Supplément Trends Tendance - innovation- novembre 2014
1. CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR MEDIAPLANET ET N’EST PAS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS DE TRENDS-TENDANCES
INNOVATION
CROIRE EN SON PROJET
Christophe Hermanns : « Lancée en juin dernier, la réplication 3D est
une activité particulièrement innovante et à haute valeur ajoutée »
COVERPHOTO : PRIVÉ
Novembre 2014
DECOUVREZ-EN PLUS SUR
WWW.INNOVER.BE
La construction : un secteur en pleine évolution
Pour innover et améliorer votre compétitivité, faites
appel aux experts des Centres de recherche!
plus d’infos en page 10
SOCIÉTÉS BIOTECH
L’importance
du coaching
CONSTRUCTION
Savoir-faire, maîtrise et
collaboration
INNOVATION OUVERTE
Avoir recours à
des partenaires extérieurs
2. 2 · WWW.INNOVER.BE
LE DÉFI
«L’innovation est inscrite dans les gènes de nos entreprises. En Belgique, le secteur
privé représente à lui seul 69
% de toutes les dépenses en recherche et développement. Nous faisons
donc mieux que des pays comme la Finlande, la Suède, le Danemark ou encore l’Allemagne, même si
nous n’atteignons pas encore l’objectif européen d’allouer 3
% du PIB aux dépenses RD publiques et
privées », déclare Jos Pinte, General Manager Innovation Agoria.
« Pour plus de témoignages, photos
et vidéos, rendez-vous sur
www.innover.be
Je vous souhaite une bonne lecture! »
«L’innovationest notre carte
de visite à l’international» WWW.INNOVER.BE
Qui dit innova-tion,
dit nou-veaux
produits,
procédés et
technologies.
Mais ce n’est
pas tout. Les
entreprises, elles aussi, s’adaptent en
permanence: le business model est
repensé, la numérisation s’accélère,
les outils de production sont amé-liorés
pour atteindre le plus haut
niveau de qualité, l’accent est mis sur
la production économe en énergie, les
matières premières naturelles sont
remplacées par des alternatives...
La créativité
Mais les collaborateurs ne restent
pas les bras croisés: ils évoluent éga-lement
et proposent des idées cré-atives
dans leur environnement de
travail. Agoria et son centre techno-logique
Sirris accompagnent actuel-lement
une vingtaine d’entreprises
wallonnes et bruxelloises dans le
cadre d’un projet de transformation
unique en Europe pour qu’elles devi-ennent
des «usines du futur». Ces
entreprises devront servir de source
d’inspiration pour inciter 50 autres
entreprises à faire leurs premiers pas
en direction de l’usine du futur.
Vers la prospérité
Dans notre pays, une entreprise
n’a d’autre choix que d’innover
plus vite et plus en profondeur sur
tous les plans si elle veut survivre.
Le problème a déjà été signalé
à maintes reprises : la Belgique
fait face à des coûts de fonction-nement
élevés, à une législation
complexe et lourde, à une pénurie
de personnel technique quali-fi
é... Or, ce n’est qu’en créant de la
valeur de manière très productive
et en exportant leur production
que les entreprises continuent de
générer de l’emploi et de contri-buer
à la prospérité.
Les centres de recherche
Les centres de recherche collectifs
comme Sirris, les pôles de compéti-tivité
tels que Mecatech et Skywin
et les centres de recherche straté-gique
jouent également un rôle pri-mordial
pour accélérer l’innovation
dans les entreprises.
Un soutien public
Toutefois, les autorités publiques
doivent elles aussi apporter leur
pierre à l’édifice. De nombreux
efforts ont été mis en place pour
soutenir l’industrie et princi-palement
les PME dans leurs
projets d’innovation. Il n’est pas
facile pour une entreprise de s’y
retrouver parmi ces (trop) nom-breuses
mesures. Certaines ne
sont pas toujours adaptées à la
réalité des PME industrielles,
principalement sur deux points:
les délais de traitement et les
délais de paiement.
Après les efforts significatifs
– notamment fi nanciers – réali-sés
ces dernières années par les
secteurs privé et public, il faut à
présent optimiser les politiques
de soutien à l’innovation afi n de
maximiser les e– ets économiques
des budgets importants qui y sont
consacrés, notamment en instau-rant
un pilotage cohérent et lisible
pour les entreprises.
L’innovation à Bruxelles
En Région bruxelloise, l’innovation
doit être davantage encouragée.
Aujourd’hui, les dépenses RD par
rapport au PIB s’élèvent seulement
à 1,5%, loin de l’objectif européen
de 3%. Il s’agit donc d’augmenter
ces dépenses de 10 % par an. Par
ailleurs, Bruxelles devrait met-tre
sur pied un pôle d’innovation
fort dans les TIC, regroupant uni-versités,
centres de recherche et
entreprises. Les autorités doivent
aussi veiller à concentrer leurs
moyens sur des thèmes porteurs
pour la ville-Région, c’est-à-dire
liés au concept de « smart city »
(ex.: mobilité intelligente, data…).
Et fi nalement, les fonds de capital-risque
pour les start-ups inno-vantes
doivent être renforcés afi n
d’assurer leur développement.
DÉCOUVREZ NOTRE
CAMPAGNE DIGITALE
Nicolas Mascia
PROJECT MANAGER
INNOVATION
NOVEMBRE 2014
Managing Director: Leoni Smedts
Head of Production: Daan De Becker
Web Editor: Annelien Alaerts
Business Developer: Anouk Lescrenier
Project Manager: Nicolas Mascia
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Rédaction: Olivier Clinckart,
Philippe Van Lil, Cynthia Bashizi,
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6 modules de 2 jours
du 29 janvier au 29 mai 2015
à Louvain-la-Neuve
études de cas,
témoignages de terrain,
échange d’expériences,
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Infos et inscriptions :
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GESTION DE L’INNOVATION
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L’INNOVATION !
Jos Pinte
GENERAL MANAGER
INNOVATION AGORIA
Dans notre pays,
une entreprise n’a
d’autre choix que d’innover
plus vite et plus en
profondeur sur tous les
plans si elle veut survivre
3. WWW.INNOVER.BE · 3
ACTUALITÉ
L’innovation est déterminante pour rester compétitif
Pour concevoir des inno-vations
technologiques,
les tester et les mettre en
oeuvre, les entreprises doivent
bien souvent recourir à des experts
externes. Ceci concerne aussi bien
la conception de nouveaux produits
que l’instauration de processus de
production plus ecaces.
Forte de quelque 140experts, Sir-ris,
le centre collectif de l’industrie
technologique, est active depuis
plus de 60 ans dans l’aide aux
entreprises pour l’implémentation
d’innovations technologiques. Aux
yeux de son directeur général, Her-man
Derache, «pour qu’une entre-prise
reste compétitive et survive
dans le contexte actuel, avec des
coûts très élevés par rapport à nos
concurrents étrangers, il lui est
indispensable d’investir dans l’in-novation
technologique. Il faut sans
cesse rester à la pointe, sortir des
produits toujours plus proches des
attentes et des besoins des clients».
Les entreprises semblent avoir pris
conscience de cette nécessité impé-rieuse
: «Plus de 80% des projets
d’innovation que nous réalisons
sont initiés à la demande des entre-prises
elles-mêmes». Si les projets
les plus importants concernent des
entreprises de 50 à 250personnes,
trois quarts de ces entreprises sont
en l’occurrence des PME.
Une expertise neutre
Globalement, il s’agit soit d’entre-prises
à la recherche d’expertises
très spécifiques pour des projets
pointus, soit d’entreprises sans
département de recherche déve-loppement.
À côté des entreprises
de l’industrie technologique (sec-teur
Agoria), Sirris dessert aussi
d’autres secteurs qui n’échappent
pas à l’introduction de nouvelles
technologies et à la recherche de
conseils avisés. « L’avantage de
faire appel à des experts comme les
nôtres est qu’ils sont neutres. Nous
ne vendons pas de technologie spé-cifique,
mais aidons les entreprises
à faire le bon choix technologique
adapté à leur business», estime Her-man
Derache.
Les usines du futur
Se préparer pour le futur en termes
de processus ou fabriquer les pro-duits
du futur peut parfois prendre
de longues années. Toutefois, les
délais entre le moment où l’on
innove et celui où le produit se
retrouve sur le marché sont de
plus en plus courts. Autre nouvelle
tendance sur le marché de l’inno-vation
: « Depuis 3 ou 4 ans, une
attention beaucoup plus accrue est
portée à la modernisation de la pro-duction
elle-même; les entreprises
se préparent pour l’avenir. On parle
des “Usines du Futur” pour mainte-nir
la compétitivité de notre indus-trie
», conclut notre interlocuteur.
Plus de 80 %
des projets
d’innovation sont
initiés à la demande
des entreprises
elles-mêmes
Depuis 3 ou 4 ans
une attention
beaucoup plus
accrue est portée à
la modernisation
de la production
elle-même
La biotechnologie est un secteur en
pleine croissance en Wallonie. Pour
répondre aux besoins des jeunes
entreprises innovantes dans ce secteur, l’in-cubateur
WBC (Wallonia Biotech Coaching)
dispose d’outils d’accompagnement et de
financement sur fonds propres. Son direc-teur,
Serge Pampfer, nous en dit plus.
Quelle est la situation dans le secteur
des biotechnologies en Wallonie
?
Serge Pampfer: «De plus en plus de sociétés
biotechnologiques, soutenues par le sec-teur
privé ou public, s’apprêtent à se lancer
sur le marché public, ce qui est un signe de
maturité économique et industriel évident.
Actuellement, une seule société wallonne
dans le secteur est cotée en Bourse. Plu-sieurs
sociétés ont cette ambition dans
les prochains mois ou dans les prochaines
années.»
Quels sont les besoins des entreprises
du secteur
?
S. P.: «Si la partie recherche et développe-ment
reste universitaire, les besoins des
jeunes entreprises se font ressentir dans
la finalisation et la commercialisation de
leurs produits. Elles ont des besoins d’en-cadrement
au sens large, mais surtout de
production, d’industrialisation, de pros-pection.
»
Pour y répondre, quels outils propose
WBC
?
S. P. : « Nous proposons di¬érents outils
d’accompagnement et de financement
pour aider les sociétés de biotechnologie
à atteindre leurs objectifs. Nous commen-çons
par des évaluations pour constituer
un dossier de conviction auprès d’investis-seurs
potentiels. Nous o¬rons une aide au
management par des professionnels. Nous
disposons de ressources financières propres
PHILIPPE VAN LIL
redaction.be@mediaplanet.com
pour accélérer le processus d’implantation
et d’industrialisation. Nous apportons notre
double expertise du secteur des biotechno-logies
et de la création d’entreprises. Nous
disposons d’un panel d’experts avec les-quels,
pour certains, nous avons déjà beau-coup
travaillé. Nous sommes connectés au
grand maillage de l’industrie des biotech-nologies
en Wallonie et à l’échelle interna-tionale.
Si nous travaillons à l’exportation
pour une société incubée, c’est toujours
sur la base d’un mandat que la société nous
confère pour un objectif précis.»
Aujourd’hui, quel est le bilan
?
S. P.: «Entre 2007 et 2014, nous avons contri-bué
à la création de 14sociétés biotechno-logiques.
Nous avons également aidé une
quinzaine de sociétés déjà existantes. En
2014, nous comptons 23sociétés en accom-pagnement
dont 12ont le statut d’incubées.
Elles disposent de la totalité des leviers et
des outils dont WBC peut donner accès pour
aider la société bénéficiaire. Enfin, 3sociétés
sont sorties de l’incubateur.»
JACQUELINE REMITS
redaction.be@mediaplanet.com
Herman Derache
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SIRRIS
Serge Pampfer
DIRECTEUR DE L’INCUBATEUR WBC
Les sociétés ont
des besoins
d’encadrement au sens
large, mais surtout de
production,
d’industrialisation, de
prospection
PARTNERSHIP
Comment coacher les sociétés
innovantes en biotechnologie
4. 4 · WWW.INNOVER.BE
EXPERTISE
Benoît Gailly, Professeur
en Gestion de l’innovation
à la Louvain School of
Management, développe
différents aspects de
l’innovation ouverte.
«Traditionnellement, l’innovation
fermée représentait le développe-ment
en interne par les entreprises
de leurs propres idées, qu’elles pla-çaient
ensuite elles-mêmes sur le
marché.
Or, de nombreuses entreprises
ont constaté que cela limitait assez
fortement leur capacité à innover,
et que le recours à des expertises
extérieures pouvait s’avérer très
profitable. Plusieurs démarches
sont alors envisageables pour l’en-treprise
:
soit aller chercher des idées à
l’extérieur et les mettre en
oeuvre en interne.
soit considérer qu’elle ne pos-sède
pas en interne toutes les
compétences pour amener une
innovation sur le marché. Elle peut
dès lors, par exemple, sous-traiter
certaines parties du projet.
soit transférer en cours de
développement un projet à un
tiers qui se chargera de la mise en
oeuvre.
soit combiner les diĎrentes
options précitées.»
Surmonter les obstacles
Pour autant, recourir à l’innova-tion
ouverte n’est pas sans risques.
Pour Benoit Gailly, « quatre obs-tacles
majeurs peuvent être ren-contrés
:
les coûts de recherche et d’éva-luation
des partenaires éven-tuels.
devoir négocier et contractua-liser
toute une série de termes
commerciaux et de conditions
(dont la propriété intellectuelle).
devoir mettre en place des pro-cédures
de contrôle et de par-tage,
savoir gérer les conflits, et
éventuellement arrêter la collabo-ration
avec le partenaire si cela
s’avère nécessaire.
combiner diƒérentes manières
de fonctionner, de partager les
connaissances, etc. C’est la di‘culté
rencontrée par exemple entre une
PME et une université de travailler
avec des gens qui fonctionnent diĎ-remment.
Bref : identifier et évaluer les
partenaires, négocier et contrac-tualiser,
surveiller le contrat, mettre
en oeuvre et résoudre les conflits et
enfin faire face aux diĎrences de
culture.»
Compétences nouvelles
Une fois ces risques correctement
appréhendés, les avantages de
l’innovation ouverte ne manquent
pas: «En premier lieu, une réduc-tion
tant des coûts que des risques
et du temps. Et cela permet de lan-cer
sur le marché des solutions qui
combinent des technologies de dif-férentes
entreprises.
Par ailleurs, de manière plus
générale, une entreprise peut
exploiter des économies d’échelle,
atteindre de nouveaux marchés et
accéder à des connaissances com-plémentaires.
Cela se fera soit par des accords
bilatéraux, soit à plus grande échelle
avec des consortiums et des réseaux
impliquant un nombre plus grand
d’entreprises.»
En résumé, ces diƒérents critères
doivent être correctement pris en
compte pour développer une inno-vation
ouverte e‘cace: «Travailler
avec des partenaires présente des
avantages, mais aussi des inconvé-nients
et exige des compétences
nouvelles. Il faut donc bien cerner
les cas où les avantages compensent
les inconvénients, et développer les
compétences adéquates.»
OLIVIER CLINCKART
redaction.be@mediaplanet.com
Comment développer le concept
profitable d’innovation ouverte ?
Benoît Gailly
PROFESSEUR EN GESTION DE
L’INNOVATION À LA LOUVAIN
SCHOOL OF MANAGEMENT
L’innovation
ouverte n’est
pas sans risques,
mais une fois ces
risques
correctement
appréhendés, les
avantages ne
manquent pas
IDÉE
CRÉATIVITÉ
INNOVATION
VISION
13 15 NOV. 2014
LE RENDEZ-VOUS DE L’INNOVATION
ET DE L’ENTREPRENARIAT
Entrée gratuite sur préinscription:
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Organisation :
5. WWW.INNOVER.BE · 5
ACTUALITÉ
Le soutien à l’innovation en pleine ébullition!
Avant tout, l’innovation est
une discipline qui explose
et qui vise à répondre
aux grands enjeux économi-ques
et sociétaux: production et
valorisation des connaissances,
compétitivité des entreprises,
dynamique entrepreneuriale,
management efficace, recherche
de l’excellence et création des
compétences-clés de demain, etc.
Sacré programme!
Des innovateurs-entrepreneurs
naissent sans nécessairement
emprunter les chemins classiques,
ils émergent à une vitesse et avec un
culot jamais constatés auparavant.
Malgré une excellente compréhen-sion
technologique et une curiosité
renforcée pour le marché, ils sont
souvent à la recherche d’une res-source:
le super-coach, le mentor
intelligent, l’homme/la femme de
confiance!
Un écosystème en mutation
Bien sûr, de nouveaux acteurs
apparaissent, et provoquent une
ébullition dans le paysage. Cer-tains
intermédiaires traditionnels,
comme les CEEI par exemple (EU-BICs
en anglais), se réinventent
en adoptant de nouveaux modes
d’intervention. L’incubation évo-lue
vers l’accélération, avec ou sans
infrastructures physiques, avec
ou sans outil financier. Les infra-structures
d’accueil adoptent un
relifting complet en misant sur
le co-working ou en s’équipant de
Fablabs. Les initiatives visant à con-necter
innovateurs et investisseurs
foisonnent.
Le soutien à l’entrepreneuriat
innovant devient irrésistiblement
plus collaboratif et participatif: ceci
pourrait bien à la fois accentuer le
phénomène de désintermédiation,
mettre à mal le corporatisme des
intermédiaires «en mode fermé»,
et privilégier les acteurs de sou-tien
agissant « en mode ouvert ».
Les méthodes novatrices de type
living-labs, design thinking, lean
start-ups, business model canvas,
e’ectuation, creative labs, serious
games modifient considérablement
la boîte à outils des intermédiaires,
et renforcent leur professionnalisa-tion.
Il n’est d’ailleurs pas interdit
de penser, comme le fait la Cour des
Comptes Européennes lorsqu’elle
recommande le label EU-BIC/CEEI,
que la certification «peer2peer» des
intermédiaires booste leurs per-formances,
et clarifie la lisibilité de
l’écosystème de support.
Le soutien à l’innovation entre-preneuriale
nécessite également la
mise en place d’approches théma-tiques
spécifiques. Ce fût naturel-lement
une des hypothèses sous-tendant
l’émergence des Clusters
et Pôles de Compétitivité en Wal-lonie.
C’est aussi une tendance
lourde qui touche tous les secteurs
(agro-industries, sciences du vivant,
applications spatiales, éco-techno-logies,
…) et tous les socio-groupes
(l’entrepreneuriat au féminin, les
jeunes, …).
Le secteur public suit le
mouvement
Les organisations gouvernementa-les
et les collectivités territoriales
disposant de compétences en mati-ère
d’innovation et de soutien aux
entreprises participent elles aussi à la
mutation de l’écosystème. Le cadre de
référence européen contraignant les
Régions à s’engager dans une vérita-ble
stratégie d’innovation (la fameuse
S3 ou « Smart Specialization Stra-tegy
») y est pour beaucoup. Et on peut
dire que ceci commence à produire
des e’ets vertueux. On peut cepen-dant
espérer que ces initiatives et pro-grammes
soient plus que du «smart
packaging » de politiques publiques.
On assiste d’ailleurs à un retour
aux fondamentaux du métier de
soutien aux innovateurs-entrepre-neurs,
assorti d’une modernisation
des éléments de langage, d’une pro-fessionnalisation
des acteurs, et de
la reconfiguration des partenariats.
Le métier de l’accompagnement
structuré et personnalisé de pro-jets
d’innovation dans les start-ups
et les PMEs retrouve ses lettres de
noblesse, grâce à l’engagement de
professionnels formés et crédibles.
C’est le coeur du métier des CEEI/
EU-BIC ! Et cette quête renouve-lée
de l’excellence en matière de
services est la seule vraie bonne
stratégie à adopter pour les acteurs
du soutien à l’innovation. Pour les
organisations gouvernementales et
les entrepreneurs eux-même aussi
d’ailleurs. À bon entendeur….
redaction.be@mediaplanet.com
6. 6 · WWW.INNOVER.BE
INSPIRATION
Un homme parti de rien
à la tête d’une success story
Christophe Hermanns est le
fondateur et directeur de la
SPRL namuroise Vigo Uni-versal,
créée en 2011. Parti de rien,
l’homme a fait preuve de ténacité et
de créativité pour mener à bien son
projet d’entreprise. Celle-ci mène de
front pas moins de six activités.
Quel a été votre parcours
avant l’ouverture de votre
entreprise
?
Christophe Hermanns‚: «‚A 7 ans,
je savais déjà lire, écrire et calcu-ler.
J’ai alors reçu mon premier
ordinateur et immédiatement
commencé à faire de la program-mation
informatique. En secon-daire,
j’ai fait des études scienti-fiques,
tout en m’intéressant au
commerce. J’avais mis en place
un système d’achat et de vente de
pièces informatiques ; mes cama-rades
d’école étaient les action-naires
de «‚ma petite entreprise‚»
et je leur redistribuais une partie
des bénéfices. Puis, j’ai suivi un
graduat en informatique à Liège
tout en travaillant, en tant qu’étu-diant,
pour Microsoft, Compaq et
HP en tant que vendeur. En paral-lèle,
je m’intéressais également au
monde du spectacle, en particu-lier
à la pyrotechnie et aux recons-titutions
historiques‚; passionné
de jeux vidéo, je voulais refaire
en vrai dans les spectacles ce que
l’on voyait dans les jeux vidéo. J’ai
terminé mes études à l’université
de Paris XIII, en Erasmus. Après
cela, j’ai travaillé entre autres
dans l’informatique, le jeu vidéo
et l’événementiel, en Belgique et
à l’étranger, notamment à Sin-gapour,
essentiellement comme
free-lance.‚»
Dans quelles conditions
avez-vous lancé votre
entreprise
?
C. H.‚ : «‚ Mon projet était - et j’y
suis parvenu - de créer une société
pluridisciplinaire avec 6 dépar-tements
‚ : logiciels sur mesure,
événementiel, communication,
réplication 3D, robots interactifs
et photographie. Je n’ai trouvé
aucune forme d’aide au moment
du lancement. Lorsque j’ai expli-qué
à mon ancienne banque et à
des associations d’aide aux entre-prises
que je ne disposais d’aucun
fonds et d’aucun avoir, on m’a ri
au nez et je me suis entendu dire,
en forme de boutade, « Appelez
Universal ! » Malgré les murs, je
ne me suis pas découragé‚: j’ai mis
dans l’entreprise tout l’argent que
j’avais économisé comme indé-pendant
et, en guise de pied de nez
à cette boutade et à tous ces gens
qui pensaient que mon concept
n’était pas viable, j’ai appelé ma
société «‚Vigo Universal‚». J’ai lancé
les 6 départements les uns après les
autres, en opérant les transferts de
bénéfices d’une activité à l’autre.
Aujourd’hui, la société fonctionne
bien‚: elle compte 7 collaborateurs,
en plus de nombreux externes
comme les dizaines d’artistes sous
contrat temporaire pour l’événe-mentiel
‚; elle est passée de 145.000
euros de chižre d’ažaires en 2011 à
300.000 cette année‚; nous avons
lancé notre 6e département en juin
dernier, à savoir un centre de répli-cation
3D, qui connaît un essor
incroyable.‚»
En quoi consiste ce centre
de réplication 3D
?
C. H.‚: «‚C’est une activité particu-lièrement
innovante. Au départ,
nous réalisions déjà tout ce qui
touche à la numérisation et à
Christophe Hermanns
FONDATEUR ET DIRECTEUR DE LA SPRL NAMUROISE VIGO UNIVERSAL
Ecouter les conseils des autres est essentiel,
mais avec un regard critique
7. WWW.INNOVER.BE · 7
Une stratégie
d’innovation e£ cace
Belourthe, spécialisée dans
les produits nutritionnels
à base de céréales, vient de
remporter à la fois le titre d’Entre-prise
de l’année et le prix de la
croissance du Grand Prix Wallon de
l’Entrepreneuriat. Une distinction
méritée pour cette société dont
la stratégie de développement et
d’innovation est remarquable.
Si Belourthe a connu ces dernières
années une importante croissance,
c’est parce qu’elle se démarque de ses
concurrentes par la compétitivité,
l’innovation et l’internationalisation.
« Nous vendons 95 % de nos produits
à l’exportation et nous n’arrêtons pas
de conquérir de nouveaux pays pour
lesquels nous mettons au point de
nouvelles recettes, souligne Maud
Quaniers, responsable RD chez
Belourthe. Après la Birmanie, nous
avons des projets notamment pour
la Russie, le Kazakhstan et la Chine.
Nous essayons toujours de faire
preuve d’innovation, de développer
des produits à haute valeur ajoutée,
tout en améliorant nos rendements
pour être compétitifs. Aujourd’hui,
notre croissance nous permet de pro-poser
à nos clients des produits inno-vants.
Ainsi, nous avons pu étendre
notre gamme de produits pour bébés
avec des recettes sans sucre ajouté
et d’autres avec des légumes. Nous
proposons aussi des compléments
nutritionnels pour d’autres publics
cibles tels que les femmes enceintes
et allaitantes, les personnes âgées et
les enfants en croissance. »
Accompagnement ciblé
Comment Belourthe est-elle arrivée
à ce résultat ? « En 2012 et 2013, nous
avons fait appel à Cide-Socran. Nous
voulions qu’ils nous aident dans le
cadre d’appels à projets subsidiés
par la Région wallonne. Ils nous ont
aidés à les monter, à trouver des par-tenaires
scientifi ques, à étoŸ er nos
dossiers de demande et à veiller à ce
qu’ils soient acceptés. » Grâce à cette
collaboration, Belourthe suit deux
programmes de la Région wallonne.
« Le projet Cwality a été réalisé en
partenariat avec l’ULg dont un pro-fesseur
en diabétologie nous a aidés
dans le développement d’une céréale
pour diabétiques. Il a été accepté par
la Région wallonne. Actuellement,
nous sommes en cours d’essais cli-niques
pour ce premier produit à
base de céréales pour diabétiques
disponible en Belgique et à l’export.
Le deuxième projet, Prototyping,
consistait à développer un produit
pour femmes enceintes et allai-tantes.
Nous avons été aidés pour
cibler les marchés. En août dernier,
nous avons lancé une première pro-duction
pour notre client en Irak. »
La stratégie, qui consiste à se
faire aider pour se démarquer de la
concurrence par l’innovation et le
développement de nouveaux pro-duits
qui permettent décrocher de
nouveaux marchés, est payante.
JACQUELINE REMITS
redaction.be@mediplanet.com
Maud Quaniers
RESPONSABLE RD
CHEZ BELOURTHE
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crise ou
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l’impression 3D en B2B. Plus tard,
notre participation à un salon
grand public nous a incités à ouvrir
un magasin ayant pignon sur rue.
Dans le même temps, la demande
des entreprises s’est accrue. La
clientèle est variée : le particulier
désirant refaire à l’identique la
pièce cassée d’une chaise de jardin ;
l’ingénieur qui désire prototyper
une nouvelle pièce ; l’architecte qui
veut reproduire une oeuvre d’art ;
etc. Depuis quelques semaines, en
partenariat avec plusieurs sociétés
externes, nous avons en outre créé
et lancé un photomaton unique au
monde : cette machine est capable
de numériser le corps des gens en
moins d’une seconde. Elle est com-posée
de 80 appareils photo de 18
mégapixels, qui donnent au fi nal
des photos globales de 1,444 mil-liard
de pixels. Au fi nal, la machine
reproduit ainsi fi dèlement en 3D
le corps d’une personne. Par ail-leurs,
vu notre expérience dans le
secteur de la numérisation, notre
plus-value, c’est également le
conseil aux personnes et la créa-tion
de logiciels spécifi quement
adaptés ; nous ne faisons pas que
vendre des imprimantes. »
Quels conseils donneriez-vous
à de futurs
entrepreneurs
8. ?
C. H. : « Créer des concepts et des
produits uniques à haute valeur
ajoutée que les autres ne font pas.
Cela vaut pour la recherche, le déve-loppement
comme pour la com-munication.
Il faut pouvoir sortir
des modèles préétablis et créer
ses propres manières de penser
et d’agir. Ecouter les conseils des
autres est essentiel, mais avec un
regard critique. S’inspirer de ce qui
se fait dans des entreprises à l’étran-ger
est également nécessaire. Il
faut aussi être conscient que ce que
l’on apprend durant sa formation
et son parcours scolaire ne su£ t
plus durant toute une vie profes-sionnelle
; il faut constamment se
remettre en question et s’autofor-mer,
notamment en termes de tech-nologies.
Mais, avant tout, l’entre-preneur
doit croire en son projet,
être passionné par ce qu’il fait. Dans
la vie, je suis parti de rien : je suis
orphelin et j’ai émargé un temps au
CPAS. Il faut être tenace ! »
PHILIPPE VAN LIL
redaction.be@mediaplanet.com
Nous vendons
95 % de nos produits
à l’exportation et nous
n’arrêtons pas de conquérir
de nouveaux pays pour
lesquels nous mettons au
point de nouvelles recettes
PHOTOS : PRIVÉ
9. 8 · WWW.INNOVER.BE
ACTUALITÉ
PARTNERSHIP
Des recherches en phase avec
les attentes des entreprises
Plus que jamais, des ponts sont lancés entre le
monde de l’entreprise et la recherche fonda-mentale
au sein des universités. C’est le com-bat
quotidien de Vinciane Gaussin, directeur général
de Welbio.
Fondée en 2009, l’ASBL Welbio est un institut de
recherches qui opère la jonction entre les universi-tés
francophones belges et les entreprises. Vinciane
Gaussin‚: «‚Notre activité est à mi-chemin entre la
recherche fondamentale libre et la recherchée appli-quée.
Nous soutenons la recherche fondamentale
d’excellence dans le domaine des sciences du vivant
et promouvons la valorisation des résultats dans des
applications biotechnologiques.‚» Actuellement, 23
programmes de recherche - dont les premiers ont
débuté en 2011 - sont en cours à l’ULB, l’UCL et l’ULg,
notamment dans les secteurs du cancer, de la neu-robiologie,
de l’asthme, de la génétique humaine et
des bactéries. Ces programmes impliquent actuelle-ment
quelque 170 scientifi ques et techniciens, dont
un tiers sont directement fi nancés par Welbio.
Des projets concrets
S’inscrivant en amont du Plan Marshall, ces pro-grammes
de recherche fondamentale d’excellence
débutent via des appels à projets lancés auprès des
universités. Puis, les meilleurs projets sont sélection-nés
par un jury international et sont fi nancés. Tous
ont la particularité que les chercheurs universitaires
devront ensuite s’impliquer auprès des entreprises.
Autrement dit, ils devront vérifi er que leurs décou-vertes,
leurs inventions - aussi fortuites soient-elles
- répondent bien aux besoins réels des entreprises,
comme de nouvelles applications biotechnologiques
ou cibles thérapeutiques. Les entreprises seront
alors chargées de développer ces inventions. Outre la
création d’emplois dans des laboratoires et celles de
licences, certaines inventions pourront aussi aboutir
à la création de nouvelles entreprises ou de spin o– .
PHOTO : BRUNO FAHY
Pour mener à bien sa mission, l’ASBL travaille en
étroite collaboration avec, en amont, les cellules de
valorisation des universités et, en aval, avec BioWin,
le pôle de compétitivité santé de Wallonie, dont l’une
des missions est d’analyser les besoins des entreprises
pour établir des appels à projets. «‚Le rôle de Welbio
est d’encourager les chercheurs à rencontrer très tôt
les entreprises pour porter un regard industriel sur
leurs projets. L’industriel donne ainsi rapidement
aux chercheurs des éléments de réfl exion pour leurs
recherches fondamentales. Pour le chercheur, il
importe de connaître au préalable son futur interlo-cuteur
et de nourrir des contacts réguliers avec lui.‚»
PHILIPPE VAN LIL
redaction.be@mediaplanet.com
L’asbl WELBIO est un institut inter-universitaire
créé en 2009 par le Gouvernement wallon
avec pour mission de:
Soutenir la recherche fondamentale d’excellence
dans les sciences du vivant;
Promouvoir le développement des découvertes
académiques en applications biotechnologiques
pouvant avoir un impact sur les soins de santé.
WELBIO soutient actuellement 23 projets de recherche
d’excellence au sein des universités francophones de Belgique.
Les équipes emploient un total de 168 scientifiques et techniciens,
dont approx. un tiers subventionné par WELBIO.
WELBIO se caractérise également par l’accompagnement individualisé des chercheurs de
l’institut afin d’établir une stratégie de valorisation des résultats intégrée à la recherche.
Envie d’en savoir plus? http://welbio.org
WELBIO a.s.b.l. - Avenue Pasteur 6, 1300 Wavre, Belgium
Siège social: Avenue de l’Hôpital 1, 4000 Liège, Belgium - RPM Liège: 812.367.476
Les biotechs, un secteur
fl orissant qui a de l’avenir
Le secteur des biotechs occupe
le peloton de tête européen et
mondial en termes d’investis-sements
en RD et d’opportunités
de croissance. « Plus de 300 entre-prises
belges dont une majorité de
PME y sont actives. Elles permettent
non seulement de rechercher et de
trouver des réponses aux grands
défis planétaires, mais assurent
également un développement de
l’emploi de plus en plus important
en Belgique », déclare Cathy Plas-man,
Secrétaire générale de bio.be.
Le secteur des biotechnologies est
un secteur majeur de l’économie,
tant à l’échelon européen que belge.
Il est le leader de l’innovation grâce
aux investissements renouvelés du
secteur public et privé en RD. La
Belgique compte aujourd’hui plus de
300 entreprises biotechs (essentiel-lement
des start-ups et des PME) et
occupe la quatrième place mondiale
en termes d’investissements RD par
entreprise biotech.
Avec une capitalisation bour-sière
de 11 milliards d’euros et une
part de marché d’environ 30‚% en
Europe (source KBC, 2012), les socié-tés
biotechs belges ont non seule-ment
connu le succès en bourse,
mais sont également parvenues
à conclure d’importants parte-nariats
avec les grandes sociétés
pharmaceutiques. La valeur totale
«‚bio-euro‚» dépasse les 7 milliards
d’euros en termes de contrats
signés depuis 2005 dont près d’un
milliard d’euros a été investi dans
des paiements anticipés et des
collaborations RD. Dans son rap-port
de 2012, la Banque Nationale a
elle-même souligné la position de
leader et l’importance de ce secteur
pour l’économie belge.
De nombreuses innovations sont
en cours dans la plupart des entre-prises
biotechs belges, dont certaines
ont déjà conquis une position de lea-der
mondial.
Une activité maîtresse
en Belgique
La majorité des entreprises sont
actives dans les biotechnologies
rouges, c’est-à-dire dans le domaine
de la santé en Belgique. Parmi les acti-vités,
on retrouve le développement
de médicaments biologiques, les
thérapies (cellulaires et tissulaires)
et les diagnostics avancés. En Wallo-nie
et à Bruxelles, les PME comptent
aujourd’hui plus de 30 produits en
phase de test dans leur pipeline.
Le biosecteur, aussi appelé la
biotech blanche et la chimie verte,
convertit et utilise la biomasse
comme matière première pour créer
des produits très divers tels que des
matériaux, des solvants et du com-bustible.
Cette industrie, qui est en
pleine expansion, est dynamisée par
l’importante demande des produc-teurs
de produits fi naux (ex.‚: embal-lage
pour les cosmétiques).
Selon une étude de l’Université de
Gand de 2013, ce secteur représente
déjà 9‚% de l’industrie belge et repré-sente
6‚ % de l’emploi du secteur. Il
o– re donc de réelles opportunités de
croissance dans notre pays. En e– et,
on prévoit que le marché mondial
sera multiplié par 5, voire 10, d’ici à
2020.‚En Flandre, nous disposons éga-lement
d’un cluster unique en Europe
constitué de di– érents centres de
recherches et d’entreprises actifs
dans le domaine de la génétique des
plantes (biotech verte) qui devrait
nous permettre de saisir cette oppor-tunité
de marché.
Un grand besoin de capitaux
En raison de la haute intensité de
RD, des coûts élevés et des risques
substantiels, il n’est pas évident pour
ce secteur, et surtout pour les PME, de
trouver des investisseurs. La sécurité
juridique à long terme, une réglemen-tation
uniforme et un climat favo-rable
à la RD conditionnent l’expan-sion
du secteur. C’est la raison pour
laquelle essenscia et sa division bio.
be proposent des actions concrètes
afi n d’assurer le développement de
la biotech en Belgique. Bio.be oeuvre
ainsi à la création d’un système de
tax shelter – tel qu’il existe dans le
secteur audiovisuel – qui permettrait
à d’autres secteurs d’investir dans ces
entreprises biotechs.‚
Un système transparent, assorti de
frais généraux minimaux, permet-tant
de fi nancer, par le biais du tax
shelter, les coûts d’un projet de 20‚%
lors de son lancement et jusqu’à 50‚%
dans sa phase fi nale permettrait de
fi nancer 130 projets existants par le
biais de ce système de tax shelter sur
la période 2014-2016. Une telle mesure
structurelle permettrait à terme
d’obtenir un retour sur investisse-ment
plus important, et de créer de
l’emploi direct et indirect.
Cathy Plasman
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE BIO.BE
Nous soutenons la recherche
fondamentale d’excellence dans
le domaine des sciences du vivant et
promouvons la valorisation des résultats
dans des applications biotechnologiques
Vinciane Gaussin
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE WELBIO
10. www.innover.be · 9
actualité
BG LV RO PL LT HR MT SK HU EL PT ES CZ IT CY EE SI EU FR AT IE UK BE NL LU FI DE DK SE
0,800
0,700
0,600
0,500
0,400
0,300
0,200
0,100
80 milliards pour doper l’innovation
La Belgique occupe la 7ème
place du palmarès européen
de l’innovation. De manière
globale, l’Union européenne rat-trape
son retard par rapport aux
pionniers américains et japonais.
Petit bémol. Les disparités de per-formance
entre pays européens
persistent.
La commission européenne
publie chaque année « le tableau
de bord de l’innovation ». Ce baro-mètre
jauge les progrès réalisés
par les pays de l’Union en matière
d’innovation. L’étude se fonde sur
25 critères répartis en trois catégo-ries
: outils (ressources humaines,
efficacité des systèmes de recher-che,
financements), activités des
entreprises (investissements, colla-borations
et entrepreneuriat, capi-tal
intellectuel) ainsi que résultats
(impact pour l’économie globale).
Une Europe divisée en 4
De ce rapport, il ressort que le degré
d’innovation est un brin compara-ble
à une course dont le peloton est
subdivisé en plusieurs groupes. Il y
a d’abord les meneurs, qualifiés de
« champions de l’innovation ». Ce
pôle d’excellence en innovation est
constitué de l’Allemagne, le Dane-mark,
la Finlande et la Suède. Ce
groupe affiche des résultats situés
au-dessus de la moyenne euro-péenne,
avec un taux d’innovation à
hauteur de 20%.
Viennent ensuite les « suiveurs
de l’innovation » au nombre des-quels
se trouvent l’Autriche, la Bel-gique,
Chypre, l’Estonie, la France,
l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-
Bas, le Royaume-Uni et la Slovénie.
Ces pays ont un taux d’innovation
qui approche et dépasse parfois la
moyenne. La Belgique fait figure
de proue dans les domaines des
publications scientifiques interna-tionales
et de la collaboration entre
les Petites et Moyennes Entreprises
(PME) innovantes. Nous sommes
par contre moins innovants en
matière de commercialisation de
nouvelles innovations et du nom-bre
de doctorats achevés.
En queue de peloton figurent les
« innovateurs modérés » dont les
timides résultats sont inférieurs à la
moyenne européenne. Ce groupe est
constitué de la Croatie, l’Espagne, la
Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Litua-nie,
Malte, la Pologne, le Portugal, la
République tchèque et la Slovaquie.
Enfin, la Bulgarie, la Lettonie et la
Roumanie sont des « innovateurs
modestes » avec des résultats moins
probants comparés à la moyenne
américaine.
« à l’Horizon 2020… »
D’après ce rapport européen, les
pays qui ont connu l’amélioration
la plus notable sont le Portugal,
l’Estonie et la Lettonie. La Suisse
reste le grand vainqueur européen
de l’innovation. L’Etat helvétique
devance les 4 groupes avec des
résultats supérieurs aux « cham-pions
de l’innovation ». A l’échelle
internationale, le classement est
dominé par le « Samsungland » ou
la Corée du Sud, la Suisse, les Etats-
Unis et le Japon. Au fil des ans,
l’Union européenne est en phase
de combler son retard par rapport
au Japon. Par contre, le fossé ne
cesse de se creuser entre les pays
européens et la Corée du Sud. Tou-tefois,
l’Europe demeure plus per-formante
que le Canada, l’Australie
et des pays émergents comme le
Brésil, la Russie, l’Inde et même la
Chine.
L’innovation est donc une des
pierres angulaires de la politique
économique européenne. Pourtant
l’Europe n’investit que 0,8% de son
produit intérieur brut (PIB) en mati-ère
de recherche et développement.
En mal de croissance, l’Europe doit
miser davantage sur la création des
produits innovants.
Ce qui explique le lancement
en janvier dernier du programme
Horizon 2020. Il regroupe en un
seul programme tous les types de
financement possible en vue de
doper la recherche et l’innovation.
Et c’est une enveloppe de près
de 80 milliards d’euros qui sera
disponible d’ici 2020. L’objectif
visé dans le cadre de cette plani-fication
est de porter le niveau
d’investissement en matière
d’innovation à 3 % du PIB. D’après
les experts, ce taux permettrait de
créer 3,7 millions d’emplois et de
générer 795 milliards d’euros d’ici
2025.
Cynthia Bashizi
redaction.be@mediaplanet.com
L’Europe n’investit que 0,8%
de son PIB en innovation
Le programme
Horizon 2020 =
80 milliards d’euros
disponible d’ici 2020 en
faveur de l’innovation
L’objectif visé avec horizon
2020 est de porter le niveau
d’investissement en
matière d’innovation à 3 %
du PIB. Ce qui permettrait
de créer 7 millions
d’emplois et de générer
795 milliards d’euros
d’ici 2025
0,000
Indice de performance des Etats membres
de l’UE en matière d’innovation
La Comission Européenne a établi une note globale d’innovation allant de 0 à 1 pour
ses membres. Cette note est déterminée à partir de 25 indicateurs de performance.
Pour plus d’informations, consultez l’Innovation Union Scoreboard sur ec.europa.eu
modest innovators moderate innovators innovation followers innovation leaders
11. 10 · WWW.INNOVER.BE
ACTUALITÉ
La constructionà la pointe de l’innovation
S’il y a bien un secteur
particulièrement innovant
depuis la dernière décennie,
c’est bien celui de la
construction!
Nos bâtiments sont ainsi devenus
de véritables intégrateurs de tech-nologies
où savoir-faire et maîtrise
représentent deux facteurs de plus
en plus fondamentaux. Les immeu-bles
comportent des systèmes de
régulation de plus en plus sophis-tiqués
et la performance énergé-tique
des bâtiments n’a cessé de
s’améliorer ces dernières années
pour tendre vers des bâtiments
quasi neutres en énergie.
Les moteurs de ces innovations
sont liés aux multiples défis que le
secteur de la construction, poids
lourd de notre économie, doit rele-ver
: réduire l’impact environnemen-tal
des bâtiments (émissions CO2,
déchets…), tout en maitrisant le coût
final pour les utilisateurs et en res-pectant
les exigences constructives
(acoustiques, thermiques, protection
incendie…) de plus en plus sévères.
Sans perdre de vue les adaptations
des bâtiments nécessaires pour faire
face aux enjeux démographiques et
au vieillissement de la population.
Une collaboration
fructueuse
La collaboration de plusieurs
acteurs à de multiples niveaux
constitue sans conteste un défi
majeur. Collaborer est aujourd’hui
plus que jamais indispensable pour
atteindre le niveau de qualité requis
et accroître la dynamique d’un sec-teur
rassemblant un grand nombre
d’intervenants (maîtres d’ouvrage,
concepteurs, pouvoirs publics,
entrepreneurs, fabricants de maté-riaux
et d’équipements…). À ce titre,
les Centres de recherche jouent un
rôle particulièrement important
par le biais de leurs recherches
appliquées et multidisciplinaires.
Leur ancrage avec le secteur per-met
par ailleurs une valorisation
e‹cace des projets vers la pratique
quotidienne de chantier.
Un avenir ambitieux
Pour l’avenir, l’ambition a‹chée
par le secteur de la construction est
de continuer à placer la barre tou-jours
plus haut dans les diŽérents
domaines concernés tout en visant
l’optimum économique. Plus rapide,
plus sain, plus confortable, plus
léger, plus sûr, plus résistant, plus
durable, plus esthétique, plus éco-logique,
plus isolant: tels sont les
qualificatifs qui se rapportent aux
diverses innovations futures du sec-teur
de la construction. Sans oublier
que celles-ci devront également
concerner les techniques de réno-vation
énergétique du bâti existant
qui constituent un défi majeur, dans
le contexte d’un espace constructi-ble
qui se réduit considérablement
et où la rénovation sera le grand
marché de demain.
OLIVIER CLINCKART
redaction.be@mediaplanet.com
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12. WWW.INNOVER.BE · 11
INSPIRATION
Des peintures et vernis nouvelle génération
Les matières premières
biosourcées se voient
promises à un bel avenir
dans le domaine des
peintures et vernis.
En matière de peintures et de
revêtements, des recherches col-lectives
sont organisées à l’échelle
européenne, mais également en
partenariat avec les pôles de com-pétitivité
à l’échelle régionale. Les
matières premières biosourcées
disponibles, ainsi que celles issues
du recyclage, sont évaluées. Des
labels vont lister les performances
du produit et mettre en évidence
les peintures qui ont un impact
moins négatif sur l’environne-ment
(émission de composés
organiques volatils limitée) ou qui
utilisent des matières premières
biosourcées, le tout en se basant
sur un niveau de performance
(durabilité, adhésion...).
Les résultats dégagés sont desti-nés
en priorité aux industriels, afin
qu’ils puissent mieux s’y retrouver
dans toutes ces alternatives dis-ponibles.
Ces derniers témoignent
aujourd’hui d’une réelle prise de
conscience et d’une volonté accrue
d’implémenter les résultats des
recherches.
Les clés du succès
Certains critères majeurs doivent
être pris en compte pour le dévelop-pement
de ces matières premières.
Tout d’abord, elles doivent pouvoir
s’intégrer dans des revêtements
performants. C’est la condition
indispensable pour susciter l’inté-rêt.
Ensuite, le coût reste détermi-nant.
Depuis des dizaines d’années
déjà, les spécialistes planchent sur
l’optimisation des procédés d’ex-traction
des matières premières
issues du pétrole, preuve que tout
cela ne se fait pas en quelques
mois. On cherche aujourd’hui à
construire des formulations inno-vantes
sur ces chimies issues du
végétal, plutôt que de miser sur
un remplacement part pour part
des matières premières issues du
pétrole.
Par ailleurs, des facteurs clés
ne peuvent pas être négligés dans
la formulation : la qualité de l’air
intérieur, la durabilité du système,
etc. Il faut donc des revêtements
qui permettent de répondre à l’évo-lution
de la réglementation. Sans
perdre de vue que les molécules
issues du végétal peuvent parfois
être plus nocives que celles issues
du pétrole, d’où l’importance de se
montrer particulièrement attentifs
à ce genre de détails au niveau de la
recherche.
Une attention qui porte aussi
au niveau de la communication:
les sociétés n’ont pas toujours su
communiquer de façon efficace
au départ. Depuis lors, l’approche
en la matière a été complètement
revue de manière fructueuse, afin
de positionner la démarche struc-turellement
par rapport aux avan-tages
apportés par ces matières
premières.
Perspectives prometteuses
Le secteur continue donc son
développement. De nombreuses
innovations existent déjà pour les
polyuréthanes et les recherches
progressent à grands pas pour les
acryliques. De réelles avancées ont
vu le jour également au sujet des
composés organiques volatils, de la
transition au niveau des peintures
solvants, des générations actuelles
de peintures aqueuses, etc. Formu-ler
des peintures à base de gluten
est également à l’étude. Tous ces
développements démontrent à
quel point la recherche est dyna-mique.
Le secteur de la peinture
est techniquement très innovant :
il représente l’un des gros secteurs
de la chimie qui a su se remettre en
question par rapport aux réglemen-tations
environnementales.
L’accompagnement en matière
de recherche est assez performant
dans notre pays. Les acteurs de
l’intermédiation jouent un rôle fon-damental,
comme les organismes
qui valorisent la recherche dans
les universités, les organismes
d’accompagnement à la protection
intellectuelle ou à l’innovation
ou encore les pôles de compéti-tivité
qui apportent un soutien
précieux au développement de ces
matières premières. Les centres
de recherche aident à trouver un
financement pour des programmes
de recherches. Des PME peuvent
ainsi évoluer sur ces thématiques
grâce à l’accompagnement dont
elles bénéficient. Autant d’initia-tives
qui témoignent d’un avenir
prometteur!
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Science Technology
En tant que source d’innovations technologiques et
d’appui pour le développement des entreprises dans
le secteur des revêtements de surface, le CoRI joue
un rôle de « ferment technologique » crucial.
Le CoRI supporte les entreprises dans la stimula-tion
de l’innovation, les technologies d’application,
la recherche de nouvelles matières premières, de
produits performants et respectueux de l’environne-ment,
la préparation et traitements de surface et les
essais de pré- et de post application.
Les missions du CoRI sont de fournir de l’assistance
et des services en offrant les analyses et les mesures
appropriées, la résolution de problèmes, les contrats
de recherche, l’assistance technique et la forma-tion
aux fabricants de peinture, aux fournisseurs de
matières premières, aux applicateurs professionnels
et aux utilisateurs industriels.
Le CoRI est en contact avec l’ensemble de la chaîne
de valeur depuis le monde académique, les autres
centres de recherche, les fournisseurs de matières
premières, les équipementiers, les formulateurs, les
applicateurs, les assureurs ou encore les utilisateurs.
Les domaines d’expertise traités au CoRI sont :
l’adhérence et l’adhésion, la colorimétrie, la corro-sion,
la durabilité, les contraintes internes, les
propriétés mécaniques, les nano-technologies, la
formulation des peintures et des revêtements, les
peintures poudres, la rhéologie, les smart coatings, les
systèmes sous réticulation UV et EB, les émissions
de composés organiques volatiles des revêtements,
OLIVIER CLINCKART
redaction.be@mediaplanet.com
la disponibilité et les performances d’alternatives
biosourcées aux matières premières pétrochimiques
ou encore la valorisation des déchets issus de la
fabrication des peintures.
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