progressiste en matière d’égalité femme/homme, force est de constater que peu de personne le connaisse et que l’on voit trop souvent se substituer le droit coutumier. Les femmes y perdent alors beaucoup (lors de divorce, d’héritage…) et peuvent en mourir (avortements clandestins…). -> Développer écoute positive et non jugement, c’est à la fois construire une empathie en plaçant les personnes au centre et leur donner le pouvoir de décision, faire d’eux des experts à part entière de leur vie et de leurs choix. Concernant les femmes, elles deviennent actrices des choix de leur vie et non victimes. La dynamique qui en découle contribue à les repositionner dans un champ qui rompt à plus ou moins longue échéance avec la fatalité souvent associée au sort des femmes.
  6. Lieu d’écoute et de réflexion collective sur les assignations de genre où se met en place le processus de dénaturaliser les rapports sociaux et affectifs. L’engouement des femmes : «  Nous sommes tellement contentes que lorsque la causerie finie, nous demandons le jour de la prochaine rencontre et nous sommes pressés que ce jour arrive » ménagère 38 ans (PGP) «  Au départ, j’ai adhéré sans grande conviction mais je dois avouer que ce que j’ai appris va au-delà de mes attentes. Je suis très satisfaite de cette causerie, d’ailleurs à la dernière séance, nous avons demandé à l’animatrice de prolonger même si c’est pour reprendre les thèmes déjà traités ». Les résistances des hommes : Parallèlement des résistances de certains partenaires sont apparues.  Ces derniers pensent que c’est un moyen d’apprendre des choses malsaines à leurs femmes, les femmes ne seront plus soumises. Certaines femmes se cachent pour participer : une animatrice renvoyée par son mari, une animatrice agressée à cause de son activité. Ces éléments ont conduit des animatrices à intégrer des hommes aux causeries ou à accepter leur présence le temps de les « rassurer » sur le contenu de celles-ci. Mais cette solution temporaire a été jugée insatisfaisante. Deux thèmes sont apparus comme particulièrement importants et ont été intégrés dans les formations qui au départ étaient plus centrées sur santé sexuelle et VIH SIDA : -> Les violences. Le module violences a été de plus en plus étoffé. Dans un premier temps, nous avons abordé les violences liées à la tradition : excision, mariages forcés, polygamie puis les violences conjugales et sexuelles, plus difficiles à nommer et à identifier. La parole collective sur ces violences a contribué à dénaturaliser les rapports sociaux et affectifs : «  Il me bat c’est normal car je suis une femme et il a droit de me battre c’est comme cela  ». «  Il me bat car je suis mauvaise ou vilaine fille, je ne fais ce qu’il faut  ». Le groupe a été un support pour déculpabiliser les femmes et éviter un repli individuel d’enfermement. Il a permis de mettre en place une stratégie qui envisage les relations entre femmes et hommes de façon différentes. Beaucoup de rapports violents étant inscrits comme quasiment naturels, de l’ordre des choses et des rapports entre les hommes et les femmes, permettant à l’homme d’afficher et d’affirmer sa place dominante dans le couple. Difficile alors de les mettre en cause sans penser mettre en danger sa vie familiale ou affective. C’est de cette prise de conscience et des résistances constatées des partenaires qu’ont émergé le désir et la nécessité de travailler avec les hommes. -> L’importance des droits des femmes. C’est le droit coutumier, expression d’une société patriarcale qui continue à s’appliquer, il est même parfois « colporté » par des agents de l’Etat. Même si des espaces de négociations dans le ménage peuvent exister, c’est un droit qui prive les femmes d’autonomie de décision et financière et nombre de fois peut aboutir à les jeter à la rue. La connaissance des droits même s’il est parfois très difficile pour les femmes de les faire appliquer en raison de difficulté financières, peur de la famille, de la répression familiale, communautaire.., n’est pas été anodine. Prendre conscience que l’on est une personne qui a des droits est un pas important pour relever la tête et travaille à l’empowerment (avoir plus de pouvoir) des femmes, cette prise de conscience contribue à les sortir d’un état d’infériorité et de soumission.
  7. Des groupes ont été menés dans des lycées et collèges, ces groupes étaient mixtes. L’adolescence et le début dans la vie dans la vie d’adulte sont des périodes, où dans l’espace public, il est encore possible d’échanger et de parler ensemble de sexualité. D’où l’importance de commencer très tôt cet apprentissage. Ensuite les codes et les rôles sociaux sont plus encrés. Et ceci, particulièrement dans des sociétés fortement patriarcales où la partition sociale et sexuée verrouille et limite les espaces de dialogue ou les confine au seul privé. Le dialogue et la parole dans l’espace public sur ces questions deviennent plus difficiles et plus impliquantes.
  8. : un outil de prévention mais aussi un outil de travail sur les assignations de genre dans le cadre des pratiques sexuelles. Un outil de prévention dont les femmes ont la maitrise mais qui reste peu utilisé, peu diffusé et peu accessible. Pourquoi ? -> Il modifie les rôles . Les femmes ne « doivent » pas avoir et n’ont pas la main dans la sexualité, elles attendent…. L’assignation à la passivité est une composante du rôle des femmes dans la relation sexuelle, d’où de réelles difficultés pour le partenaire masculin à accepter ce moyen et de réelles difficultés des femmes à le proposer sans rompre « l’harmonie attendue  et bien normée» dans la relation sexuelle. Proposer un préservatif c’est modifier ce rapport de soumission et de contrôle. Proposer pour une femme, un préservatif féminin comme masculin devient alors signe de « débauche », de « vagabondage ». -> Il oblige à se toucher le sexe. Mettre un préservatif féminin, c’est aussi se toucher le sexe dans un autre cadre que l’hygiène, s’occuper de soi, penser plaisir en songeant protection et en excluant maternité, autant de choses qui ne vont pas de soi dans l’environnement social et culturel du Burkina Faso aujourd’hui comme dans bien d’autres lieux..…. -> Il renvoie une image négative du sexe féminin . Combien de fois les formatrices et les animatrices ont entendu ces paroles : «  mais il est très grand, trop grand  ». Le préservatif féminin revoie alors une image négative de leur sexe : un espace humide et trop grand, trop large quand les femmes cherchent, pour aiguiser le plaisir des hommes, à le rétrécir à l’assécher… Parallèlement combien de fois a t-on entendu que le préservatif masculin était petit et limitait l’érection. Ce qui est bon pour l’un devient un problème pour l’autre ! Tous ces éléments sont aussi autant d’indications de freins dans la démarche des femmes à assurer un contrôle et à avoir son mot à dire sur ce terrain dont les hommes ont « normalement »  la maitrise. Le préservatif devient alors un danger pour la relation affective. Le travail des animatrices va consister avec l’aide du groupe à faire bouger ces représentations, à déplacer un curseur imaginaire vers une meilleure appropriation de son corps et plus de dialogue entre les partenaires. Mais pour que le dialogue s’installe, il faut l’ensemble des protagonistes. Une fois de plus, la nécessité d’inclure les partenaires s‘est imposée. Nombre total de préservatifs diffusés dans le cadre du programme : plus de 30.000 diffusés sur le territoire burkinabé.
  9. Evaluation quantitative et qualitative Shadei/CIC-EC INSERM la Réunion des formations des animatrices et des groupes : Evaluation quantitative qui permet de noter pour les formatrices et les animatrices : Une augmentation de l’image positive est mise en évidence pour le préservatif masculin et pour le préservatif féminin. Une augmentation des connaissances sur le VIH/SIDA et la sexualité Une meilleure tolérance vis-à-vis de la sexualité Une attitude plus égalitaire entre les hommes et les femmes Une moindre acceptation de la violence physique et verbale Evaluation qualitative  qui permet de noter pour les formatrices et les animatrices : - Sentiment de servir à quelque chose au sein de la communauté «  ça me procure un réel plaisir d’avoir pu aider autrui  ». - Renforcement des compétences, «  le projet a permis d’améliorer mes connaissances et compétences en matière d’animation et de formation, grâce au projet, tout se passe bien à mon service  »  - Meilleure écoute, respect de l’autre, se préoccupe davantage de leur santé «  Aujourd’hui je suis plus tolérante et sensible face au monde qui m’entoure. Grâce à ce projet, je fais régulièrement ma visite gynécologique. Chaque année, même si je ne suis pas malade, je fais un bilan de santé  ». - Renforcement de l’estime de soi : «  Au niveau des formatrices et des animatrices, le fait de partager des connaissances rehausse l’estime de soi. On devient comme une personne ressource permanemment sollicitée  ». Les femmes sont connues dans le quartier et appelées agent de santé, référence de beaucoup de femmes (soigner IST, résoudre problème de stérilité etc.). «  Depuis que je fais les animations, je suis plus à l’aise en public quand je m’exprime. D’habitude, je n’étais pas à l’aise. J’étais timide quand je prenais la parole. C’est donc une victoire sur moi-même ». Des paroles de femmes de groupe suivant les thèmes abordés : La sexualité : rapports sexuels (abandonner la routine) : «  Surtout sur le plan de la sexualité, notamment les modèles de positions sexuelles sont en train de sauver nos foyers  ». Femme de 31 ans. VIH/sida : approfondissement des connaissances (le sida ne se transmet pas un simple baiser, un malade du sida n’est pas forcement maigre ou ne fait pas la diarrhée) Contraception : existence du préservatif féminin et des spermicides Violences faites aux femmes : les femmes savent qu’elles ont des droits qu’elles peuvent faire valoir Excision : peut être un handicap pour toute la vie. Cependant certaines femmes ne sont pas prêtes à abandonner cette pratique (Koumi à Bobo) Droits des femmes : femme = soumission. Certaines préfèrent supporter toutes sortes de violences pour préserver leur foyer. Activités génératrices de revenus pour les femmes :  « j’aimerais être comme les femmes qui ont un travail, parce que quand tu as un peu d’argent pour aider l’homme dans les achats de la maison , il me respecte un peu mieux » PGP En conclusion : Ces témoignages montrent que l’approche de genre permet d’interroger les assignations, qui se nouent particulièrement dans la relation sexuelle, mais ils renvoient aussi à la nécessité d’y associer un d’un changement socio-économique profond et un travail en direction des hommes. L’expérience de groupes mixtes ou d’hommes s’est faite de façon marginale mais tous les retours d’expérience nous incitent à préconiser le développement d’espaces de paroles à la fois différenciés mais aussi mixtes. Un des enjeux de la poursuite de ce programme est la mobilisation d’hommes comme animateurs et formateurs. L’importance de dégager des espaces du possible, d’un autre possible plus égalitaire «  où il me respecte un peu mieux, où je me respecte un peu mieux, pour cela je pense qu’il faut travailler avec les hommes seuls ou au sein de groupes mixtes  ». «  Il faut qu’ils entendent tout ce que l’on a à leur dire  » Et certainement entendre ce qu’ils ont à dire.