Un powerpoint sur la France nouvelle née de la Révolution et de l'Empire. De nombreuses illustrations sont des gouaches des frères Lesueur (Musée Carnavalet, Paris).
2. Pbm: Comment la Révolution et l’Empire posent-ils les fondations d’une France nouvelle? « La Marseillaise », gouache des frères Lesueur
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4. Etude 1. Le peuple dans la Révolution: l’invention de la vie politique Comment le peuple participe-t-il à la vie politique pendant la Révolution?
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6. Un débat politique au Club des Jacobins (Paris, rue Neuve-St Honoré,1789). Ancien couvent, c’est l’une des plus importantes sociétés révolutionnaires réunissant des hommes autour des mêmes idées politiques. Devise : Vivre libre ou mourir.
7. Cartes de membres du Club des Jacobins Un club de province. Il existait au moins 6000 lieux de réunion de ce type entre 1789 et 1795. 1 2 3 4 5 6 7 8 1: DDHC; 2: Président du club qui dirige les débats; 3: Secrétaire qui prend en note les déclarations, 4-5: Gardes nationaux veillant sur la séance, 6: Les lois votées à l’A.N., 7: Un membre du club avec sa carte au cou, 8: l’orateur.
8. Une vendeuse de journaux, détail de l’Almanach national pour 1791
9. La liberté de la presse est officiellement proclamée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en août 1789.
10. De nombreux journaux sont crées. A la fin de 1789, ils sont 250, plus de 400 en 1790. L’information est ainsi largement diffusée.
15. La Convention, première assemblée élue au suffrage universel masculin (1793). 1 1: le président. 2: les secrétaires. 3: le roi. 4: les députés de la Plaine . 5: les députés de la Montagne . 6: le peuple dans les tribunes. 3 4 5 6 2
16. + Le pouvoir repose déormais sur la souveraineté du peuple ( =la nation ): -En 1789, les libertés d’expression et de réunion sont reconnues, une vie politique naît en France : clubs et journaux se multiplient. -En 1791, le droit de vote est accordé aux citoyens actifs. -En 1793, le suffrage devient universel (masculin). -Sous l’Empire, les codes civil et pénal définissent les mêmes droits pour tous les citoyens. L’empereur reconnaît la souveraineté du peuple en utilisant le plébiscite . Souveraineté: pouvoir suprême de décider. Suffrage universel (masculin): tous les citoyens (masculins) ont le droit de vote. Plébiscite: vote populaire pour approuver la politique menée par une personne.
17. Etude 2: La Révolution française et les femmes Quelle est la place accordée aux femmes par la Révolution?
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19. Des parisiennes se rendant à Versailles pour réclamer du pain, 5 octobre 1789. Cette manifestation a obligé la famille royale a venir s’installer à Paris.
20. Club patriotique de femmes en 1792 1. L’une d’elle fait la lecture du « Moniteur universel », journal publiant les débats et les lois de l’ Assemblée nationale. 2. Une autre femme verse un peu d’argent afin de venir en aide aux pauvres. 1 2
21. Un divorce La femme peut en prendre l’initiative, au même titre que l’homme (mais c’est une avancée éphémère).
22. Jeanne-Marie ou Manon Philipon, dite MANON ROLAND (1754-1793) Marie-Olympe Gouzes, dite OLYMPE DE GOUGES (1748-1793) Projet de DDFC (1791)
23. Les Tricoteuses Jacobines, ou de Robespierre (gouache de Lesueur) « Elles étoient un grand nombre à qui l'on donnoit 40 sols par jour pour aller dans la tribune des Jacobins applaudir les motions Révolutionnaires ».
24. Les plus virulentes de ces femmes firent peur aux révolutionnaires de sexe masculin comme par exemple le 18 novembre 1793, où une délégation de femmes coiffées du bonnet rouge, conduite par Claire Lacombe , investit le Conseil Général de la Commune de Paris. Par la suite, la Convention décrétera l'interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles-ci n'auront bientôt même plus le droit d'assister aux réunions politiques et elles se voient ainsi exclues des affaires de la cité. Claire LACOMBE (1765- ?)
25. B. Les femmes échouent à faire reconnaître leurs droits politiques
28. Les droits politiques des citoyens sont de discuter et de faire prendre des résolutions relatives à l’intérêt de l’Etat par des délibérations comparées, et de résister à l’oppression. Les femmes ont-elles la force morale et physique qu’exige l’exercice de l’un et l’autre de ces droits ? L’opinion universelle repousse cette idée. Quel est le caractère propre à la femme ? Les moeurs et la nature même lui ont assigné ses fonctions : préparer l’esprit et le coeur des enfants aux vertus publiques, les diriger de bonne heure vers le bien, élever leur âme et les instruire dans le culte politique de la liberté ; telles sont leurs fonctions après les soins du ménage. Quand elles auront rempli tous ces devoirs, elles auront bien mérité de la patrie. En général, les femmes sont peu capables de conceptions hautes et de méditations sérieuses ; et si chez les anciens peuples, leur timidité naturelle et la pudeur ne leur permettaient pas de paraître hors de leur famille, voulez-vous que dans la République Française, on les voit venir au barreau, à la tribune, aux assemblées politiques comme les hommes ; abandonnant et la retenue, source de toutes les vertus de ce sexe, et le soin de leur famille ? Nous croyons donc qu’une femme ne doit pas sortir de sa famille pour s’immiscer dans les affaires du gouvernement. Discours du déuté Jean Pierre André AMAR, Séance du 9 de Brumaire [30 octobre 1793] de la Convention nationale, Le Moniteur universel, t 18.
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30. + Mais les libertés restent limitées: sous l’Empire, la presse est censurée. Les femmes et les citoyens pauvres sont exclus de la vie politique. L’esclavage, aboli en 1794, est rétabli en 1802.
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32. Etude 3. La nation unifiée A. Une nouvelle organisation administrative Quelles réformes unifient la France ?
33. Les provinces de l’Ancien Régime étaient fort inégales et obéissaient à des lois coutumières différentes. Ce décret de l’Assemblée divise la France en 83 départements, avec chacun une ville principale, le chef-lieu. Ils porteront des noms de montagne, de fleuve ou de côte. Chaque département se divise lui-même en districts, qui contiennent des communes, 40 000 petites «républiques», munies d’un gouvernement local élu, présidé par un maire. On découpe les villes de plus de 25 000 habitants en sections . Les 83 départements Décret du 26 février 1790
38. Henri Grégoire, l’abbé anti-patois Extrait du « Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française », présenté à la Convention le 16 prairial An II (4 juin 1794)
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40. + La réorganisation du pays renforce la centralisation . L’administration unifiée est exercée par des fonctionnaires formés dans des lycées. Les préfets dirigent les 83 départements. Les patois sont combattus. Centralisation: organisation d’un Etat où les décisions sont prises dans un même lieu.
Notas del editor
Q: quelle image cette œuvre donne-t-elle des échanges politiques ayant lieu au club des jacobins?
1: DDHC; 2: Président du club qui dirige les débats; 3: Secrétaire qui prend en note les déclarations, 4-5: Gardes nationaux veillant sur la séance, 6: Les lois votées à l’A.N., 7: Un membre du club avec sa carte au cou, 8: l’orateur.
Qui est concerné par la diffusion des journaux?
Identifier. Sans-culottes avec redoutable pique.
LES MASSACRES DE SPTEMBRE ANONYME Massacre à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, 2 septembre 1792. Contexte historique Moment capital dans l’histoire de la Révolution française, la journée du 10 août 1792 marque, de fait, la fin de la Monarchie et le début de la seconde Révolution. Trois pouvoirs occupent le devant de la scène au lendemain de la prise des Tuileries : la Commune insurrectionnelle de Paris, dominée désormais par Robespierre; l’Assemblée législative issue des élections de septembre 1791; le ministère, à la tête duquel se trouve Danton, ministre de la Justice, Premier Ministre de fait, secondé par Roland à l’Intérieur, Servan à la Guerre, Clavière aux Finances, Lebrun-Tondu aux Affaires étrangères et le savant mathématicien Monge à la Marine. Dans l’attente de l’élection d’une Convention nationale, la Commune de Paris impose sa prééminence, sourdement contestée par l’Assemblée législative et le ministère. Cette « compétition » avec la Commune amène l’Assemblée à radicaliser sa politique. Le 17 août 1792, elle crée un tribunal criminel pour juger les défenseurs du Roi lors de la prise des Tuileries. La reddition de la ville de Longwy, le 23 août, accroît la crainte d’une menace étrangère sur la capitale. L’Assemblée décrète l’enrôlement de 30 000 volontaires qui se porteront aux frontières du Nord et de l’Est. Elle charge la Commune d’effectuer des visites domiciliaires dans la nuit du 29 au 30 août, pour saisir les armes et arrêter les suspects. Le siège de Thionville et de Lille, la capitulation de Verdun, le 29 août, contribuent à renforcer la thèse du « complot des prisons » : dans une capitale désertée par les volontaires, les contre-révolutionnaires détenus s’évaderont, égorgeront les patriotes, libèreront Louis XVI pour, finalement, livrer la capitale aux Prussiens. Du 2 au 6 septembre 1792, les prisons parisiennes sont donc investies par les sans-culottes qui massacrent près de 1300 détenus. Ces massacres de septembre ont nourri une abondante iconographie, souvent d’origine populaire et anonyme. Analyse des images Le premier des trois dessins représente le lieu dont sont partis ces massacres : la prison de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le 2 septembre, au milieu de l’après-midi, des prisonniers arrêtés depuis le 10 août sont transférés, sur l’ordre du Comité de Surveillance, à l’abbaye où les attendent un groupe de sans-culottes. Armés de gourdins, de haches, de sabres et de piques, ils les mettent à mort sans jugement. Au premier plan de l’image gisent les cadavres amoncelés. A gauche, la Garde nationale laisse faire. Le deuxième dessin représente les massacres perpétrés à l’hôpital-prison de la Salpêtrière le 3 septembre 1792. Dans cet établissement sont détenues 186 femmes, essentiellement des prostituées et 35 femmes flétries. Sur l’ordre de deux commissaires de la section du Finistère, les prisonnières sont extraites de leurs cellules. Au centre de l’image, un commissaire lit le registre d’écrou pendant que des sans-culottes armés de haches, de masses et de gourdins exterminent les malheureuses. Au premier plan, un homme fouille les cadavres pour saisir les biens éventuels qui seront remis à la section. Les corps seront ensuite inhumés dans le cimetière de l’hôpital. Sur la dernière image sont figurés deux sites où se sont déroulés des massacres de prisonniers. Le dessin de gauche représente les exécutions sommaires perpétrées le 3 septembre à Bicêtre, un lieu où sont détenus aliénés et malades mentaux et où maîtres et parents placent « en correction » les adolescents récalcitrants. La fureur meurtrière des « septembristes » s’exercent de la même manière que sur les dessins précédents; même amas de cadavres au premier plan. On aperçoit, à une fenêtre grillagée, une tête plantée au bout d’une pique. Sur l’image de droite se dressent à l’arrière-plan les tours et les hautes murailles du Châtelet. Là encore, les détenus sont extraits de leur geôle et livrés à la vindicte des sans-culottes. Cette iconographie met nettement en évidence l’horreur et la cruauté de ces massacres et semble donc s’inscrire dans le rejet et la condamnation de cette première Terreur. Interprétation Les massacres de septembre 1792 constituent l’un des sommets de la violence révolutionnaire. Ils se sont déroulés dans un contexte de psychose collective provoquée par l’invasion austro-prussienne et par la crainte, entretenue par la presse, d’un retournement de situation en faveur des royalistes et de la Monarchie. Des affiches invitent les patriotes à « purger la Nation avant de courir aux frontières » . Dans son journal L’Ami du Peuple , Marat appelle au massacre des ennemis de la Révolution. Dans L’Orateur du Peuple , Fréron dénonce l’inertie des autorités constituées - Assemblée législative, Conseil exécutif, Commune de Paris : « Quand la Loi est sourde et muette, les citoyens doivent agir avec transport. » La section Poissonnière, bientôt suivie par beaucoup d’autres, est la première à exiger le jugement des détenus des prisons parisiennes soupçonnés de participer au « complot ». Cependant, la plupart des historiens - Pierre Caron et Albert Soboul, entre autres - estiment que ces massacres n’ont été ni prémédités ni préalablement organisés : il s’agit pour eux d’une fureur populaire spontanée. Selon Michel Foucault, c’est « un acte de guerre contre l’ennemi intérieur, un acte politique contre les manœuvres des gens au pouvoir et un acte de vengeance contre les classes oppressives. » Et en effet, les victimes sont majoritairement des prêtres réfractaires et des aristocrates dont la figure la plus célèbre est la princesse de Lamballe, « tendre amie » de la Reine. Les sans-culottes n’ont tenu compte ni de la condition, ni de l’âge ou du sexe des détenus qu’ils ont suppliciés. Impuissantes, les autorités ont laissé faire. Le 3 septembre, Roland, ministre de l’Intérieur, déclare : « Hier fut un jour sur lequel il faut peut-être jeter un voile. » Dans les jours qui suivent, Olympe de Gouge est la première à s’émouvoir de ces horreurs. Elle publie un pamphlet « La Fierté de l’Innocence » dans lequel elle stigmatise les massacres : « Le sang, même celui des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les révolutions. » Le Patriote français , de Brissot, est le seul journal à s’opposer à la thèse du complot et à condamner les exécutions sommaires. Quoi qu’il en soit, cette première Terreur éclipse de fait le principe monarchique et laisse le champ libre à la République qui va s’installer, de fait, dans un pays divisé, au bord de la guerre civile.
Qel droit politique essentiel les F obtiennent-ils.Relevez un élément qui montre que ‘assemblée est un lieu de débat public
Quelles catégories sociales appartiennet cesfemmes? Quels éléments montrent qu’elles sont prêtes à combattre?
La femme peut en prendre l’initiative, au même titre que l’homme (mais avancée éphémère).
Code napoléon= code civil + pénal (104). Montrer empereur représenté en législateur et non en général. Qui est le second perso? Que signifie son geste?
En comparant la taille des dpartements, quelle remarque peut-on faire?