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CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR MEDIAPLANET ET N’EST PAS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS DE TRENDS-TENDANCES 
INNOVATION 
CROIRE EN SON PROJET 
Christophe Hermanns : « Lancée en juin dernier, la réplication 3D est 
une activité particulièrement innovante et à haute valeur ajoutée » 
COVERPHOTO : PRIVÉ 
Novembre 2014 
DECOUVREZ-EN PLUS SUR 
WWW.INNOVER.BE 
La construction : un secteur en pleine évolution 
Pour innover et améliorer votre compétitivité, faites 
appel aux experts des Centres de recherche! 
plus d’infos en page 10 
SOCIÉTÉS BIOTECH 
L’importance 
du coaching 
CONSTRUCTION 
Savoir-faire, maîtrise et 
collaboration 
INNOVATION OUVERTE 
Avoir recours à 
des partenaires extérieurs
2 · WWW.INNOVER.BE 
LE DÉFI 
«L’innovation est inscrite dans les gènes de nos entreprises. En Belgique, le secteur 
privé représente à lui seul 69
% de toutes les dépenses en recherche et développement. Nous faisons 
donc mieux que des pays comme la Finlande, la Suède, le Danemark ou encore l’Allemagne, même si 
nous n’atteignons pas encore l’objectif européen d’allouer 3
% du PIB aux dépenses RD publiques et 
privées », déclare Jos Pinte, General Manager Innovation Agoria. 
« Pour plus de témoignages, photos 
et vidéos, rendez-vous sur 
www.innover.be 
Je vous souhaite une bonne lecture! » 
«L’innovationest notre carte 
de visite à l’international» WWW.INNOVER.BE 
Qui dit innova-tion, 
dit nou-veaux 
produits, 
procédés et 
technologies. 
Mais ce n’est 
pas tout. Les 
entreprises, elles aussi, s’adaptent en 
permanence: le business model est 
repensé, la numérisation s’accélère, 
les outils de production sont amé-liorés 
pour atteindre le plus haut 
niveau de qualité, l’accent est mis sur 
la production économe en énergie, les 
matières premières naturelles sont 
remplacées par des alternatives... 
La créativité 
Mais les collaborateurs ne restent 
pas les bras croisés: ils évoluent éga-lement 
et proposent des idées cré-atives 
dans leur environnement de 
travail. Agoria et son centre techno-logique 
Sirris accompagnent actuel-lement 
une vingtaine d’entreprises 
wallonnes et bruxelloises dans le 
cadre d’un projet de transformation 
unique en Europe pour qu’elles devi-ennent 
des «usines du futur». Ces 
entreprises devront servir de source 
d’inspiration pour inciter 50 autres 
entreprises à faire leurs premiers pas 
en direction de l’usine du futur. 
Vers la prospérité 
Dans notre pays, une entreprise 
n’a d’autre choix que d’innover 
plus vite et plus en profondeur sur 
tous les plans si elle veut survivre. 
Le problème a déjà été signalé 
à maintes reprises : la Belgique 
fait face à des coûts de fonction-nement 
élevés, à une législation 
complexe et lourde, à une pénurie 
de personnel technique quali-fi 
é... Or, ce n’est qu’en créant de la 
valeur de manière très productive 
et en exportant leur production 
que les entreprises continuent de 
générer de l’emploi et de contri-buer 
à la prospérité. 
Les centres de recherche 
Les centres de recherche collectifs 
comme Sirris, les pôles de compéti-tivité 
tels que Mecatech et Skywin 
et les centres de recherche straté-gique 
jouent également un rôle pri-mordial 
pour accélérer l’innovation 
dans les entreprises. 
Un soutien public 
Toutefois, les autorités publiques 
doivent elles aussi apporter leur 
pierre à l’édifice. De nombreux 
efforts ont été mis en place pour 
soutenir l’industrie et princi-palement 
les PME dans leurs 
projets d’innovation. Il n’est pas 
facile pour une entreprise de s’y 
retrouver parmi ces (trop) nom-breuses 
mesures. Certaines ne 
sont pas toujours adaptées à la 
réalité des PME industrielles, 
principalement sur deux points: 
les délais de traitement et les 
délais de paiement. 
Après les efforts significatifs 
– notamment fi nanciers – réali-sés 
ces dernières années par les 
secteurs privé et public, il faut à 
présent optimiser les politiques 
de soutien à l’innovation afi n de 
maximiser les e– ets économiques 
des budgets importants qui y sont 
consacrés, notamment en instau-rant 
un pilotage cohérent et lisible 
pour les entreprises. 
L’innovation à Bruxelles 
En Région bruxelloise, l’innovation 
doit être davantage encouragée. 
Aujourd’hui, les dépenses RD par 
rapport au PIB s’élèvent seulement 
à 1,5%, loin de l’objectif européen 
de 3%. Il s’agit donc d’augmenter 
ces dépenses de 10 % par an. Par 
ailleurs, Bruxelles devrait met-tre 
sur pied un pôle d’innovation 
fort dans les TIC, regroupant uni-versités, 
centres de recherche et 
entreprises. Les autorités doivent 
aussi veiller à concentrer leurs 
moyens sur des thèmes porteurs 
pour la ville-Région, c’est-à-dire 
liés au concept de « smart city » 
(ex.: mobilité intelligente, data…). 
Et fi nalement, les fonds de capital-risque 
pour les start-ups inno-vantes 
doivent être renforcés afi n 
d’assurer leur développement. 
DÉCOUVREZ NOTRE 
CAMPAGNE DIGITALE 
Nicolas Mascia 
PROJECT MANAGER 
INNOVATION 
NOVEMBRE 2014 
Managing Director: Leoni Smedts 
Head of Production: Daan De Becker 
Web Editor: Annelien Alaerts 
Business Developer: Anouk Lescrenier 
Project Manager: Nicolas Mascia 
Tel: +32 2 421 18 24 
E-mail: nicolas.mascia@mediaplanet.com 
Rédaction: Olivier Clinckart, 
Philippe Van Lil, Cynthia Bashizi, 
Jacqueline Remits 
Proofreader: Lauranne Paës 
Lay-out: I Graphic 
E-mail: reclamebureau@i-graphic.be 
Print: Roularta 
Distribution: Trends-Tendances 
Mediaplanet contact information: 
Tel: +32 2 421 18 20 
Fax: +32 2 421 18 31 
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D/2014/12.996/34 
SUIVEZ-NOUS SUR: 
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Mediaplanet Belgium 
Mediaplanetbe 
Mediaplanet’s business is to create new 
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readers with high-quality editorial content 
that motivates them to act. 
6 modules de 2 jours 
du 29 janvier au 29 mai 2015 
à Louvain-la-Neuve 
études de cas, 
témoignages de terrain, 
échange d’expériences, 
business project 
Infos et inscriptions : 
gestion-innovation@uclouvain.be 
www.louvaininnovation.be 
Suivez-nous 
sur : 
EXECUTIVE EDUCATION 
PROGRAMME 
EXÉCUTIF EN 
GESTION DE L’INNOVATION 
EN 12 JOURS, DEVENEZ 
UN CHAMPION DE 
L’INNOVATION ! 
Jos Pinte 
GENERAL MANAGER 
INNOVATION AGORIA 
Dans notre pays, 
une entreprise n’a 
d’autre choix que d’innover 
plus vite et plus en 
profondeur sur tous les 
plans si elle veut survivre
WWW.INNOVER.BE · 3 
ACTUALITÉ 
L’innovation est déterminante pour rester compétitif 
Pour concevoir des inno-vations 
technologiques, 
les tester et les mettre en 
oeuvre, les entreprises doivent 
bien souvent recourir à des experts 
externes. Ceci concerne aussi bien 
la conception de nouveaux produits 
que l’instauration de processus de 
production plus ecaces. 
Forte de quelque 140experts, Sir-ris, 
le centre collectif de l’industrie 
technologique, est active depuis 
plus de 60 ans dans l’aide aux 
entreprises pour l’implémentation 
d’innovations technologiques. Aux 
yeux de son directeur général, Her-man 
Derache, «pour qu’une entre-prise 
reste compétitive et survive 
dans le contexte actuel, avec des 
coûts très élevés par rapport à nos 
concurrents étrangers, il lui est 
indispensable d’investir dans l’in-novation 
technologique. Il faut sans 
cesse rester à la pointe, sortir des 
produits toujours plus proches des 
attentes et des besoins des clients». 
Les entreprises semblent avoir pris 
conscience de cette nécessité impé-rieuse 
: «Plus de 80% des projets 
d’innovation que nous réalisons 
sont initiés à la demande des entre-prises 
elles-mêmes». Si les projets 
les plus importants concernent des 
entreprises de 50 à 250personnes, 
trois quarts de ces entreprises sont 
en l’occurrence des PME. 
Une expertise neutre 
Globalement, il s’agit soit d’entre-prises 
à la recherche d’expertises 
très spécifiques pour des projets 
pointus, soit d’entreprises sans 
département de recherche  déve-loppement. 
À côté des entreprises 
de l’industrie technologique (sec-teur 
Agoria), Sirris dessert aussi 
d’autres secteurs qui n’échappent 
pas à l’introduction de nouvelles 
technologies et à la recherche de 
conseils avisés. « L’avantage de 
faire appel à des experts comme les 
nôtres est qu’ils sont neutres. Nous 
ne vendons pas de technologie spé-cifique, 
mais aidons les entreprises 
à faire le bon choix technologique 
adapté à leur business», estime Her-man 
Derache. 
Les usines du futur 
Se préparer pour le futur en termes 
de processus ou fabriquer les pro-duits 
du futur peut parfois prendre 
de longues années. Toutefois, les 
délais entre le moment où l’on 
innove et celui où le produit se 
retrouve sur le marché sont de 
plus en plus courts. Autre nouvelle 
tendance sur le marché de l’inno-vation 
 : « Depuis 3 ou 4 ans, une 
attention beaucoup plus accrue est 
portée à la modernisation de la pro-duction 
elle-même; les entreprises 
se préparent pour l’avenir. On parle 
des “Usines du Futur” pour mainte-nir 
la compétitivité de notre indus-trie 
», conclut notre interlocuteur. 
Plus de 80 % 
des projets 
d’innovation sont 
initiés à la demande 
des entreprises 
elles-mêmes 
Depuis 3 ou 4 ans 
une attention 
beaucoup plus 
accrue est portée à 
la modernisation 
de la production 
elle-même 
La biotechnologie est un secteur en 
pleine croissance en Wallonie. Pour 
répondre aux besoins des jeunes 
entreprises innovantes dans ce secteur, l’in-cubateur 
WBC (Wallonia Biotech Coaching) 
dispose d’outils d’accompagnement et de 
financement sur fonds propres. Son direc-teur, 
Serge Pampfer, nous en dit plus. 
Quelle est la situation dans le secteur 
des biotechnologies en Wallonie
? 
Serge Pampfer: «De plus en plus de sociétés 
biotechnologiques, soutenues par le sec-teur 
privé ou public, s’apprêtent à se lancer 
sur le marché public, ce qui est un signe de 
maturité économique et industriel évident. 
Actuellement, une seule société wallonne 
dans le secteur est cotée en Bourse. Plu-sieurs 
sociétés ont cette ambition dans 
les prochains mois ou dans les prochaines 
années.» 
Quels sont les besoins des entreprises 
du secteur
? 
S. P.: «Si la partie recherche et développe-ment 
reste universitaire, les besoins des 
jeunes entreprises se font ressentir dans 
la finalisation et la commercialisation de 
leurs produits. Elles ont des besoins d’en-cadrement 
au sens large, mais surtout de 
production, d’industrialisation, de pros-pection. 
» 
Pour y répondre, quels outils propose 
WBC
? 
S. P. : « Nous proposons di¬érents outils 
d’accompagnement et de financement 
pour aider les sociétés de biotechnologie 
à atteindre leurs objectifs. Nous commen-çons 
par des évaluations pour constituer 
un dossier de conviction auprès d’investis-seurs 
potentiels. Nous o¬rons une aide au 
management par des professionnels. Nous 
disposons de ressources financières propres 
PHILIPPE VAN LIL 
redaction.be@mediaplanet.com 
pour accélérer le processus d’implantation 
et d’industrialisation. Nous apportons notre 
double expertise du secteur des biotechno-logies 
et de la création d’entreprises. Nous 
disposons d’un panel d’experts avec les-quels, 
pour certains, nous avons déjà beau-coup 
travaillé. Nous sommes connectés au 
grand maillage de l’industrie des biotech-nologies 
en Wallonie et à l’échelle interna-tionale. 
Si nous travaillons à l’exportation 
pour une société incubée, c’est toujours 
sur la base d’un mandat que la société nous 
confère pour un objectif précis.» 
Aujourd’hui, quel est le bilan
? 
S. P.: «Entre 2007 et 2014, nous avons contri-bué 
à la création de 14sociétés biotechno-logiques. 
Nous avons également aidé une 
quinzaine de sociétés déjà existantes. En 
2014, nous comptons 23sociétés en accom-pagnement 
dont 12ont le statut d’incubées. 
Elles disposent de la totalité des leviers et 
des outils dont WBC peut donner accès pour 
aider la société bénéficiaire. Enfin, 3sociétés 
sont sorties de l’incubateur.» 
JACQUELINE REMITS 
redaction.be@mediaplanet.com 
Herman Derache 
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SIRRIS 
Serge Pampfer 
DIRECTEUR DE L’INCUBATEUR WBC 
Les sociétés ont 
des besoins 
d’encadrement au sens 
large, mais surtout de 
production, 
d’industrialisation, de 
prospection 
PARTNERSHIP 
Comment coacher les sociétés 
innovantes en biotechnologie
4 · WWW.INNOVER.BE 
EXPERTISE 
Benoît Gailly, Professeur 
en Gestion de l’innovation 
à la Louvain School of 
Management, développe 
différents aspects de 
l’innovation ouverte. 
«Traditionnellement, l’innovation 
fermée représentait le développe-ment 
en interne par les entreprises 
de leurs propres idées, qu’elles pla-çaient 
ensuite elles-mêmes sur le 
marché. 
Or, de nombreuses entreprises 
ont constaté que cela limitait assez 
fortement leur capacité à innover, 
et que le recours à des expertises 
extérieures pouvait s’avérer très 
profitable. Plusieurs démarches 
sont alors envisageables pour l’en-treprise 
: 
soit aller chercher des idées à 
l’extérieur et les mettre en 
oeuvre en interne. 
soit considérer qu’elle ne pos-sède 
pas en interne toutes les 
compétences pour amener une 
innovation sur le marché. Elle peut 
dès lors, par exemple, sous-traiter 
certaines parties du projet. 
soit transférer en cours de 
développement un projet à un 
tiers qui se chargera de la mise en 
oeuvre. 
soit combiner les diĎrentes 
options précitées.» 
Surmonter les obstacles 
Pour autant, recourir à l’innova-tion 
ouverte n’est pas sans risques. 
Pour Benoit Gailly, « quatre obs-tacles 
majeurs peuvent être ren-contrés 
: 
les coûts de recherche et d’éva-luation 
des partenaires éven-tuels. 
devoir négocier et contractua-liser 
toute une série de termes 
commerciaux et de conditions 
(dont la propriété intellectuelle). 
devoir mettre en place des pro-cédures 
de contrôle et de par-tage, 
savoir gérer les conflits, et 
éventuellement arrêter la collabo-ration 
avec le partenaire si cela 
s’avère nécessaire. 
combiner diƒérentes manières 
de fonctionner, de partager les 
connaissances, etc. C’est la di‘culté 
rencontrée par exemple entre une 
PME et une université de travailler 
avec des gens qui fonctionnent diĎ-remment. 
Bref : identifier et évaluer les 
partenaires, négocier et contrac-tualiser, 
surveiller le contrat, mettre 
en oeuvre et résoudre les conflits et 
enfin faire face aux diĎrences de 
culture.» 
Compétences nouvelles 
Une fois ces risques correctement 
appréhendés, les avantages de 
l’innovation ouverte ne manquent 
pas: «En premier lieu, une réduc-tion 
tant des coûts que des risques 
et du temps. Et cela permet de lan-cer 
sur le marché des solutions qui 
combinent des technologies de dif-férentes 
entreprises. 
Par ailleurs, de manière plus 
générale, une entreprise peut 
exploiter des économies d’échelle, 
atteindre de nouveaux marchés et 
accéder à des connaissances com-plémentaires. 
Cela se fera soit par des accords 
bilatéraux, soit à plus grande échelle 
avec des consortiums et des réseaux 
impliquant un nombre plus grand 
d’entreprises.» 
En résumé, ces diƒérents critères 
doivent être correctement pris en 
compte pour développer une inno-vation 
ouverte e‘cace: «Travailler 
avec des partenaires présente des 
avantages, mais aussi des inconvé-nients 
et exige des compétences 
nouvelles. Il faut donc bien cerner 
les cas où les avantages compensent 
les inconvénients, et développer les 
compétences adéquates.» 
OLIVIER CLINCKART 
redaction.be@mediaplanet.com 
Comment développer le concept 
profitable d’innovation ouverte ? 
Benoît Gailly 
PROFESSEUR EN GESTION DE 
L’INNOVATION À LA LOUVAIN 
SCHOOL OF MANAGEMENT 
L’innovation 
ouverte n’est 
pas sans risques, 
mais une fois ces 
risques 
correctement 
appréhendés, les 
avantages ne 
manquent pas 
IDÉE 
CRÉATIVITÉ 
INNOVATION 
VISION 
13  15 NOV. 2014 
LE RENDEZ-VOUS DE L’INNOVATION 
ET DE L’ENTREPRENARIAT 
Entrée gratuite sur préinscription: 
www.brussels-innova.com 
Organisation :
WWW.INNOVER.BE · 5 
ACTUALITÉ 
Le soutien à l’innovation en pleine ébullition! 
Avant tout, l’innovation est 
une discipline qui explose 
et qui vise à répondre 
aux grands enjeux économi-ques 
et sociétaux: production et 
valorisation des connaissances, 
compétitivité des entreprises, 
dynamique entrepreneuriale, 
management efficace, recherche 
de l’excellence et création des 
compétences-clés de demain, etc. 
Sacré programme! 
Des innovateurs-entrepreneurs 
naissent sans nécessairement 
emprunter les chemins classiques, 
ils émergent à une vitesse et avec un 
culot jamais constatés auparavant. 
Malgré une excellente compréhen-sion 
technologique et une curiosité 
renforcée pour le marché, ils sont 
souvent à la recherche d’une res-source: 
le super-coach, le mentor 
intelligent, l’homme/la femme de 
confiance! 
Un écosystème en mutation 
Bien sûr, de nouveaux acteurs 
apparaissent, et provoquent une 
ébullition dans le paysage. Cer-tains 
intermédiaires traditionnels, 
comme les CEEI par exemple (EU-BICs 
en anglais), se réinventent 
en adoptant de nouveaux modes 
d’intervention. L’incubation évo-lue 
vers l’accélération, avec ou sans 
infrastructures physiques, avec 
ou sans outil financier. Les infra-structures 
d’accueil adoptent un 
relifting complet en misant sur 
le co-working ou en s’équipant de 
Fablabs. Les initiatives visant à con-necter 
innovateurs et investisseurs 
foisonnent. 
Le soutien à l’entrepreneuriat 
innovant devient irrésistiblement 
plus collaboratif et participatif: ceci 
pourrait bien à la fois accentuer le 
phénomène de désintermédiation, 
mettre à mal le corporatisme des 
intermédiaires «en mode fermé», 
et privilégier les acteurs de sou-tien 
agissant « en mode ouvert ». 
Les méthodes novatrices de type 
living-labs, design thinking, lean 
start-ups, business model canvas, 
e’ectuation, creative labs, serious 
games modifient considérablement 
la boîte à outils des intermédiaires, 
et renforcent leur professionnalisa-tion. 
Il n’est d’ailleurs pas interdit 
de penser, comme le fait la Cour des 
Comptes Européennes lorsqu’elle 
recommande le label EU-BIC/CEEI, 
que la certification «peer2peer» des 
intermédiaires booste leurs per-formances, 
et clarifie la lisibilité de 
l’écosystème de support. 
Le soutien à l’innovation entre-preneuriale 
nécessite également la 
mise en place d’approches théma-tiques 
spécifiques. Ce fût naturel-lement 
une des hypothèses sous-tendant 
l’émergence des Clusters 
et Pôles de Compétitivité en Wal-lonie. 
C’est aussi une tendance 
lourde qui touche tous les secteurs 
(agro-industries, sciences du vivant, 
applications spatiales, éco-techno-logies, 
…) et tous les socio-groupes 
(l’entrepreneuriat au féminin, les 
jeunes, …). 
Le secteur public suit le 
mouvement 
Les organisations gouvernementa-les 
et les collectivités territoriales 
disposant de compétences en mati-ère 
d’innovation et de soutien aux 
entreprises participent elles aussi à la 
mutation de l’écosystème. Le cadre de 
référence européen contraignant les 
Régions à s’engager dans une vérita-ble 
stratégie d’innovation (la fameuse 
S3 ou « Smart Specialization Stra-tegy 
») y est pour beaucoup. Et on peut 
dire que ceci commence à produire 
des e’ets vertueux. On peut cepen-dant 
espérer que ces initiatives et pro-grammes 
soient plus que du «smart 
packaging » de politiques publiques. 
On assiste d’ailleurs à un retour 
aux fondamentaux du métier de 
soutien aux innovateurs-entrepre-neurs, 
assorti d’une modernisation 
des éléments de langage, d’une pro-fessionnalisation 
des acteurs, et de 
la reconfiguration des partenariats. 
Le métier de l’accompagnement 
structuré et personnalisé de pro-jets 
d’innovation dans les start-ups 
et les PMEs retrouve ses lettres de 
noblesse, grâce à l’engagement de 
professionnels formés et crédibles. 
C’est le coeur du métier des CEEI/ 
EU-BIC ! Et cette quête renouve-lée 
de l’excellence en matière de 
services est la seule vraie bonne 
stratégie à adopter pour les acteurs 
du soutien à l’innovation. Pour les 
organisations gouvernementales et 
les entrepreneurs eux-même aussi 
d’ailleurs. À bon entendeur…. 
redaction.be@mediaplanet.com
6 · WWW.INNOVER.BE 
INSPIRATION 
Un homme parti de rien 
à la tête d’une success story 
Christophe Hermanns est le 
fondateur et directeur de la 
SPRL namuroise Vigo Uni-versal, 
créée en 2011. Parti de rien, 
l’homme a fait preuve de ténacité et 
de créativité pour mener à bien son 
projet d’entreprise. Celle-ci mène de 
front pas moins de six activités. 
Quel a été votre parcours 
avant l’ouverture de votre 
entreprise
? 
Christophe Hermanns‚: «‚A 7 ans, 
je savais déjà lire, écrire et calcu-ler. 
J’ai alors reçu mon premier 
ordinateur et immédiatement 
commencé à faire de la program-mation 
informatique. En secon-daire, 
j’ai fait des études scienti-fiques, 
tout en m’intéressant au 
commerce. J’avais mis en place 
un système d’achat et de vente de 
pièces informatiques ; mes cama-rades 
d’école étaient les action-naires 
de «‚ma petite entreprise‚» 
et je leur redistribuais une partie 
des bénéfices. Puis, j’ai suivi un 
graduat en informatique à Liège 
tout en travaillant, en tant qu’étu-diant, 
pour Microsoft, Compaq et 
HP en tant que vendeur. En paral-lèle, 
je m’intéressais également au 
monde du spectacle, en particu-lier 
à la pyrotechnie et aux recons-titutions 
historiques‚; passionné 
de jeux vidéo, je voulais refaire 
en vrai dans les spectacles ce que 
l’on voyait dans les jeux vidéo. J’ai 
terminé mes études à l’université 
de Paris XIII, en Erasmus. Après 
cela, j’ai travaillé entre autres 
dans l’informatique, le jeu vidéo 
et l’événementiel, en Belgique et 
à l’étranger, notamment à Sin-gapour, 
essentiellement comme 
free-lance.‚» 
Dans quelles conditions 
avez-vous lancé votre 
entreprise
? 
C. H.‚ : «‚ Mon projet était - et j’y 
suis parvenu - de créer une société 
pluridisciplinaire avec 6 dépar-tements 
‚ : logiciels sur mesure, 
événementiel, communication, 
réplication 3D, robots interactifs 
et photographie. Je n’ai trouvé 
aucune forme d’aide au moment 
du lancement. Lorsque j’ai expli-qué 
à mon ancienne banque et à 
des associations d’aide aux entre-prises 
que je ne disposais d’aucun 
fonds et d’aucun avoir, on m’a ri 
au nez et je me suis entendu dire, 
en forme de boutade, « Appelez 
Universal ! » Malgré les murs, je 
ne me suis pas découragé‚: j’ai mis 
dans l’entreprise tout l’argent que 
j’avais économisé comme indé-pendant 
et, en guise de pied de nez 
à cette boutade et à tous ces gens 
qui pensaient que mon concept 
n’était pas viable, j’ai appelé ma 
société «‚Vigo Universal‚». J’ai lancé 
les 6 départements les uns après les 
autres, en opérant les transferts de 
bénéfices d’une activité à l’autre. 
Aujourd’hui, la société fonctionne 
bien‚: elle compte 7 collaborateurs, 
en plus de nombreux externes 
comme les dizaines d’artistes sous 
contrat temporaire pour l’événe-mentiel 
‚; elle est passée de 145.000 
euros de chižre d’ažaires en 2011 à 
300.000 cette année‚; nous avons 
lancé notre 6e département en juin 
dernier, à savoir un centre de répli-cation 
3D, qui connaît un essor 
incroyable.‚» 
En quoi consiste ce centre 
de réplication 3D
? 
C. H.‚: «‚C’est une activité particu-lièrement 
innovante. Au départ, 
nous réalisions déjà tout ce qui 
touche à la numérisation et à 
Christophe Hermanns 
FONDATEUR ET DIRECTEUR DE LA SPRL NAMUROISE VIGO UNIVERSAL 
Ecouter les conseils des autres est essentiel, 
mais avec un regard critique
WWW.INNOVER.BE · 7 
Une stratégie 
d’innovation e£ cace 
Belourthe, spécialisée dans 
les produits nutritionnels 
à base de céréales, vient de 
remporter à la fois le titre d’Entre-prise 
de l’année et le prix de la 
croissance du Grand Prix Wallon de 
l’Entrepreneuriat. Une distinction 
méritée pour cette société dont 
la stratégie de développement et 
d’innovation est remarquable. 
Si Belourthe a connu ces dernières 
années une importante croissance, 
c’est parce qu’elle se démarque de ses 
concurrentes par la compétitivité, 
l’innovation et l’internationalisation. 
« Nous vendons 95 % de nos produits 
à l’exportation et nous n’arrêtons pas 
de conquérir de nouveaux pays pour 
lesquels nous mettons au point de 
nouvelles recettes, souligne Maud 
Quaniers, responsable RD chez 
Belourthe. Après la Birmanie, nous 
avons des projets notamment pour 
la Russie, le Kazakhstan et la Chine. 
Nous essayons toujours de faire 
preuve d’innovation, de développer 
des produits à haute valeur ajoutée, 
tout en améliorant nos rendements 
pour être compétitifs. Aujourd’hui, 
notre croissance nous permet de pro-poser 
à nos clients des produits inno-vants. 
Ainsi, nous avons pu étendre 
notre gamme de produits pour bébés 
avec des recettes sans sucre ajouté 
et d’autres avec des légumes. Nous 
proposons aussi des compléments 
nutritionnels pour d’autres publics 
cibles tels que les femmes enceintes 
et allaitantes, les personnes âgées et 
les enfants en croissance. » 
Accompagnement ciblé 
Comment Belourthe est-elle arrivée 
à ce résultat ? « En 2012 et 2013, nous 
avons fait appel à Cide-Socran. Nous 
voulions qu’ils nous aident dans le 
cadre d’appels à projets subsidiés 
par la Région wallonne. Ils nous ont 
aidés à les monter, à trouver des par-tenaires 
scientifi ques, à étoŸ er nos 
dossiers de demande et à veiller à ce 
qu’ils soient acceptés. » Grâce à cette 
collaboration, Belourthe suit deux 
programmes de la Région wallonne. 
« Le projet Cwality a été réalisé en 
partenariat avec l’ULg dont un pro-fesseur 
en diabétologie nous a aidés 
dans le développement d’une céréale 
pour diabétiques. Il a été accepté par 
la Région wallonne. Actuellement, 
nous sommes en cours d’essais cli-niques 
pour ce premier produit à 
base de céréales pour diabétiques 
disponible en Belgique et à l’export. 
Le deuxième projet, Prototyping, 
consistait à développer un produit 
pour femmes enceintes et allai-tantes. 
Nous avons été aidés pour 
cibler les marchés. En août dernier, 
nous avons lancé une première pro-duction 
pour notre client en Irak. » 
La stratégie, qui consiste à se 
faire aider pour se démarquer de la 
concurrence par l’innovation et le 
développement de nouveaux pro-duits 
qui permettent décrocher de 
nouveaux marchés, est payante. 
JACQUELINE REMITS 
redaction.be@mediplanet.com 
Maud Quaniers 
RESPONSABLE RD 
CHEZ BELOURTHE 
Au service de vos projets 
Conseil à la création 
au développement 
Aux différents stades 
de développement 
de votre entreprise 
(croissance, diver-sification, 
Nous pouvons réaliser : 
 études de marché 
 plans d’affaires 
 études financières 
 diagnostics globaux 
crise ou 
 intérims opérationnels 
............................................................................................................... 
transmission). 
 missions spécialisées Montage 
de projets 
innovants 
Dans le cadre 
du montage 
de vos projets 
innovants, 
Nos services consistent en : 
 recherche de partenaires 
 analyse du potentiel commercial 
 plan d’affaires 
 montage financier 
 mise en réseau 
 levée de fonds 
pub-cidesocran-2014.indd 3 26-10-14 20:31:37 
l’impression 3D en B2B. Plus tard, 
notre participation à un salon 
grand public nous a incités à ouvrir 
un magasin ayant pignon sur rue. 
Dans le même temps, la demande 
des entreprises s’est accrue. La 
clientèle est variée : le particulier 
désirant refaire à l’identique la 
pièce cassée d’une chaise de jardin ; 
l’ingénieur qui désire prototyper 
une nouvelle pièce ; l’architecte qui 
veut reproduire une oeuvre d’art ; 
etc. Depuis quelques semaines, en 
partenariat avec plusieurs sociétés 
externes, nous avons en outre créé 
et lancé un photomaton unique au 
monde : cette machine est capable 
de numériser le corps des gens en 
moins d’une seconde. Elle est com-posée 
de 80 appareils photo de 18 
mégapixels, qui donnent au fi nal 
des photos globales de 1,444 mil-liard 
de pixels. Au fi nal, la machine 
reproduit ainsi fi dèlement en 3D 
le corps d’une personne. Par ail-leurs, 
vu notre expérience dans le 
secteur de la numérisation, notre 
plus-value, c’est également le 
conseil aux personnes et la créa-tion 
de logiciels spécifi quement 
adaptés ; nous ne faisons pas que 
vendre des imprimantes. » 
Quels conseils donneriez-vous 
à de futurs 
entrepreneurs
? 
C. H. : « Créer des concepts et des 
produits uniques à haute valeur 
ajoutée que les autres ne font pas. 
Cela vaut pour la recherche, le déve-loppement 
comme pour la com-munication. 
Il faut pouvoir sortir 
des modèles préétablis et créer 
ses propres manières de penser 
et d’agir. Ecouter les conseils des 
autres est essentiel, mais avec un 
regard critique. S’inspirer de ce qui 
se fait dans des entreprises à l’étran-ger 
est également nécessaire. Il 
faut aussi être conscient que ce que 
l’on apprend durant sa formation 
et son parcours scolaire ne su£ t 
plus durant toute une vie profes-sionnelle 
 ; il faut constamment se 
remettre en question et s’autofor-mer, 
notamment en termes de tech-nologies. 
Mais, avant tout, l’entre-preneur 
doit croire en son projet, 
être passionné par ce qu’il fait. Dans 
la vie, je suis parti de rien : je suis 
orphelin et j’ai émargé un temps au 
CPAS. Il faut être tenace ! » 
PHILIPPE VAN LIL 
redaction.be@mediaplanet.com 
Nous vendons 
95 % de nos produits 
à l’exportation et nous 
n’arrêtons pas de conquérir 
de nouveaux pays pour 
lesquels nous mettons au 
point de nouvelles recettes 
PHOTOS : PRIVÉ
8 · WWW.INNOVER.BE 
ACTUALITÉ 
PARTNERSHIP 
Des recherches en phase avec 
les attentes des entreprises 
Plus que jamais, des ponts sont lancés entre le 
monde de l’entreprise et la recherche fonda-mentale 
au sein des universités. C’est le com-bat 
quotidien de Vinciane Gaussin, directeur général 
de Welbio. 
Fondée en 2009, l’ASBL Welbio est un institut de 
recherches qui opère la jonction entre les universi-tés 
francophones belges et les entreprises. Vinciane 
Gaussin‚: «‚Notre activité est à mi-chemin entre la 
recherche fondamentale libre et la recherchée appli-quée. 
Nous soutenons la recherche fondamentale 
d’excellence dans le domaine des sciences du vivant 
et promouvons la valorisation des résultats dans des 
applications biotechnologiques.‚» Actuellement, 23 
programmes de recherche - dont les premiers ont 
débuté en 2011 - sont en cours à l’ULB, l’UCL et l’ULg, 
notamment dans les secteurs du cancer, de la neu-robiologie, 
de l’asthme, de la génétique humaine et 
des bactéries. Ces programmes impliquent actuelle-ment 
quelque 170 scientifi ques et techniciens, dont 
un tiers sont directement fi nancés par Welbio. 
Des projets concrets 
S’inscrivant en amont du Plan Marshall, ces pro-grammes 
de recherche fondamentale d’excellence 
débutent via des appels à projets lancés auprès des 
universités. Puis, les meilleurs projets sont sélection-nés 
par un jury international et sont fi nancés. Tous 
ont la particularité que les chercheurs universitaires 
devront ensuite s’impliquer auprès des entreprises. 
Autrement dit, ils devront vérifi er que leurs décou-vertes, 
leurs inventions - aussi fortuites soient-elles 
- répondent bien aux besoins réels des entreprises, 
comme de nouvelles applications biotechnologiques 
ou cibles thérapeutiques. Les entreprises seront 
alors chargées de développer ces inventions. Outre la 
création d’emplois dans des laboratoires et celles de 
licences, certaines inventions pourront aussi aboutir 
à la création de nouvelles entreprises ou de spin o– . 
PHOTO : BRUNO FAHY 
Pour mener à bien sa mission, l’ASBL travaille en 
étroite collaboration avec, en amont, les cellules de 
valorisation des universités et, en aval, avec BioWin, 
le pôle de compétitivité santé de Wallonie, dont l’une 
des missions est d’analyser les besoins des entreprises 
pour établir des appels à projets. «‚Le rôle de Welbio 
est d’encourager les chercheurs à rencontrer très tôt 
les entreprises pour porter un regard industriel sur 
leurs projets. L’industriel donne ainsi rapidement 
aux chercheurs des éléments de réfl exion pour leurs 
recherches fondamentales. Pour le chercheur, il 
importe de connaître au préalable son futur interlo-cuteur 
et de nourrir des contacts réguliers avec lui.‚» 
PHILIPPE VAN LIL 
redaction.be@mediaplanet.com 
L’asbl WELBIO est un institut inter-universitaire 
créé en 2009 par le Gouvernement wallon 
avec pour mission de: 
Soutenir la recherche fondamentale d’excellence 
dans les sciences du vivant; 
Promouvoir le développement des découvertes 
académiques en applications biotechnologiques 
pouvant avoir un impact sur les soins de santé. 
WELBIO soutient actuellement 23 projets de recherche 
d’excellence au sein des universités francophones de Belgique. 
Les équipes emploient un total de 168 scientifiques et techniciens, 
dont approx. un tiers subventionné par WELBIO. 
WELBIO se caractérise également par l’accompagnement individualisé des chercheurs de 
l’institut afin d’établir une stratégie de valorisation des résultats intégrée à la recherche. 
Envie d’en savoir plus? http://welbio.org 
WELBIO a.s.b.l. - Avenue Pasteur 6, 1300 Wavre, Belgium 
Siège social: Avenue de l’Hôpital 1, 4000 Liège, Belgium - RPM Liège: 812.367.476 
Les biotechs, un secteur 
fl orissant qui a de l’avenir 
Le secteur des biotechs occupe 
le peloton de tête européen et 
mondial en termes d’investis-sements 
en RD et d’opportunités 
de croissance. « Plus de 300 entre-prises 
belges dont une majorité de 
PME y sont actives. Elles permettent 
non seulement de rechercher et de 
trouver des réponses aux grands 
défis planétaires, mais assurent 
également un développement de 
l’emploi de plus en plus important 
en Belgique », déclare Cathy Plas-man, 
Secrétaire générale de bio.be. 
Le secteur des biotechnologies est 
un secteur majeur de l’économie, 
tant à l’échelon européen que belge. 
Il est le leader de l’innovation grâce 
aux investissements renouvelés du 
secteur public et privé en RD. La 
Belgique compte aujourd’hui plus de 
300 entreprises biotechs (essentiel-lement 
des start-ups et des PME) et 
occupe la quatrième place mondiale 
en termes d’investissements RD par 
entreprise biotech. 
Avec une capitalisation bour-sière 
de 11 milliards d’euros et une 
part de marché d’environ 30‚% en 
Europe (source KBC, 2012), les socié-tés 
biotechs belges ont non seule-ment 
connu le succès en bourse, 
mais sont également parvenues 
à conclure d’importants parte-nariats 
avec les grandes sociétés 
pharmaceutiques. La valeur totale 
«‚bio-euro‚» dépasse les 7 milliards 
d’euros en termes de contrats 
signés depuis 2005 dont près d’un 
milliard d’euros a été investi dans 
des paiements anticipés et des 
collaborations RD. Dans son rap-port 
de 2012, la Banque Nationale a 
elle-même souligné la position de 
leader et l’importance de ce secteur 
pour l’économie belge. 
De nombreuses innovations sont 
en cours dans la plupart des entre-prises 
biotechs belges, dont certaines 
ont déjà conquis une position de lea-der 
mondial. 
Une activité maîtresse 
en Belgique 
La majorité des entreprises sont 
actives dans les biotechnologies 
rouges, c’est-à-dire dans le domaine 
de la santé en Belgique. Parmi les acti-vités, 
on retrouve le développement 
de médicaments biologiques, les 
thérapies (cellulaires et tissulaires) 
et les diagnostics avancés. En Wallo-nie 
et à Bruxelles, les PME comptent 
aujourd’hui plus de 30 produits en 
phase de test dans leur pipeline. 
Le biosecteur, aussi appelé la 
biotech blanche et la chimie verte, 
convertit et utilise la biomasse 
comme matière première pour créer 
des produits très divers tels que des 
matériaux, des solvants et du com-bustible. 
Cette industrie, qui est en 
pleine expansion, est dynamisée par 
l’importante demande des produc-teurs 
de produits fi naux (ex.‚: embal-lage 
pour les cosmétiques). 
Selon une étude de l’Université de 
Gand de 2013, ce secteur représente 
déjà 9‚% de l’industrie belge et repré-sente 
6‚ % de l’emploi du secteur. Il 
o– re donc de réelles opportunités de 
croissance dans notre pays. En e– et, 
on prévoit que le marché mondial 
sera multiplié par 5, voire 10, d’ici à 
2020.‚En Flandre, nous disposons éga-lement 
d’un cluster unique en Europe 
constitué de di– érents centres de 
recherches et d’entreprises actifs 
dans le domaine de la génétique des 
plantes (biotech verte) qui devrait 
nous permettre de saisir cette oppor-tunité 
de marché. 
Un grand besoin de capitaux 
En raison de la haute intensité de 
RD, des coûts élevés et des risques 
substantiels, il n’est pas évident pour 
ce secteur, et surtout pour les PME, de 
trouver des investisseurs. La sécurité 
juridique à long terme, une réglemen-tation 
uniforme et un climat favo-rable 
à la RD conditionnent l’expan-sion 
du secteur. C’est la raison pour 
laquelle essenscia et sa division bio. 
be proposent des actions concrètes 
afi n d’assurer le développement de 
la biotech en Belgique. Bio.be oeuvre 
ainsi à la création d’un système de 
tax shelter – tel qu’il existe dans le 
secteur audiovisuel – qui permettrait 
à d’autres secteurs d’investir dans ces 
entreprises biotechs.‚ 
Un système transparent, assorti de 
frais généraux minimaux, permet-tant 
de fi nancer, par le biais du tax 
shelter, les coûts d’un projet de 20‚% 
lors de son lancement et jusqu’à 50‚% 
dans sa phase fi nale permettrait de 
fi nancer 130 projets existants par le 
biais de ce système de tax shelter sur 
la période 2014-2016. Une telle mesure 
structurelle permettrait à terme 
d’obtenir un retour sur investisse-ment 
plus important, et de créer de 
l’emploi direct et indirect. 
Cathy Plasman 
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE BIO.BE 
Nous soutenons la recherche 
fondamentale d’excellence dans 
le domaine des sciences du vivant et 
promouvons la valorisation des résultats 
dans des applications biotechnologiques 
Vinciane Gaussin 
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE WELBIO
www.innover.be · 9 
actualité 
BG LV RO PL LT HR MT SK HU EL PT ES CZ IT CY EE SI EU FR AT IE UK BE NL LU FI DE DK SE 
0,800 
0,700 
0,600 
0,500 
0,400 
0,300 
0,200 
0,100 
80 milliards pour doper l’innovation 
La Belgique occupe la 7ème 
place du palmarès européen 
de l’innovation. De manière 
globale, l’Union européenne rat-trape 
son retard par rapport aux 
pionniers américains et japonais. 
Petit bémol. Les disparités de per-formance 
entre pays européens 
persistent. 
La commission européenne 
publie chaque année « le tableau 
de bord de l’innovation ». Ce baro-mètre 
jauge les progrès réalisés 
par les pays de l’Union en matière 
d’innovation. L’étude se fonde sur 
25 critères répartis en trois catégo-ries 
: outils (ressources humaines, 
efficacité des systèmes de recher-che, 
financements), activités des 
entreprises (investissements, colla-borations 
et entrepreneuriat, capi-tal 
intellectuel) ainsi que résultats 
(impact pour l’économie globale). 
Une Europe divisée en 4 
De ce rapport, il ressort que le degré 
d’innovation est un brin compara-ble 
à une course dont le peloton est 
subdivisé en plusieurs groupes. Il y 
a d’abord les meneurs, qualifiés de 
« champions de l’innovation ». Ce 
pôle d’excellence en innovation est 
constitué de l’Allemagne, le Dane-mark, 
la Finlande et la Suède. Ce 
groupe affiche des résultats situés 
au-dessus de la moyenne euro-péenne, 
avec un taux d’innovation à 
hauteur de 20%. 
Viennent ensuite les « suiveurs 
de l’innovation » au nombre des-quels 
se trouvent l’Autriche, la Bel-gique, 
Chypre, l’Estonie, la France, 
l’Irlande, le Luxembourg, les Pays- 
Bas, le Royaume-Uni et la Slovénie. 
Ces pays ont un taux d’innovation 
qui approche et dépasse parfois la 
moyenne. La Belgique fait figure 
de proue dans les domaines des 
publications scientifiques interna-tionales 
et de la collaboration entre 
les Petites et Moyennes Entreprises 
(PME) innovantes. Nous sommes 
par contre moins innovants en 
matière de commercialisation de 
nouvelles innovations et du nom-bre 
de doctorats achevés. 
En queue de peloton figurent les 
« innovateurs modérés » dont les 
timides résultats sont inférieurs à la 
moyenne européenne. Ce groupe est 
constitué de la Croatie, l’Espagne, la 
Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Litua-nie, 
Malte, la Pologne, le Portugal, la 
République tchèque et la Slovaquie. 
Enfin, la Bulgarie, la Lettonie et la 
Roumanie sont des « innovateurs 
modestes » avec des résultats moins 
probants comparés à la moyenne 
américaine. 
« à l’Horizon 2020… » 
D’après ce rapport européen, les 
pays qui ont connu l’amélioration 
la plus notable sont le Portugal, 
l’Estonie et la Lettonie. La Suisse 
reste le grand vainqueur européen 
de l’innovation. L’Etat helvétique 
devance les 4 groupes avec des 
résultats supérieurs aux « cham-pions 
de l’innovation ». A l’échelle 
internationale, le classement est 
dominé par le « Samsungland » ou 
la Corée du Sud, la Suisse, les Etats- 
Unis et le Japon. Au fil des ans, 
l’Union européenne est en phase 
de combler son retard par rapport 
au Japon. Par contre, le fossé ne 
cesse de se creuser entre les pays 
européens et la Corée du Sud. Tou-tefois, 
l’Europe demeure plus per-formante 
que le Canada, l’Australie 
et des pays émergents comme le 
Brésil, la Russie, l’Inde et même la 
Chine. 
L’innovation est donc une des 
pierres angulaires de la politique 
économique européenne. Pourtant 
l’Europe n’investit que 0,8% de son 
produit intérieur brut (PIB) en mati-ère 
de recherche et développement. 
En mal de croissance, l’Europe doit 
miser davantage sur la création des 
produits innovants. 
Ce qui explique le lancement 
en janvier dernier du programme 
Horizon 2020. Il regroupe en un 
seul programme tous les types de 
financement possible en vue de 
doper la recherche et l’innovation. 
Et c’est une enveloppe de près 
de 80 milliards d’euros qui sera 
disponible d’ici 2020. L’objectif 
visé dans le cadre de cette plani-fication 
est de porter le niveau 
d’investissement en matière 
d’innovation à 3 % du PIB. D’après 
les experts, ce taux permettrait de 
créer 3,7 millions d’emplois et de 
générer 795 milliards d’euros d’ici 
2025. 
Cynthia Bashizi 
redaction.be@mediaplanet.com 
L’Europe n’investit que 0,8% 
de son PIB en innovation 
Le programme 
Horizon 2020 = 
80 milliards d’euros 
disponible d’ici 2020 en 
faveur de l’innovation 
L’objectif visé avec horizon 
2020 est de porter le niveau 
d’investissement en 
matière d’innovation à 3 % 
du PIB. Ce qui permettrait 
de créer 7 millions 
d’emplois et de générer 
795 milliards d’euros 
d’ici 2025 
0,000 
Indice de performance des Etats membres 
de l’UE en matière d’innovation 
La Comission Européenne a établi une note globale d’innovation allant de 0 à 1 pour 
ses membres. Cette note est déterminée à partir de 25 indicateurs de performance. 
Pour plus d’informations, consultez l’Innovation Union Scoreboard sur ec.europa.eu 
modest innovators moderate innovators innovation followers innovation leaders
10 · WWW.INNOVER.BE 
ACTUALITÉ 
La constructionà la pointe de l’innovation 
S’il y a bien un secteur 
particulièrement innovant 
depuis la dernière décennie, 
c’est bien celui de la 
construction! 
Nos bâtiments sont ainsi devenus 
de véritables intégrateurs de tech-nologies 
où savoir-faire et maîtrise 
représentent deux facteurs de plus 
en plus fondamentaux. Les immeu-bles 
comportent des systèmes de 
régulation de plus en plus sophis-tiqués 
et la performance énergé-tique 
des bâtiments n’a cessé de 
s’améliorer ces dernières années 
pour tendre vers des bâtiments 
quasi neutres en énergie. 
Les moteurs de ces innovations 
sont liés aux multiples défis que le 
secteur de la construction, poids 
lourd de notre économie, doit rele-ver 
: réduire l’impact environnemen-tal 
des bâtiments (émissions CO2, 
déchets…), tout en maitrisant le coût 
final pour les utilisateurs et en res-pectant 
les exigences constructives 
(acoustiques, thermiques, protection 
incendie…) de plus en plus sévères. 
Sans perdre de vue les adaptations 
des bâtiments nécessaires pour faire 
face aux enjeux démographiques et 
au vieillissement de la population. 
Une collaboration 
fructueuse 
La collaboration de plusieurs 
acteurs à de multiples niveaux 
constitue sans conteste un défi 
majeur. Collaborer est aujourd’hui 
plus que jamais indispensable pour 
atteindre le niveau de qualité requis 
et accroître la dynamique d’un sec-teur 
rassemblant un grand nombre 
d’intervenants (maîtres d’ouvrage, 
concepteurs, pouvoirs publics, 
entrepreneurs, fabricants de maté-riaux 
et d’équipements…). À ce titre, 
les Centres de recherche jouent un 
rôle particulièrement important 
par le biais de leurs recherches 
appliquées et multidisciplinaires. 
Leur ancrage avec le secteur per-met 
par ailleurs une valorisation 
e‹cace des projets vers la pratique 
quotidienne de chantier. 
Un avenir ambitieux 
Pour l’avenir, l’ambition a‹chée 
par le secteur de la construction est 
de continuer à placer la barre tou-jours 
plus haut dans les diŽérents 
domaines concernés tout en visant 
l’optimum économique. Plus rapide, 
plus sain, plus confortable, plus 
léger, plus sûr, plus résistant, plus 
durable, plus esthétique, plus éco-logique, 
plus isolant: tels sont les 
qualificatifs qui se rapportent aux 
diverses innovations futures du sec-teur 
de la construction. Sans oublier 
que celles-ci devront également 
concerner les techniques de réno-vation 
énergétique du bâti existant 
qui constituent un défi majeur, dans 
le contexte d’un espace constructi-ble 
qui se réduit considérablement 
et où la rénovation sera le grand 
marché de demain. 
OLIVIER CLINCKART 
redaction.be@mediaplanet.com 
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WWW.INNOVER.BE · 11 
INSPIRATION 
Des peintures et vernis nouvelle génération 
Les matières premières 
biosourcées se voient 
promises à un bel avenir 
dans le domaine des 
peintures et vernis. 
En matière de peintures et de 
revêtements, des recherches col-lectives 
sont organisées à l’échelle 
européenne, mais également en 
partenariat avec les pôles de com-pétitivité 
à l’échelle régionale. Les 
matières premières biosourcées 
disponibles, ainsi que celles issues 
du recyclage, sont évaluées. Des 
labels vont lister les performances 
du produit et mettre en évidence 
les peintures qui ont un impact 
moins négatif sur l’environne-ment 
(émission de composés 
organiques volatils limitée) ou qui 
utilisent des matières premières 
biosourcées, le tout en se basant 
sur un niveau de performance 
(durabilité, adhésion...). 
Les résultats dégagés sont desti-nés 
en priorité aux industriels, afin 
qu’ils puissent mieux s’y retrouver 
dans toutes ces alternatives dis-ponibles. 
Ces derniers témoignent 
aujourd’hui d’une réelle prise de 
conscience et d’une volonté accrue 
d’implémenter les résultats des 
recherches. 
Les clés du succès 
Certains critères majeurs doivent 
être pris en compte pour le dévelop-pement 
de ces matières premières. 
Tout d’abord, elles doivent pouvoir 
s’intégrer dans des revêtements 
performants. C’est la condition 
indispensable pour susciter l’inté-rêt. 
Ensuite, le coût reste détermi-nant. 
Depuis des dizaines d’années 
déjà, les spécialistes planchent sur 
l’optimisation des procédés d’ex-traction 
des matières premières 
issues du pétrole, preuve que tout 
cela ne se fait pas en quelques 
mois. On cherche aujourd’hui à 
construire des formulations inno-vantes 
sur ces chimies issues du 
végétal, plutôt que de miser sur 
un remplacement part pour part 
des matières premières issues du 
pétrole. 
Par ailleurs, des facteurs clés 
ne peuvent pas être négligés dans 
la formulation : la qualité de l’air 
intérieur, la durabilité du système, 
etc. Il faut donc des revêtements 
qui permettent de répondre à l’évo-lution 
de la réglementation. Sans 
perdre de vue que les molécules 
issues du végétal peuvent parfois 
être plus nocives que celles issues 
du pétrole, d’où l’importance de se 
montrer particulièrement attentifs 
à ce genre de détails au niveau de la 
recherche. 
Une attention qui porte aussi 
au niveau de la communication: 
les sociétés n’ont pas toujours su 
communiquer de façon efficace 
au départ. Depuis lors, l’approche 
en la matière a été complètement 
revue de manière fructueuse, afin 
de positionner la démarche struc-turellement 
par rapport aux avan-tages 
apportés par ces matières 
premières. 
Perspectives prometteuses 
Le secteur continue donc son 
développement. De nombreuses 
innovations existent déjà pour les 
polyuréthanes et les recherches 
progressent à grands pas pour les 
acryliques. De réelles avancées ont 
vu le jour également au sujet des 
composés organiques volatils, de la 
transition au niveau des peintures 
solvants, des générations actuelles 
de peintures aqueuses, etc. Formu-ler 
des peintures à base de gluten 
est également à l’étude. Tous ces 
développements démontrent à 
quel point la recherche est dyna-mique. 
Le secteur de la peinture 
est techniquement très innovant : 
il représente l’un des gros secteurs 
de la chimie qui a su se remettre en 
question par rapport aux réglemen-tations 
environnementales. 
L’accompagnement en matière 
de recherche est assez performant 
dans notre pays. Les acteurs de 
l’intermédiation jouent un rôle fon-damental, 
comme les organismes 
qui valorisent la recherche dans 
les universités, les organismes 
d’accompagnement à la protection 
intellectuelle ou à l’innovation 
ou encore les pôles de compéti-tivité 
qui apportent un soutien 
précieux au développement de ces 
matières premières. Les centres 
de recherche aident à trouver un 
financement pour des programmes 
de recherches. Des PME peuvent 
ainsi évoluer sur ces thématiques 
grâce à l’accompagnement dont 
elles bénéficient. Autant d’initia-tives 
qui témoignent d’un avenir 
prometteur! 
Your Partner in Coatings 
Science  Technology 
En tant que source d’innovations technologiques et 
d’appui pour le développement des entreprises dans 
le secteur des revêtements de surface, le CoRI joue 
un rôle de « ferment technologique » crucial. 
Le CoRI supporte les entreprises dans la stimula-tion 
de l’innovation, les technologies d’application, 
la recherche de nouvelles matières premières, de 
produits performants et respectueux de l’environne-ment, 
la préparation et traitements de surface et les 
essais de pré- et de post application. 
Les missions du CoRI sont de fournir de l’assistance 
et des services en offrant les analyses et les mesures 
appropriées, la résolution de problèmes, les contrats 
de recherche, l’assistance technique et la forma-tion 
aux fabricants de peinture, aux fournisseurs de 
matières premières, aux applicateurs professionnels 
et aux utilisateurs industriels. 
Le CoRI est en contact avec l’ensemble de la chaîne 
de valeur depuis le monde académique, les autres 
centres de recherche, les fournisseurs de matières 
premières, les équipementiers, les formulateurs, les 
applicateurs, les assureurs ou encore les utilisateurs. 
Les domaines d’expertise traités au CoRI sont : 
l’adhérence et l’adhésion, la colorimétrie, la corro-sion, 
la durabilité, les contraintes internes, les 
propriétés mécaniques, les nano-technologies, la 
formulation des peintures et des revêtements, les 
peintures poudres, la rhéologie, les smart coatings, les 
systèmes sous réticulation UV et EB, les émissions 
de composés organiques volatiles des revêtements, 
OLIVIER CLINCKART 
redaction.be@mediaplanet.com 
la disponibilité et les performances d’alternatives 
biosourcées aux matières premières pétrochimiques 
ou encore la valorisation des déchets issus de la 
fabrication des peintures. 
CoRI - Coatings Research Institute - Av. Pierre Holoffe, 21 - BE - 1342 Limelette - Belgium - Tel + 32 2 653 09 86 - Fax +32 2 653 95 03 - cori@cori-coatings.be - www.cori-coatings.be 
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  • 1. CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR MEDIAPLANET ET N’EST PAS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS DE TRENDS-TENDANCES INNOVATION CROIRE EN SON PROJET Christophe Hermanns : « Lancée en juin dernier, la réplication 3D est une activité particulièrement innovante et à haute valeur ajoutée » COVERPHOTO : PRIVÉ Novembre 2014 DECOUVREZ-EN PLUS SUR WWW.INNOVER.BE La construction : un secteur en pleine évolution Pour innover et améliorer votre compétitivité, faites appel aux experts des Centres de recherche! plus d’infos en page 10 SOCIÉTÉS BIOTECH L’importance du coaching CONSTRUCTION Savoir-faire, maîtrise et collaboration INNOVATION OUVERTE Avoir recours à des partenaires extérieurs
  • 2. 2 · WWW.INNOVER.BE LE DÉFI «L’innovation est inscrite dans les gènes de nos entreprises. En Belgique, le secteur privé représente à lui seul 69 % de toutes les dépenses en recherche et développement. Nous faisons donc mieux que des pays comme la Finlande, la Suède, le Danemark ou encore l’Allemagne, même si nous n’atteignons pas encore l’objectif européen d’allouer 3 % du PIB aux dépenses RD publiques et privées », déclare Jos Pinte, General Manager Innovation Agoria. « Pour plus de témoignages, photos et vidéos, rendez-vous sur www.innover.be Je vous souhaite une bonne lecture! » «L’innovationest notre carte de visite à l’international» WWW.INNOVER.BE Qui dit innova-tion, dit nou-veaux produits, procédés et technologies. Mais ce n’est pas tout. Les entreprises, elles aussi, s’adaptent en permanence: le business model est repensé, la numérisation s’accélère, les outils de production sont amé-liorés pour atteindre le plus haut niveau de qualité, l’accent est mis sur la production économe en énergie, les matières premières naturelles sont remplacées par des alternatives... La créativité Mais les collaborateurs ne restent pas les bras croisés: ils évoluent éga-lement et proposent des idées cré-atives dans leur environnement de travail. Agoria et son centre techno-logique Sirris accompagnent actuel-lement une vingtaine d’entreprises wallonnes et bruxelloises dans le cadre d’un projet de transformation unique en Europe pour qu’elles devi-ennent des «usines du futur». Ces entreprises devront servir de source d’inspiration pour inciter 50 autres entreprises à faire leurs premiers pas en direction de l’usine du futur. Vers la prospérité Dans notre pays, une entreprise n’a d’autre choix que d’innover plus vite et plus en profondeur sur tous les plans si elle veut survivre. Le problème a déjà été signalé à maintes reprises : la Belgique fait face à des coûts de fonction-nement élevés, à une législation complexe et lourde, à une pénurie de personnel technique quali-fi é... Or, ce n’est qu’en créant de la valeur de manière très productive et en exportant leur production que les entreprises continuent de générer de l’emploi et de contri-buer à la prospérité. Les centres de recherche Les centres de recherche collectifs comme Sirris, les pôles de compéti-tivité tels que Mecatech et Skywin et les centres de recherche straté-gique jouent également un rôle pri-mordial pour accélérer l’innovation dans les entreprises. Un soutien public Toutefois, les autorités publiques doivent elles aussi apporter leur pierre à l’édifice. De nombreux efforts ont été mis en place pour soutenir l’industrie et princi-palement les PME dans leurs projets d’innovation. Il n’est pas facile pour une entreprise de s’y retrouver parmi ces (trop) nom-breuses mesures. Certaines ne sont pas toujours adaptées à la réalité des PME industrielles, principalement sur deux points: les délais de traitement et les délais de paiement. Après les efforts significatifs – notamment fi nanciers – réali-sés ces dernières années par les secteurs privé et public, il faut à présent optimiser les politiques de soutien à l’innovation afi n de maximiser les e– ets économiques des budgets importants qui y sont consacrés, notamment en instau-rant un pilotage cohérent et lisible pour les entreprises. L’innovation à Bruxelles En Région bruxelloise, l’innovation doit être davantage encouragée. Aujourd’hui, les dépenses RD par rapport au PIB s’élèvent seulement à 1,5%, loin de l’objectif européen de 3%. Il s’agit donc d’augmenter ces dépenses de 10 % par an. Par ailleurs, Bruxelles devrait met-tre sur pied un pôle d’innovation fort dans les TIC, regroupant uni-versités, centres de recherche et entreprises. Les autorités doivent aussi veiller à concentrer leurs moyens sur des thèmes porteurs pour la ville-Région, c’est-à-dire liés au concept de « smart city » (ex.: mobilité intelligente, data…). Et fi nalement, les fonds de capital-risque pour les start-ups inno-vantes doivent être renforcés afi n d’assurer leur développement. DÉCOUVREZ NOTRE CAMPAGNE DIGITALE Nicolas Mascia PROJECT MANAGER INNOVATION NOVEMBRE 2014 Managing Director: Leoni Smedts Head of Production: Daan De Becker Web Editor: Annelien Alaerts Business Developer: Anouk Lescrenier Project Manager: Nicolas Mascia Tel: +32 2 421 18 24 E-mail: nicolas.mascia@mediaplanet.com Rédaction: Olivier Clinckart, Philippe Van Lil, Cynthia Bashizi, Jacqueline Remits Proofreader: Lauranne Paës Lay-out: I Graphic E-mail: reclamebureau@i-graphic.be Print: Roularta Distribution: Trends-Tendances Mediaplanet contact information: Tel: +32 2 421 18 20 Fax: +32 2 421 18 31 E-mail: info.be@mediaplanet.com D/2014/12.996/34 SUIVEZ-NOUS SUR: /MediaplanetBelgique @MediaplanetBE Mediaplanet Belgium Mediaplanetbe Mediaplanet’s business is to create new customers for our advertisers by providing readers with high-quality editorial content that motivates them to act. 6 modules de 2 jours du 29 janvier au 29 mai 2015 à Louvain-la-Neuve études de cas, témoignages de terrain, échange d’expériences, business project Infos et inscriptions : gestion-innovation@uclouvain.be www.louvaininnovation.be Suivez-nous sur : EXECUTIVE EDUCATION PROGRAMME EXÉCUTIF EN GESTION DE L’INNOVATION EN 12 JOURS, DEVENEZ UN CHAMPION DE L’INNOVATION ! Jos Pinte GENERAL MANAGER INNOVATION AGORIA Dans notre pays, une entreprise n’a d’autre choix que d’innover plus vite et plus en profondeur sur tous les plans si elle veut survivre
  • 3. WWW.INNOVER.BE · 3 ACTUALITÉ L’innovation est déterminante pour rester compétitif Pour concevoir des inno-vations technologiques, les tester et les mettre en oeuvre, les entreprises doivent bien souvent recourir à des experts externes. Ceci concerne aussi bien la conception de nouveaux produits que l’instauration de processus de production plus ecaces. Forte de quelque 140experts, Sir-ris, le centre collectif de l’industrie technologique, est active depuis plus de 60 ans dans l’aide aux entreprises pour l’implémentation d’innovations technologiques. Aux yeux de son directeur général, Her-man Derache, «pour qu’une entre-prise reste compétitive et survive dans le contexte actuel, avec des coûts très élevés par rapport à nos concurrents étrangers, il lui est indispensable d’investir dans l’in-novation technologique. Il faut sans cesse rester à la pointe, sortir des produits toujours plus proches des attentes et des besoins des clients». Les entreprises semblent avoir pris conscience de cette nécessité impé-rieuse : «Plus de 80% des projets d’innovation que nous réalisons sont initiés à la demande des entre-prises elles-mêmes». Si les projets les plus importants concernent des entreprises de 50 à 250personnes, trois quarts de ces entreprises sont en l’occurrence des PME. Une expertise neutre Globalement, il s’agit soit d’entre-prises à la recherche d’expertises très spécifiques pour des projets pointus, soit d’entreprises sans département de recherche déve-loppement. À côté des entreprises de l’industrie technologique (sec-teur Agoria), Sirris dessert aussi d’autres secteurs qui n’échappent pas à l’introduction de nouvelles technologies et à la recherche de conseils avisés. « L’avantage de faire appel à des experts comme les nôtres est qu’ils sont neutres. Nous ne vendons pas de technologie spé-cifique, mais aidons les entreprises à faire le bon choix technologique adapté à leur business», estime Her-man Derache. Les usines du futur Se préparer pour le futur en termes de processus ou fabriquer les pro-duits du futur peut parfois prendre de longues années. Toutefois, les délais entre le moment où l’on innove et celui où le produit se retrouve sur le marché sont de plus en plus courts. Autre nouvelle tendance sur le marché de l’inno-vation  : « Depuis 3 ou 4 ans, une attention beaucoup plus accrue est portée à la modernisation de la pro-duction elle-même; les entreprises se préparent pour l’avenir. On parle des “Usines du Futur” pour mainte-nir la compétitivité de notre indus-trie », conclut notre interlocuteur. Plus de 80 % des projets d’innovation sont initiés à la demande des entreprises elles-mêmes Depuis 3 ou 4 ans une attention beaucoup plus accrue est portée à la modernisation de la production elle-même La biotechnologie est un secteur en pleine croissance en Wallonie. Pour répondre aux besoins des jeunes entreprises innovantes dans ce secteur, l’in-cubateur WBC (Wallonia Biotech Coaching) dispose d’outils d’accompagnement et de financement sur fonds propres. Son direc-teur, Serge Pampfer, nous en dit plus. Quelle est la situation dans le secteur des biotechnologies en Wallonie ? Serge Pampfer: «De plus en plus de sociétés biotechnologiques, soutenues par le sec-teur privé ou public, s’apprêtent à se lancer sur le marché public, ce qui est un signe de maturité économique et industriel évident. Actuellement, une seule société wallonne dans le secteur est cotée en Bourse. Plu-sieurs sociétés ont cette ambition dans les prochains mois ou dans les prochaines années.» Quels sont les besoins des entreprises du secteur ? S. P.: «Si la partie recherche et développe-ment reste universitaire, les besoins des jeunes entreprises se font ressentir dans la finalisation et la commercialisation de leurs produits. Elles ont des besoins d’en-cadrement au sens large, mais surtout de production, d’industrialisation, de pros-pection. » Pour y répondre, quels outils propose WBC ? S. P. : « Nous proposons di¬érents outils d’accompagnement et de financement pour aider les sociétés de biotechnologie à atteindre leurs objectifs. Nous commen-çons par des évaluations pour constituer un dossier de conviction auprès d’investis-seurs potentiels. Nous o¬rons une aide au management par des professionnels. Nous disposons de ressources financières propres PHILIPPE VAN LIL redaction.be@mediaplanet.com pour accélérer le processus d’implantation et d’industrialisation. Nous apportons notre double expertise du secteur des biotechno-logies et de la création d’entreprises. Nous disposons d’un panel d’experts avec les-quels, pour certains, nous avons déjà beau-coup travaillé. Nous sommes connectés au grand maillage de l’industrie des biotech-nologies en Wallonie et à l’échelle interna-tionale. Si nous travaillons à l’exportation pour une société incubée, c’est toujours sur la base d’un mandat que la société nous confère pour un objectif précis.» Aujourd’hui, quel est le bilan ? S. P.: «Entre 2007 et 2014, nous avons contri-bué à la création de 14sociétés biotechno-logiques. Nous avons également aidé une quinzaine de sociétés déjà existantes. En 2014, nous comptons 23sociétés en accom-pagnement dont 12ont le statut d’incubées. Elles disposent de la totalité des leviers et des outils dont WBC peut donner accès pour aider la société bénéficiaire. Enfin, 3sociétés sont sorties de l’incubateur.» JACQUELINE REMITS redaction.be@mediaplanet.com Herman Derache DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SIRRIS Serge Pampfer DIRECTEUR DE L’INCUBATEUR WBC Les sociétés ont des besoins d’encadrement au sens large, mais surtout de production, d’industrialisation, de prospection PARTNERSHIP Comment coacher les sociétés innovantes en biotechnologie
  • 4. 4 · WWW.INNOVER.BE EXPERTISE Benoît Gailly, Professeur en Gestion de l’innovation à la Louvain School of Management, développe différents aspects de l’innovation ouverte. «Traditionnellement, l’innovation fermée représentait le développe-ment en interne par les entreprises de leurs propres idées, qu’elles pla-çaient ensuite elles-mêmes sur le marché. Or, de nombreuses entreprises ont constaté que cela limitait assez fortement leur capacité à innover, et que le recours à des expertises extérieures pouvait s’avérer très profitable. Plusieurs démarches sont alors envisageables pour l’en-treprise : soit aller chercher des idées à l’extérieur et les mettre en oeuvre en interne. soit considérer qu’elle ne pos-sède pas en interne toutes les compétences pour amener une innovation sur le marché. Elle peut dès lors, par exemple, sous-traiter certaines parties du projet. soit transférer en cours de développement un projet à un tiers qui se chargera de la mise en oeuvre. soit combiner les diƒérentes options précitées.» Surmonter les obstacles Pour autant, recourir à l’innova-tion ouverte n’est pas sans risques. Pour Benoit Gailly, « quatre obs-tacles majeurs peuvent être ren-contrés : les coûts de recherche et d’éva-luation des partenaires éven-tuels. devoir négocier et contractua-liser toute une série de termes commerciaux et de conditions (dont la propriété intellectuelle). devoir mettre en place des pro-cédures de contrôle et de par-tage, savoir gérer les conflits, et éventuellement arrêter la collabo-ration avec le partenaire si cela s’avère nécessaire. combiner diƒérentes manières de fonctionner, de partager les connaissances, etc. C’est la di‘culté rencontrée par exemple entre une PME et une université de travailler avec des gens qui fonctionnent diƒé-remment. Bref : identifier et évaluer les partenaires, négocier et contrac-tualiser, surveiller le contrat, mettre en oeuvre et résoudre les conflits et enfin faire face aux diƒérences de culture.» Compétences nouvelles Une fois ces risques correctement appréhendés, les avantages de l’innovation ouverte ne manquent pas: «En premier lieu, une réduc-tion tant des coûts que des risques et du temps. Et cela permet de lan-cer sur le marché des solutions qui combinent des technologies de dif-férentes entreprises. Par ailleurs, de manière plus générale, une entreprise peut exploiter des économies d’échelle, atteindre de nouveaux marchés et accéder à des connaissances com-plémentaires. Cela se fera soit par des accords bilatéraux, soit à plus grande échelle avec des consortiums et des réseaux impliquant un nombre plus grand d’entreprises.» En résumé, ces diƒérents critères doivent être correctement pris en compte pour développer une inno-vation ouverte e‘cace: «Travailler avec des partenaires présente des avantages, mais aussi des inconvé-nients et exige des compétences nouvelles. Il faut donc bien cerner les cas où les avantages compensent les inconvénients, et développer les compétences adéquates.» OLIVIER CLINCKART redaction.be@mediaplanet.com Comment développer le concept profitable d’innovation ouverte ? Benoît Gailly PROFESSEUR EN GESTION DE L’INNOVATION À LA LOUVAIN SCHOOL OF MANAGEMENT L’innovation ouverte n’est pas sans risques, mais une fois ces risques correctement appréhendés, les avantages ne manquent pas IDÉE CRÉATIVITÉ INNOVATION VISION 13 15 NOV. 2014 LE RENDEZ-VOUS DE L’INNOVATION ET DE L’ENTREPRENARIAT Entrée gratuite sur préinscription: www.brussels-innova.com Organisation :
  • 5. WWW.INNOVER.BE · 5 ACTUALITÉ Le soutien à l’innovation en pleine ébullition! Avant tout, l’innovation est une discipline qui explose et qui vise à répondre aux grands enjeux économi-ques et sociétaux: production et valorisation des connaissances, compétitivité des entreprises, dynamique entrepreneuriale, management efficace, recherche de l’excellence et création des compétences-clés de demain, etc. Sacré programme! Des innovateurs-entrepreneurs naissent sans nécessairement emprunter les chemins classiques, ils émergent à une vitesse et avec un culot jamais constatés auparavant. Malgré une excellente compréhen-sion technologique et une curiosité renforcée pour le marché, ils sont souvent à la recherche d’une res-source: le super-coach, le mentor intelligent, l’homme/la femme de confiance! Un écosystème en mutation Bien sûr, de nouveaux acteurs apparaissent, et provoquent une ébullition dans le paysage. Cer-tains intermédiaires traditionnels, comme les CEEI par exemple (EU-BICs en anglais), se réinventent en adoptant de nouveaux modes d’intervention. L’incubation évo-lue vers l’accélération, avec ou sans infrastructures physiques, avec ou sans outil financier. Les infra-structures d’accueil adoptent un relifting complet en misant sur le co-working ou en s’équipant de Fablabs. Les initiatives visant à con-necter innovateurs et investisseurs foisonnent. Le soutien à l’entrepreneuriat innovant devient irrésistiblement plus collaboratif et participatif: ceci pourrait bien à la fois accentuer le phénomène de désintermédiation, mettre à mal le corporatisme des intermédiaires «en mode fermé», et privilégier les acteurs de sou-tien agissant « en mode ouvert ». Les méthodes novatrices de type living-labs, design thinking, lean start-ups, business model canvas, e’ectuation, creative labs, serious games modifient considérablement la boîte à outils des intermédiaires, et renforcent leur professionnalisa-tion. Il n’est d’ailleurs pas interdit de penser, comme le fait la Cour des Comptes Européennes lorsqu’elle recommande le label EU-BIC/CEEI, que la certification «peer2peer» des intermédiaires booste leurs per-formances, et clarifie la lisibilité de l’écosystème de support. Le soutien à l’innovation entre-preneuriale nécessite également la mise en place d’approches théma-tiques spécifiques. Ce fût naturel-lement une des hypothèses sous-tendant l’émergence des Clusters et Pôles de Compétitivité en Wal-lonie. C’est aussi une tendance lourde qui touche tous les secteurs (agro-industries, sciences du vivant, applications spatiales, éco-techno-logies, …) et tous les socio-groupes (l’entrepreneuriat au féminin, les jeunes, …). Le secteur public suit le mouvement Les organisations gouvernementa-les et les collectivités territoriales disposant de compétences en mati-ère d’innovation et de soutien aux entreprises participent elles aussi à la mutation de l’écosystème. Le cadre de référence européen contraignant les Régions à s’engager dans une vérita-ble stratégie d’innovation (la fameuse S3 ou « Smart Specialization Stra-tegy ») y est pour beaucoup. Et on peut dire que ceci commence à produire des e’ets vertueux. On peut cepen-dant espérer que ces initiatives et pro-grammes soient plus que du «smart packaging » de politiques publiques. On assiste d’ailleurs à un retour aux fondamentaux du métier de soutien aux innovateurs-entrepre-neurs, assorti d’une modernisation des éléments de langage, d’une pro-fessionnalisation des acteurs, et de la reconfiguration des partenariats. Le métier de l’accompagnement structuré et personnalisé de pro-jets d’innovation dans les start-ups et les PMEs retrouve ses lettres de noblesse, grâce à l’engagement de professionnels formés et crédibles. C’est le coeur du métier des CEEI/ EU-BIC ! Et cette quête renouve-lée de l’excellence en matière de services est la seule vraie bonne stratégie à adopter pour les acteurs du soutien à l’innovation. Pour les organisations gouvernementales et les entrepreneurs eux-même aussi d’ailleurs. À bon entendeur…. redaction.be@mediaplanet.com
  • 6. 6 · WWW.INNOVER.BE INSPIRATION Un homme parti de rien à la tête d’une success story Christophe Hermanns est le fondateur et directeur de la SPRL namuroise Vigo Uni-versal, créée en 2011. Parti de rien, l’homme a fait preuve de ténacité et de créativité pour mener à bien son projet d’entreprise. Celle-ci mène de front pas moins de six activités. Quel a été votre parcours avant l’ouverture de votre entreprise ? Christophe Hermanns‚: «‚A 7 ans, je savais déjà lire, écrire et calcu-ler. J’ai alors reçu mon premier ordinateur et immédiatement commencé à faire de la program-mation informatique. En secon-daire, j’ai fait des études scienti-fiques, tout en m’intéressant au commerce. J’avais mis en place un système d’achat et de vente de pièces informatiques ; mes cama-rades d’école étaient les action-naires de «‚ma petite entreprise‚» et je leur redistribuais une partie des bénéfices. Puis, j’ai suivi un graduat en informatique à Liège tout en travaillant, en tant qu’étu-diant, pour Microsoft, Compaq et HP en tant que vendeur. En paral-lèle, je m’intéressais également au monde du spectacle, en particu-lier à la pyrotechnie et aux recons-titutions historiques‚; passionné de jeux vidéo, je voulais refaire en vrai dans les spectacles ce que l’on voyait dans les jeux vidéo. J’ai terminé mes études à l’université de Paris XIII, en Erasmus. Après cela, j’ai travaillé entre autres dans l’informatique, le jeu vidéo et l’événementiel, en Belgique et à l’étranger, notamment à Sin-gapour, essentiellement comme free-lance.‚» Dans quelles conditions avez-vous lancé votre entreprise ? C. H.‚ : «‚ Mon projet était - et j’y suis parvenu - de créer une société pluridisciplinaire avec 6 dépar-tements ‚ : logiciels sur mesure, événementiel, communication, réplication 3D, robots interactifs et photographie. Je n’ai trouvé aucune forme d’aide au moment du lancement. Lorsque j’ai expli-qué à mon ancienne banque et à des associations d’aide aux entre-prises que je ne disposais d’aucun fonds et d’aucun avoir, on m’a ri au nez et je me suis entendu dire, en forme de boutade, « Appelez Universal ! » Malgré les murs, je ne me suis pas découragé‚: j’ai mis dans l’entreprise tout l’argent que j’avais économisé comme indé-pendant et, en guise de pied de nez à cette boutade et à tous ces gens qui pensaient que mon concept n’était pas viable, j’ai appelé ma société «‚Vigo Universal‚». J’ai lancé les 6 départements les uns après les autres, en opérant les transferts de bénéfices d’une activité à l’autre. Aujourd’hui, la société fonctionne bien‚: elle compte 7 collaborateurs, en plus de nombreux externes comme les dizaines d’artistes sous contrat temporaire pour l’événe-mentiel ‚; elle est passée de 145.000 euros de chižre d’ažaires en 2011 à 300.000 cette année‚; nous avons lancé notre 6e département en juin dernier, à savoir un centre de répli-cation 3D, qui connaît un essor incroyable.‚» En quoi consiste ce centre de réplication 3D ? C. H.‚: «‚C’est une activité particu-lièrement innovante. Au départ, nous réalisions déjà tout ce qui touche à la numérisation et à Christophe Hermanns FONDATEUR ET DIRECTEUR DE LA SPRL NAMUROISE VIGO UNIVERSAL Ecouter les conseils des autres est essentiel, mais avec un regard critique
  • 7. WWW.INNOVER.BE · 7 Une stratégie d’innovation e£ cace Belourthe, spécialisée dans les produits nutritionnels à base de céréales, vient de remporter à la fois le titre d’Entre-prise de l’année et le prix de la croissance du Grand Prix Wallon de l’Entrepreneuriat. Une distinction méritée pour cette société dont la stratégie de développement et d’innovation est remarquable. Si Belourthe a connu ces dernières années une importante croissance, c’est parce qu’elle se démarque de ses concurrentes par la compétitivité, l’innovation et l’internationalisation. « Nous vendons 95 % de nos produits à l’exportation et nous n’arrêtons pas de conquérir de nouveaux pays pour lesquels nous mettons au point de nouvelles recettes, souligne Maud Quaniers, responsable RD chez Belourthe. Après la Birmanie, nous avons des projets notamment pour la Russie, le Kazakhstan et la Chine. Nous essayons toujours de faire preuve d’innovation, de développer des produits à haute valeur ajoutée, tout en améliorant nos rendements pour être compétitifs. Aujourd’hui, notre croissance nous permet de pro-poser à nos clients des produits inno-vants. Ainsi, nous avons pu étendre notre gamme de produits pour bébés avec des recettes sans sucre ajouté et d’autres avec des légumes. Nous proposons aussi des compléments nutritionnels pour d’autres publics cibles tels que les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgées et les enfants en croissance. » Accompagnement ciblé Comment Belourthe est-elle arrivée à ce résultat ? « En 2012 et 2013, nous avons fait appel à Cide-Socran. Nous voulions qu’ils nous aident dans le cadre d’appels à projets subsidiés par la Région wallonne. Ils nous ont aidés à les monter, à trouver des par-tenaires scientifi ques, à étoŸ er nos dossiers de demande et à veiller à ce qu’ils soient acceptés. » Grâce à cette collaboration, Belourthe suit deux programmes de la Région wallonne. « Le projet Cwality a été réalisé en partenariat avec l’ULg dont un pro-fesseur en diabétologie nous a aidés dans le développement d’une céréale pour diabétiques. Il a été accepté par la Région wallonne. Actuellement, nous sommes en cours d’essais cli-niques pour ce premier produit à base de céréales pour diabétiques disponible en Belgique et à l’export. Le deuxième projet, Prototyping, consistait à développer un produit pour femmes enceintes et allai-tantes. Nous avons été aidés pour cibler les marchés. En août dernier, nous avons lancé une première pro-duction pour notre client en Irak. » La stratégie, qui consiste à se faire aider pour se démarquer de la concurrence par l’innovation et le développement de nouveaux pro-duits qui permettent décrocher de nouveaux marchés, est payante. JACQUELINE REMITS redaction.be@mediplanet.com Maud Quaniers RESPONSABLE RD CHEZ BELOURTHE Au service de vos projets Conseil à la création au développement Aux différents stades de développement de votre entreprise (croissance, diver-sification, Nous pouvons réaliser : études de marché plans d’affaires études financières diagnostics globaux crise ou intérims opérationnels ............................................................................................................... transmission). missions spécialisées Montage de projets innovants Dans le cadre du montage de vos projets innovants, Nos services consistent en : recherche de partenaires analyse du potentiel commercial plan d’affaires montage financier mise en réseau levée de fonds pub-cidesocran-2014.indd 3 26-10-14 20:31:37 l’impression 3D en B2B. Plus tard, notre participation à un salon grand public nous a incités à ouvrir un magasin ayant pignon sur rue. Dans le même temps, la demande des entreprises s’est accrue. La clientèle est variée : le particulier désirant refaire à l’identique la pièce cassée d’une chaise de jardin ; l’ingénieur qui désire prototyper une nouvelle pièce ; l’architecte qui veut reproduire une oeuvre d’art ; etc. Depuis quelques semaines, en partenariat avec plusieurs sociétés externes, nous avons en outre créé et lancé un photomaton unique au monde : cette machine est capable de numériser le corps des gens en moins d’une seconde. Elle est com-posée de 80 appareils photo de 18 mégapixels, qui donnent au fi nal des photos globales de 1,444 mil-liard de pixels. Au fi nal, la machine reproduit ainsi fi dèlement en 3D le corps d’une personne. Par ail-leurs, vu notre expérience dans le secteur de la numérisation, notre plus-value, c’est également le conseil aux personnes et la créa-tion de logiciels spécifi quement adaptés ; nous ne faisons pas que vendre des imprimantes. » Quels conseils donneriez-vous à de futurs entrepreneurs
  • 8. ? C. H. : « Créer des concepts et des produits uniques à haute valeur ajoutée que les autres ne font pas. Cela vaut pour la recherche, le déve-loppement comme pour la com-munication. Il faut pouvoir sortir des modèles préétablis et créer ses propres manières de penser et d’agir. Ecouter les conseils des autres est essentiel, mais avec un regard critique. S’inspirer de ce qui se fait dans des entreprises à l’étran-ger est également nécessaire. Il faut aussi être conscient que ce que l’on apprend durant sa formation et son parcours scolaire ne su£ t plus durant toute une vie profes-sionnelle  ; il faut constamment se remettre en question et s’autofor-mer, notamment en termes de tech-nologies. Mais, avant tout, l’entre-preneur doit croire en son projet, être passionné par ce qu’il fait. Dans la vie, je suis parti de rien : je suis orphelin et j’ai émargé un temps au CPAS. Il faut être tenace ! » PHILIPPE VAN LIL redaction.be@mediaplanet.com Nous vendons 95 % de nos produits à l’exportation et nous n’arrêtons pas de conquérir de nouveaux pays pour lesquels nous mettons au point de nouvelles recettes PHOTOS : PRIVÉ
  • 9. 8 · WWW.INNOVER.BE ACTUALITÉ PARTNERSHIP Des recherches en phase avec les attentes des entreprises Plus que jamais, des ponts sont lancés entre le monde de l’entreprise et la recherche fonda-mentale au sein des universités. C’est le com-bat quotidien de Vinciane Gaussin, directeur général de Welbio. Fondée en 2009, l’ASBL Welbio est un institut de recherches qui opère la jonction entre les universi-tés francophones belges et les entreprises. Vinciane Gaussin‚: «‚Notre activité est à mi-chemin entre la recherche fondamentale libre et la recherchée appli-quée. Nous soutenons la recherche fondamentale d’excellence dans le domaine des sciences du vivant et promouvons la valorisation des résultats dans des applications biotechnologiques.‚» Actuellement, 23 programmes de recherche - dont les premiers ont débuté en 2011 - sont en cours à l’ULB, l’UCL et l’ULg, notamment dans les secteurs du cancer, de la neu-robiologie, de l’asthme, de la génétique humaine et des bactéries. Ces programmes impliquent actuelle-ment quelque 170 scientifi ques et techniciens, dont un tiers sont directement fi nancés par Welbio. Des projets concrets S’inscrivant en amont du Plan Marshall, ces pro-grammes de recherche fondamentale d’excellence débutent via des appels à projets lancés auprès des universités. Puis, les meilleurs projets sont sélection-nés par un jury international et sont fi nancés. Tous ont la particularité que les chercheurs universitaires devront ensuite s’impliquer auprès des entreprises. Autrement dit, ils devront vérifi er que leurs décou-vertes, leurs inventions - aussi fortuites soient-elles - répondent bien aux besoins réels des entreprises, comme de nouvelles applications biotechnologiques ou cibles thérapeutiques. Les entreprises seront alors chargées de développer ces inventions. Outre la création d’emplois dans des laboratoires et celles de licences, certaines inventions pourront aussi aboutir à la création de nouvelles entreprises ou de spin o– . PHOTO : BRUNO FAHY Pour mener à bien sa mission, l’ASBL travaille en étroite collaboration avec, en amont, les cellules de valorisation des universités et, en aval, avec BioWin, le pôle de compétitivité santé de Wallonie, dont l’une des missions est d’analyser les besoins des entreprises pour établir des appels à projets. «‚Le rôle de Welbio est d’encourager les chercheurs à rencontrer très tôt les entreprises pour porter un regard industriel sur leurs projets. L’industriel donne ainsi rapidement aux chercheurs des éléments de réfl exion pour leurs recherches fondamentales. Pour le chercheur, il importe de connaître au préalable son futur interlo-cuteur et de nourrir des contacts réguliers avec lui.‚» PHILIPPE VAN LIL redaction.be@mediaplanet.com L’asbl WELBIO est un institut inter-universitaire créé en 2009 par le Gouvernement wallon avec pour mission de: Soutenir la recherche fondamentale d’excellence dans les sciences du vivant; Promouvoir le développement des découvertes académiques en applications biotechnologiques pouvant avoir un impact sur les soins de santé. WELBIO soutient actuellement 23 projets de recherche d’excellence au sein des universités francophones de Belgique. Les équipes emploient un total de 168 scientifiques et techniciens, dont approx. un tiers subventionné par WELBIO. WELBIO se caractérise également par l’accompagnement individualisé des chercheurs de l’institut afin d’établir une stratégie de valorisation des résultats intégrée à la recherche. Envie d’en savoir plus? http://welbio.org WELBIO a.s.b.l. - Avenue Pasteur 6, 1300 Wavre, Belgium Siège social: Avenue de l’Hôpital 1, 4000 Liège, Belgium - RPM Liège: 812.367.476 Les biotechs, un secteur fl orissant qui a de l’avenir Le secteur des biotechs occupe le peloton de tête européen et mondial en termes d’investis-sements en RD et d’opportunités de croissance. « Plus de 300 entre-prises belges dont une majorité de PME y sont actives. Elles permettent non seulement de rechercher et de trouver des réponses aux grands défis planétaires, mais assurent également un développement de l’emploi de plus en plus important en Belgique », déclare Cathy Plas-man, Secrétaire générale de bio.be. Le secteur des biotechnologies est un secteur majeur de l’économie, tant à l’échelon européen que belge. Il est le leader de l’innovation grâce aux investissements renouvelés du secteur public et privé en RD. La Belgique compte aujourd’hui plus de 300 entreprises biotechs (essentiel-lement des start-ups et des PME) et occupe la quatrième place mondiale en termes d’investissements RD par entreprise biotech. Avec une capitalisation bour-sière de 11 milliards d’euros et une part de marché d’environ 30‚% en Europe (source KBC, 2012), les socié-tés biotechs belges ont non seule-ment connu le succès en bourse, mais sont également parvenues à conclure d’importants parte-nariats avec les grandes sociétés pharmaceutiques. La valeur totale «‚bio-euro‚» dépasse les 7 milliards d’euros en termes de contrats signés depuis 2005 dont près d’un milliard d’euros a été investi dans des paiements anticipés et des collaborations RD. Dans son rap-port de 2012, la Banque Nationale a elle-même souligné la position de leader et l’importance de ce secteur pour l’économie belge. De nombreuses innovations sont en cours dans la plupart des entre-prises biotechs belges, dont certaines ont déjà conquis une position de lea-der mondial. Une activité maîtresse en Belgique La majorité des entreprises sont actives dans les biotechnologies rouges, c’est-à-dire dans le domaine de la santé en Belgique. Parmi les acti-vités, on retrouve le développement de médicaments biologiques, les thérapies (cellulaires et tissulaires) et les diagnostics avancés. En Wallo-nie et à Bruxelles, les PME comptent aujourd’hui plus de 30 produits en phase de test dans leur pipeline. Le biosecteur, aussi appelé la biotech blanche et la chimie verte, convertit et utilise la biomasse comme matière première pour créer des produits très divers tels que des matériaux, des solvants et du com-bustible. Cette industrie, qui est en pleine expansion, est dynamisée par l’importante demande des produc-teurs de produits fi naux (ex.‚: embal-lage pour les cosmétiques). Selon une étude de l’Université de Gand de 2013, ce secteur représente déjà 9‚% de l’industrie belge et repré-sente 6‚ % de l’emploi du secteur. Il o– re donc de réelles opportunités de croissance dans notre pays. En e– et, on prévoit que le marché mondial sera multiplié par 5, voire 10, d’ici à 2020.‚En Flandre, nous disposons éga-lement d’un cluster unique en Europe constitué de di– érents centres de recherches et d’entreprises actifs dans le domaine de la génétique des plantes (biotech verte) qui devrait nous permettre de saisir cette oppor-tunité de marché. Un grand besoin de capitaux En raison de la haute intensité de RD, des coûts élevés et des risques substantiels, il n’est pas évident pour ce secteur, et surtout pour les PME, de trouver des investisseurs. La sécurité juridique à long terme, une réglemen-tation uniforme et un climat favo-rable à la RD conditionnent l’expan-sion du secteur. C’est la raison pour laquelle essenscia et sa division bio. be proposent des actions concrètes afi n d’assurer le développement de la biotech en Belgique. Bio.be oeuvre ainsi à la création d’un système de tax shelter – tel qu’il existe dans le secteur audiovisuel – qui permettrait à d’autres secteurs d’investir dans ces entreprises biotechs.‚ Un système transparent, assorti de frais généraux minimaux, permet-tant de fi nancer, par le biais du tax shelter, les coûts d’un projet de 20‚% lors de son lancement et jusqu’à 50‚% dans sa phase fi nale permettrait de fi nancer 130 projets existants par le biais de ce système de tax shelter sur la période 2014-2016. Une telle mesure structurelle permettrait à terme d’obtenir un retour sur investisse-ment plus important, et de créer de l’emploi direct et indirect. Cathy Plasman SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE BIO.BE Nous soutenons la recherche fondamentale d’excellence dans le domaine des sciences du vivant et promouvons la valorisation des résultats dans des applications biotechnologiques Vinciane Gaussin DIRECTEUR GÉNÉRAL DE WELBIO
  • 10. www.innover.be · 9 actualité BG LV RO PL LT HR MT SK HU EL PT ES CZ IT CY EE SI EU FR AT IE UK BE NL LU FI DE DK SE 0,800 0,700 0,600 0,500 0,400 0,300 0,200 0,100 80 milliards pour doper l’innovation La Belgique occupe la 7ème place du palmarès européen de l’innovation. De manière globale, l’Union européenne rat-trape son retard par rapport aux pionniers américains et japonais. Petit bémol. Les disparités de per-formance entre pays européens persistent. La commission européenne publie chaque année « le tableau de bord de l’innovation ». Ce baro-mètre jauge les progrès réalisés par les pays de l’Union en matière d’innovation. L’étude se fonde sur 25 critères répartis en trois catégo-ries : outils (ressources humaines, efficacité des systèmes de recher-che, financements), activités des entreprises (investissements, colla-borations et entrepreneuriat, capi-tal intellectuel) ainsi que résultats (impact pour l’économie globale). Une Europe divisée en 4 De ce rapport, il ressort que le degré d’innovation est un brin compara-ble à une course dont le peloton est subdivisé en plusieurs groupes. Il y a d’abord les meneurs, qualifiés de « champions de l’innovation ». Ce pôle d’excellence en innovation est constitué de l’Allemagne, le Dane-mark, la Finlande et la Suède. Ce groupe affiche des résultats situés au-dessus de la moyenne euro-péenne, avec un taux d’innovation à hauteur de 20%. Viennent ensuite les « suiveurs de l’innovation » au nombre des-quels se trouvent l’Autriche, la Bel-gique, Chypre, l’Estonie, la France, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays- Bas, le Royaume-Uni et la Slovénie. Ces pays ont un taux d’innovation qui approche et dépasse parfois la moyenne. La Belgique fait figure de proue dans les domaines des publications scientifiques interna-tionales et de la collaboration entre les Petites et Moyennes Entreprises (PME) innovantes. Nous sommes par contre moins innovants en matière de commercialisation de nouvelles innovations et du nom-bre de doctorats achevés. En queue de peloton figurent les « innovateurs modérés » dont les timides résultats sont inférieurs à la moyenne européenne. Ce groupe est constitué de la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Litua-nie, Malte, la Pologne, le Portugal, la République tchèque et la Slovaquie. Enfin, la Bulgarie, la Lettonie et la Roumanie sont des « innovateurs modestes » avec des résultats moins probants comparés à la moyenne américaine. « à l’Horizon 2020… » D’après ce rapport européen, les pays qui ont connu l’amélioration la plus notable sont le Portugal, l’Estonie et la Lettonie. La Suisse reste le grand vainqueur européen de l’innovation. L’Etat helvétique devance les 4 groupes avec des résultats supérieurs aux « cham-pions de l’innovation ». A l’échelle internationale, le classement est dominé par le « Samsungland » ou la Corée du Sud, la Suisse, les Etats- Unis et le Japon. Au fil des ans, l’Union européenne est en phase de combler son retard par rapport au Japon. Par contre, le fossé ne cesse de se creuser entre les pays européens et la Corée du Sud. Tou-tefois, l’Europe demeure plus per-formante que le Canada, l’Australie et des pays émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde et même la Chine. L’innovation est donc une des pierres angulaires de la politique économique européenne. Pourtant l’Europe n’investit que 0,8% de son produit intérieur brut (PIB) en mati-ère de recherche et développement. En mal de croissance, l’Europe doit miser davantage sur la création des produits innovants. Ce qui explique le lancement en janvier dernier du programme Horizon 2020. Il regroupe en un seul programme tous les types de financement possible en vue de doper la recherche et l’innovation. Et c’est une enveloppe de près de 80 milliards d’euros qui sera disponible d’ici 2020. L’objectif visé dans le cadre de cette plani-fication est de porter le niveau d’investissement en matière d’innovation à 3 % du PIB. D’après les experts, ce taux permettrait de créer 3,7 millions d’emplois et de générer 795 milliards d’euros d’ici 2025. Cynthia Bashizi redaction.be@mediaplanet.com L’Europe n’investit que 0,8% de son PIB en innovation Le programme Horizon 2020 = 80 milliards d’euros disponible d’ici 2020 en faveur de l’innovation L’objectif visé avec horizon 2020 est de porter le niveau d’investissement en matière d’innovation à 3 % du PIB. Ce qui permettrait de créer 7 millions d’emplois et de générer 795 milliards d’euros d’ici 2025 0,000 Indice de performance des Etats membres de l’UE en matière d’innovation La Comission Européenne a établi une note globale d’innovation allant de 0 à 1 pour ses membres. Cette note est déterminée à partir de 25 indicateurs de performance. Pour plus d’informations, consultez l’Innovation Union Scoreboard sur ec.europa.eu modest innovators moderate innovators innovation followers innovation leaders
  • 11. 10 · WWW.INNOVER.BE ACTUALITÉ La constructionà la pointe de l’innovation S’il y a bien un secteur particulièrement innovant depuis la dernière décennie, c’est bien celui de la construction! Nos bâtiments sont ainsi devenus de véritables intégrateurs de tech-nologies où savoir-faire et maîtrise représentent deux facteurs de plus en plus fondamentaux. Les immeu-bles comportent des systèmes de régulation de plus en plus sophis-tiqués et la performance énergé-tique des bâtiments n’a cessé de s’améliorer ces dernières années pour tendre vers des bâtiments quasi neutres en énergie. Les moteurs de ces innovations sont liés aux multiples défis que le secteur de la construction, poids lourd de notre économie, doit rele-ver : réduire l’impact environnemen-tal des bâtiments (émissions CO2, déchets…), tout en maitrisant le coût final pour les utilisateurs et en res-pectant les exigences constructives (acoustiques, thermiques, protection incendie…) de plus en plus sévères. Sans perdre de vue les adaptations des bâtiments nécessaires pour faire face aux enjeux démographiques et au vieillissement de la population. Une collaboration fructueuse La collaboration de plusieurs acteurs à de multiples niveaux constitue sans conteste un défi majeur. Collaborer est aujourd’hui plus que jamais indispensable pour atteindre le niveau de qualité requis et accroître la dynamique d’un sec-teur rassemblant un grand nombre d’intervenants (maîtres d’ouvrage, concepteurs, pouvoirs publics, entrepreneurs, fabricants de maté-riaux et d’équipements…). À ce titre, les Centres de recherche jouent un rôle particulièrement important par le biais de leurs recherches appliquées et multidisciplinaires. Leur ancrage avec le secteur per-met par ailleurs une valorisation e‹cace des projets vers la pratique quotidienne de chantier. Un avenir ambitieux Pour l’avenir, l’ambition a‹chée par le secteur de la construction est de continuer à placer la barre tou-jours plus haut dans les diŽérents domaines concernés tout en visant l’optimum économique. Plus rapide, plus sain, plus confortable, plus léger, plus sûr, plus résistant, plus durable, plus esthétique, plus éco-logique, plus isolant: tels sont les qualificatifs qui se rapportent aux diverses innovations futures du sec-teur de la construction. Sans oublier que celles-ci devront également concerner les techniques de réno-vation énergétique du bâti existant qui constituent un défi majeur, dans le contexte d’un espace constructi-ble qui se réduit considérablement et où la rénovation sera le grand marché de demain. OLIVIER CLINCKART redaction.be@mediaplanet.com LES INCUBATEURS SOUTENUS PAR LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE EEBIC Avenue Wybran, 40 1070 Bruxelles +32.2.529.58.11 www.eebic.be ICAB Site Arsenal- Rue des Pères Blancs 4 1040 Bruxelles +32.2.737.67.11 www.icabrussel.be BLSI Clos Chapelle aux Champs 30, bte 1 1200 Bruxelles + 32.2. 880.62.00 www.blsincubator.com citydev.brussels dynamise les incubateurs de la Région de Bruxelles-Capitale
  • 12. WWW.INNOVER.BE · 11 INSPIRATION Des peintures et vernis nouvelle génération Les matières premières biosourcées se voient promises à un bel avenir dans le domaine des peintures et vernis. En matière de peintures et de revêtements, des recherches col-lectives sont organisées à l’échelle européenne, mais également en partenariat avec les pôles de com-pétitivité à l’échelle régionale. Les matières premières biosourcées disponibles, ainsi que celles issues du recyclage, sont évaluées. Des labels vont lister les performances du produit et mettre en évidence les peintures qui ont un impact moins négatif sur l’environne-ment (émission de composés organiques volatils limitée) ou qui utilisent des matières premières biosourcées, le tout en se basant sur un niveau de performance (durabilité, adhésion...). Les résultats dégagés sont desti-nés en priorité aux industriels, afin qu’ils puissent mieux s’y retrouver dans toutes ces alternatives dis-ponibles. Ces derniers témoignent aujourd’hui d’une réelle prise de conscience et d’une volonté accrue d’implémenter les résultats des recherches. Les clés du succès Certains critères majeurs doivent être pris en compte pour le dévelop-pement de ces matières premières. Tout d’abord, elles doivent pouvoir s’intégrer dans des revêtements performants. C’est la condition indispensable pour susciter l’inté-rêt. Ensuite, le coût reste détermi-nant. Depuis des dizaines d’années déjà, les spécialistes planchent sur l’optimisation des procédés d’ex-traction des matières premières issues du pétrole, preuve que tout cela ne se fait pas en quelques mois. On cherche aujourd’hui à construire des formulations inno-vantes sur ces chimies issues du végétal, plutôt que de miser sur un remplacement part pour part des matières premières issues du pétrole. Par ailleurs, des facteurs clés ne peuvent pas être négligés dans la formulation : la qualité de l’air intérieur, la durabilité du système, etc. Il faut donc des revêtements qui permettent de répondre à l’évo-lution de la réglementation. Sans perdre de vue que les molécules issues du végétal peuvent parfois être plus nocives que celles issues du pétrole, d’où l’importance de se montrer particulièrement attentifs à ce genre de détails au niveau de la recherche. Une attention qui porte aussi au niveau de la communication: les sociétés n’ont pas toujours su communiquer de façon efficace au départ. Depuis lors, l’approche en la matière a été complètement revue de manière fructueuse, afin de positionner la démarche struc-turellement par rapport aux avan-tages apportés par ces matières premières. Perspectives prometteuses Le secteur continue donc son développement. De nombreuses innovations existent déjà pour les polyuréthanes et les recherches progressent à grands pas pour les acryliques. De réelles avancées ont vu le jour également au sujet des composés organiques volatils, de la transition au niveau des peintures solvants, des générations actuelles de peintures aqueuses, etc. Formu-ler des peintures à base de gluten est également à l’étude. Tous ces développements démontrent à quel point la recherche est dyna-mique. Le secteur de la peinture est techniquement très innovant : il représente l’un des gros secteurs de la chimie qui a su se remettre en question par rapport aux réglemen-tations environnementales. L’accompagnement en matière de recherche est assez performant dans notre pays. Les acteurs de l’intermédiation jouent un rôle fon-damental, comme les organismes qui valorisent la recherche dans les universités, les organismes d’accompagnement à la protection intellectuelle ou à l’innovation ou encore les pôles de compéti-tivité qui apportent un soutien précieux au développement de ces matières premières. Les centres de recherche aident à trouver un financement pour des programmes de recherches. Des PME peuvent ainsi évoluer sur ces thématiques grâce à l’accompagnement dont elles bénéficient. Autant d’initia-tives qui témoignent d’un avenir prometteur! Your Partner in Coatings Science Technology En tant que source d’innovations technologiques et d’appui pour le développement des entreprises dans le secteur des revêtements de surface, le CoRI joue un rôle de « ferment technologique » crucial. Le CoRI supporte les entreprises dans la stimula-tion de l’innovation, les technologies d’application, la recherche de nouvelles matières premières, de produits performants et respectueux de l’environne-ment, la préparation et traitements de surface et les essais de pré- et de post application. Les missions du CoRI sont de fournir de l’assistance et des services en offrant les analyses et les mesures appropriées, la résolution de problèmes, les contrats de recherche, l’assistance technique et la forma-tion aux fabricants de peinture, aux fournisseurs de matières premières, aux applicateurs professionnels et aux utilisateurs industriels. Le CoRI est en contact avec l’ensemble de la chaîne de valeur depuis le monde académique, les autres centres de recherche, les fournisseurs de matières premières, les équipementiers, les formulateurs, les applicateurs, les assureurs ou encore les utilisateurs. Les domaines d’expertise traités au CoRI sont : l’adhérence et l’adhésion, la colorimétrie, la corro-sion, la durabilité, les contraintes internes, les propriétés mécaniques, les nano-technologies, la formulation des peintures et des revêtements, les peintures poudres, la rhéologie, les smart coatings, les systèmes sous réticulation UV et EB, les émissions de composés organiques volatiles des revêtements, OLIVIER CLINCKART redaction.be@mediaplanet.com la disponibilité et les performances d’alternatives biosourcées aux matières premières pétrochimiques ou encore la valorisation des déchets issus de la fabrication des peintures. CoRI - Coatings Research Institute - Av. Pierre Holoffe, 21 - BE - 1342 Limelette - Belgium - Tel + 32 2 653 09 86 - Fax +32 2 653 95 03 - cori@cori-coatings.be - www.cori-coatings.be COIPRD0034_57761 Ann mediaplanet_innovation_120x259.indd 1 30/10/14 10:49
  • 13. Limiter les risques, identifi er les opportunités… c’est notre métier ! Pour que vous puissiez vous concentrer sur le vôtre, nous veillons sur l’environnement de votre organisation : nous vous fournissons les signaux qui éclaireront vos décisions stratégiques et faciliteront la mise en oeuvre des actions nécessaires à la croissance de votre activité. 25 années d’expérience professionnelle multisectorielle nous permettent un accompagnement intégré du dirigeant et de ses équipes vers la croissance. Seuls ou avec nos partenaires notre démarche intègre les 3 piliers de l’Intelligence Stratégique : la veille, la protection de l’information et l’infl uence. Nous facilitons la prise de décision stratégique et l’action. Nos Services ❱ Veille professionnelle ❱ Audit ❱ Etudes stratégiques ❱ Formation Nos clients sont les PME innovantes, les centres de recherche et les organisations représentatives des entreprises et centres de recherche. Qualité Fiabilité Confi dentialité Personnalisation Intégrité Respect des délais Dominique Dieng | Akasias Rue de la Semence, 71/5 | 1080 Brussels (Belgium) | Tél. +32(0)2 280 14 18 | Mobile: +32(0)473 420 669 TVA: BE 069 0327 125 | IBAN : BE28 3770 3003 9220 | BIC : BBRUBEBB mail: dominique.dieng@akasias.eu | www.akasias.eu | www.is4research.be NOS VALEURS Vous êtes une entreprise et avez des projets de recherche et d’innovation en Région bruxelloise ? Innoviris peut vous attribuer un fi nancement afi n d’accroître votre ambition ou accélérer votre planning. Dix mesures bruxelloises de soutien fi nancier existent, afi n de coller au mieux aux spécifi cités de chaque projet. Industrial Research : Acquérez de nouvelles aptitudes et connaissances scientifi ques afi n de mettre au point un produit, procédé ou service. Experimental Development: Développez de nouveaux produits, procédés ou services, présentant un caractère innovant. Process Innovation: Innovez dans votre méthode de production ou de distribution ou mettez en oeuvre une nouvelle méthode organisationnelle interne à l’aide des TICs. Brussels Spin out: Créez une entreprise à Bruxelles pour valoriser les résultats de votre recherche scientifi que. Innovative Starters: Bénéfi ciez d’une aide pour mettre en oeuvre votre business model et vos projets innovants à moyen Innoviris vous donne en outre la possibilité de bénéfi cier d’un soutien fi nancier pour votre participation à certains programmes européens. POUR TOUTE INFORMATION GÉNÉRALE, VISITEZ NOTRE SITE WEB – WWW.INNOVIRIS.BE Pour toute demande spécifi que, contactez : Sebastian Serrano – Scientifi c Advisor, tél : 02/600 50 63 – sserrano@innoviris.be et long terme. Feasibility Studies: Bénéfi ciez de l’expertise d’un consultant ou d’un organisme spécialisé pour faire valider la faisabilité de votre idée innovante. Patent: Protégez par un brevet les résultats issus de vos travaux de recherche industrielle ou de développement expérimental. Innovation Vouchers: Bénéfi ciez, à faibles coûts, de l›expertise d›un centre de recherche pour votre projet innovant. Living Labs: Réalisez votre projet dans une plateforme expérimentale en co-création avec des utilisateurs fi naux. International Partnerships : Montez un projet scientifi que collaboratif dans le cadre d›un programme européen de RDI.