SlideShare una empresa de Scribd logo
1 de 47
• Présenté par: 
Benmekki Abdelghani
Plan 
• Généralités-Définition 
• Rappel anatomique 
• Classification 
• Diagnostic 
• Lésions associées 
• Formes cliniques 
• Traitement 
• Résultats 
• Conclusion
Généralités-Définition 
• La luxation traumatique de hanche est le déplacement 
permanent et post-traumatique de la tête fémorale en 
dehors de la cavité acétabulaire. 
• Elle peut être pure ou associée à une fracture de la 
tête fémorale. 
• C’est une lésion grave et représente une urgence 
thérapeutique. 
• Elle est la conséquence d’un traumatisme violent avec 
souvent des lésions associées locales et à distances. 
• Les complications ne sont pas négligeables, dominées 
par le risque d’arthrose et de nécrose post-traumatique 
de la tête fémorale.
Rappel anatomique 
• La hanche est une énarthrose: d’un secteur de 
mobilité très grand, dans les trois plans de l’espace. 
• C’est une articulation portante. 
• Articulation très emboîté, très stable, la tête 
fémorale en ¾ de sphère est contenue dans une 
cavité acétabulaire hémisphérique augmenté sur 
les pourtour par bourrelet cotyloïdien ou 
«Labrum», recouvrant la tête dans toutes les 
positions. 
• Un système de pression négative maintien les deux 
structures emboîtés.
• Le système capsulo-ligamentaire est constitué 
par trois puissants ligaments coxo-fémoraux 
renforçant une capsule en forme de manchon 
tordu. 
• Le ligament rond est un ligament intra-articulaire 
qui fixe la tête fémorale au cotyle. 
• Le système musculaire très complexe 
contribue à une stabilisation active de cette 
articulation.
• Vascularisation de la tête: 
Les artères circonflexes forment un cercle péri-articulaire 
qui donne des branches surtout postérieurs à la 
tête fémorale, les traumatismes graves de la hanche sont 
très préjudiciable à cette vascularisation.
Classification 
• Étant donné sa grande stabilité, seuls des 
traumatismes d’une grande violence sont 
capables d’entraîner la luxation de l’articulation 
coxofémorale. 
• Ainsi les accidents de la voie publique sont les 
plus grands pourvoyeurs de cette lésion (plus de 
60 %). 
• La variété de la luxation est fonction de la 
position de la hanche lors du traumatisme.
Classification de Bigelow: 
En 1882 Bigelow à établi une classification encore utilisée, selon l’état 
du ligament de Bertin. On oppose les luxations régulières et les 
luxations irrégulières. 
Les luxations régulières: 
Sont caractérisées par l’intégrité de ce ligament qui limite et dirige le 
déplacement de la tête fémorale. Ce déplacement peut être : 
postérieur: avec deux variétés: iliaque(50%), ischiatique(25%) 
antérieur: deux autres variétés: obturatrice(15%) ou pubienne(10%). 
Les luxations irrégulières: 
Le ligament de Bertin a cédé et le déplacement de la tête fémorale 
n’est ni limité ni dirigé ; on distingue les variétés sus et sous-cotyloïdiennes.
La luxation postérieure est de loin la plus fréquente 
(75 % des cas) elle survient lorsque le point d’impact se 
situe sur la face antérieure d’un genou fléchi alors que 
la hanche est en flexion-adduction et rotation interne 
(accident du tableau de bord). 
Elle peut être iliaque (50 %) ou ischiatique (25 %). 
Upadhyay a montré qu’en cas de faible rotation 
interne ou d’antéversion importante du col fémoral, il 
apparaît que le risque de fracture acétabulaire est plus 
faible.
L’accident du tableau de bord 
(surtout si le passager a les jambes croisées)
Attitude du blessé 
Luxation postérieure iliaque pure de hanche
La luxation antérieure (rare 25%): 
Elle survient lorsque le point d’impact est situé à 
la face interne du genou fléchi et que la hanche 
est en position de flexion-abduction et rotation 
externe ou lorsque le traumatisme se fait sur les 
pieds-jambes en extension et hanche en 
rotation externe. 
Elle peut être obturatrice (15 %) ou pubienne 
(10 %).
Luxation obturatrice pure
Cinq types de luxations ont été définis par Levin: 
• Type I : luxation pure sans instabilité avec réduction 
concentrique. 
• Type II : luxation irréductible sans fracture de la tête 
ou de l’acétabulum (cotyle). 
• Type III : hanche instable après réduction ou 
incarcération. 
• Type IV : association à une fracture de l’acétabulum. 
• Type V : association à une fracture de la tête ou du 
col.
Diagnostic 
• Circonstances: 
Les polytraumatismes et les accidents à 
haute énergie doivent faire évoquer 
systématiquement le diagnostic et 
conduire à la réalisation d’une radiographie 
de bassin de face, en particulier en cas de 
trouble de conscience associé.
• Examen clinique: 
La déformation est souvent évidente avec une attitude vicieuse 
caractéristique dépendant du type de luxation: 
• Luxation iliaque: il s’agit d’une luxation postérieure; le 
membre inférieur est en adduction-rotation interne et 
extension. 
• Luxation ischiatique: de la même façon, le membre est en 
adduction-rotation interne et en flexion. 
• Luxation obturatrice: il s’agit d’une luxation antérieure, le 
membre est en abduction-rotation externe et flexion. 
• Luxation pubienne: comme dans la luxation obturatrice, le 
membre est en abduction-rotation externe et en extension.
• Le raccourcissement est constant sauf en cas de luxation 
pubienne. 
• Douleur à la mobilisation active et passive. 
• L’impotence fonctionnelle est absolue. 
• L’examen de la hanche doit être intégré dans le cadre d’un 
examen complet et bilatéral, notamment chez un patient 
polytraumatisé. 
• Une lésion vasculaire doit être éliminée par la palpation des 
pouls distaux. 
• L’exploration nerveuse, motrice et sensitive est 
indispensable.
• Imagerie: 
La Radiographie conventionnelle: La réalisation d’un bassin de face 
est le minimum nécessaire et obligatoire chez un polytraumatisé, 
surtout si celui-ci présente des troubles de la conscience. 
Des clichés de profil ou de trois quarts sont réalisés au moindre 
doute. 
Il faut analyser la symétrie des interlignes coxofémoraux, le respect 
du cintre cervico-obturateur, la position des hanches en rotation et 
la taille respective des têtes fémorales (effet d’agrandissement). Il 
faut également rechercher une lésion osseuse associée du bassin 
ou de l’extrémité supérieure du fémur. 
• En l’absence de lésion associée, aucune autre iconographie n’est 
indispensable avant réduction car il permet de poser le 
diagnostique de la luxation et de préciser sa variété.
Incidence de face
¾ Obturateur (oblique 
externe): 
Décubitus, oblique postérieur du 
côté sain de 45°. 
Le 3/4 obturateur permet l'étude 
du cotyle, de la ligne innominée 
(colonne antérieure) et du cadre 
obturateur. 
¾ Alaire (oblique interne): 
Décubitus, oblique postérieur du 
côté atteint de 45°. 
Le 3/4 alaire permet l'étude de 
l'aile iliaque, de l'articulation sacro-iliaque, 
de la colonne postérieure 
et du bord antérieur du cotyle.
La tomodensitométrie: permet de faire un bilan précis 
des lésions ostéo-chondrales infra-radiologiques et de 
planifier un éventuel geste chirurgical, mais elle ne doit 
pas retarder la prise en charge. 
Il est à noter que les lésions chondrales et 
ostéochondrales sont largement méconnues par les 
radiographies standards alors qu’elles jouent 
probablement un rôle important dans le développement 
d’une arthrose ultérieure, d’où l’intérêt de réaliser cet 
examen de manière différée mais systématiquement, 
même si la réduction semble parfaite.
Lésions associées 
1) Lésions articulaires: 
Les lésions du cartilage de la tête fémorale sont 
fréquentes, Elles sont retrouvées dans 63 % des cas par 
Tehranzadeh , Il s’agit d’une encoche souvent 
inférieure à 5mm et peu visible sur les radiographies 
standards. 
Cette encoche est antérieure dans les luxations 
postérieures et postérieure dans les luxations 
antérieures.
2) Lésions des parties molles: 
Elles sont constantes du fait de la grande violence 
du traumatisme causal: 
• Les lésions capsulaires (déchirure ou 
désinsertion) peuvent entraîner l’irréductibilité 
de la luxation par phénomène d’incarcération. 
• Les lésions musculaires sont responsables de la 
constitution d’hématomes et exposent au risque 
d’apparition d’ostéomes qui donnent rarement 
une limitation importante des mouvements.
3) Lésions artérielles: 
Elles peuvent être à type de déchirure, de 
compression, ou de thrombose. 
Lorsqu’elles intéressent les vaisseaux circonflexes 
qui assurent la vascularisation de la tête fémorale, 
elles exposent au risque de nécrose céphalique. 
Ceci explique l’urgence qu’il y a à réduire les 
luxations de hanche afin de limiter au maximum la 
durée d’ischémie osseuse et ainsi à préserver la 
vitalité céphalique.
4) Lésions nerveuses: 
Elles ne sont pas exceptionnelles et constituent un 
argument pour la réduction en urgence. Les atteintes du 
nerf grand sciatique s’observent dans 7 à 18 % des 
luxations postérieures. 
Les ruptures vraies sont exceptionnelles. 
Leur potentiel de récupération spontané est bien sûr nul. 
Dans la grande majorité des cas, l’atteinte se fait par 
compression, contusion ou constitution d’un hématome. 
Les lésions peuvent être tronculaires ou radiculaires.
L’atteinte des racines hautes est la plus fréquente. 
Lorsque le déficit neurologique intéresse le contingent 
fibulaire commun du nerf grand sciatique, le potentiel de 
récupération spontané de ces lésions est grand: 70 à 80 % 
de récupération dans un délai de 6 à 8 mois. 
En revanche, lorsque les signes neurologiques intéressent 
les contingents fibulaire commun et tibial, le pronostic est 
beaucoup plus péjoratif. 
En cas de luxation antérieure, on peut constater 
exceptionnellement des atteintes obturatrices ou 
fémorales.
5) Lésions osseuses: 
Ces lésions peuvent intéresser tous les segments du membre 
traumatisé. Il est donc indispensable d’examiner le pied, la 
cheville, la jambe, le genou et la cuisse du patient. 
Il est impératif de réaliser, dans le bilan systématique, une 
radiographie du genou de face et de profil. On retrouve, dans 
26% des cas, une lésion osseuse du genou. 
Une place particulière est à donner aux fractures de 
l’acétabulum que l’on rencontre dans 20 % des luxations 
postérieures (Fig. 4), et aux fractures de la tête fémorale qui 
représentent 13 % des cas.
Luxation de hanche associée à une fracture de 
la paroi postérieure du cotyle
Fracture de tête fémorale avec un fragment 
antéro-inférieur et un fragment interposé au 
pôle supérieur de la tête fémorale
Formes cliniques 
• Association à une fracture du fémur. 
• Formes bilatérales 1 % à 5 %. 
• Formes vieillies polytraumatisé leur 
traitement en est difficile: 
 Traction lourde et prolongée trois semaines suivie 
d'une mise en abduction. 
 Réduction sanglante difficile et hémorragique: 
risque de nécrose. 
• Luxations récidivantes Exceptionnelles. 
• Luxations de l'enfant: sont rares.
Luxation obturatrice bilatérale
Traitement 
• Réduction en urgence: 
La réduction orthopédique doit être faite en urgence. 
Le délai idéal de la réalisation du geste est discutable. Selon 
Hooggard, le délai est idéalement >6 heures, Selon Brau, le cap 
décisif se situerait à 12 heures. 
donc il est préférable de réduire les luxations avant 6 heures 
tout en acceptant de temporiser quelques heures si les 
conditions le suggèrent. 
• La réduction doit toujours se faire sous anesthésie générale 
et chez un patient curarisé avec une hémodynamique stable. 
• Les manoeuvres doivent être douces et si possible uniques, de 
sorte à ne pas aggraver les lésions associées.
• Manoeuvre de Boehler: 
Elle est réalisée en décubitus dorsal sur plan dur, avec un contre-appui 
sur les épines iliaques antéro-supérieures. On effectue 
une traction dans l’axe du fémur, hanche et genou en flexion à 
90° et l’on entend un claquement audible synonyme de 
réduction des luxations postérieures. 
• Manoeuvre de Allis: 
La traction se fait dans l’axe de la déformation pendant que la 
hanche est fléchie à 90°. 
De petits mouvements de rotation interne et externe sont 
réalisés.
Manoeuvre de Boehler
• Autres manoeuvres: 
• Il faut éviter les manoeuvres en abduction telles qu’elles 
ont été décrites par Bigelow car elles exposent à un 
risque trop grand de fractures du col du fémur. 
• En cas de luxation obturatrice, il faut tracter la hanche 
dans l’axe puis donner un mouvement de flexion-rotation 
et abduction. 
• Devant une luxation pure de l’articulation coxofémorale, 
il n’y a pas d’indication à la réduction chirurgicale de 
première intention. Celle-ci doit être réservée aux échecs 
de réduction orthopédique (irréductibilité ou persistance 
d’une incongruence articulaire).
• Suites post-réductionnelles: 
Lors de la réduction, un ressaut net et un claquement sont 
perçus ; ce sont les deux témoins d’une bonne réduction. 
La mobilité, la longueur des membres inférieurs et la stabilité 
de la hanche sont vérifiées par la réalisation d’une 
radiographie de bassin de face est indispensable avant de 
conclure au succès de la réduction. Elle permet de s’assurer 
de la parfaite congruence articulaire et de rechercher une 
lésion osseuse associée qui serait passée inaperçue sur les 
clichés luxés. En l’absence de lésions associées qui 
nécessiteraient un traitement complémentaire spécifique, le 
patient doit être mis en traction Trans-osseuse et 
rééducation active douce sous couvert de la traction.
La durée de traction est de l’ordre de 3 semaines, Ceci vise à 
diminuer les pressions intra-articulaires pour diminuer le risque 
de nécrose de la tête fémorale. 
On réalise systématiquement une tomodensitométrie de 
l’articulation coxofémorale en urgence différée. Elle permet un 
bilan lésionnel précis (lésion chondrale très fréquente, fracture 
de l’acétabulum, de la tête, ou corps étranger passé inaperçu). 
Le délai de décharge complète classiquement préconisé est de 2 
mois et l’appui complet est proscrit pour 3 mois. 
Une surveillance régulière clinique et radiologique semestrielle, 
annuelle, puis tous les 3 à 4 ans, est indispensable.
La réduction chirurgicale: 
• La chirurgie si échec de réduction 
orthopédique ou lorsqu'il y a une fracture. 
associée à fixer. Elle doit se faire en urgence. 
• Souvent il y a interposition d’un lambeau de 
capsule ou un fragment osseux intra 
articulaire.
Parfois après réduction une ostéosynthèse 
d’un fragment osseux important est réalisée
Résultats 
• La réalisation d’une radiographie de bassin de face est 
indispensable avant de conclure au succès de la réduction. 
• Les résultats à courts termes sont globalement bons. 
• Les complications immédiates et péri-réductionnelles 
doivent être pris en compte. 
• Les résultats à long terme sont nettement plus mitigés et 
conditionnés par l’apparition d’une complication tardive. 
• Non réduite, elle évolue vers le stade de luxation ancienne 
avec des séquelles majeures (raccourcissement de 6 à 7 cm 
du membre, bascule du bassin, douleurs et instabilité).
• Nécrose céphalique: 
C’est le premier risque, apparaît de 1 à 5 ans après la 
luxation, elle est plus fréquente en cas de luxation 
postérieure et de délai réductionnel important. 
Elle peut rester longtemps pauci-symptomatique mais 
aboutit constamment à un mauvais résultat. 
Le diagnostic est essentiellement clinique, épaulé 
par la radiographie standard. 
Le scanner et L’IRM servent ensuite à faire un bilan 
lésionnel précis. 
Son taux de survenue est de 0 à 10%.
Nécrose aseptique de la tête fémorale 
deux ans après réduction
• L’arthrose: 
C’est le risque majeur à long terme. 
Sa survenue est intimement liée à l’apparition d’une 
nécrose ; ainsi, Olmir a mis en évidence 34 % d’arthrose en 
cas de réduction avant 24 heures (10 % de nécrose avérée) 
et 71 % en cas de réduction après 24 heures (40 % de 
nécrose). 
D’une manière générale, les résultats se dégradent 
nettement avec le temps, allant jusqu’à 90 % d’arthrose 
pour Hoogaard. 
Le patient doit également être informé de ce risque, certes 
lointain, mais très fréquent.
Conclusion 
• La luxation traumatique de hanche est une lésion grave qui 
donne de bons résultats précoces lorsque la réduction est 
réalisée dans un délai de 6 heures. 
• Le patient doit donc être scrupuleusement suivi à long terme et 
être prévenu des risques qu’il encourt. 
• Le pronostic des luxations-fractures du col fémoral ou du cotyle 
est beaucoup moins bon, lié pour l’essentiel à la violence du 
traumatisme qui entraîne des lésions immédiates des vaisseaux 
à l’origine nécroses céphalique, ou de lésions ostéo-chondrales 
source de coxarthrose. 
• Même fort de toutes ces précautions, le taux de résultats 
mauvais et passables reste très important (50 % à 10 ans selon 
Vielpeau) et l’évolution arthrosique à long terme semble 
malheureusement être hautement probable, sinon inéluctable.

Más contenido relacionado

La actualidad más candente

Ecographie tendon d'achille
Ecographie tendon d'achilleEcographie tendon d'achille
Ecographie tendon d'achilleYazid Benyezzar
 
Fracture extreminte inferieure_radius
Fracture extreminte inferieure_radiusFracture extreminte inferieure_radius
Fracture extreminte inferieure_radiusHamlaoui Saddek
 
fractures diaphysaires des os de l'avant bras
fractures diaphysaires des os de l'avant brasfractures diaphysaires des os de l'avant bras
fractures diaphysaires des os de l'avant brasguest195328
 
1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)
1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)
1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)Med Achraf Hadj Ali
 
Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014
Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014
Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014Nouhoum L Traore
 
Cour n=آ°03 fracture de la jambe cour officiel- ppt
Cour n=آ°03 fracture de la jambe  cour officiel- pptCour n=آ°03 fracture de la jambe  cour officiel- ppt
Cour n=آ°03 fracture de la jambe cour officiel- pptkillua zoldyck
 
anatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdf
anatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdfanatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdf
anatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdfSafaaMed1
 
Syndrome de volkmann
Syndrome de volkmannSyndrome de volkmann
Syndrome de volkmannlaamlove
 
Les fractures articulaires du genou
Les fractures articulaires du genou Les fractures articulaires du genou
Les fractures articulaires du genou emnahammami
 
cour residents FESF 2022 (2).pptx
cour residents  FESF 2022 (2).pptxcour residents  FESF 2022 (2).pptx
cour residents FESF 2022 (2).pptxZeynebBoutouchent
 
35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx
35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx
35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptxMarieChhim1
 
Luxations de l’épaule.
Luxations de l’épaule.Luxations de l’épaule.
Luxations de l’épaule.L-ilia
 
Traumatismes de la hanche
Traumatismes de la hancheTraumatismes de la hanche
Traumatismes de la hancheimma-dr
 
Les fractures osseuses
Les fractures osseusesLes fractures osseuses
Les fractures osseusesdrcusse
 

La actualidad más candente (20)

Fractures 20palette
Fractures 20paletteFractures 20palette
Fractures 20palette
 
Ecographie tendon d'achille
Ecographie tendon d'achilleEcographie tendon d'achille
Ecographie tendon d'achille
 
Fracture extreminte inferieure_radius
Fracture extreminte inferieure_radiusFracture extreminte inferieure_radius
Fracture extreminte inferieure_radius
 
2 hernies discales
 2  hernies discales 2  hernies discales
2 hernies discales
 
Fracture des 2 os de la jambe
 Fracture des 2 os de la jambe Fracture des 2 os de la jambe
Fracture des 2 os de la jambe
 
fractures diaphysaires des os de l'avant bras
fractures diaphysaires des os de l'avant brasfractures diaphysaires des os de l'avant bras
fractures diaphysaires des os de l'avant bras
 
1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)
1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)
1 anatomie et semiologie rdiologique (version 3)
 
Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014
Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014
Ostéomyélite et ostéoarthrites chez l'enfant 2014
 
Luxations du coude
Luxations du coudeLuxations du coude
Luxations du coude
 
Cour n=آ°03 fracture de la jambe cour officiel- ppt
Cour n=آ°03 fracture de la jambe  cour officiel- pptCour n=آ°03 fracture de la jambe  cour officiel- ppt
Cour n=آ°03 fracture de la jambe cour officiel- ppt
 
anatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdf
anatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdfanatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdf
anatomie.VASCULARISATION DU MEMBRE INFERIEUR.pdf
 
Syndrome de volkmann
Syndrome de volkmannSyndrome de volkmann
Syndrome de volkmann
 
Les fractures articulaires du genou
Les fractures articulaires du genou Les fractures articulaires du genou
Les fractures articulaires du genou
 
cour residents FESF 2022 (2).pptx
cour residents  FESF 2022 (2).pptxcour residents  FESF 2022 (2).pptx
cour residents FESF 2022 (2).pptx
 
35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx
35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx
35 Cas cliniques en Neuro-imagerie d'urgence.pptx
 
Luxations de l’épaule.
Luxations de l’épaule.Luxations de l’épaule.
Luxations de l’épaule.
 
Examen neurologique
Examen neurologiqueExamen neurologique
Examen neurologique
 
Traumatismes de la hanche
Traumatismes de la hancheTraumatismes de la hanche
Traumatismes de la hanche
 
Les fractures osseuses
Les fractures osseusesLes fractures osseuses
Les fractures osseuses
 
Fracture de la rotule
Fracture de la rotuleFracture de la rotule
Fracture de la rotule
 

Destacado

La luxation congénitale de la hanche
La luxation congénitale de la hancheLa luxation congénitale de la hanche
La luxation congénitale de la hancheait-mohand ali
 
Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015
Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015
Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015Eric Burggraff
 
FRACTURE BIMALLEOLAIRE
FRACTURE BIMALLEOLAIREFRACTURE BIMALLEOLAIRE
FRACTURE BIMALLEOLAIREMede Space
 
Anomalies orthopediques des membres inf chez l'enfant
Anomalies orthopediques des membres inf chez l'enfantAnomalies orthopediques des membres inf chez l'enfant
Anomalies orthopediques des membres inf chez l'enfantChiad Hamza
 
Diagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hanche
Diagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hancheDiagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hanche
Diagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hancheait-mohand ali
 
Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09
Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09
Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09raymondteyrouz
 
Luxation cong nitale de hanche nv né
Luxation cong nitale de hanche nv néLuxation cong nitale de hanche nv né
Luxation cong nitale de hanche nv nékillua zoldyck
 
Pieds bots congénitaux ou déformation congénitale des pieds
Pieds bots congénitaux ou déformation congénitale des piedsPieds bots congénitaux ou déformation congénitale des pieds
Pieds bots congénitaux ou déformation congénitale des piedskillua zoldyck
 
Traumatismes du membre inférieur
Traumatismes du membre inférieurTraumatismes du membre inférieur
Traumatismes du membre inférieurimma-dr
 
How to keep your feet fit
How to keep your feet fitHow to keep your feet fit
How to keep your feet fitCATHY WILLIAMS
 
Taking care of baby’s feet
Taking care of baby’s feetTaking care of baby’s feet
Taking care of baby’s feetCameron Kippen
 
Footminders Complete Guide to Foot Care
Footminders Complete Guide to Foot CareFootminders Complete Guide to Foot Care
Footminders Complete Guide to Foot CareFred Salomon
 
Basic Foot Anatomy and Foot Mechanics
Basic Foot Anatomy and Foot MechanicsBasic Foot Anatomy and Foot Mechanics
Basic Foot Anatomy and Foot MechanicsLiberty Shoes Ltd.
 
Supracondylar osteotomy for treatment of cubitus varus
Supracondylar osteotomy for treatment of cubitus varusSupracondylar osteotomy for treatment of cubitus varus
Supracondylar osteotomy for treatment of cubitus varusHarjot Gurudatta
 

Destacado (20)

La luxation congénitale de la hanche
La luxation congénitale de la hancheLa luxation congénitale de la hanche
La luxation congénitale de la hanche
 
Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015
Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015
Prise en charge d’un traumatisme du rachis cervical 2015
 
FRACTURE BIMALLEOLAIRE
FRACTURE BIMALLEOLAIREFRACTURE BIMALLEOLAIRE
FRACTURE BIMALLEOLAIRE
 
Anomalies orthopediques des membres inf chez l'enfant
Anomalies orthopediques des membres inf chez l'enfantAnomalies orthopediques des membres inf chez l'enfant
Anomalies orthopediques des membres inf chez l'enfant
 
Diagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hanche
Diagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hancheDiagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hanche
Diagnostic échographique précoce de la luxation congénitale de la hanche
 
Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09
Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09
Troubles De La Statique Chez L Enfant Mrg 13 01 09
 
Luxation cong nitale de hanche nv né
Luxation cong nitale de hanche nv néLuxation cong nitale de hanche nv né
Luxation cong nitale de hanche nv né
 
Pieds bots congénitaux ou déformation congénitale des pieds
Pieds bots congénitaux ou déformation congénitale des piedsPieds bots congénitaux ou déformation congénitale des pieds
Pieds bots congénitaux ou déformation congénitale des pieds
 
Traumatismes du membre inférieur
Traumatismes du membre inférieurTraumatismes du membre inférieur
Traumatismes du membre inférieur
 
Document
DocumentDocument
Document
 
Cubitus valgus
Cubitus valgusCubitus valgus
Cubitus valgus
 
How to keep your feet fit
How to keep your feet fitHow to keep your feet fit
How to keep your feet fit
 
Carrying Angle
Carrying AngleCarrying Angle
Carrying Angle
 
Taking care of baby’s feet
Taking care of baby’s feetTaking care of baby’s feet
Taking care of baby’s feet
 
Footminders Complete Guide to Foot Care
Footminders Complete Guide to Foot CareFootminders Complete Guide to Foot Care
Footminders Complete Guide to Foot Care
 
Valgus vs. Varus
Valgus vs. VarusValgus vs. Varus
Valgus vs. Varus
 
ANES 1502 - M12 PPT: Positioning (2 of 2)
ANES 1502 - M12 PPT: Positioning (2 of 2)ANES 1502 - M12 PPT: Positioning (2 of 2)
ANES 1502 - M12 PPT: Positioning (2 of 2)
 
Basic Foot Anatomy and Foot Mechanics
Basic Foot Anatomy and Foot MechanicsBasic Foot Anatomy and Foot Mechanics
Basic Foot Anatomy and Foot Mechanics
 
Supracondylar osteotomy for treatment of cubitus varus
Supracondylar osteotomy for treatment of cubitus varusSupracondylar osteotomy for treatment of cubitus varus
Supracondylar osteotomy for treatment of cubitus varus
 
Genu Valgum
Genu ValgumGenu Valgum
Genu Valgum
 

Similar a Luxation traumatique de la hanche

INSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdf
INSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdfINSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdf
INSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdfRaniaRania81
 
Luxtation du coude
Luxtation du coudeLuxtation du coude
Luxtation du coudeMede Space
 
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégéeAnomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégéeimma-dr
 
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégéeAnomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégéeimma-dr
 
11 gonarthrose
11  gonarthrose11  gonarthrose
11 gonarthroseSoulaf Sel
 
Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.
Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.
Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.Norbert Manzo
 
Pseudarthrose du col fémoral 2.pptx
Pseudarthrose du col fémoral 2.pptxPseudarthrose du col fémoral 2.pptx
Pseudarthrose du col fémoral 2.pptxabdohouamer1
 
Traumatismes du coude
Traumatismes du coudeTraumatismes du coude
Traumatismes du coudeimma-dr
 
Luxationsepaule
LuxationsepauleLuxationsepaule
Luxationsepaulekadri med
 
Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.
Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.
Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.Norbert Manzo
 
Entorse De La Cheville
Entorse De La ChevilleEntorse De La Cheville
Entorse De La ChevilleMede Space
 
Genou Traumatique
Genou TraumatiqueGenou Traumatique
Genou TraumatiqueMede Space
 
Coxagonarthrosekine2007
Coxagonarthrosekine2007Coxagonarthrosekine2007
Coxagonarthrosekine2007Soulaf Sel
 
Luxation De LéPaule
Luxation De LéPauleLuxation De LéPaule
Luxation De LéPauleMede Space
 
Traumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdf
Traumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdfTraumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdf
Traumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdfSouleymane5
 
Semiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptx
Semiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptxSemiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptx
Semiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptxSkanderB
 
11 avant -bras - fractures
11  avant -bras - fractures11  avant -bras - fractures
11 avant -bras - fracturesfteiti wadhah
 
Msup fractures
Msup fracturesMsup fractures
Msup fracturesmedo parta
 
Généralité sur les fractures chez l'enfant.pdf
Généralité sur les fractures chez l'enfant.pdfGénéralité sur les fractures chez l'enfant.pdf
Généralité sur les fractures chez l'enfant.pdfWafamehMeh
 

Similar a Luxation traumatique de la hanche (20)

INSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdf
INSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdfINSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdf
INSTABILITE SCAPULO HUMERALE DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE.pdf
 
Luxtation du coude
Luxtation du coudeLuxtation du coude
Luxtation du coude
 
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégéeAnomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
 
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégéeAnomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
Anomalies artérielles congénitales (artères poplitées piégée
 
11 gonarthrose
11  gonarthrose11  gonarthrose
11 gonarthrose
 
Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.
Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.
Traitement chirurgical des fractures de l'odontoïde par vissage antérieure.
 
Pseudarthrose du col fémoral 2.pptx
Pseudarthrose du col fémoral 2.pptxPseudarthrose du col fémoral 2.pptx
Pseudarthrose du col fémoral 2.pptx
 
Traumatismes du coude
Traumatismes du coudeTraumatismes du coude
Traumatismes du coude
 
Luxationsepaule
LuxationsepauleLuxationsepaule
Luxationsepaule
 
Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.
Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.
Fracture du rachis thoraco.dr manzo norbert.
 
Entorse De La Cheville
Entorse De La ChevilleEntorse De La Cheville
Entorse De La Cheville
 
Genou Traumatique
Genou TraumatiqueGenou Traumatique
Genou Traumatique
 
Coxagonarthrosekine2007
Coxagonarthrosekine2007Coxagonarthrosekine2007
Coxagonarthrosekine2007
 
Luxation De LéPaule
Luxation De LéPauleLuxation De LéPaule
Luxation De LéPaule
 
Traumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdf
Traumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdfTraumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdf
Traumatismes du rachis cervical _ évaluation par scanner et IRM.pdf
 
Semiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptx
Semiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptxSemiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptx
Semiologie en Traumatologie - cours infirmiers ISP.pptx
 
Fracturefemur
 Fracturefemur Fracturefemur
Fracturefemur
 
11 avant -bras - fractures
11  avant -bras - fractures11  avant -bras - fractures
11 avant -bras - fractures
 
Msup fractures
Msup fracturesMsup fractures
Msup fractures
 
Généralité sur les fractures chez l'enfant.pdf
Généralité sur les fractures chez l'enfant.pdfGénéralité sur les fractures chez l'enfant.pdf
Généralité sur les fractures chez l'enfant.pdf
 

Luxation traumatique de la hanche

  • 1. • Présenté par: Benmekki Abdelghani
  • 2. Plan • Généralités-Définition • Rappel anatomique • Classification • Diagnostic • Lésions associées • Formes cliniques • Traitement • Résultats • Conclusion
  • 3. Généralités-Définition • La luxation traumatique de hanche est le déplacement permanent et post-traumatique de la tête fémorale en dehors de la cavité acétabulaire. • Elle peut être pure ou associée à une fracture de la tête fémorale. • C’est une lésion grave et représente une urgence thérapeutique. • Elle est la conséquence d’un traumatisme violent avec souvent des lésions associées locales et à distances. • Les complications ne sont pas négligeables, dominées par le risque d’arthrose et de nécrose post-traumatique de la tête fémorale.
  • 4. Rappel anatomique • La hanche est une énarthrose: d’un secteur de mobilité très grand, dans les trois plans de l’espace. • C’est une articulation portante. • Articulation très emboîté, très stable, la tête fémorale en ¾ de sphère est contenue dans une cavité acétabulaire hémisphérique augmenté sur les pourtour par bourrelet cotyloïdien ou «Labrum», recouvrant la tête dans toutes les positions. • Un système de pression négative maintien les deux structures emboîtés.
  • 5. • Le système capsulo-ligamentaire est constitué par trois puissants ligaments coxo-fémoraux renforçant une capsule en forme de manchon tordu. • Le ligament rond est un ligament intra-articulaire qui fixe la tête fémorale au cotyle. • Le système musculaire très complexe contribue à une stabilisation active de cette articulation.
  • 6.
  • 7. • Vascularisation de la tête: Les artères circonflexes forment un cercle péri-articulaire qui donne des branches surtout postérieurs à la tête fémorale, les traumatismes graves de la hanche sont très préjudiciable à cette vascularisation.
  • 8. Classification • Étant donné sa grande stabilité, seuls des traumatismes d’une grande violence sont capables d’entraîner la luxation de l’articulation coxofémorale. • Ainsi les accidents de la voie publique sont les plus grands pourvoyeurs de cette lésion (plus de 60 %). • La variété de la luxation est fonction de la position de la hanche lors du traumatisme.
  • 9. Classification de Bigelow: En 1882 Bigelow à établi une classification encore utilisée, selon l’état du ligament de Bertin. On oppose les luxations régulières et les luxations irrégulières. Les luxations régulières: Sont caractérisées par l’intégrité de ce ligament qui limite et dirige le déplacement de la tête fémorale. Ce déplacement peut être : postérieur: avec deux variétés: iliaque(50%), ischiatique(25%) antérieur: deux autres variétés: obturatrice(15%) ou pubienne(10%). Les luxations irrégulières: Le ligament de Bertin a cédé et le déplacement de la tête fémorale n’est ni limité ni dirigé ; on distingue les variétés sus et sous-cotyloïdiennes.
  • 10. La luxation postérieure est de loin la plus fréquente (75 % des cas) elle survient lorsque le point d’impact se situe sur la face antérieure d’un genou fléchi alors que la hanche est en flexion-adduction et rotation interne (accident du tableau de bord). Elle peut être iliaque (50 %) ou ischiatique (25 %). Upadhyay a montré qu’en cas de faible rotation interne ou d’antéversion importante du col fémoral, il apparaît que le risque de fracture acétabulaire est plus faible.
  • 11. L’accident du tableau de bord (surtout si le passager a les jambes croisées)
  • 12. Attitude du blessé Luxation postérieure iliaque pure de hanche
  • 13. La luxation antérieure (rare 25%): Elle survient lorsque le point d’impact est situé à la face interne du genou fléchi et que la hanche est en position de flexion-abduction et rotation externe ou lorsque le traumatisme se fait sur les pieds-jambes en extension et hanche en rotation externe. Elle peut être obturatrice (15 %) ou pubienne (10 %).
  • 15. Cinq types de luxations ont été définis par Levin: • Type I : luxation pure sans instabilité avec réduction concentrique. • Type II : luxation irréductible sans fracture de la tête ou de l’acétabulum (cotyle). • Type III : hanche instable après réduction ou incarcération. • Type IV : association à une fracture de l’acétabulum. • Type V : association à une fracture de la tête ou du col.
  • 16. Diagnostic • Circonstances: Les polytraumatismes et les accidents à haute énergie doivent faire évoquer systématiquement le diagnostic et conduire à la réalisation d’une radiographie de bassin de face, en particulier en cas de trouble de conscience associé.
  • 17. • Examen clinique: La déformation est souvent évidente avec une attitude vicieuse caractéristique dépendant du type de luxation: • Luxation iliaque: il s’agit d’une luxation postérieure; le membre inférieur est en adduction-rotation interne et extension. • Luxation ischiatique: de la même façon, le membre est en adduction-rotation interne et en flexion. • Luxation obturatrice: il s’agit d’une luxation antérieure, le membre est en abduction-rotation externe et flexion. • Luxation pubienne: comme dans la luxation obturatrice, le membre est en abduction-rotation externe et en extension.
  • 18.
  • 19. • Le raccourcissement est constant sauf en cas de luxation pubienne. • Douleur à la mobilisation active et passive. • L’impotence fonctionnelle est absolue. • L’examen de la hanche doit être intégré dans le cadre d’un examen complet et bilatéral, notamment chez un patient polytraumatisé. • Une lésion vasculaire doit être éliminée par la palpation des pouls distaux. • L’exploration nerveuse, motrice et sensitive est indispensable.
  • 20. • Imagerie: La Radiographie conventionnelle: La réalisation d’un bassin de face est le minimum nécessaire et obligatoire chez un polytraumatisé, surtout si celui-ci présente des troubles de la conscience. Des clichés de profil ou de trois quarts sont réalisés au moindre doute. Il faut analyser la symétrie des interlignes coxofémoraux, le respect du cintre cervico-obturateur, la position des hanches en rotation et la taille respective des têtes fémorales (effet d’agrandissement). Il faut également rechercher une lésion osseuse associée du bassin ou de l’extrémité supérieure du fémur. • En l’absence de lésion associée, aucune autre iconographie n’est indispensable avant réduction car il permet de poser le diagnostique de la luxation et de préciser sa variété.
  • 22. ¾ Obturateur (oblique externe): Décubitus, oblique postérieur du côté sain de 45°. Le 3/4 obturateur permet l'étude du cotyle, de la ligne innominée (colonne antérieure) et du cadre obturateur. ¾ Alaire (oblique interne): Décubitus, oblique postérieur du côté atteint de 45°. Le 3/4 alaire permet l'étude de l'aile iliaque, de l'articulation sacro-iliaque, de la colonne postérieure et du bord antérieur du cotyle.
  • 23. La tomodensitométrie: permet de faire un bilan précis des lésions ostéo-chondrales infra-radiologiques et de planifier un éventuel geste chirurgical, mais elle ne doit pas retarder la prise en charge. Il est à noter que les lésions chondrales et ostéochondrales sont largement méconnues par les radiographies standards alors qu’elles jouent probablement un rôle important dans le développement d’une arthrose ultérieure, d’où l’intérêt de réaliser cet examen de manière différée mais systématiquement, même si la réduction semble parfaite.
  • 24.
  • 25. Lésions associées 1) Lésions articulaires: Les lésions du cartilage de la tête fémorale sont fréquentes, Elles sont retrouvées dans 63 % des cas par Tehranzadeh , Il s’agit d’une encoche souvent inférieure à 5mm et peu visible sur les radiographies standards. Cette encoche est antérieure dans les luxations postérieures et postérieure dans les luxations antérieures.
  • 26. 2) Lésions des parties molles: Elles sont constantes du fait de la grande violence du traumatisme causal: • Les lésions capsulaires (déchirure ou désinsertion) peuvent entraîner l’irréductibilité de la luxation par phénomène d’incarcération. • Les lésions musculaires sont responsables de la constitution d’hématomes et exposent au risque d’apparition d’ostéomes qui donnent rarement une limitation importante des mouvements.
  • 27. 3) Lésions artérielles: Elles peuvent être à type de déchirure, de compression, ou de thrombose. Lorsqu’elles intéressent les vaisseaux circonflexes qui assurent la vascularisation de la tête fémorale, elles exposent au risque de nécrose céphalique. Ceci explique l’urgence qu’il y a à réduire les luxations de hanche afin de limiter au maximum la durée d’ischémie osseuse et ainsi à préserver la vitalité céphalique.
  • 28. 4) Lésions nerveuses: Elles ne sont pas exceptionnelles et constituent un argument pour la réduction en urgence. Les atteintes du nerf grand sciatique s’observent dans 7 à 18 % des luxations postérieures. Les ruptures vraies sont exceptionnelles. Leur potentiel de récupération spontané est bien sûr nul. Dans la grande majorité des cas, l’atteinte se fait par compression, contusion ou constitution d’un hématome. Les lésions peuvent être tronculaires ou radiculaires.
  • 29. L’atteinte des racines hautes est la plus fréquente. Lorsque le déficit neurologique intéresse le contingent fibulaire commun du nerf grand sciatique, le potentiel de récupération spontané de ces lésions est grand: 70 à 80 % de récupération dans un délai de 6 à 8 mois. En revanche, lorsque les signes neurologiques intéressent les contingents fibulaire commun et tibial, le pronostic est beaucoup plus péjoratif. En cas de luxation antérieure, on peut constater exceptionnellement des atteintes obturatrices ou fémorales.
  • 30. 5) Lésions osseuses: Ces lésions peuvent intéresser tous les segments du membre traumatisé. Il est donc indispensable d’examiner le pied, la cheville, la jambe, le genou et la cuisse du patient. Il est impératif de réaliser, dans le bilan systématique, une radiographie du genou de face et de profil. On retrouve, dans 26% des cas, une lésion osseuse du genou. Une place particulière est à donner aux fractures de l’acétabulum que l’on rencontre dans 20 % des luxations postérieures (Fig. 4), et aux fractures de la tête fémorale qui représentent 13 % des cas.
  • 31. Luxation de hanche associée à une fracture de la paroi postérieure du cotyle
  • 32. Fracture de tête fémorale avec un fragment antéro-inférieur et un fragment interposé au pôle supérieur de la tête fémorale
  • 33. Formes cliniques • Association à une fracture du fémur. • Formes bilatérales 1 % à 5 %. • Formes vieillies polytraumatisé leur traitement en est difficile:  Traction lourde et prolongée trois semaines suivie d'une mise en abduction.  Réduction sanglante difficile et hémorragique: risque de nécrose. • Luxations récidivantes Exceptionnelles. • Luxations de l'enfant: sont rares.
  • 35. Traitement • Réduction en urgence: La réduction orthopédique doit être faite en urgence. Le délai idéal de la réalisation du geste est discutable. Selon Hooggard, le délai est idéalement >6 heures, Selon Brau, le cap décisif se situerait à 12 heures. donc il est préférable de réduire les luxations avant 6 heures tout en acceptant de temporiser quelques heures si les conditions le suggèrent. • La réduction doit toujours se faire sous anesthésie générale et chez un patient curarisé avec une hémodynamique stable. • Les manoeuvres doivent être douces et si possible uniques, de sorte à ne pas aggraver les lésions associées.
  • 36. • Manoeuvre de Boehler: Elle est réalisée en décubitus dorsal sur plan dur, avec un contre-appui sur les épines iliaques antéro-supérieures. On effectue une traction dans l’axe du fémur, hanche et genou en flexion à 90° et l’on entend un claquement audible synonyme de réduction des luxations postérieures. • Manoeuvre de Allis: La traction se fait dans l’axe de la déformation pendant que la hanche est fléchie à 90°. De petits mouvements de rotation interne et externe sont réalisés.
  • 38. • Autres manoeuvres: • Il faut éviter les manoeuvres en abduction telles qu’elles ont été décrites par Bigelow car elles exposent à un risque trop grand de fractures du col du fémur. • En cas de luxation obturatrice, il faut tracter la hanche dans l’axe puis donner un mouvement de flexion-rotation et abduction. • Devant une luxation pure de l’articulation coxofémorale, il n’y a pas d’indication à la réduction chirurgicale de première intention. Celle-ci doit être réservée aux échecs de réduction orthopédique (irréductibilité ou persistance d’une incongruence articulaire).
  • 39. • Suites post-réductionnelles: Lors de la réduction, un ressaut net et un claquement sont perçus ; ce sont les deux témoins d’une bonne réduction. La mobilité, la longueur des membres inférieurs et la stabilité de la hanche sont vérifiées par la réalisation d’une radiographie de bassin de face est indispensable avant de conclure au succès de la réduction. Elle permet de s’assurer de la parfaite congruence articulaire et de rechercher une lésion osseuse associée qui serait passée inaperçue sur les clichés luxés. En l’absence de lésions associées qui nécessiteraient un traitement complémentaire spécifique, le patient doit être mis en traction Trans-osseuse et rééducation active douce sous couvert de la traction.
  • 40. La durée de traction est de l’ordre de 3 semaines, Ceci vise à diminuer les pressions intra-articulaires pour diminuer le risque de nécrose de la tête fémorale. On réalise systématiquement une tomodensitométrie de l’articulation coxofémorale en urgence différée. Elle permet un bilan lésionnel précis (lésion chondrale très fréquente, fracture de l’acétabulum, de la tête, ou corps étranger passé inaperçu). Le délai de décharge complète classiquement préconisé est de 2 mois et l’appui complet est proscrit pour 3 mois. Une surveillance régulière clinique et radiologique semestrielle, annuelle, puis tous les 3 à 4 ans, est indispensable.
  • 41. La réduction chirurgicale: • La chirurgie si échec de réduction orthopédique ou lorsqu'il y a une fracture. associée à fixer. Elle doit se faire en urgence. • Souvent il y a interposition d’un lambeau de capsule ou un fragment osseux intra articulaire.
  • 42. Parfois après réduction une ostéosynthèse d’un fragment osseux important est réalisée
  • 43. Résultats • La réalisation d’une radiographie de bassin de face est indispensable avant de conclure au succès de la réduction. • Les résultats à courts termes sont globalement bons. • Les complications immédiates et péri-réductionnelles doivent être pris en compte. • Les résultats à long terme sont nettement plus mitigés et conditionnés par l’apparition d’une complication tardive. • Non réduite, elle évolue vers le stade de luxation ancienne avec des séquelles majeures (raccourcissement de 6 à 7 cm du membre, bascule du bassin, douleurs et instabilité).
  • 44. • Nécrose céphalique: C’est le premier risque, apparaît de 1 à 5 ans après la luxation, elle est plus fréquente en cas de luxation postérieure et de délai réductionnel important. Elle peut rester longtemps pauci-symptomatique mais aboutit constamment à un mauvais résultat. Le diagnostic est essentiellement clinique, épaulé par la radiographie standard. Le scanner et L’IRM servent ensuite à faire un bilan lésionnel précis. Son taux de survenue est de 0 à 10%.
  • 45. Nécrose aseptique de la tête fémorale deux ans après réduction
  • 46. • L’arthrose: C’est le risque majeur à long terme. Sa survenue est intimement liée à l’apparition d’une nécrose ; ainsi, Olmir a mis en évidence 34 % d’arthrose en cas de réduction avant 24 heures (10 % de nécrose avérée) et 71 % en cas de réduction après 24 heures (40 % de nécrose). D’une manière générale, les résultats se dégradent nettement avec le temps, allant jusqu’à 90 % d’arthrose pour Hoogaard. Le patient doit également être informé de ce risque, certes lointain, mais très fréquent.
  • 47. Conclusion • La luxation traumatique de hanche est une lésion grave qui donne de bons résultats précoces lorsque la réduction est réalisée dans un délai de 6 heures. • Le patient doit donc être scrupuleusement suivi à long terme et être prévenu des risques qu’il encourt. • Le pronostic des luxations-fractures du col fémoral ou du cotyle est beaucoup moins bon, lié pour l’essentiel à la violence du traumatisme qui entraîne des lésions immédiates des vaisseaux à l’origine nécroses céphalique, ou de lésions ostéo-chondrales source de coxarthrose. • Même fort de toutes ces précautions, le taux de résultats mauvais et passables reste très important (50 % à 10 ans selon Vielpeau) et l’évolution arthrosique à long terme semble malheureusement être hautement probable, sinon inéluctable.