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L ASSURANCE
Présentation
du marché des
                 N°1 / 1er Semestre 2012 - Revue éditée par le Conseil National des Assurances



                                         Le ministre des Finances, Président du CNA,
Assurances ...
                                         M. Karim Djoudi :
Entretien avec le
Président de la
CSA, M.Hadji Babaammi
Entretien avec le
Secrétaire du
CNA, M. Abdelhakim                                                             «Le recours à
Benbouabdellah                                                                 l’assurance est
Entretien avec le                                                              largement
Directeur des
Assurances, M. Kamel                                                           tributaire de
Marami                                                                         la qualité des
Entretien avec le                                                              services offerte
Président de
l’UAR, M. Amara                                                                aux assurés»
Latrous
                                         Séparation de l’assurance des personnes
                                         de l’assurance dommages,

                                        Doucement mais
                                        sûrement
                                       Expofinances,                          Culture de l’assurance
                                       Un rendez-vous pour                    en Algérie,
                                       les professionnels                     Les vrais défis
                                       des assurances
                                       LES ACTEURS DU MARCHÉ
                                       EN PARLENT ...
Revue n°01 de l'assurance
Editorial

                                              Votre «Revue de l’ASSURANCE»
  La Revue de L’ASSURANCE est une             Par Abdelhakim Benbouabdellah *



                                                                                    L
  publication du Conseil National des
   Assurances (CNA), éditée par son                                                            e secteur de l’assurance et de la réassurance
        Secrétariat Permanent                                                                  se d te en n d’un ér d ue la auteur
                                                                                               de la aleur et de la lace straté ues
        CNA : 01, Rue Aïssa Azzi                                                                u’ ccu ent les assurances dans la s          re
              Dély-Ibrahim,
                                                                                     éc n         ue nat nale La u l cat n u se eut
          16302 Alger, Algérie.
         Tél : (213) 21 91 90 30                                                     un a ll n rt dans le r cessus de dé el             e ent
         Fax : (213) 21 91 91 51                                                     et de        dern sat n du secteur en l ér e ent
        E-mail : contact@cna.dz                                                      enr c r une sc ne us ue l           eu r l ue
         Site Web : www.cna.dz                                                         n e et l’éd t n et la u l cat n de re ues
                                                                                     s éc al sées dans le d a ne              r s uel ues
       Directeur de la Publication                                                     ullet ns nst tut nnels u ceu a artenant des
              Abdelhakim                                                             s c étés e er ant sur le arc é s nt restées en
            Benbouabdellah
                                                                                     de du r le u’ ls eu ent uer tant sur le lan
       Directeur de la Rédaction
          Younes Hamidouche                                                            uant tat     ue sur le lan ual tat
           Rédacteur en Chef                                                           ’est le cas du      ullet n des assurances         u lé
             Hamid Rabahi                     tr estr elle ent du            ns de u s deu ans éd té ar le                nse l at nal des
            Coordinateur de                      ssurances a s d nt la rtée de eure rédu te                        e e la res en dé t du
              la Rédaction                     a t u’ l s t é ale ent s en l ne tra ers le rta l e www.cna.dz n ce u
            Yacine Merabet                    n us c ncerne seuls les e rts d’                       L le      rta l nternet sus ent nné
          Directrice Marketing                c n u ués ceu des s c étés dé e stantes sur la t le et de leur ass c at n
          Djazira Sadi Ahmed
                                                         tentent un tant s t eu d’ tre la tr ne d’un secteur u tr s certa ne ent
        Conception, Réalisation,                 eut a re eauc u          eu
        Impression et Diffusion :              nscr te dans le cadre du lan                en ter e                  du    nse l at nal des
                                                 ssurances             la re ue ue us tene entre s a ns c                       te de ar sa
                                                 arut n uer le r le de l c            t e dans ce d a ne car l est t ut               a t cla r
                                                 u’a ec le te s n us ass ster ns              la na ssance de n u eau t tres sect r els
                                                re ues d’entre r ses s c étés n ta           ent
          APEC communication
                                              Le c         de l’a ellat n Revue de l’ASSURANCE n’est as rtu t e ar s n
             Bat 1 H1, N°55.                  c ntenu n tre a         t n est de a re un assa e en re ue de l’e stant et des réal tés
              Kouba. Alger.                   du arc é L’assurance en a uscule se eut le c ncentré du secteur des
        Téléfax: (213) 21 23 49 59            assurances a ec ses             lets assurance et réassurance l est é dent ue cela
       E-mail : info@apec-dz.com              n’en er era u re la re ue str cte ent dans les assurances d rectes u s ue le
                                              tra a l urnal st ue et rédact nnel tra tera de t us les su ets u s’ ra                     rtent
       Ont collaboré à ce numéro              d recte ent u nd recte ent               c urta e      ancassurance assurance en l ne
              Mohand Ouali
                                                 ar et n et c        un cat n etc
               Massi Badis
            Nessma Aghiles                       éan       ns le lance ent d’une n u elle u l cat n sect r elle c nst tue en lu
            Youcef Bouyahia                           e une sat s act n sur la uelle l ne audra           nt s’a esant r Le sat s ec t est
             Yacine Merabet                   rec erc er a lleurs        sa r l          l’attente c t enne est c ncentrée u c              ent
                                               a re erce r les assurances de e lleure an re ar le rand u l c                                ela
Les textes publiés et le contenu de           nécess te des e rts c l ssau               urn r ar l’ense le des acteurs du secteur en
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                                                 art cul er et ar la s      re sect r elle et éd at ue en énéral ’est ar ce canal
Conseil National des Assurances.              entre autres       es nda entales ue sera c ns l dé l’ancra e es éré de la culture
Toute reproduction d’articles ou de photos    de l’assurance dans n tre a s
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Les articles publiés dans cette revue
                                              tra tant r ndé ent des uest ns d’actual té en                    ettant t ute n tre l nté en
n’engagent que leurs auteurs.                 ter es d’ n r at n et de ul ar sat n de t ut ce u a tra t au assurances
Les manuscrits, photographies ou tout autre       t ut n tre lect rat actuel et tent el n us a r ns u le ent                     tre Revue de
document et illustration adressés ou remis    l’ASSURANCE est née !
à la rédaction ne sont pas restitués et ne
peuvent faire l’objet de réclamation.
                                                   nne lecture t utes et t us
                                                                                                                       * Secrétaire du CNA
Dépôt légal : ISSN : 2253-0096




                                                                          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                           3
SOMMAIRE        L’ nter e
                  Le m n stre des F nances rés dent du                ar m oud      Le recours à l’assurance est
                largement tributaire de la qualité des services offerte aux assurés

                   e ard
                  résentat n et st r ue du arc é des assurances
                  ntret en a ec    ad a a mm rés dent de la omm ss on de u er s on des
                 ssurances      au m n st re des F nances
                   ntret en a ec      del a      en    ua della      ecréta re du   nse l    at nal des
                  ssurances
                   ntret en a ec     amel     aram    recteur des ssurances au n eau du m n st re
                  des F nances
                   ntret en a ec     mara Latrous     rés dent de l’ n on al ér enne des assureurs et
                 réassureurs

                Focus
                 La ulture de l’assurance en l ér e Les ra s dé s
                  ar les d’un s éc al ste d’un e ert et d’un retra té

                  cteurs
                  n ar un les re ers res nsa les des c         a n es d’assurance al ér ennes         nt la
                  résentat n de leurs s c étés et a rdent d’autres su ets d’actual té

                   é le entat on
                 F l al sat on et assurance de ersonnes un        arc é orteur et d’a en r

                Zoom
                  réneau relat ement nou eau dans le a s l’ass stance automo le rend
                 de l’am leur
                  ro s uest ons Lam ne     el at l ér e our n ss stance et Lam ne ena ssa
                  nter artena re ss stance

                  cla ra e
                  e ment nanc er en dé elo      ement en l ér e la ancassurance se met au d a ason

                  ctual té
                 Le al n        nances un rende       us ur les r ess nnels des assurances
                  é na re nternat nal sur les assurances des catastr     es naturelles
               un se ent rteur ren rcer
                   nts de ue d’e erts
                  é na re sur la a tr se et la réduct n des r s ues dans les assurances
               le     sens l se sur l’    rtance de ré en r les r s ues
                   é at ues et rec     andat ns du sé na re r an sé ar le

                   on oncture
                   arc é des assurances en                 ll ards     de c   re d’a a res


  4   Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard

La branche est née avec l’indépendance
Un demi-siècle d’assurance en Algérie
     ar   essma        les

Comme pour beaucoup de
secteurs d’activité, l’assurance a
commencé, en Algérie, dès les
premières années de
l’indépendance. Le législateur
algérien a reconduit - par la loi
62-157 du 21 décembre 1962-
tous les textes déjà existants, en
attendant la mise en place d’une

sauvegarder les intérêts du pays.
Dès l’indépendance, obligation
est faite aux compagnies
d’assurances étrangères de
céder 10% de leur portefeuille au
                                                                                                  LES DATES PHARES DE
                                               centrale de réassurance                          L’ASSURANCE EN ALGÉRIE
          n         et en sus de la


E
                                                   s         la créat on de la om a n e
          do enne des soc étés nat onales        l ér enne des ssurances                   a      1963 : réat on de la om a n e
          d’assurance seule la oc été           ndu t une nou elle donne en se                   l ér enne d’ ssurance et de
          al ér enne d’assurances la           concentrant sur les r s ues de la ranc e
alors soc été al éro é     t enne a cont nué                                                     éassurance
                                               trans orts renant a ns une art de
d’e ercer ses act tés a ec la com a n e        marc é de la                  u détena t le        1966 : ono ole de l’ tat sur
tun s enne             au c tés de deu         mono ole sur les r s ues ndustr els             toutes les com a n es
   utuelles d’assurances l’une our les               art r de          l’ tat met n       la   d’assurance dont les ran a ses
r s ues a r coles et l’autre             our   s éc al sat on outes les com a n es                1973: réat on de la om a n e
l’ense nement                                  e stantes ont désorma s la oss l té               entrale de éassurance
  n        l’ l ér e ndé endante nst tue le    de cou r r tous les r s ues          u’elles       1985 : réat on de la om a n e
mono ole de l’ tat sur les o érat ons          sou a tent                                        l ér enne des ssurances
d’assurances       rdonnance              du          années lus tard en                 un    et s éc al sat on
     ma           Les entre r ses u l ues      nou eau as est ranc              les r és
nat onal sées éta ent la         s éc al sée                                                      1989 : F n de la s éc al sat on
                                                 eu ent doréna ant créer leurs ro res
dans les r s ues trans orts et ndustr els      com a n es d’assurances La Lo                      1995 : F n du mono ole de l’ tat
et la            a r s rac at des arts             de         mod ée en          a e l c té    et créat on de com a n es
é     t ennes dans les r s ues automo les      da anta e la o e             su re ar les       d’assurance r ées
assurances de ersonnes et r s ues              assurances lle ermet notamment de                   2006 : romul at on de la lo
s m les durant la ér ode allant de             d st n uer l’assurance de domma es              ré ssant le secteur ortant
                                               de l’assurance de ersonnes a elée               notamment o l at on de
Les en a ements contractés ar les              assurance e                                      l al sat on
com a n es étran res de l’é o ue                    n no em re              le marc é est          2011 :     l cat on de la
au r s des assurés al ér ens ont été en        com osé de           soc étés d’assurance
 n de com te onorés ar les soc étés                                                             l al sat on sé arat on des
                                                de domma es et de ersonnes a ns
al ér ennes nat onal sées                        ue les mutuelles et de réassurance            assurances de ersonnes des
    art r de       un nou eau t e de           dont la mo t é rel e du secteur u l c           assurances de domma es
com a n es d’assurance o t le our
a ec la créat on de la       om a n e                                                  N. A.




                                                                          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                 5
Regard

Secteur public                                    Secteur privé
 4 sociétés publiques d’assurance de dommages :    7 sociétés privées d’assurance de dommages :
             om a n e l ér enne                                 om a n e nternat onale
    d’ ssurance et de éassurance
           oc été at onale                            d’assurance et de réassurance
    d’ ssurance                                         a l’ l ér enne des assurances
            om a n e l ér enne                                   l er a
    des ssurances                                               énérale d’assurance
             om a n e d’ ssurance                     méd terranéenne
    des drocar ures                                       L        ssurances l ér e
 3 sociétés d’assurance de personnes :
                                                        LL           ssurances
    assurances                                                l ér e omma es
              oc été d’assurance                   4 sociétés privées d’assurance de personnes :
    de ré o ance et de santé                                   F l a ar
       L    aam ne L e l ér e                                     e
 2 sociétés publiques spécialisées :                          l ér e e
                om a n e l ér enne                    Le utual ste
    d’ ssurance et de arant e des
        ortat ons                                  2 sociétés à forme mutuelle :
             oc été de arant e de                                a sse at onale de
      réd t mmo l er                                     utual té r cole
 1 société publique de réassurance :                                utuelle ssurance
            om a n e centrale                           l ér enne des ra a lleurs de
    de réassurance                                    l’ ducat on et de la ulture




6        Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Interview du ministre des                                    l’Interview
Finances, Président du CNA,
M. Karim Djoudi
«Le recours à
l’assurance est
largement tributaire
de la qualité des
services offerte aux
assurés»




                    L
                    Djoudi.
                           profondes réformes s’inscrivant plus globalement

                            ce que rappelle le ministre des Finances, M. Karim

                    Cette réforme se caractérise depuis peu par le
                    repositionnement des sociétés publiques et l’apparition
                    dans le marché de nombreuses compagnies privées, créant
                    ainsi une concurrence redoutable et de nouvelles offres.
                    Mais la séparation de l’assurance dommages de celle des
                    personnes est incontestablement la nouveauté-phare de ces
                    derniers mois.
                    Dans cette interview, le ministre des Finances passe en
                    revue les transformations que continue de connaître le
                    secteur des assurances, tout en soulignant la nécessaire
                    «synergie» entre les banques et les compagnies


                                     Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012     7
l’Interview

Revue de l’ASSURANCE : Monsieur
le ministre, en votre qualité de
Président du Conseil National des
Assurances, quelle est votre
appréciation de l’état d’avancement
de la réforme des assurances ?
M. Karim Djoudi : L’act té des
assurances est l’o et de u s            d’un
  rocessus de ré orme dont les r nc au
a es ont été dé n s ar la lo              de
         (1)
                u a mod é et com lété
l’ordonnance n                  relat e au
assurances
 l me ara t essent el de ra eler ue la
ré orme des assurances s’ nscr t dans le
cadre        lus   énéral de la ré orme
  nanc re la uelle          se en termes
s m les           souten r la cro ssance
économ ue ar la d nam sat on d’une
o re de ser ces nanc ers e c ente et
sécur sée        ela condu t é dement
en a er de nom reu c ant ers de
dé elo ement du marc é de m se
n eau et de m se en com ét t on des
 nst tut ons nanc res u le com osent
   ans cet o ect énéral la ré orme des
assurances a dans une rem re ase
   en a ancé sur tro s a es m ortants
  n mat re de dé elo ement des
résultats sont attendus de l’élar ssement
du réseau de ente des assurances ue
re résente la ancassurance et de la
st mulat on de l’assurance de ersonnes
résultant de sa sé arat on de l’assurance
domma e et des a anta es scau
su stant els u lu ont été accordés
a attement d’         sur les re enus des
  ersonnes a ant souscr ts des contrats
d’assurances de ersonnes dont la durée
dé asse u t          ans c lo de nances        d s osant de ou o rs de contr le lus           n mat re de réact té du marc é nous
de                                             étendus notamment en mat re de               a ons noté a ec sat s act on les résultats
La sécur té nanc re du marc é et des           c an ement d’act onnar at et d’é aluat on    a réc a les su ants
soc étés d’assurance a été ren orcée ar        des act s de la soc été                          les com a n es ont toutes réuss t
le rel ement du n eau de ca tal                  u del      des     déc s ons      r ses    réal ser leurs au mentat ons de ca tal et
m n mum e é ar l’o l at on de le               centralement la ré orme des assurances       ce      des n eau dé assant sou ent le
l érer en total té d s la const tut on de la   rel e auss de la rat ue des acteurs          m n mum e é
soc été ar la créat on d’un onds de             u’ ls so ent assureurs nterméd a res                l ales d’assurances de ersonnes
  arant e des assurés et ar des mesures        e erts est onna res des r s ues ou           ont été créées et sont en onct onnement
   sant la réduct on des r s ues               su er seurs                                        lus eurs con ent ons de d str ut on
s stém ues e              l m tat on de la       ns les acteurs du marc é           art e   des rodu ts d’assurance ont été conclues
  art c at on anca re dans le ca tal des        renante de la ré orme ont r s des           a ec les d érentes an ues de la lace
soc étés d’assurances                          en a ements lors d’un atel er s éc al sé     mettant a ns en rat ue la ancassurance
  ré urant l’autor té autonome de               ue nous a ons or an sé en u n                  l’école des autes études d’assurance
ré ulat on des assurances l a été créé          our mener      en une rem re sér e de       est entrée en act té et une rem re
une comm ss on de su er s on au se n           mesures sant d nam ser le marc é              romot on de auts d l més ac           era
de la uelle s ent des ma strats et                                                            ent t son cursus




 8          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
l’Interview

                                            La sé arat on ermet       l’assurance de       déterm nant dans la réservat on des
                                              ersonnes de s’émanc er du cadre              é u l res e ternes du a s et ce en
                                            contra nant de l’assurance domma e et          cons dérat on non seulement de sa
                                            de constru re ses ro res mécan smes               ro re      alance dev se entre les
                                            m eu ada tés au r s ues et au                  acce tat ons et les rétrocess ons ma s
                                            en a ements lon terme u’elle rend              auss et surtout de la alance dev se
                                               ul doute ue l’act on des l ales                lo al du       a s s l’on nt re la
                                            s éc al sées u ont été créées con u uée           ro lémat ue du nancement en dev se
                                            a ec les a els en ro enance de la              des é u ements renouveler en cas de
                                            cl ent le des an ues our des rodu ts           s n stre
                                            de lacement       lon s termes dans le              la aveur des mesures u ont été r ses
                                            cadre de la ancassurance ndu ront              dans le doma ne de la réassurance
                                            mo en terme une cro ssance soutenue            l’ ntervent on du réassureur nat onal s’est
                                            de l’assurance de ersonnes comme cela          amél orée tro s n veau
                                            a été o ser é dans d’autres a s                    rem rement un a ort e ce t onnel du
                                              our les com a n es d’assurance                  résor     u l c a erm s de relever
                                            domma e la tendance au ralent ssement           ortement le n veau de ca tal sat on de la
                                            de la demande de couverture des                          a sant asser son ca tal de
                                            c ant ers u l cs const tue un acteur de        m ll ards de d nars        m ll ards ans le
                                            conte te u’elles devront a solument            s lla e de cette ca tal sat on la        a u
                                             nté rer dans leur straté e       mo en        réal ser avec succ s une o érat on de
                                            terme s elles sou a tent réserver leur         notat on avec un ca net de renommée
                                            cro ssance ’es re ue ce nouveau                 nternat onale L’o érat on lu a valu
                                            conte te les nter ellera our accélérer         d’o ten r la note        et une ers ect ve
                                            leurs e orts de con u te de nouveau            sta le la la ant au ran de réassureur
                                            marc és notamment de la             et de      ré onal ela va sans nul doute ermettre
                                            l’ a tat on                                         la      de ren orcer sa résence sur le
                                                                                           marc é nternat onal notamment en
                                            Le renforcement du réassureur                  mat re d’acce tat on
                                            national, la CCR en l’occurrence,                  eu mement          a n d’ut l ser les
                                            appellera-t-il d’autres mesures à              ca ac tés nat onales nouvelles de
                                            même de consolider le marché                   réassurance        a ns     const tuées    et
                                                                                           au menter la rétent on du marc é le tau
                                            La réassurance oue un r le essent el           m n mal de la cess on o l ato re en
                                            dans le dévelo ement et la sécur sat on        mat re de réassurance a été relevé
                                            du marc é nat onal de l’assurance et ar           ro s mement l’ ntervent on sur le
                                            vo e de consé uence de l’économ e en           marc é nat onal des court ers de
                                              énéral                                       réassurance étran ers a été soum se
                                              lle contr ue au dévelo ement de              une autor sat on réala le de l’autor té de
  ’autres mesures rele ant de l’ n t at e   l’assurance au lan uant tat et ual tat         contr le des assurances our rédu re les
nd duelle et collect e sont attendues         u lan uant tat       elle ermet au           r s ues l és la méconna ssance ar nos
de la art des com a n es our doter le       com a n es       u   en ont recours            com a n es de la s tuat on des court ers
marc é d’out ls de normal sat on            d’au menter leurs ca ac tés tout en            avec les uels ls euvent tre amenés
 con ent ons nterentre r ses conne ons      rédu sant leurs ro res r s ues nanc ers        tra ter notamment en mat re de arant es
des s st mes d’ n ormat ons        c ers      u lan ual tat la réassurance u est             nanc res        et    de      com étences
n ormat ues communs etc et our lu           sensée accumuler de l’e ert se sur les            ro ess onnelles
nsu er      lus de d nam sme           de   r s ues est souvent         l’ n t at ve de    L’e cac té de ces mesures est dé
 ro ess onnal sme    et    de    r ueur     nom reuses nnovat ons ue ce so t en            évaluer       our réal ser les me lleurs
déontolo ue                                 mat re nanc re nancement alternat              a ustements          oss les       e endant
                                              ar la réassurance        nanc re       ar    comme en mat re d’assurance cet
                                            e em le ou en mat re d’o res de                ensem le         de    mesures      centrales
les siennes, ce marché va-t-il              couverture ada tées au s éc c tés des          concernant la réassurance ne saura t
connaître un nouvel élan avec la            r s ues et des se ments de marc é              su re sans les e orts du réassureur lu
séparation entre les assurances               u      lan    macroéconom ue            la   m me our sser son ro ess onnal sme
dommages et les assurances de               réassurance de ar son m act sur la             au n veau des dé s u’ l do t relever tant
personnes ?                                   alance des a ements oue un r le              sur le marc é nat onal u’ l’ nternat onal




                                                                       Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                       9
l’Interview

                                      mises en place, ces contraintes                  seulement oss le ma s elle est en tra n
                                      peuvent-elles être levées ?                      de se réal ser travers la ancassurance
                                      Le marc é des assurances de ersonnes             les r ses de art c at on de certa nes
                                      est otent ellement tr s m ortant eu                an ues dans le ca tal des nouvelles
                                      é ard au énormes ca ac tés d’é ar ne             com a n es créées dans le res ect des
                                      des al ér ens et           l’ nsu sance des      l m tes rudent elles et travers l’o érat on
                                         rodu ts de lacement ro osés au                d’entrée en ourse d’une rem re
                                      é ar nants Les e ets n at onn stes sur           entre r se r vée
                                      l’ mmo l er const tuent un e cellent             La s ner e entre les an ues et les
                                       nd cateur       e endant cette demande          com a n es d’assurance eut et do t aller
                                         otent elle n’est as ac u se naturellement     au del      ’a évo ué tout       l’ eure la
                                          l’assurance lle e e l’ ntervent on des         oss l té ue les com a n es euvent
                                      com a n es et de leurs d str uteurs              sa s r de contr uer       l’émer ence du
                                      notamment            anca re      our      tre   marc é nanc er dont elles ont eso n
                                      trans ormée en demande e ect ve our                our a re ruct er de a on sécur sé leurs
                                      des rodu ts réc s ré ondant               des    avo rs l s’a t l d’une ste u eut tre
                                      attentes ens dent ées et o rant des              em runtée our susc ter une s ner e
                                      rémunérat ons attract ves soutena les              ro ta le non seulement au an ues et
                                      lon s termes                                     au com a n es ma s auss l’économ e
                                         n vue de avor ser l’é ar ne           lon     nat onale tout ent re
                                      terme des avanta es scau su stant els
                                      ont été accordés au contrats d’assurance         La souscription de polices
                                      v e dé assant les               ans     ertes    d’assurances n’est pas encore
                                      l’e stence d’un marc é                nanc er    ancrée au sein de la société
                                      d nam ue const tue une cond t on                 algérienne aussi bien chez le
                                       m ortante our le dévelo ement des               particulier que chez nombre
                                      assurances de ersonnes ans ce sens               d’entrepreneurs.
                                      des ro r s nota les sont en cours our            Comment expliquez-vous cette
                                       avor ser l’émer ence de ce marc é               situation et quelles actions
                                        nanc er et donner la ourse d’ l er             entreprendre pour ouvrir de plus
                                      une nouvelle d nam ue au se n de                 grandes perspectives au secteur,
                                      la uelle les com a n es d’assurance              notamment via des instances
                                      sont ortement conv ées non seulement             existantes à commencer par le CNA
                                      en tant u’ut l sateur du marc é nanc er          que vous présidez ?
                                      ma s auss en tant u’acteurs de ce                    mon sens le recours l’assurance est
                                      marc é                                           lar ement tr uta re de la ual té des
                                          otons auss ue dans le secteur r vé l            rodu ts m s sur le marc é ma s surtout
                                      e ste d’une art des eso ns de                    de la ual té des serv ces o erte au
                                        nancement tr s rémunérateurs ma s              assurés et éné c a res de contrats
                                      r s ues élevés et d’autre art des                d’assurance l a art ent au com a n es
                                       nstruments ur d ues ermettant de                d’assurances d’ tre en mesure de ca ter
                                      s nd uer ces eso ns et de rédu re les            les o ortun tés du marc é n e ort est
                                      r s ues assoc és l ne t ent u’au                    ar consé uent attendu des d érents
                                      com a n es de art c er au mouvement               ntervenants       our amél orer d’une
                                      condu sant         l’émer ence du marc é         man re consé uente le n veau et les
                                        nanc er sécur sant dont elles ont              déla s d’ ndemn sat on our ntrodu re de
Lors du processus de séparation          eso n                                         l’ nnovat on dans des o res et our
susmentionné, des acteurs du                                                           commun uer avec le u l c
secteur avaient évoqué un risque de   Vous êtes président du CNA mais                  Le         en tant ue cadre de concertat on
                                      aussi et surtout ministre des                    et l’            en tant      u’assoc at on
(immobilisation d’un capital social   Finances. Une meilleure synergie                    ro ess onnelle devra ent assumer leur
important, absence d’opportunités     entre banques et assurances est-elle             r le de orce de ro os t on our or enter
de placements, forte concurrence      possible, selon vous, en vue de                  les acteurs du marc é en leur o rant ar
sur un marché encore restreint...).                                                    e em le une me lleure conna ssance des
Bien que plusieurs sociétés                                                            com ortements des a ents du marc é
d’assurance de personnes aient été       mon sens cette s ner e est non                 ace l’assurance




 10         Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard

                                                    Entretien avec le Président de la
                                                    Commission de Supervision des
                                                    Assurances (CSA),
                                                    M. Hadji Babaammi
                                                    «Nous avons
                                                    auditionné 90%
                                                    des compagnies
                                                    d’assurances»
                                                       ntret en réal sé ar      o and      ual


La Commission de Supervision des Assurances (CSA) contrôle régulièrement aussi bien les
compagnies d’assurance, les courtiers que les agents généraux. Tout un programme. La Commission
qui relève de la Direction générale du trésor travaille de concert avec la direction des assurances.
Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le Président de la CSA, M. Hadji Babaammi nous explique
comment fonctionne cet organe et dans quels domaines il intervient.
Revue de l’ASSURANCE : Vous êtes,              onc la su erv s on éta t assurée ar             onc sa d s os t on c a ue année un
Monsieur le Directeur général du            cette d rect on vec la ré orme u a été            ro ramme de contr le est ré aré u
Trésor, le président de la Commission        ntrodu te avec la mod cat on de la lo           nd ue le nom re de contr les e ec
de supervision des assurances.              sur les assurances on a sort la su erv          tuer avec un éc éanc er s’ l s’a t de
Dites-nous à quelle nécessité répond        s on de la structure                            contr ler des com a n es des court ers
cette Commission et comment                 La omm ss on de su erv s on est com             ou des a ents énérau       a s en a t le
est-elle organisée ?                          osée du recteur énéral du résor                 ro ramme est un mélan e des tro s
M. Hadji Babaammi : u dé art la su            u en est le rés dent du d recteur des           arce u’ l aut contr ler ér od uement
  erv s on éta t assurée ar la rect on      assurances et de deu ma strats lus              l’ensem le de ces tro s caté or es ne
des assurances l a la d rect on des         un e ert en assurances ndé endant                o s ue ce ro ramme est ado té ar la
assurances u dé end de la d rect on            lle trava lle sur tous les doss ers de la       omm ss on l’e écut on est a te ar la
  énérale du résor la sous d rect on des    su erv s on e n’est as la omm ss on             d rect on des assurances       ’est elle
anal ses u a t le contr le sur        ces   de su erv s on des assurances u a t la          avec les mo ens dont elle d s ose avec
et la sous d rect on du contr le u elle     r lementat on c’est l’ tat avec ses             les r ades de contr leurs les contr les
est c ar ée d’envo er des r ades            structures u a t la lé slat on et la ré         sur      ces u se ont c au n veau du
d’ ns ecteurs sur lace et l a la sous         lementat on        a s la omm ss on de        m n st re le ro ramme est e écuté tel
d rect on de la ré ulat on ’est elle u      su erv s on est l        our s’assurer de la      u’ l a été arr té ar la omm ss on de
trava lle sur les te tes u tra te les dos   m se en uvre des te tes et du res ect           su erv s on o la un eu comment le
s ers ar e em le de demandes d’a ré         de la lé slat on et de la r lementat on         trava l est or an sé
ment et u s’occu e des as ects lé s           ar les com a n es d’assurances arce           Le secrétar at de la omm ss on est as
lat s et r lementa res ela c’est avant        u’ l a des r les rudent elles comme           suré ar la d rect on des assurances
la lo de                                      our les an ues u’ l aut res ecter




                                                                    Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                    11
Regard

Est-ce qu’on peut la considérer               ar la d rect on des assurances les o      L’assurance dommages est gardée au
comme une autorité de régulation ?          l ces d’assurances sont a rouvées           niveau de la compagnie. Pourquoi ?
   solument as L’autor té de ré ulat on       arce ue uand une soc été d’assu             arce ue l’assurance v e ne const tue
  eut a re de la ré lementat on alors ue    rance met un rodu t sur le marc é elle        ue         du total du marc é ur        ml
la omm ss on a t de la su erv s on          do t d’a ord avo r l’aval de la d rect on   l ards vous ave           e ne m ll ards d’as
  a s c’est une autor té s vous voule       des assurances e u est r lementé            surance v e L’o ect éta t de ooster
  u est une structure u n’est as com        c’est la res onsa l té c v le L l a des     les assurances de ersonnes arce ue
  osée un uement des ens de l’adm           tar s u sont en a t és ar la r le           vous ave des structures déd ées l’as
n strat on u s u’ l a deu ma strats         mentat on ma s ar contre our les            surance v e vous ave m me le ro l du
et un e ert ndé endant lle est au r s       autres rodu ts les tar s sont l res           ersonnel u est d érent our les assu
de la d rect on énérale du trésor au r s     l aut é alement réc ser u’ l        a un   rances domma es et les assurances de
du m n st re des F nances                   autre or ane u est le onse l nat onal         ersonnes l a une s éc al sat on
                                            des assurances u a un r le consultat          e ense ue c’est un mo en de ooster
Quel genre de décision prend la             et l’ n on des assureurs et des réassu      cette ranc e arce ue le otent el de
Commission et comment ces                   reurs al ér ens         essa ent de coor    dévelo ement est énorme et c’est en
décisions sont-elles appliquées ?           donner ces act v tés our e am ner ces        a t les assurances de ersonnes u
  ’a d s tout l’ eure u’ l a des r les        ro l mes u sont eaucou          lus des     ermettent de collecter le ma mum
  rudent elles ar e em le une com a           ro l mes de déontolo e et de ra           d’é ar ne        lleurs les assurances v e
  n e d’assurance do t ouvo r couvr r ses   t ues lo ales u’autres c oses               sont tr s dévelo ées m me en r ue
en a ements ar des act s l a les                                                        du ud u a en commun une com o
act s en valeur d’ tat u do vent tre de     Qui exécute les décisions de la             sante euro éenne tr s m ortante l’act
       du montant de ses en a ements        Commission ?                                v té d’assurance v e est tr s dévelo ée
et l a les act s mmo l ers et mo             out dé end du n veau ela va us u’au        La deu me ré orme c’est au n veau de
l ers ne com a n e eut avo r des ac         retra t de l’a rément ’a ord les ra         la ancassurance              ’est la oss l té
t ons des o l at ons des ens et u s           orts sont a ts ar la d rect on des assu     our les com a n es d’assurances de
les autres       sont souscr ts en valeur   rances ensu te la omm ss on de su er        commerc al ser de d s oser tr s ra de
d’ tat en valeur du résor ela ermet         v s on des assurances se réun t et une      ment d’un réseau tr s m ortant ’au
en cas de ro l me d’avo r su sam             o s ue la déc s on de retra t d’un a ré    tant u’ l a               a ences anca res
ment d’act s our couvr r ses en a e         ment total ou art el est r se un arr té        uand ar e em le une com a n e
ments      tout moment nous contr lons      est éta l et s né ar le m n stre des        d’assurance contracte avec la
cela et nous vér ons auss s les com a       F nances                                    elle a mméd atement                a ences o
  n es res ectent en cette ré art t on de                                               elle eut commerc al ser ses rodu ts
                                            De quels moyens cette Commission              o c en résumé les deu             randes ré
    ama s elles ne res ectent as cette      dispose-t-elle ?                             ormes u ont été ntrodu tes
ré art t on et ces r les l a une déc          lle a sa d s os t on la d rect on des        oncernant le lan l est un eu tro t t
s on u est r se ar la omm ss on             assurances ’est elle u éta l t u lu            t rer e n’est as une us ne o l su t
 ’éta l s un t tre de erce t on u est       rend com te et u e écute le ro              de resser un outon our ue cela dé
  énéralement d’un m ll on de d nars         ramme de contr le éta l ar la om           marre c’est tout un rocessus l               a
c a ue o s u’on constate une n rac          m ss on                                     é alement autre c ose ma s ce n’est
t on et ce montant est er u ar le ud                                                      as d       la lo      e u’on a a t d’autre
  et de l’ tat                              Quel bilan et quels enseignements           c’est ren orcer le n veau du ca tal m n
                                            tirez-vous de la réforme appliquée ?        mum des an ues et des com a n es
Cela ne concerne-t-il que les règles         l a eu deu randes ré ormes ’a ord          d’assurances           our les com a n es
prudentielles ? Qu’en est-il, par           c’est la sé arat on entre les assurances    d’assurances nous sommes assés de
exemple, de la concurrence déloyale         domma es et les assurances de er                   m ll ons de d nars un m n mum de
? Est-ce que vous intervenez à ce           sonnes La lo a donné un déla de c n         deu m ll ards de d nars our les assu
niveau également ?                          ans our s’ con ormer Le déla v ent          rances domma es our les assurances
  a c’est au n veau du contr le our         d’e rer et toutes les com a n es d’as       v e de         m ll ons un m ll ard de d
c a ue contr le u’elle a t lors u’elle se   surances celles u ont voulu a re de         nars Le n veau m n mal a été relevé
dé lace la r ade e am ne l’ensem le         l’assurance v e ont été o l ées de          auss our les mutuelles
de la documentat on u est m se sa           con er une l ale assurance v e toute           ans le monde ent er on essa e de ren
d s os t on des documents com ta les        la art e assurance des ersonnes              orcer les onds ro res des nst tut ons
les tar s es dern ers sont a rouvés                                                       nanc res         l’ nstar de ce u se asse




  12          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard

                                                                                         étran er et nous lu avons conse llé d’al
                                                                                         ler vers le marc é lle est allée vers le
                                                                                         marc é, elle a réuss , elle a ren orcé ses
                                                                                          onds ro re ar le a s de la ourse e
                                                                                         ne ense as ue ce so t un and ca
                                                                                         ma s, de toutes man res, l a des e
                                                                                           ences m n males our e ercer une act
                                                                                         v té anca re ou une act v té d’assu
                                                                                         rances l aut avo r la sur ace nanc re
                                                                                         s non, dema n, elles auront des d cul
                                                                                         tés our couvr r leurs en a ements

                                                                                         Y a-t-il un intérêt des entreprises
                                                                                         étrangères au marché des
                                                                                         assurances depuis la réforme,
                                                                                         notamment après l’instauration
                                                                                         de la règle des 51-49% ?
                                                                                          l a eaucou d’entre r ses u sont
                                                                                          ntéressées Le rem er e em le, c’est
                                                                                                     ous avons conclu, au mo s de
                                                                                          u llet, l’accord avec     Les deu com
                                                                                           a n es d’assurances domma es et v e,
en uro e au n veau des com a n es            Le a t ue nous avons ren orcé nota le                  l ér e v e et      l ér e dom
d’assurances      en ue nous n’avons         ment le n veau du ca tal de la       , u    ma es, v ennent d’o ten r, au mo s d’oc
  as le m me conte te                        est assé de m ll ards        m ll ards de   to re et novem re, l’a rément         lles
  ous avons voulu ren orcer la sol d té      d nars, ermet la         d’acce ter lus,    sont act ves sur la ase de cette r le de
nanc re de ce secteur arce ue m me            arce u’elle se réassure auss Le a t                    Les com a n es étran res u
les an ues ont vu le n veau de ca tal         u’elle a un ca tal lus m ortant lu er      s’ ntéressent au marc é al ér en do vent
m n mum ren orcé nota lement surtout         met de arder       son n veau, ce u’on      res ecter la r lementat on lles se ont
lors u’on est assé        m ll ards de d     a elle la rétent on, un montant lus m       é alement contr ler de la m me ma
nars m n mum onc c’est une autre ré           ortant de la réassurance                   n re Les com a n es, u’elles so ent
 orme u nous a erm s de ren orcer la          out cela est dé e écuté, dé en             nat onales, r vées ou u l ues, ou
sol d té nanc re de la lace Lors u’on           uvre ’est dé une art e du lan            étran res sont soum ses au m mes
d t les act v tés nanc res l s’a t des         n ne eut as d re u’on a un lan dé         r les l n’ a as de d érenc at on
com a n es d’assurances et des               n t , ma s l a uand m me eaucou
  an ues l a auss une autre ré orme          de ro r s en mat re de ren orcement         Que se passe-t-il en cas de faillite
  ue nous avons entre r s u concerne         de la sol d té nanc re des com a n es       d’une compagnie ?
la sess on o l ato re ’est uo la ses         d’assurances                                 l ne eut as        avo r de a ll te s le
s on o l ato re     uand une com a n e                                                   contr le se a t d’une man re cont nue,
d’assurances a un orte eu lle d’assu         Certains dirigeants disent que le             arce u’on ne la sse as une com a
rance elle se réassure elle m me au          niveau de capital est trop élevé,             n e aller us u’ la a ll te   ’est our
  r s d’une com a n e de réassurance         que c’est une immobilisation trop           cela u’ l a des r les rudent elles, l
  vant les com a n es d’assurance            importante pour l’entreprise.               a des contr les ér od ues, so t sur
éta ent o l ées de céder            selon    Est-ce votre avis ?                             ce so t sur lace
le secteur la         la om a n e cen          on, as du tout Le a t u’une com a           ormalement, lors u’on est en contr
trale de réassurance, le seul réassureur       n e a un n veau de ca tal adé uat, e      lé, lors ue le ro ramme de contr le est
nat onal a ntenant ce tau est assé           ne d s as élevé, lu ermet d’aller lus          en e écuté, on n’arr ve as us u’ ces
         ette au mentat on de ce u’on        lo n au n veau des en a ements              e tr mes
a elle la sess on o l ato re au réassu         ’est une sécur té u’elle a, lut t
reur nat onal ermet de a re des écono          u’autre c ose en entendu, l a des         La Commission peut-elle faire des
m es de dev ses, arce u’avant, une           com a n es modestes u n’ont as les          propositions et en a-t-elle fait ?
 o s ue la com a n e a cédé ou           ,   mo ens      ar e em le, ll ance assu         lle eut le a re, ma s on a un ra ort
le reste est réassuré l’étran er             rances voula t a re entrer un artena re     annuel ue nous éta l ssons et dans ce




                                                                   Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                    13
Regard

ra ort on eut a re des ro os t ons,          our les écouter                               at on est une onne c ose Lors des
on eut avo r l’av s des autres mem res       ar e em le, nous avons re u et écouté         rem res réun ons de la omm ss on
  a s, u s ue le d recteur énéral du       les deu com a n es d’assurances v e           nous n’avons as tra tés de doss ers,
 résor, le d recteur des assurances sont   et domma es d’            ’est la rem re      nous avons commencé ar le a a
mem res de la omm ss on, e ense             o s u’elles commencent our nous, ce            our e l uer en uo cons stent les
 ue les c oses ne osent as de ro           n’est as une découverte arce ue               act v tés d’assurance, les te tes u ré
 l mes                                     nous su vons le doss er, en tant ue ro           ssent les assurances, comment est
                                             r éta re, d sons, re résentants de l’ tat   or an sé le secteur des assurances, l’ac
La Commission est-elle                       our le Fonds nat onal d’ nvest ssement      t v té du secteur, a re conna tre les com
opérationnelle ?                           et la       de u s le dé art, our le acte       a n es, les normes u ré ssent le sec
  u , de u s deu ans dé  lle se réun t     d’act onna res, our le statut, etc ’est       teur, le trava l ue a t la d rect on des
ré ul rement l n’ a as de calendr er       surtout our les autres mem res, notam         assurances, comment elle est or an
 réc s, ma s c a ue o s u’ l a su          ment les ma strats u n’éta ent as             sée, comment se a t le contr le, tout
samment de mat re our se réun r, on le     s éc al sés ma s u commencent ma n            cela avec des      , des datas s o s, des
 at                                        tenant       en conna tre la lé slat on, le   te tes u ont été m s la d s os t on des
                                           secteur des assurances eureusement,           ma strats ’éta t une onne démarc e
Quels sont les problèmes qui se            ces ma strats n’ont as été c an és, ce          arce ue le trava l, a r s cela, a été a
sont déjà posés, qui ont été traités ?     sont tou ours les m mes re résentants         c l té
La rem re des c oses, c’est ue nous          ’est une onne c ose
avons, ar e em le, aud t onné rat            n lus de cela, e vous ava s d s u’ l        Comment sont-t-ils désignés ?
  uement        des com a n es d’assu      ava t le ro ramme de contr le        r s,       ’est du ressort du m n st re de la us
rances ud t onné c’est uo       ’est sur   la n de l’année, nous avons un ra ort         t ce
tout our ue la com a n e d’assurances      annuel sur l’act v té de la omm ss on
  u sse e oser son or an sat on, le tour   dans le doma ne de la su erv s on             Est-ce juste pour donner un avis sur
de ta le du ca tal, son us ness lan,           alement, nous a rouvons les cand          la conformité de telle ou telle chose
ses rév s ons en mat re de dévelo e        datures des cadres d r eants r nc             ou bien ont-ils un rôle particulier à
ment, les d cultés éventuellement            au , nous su vons les résultats des ra      remplir ?
  u’elle a, les su est ons u’elle eut        orts de contr le éta l s ar la d rect on      ous les mem res de la omm ss on ont
avo r ela ermet au mem res, surtout        des assurances, etc l a eaucou de             le m me statut, ma s les ma strats ont
au ma strats, e ne arle as de l’e          trava l a re                                    eaucou lus la conna ssance du dro t,
  ert arce u’ l est du doma ne, de en                                                    surtout du dro t commerc al, arce u’ ls
s’ m ré ner, de en conna tre, les com      Il n’y a pas de magistrats spécialisés          euvent écla rer la omm ss on en d
  a n es et éventuellement leurs d cul     dans le domaine des assurances ?              sant ue telle déc s on ou telle démarc e
tés ’est une act v té     a ue réun on,       on, l n’ a as de ma strats s éc al         est lé ale ou as ’est m ortant d’avo r
nous nv tons une ou deu com a n es         sés dans les assurances ette art c            l’av s des ma strats




BIO EXPRESS... Un CV impressionnant...
 Ingénieur économiste de formation, M.Hadji Babaâmmi a fait ses études à l’école polytechnique d’Alger, études qu’il
 a terminé en 1969. Depuis, il est en activité. Le début de sa carrière professionnelle, il l’a entamée à l’ex.Sonacom
 où il y restera 14 années, en occupant les fonctions d’ingénieur d’études, de directeur central de développement et

 M. Babaâmi a également été P-DG d’ALMO qui est une société de machines outils, sise à Constantine. Ensuite, il a
 occupé des postes imporatants à la BAD, au ministère des Finances, à la Banque centrale, puis une fois encore il
 revient au ministère des Finances où il occupe actuellement le poste de Directeur général du Trésor et Président
 de la Commission de supervision des assurances (CSA), également membre du Conseil d’administration de la
 Banque d’Algérie, membre du Conseil de la monnaie et du crédit, membre du Conseil d’administration de la
 Sonatrach et d’Air Algérie et Président du Conseil d’administration de la CGMP, les assemblées générales de la
 SGCI, la SRH, etc.




  14          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard

Entretien avec le Secrétaire du Conseil national des assurances,
M. Abdelhakim Benbouabdellah
                                                     «Il est impératif de
                                                     faire dans
                                                     l’innovation»
                                                        ntret en réal sé ar    ass   ad s



                                                     Cadre de concertation, entre les différents acteurs du
                                                     marché des assurances, le Conseil national des
                                                     assurances (CNA) est au cœur de la dynamique de
                                                     transformation, juridique et organisationnelle du
                                                     secteur. Son Secrétaire, M. Abdelhakim Benbouabdellah,
                                                     explique la démarche suivie, par les pouvoirs publics,
                                                     pour développer l’activité.

Revue de l’ASSURANCE : Le secteur             solue, la roduct on est assée de                ue les réal sat ons ne re tent as le
des assurances a clôturé l’exercice               ll ards de d nars en         lus de         otent el réel du marc é u eut se dé
2010 avec 80,7 milliards de dinars de             ll ards en         ela con rme la ca a    velo er et atte ndre des seu ls m or
chiffre d’affaires.                           c té du secteur        assumer le nement      tants Le volume actuel demeure a le
                                              l’accom a nement en mat re de cou             com arat vement d’autres a s o le
pas le potentiel réel du marché               verture des r s ues oute o s, des e           secteur des assurances contr ue avec
Comment expliquer cette situation ?            orts sont       ourn r davanta e dans le                   au nancement de l’écono
M. Abdelhakim Benbouabdellah : Le             doma ne des assurances de ersonnes,           me
c re d’a a res ors acce tat ons nter          a r coles et la couverture des r s ues de       ette s tuat on découle de la con u a
nat onales est de lus de       m ll ards de   catastro es naturelles                        son de lus eurs acteurs notamment ce
d nars     n      , so t une cro ssance de     l a l eu de ra eler ue la constance            ue l’on a elle communément          la
  lus de      ar ra ort                       du dévelo ement du marc é, durant             culture d’assurance      u reste ancrer
    ce té l’année         , le secteur des    ces dern res années avec un tau de            au se n de la soc été al ér enne ar le
assurances est arm les secteurs a ant         cro ssance deu c res ou s’en a                  a s d’une me lleure r se en c ar e
enre strés une cro ssance              deu      roc ant , dénote des e orts ourn s ar       d érents al ers
c res                                         toutes et tous, au se n de ce secteur,          uss et our donner un nouvel élan ce
La cro ssance de la roduct on du sec            our ue le marc é nat onal u sse ar          secteur, les d s os t ons de la lo de
teur des assurances au cours de ces           ven r de me lleures er ormances               ré ssant le secteur a réor an sé ce mar
dern res années avec des évolut ons              ’un autre c té, vous ave ra son de d re    c é dont l’amorce a été lancée m        ,
deu c res con rme son élan n a




                                                                     Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                    15
Regard

                                                                                       restat on r se en c ar e de l’assuré
                                                                                      et surtout en ce u concerne la ranc e
                                                                                      automo le, u a en endré une a sse
                                                                                      de con ance      ar r coc et, les autres
                                                                                       ranc es en t ssent

                                                                                      Qu’en est-il du facteur religieux que
                                                                                      certains considèrent comme un frein
                                                                                      au développement du marché des
                                                                                      assurances ?
                                                                                        ontra rement ce ue euvent enser
                                                                                      certa ns, le acteur rel eu ne const tue
                                                                                        as vra ment un re n au dévelo ement
                                                                                      du marc é des assurances ela a été
                                                                                      démontré ar une en u te écoute
                                                                                      cl ent réal sée, dé , en          , ar le
                                                                                        onse l nat onal des assurances ans
                                                                                      les acteurs d ts conv ct ons o osées ,
                                                                                      le acteur rel eu arr ve en dern er l eu,
                                                                                      a r s d’autres acteurs, tels ue l’a
                                                                                      sence de ens       roté er, la né l ence,
                                                                                      les revenus nsu sants, le man ue de
                                                                                      con ance dans les assurances, la dé
                                                                                        ense nut le, etc onc, l a d’a ord
                                                                                      cette restat on de serv ce amél orer
                                                                                      et, u ourra t, e ect vement, amener
                                                                                      l’ l ér en recons dérer sa os t on et
cons stant     sé arer la ranc e assu     rence lo ale sur le marc é n ra ar ré       re a re con ance son assureur ’est la
rance de domma es et assurance de           ondre      omment             en cette      rem re act on vér ta le       mettre en
  ersonnes ’est a ns , n         , u’une concurrence era ue la soc été d’assu            uvre lle sera su v e, normalement,
v n ta ne de soc étés, entre celles s é   rance ne se contentera lus d’attendre         ar une straté e de commun cat on et
c al sées en assurances de domma es ce ue le cl ent souscr teur v enne                un lan de commun cat on s m le, e
et celles en assurances de ersonnes et ses u c ets commerc au ma s elle               cace et en constru t, our a re asser
les mutuelles et onds de arant es, sera contra nte d’aller c erc er ce cl ent         le messa e au c to en al ér en
com osent le marc é nat onal        cela dans le otent el assura le ar le mo en
s’a outent les mult les ré ormes me       de l’attract v té commerc ale, le mar e     Les assureurs ont également besoin,
nées et u rel vent de ol t ues straté     t n , la commun cat on, etc ’est sur ce     d’avoir en face, des gens avec un
     ues    savo r,                                             terra n ue se dé      certain pouvoir d’achat. Voyez-vous
la d str ut on des    Après une période d’exercice              c dera, en art e,     à ce niveau-là d’éventuelles limites ?
  rodu ts d’assu                                                le deven r d’une         l m tes l a, e ense ue c’est du en
rance u a été
                       des sociétés d’assurance de              soc été     d’assu     art e la ca ac té nanc re des assu
ren orcée        ar      personnes, il y aura de la             rances, et,      ar   ra les ersonnes         s ues      ce n
l’entrée en v         matière qui nous permettra de e tens on, celu                   veau l cela veut d re ue l’o re n’est
  ueur du d s os         faire un point de situation            du marc é nat o        as attra ante au n veau r ce u do t
t de ancassu                                                    nal                   o l er les assureurs revo r leur tar s
rance       décret                                                ar a lleurs l aut   et les a re corres ondre au eso ns et
e écut              du     ma        , la d re u’ l a d vers acteurs contr uant       s tuat ons du c to en
reca tal sat on                           ce man ue d’en ouement des l ér ens           ’autre art, l’assureur ourra t l réelle
                                             ous ouvons c ter, entre autres et de     ment rocéder ces a ustements sans
Pourquoi l’Algérien n’est pas très        l’av s des ro ess onnels eu m mes, le       mettre en ér l ses é u l res     erta ne
porté sur les produits d’assurances ? man ue de commun cat on des assu                ment as
   ’est une réal té  la uelle la concur   reurs l a é alement le n veau de la           on u uer les ntér ts du c to en assu




  16          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Regard

ra le       ceu de l’assureur n’est as         rande éc elle, étant l’ n ormat on né           uo ue our le courta e, l aut relever
c ose a sée ma s as m oss le                 cessa re u ermet de cerner le com                ue celu c e sta t au aravant ma s l a
   u n veau du         , nous avons nscr t     ortement du consommateur d’assu              été sus endu
l’étude un volet m ortant u est celu de rance          elle c est r mord ale s nous La m se en lace de ces nterméd a res a
la m cro assurance u o re lus eurs voulons cerner les éléments u er                           erm s au soc étés d’assurance d’élar
   ers ect ves et dont l’o ect étant uste    mettent de conna tre le n veau de la ca           r leur c am d’ ntervent on et de a re
ment de ermettre la lus lar e ran e            ac té nanc re de l’assuré, ses cond          conna tre é alement l’assurance d’une
de cette         o ula                                              t ons de v e, ses man re énérale               ela a erm s au
t on, u est dans             «Contrairement à ce que                contra ntes et ses soc étés d’assurance d’a erm r leur em
l’ nca ac té de se                                                    eso ns ec d’une         r se sur le marc é
                           peuvent penser certains, le
couvr r car aute de                                                 man re          énérale   n mat re de courta e, l est a aru,
mo ens, d’accéder facteur religieux ne constitue a dera l’assureur                          a r s des années d’e erc ce, néces
au      rodu ts d’as         pas vraiment un frein au               mettre en          uvre sa re de a re le o nt ce n veau et d’en
surance                          développement du                   une      ol t ue de t rer les le ons en vue de le sser au
 l a auss la ré                                                       r                     normes un verselles Le court er ne do t
                             marché des assurances»
vent on,        u    de                                                a s l va é ale         lus demeurer et se con ner dans un
   r me a ord, la sse                                               ment de la volonté r le de c asseur d’a a res un uement
   enser au       rands assura les ou er     de l’assuré u dét ent les mo ens de se ma s aller en au del en a ortant as
sonnes morales un uement             r, nous couvr r, car ce ne sont as tous les c          s stance et conse l sa cl ent le
savons ue le volet révent concerne to ens u se trouvent dans la m me s
tout le monde c acun un n veau en tuat on, de commencer                     enser sér eu    Un problème de formation ?
dé n                                         sement       se roté er et          trans érer  l a un ro l me de ormat on, e ect
La révent on reste l’un des me lleurs a ns le r s ue vers l’assureur u sa t le vement                    es dern ers tem s, nous en
mo ens our ma tr ser et rédu re les            rendre en c ar e                             avons énormément d scuté, our es
r s ues et ar la m me ermettre l’as            u r s ue de me ré éter, cette ro léma        sa er de t rer le mét er vers le aut, et
sureur de ouer sur la tar cat on cond        t ue est de toute év dence une réal té         élever, un et t eu, le n veau ar des
t on en s r ue l’assuré oue le oue           la uelle la concurrence lo ale sur le e ences un vers ta res ctuellement,
   ette att tude ermettra l’un et l’autre marc é n ra ar ré ondre                             our o ten r un a rément, un court er
de t rer ro t         l’assureur éné c ant                                                  do t tre un vers ta re et ust er d’un m
d’une réduct on du r s ue donc l’am leur Pour rapprocher davantage les                      n mum de tro s         ans d’e ér ence,
d’un s n stre et l’assuré d’un tar étud é sociétés d’assurance de leurs                     dans le secteur des assurances
et      ortée                                clients, la voie a été ouverte                   n outre, une ré e on est en a ée, de
   ar a lleurs, l’assureur devra nnover et avec l’installation des Courtiers                  u s uel ues mo s, a n d’évaluer les
   ro oser des rodu ts eu co teu           u  et des Agents généraux.                         oss l tés d’amél orer cette cor ora
   ourra ent ntéresser eaucou de ens         Cela a-t-il aidé à l’élargissement             t on, de lu donner les out ls nécessa res,
                                             du marché ?                                      our se dévelo er et, en sur, mettre
Donc, il appartient aux sociétés                 ect vement, l’ordonnance                   des ardes ous our év ter les dé asse
d’assurances d’adapter leur offre            mod ée et com létée a ouvert le c am           ments ou le man ue de ro ess onna
aux conditions salariales ?                  et a réc sé v a le décret e écut               l sme
   omme susment onné, l’ nnovat on est             du    octo re            ortant statuts
une arme a solue s nous voulons aller de l’a ent énéral d’assurance a ns Dans le monde, c’est la branche des
de l’avant        ans toute act v té, l’avan   ue le décret e écut                       du assurances de personnes qui domine
ta e a art ent ceu u savent a re                              ant les cond t ons d’octro le chiffre d’affaires du secteur.
   reuve de créat v té et d’ ma nat on       et de retra t d’a ré                                                 En Algérie, c’est
   os assureurs ont toute la com étence ment, de ca ac tés               «Le courtier ne doit pas se              plutôt la branche
   our cela oute o s, l ne aut as ou l er      ro ess onnelles,                                                   des assurances
   ue la soc été d’assurance a son env       de rétr ut ons et limiter, uniquement, à être un dommages                             qui
ronnement et ses contra ntes                 de contr le des n           chasseur de primes. Il doit              domine le mar-
 l audra une sér e de mesures our er         terméd a res , ont         avoir un rôle beaucoup plus ché. Quelles ex-
mettre       l’assureur de t sser des l ens ouvert la vo e au               important, un rôle de                 plications     don-
avec son assuré                              court ers et autres                                                  nez-vous à ce
   e toute év dence, celle u a t dé aut,     a ents      énérau             conseiller et de suivi»               contraste ?




                                                                     Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                     17
Regard

 l est vra ue la ranc e des assurances
de ersonnes a un tr s a le tau de
  énétrat on et sa roduct on, dans le vo
lume annuel lo al, du secteur des as
surances reste, uand m me, tr s a le
 au alentours de           a s, l aut sa
vo r auss ue les assurances de er
sonnes est une ranc e tr s lourde du
secteur, et u s’a u e, en rem er l eu,
sur l’é ar ne
   r, dans notre a s, l a mat re d s
cuss on, au su et de l’é ar ne, étant
donné l’ nsu sance des éléments né
cessa res, et des out ls nanc ers, nd s
  ensa les      our encoura er cette
é ar ne lors, ma ne un eu la os
t on d’un assureur, devant une telle a
  lesse de l’o re de lacements, sur le
marc é nanc er, s l’on cons d re le a t
  u’ l a dé   eaucou de mal      rocéder
   des lacements

Vous voulez parler de l’absence d’un         domma es et les assurances de er         donc, d’or an sat on l va allo r leur la s
marché boursier ?                            sonnes ’est l’o et de la Lo         , u ser le tem s nécessa re our s’ nstaller
  as seulement, e veu        arler de tous   a o l é les com a n es d’assurances      convena lement sur le marc é et en a
les éléments nanc ers, nécessa res             l al ser,  art r de    , la ranc e des   er leur act v té
  our ooster l’é ar ne, en énéral t,         assurances de ersonnes                      e n’est u’a r s, u’on ourra d re s
  our ooster l’é ar ne, l audra t ue les        n a ssant a ns , les ouvo rs u l cs c’est la onne démarc e ou non
assureurs a ent, entre les ma ns, la ca      ont voulu encoura er les soc étés d’as   l’ eure actuelle, nous ne          ouvons
  ac té, la oss l té d’o r r, leurs uturs    surances, mettre en uvre tous les émettre aucun lan, n aucune anal se
assurés, une rémunérat on, asse nté          mo ens nécessa res, our dévelo er           onc, nous ré érons la sser encore du
ressante, our les mot ver ven r              l’act v té des assurances de ersonnes, tem s ces soc étés et celles u les
  al eureusement, actuellement, m s          et au del de cette                                             re o ndront l’ave
  art les ons du trésor u sont a le            ranc e,     ooster
ment rémunérés, l’assureur n’a as
                                                                   «Les assurances de personnes n r
                                             tout le secteur des                                               u c té du onse l
  eaucou de oss l tés entre ses              assurances             s’appuient sur l’épargne, nous nat onal des assu
ma ns onc, vous vo e our uo l n’                                      devons, donc, donner aux              rances,        nous
a as eu de dévelo ement                      Donc, vous êtes         sociétés plus de possibilités          com tons la sser
                                             optimiste et                                                   du tem s au nou
                                                                           de placements pour
Les assureurs peuvent-ils procéder à                                                                        velles      soc étés
des placements à l’étranger ?                l’aboutissement           intéresser les Algériens»              our         u’elles
  on ! ous ne ouvons as e ectuer             de ce projet ?                                                   u ssent s’or an
des lacements        l’étran er, a c’est         en entendu, e cro s ue nous our      ser et cerner le marc é ce moment l ,
cla r                                        rons es érer ue les assurances de er      l aura, certa nement, mat re d scus
  utre acteur a ant a t ue, ustement,        sonnes u ssent conna tre, l’aven r, un s on onc, nous ourrons anal ser la
cette act v té économ ue n’a u se dé         essor lus m ortant l aut savo r ue s tuat on, avec les acteurs eu m mes,
velo er convena lement, c’est l’a              uatre        soc étés d’assurances de    our ouvo r, ustement, dé a er des
sence de s éc al sat on La m me soc é          ersonnes ont dé vu le our, en lus de solut ons, a re des ro os t ons au
té    rat ue toutes les          ranc es        ard l ér e, u e ste de u s uel ues      ouvo rs u l cs et, s’ l a l eu, rect er
d’assurances ’o , ustement, la déc           années                                   le t r
s on des ouvo rs u l cs d’ ntrodu re            es soc étés v ennent uste d’o ten r
une sé arat on entre les assurances de       leur a rément, elles sont en        ase,




  18          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Focus

Culture de l’assurance en Algérie

         es vrais dé s...
    ar   ass    ad s


Selon l’étude Sigma de Swiss Re, « l’assurance dans le monde en 2010 », l’Algérien a dépensé, en 2010, une

habitant) des pays industrialisés, alors qu’en Afrique, cette densité d’assurance est de 64.7 dollars. Plus proche

scores que nous. Ce bref comparatif est révélateur de notre retard en matière de culture d’assurance.
Explications.


             ’est une c ose ac u se,            nars, so t l’é u valent d’un eu lus de


C
                                                                                               Un marché à contresens
             l’ l ér en n’est as tr s orté      m ll ards de dollars ela re résente un         des tendances du marché
             sur les assurances !         as    tau de énétrat on de l’assurance art
             cette d stanc at on ne do t as     des r mes d’assurance dans le            de    mondial
mas uer une autre réal té le marc é             l’ordre de , , c’est d re, lo n du             Fa le en volume d’a a res, et tr s eu
al ér en des assurances, u , en termes          tau mo en mond al, u est de ,                  d vers é, le secteur al ér en des assu
de c re d’a a res, enre stre, de u s              ous les acteurs du secteur des assu          rances résente les caractér st ues
le dé ut des années                   , une     rances, sans e ce t on, est ment ue le         d’un marc é          contresens des ten
cro ssance         c res      l’e ce t on de    volume actuel des a a res ne re te as          dances o serva les du marc é mond al
l’année          , mar uée ar un re u           le vra otent el du marc é our del              des assurances ans l’étude                 ma
        de ro ress on , la cro ssance             a m en oua della , le ecréta re du           de      ss e , le marc é mond al des
mo enne, du c re d’a a res du                     onse l nat onal des assurances           ,   assurances              m ll ards           en
secteur, est su ér eure           , durant la       le marc é eut atte ndre, sans tro                  est const tué       ,      des assu
m me ér ode                                     e a érer, le al er de m ll ards de dol         rances de ersonnes a elées é ale
La déc s on des ouvo rs u l cs d’ou             lars de c re d’a a res                         ment assurances v e , avec un volume
vr r le marc é des assurances l’ordon              utre son a le volume d’a a res, le          d’a a res de         m ll ards        L’autre
nance               du     anv er        au     marc é nat onal des assurances sou re            art de marc é         ,        rev ent au
 nvest sseurs r vés, nat onau et nter           d’une orte dé endance, v s v s de              assurances domma es a elées é a
nat onau , est our eaucou dans                  l’assurance automo le, u const tue             lement assurances non v e , avec un
cette d nam ue de cro ssance oute                 rat uement la mo t é       ,     du c re     volume d’a a res de                  m ll ards
 o s, l’arr vée sur le marc é de nouveau        d’a a res du secteur, et des assurances                 om nantes, les assurances de
assureurs mult ranc es n’a as erm s                      ncend e, acc dents, r s ues d           ersonnes ro ressent ,             , lus ra
d’élar r, de man re s n cat ve, le              vers u re résentent            ,    du mar       dement, ue les assurances dom
marc é                                          c é éun es, ces deu ranc es, d’as              ma es ,             es tendances lo ales,
                                                surances o l ato res, concentrent lus          nous les retrouvons artout dans le
                                                de        du c re d’a a res du secteur         monde au mér ues, en uro e, en
Un volume d’affaires qui ne                                                                      s e, en     r ue, au        tats n s, en
                                                Le eu, u reste des arts de marc é,
                                                est arta é entre les assurances de er              ne, ou encore, c e notre vo s n ma
marché                                          sonnes ,        du c re d’a a res , l’as       roca n !
  n    , le secteur nat onal des assu           surance trans ort        ,      , les assu       ’est, sans doute, cette réal té, du mar
rances, toutes soc étés et toutes               rances a r coles          et en n le créd t    c é mond al des assurances, u a
 ranc es con ondues, a réal sé un               caut on ,                                        oussé les ouvo rs u l cs, en l ér e,
c re d’a a res de       m ll ards de d                                                            corr er le t r, en décrétant une sé a




                                                                        Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                        19
Focus




rat on des assurances de ersonnes de       a re,  terme, l’un des secteurs u        L’enjeu de la qualité de
celles de domma es lo            du       contr uent le m eu       la cro ssance    service
 évr er             n   oussant      la   économ ue lo ale du a s         Un ac-    Le ro et ne man ue as d’am t ons,
 l al sat on des assurances de er         croissement de l’activité va entraîner    ma s sa réal sat on, sur le terra n, s’an
sonnes, le lé slateur nd ue, au ac        une augmentation de l’emploi, de nou-     nonce e tr mement ardue, our lu
teurs du marc é, la d rect on   rendre                                              s eurs ra sons L’a sence d’une culture
 our t rer ro t d’un marc é rometteur,                                          -   d’assurance, c e les l ér ens, est sou
celu des assurances de ersonnes, le       blic. Il ne faut pas oublier que nous     vent dé lorée ar les acteurs du marc é
 uel demeure lar ement sous e lo té       sommes l’un des premiers collecteurs        ’autres cra nent une oss le désa
  ne démarc e volontar ste u v se, en                                , ra elle,      ect on du u l c, u ourra t cons dérer
 a t, d vers er le secteur, mar ué ar      uste t tre, mara Latrous, rés dent de    les assurances de ersonnes comme
une orte dé endance v s v s des as        l’ n on des assureurs et réassureurs      allant    l’encontre des r nc es de la
surances domma es et          , our en    al ér ens                                 rel on




 20          Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
Focus

   ’est le ameu acteur rel eu !                  tégie de communication et un plan de              ersonnes
  our Fran o s av er ussenot,               de                                                      utre e em le, la soc été alama ssu
   ard      l     a a r la rem re soc été        construit, pour faire passer le message         rances l ér e a réuss , en l’es ace de
d’assurances de ersonnes nvest r le              au citoyen                                      années, mult l er ar             la art des
marc é, en se tem re                 , l’ar u                                                    assurances de ersonnes, dans son
ment de la conv ct on rel euse, sou              La culture d’assurance, une                     c re d’a a res         savo r, elle est as
vent avancé, n’est as ro re au a s                                                               sée de m ll ons de d nars, en               ,
musulmans ’est un dé at tranc é, a l
                                                 création en commun                                     m ll ons de d nars, en        , « avec
                                                  ncul uer au        l ér ens la culture de
leurs comme en l ér e Quand je suis                                                              seulement une petite équipe de com-
                                                 l’assurance, « ça ne se fera pas en 5
arrivé, en Algérie en 2008, on a com-                                                            merciaux collaborateurs, composée
                                                 minutes ! C’est un travail d’ensemble,
mencé à me dire que c’est Haram (in-                                                             d’universitaires formés et payés à la
                                                 une création en commun, qui va se faire
terdit), etc. Bon, qui a trouvé la réponse                                                       commission , assure son d recteur é
                                                 en douceur. Nous allons approcher, en-
? Ce n’est pas nous, c’est les gens de la                                                        néral, med ad o ammed
                                                 semble, le marché, situer les besoins
CNEP Banque eux-mêmes. Quand un                                                                     n eut, é alement, c ter l’e em le de
                                                 des gens et voir, ensuite, ce que nous
client se présente au guichet, pour ou-                                                          la oc été al ér enne des assurances
                                                 pourrions mettre à leur disposition. Et,
vrir un compte d’épargne, on lui propose                                                                 , u réal se le c re d’a a res
                                                 au fur et à mesure que les Algériens
deux (2) formules : un compte avec inté-                                                                m ll ard de d nars, so t       m ll ons
                                                 découvriront les produits d’assurances,
rêts et un autre sans intérêts. Qui prend                                                        d’euros , le lus m ortant du marc é
                                                 leur utilité, ils apprendront à les utiliser,
sans intérêts ? Personne ! Donc, ce su-                                                          nat onal, dans le doma ne des assu
                                                 dans tout les domaines , a t remar uer
jet là, ne fait plus débat aujourd’hui ,                                                         rances de ersonnes
                                                    erre l v er dre , d recteur énéral
d ra t l                                                                                            es e em les, arm tant d’autres, a
                                                 de la oc été al ér enne de révo ance
  arole de rat c en, ma s arole de s é                                                             ortent la reuve ue l’ l ér en eut
                                                 et de santé            , une soc été d’assu
c al ste é alement Le ro esseur                                                                  ac eter des rodu ts d’assurance de
                                                 rance de ersonnes, née d’un artena
derra a         uessoum, ense nant un ver                                                          ersonnes, ourvu u’on asse l’e ort
                                                 r at entre la oc été al ér enne des as
s ta re et c erc eur en              loso e                                                      d’aller sa rencontre, lu e l uer et de
                                                 surances             et le rou e ran a s
 slam ue, est me ue là où il y a l’inté-                                                         le conva ncre       a s, our es érer t rer
                                                 des assurances ac
rêt du croyant, il y a aussi l’intérêt de la                                                       le nement ro t du otent el de ce mar
                                                 Les res onsa les de la om a n e na
religion          ar consé uent, ce s éc a                                                       c é, la mo l sat on de lus de mo ens,
                                                 t onale d’assurance et de réassurance
l ste en         loso e slam ue ne vo t                                                            uma ns et matér els s’av re néces
                                                           a ondent dans le m me sens
  as de re n rel eu          la vente de ro                                                      sa re ’est l , l’o ect rec erc é ar la
                                                 « il va falloir mettre en place de nou-
du ts d’assurances, du moment u’elles                                                              l al sat on de la ranc e, our dé lo er
                                                 veaux produits, des produits attractifs. Il
servent           roté er les ersonnes et                                                        sur le terra n une orce de vente, la
                                                 va falloir pénétrer jusque dans les foyers
leurs ens l re encadré                                                                           mesure du sement u’on veut e lo
                                                 à revenus intermédiaires. Le marché est
   ec est démontré, d’a lleurs, dans une                                                         ter our cela, « il faut légiférer pour
                                                 d’autant plus important que le potentiel
en u te          coute cl ent réal sée, dé                                                       donner aux assureurs la possibilité de
                                                 est là
en         , ar le onse l nat onal des as                                                        mettre en place un large réseau d’agents
surances                ans les acteurs, d ts                                                    indépendants qui puissent vendre l’as-
   conv ct ons o osées , le acteur rel           Développer une force                            surance vie , cond t onne le d recteur
   eu arr ve, en dern er l eu a r s              de vente                                          énéral de alama ssurances l ér e
d’autres acteurs, tels ue l’a sence de               le otent el du marc é nat onal des             lus e l c te encore, le         d’ ll ance
   ens        roté er, la né l ence, les re      assurances de ersonnes rodu ts des                 ssurances, assen         el at , dé lore
venus nsu sants, le man ue de                    t nés couvr r des ersonnes          s ues       certa nes lourdeurs statuta res u
con ance dans les assurances, la dé              contre les acc dents cor orels, l’ nval d       nent l’act on des assureurs « au-
  ense nut le, etc ’est ce u a t d re,           té, la malad e, le déc s, l’ass stance          jourd’hui, un agent général, même licen-
au ecréta re du            , del a m en          vo a e      demeure encore sous e lo
  oua della , u’ il y a d’abord cette            té      e ne     de art de marc é , ce          dans une compagnie d’assurance, pour
                                                 n’est as aute d’ac eteurs La reuve              prétendre devenir un agent général in-
d’amener, effectivement, l’Algérien à re-        nous est donnée ar la soc été ard l             dépendant, ce qui n’est pas le cas ail-
considérer sa position et à refaire                 a a r u a réuss , a r s seulement
                                                 années d’e stence, réal ser un c re             de 180 heures ou de 3 mois, pour exer-
                                                 d’a a res de m ll ons d’euros, en ven           cer. Ce qui constitue un lourd handicap,
œuvre. Elle doit être suivie par une stra-       dant un uement des assurances de                du fait qu’aujourd’hui, nous sommes




                                                                         Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012                         21
Revue n°01 de l'assurance
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Revue n°01 de l'assurance
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Revue n°01 de l'assurance

  • 1. L ASSURANCE Présentation du marché des N°1 / 1er Semestre 2012 - Revue éditée par le Conseil National des Assurances Le ministre des Finances, Président du CNA, Assurances ... M. Karim Djoudi : Entretien avec le Président de la CSA, M.Hadji Babaammi Entretien avec le Secrétaire du CNA, M. Abdelhakim «Le recours à Benbouabdellah l’assurance est Entretien avec le largement Directeur des Assurances, M. Kamel tributaire de Marami la qualité des Entretien avec le services offerte Président de l’UAR, M. Amara aux assurés» Latrous Séparation de l’assurance des personnes de l’assurance dommages, Doucement mais sûrement Expofinances, Culture de l’assurance Un rendez-vous pour en Algérie, les professionnels Les vrais défis des assurances LES ACTEURS DU MARCHÉ EN PARLENT ...
  • 3. Editorial Votre «Revue de l’ASSURANCE» La Revue de L’ASSURANCE est une Par Abdelhakim Benbouabdellah * L publication du Conseil National des Assurances (CNA), éditée par son e secteur de l’assurance et de la réassurance Secrétariat Permanent se d te en n d’un ér d ue la auteur de la aleur et de la lace straté ues CNA : 01, Rue Aïssa Azzi u’ ccu ent les assurances dans la s re Dély-Ibrahim, éc n ue nat nale La u l cat n u se eut 16302 Alger, Algérie. Tél : (213) 21 91 90 30 un a ll n rt dans le r cessus de dé el e ent Fax : (213) 21 91 91 51 et de dern sat n du secteur en l ér e ent E-mail : contact@cna.dz enr c r une sc ne us ue l eu r l ue Site Web : www.cna.dz n e et l’éd t n et la u l cat n de re ues s éc al sées dans le d a ne r s uel ues Directeur de la Publication ullet ns nst tut nnels u ceu a artenant des Abdelhakim s c étés e er ant sur le arc é s nt restées en Benbouabdellah de du r le u’ ls eu ent uer tant sur le lan Directeur de la Rédaction Younes Hamidouche uant tat ue sur le lan ual tat Rédacteur en Chef ’est le cas du ullet n des assurances u lé Hamid Rabahi tr estr elle ent du ns de u s deu ans éd té ar le nse l at nal des Coordinateur de ssurances a s d nt la rtée de eure rédu te e e la res en dé t du la Rédaction a t u’ l s t é ale ent s en l ne tra ers le rta l e www.cna.dz n ce u Yacine Merabet n us c ncerne seuls les e rts d’ L le rta l nternet sus ent nné Directrice Marketing c n u ués ceu des s c étés dé e stantes sur la t le et de leur ass c at n Djazira Sadi Ahmed tentent un tant s t eu d’ tre la tr ne d’un secteur u tr s certa ne ent Conception, Réalisation, eut a re eauc u eu Impression et Diffusion : nscr te dans le cadre du lan en ter e du nse l at nal des ssurances la re ue ue us tene entre s a ns c te de ar sa arut n uer le r le de l c t e dans ce d a ne car l est t ut a t cla r u’a ec le te s n us ass ster ns la na ssance de n u eau t tres sect r els re ues d’entre r ses s c étés n ta ent APEC communication Le c de l’a ellat n Revue de l’ASSURANCE n’est as rtu t e ar s n Bat 1 H1, N°55. c ntenu n tre a t n est de a re un assa e en re ue de l’e stant et des réal tés Kouba. Alger. du arc é L’assurance en a uscule se eut le c ncentré du secteur des Téléfax: (213) 21 23 49 59 assurances a ec ses lets assurance et réassurance l est é dent ue cela E-mail : info@apec-dz.com n’en er era u re la re ue str cte ent dans les assurances d rectes u s ue le tra a l urnal st ue et rédact nnel tra tera de t us les su ets u s’ ra rtent Ont collaboré à ce numéro d recte ent u nd recte ent c urta e ancassurance assurance en l ne Mohand Ouali ar et n et c un cat n etc Massi Badis Nessma Aghiles éan ns le lance ent d’une n u elle u l cat n sect r elle c nst tue en lu Youcef Bouyahia e une sat s act n sur la uelle l ne audra nt s’a esant r Le sat s ec t est Yacine Merabet rec erc er a lleurs sa r l l’attente c t enne est c ncentrée u c ent a re erce r les assurances de e lleure an re ar le rand u l c ela Les textes publiés et le contenu de nécess te des e rts c l ssau urn r ar l’ense le des acteurs du secteur en cette publication ne représentent pas art cul er et ar la s re sect r elle et éd at ue en énéral ’est ar ce canal Conseil National des Assurances. entre autres es nda entales ue sera c ns l dé l’ancra e es éré de la culture Toute reproduction d’articles ou de photos de l’assurance dans n tre a s doit être soumise préalablement à une us r ett ns d’essa er de ré ndre c acune des attentes de n s lecteurs en autorisation. Les articles publiés dans cette revue tra tant r ndé ent des uest ns d’actual té en ettant t ute n tre l nté en n’engagent que leurs auteurs. ter es d’ n r at n et de ul ar sat n de t ut ce u a tra t au assurances Les manuscrits, photographies ou tout autre t ut n tre lect rat actuel et tent el n us a r ns u le ent tre Revue de document et illustration adressés ou remis l’ASSURANCE est née ! à la rédaction ne sont pas restitués et ne peuvent faire l’objet de réclamation. nne lecture t utes et t us * Secrétaire du CNA Dépôt légal : ISSN : 2253-0096 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 3
  • 4. SOMMAIRE L’ nter e Le m n stre des F nances rés dent du ar m oud Le recours à l’assurance est largement tributaire de la qualité des services offerte aux assurés e ard résentat n et st r ue du arc é des assurances ntret en a ec ad a a mm rés dent de la omm ss on de u er s on des ssurances au m n st re des F nances ntret en a ec del a en ua della ecréta re du nse l at nal des ssurances ntret en a ec amel aram recteur des ssurances au n eau du m n st re des F nances ntret en a ec mara Latrous rés dent de l’ n on al ér enne des assureurs et réassureurs Focus La ulture de l’assurance en l ér e Les ra s dé s ar les d’un s éc al ste d’un e ert et d’un retra té cteurs n ar un les re ers res nsa les des c a n es d’assurance al ér ennes nt la résentat n de leurs s c étés et a rdent d’autres su ets d’actual té é le entat on F l al sat on et assurance de ersonnes un arc é orteur et d’a en r Zoom réneau relat ement nou eau dans le a s l’ass stance automo le rend de l’am leur ro s uest ons Lam ne el at l ér e our n ss stance et Lam ne ena ssa nter artena re ss stance cla ra e e ment nanc er en dé elo ement en l ér e la ancassurance se met au d a ason ctual té Le al n nances un rende us ur les r ess nnels des assurances é na re nternat nal sur les assurances des catastr es naturelles un se ent rteur ren rcer nts de ue d’e erts é na re sur la a tr se et la réduct n des r s ues dans les assurances le sens l se sur l’ rtance de ré en r les r s ues é at ues et rec andat ns du sé na re r an sé ar le on oncture arc é des assurances en ll ards de c re d’a a res 4 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 5. Regard La branche est née avec l’indépendance Un demi-siècle d’assurance en Algérie ar essma les Comme pour beaucoup de secteurs d’activité, l’assurance a commencé, en Algérie, dès les premières années de l’indépendance. Le législateur algérien a reconduit - par la loi 62-157 du 21 décembre 1962- tous les textes déjà existants, en attendant la mise en place d’une sauvegarder les intérêts du pays. Dès l’indépendance, obligation est faite aux compagnies d’assurances étrangères de céder 10% de leur portefeuille au LES DATES PHARES DE centrale de réassurance L’ASSURANCE EN ALGÉRIE n et en sus de la E s la créat on de la om a n e do enne des soc étés nat onales l ér enne des ssurances a 1963 : réat on de la om a n e d’assurance seule la oc été ndu t une nou elle donne en se l ér enne d’ ssurance et de al ér enne d’assurances la concentrant sur les r s ues de la ranc e alors soc été al éro é t enne a cont nué éassurance trans orts renant a ns une art de d’e ercer ses act tés a ec la com a n e marc é de la u détena t le 1966 : ono ole de l’ tat sur tun s enne au c tés de deu mono ole sur les r s ues ndustr els toutes les com a n es utuelles d’assurances l’une our les art r de l’ tat met n la d’assurance dont les ran a ses r s ues a r coles et l’autre our s éc al sat on outes les com a n es 1973: réat on de la om a n e l’ense nement e stantes ont désorma s la oss l té entrale de éassurance n l’ l ér e ndé endante nst tue le de cou r r tous les r s ues u’elles 1985 : réat on de la om a n e mono ole de l’ tat sur les o érat ons sou a tent l ér enne des ssurances d’assurances rdonnance du années lus tard en un et s éc al sat on ma Les entre r ses u l ues nou eau as est ranc les r és nat onal sées éta ent la s éc al sée 1989 : F n de la s éc al sat on eu ent doréna ant créer leurs ro res dans les r s ues trans orts et ndustr els com a n es d’assurances La Lo 1995 : F n du mono ole de l’ tat et la a r s rac at des arts de mod ée en a e l c té et créat on de com a n es é t ennes dans les r s ues automo les da anta e la o e su re ar les d’assurance r ées assurances de ersonnes et r s ues assurances lle ermet notamment de 2006 : romul at on de la lo s m les durant la ér ode allant de d st n uer l’assurance de domma es ré ssant le secteur ortant de l’assurance de ersonnes a elée notamment o l at on de Les en a ements contractés ar les assurance e l al sat on com a n es étran res de l’é o ue n no em re le marc é est 2011 : l cat on de la au r s des assurés al ér ens ont été en com osé de soc étés d’assurance n de com te onorés ar les soc étés l al sat on sé arat on des de domma es et de ersonnes a ns al ér ennes nat onal sées ue les mutuelles et de réassurance assurances de ersonnes des art r de un nou eau t e de dont la mo t é rel e du secteur u l c assurances de domma es com a n es d’assurance o t le our a ec la créat on de la om a n e N. A. Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 5
  • 6. Regard Secteur public Secteur privé 4 sociétés publiques d’assurance de dommages : 7 sociétés privées d’assurance de dommages : om a n e l ér enne om a n e nternat onale d’ ssurance et de éassurance oc été at onale d’assurance et de réassurance d’ ssurance a l’ l ér enne des assurances om a n e l ér enne l er a des ssurances énérale d’assurance om a n e d’ ssurance méd terranéenne des drocar ures L ssurances l ér e 3 sociétés d’assurance de personnes : LL ssurances assurances l ér e omma es oc été d’assurance 4 sociétés privées d’assurance de personnes : de ré o ance et de santé F l a ar L aam ne L e l ér e e 2 sociétés publiques spécialisées : l ér e e om a n e l ér enne Le utual ste d’ ssurance et de arant e des ortat ons 2 sociétés à forme mutuelle : oc été de arant e de a sse at onale de réd t mmo l er utual té r cole 1 société publique de réassurance : utuelle ssurance om a n e centrale l ér enne des ra a lleurs de de réassurance l’ ducat on et de la ulture 6 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 7. Interview du ministre des l’Interview Finances, Président du CNA, M. Karim Djoudi «Le recours à l’assurance est largement tributaire de la qualité des services offerte aux assurés» L Djoudi. profondes réformes s’inscrivant plus globalement ce que rappelle le ministre des Finances, M. Karim Cette réforme se caractérise depuis peu par le repositionnement des sociétés publiques et l’apparition dans le marché de nombreuses compagnies privées, créant ainsi une concurrence redoutable et de nouvelles offres. Mais la séparation de l’assurance dommages de celle des personnes est incontestablement la nouveauté-phare de ces derniers mois. Dans cette interview, le ministre des Finances passe en revue les transformations que continue de connaître le secteur des assurances, tout en soulignant la nécessaire «synergie» entre les banques et les compagnies Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 7
  • 8. l’Interview Revue de l’ASSURANCE : Monsieur le ministre, en votre qualité de Président du Conseil National des Assurances, quelle est votre appréciation de l’état d’avancement de la réforme des assurances ? M. Karim Djoudi : L’act té des assurances est l’o et de u s d’un rocessus de ré orme dont les r nc au a es ont été dé n s ar la lo de (1) u a mod é et com lété l’ordonnance n relat e au assurances l me ara t essent el de ra eler ue la ré orme des assurances s’ nscr t dans le cadre lus énéral de la ré orme nanc re la uelle se en termes s m les souten r la cro ssance économ ue ar la d nam sat on d’une o re de ser ces nanc ers e c ente et sécur sée ela condu t é dement en a er de nom reu c ant ers de dé elo ement du marc é de m se n eau et de m se en com ét t on des nst tut ons nanc res u le com osent ans cet o ect énéral la ré orme des assurances a dans une rem re ase en a ancé sur tro s a es m ortants n mat re de dé elo ement des résultats sont attendus de l’élar ssement du réseau de ente des assurances ue re résente la ancassurance et de la st mulat on de l’assurance de ersonnes résultant de sa sé arat on de l’assurance domma e et des a anta es scau su stant els u lu ont été accordés a attement d’ sur les re enus des ersonnes a ant souscr ts des contrats d’assurances de ersonnes dont la durée dé asse u t ans c lo de nances d s osant de ou o rs de contr le lus n mat re de réact té du marc é nous de étendus notamment en mat re de a ons noté a ec sat s act on les résultats La sécur té nanc re du marc é et des c an ement d’act onnar at et d’é aluat on a réc a les su ants soc étés d’assurance a été ren orcée ar des act s de la soc été les com a n es ont toutes réuss t le rel ement du n eau de ca tal u del des déc s ons r ses réal ser leurs au mentat ons de ca tal et m n mum e é ar l’o l at on de le centralement la ré orme des assurances ce des n eau dé assant sou ent le l érer en total té d s la const tut on de la rel e auss de la rat ue des acteurs m n mum e é soc été ar la créat on d’un onds de u’ ls so ent assureurs nterméd a res l ales d’assurances de ersonnes arant e des assurés et ar des mesures e erts est onna res des r s ues ou ont été créées et sont en onct onnement sant la réduct on des r s ues su er seurs lus eurs con ent ons de d str ut on s stém ues e l m tat on de la ns les acteurs du marc é art e des rodu ts d’assurance ont été conclues art c at on anca re dans le ca tal des renante de la ré orme ont r s des a ec les d érentes an ues de la lace soc étés d’assurances en a ements lors d’un atel er s éc al sé mettant a ns en rat ue la ancassurance ré urant l’autor té autonome de ue nous a ons or an sé en u n l’école des autes études d’assurance ré ulat on des assurances l a été créé our mener en une rem re sér e de est entrée en act té et une rem re une comm ss on de su er s on au se n mesures sant d nam ser le marc é romot on de auts d l més ac era de la uelle s ent des ma strats et ent t son cursus 8 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 9. l’Interview La sé arat on ermet l’assurance de déterm nant dans la réservat on des ersonnes de s’émanc er du cadre é u l res e ternes du a s et ce en contra nant de l’assurance domma e et cons dérat on non seulement de sa de constru re ses ro res mécan smes ro re alance dev se entre les m eu ada tés au r s ues et au acce tat ons et les rétrocess ons ma s en a ements lon terme u’elle rend auss et surtout de la alance dev se ul doute ue l’act on des l ales lo al du a s s l’on nt re la s éc al sées u ont été créées con u uée ro lémat ue du nancement en dev se a ec les a els en ro enance de la des é u ements renouveler en cas de cl ent le des an ues our des rodu ts s n stre de lacement lon s termes dans le la aveur des mesures u ont été r ses cadre de la ancassurance ndu ront dans le doma ne de la réassurance mo en terme une cro ssance soutenue l’ ntervent on du réassureur nat onal s’est de l’assurance de ersonnes comme cela amél orée tro s n veau a été o ser é dans d’autres a s rem rement un a ort e ce t onnel du our les com a n es d’assurance résor u l c a erm s de relever domma e la tendance au ralent ssement ortement le n veau de ca tal sat on de la de la demande de couverture des a sant asser son ca tal de c ant ers u l cs const tue un acteur de m ll ards de d nars m ll ards ans le conte te u’elles devront a solument s lla e de cette ca tal sat on la a u nté rer dans leur straté e mo en réal ser avec succ s une o érat on de terme s elles sou a tent réserver leur notat on avec un ca net de renommée cro ssance ’es re ue ce nouveau nternat onale L’o érat on lu a valu conte te les nter ellera our accélérer d’o ten r la note et une ers ect ve leurs e orts de con u te de nouveau sta le la la ant au ran de réassureur marc és notamment de la et de ré onal ela va sans nul doute ermettre l’ a tat on la de ren orcer sa résence sur le marc é nternat onal notamment en Le renforcement du réassureur mat re d’acce tat on national, la CCR en l’occurrence, eu mement a n d’ut l ser les appellera-t-il d’autres mesures à ca ac tés nat onales nouvelles de même de consolider le marché réassurance a ns const tuées et au menter la rétent on du marc é le tau La réassurance oue un r le essent el m n mal de la cess on o l ato re en dans le dévelo ement et la sécur sat on mat re de réassurance a été relevé du marc é nat onal de l’assurance et ar ro s mement l’ ntervent on sur le vo e de consé uence de l’économ e en marc é nat onal des court ers de énéral réassurance étran ers a été soum se lle contr ue au dévelo ement de une autor sat on réala le de l’autor té de ’autres mesures rele ant de l’ n t at e l’assurance au lan uant tat et ual tat contr le des assurances our rédu re les nd duelle et collect e sont attendues u lan uant tat elle ermet au r s ues l és la méconna ssance ar nos de la art des com a n es our doter le com a n es u en ont recours com a n es de la s tuat on des court ers marc é d’out ls de normal sat on d’au menter leurs ca ac tés tout en avec les uels ls euvent tre amenés con ent ons nterentre r ses conne ons rédu sant leurs ro res r s ues nanc ers tra ter notamment en mat re de arant es des s st mes d’ n ormat ons c ers u lan ual tat la réassurance u est nanc res et de com étences n ormat ues communs etc et our lu sensée accumuler de l’e ert se sur les ro ess onnelles nsu er lus de d nam sme de r s ues est souvent l’ n t at ve de L’e cac té de ces mesures est dé ro ess onnal sme et de r ueur nom reuses nnovat ons ue ce so t en évaluer our réal ser les me lleurs déontolo ue mat re nanc re nancement alternat a ustements oss les e endant ar la réassurance nanc re ar comme en mat re d’assurance cet e em le ou en mat re d’o res de ensem le de mesures centrales les siennes, ce marché va-t-il couverture ada tées au s éc c tés des concernant la réassurance ne saura t connaître un nouvel élan avec la r s ues et des se ments de marc é su re sans les e orts du réassureur lu séparation entre les assurances u lan macroéconom ue la m me our sser son ro ess onnal sme dommages et les assurances de réassurance de ar son m act sur la au n veau des dé s u’ l do t relever tant personnes ? alance des a ements oue un r le sur le marc é nat onal u’ l’ nternat onal Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 9
  • 10. l’Interview mises en place, ces contraintes seulement oss le ma s elle est en tra n peuvent-elles être levées ? de se réal ser travers la ancassurance Le marc é des assurances de ersonnes les r ses de art c at on de certa nes est otent ellement tr s m ortant eu an ues dans le ca tal des nouvelles é ard au énormes ca ac tés d’é ar ne com a n es créées dans le res ect des des al ér ens et l’ nsu sance des l m tes rudent elles et travers l’o érat on rodu ts de lacement ro osés au d’entrée en ourse d’une rem re é ar nants Les e ets n at onn stes sur entre r se r vée l’ mmo l er const tuent un e cellent La s ner e entre les an ues et les nd cateur e endant cette demande com a n es d’assurance eut et do t aller otent elle n’est as ac u se naturellement au del ’a évo ué tout l’ eure la l’assurance lle e e l’ ntervent on des oss l té ue les com a n es euvent com a n es et de leurs d str uteurs sa s r de contr uer l’émer ence du notamment anca re our tre marc é nanc er dont elles ont eso n trans ormée en demande e ect ve our our a re ruct er de a on sécur sé leurs des rodu ts réc s ré ondant des avo rs l s’a t l d’une ste u eut tre attentes ens dent ées et o rant des em runtée our susc ter une s ner e rémunérat ons attract ves soutena les ro ta le non seulement au an ues et lon s termes au com a n es ma s auss l’économ e n vue de avor ser l’é ar ne lon nat onale tout ent re terme des avanta es scau su stant els ont été accordés au contrats d’assurance La souscription de polices v e dé assant les ans ertes d’assurances n’est pas encore l’e stence d’un marc é nanc er ancrée au sein de la société d nam ue const tue une cond t on algérienne aussi bien chez le m ortante our le dévelo ement des particulier que chez nombre assurances de ersonnes ans ce sens d’entrepreneurs. des ro r s nota les sont en cours our Comment expliquez-vous cette avor ser l’émer ence de ce marc é situation et quelles actions nanc er et donner la ourse d’ l er entreprendre pour ouvrir de plus une nouvelle d nam ue au se n de grandes perspectives au secteur, la uelle les com a n es d’assurance notamment via des instances sont ortement conv ées non seulement existantes à commencer par le CNA en tant u’ut l sateur du marc é nanc er que vous présidez ? ma s auss en tant u’acteurs de ce mon sens le recours l’assurance est marc é lar ement tr uta re de la ual té des otons auss ue dans le secteur r vé l rodu ts m s sur le marc é ma s surtout e ste d’une art des eso ns de de la ual té des serv ces o erte au nancement tr s rémunérateurs ma s assurés et éné c a res de contrats r s ues élevés et d’autre art des d’assurance l a art ent au com a n es nstruments ur d ues ermettant de d’assurances d’ tre en mesure de ca ter s nd uer ces eso ns et de rédu re les les o ortun tés du marc é n e ort est r s ues assoc és l ne t ent u’au ar consé uent attendu des d érents com a n es de art c er au mouvement ntervenants our amél orer d’une condu sant l’émer ence du marc é man re consé uente le n veau et les nanc er sécur sant dont elles ont déla s d’ ndemn sat on our ntrodu re de Lors du processus de séparation eso n l’ nnovat on dans des o res et our susmentionné, des acteurs du commun uer avec le u l c secteur avaient évoqué un risque de Vous êtes président du CNA mais Le en tant ue cadre de concertat on aussi et surtout ministre des et l’ en tant u’assoc at on (immobilisation d’un capital social Finances. Une meilleure synergie ro ess onnelle devra ent assumer leur important, absence d’opportunités entre banques et assurances est-elle r le de orce de ro os t on our or enter de placements, forte concurrence possible, selon vous, en vue de les acteurs du marc é en leur o rant ar sur un marché encore restreint...). e em le une me lleure conna ssance des Bien que plusieurs sociétés com ortements des a ents du marc é d’assurance de personnes aient été mon sens cette s ner e est non ace l’assurance 10 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 11. Regard Entretien avec le Président de la Commission de Supervision des Assurances (CSA), M. Hadji Babaammi «Nous avons auditionné 90% des compagnies d’assurances» ntret en réal sé ar o and ual La Commission de Supervision des Assurances (CSA) contrôle régulièrement aussi bien les compagnies d’assurance, les courtiers que les agents généraux. Tout un programme. La Commission qui relève de la Direction générale du trésor travaille de concert avec la direction des assurances. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le Président de la CSA, M. Hadji Babaammi nous explique comment fonctionne cet organe et dans quels domaines il intervient. Revue de l’ASSURANCE : Vous êtes, onc la su erv s on éta t assurée ar onc sa d s os t on c a ue année un Monsieur le Directeur général du cette d rect on vec la ré orme u a été ro ramme de contr le est ré aré u Trésor, le président de la Commission ntrodu te avec la mod cat on de la lo nd ue le nom re de contr les e ec de supervision des assurances. sur les assurances on a sort la su erv tuer avec un éc éanc er s’ l s’a t de Dites-nous à quelle nécessité répond s on de la structure contr ler des com a n es des court ers cette Commission et comment La omm ss on de su erv s on est com ou des a ents énérau a s en a t le est-elle organisée ? osée du recteur énéral du résor ro ramme est un mélan e des tro s M. Hadji Babaammi : u dé art la su u en est le rés dent du d recteur des arce u’ l aut contr ler ér od uement erv s on éta t assurée ar la rect on assurances et de deu ma strats lus l’ensem le de ces tro s caté or es ne des assurances l a la d rect on des un e ert en assurances ndé endant o s ue ce ro ramme est ado té ar la assurances u dé end de la d rect on lle trava lle sur tous les doss ers de la omm ss on l’e écut on est a te ar la énérale du résor la sous d rect on des su erv s on e n’est as la omm ss on d rect on des assurances ’est elle anal ses u a t le contr le sur ces de su erv s on des assurances u a t la avec les mo ens dont elle d s ose avec et la sous d rect on du contr le u elle r lementat on c’est l’ tat avec ses les r ades de contr leurs les contr les est c ar ée d’envo er des r ades structures u a t la lé slat on et la ré sur ces u se ont c au n veau du d’ ns ecteurs sur lace et l a la sous lementat on a s la omm ss on de m n st re le ro ramme est e écuté tel d rect on de la ré ulat on ’est elle u su erv s on est l our s’assurer de la u’ l a été arr té ar la omm ss on de trava lle sur les te tes u tra te les dos m se en uvre des te tes et du res ect su erv s on o la un eu comment le s ers ar e em le de demandes d’a ré de la lé slat on et de la r lementat on trava l est or an sé ment et u s’occu e des as ects lé s ar les com a n es d’assurances arce Le secrétar at de la omm ss on est as lat s et r lementa res ela c’est avant u’ l a des r les rudent elles comme suré ar la d rect on des assurances la lo de our les an ues u’ l aut res ecter Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 11
  • 12. Regard Est-ce qu’on peut la considérer ar la d rect on des assurances les o L’assurance dommages est gardée au comme une autorité de régulation ? l ces d’assurances sont a rouvées niveau de la compagnie. Pourquoi ? solument as L’autor té de ré ulat on arce ue uand une soc été d’assu arce ue l’assurance v e ne const tue eut a re de la ré lementat on alors ue rance met un rodu t sur le marc é elle ue du total du marc é ur ml la omm ss on a t de la su erv s on do t d’a ord avo r l’aval de la d rect on l ards vous ave e ne m ll ards d’as a s c’est une autor té s vous voule des assurances e u est r lementé surance v e L’o ect éta t de ooster u est une structure u n’est as com c’est la res onsa l té c v le L l a des les assurances de ersonnes arce ue osée un uement des ens de l’adm tar s u sont en a t és ar la r le vous ave des structures déd ées l’as n strat on u s u’ l a deu ma strats mentat on ma s ar contre our les surance v e vous ave m me le ro l du et un e ert ndé endant lle est au r s autres rodu ts les tar s sont l res ersonnel u est d érent our les assu de la d rect on énérale du trésor au r s l aut é alement réc ser u’ l a un rances domma es et les assurances de du m n st re des F nances autre or ane u est le onse l nat onal ersonnes l a une s éc al sat on des assurances u a un r le consultat e ense ue c’est un mo en de ooster Quel genre de décision prend la et l’ n on des assureurs et des réassu cette ranc e arce ue le otent el de Commission et comment ces reurs al ér ens essa ent de coor dévelo ement est énorme et c’est en décisions sont-elles appliquées ? donner ces act v tés our e am ner ces a t les assurances de ersonnes u ’a d s tout l’ eure u’ l a des r les ro l mes u sont eaucou lus des ermettent de collecter le ma mum rudent elles ar e em le une com a ro l mes de déontolo e et de ra d’é ar ne lleurs les assurances v e n e d’assurance do t ouvo r couvr r ses t ues lo ales u’autres c oses sont tr s dévelo ées m me en r ue en a ements ar des act s l a les du ud u a en commun une com o act s en valeur d’ tat u do vent tre de Qui exécute les décisions de la sante euro éenne tr s m ortante l’act du montant de ses en a ements Commission ? v té d’assurance v e est tr s dévelo ée et l a les act s mmo l ers et mo out dé end du n veau ela va us u’au La deu me ré orme c’est au n veau de l ers ne com a n e eut avo r des ac retra t de l’a rément ’a ord les ra la ancassurance ’est la oss l té t ons des o l at ons des ens et u s orts sont a ts ar la d rect on des assu our les com a n es d’assurances de les autres sont souscr ts en valeur rances ensu te la omm ss on de su er commerc al ser de d s oser tr s ra de d’ tat en valeur du résor ela ermet v s on des assurances se réun t et une ment d’un réseau tr s m ortant ’au en cas de ro l me d’avo r su sam o s ue la déc s on de retra t d’un a ré tant u’ l a a ences anca res ment d’act s our couvr r ses en a e ment total ou art el est r se un arr té uand ar e em le une com a n e ments tout moment nous contr lons est éta l et s né ar le m n stre des d’assurance contracte avec la cela et nous vér ons auss s les com a F nances elle a mméd atement a ences o n es res ectent en cette ré art t on de elle eut commerc al ser ses rodu ts De quels moyens cette Commission o c en résumé les deu randes ré ama s elles ne res ectent as cette dispose-t-elle ? ormes u ont été ntrodu tes ré art t on et ces r les l a une déc lle a sa d s os t on la d rect on des oncernant le lan l est un eu tro t t s on u est r se ar la omm ss on assurances ’est elle u éta l t u lu t rer e n’est as une us ne o l su t ’éta l s un t tre de erce t on u est rend com te et u e écute le ro de resser un outon our ue cela dé énéralement d’un m ll on de d nars ramme de contr le éta l ar la om marre c’est tout un rocessus l a c a ue o s u’on constate une n rac m ss on é alement autre c ose ma s ce n’est t on et ce montant est er u ar le ud as d la lo e u’on a a t d’autre et de l’ tat Quel bilan et quels enseignements c’est ren orcer le n veau du ca tal m n tirez-vous de la réforme appliquée ? mum des an ues et des com a n es Cela ne concerne-t-il que les règles l a eu deu randes ré ormes ’a ord d’assurances our les com a n es prudentielles ? Qu’en est-il, par c’est la sé arat on entre les assurances d’assurances nous sommes assés de exemple, de la concurrence déloyale domma es et les assurances de er m ll ons de d nars un m n mum de ? Est-ce que vous intervenez à ce sonnes La lo a donné un déla de c n deu m ll ards de d nars our les assu niveau également ? ans our s’ con ormer Le déla v ent rances domma es our les assurances a c’est au n veau du contr le our d’e rer et toutes les com a n es d’as v e de m ll ons un m ll ard de d c a ue contr le u’elle a t lors u’elle se surances celles u ont voulu a re de nars Le n veau m n mal a été relevé dé lace la r ade e am ne l’ensem le l’assurance v e ont été o l ées de auss our les mutuelles de la documentat on u est m se sa con er une l ale assurance v e toute ans le monde ent er on essa e de ren d s os t on des documents com ta les la art e assurance des ersonnes orcer les onds ro res des nst tut ons les tar s es dern ers sont a rouvés nanc res l’ nstar de ce u se asse 12 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 13. Regard étran er et nous lu avons conse llé d’al ler vers le marc é lle est allée vers le marc é, elle a réuss , elle a ren orcé ses onds ro re ar le a s de la ourse e ne ense as ue ce so t un and ca ma s, de toutes man res, l a des e ences m n males our e ercer une act v té anca re ou une act v té d’assu rances l aut avo r la sur ace nanc re s non, dema n, elles auront des d cul tés our couvr r leurs en a ements Y a-t-il un intérêt des entreprises étrangères au marché des assurances depuis la réforme, notamment après l’instauration de la règle des 51-49% ? l a eaucou d’entre r ses u sont ntéressées Le rem er e em le, c’est ous avons conclu, au mo s de u llet, l’accord avec Les deu com a n es d’assurances domma es et v e, en uro e au n veau des com a n es Le a t ue nous avons ren orcé nota le l ér e v e et l ér e dom d’assurances en ue nous n’avons ment le n veau du ca tal de la , u ma es, v ennent d’o ten r, au mo s d’oc as le m me conte te est assé de m ll ards m ll ards de to re et novem re, l’a rément lles ous avons voulu ren orcer la sol d té d nars, ermet la d’acce ter lus, sont act ves sur la ase de cette r le de nanc re de ce secteur arce ue m me arce u’elle se réassure auss Le a t Les com a n es étran res u les an ues ont vu le n veau de ca tal u’elle a un ca tal lus m ortant lu er s’ ntéressent au marc é al ér en do vent m n mum ren orcé nota lement surtout met de arder son n veau, ce u’on res ecter la r lementat on lles se ont lors u’on est assé m ll ards de d a elle la rétent on, un montant lus m é alement contr ler de la m me ma nars m n mum onc c’est une autre ré ortant de la réassurance n re Les com a n es, u’elles so ent orme u nous a erm s de ren orcer la out cela est dé e écuté, dé en nat onales, r vées ou u l ues, ou sol d té nanc re de la lace Lors u’on uvre ’est dé une art e du lan étran res sont soum ses au m mes d t les act v tés nanc res l s’a t des n ne eut as d re u’on a un lan dé r les l n’ a as de d érenc at on com a n es d’assurances et des n t , ma s l a uand m me eaucou an ues l a auss une autre ré orme de ro r s en mat re de ren orcement Que se passe-t-il en cas de faillite ue nous avons entre r s u concerne de la sol d té nanc re des com a n es d’une compagnie ? la sess on o l ato re ’est uo la ses d’assurances l ne eut as avo r de a ll te s le s on o l ato re uand une com a n e contr le se a t d’une man re cont nue, d’assurances a un orte eu lle d’assu Certains dirigeants disent que le arce u’on ne la sse as une com a rance elle se réassure elle m me au niveau de capital est trop élevé, n e aller us u’ la a ll te ’est our r s d’une com a n e de réassurance que c’est une immobilisation trop cela u’ l a des r les rudent elles, l vant les com a n es d’assurance importante pour l’entreprise. a des contr les ér od ues, so t sur éta ent o l ées de céder selon Est-ce votre avis ? ce so t sur lace le secteur la la om a n e cen on, as du tout Le a t u’une com a ormalement, lors u’on est en contr trale de réassurance, le seul réassureur n e a un n veau de ca tal adé uat, e lé, lors ue le ro ramme de contr le est nat onal a ntenant ce tau est assé ne d s as élevé, lu ermet d’aller lus en e écuté, on n’arr ve as us u’ ces ette au mentat on de ce u’on lo n au n veau des en a ements e tr mes a elle la sess on o l ato re au réassu ’est une sécur té u’elle a, lut t reur nat onal ermet de a re des écono u’autre c ose en entendu, l a des La Commission peut-elle faire des m es de dev ses, arce u’avant, une com a n es modestes u n’ont as les propositions et en a-t-elle fait ? o s ue la com a n e a cédé ou , mo ens ar e em le, ll ance assu lle eut le a re, ma s on a un ra ort le reste est réassuré l’étran er rances voula t a re entrer un artena re annuel ue nous éta l ssons et dans ce Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 13
  • 14. Regard ra ort on eut a re des ro os t ons, our les écouter at on est une onne c ose Lors des on eut avo r l’av s des autres mem res ar e em le, nous avons re u et écouté rem res réun ons de la omm ss on a s, u s ue le d recteur énéral du les deu com a n es d’assurances v e nous n’avons as tra tés de doss ers, résor, le d recteur des assurances sont et domma es d’ ’est la rem re nous avons commencé ar le a a mem res de la omm ss on, e ense o s u’elles commencent our nous, ce our e l uer en uo cons stent les ue les c oses ne osent as de ro n’est as une découverte arce ue act v tés d’assurance, les te tes u ré l mes nous su vons le doss er, en tant ue ro ssent les assurances, comment est r éta re, d sons, re résentants de l’ tat or an sé le secteur des assurances, l’ac La Commission est-elle our le Fonds nat onal d’ nvest ssement t v té du secteur, a re conna tre les com opérationnelle ? et la de u s le dé art, our le acte a n es, les normes u ré ssent le sec u , de u s deu ans dé lle se réun t d’act onna res, our le statut, etc ’est teur, le trava l ue a t la d rect on des ré ul rement l n’ a as de calendr er surtout our les autres mem res, notam assurances, comment elle est or an réc s, ma s c a ue o s u’ l a su ment les ma strats u n’éta ent as sée, comment se a t le contr le, tout samment de mat re our se réun r, on le s éc al sés ma s u commencent ma n cela avec des , des datas s o s, des at tenant en conna tre la lé slat on, le te tes u ont été m s la d s os t on des secteur des assurances eureusement, ma strats ’éta t une onne démarc e Quels sont les problèmes qui se ces ma strats n’ont as été c an és, ce arce ue le trava l, a r s cela, a été a sont déjà posés, qui ont été traités ? sont tou ours les m mes re résentants c l té La rem re des c oses, c’est ue nous ’est une onne c ose avons, ar e em le, aud t onné rat n lus de cela, e vous ava s d s u’ l Comment sont-t-ils désignés ? uement des com a n es d’assu ava t le ro ramme de contr le r s, ’est du ressort du m n st re de la us rances ud t onné c’est uo ’est sur la n de l’année, nous avons un ra ort t ce tout our ue la com a n e d’assurances annuel sur l’act v té de la omm ss on u sse e oser son or an sat on, le tour dans le doma ne de la su erv s on Est-ce juste pour donner un avis sur de ta le du ca tal, son us ness lan, alement, nous a rouvons les cand la conformité de telle ou telle chose ses rév s ons en mat re de dévelo e datures des cadres d r eants r nc ou bien ont-ils un rôle particulier à ment, les d cultés éventuellement au , nous su vons les résultats des ra remplir ? u’elle a, les su est ons u’elle eut orts de contr le éta l s ar la d rect on ous les mem res de la omm ss on ont avo r ela ermet au mem res, surtout des assurances, etc l a eaucou de le m me statut, ma s les ma strats ont au ma strats, e ne arle as de l’e trava l a re eaucou lus la conna ssance du dro t, ert arce u’ l est du doma ne, de en surtout du dro t commerc al, arce u’ ls s’ m ré ner, de en conna tre, les com Il n’y a pas de magistrats spécialisés euvent écla rer la omm ss on en d a n es et éventuellement leurs d cul dans le domaine des assurances ? sant ue telle déc s on ou telle démarc e tés ’est une act v té a ue réun on, on, l n’ a as de ma strats s éc al est lé ale ou as ’est m ortant d’avo r nous nv tons une ou deu com a n es sés dans les assurances ette art c l’av s des ma strats BIO EXPRESS... Un CV impressionnant... Ingénieur économiste de formation, M.Hadji Babaâmmi a fait ses études à l’école polytechnique d’Alger, études qu’il a terminé en 1969. Depuis, il est en activité. Le début de sa carrière professionnelle, il l’a entamée à l’ex.Sonacom où il y restera 14 années, en occupant les fonctions d’ingénieur d’études, de directeur central de développement et M. Babaâmi a également été P-DG d’ALMO qui est une société de machines outils, sise à Constantine. Ensuite, il a occupé des postes imporatants à la BAD, au ministère des Finances, à la Banque centrale, puis une fois encore il revient au ministère des Finances où il occupe actuellement le poste de Directeur général du Trésor et Président de la Commission de supervision des assurances (CSA), également membre du Conseil d’administration de la Banque d’Algérie, membre du Conseil de la monnaie et du crédit, membre du Conseil d’administration de la Sonatrach et d’Air Algérie et Président du Conseil d’administration de la CGMP, les assemblées générales de la SGCI, la SRH, etc. 14 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 15. Regard Entretien avec le Secrétaire du Conseil national des assurances, M. Abdelhakim Benbouabdellah «Il est impératif de faire dans l’innovation» ntret en réal sé ar ass ad s Cadre de concertation, entre les différents acteurs du marché des assurances, le Conseil national des assurances (CNA) est au cœur de la dynamique de transformation, juridique et organisationnelle du secteur. Son Secrétaire, M. Abdelhakim Benbouabdellah, explique la démarche suivie, par les pouvoirs publics, pour développer l’activité. Revue de l’ASSURANCE : Le secteur solue, la roduct on est assée de ue les réal sat ons ne re tent as le des assurances a clôturé l’exercice ll ards de d nars en lus de otent el réel du marc é u eut se dé 2010 avec 80,7 milliards de dinars de ll ards en ela con rme la ca a velo er et atte ndre des seu ls m or chiffre d’affaires. c té du secteur assumer le nement tants Le volume actuel demeure a le l’accom a nement en mat re de cou com arat vement d’autres a s o le pas le potentiel réel du marché verture des r s ues oute o s, des e secteur des assurances contr ue avec Comment expliquer cette situation ? orts sont ourn r davanta e dans le au nancement de l’écono M. Abdelhakim Benbouabdellah : Le doma ne des assurances de ersonnes, me c re d’a a res ors acce tat ons nter a r coles et la couverture des r s ues de ette s tuat on découle de la con u a nat onales est de lus de m ll ards de catastro es naturelles son de lus eurs acteurs notamment ce d nars n , so t une cro ssance de l a l eu de ra eler ue la constance ue l’on a elle communément la lus de ar ra ort du dévelo ement du marc é, durant culture d’assurance u reste ancrer ce té l’année , le secteur des ces dern res années avec un tau de au se n de la soc été al ér enne ar le assurances est arm les secteurs a ant cro ssance deu c res ou s’en a a s d’une me lleure r se en c ar e enre strés une cro ssance deu roc ant , dénote des e orts ourn s ar d érents al ers c res toutes et tous, au se n de ce secteur, uss et our donner un nouvel élan ce La cro ssance de la roduct on du sec our ue le marc é nat onal u sse ar secteur, les d s os t ons de la lo de teur des assurances au cours de ces ven r de me lleures er ormances ré ssant le secteur a réor an sé ce mar dern res années avec des évolut ons ’un autre c té, vous ave ra son de d re c é dont l’amorce a été lancée m , deu c res con rme son élan n a Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 15
  • 16. Regard restat on r se en c ar e de l’assuré et surtout en ce u concerne la ranc e automo le, u a en endré une a sse de con ance ar r coc et, les autres ranc es en t ssent Qu’en est-il du facteur religieux que certains considèrent comme un frein au développement du marché des assurances ? ontra rement ce ue euvent enser certa ns, le acteur rel eu ne const tue as vra ment un re n au dévelo ement du marc é des assurances ela a été démontré ar une en u te écoute cl ent réal sée, dé , en , ar le onse l nat onal des assurances ans les acteurs d ts conv ct ons o osées , le acteur rel eu arr ve en dern er l eu, a r s d’autres acteurs, tels ue l’a sence de ens roté er, la né l ence, les revenus nsu sants, le man ue de con ance dans les assurances, la dé ense nut le, etc onc, l a d’a ord cette restat on de serv ce amél orer et, u ourra t, e ect vement, amener l’ l ér en recons dérer sa os t on et cons stant sé arer la ranc e assu rence lo ale sur le marc é n ra ar ré re a re con ance son assureur ’est la rance de domma es et assurance de ondre omment en cette rem re act on vér ta le mettre en ersonnes ’est a ns , n , u’une concurrence era ue la soc été d’assu uvre lle sera su v e, normalement, v n ta ne de soc étés, entre celles s é rance ne se contentera lus d’attendre ar une straté e de commun cat on et c al sées en assurances de domma es ce ue le cl ent souscr teur v enne un lan de commun cat on s m le, e et celles en assurances de ersonnes et ses u c ets commerc au ma s elle cace et en constru t, our a re asser les mutuelles et onds de arant es, sera contra nte d’aller c erc er ce cl ent le messa e au c to en al ér en com osent le marc é nat onal cela dans le otent el assura le ar le mo en s’a outent les mult les ré ormes me de l’attract v té commerc ale, le mar e Les assureurs ont également besoin, nées et u rel vent de ol t ues straté t n , la commun cat on, etc ’est sur ce d’avoir en face, des gens avec un ues savo r, terra n ue se dé certain pouvoir d’achat. Voyez-vous la d str ut on des Après une période d’exercice c dera, en art e, à ce niveau-là d’éventuelles limites ? rodu ts d’assu le deven r d’une l m tes l a, e ense ue c’est du en rance u a été des sociétés d’assurance de soc été d’assu art e la ca ac té nanc re des assu ren orcée ar personnes, il y aura de la rances, et, ar ra les ersonnes s ues ce n l’entrée en v matière qui nous permettra de e tens on, celu veau l cela veut d re ue l’o re n’est ueur du d s os faire un point de situation du marc é nat o as attra ante au n veau r ce u do t t de ancassu nal o l er les assureurs revo r leur tar s rance décret ar a lleurs l aut et les a re corres ondre au eso ns et e écut du ma , la d re u’ l a d vers acteurs contr uant s tuat ons du c to en reca tal sat on ce man ue d’en ouement des l ér ens ’autre art, l’assureur ourra t l réelle ous ouvons c ter, entre autres et de ment rocéder ces a ustements sans Pourquoi l’Algérien n’est pas très l’av s des ro ess onnels eu m mes, le mettre en ér l ses é u l res erta ne porté sur les produits d’assurances ? man ue de commun cat on des assu ment as ’est une réal té la uelle la concur reurs l a é alement le n veau de la on u uer les ntér ts du c to en assu 16 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 17. Regard ra le ceu de l’assureur n’est as rande éc elle, étant l’ n ormat on né uo ue our le courta e, l aut relever c ose a sée ma s as m oss le cessa re u ermet de cerner le com ue celu c e sta t au aravant ma s l a u n veau du , nous avons nscr t ortement du consommateur d’assu été sus endu l’étude un volet m ortant u est celu de rance elle c est r mord ale s nous La m se en lace de ces nterméd a res a la m cro assurance u o re lus eurs voulons cerner les éléments u er erm s au soc étés d’assurance d’élar ers ect ves et dont l’o ect étant uste mettent de conna tre le n veau de la ca r leur c am d’ ntervent on et de a re ment de ermettre la lus lar e ran e ac té nanc re de l’assuré, ses cond conna tre é alement l’assurance d’une de cette o ula t ons de v e, ses man re énérale ela a erm s au t on, u est dans «Contrairement à ce que contra ntes et ses soc étés d’assurance d’a erm r leur em l’ nca ac té de se eso ns ec d’une r se sur le marc é peuvent penser certains, le couvr r car aute de man re énérale n mat re de courta e, l est a aru, mo ens, d’accéder facteur religieux ne constitue a dera l’assureur a r s des années d’e erc ce, néces au rodu ts d’as pas vraiment un frein au mettre en uvre sa re de a re le o nt ce n veau et d’en surance développement du une ol t ue de t rer les le ons en vue de le sser au l a auss la ré r normes un verselles Le court er ne do t marché des assurances» vent on, u de a s l va é ale lus demeurer et se con ner dans un r me a ord, la sse ment de la volonté r le de c asseur d’a a res un uement enser au rands assura les ou er de l’assuré u dét ent les mo ens de se ma s aller en au del en a ortant as sonnes morales un uement r, nous couvr r, car ce ne sont as tous les c s stance et conse l sa cl ent le savons ue le volet révent concerne to ens u se trouvent dans la m me s tout le monde c acun un n veau en tuat on, de commencer enser sér eu Un problème de formation ? dé n sement se roté er et trans érer l a un ro l me de ormat on, e ect La révent on reste l’un des me lleurs a ns le r s ue vers l’assureur u sa t le vement es dern ers tem s, nous en mo ens our ma tr ser et rédu re les rendre en c ar e avons énormément d scuté, our es r s ues et ar la m me ermettre l’as u r s ue de me ré éter, cette ro léma sa er de t rer le mét er vers le aut, et sureur de ouer sur la tar cat on cond t ue est de toute év dence une réal té élever, un et t eu, le n veau ar des t on en s r ue l’assuré oue le oue la uelle la concurrence lo ale sur le e ences un vers ta res ctuellement, ette att tude ermettra l’un et l’autre marc é n ra ar ré ondre our o ten r un a rément, un court er de t rer ro t l’assureur éné c ant do t tre un vers ta re et ust er d’un m d’une réduct on du r s ue donc l’am leur Pour rapprocher davantage les n mum de tro s ans d’e ér ence, d’un s n stre et l’assuré d’un tar étud é sociétés d’assurance de leurs dans le secteur des assurances et ortée clients, la voie a été ouverte n outre, une ré e on est en a ée, de ar a lleurs, l’assureur devra nnover et avec l’installation des Courtiers u s uel ues mo s, a n d’évaluer les ro oser des rodu ts eu co teu u et des Agents généraux. oss l tés d’amél orer cette cor ora ourra ent ntéresser eaucou de ens Cela a-t-il aidé à l’élargissement t on, de lu donner les out ls nécessa res, du marché ? our se dévelo er et, en sur, mettre Donc, il appartient aux sociétés ect vement, l’ordonnance des ardes ous our év ter les dé asse d’assurances d’adapter leur offre mod ée et com létée a ouvert le c am ments ou le man ue de ro ess onna aux conditions salariales ? et a réc sé v a le décret e écut l sme omme susment onné, l’ nnovat on est du octo re ortant statuts une arme a solue s nous voulons aller de l’a ent énéral d’assurance a ns Dans le monde, c’est la branche des de l’avant ans toute act v té, l’avan ue le décret e écut du assurances de personnes qui domine ta e a art ent ceu u savent a re ant les cond t ons d’octro le chiffre d’affaires du secteur. reuve de créat v té et d’ ma nat on et de retra t d’a ré En Algérie, c’est os assureurs ont toute la com étence ment, de ca ac tés «Le courtier ne doit pas se plutôt la branche our cela oute o s, l ne aut as ou l er ro ess onnelles, des assurances ue la soc été d’assurance a son env de rétr ut ons et limiter, uniquement, à être un dommages qui ronnement et ses contra ntes de contr le des n chasseur de primes. Il doit domine le mar- l audra une sér e de mesures our er terméd a res , ont avoir un rôle beaucoup plus ché. Quelles ex- mettre l’assureur de t sser des l ens ouvert la vo e au important, un rôle de plications don- avec son assuré court ers et autres nez-vous à ce e toute év dence, celle u a t dé aut, a ents énérau conseiller et de suivi» contraste ? Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 17
  • 18. Regard l est vra ue la ranc e des assurances de ersonnes a un tr s a le tau de énétrat on et sa roduct on, dans le vo lume annuel lo al, du secteur des as surances reste, uand m me, tr s a le au alentours de a s, l aut sa vo r auss ue les assurances de er sonnes est une ranc e tr s lourde du secteur, et u s’a u e, en rem er l eu, sur l’é ar ne r, dans notre a s, l a mat re d s cuss on, au su et de l’é ar ne, étant donné l’ nsu sance des éléments né cessa res, et des out ls nanc ers, nd s ensa les our encoura er cette é ar ne lors, ma ne un eu la os t on d’un assureur, devant une telle a lesse de l’o re de lacements, sur le marc é nanc er, s l’on cons d re le a t u’ l a dé eaucou de mal rocéder des lacements Vous voulez parler de l’absence d’un domma es et les assurances de er donc, d’or an sat on l va allo r leur la s marché boursier ? sonnes ’est l’o et de la Lo , u ser le tem s nécessa re our s’ nstaller as seulement, e veu arler de tous a o l é les com a n es d’assurances convena lement sur le marc é et en a les éléments nanc ers, nécessa res l al ser, art r de , la ranc e des er leur act v té our ooster l’é ar ne, en énéral t, assurances de ersonnes e n’est u’a r s, u’on ourra d re s our ooster l’é ar ne, l audra t ue les n a ssant a ns , les ouvo rs u l cs c’est la onne démarc e ou non assureurs a ent, entre les ma ns, la ca ont voulu encoura er les soc étés d’as l’ eure actuelle, nous ne ouvons ac té, la oss l té d’o r r, leurs uturs surances, mettre en uvre tous les émettre aucun lan, n aucune anal se assurés, une rémunérat on, asse nté mo ens nécessa res, our dévelo er onc, nous ré érons la sser encore du ressante, our les mot ver ven r l’act v té des assurances de ersonnes, tem s ces soc étés et celles u les al eureusement, actuellement, m s et au del de cette re o ndront l’ave art les ons du trésor u sont a le ranc e, ooster ment rémunérés, l’assureur n’a as «Les assurances de personnes n r tout le secteur des u c té du onse l eaucou de oss l tés entre ses assurances s’appuient sur l’épargne, nous nat onal des assu ma ns onc, vous vo e our uo l n’ devons, donc, donner aux rances, nous a as eu de dévelo ement Donc, vous êtes sociétés plus de possibilités com tons la sser optimiste et du tem s au nou de placements pour Les assureurs peuvent-ils procéder à velles soc étés des placements à l’étranger ? l’aboutissement intéresser les Algériens» our u’elles on ! ous ne ouvons as e ectuer de ce projet ? u ssent s’or an des lacements l’étran er, a c’est en entendu, e cro s ue nous our ser et cerner le marc é ce moment l , cla r rons es érer ue les assurances de er l aura, certa nement, mat re d scus utre acteur a ant a t ue, ustement, sonnes u ssent conna tre, l’aven r, un s on onc, nous ourrons anal ser la cette act v té économ ue n’a u se dé essor lus m ortant l aut savo r ue s tuat on, avec les acteurs eu m mes, velo er convena lement, c’est l’a uatre soc étés d’assurances de our ouvo r, ustement, dé a er des sence de s éc al sat on La m me soc é ersonnes ont dé vu le our, en lus de solut ons, a re des ro os t ons au té rat ue toutes les ranc es ard l ér e, u e ste de u s uel ues ouvo rs u l cs et, s’ l a l eu, rect er d’assurances ’o , ustement, la déc années le t r s on des ouvo rs u l cs d’ ntrodu re es soc étés v ennent uste d’o ten r une sé arat on entre les assurances de leur a rément, elles sont en ase, 18 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 19. Focus Culture de l’assurance en Algérie es vrais dé s... ar ass ad s Selon l’étude Sigma de Swiss Re, « l’assurance dans le monde en 2010 », l’Algérien a dépensé, en 2010, une habitant) des pays industrialisés, alors qu’en Afrique, cette densité d’assurance est de 64.7 dollars. Plus proche scores que nous. Ce bref comparatif est révélateur de notre retard en matière de culture d’assurance. Explications. ’est une c ose ac u se, nars, so t l’é u valent d’un eu lus de C Un marché à contresens l’ l ér en n’est as tr s orté m ll ards de dollars ela re résente un des tendances du marché sur les assurances ! as tau de énétrat on de l’assurance art cette d stanc at on ne do t as des r mes d’assurance dans le de mondial mas uer une autre réal té le marc é l’ordre de , , c’est d re, lo n du Fa le en volume d’a a res, et tr s eu al ér en des assurances, u , en termes tau mo en mond al, u est de , d vers é, le secteur al ér en des assu de c re d’a a res, enre stre, de u s ous les acteurs du secteur des assu rances résente les caractér st ues le dé ut des années , une rances, sans e ce t on, est ment ue le d’un marc é contresens des ten cro ssance c res l’e ce t on de volume actuel des a a res ne re te as dances o serva les du marc é mond al l’année , mar uée ar un re u le vra otent el du marc é our del des assurances ans l’étude ma de ro ress on , la cro ssance a m en oua della , le ecréta re du de ss e , le marc é mond al des mo enne, du c re d’a a res du onse l nat onal des assurances , assurances m ll ards en secteur, est su ér eure , durant la le marc é eut atte ndre, sans tro est const tué , des assu m me ér ode e a érer, le al er de m ll ards de dol rances de ersonnes a elées é ale La déc s on des ouvo rs u l cs d’ou lars de c re d’a a res ment assurances v e , avec un volume vr r le marc é des assurances l’ordon utre son a le volume d’a a res, le d’a a res de m ll ards L’autre nance du anv er au marc é nat onal des assurances sou re art de marc é , rev ent au nvest sseurs r vés, nat onau et nter d’une orte dé endance, v s v s de assurances domma es a elées é a nat onau , est our eaucou dans l’assurance automo le, u const tue lement assurances non v e , avec un cette d nam ue de cro ssance oute rat uement la mo t é , du c re volume d’a a res de m ll ards o s, l’arr vée sur le marc é de nouveau d’a a res du secteur, et des assurances om nantes, les assurances de assureurs mult ranc es n’a as erm s ncend e, acc dents, r s ues d ersonnes ro ressent , , lus ra d’élar r, de man re s n cat ve, le vers u re résentent , du mar dement, ue les assurances dom marc é c é éun es, ces deu ranc es, d’as ma es , es tendances lo ales, surances o l ato res, concentrent lus nous les retrouvons artout dans le de du c re d’a a res du secteur monde au mér ues, en uro e, en Un volume d’affaires qui ne s e, en r ue, au tats n s, en Le eu, u reste des arts de marc é, est arta é entre les assurances de er ne, ou encore, c e notre vo s n ma marché sonnes , du c re d’a a res , l’as roca n ! n , le secteur nat onal des assu surance trans ort , , les assu ’est, sans doute, cette réal té, du mar rances, toutes soc étés et toutes rances a r coles et en n le créd t c é mond al des assurances, u a ranc es con ondues, a réal sé un caut on , oussé les ouvo rs u l cs, en l ér e, c re d’a a res de m ll ards de d corr er le t r, en décrétant une sé a Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 19
  • 20. Focus rat on des assurances de ersonnes de a re, terme, l’un des secteurs u L’enjeu de la qualité de celles de domma es lo du contr uent le m eu la cro ssance service évr er n oussant la économ ue lo ale du a s Un ac- Le ro et ne man ue as d’am t ons, l al sat on des assurances de er croissement de l’activité va entraîner ma s sa réal sat on, sur le terra n, s’an sonnes, le lé slateur nd ue, au ac une augmentation de l’emploi, de nou- nonce e tr mement ardue, our lu teurs du marc é, la d rect on rendre s eurs ra sons L’a sence d’une culture our t rer ro t d’un marc é rometteur, - d’assurance, c e les l ér ens, est sou celu des assurances de ersonnes, le blic. Il ne faut pas oublier que nous vent dé lorée ar les acteurs du marc é uel demeure lar ement sous e lo té sommes l’un des premiers collecteurs ’autres cra nent une oss le désa ne démarc e volontar ste u v se, en , ra elle, ect on du u l c, u ourra t cons dérer a t, d vers er le secteur, mar ué ar uste t tre, mara Latrous, rés dent de les assurances de ersonnes comme une orte dé endance v s v s des as l’ n on des assureurs et réassureurs allant l’encontre des r nc es de la surances domma es et , our en al ér ens rel on 20 Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012
  • 21. Focus ’est le ameu acteur rel eu ! tégie de communication et un plan de ersonnes our Fran o s av er ussenot, de utre e em le, la soc été alama ssu ard l a a r la rem re soc été construit, pour faire passer le message rances l ér e a réuss , en l’es ace de d’assurances de ersonnes nvest r le au citoyen années, mult l er ar la art des marc é, en se tem re , l’ar u assurances de ersonnes, dans son ment de la conv ct on rel euse, sou La culture d’assurance, une c re d’a a res savo r, elle est as vent avancé, n’est as ro re au a s sée de m ll ons de d nars, en , musulmans ’est un dé at tranc é, a l création en commun m ll ons de d nars, en , « avec ncul uer au l ér ens la culture de leurs comme en l ér e Quand je suis seulement une petite équipe de com- l’assurance, « ça ne se fera pas en 5 arrivé, en Algérie en 2008, on a com- merciaux collaborateurs, composée minutes ! C’est un travail d’ensemble, mencé à me dire que c’est Haram (in- d’universitaires formés et payés à la une création en commun, qui va se faire terdit), etc. Bon, qui a trouvé la réponse commission , assure son d recteur é en douceur. Nous allons approcher, en- ? Ce n’est pas nous, c’est les gens de la néral, med ad o ammed semble, le marché, situer les besoins CNEP Banque eux-mêmes. Quand un n eut, é alement, c ter l’e em le de des gens et voir, ensuite, ce que nous client se présente au guichet, pour ou- la oc été al ér enne des assurances pourrions mettre à leur disposition. Et, vrir un compte d’épargne, on lui propose , u réal se le c re d’a a res au fur et à mesure que les Algériens deux (2) formules : un compte avec inté- m ll ard de d nars, so t m ll ons découvriront les produits d’assurances, rêts et un autre sans intérêts. Qui prend d’euros , le lus m ortant du marc é leur utilité, ils apprendront à les utiliser, sans intérêts ? Personne ! Donc, ce su- nat onal, dans le doma ne des assu dans tout les domaines , a t remar uer jet là, ne fait plus débat aujourd’hui , rances de ersonnes erre l v er dre , d recteur énéral d ra t l es e em les, arm tant d’autres, a de la oc été al ér enne de révo ance arole de rat c en, ma s arole de s é ortent la reuve ue l’ l ér en eut et de santé , une soc été d’assu c al ste é alement Le ro esseur ac eter des rodu ts d’assurance de rance de ersonnes, née d’un artena derra a uessoum, ense nant un ver ersonnes, ourvu u’on asse l’e ort r at entre la oc été al ér enne des as s ta re et c erc eur en loso e d’aller sa rencontre, lu e l uer et de surances et le rou e ran a s slam ue, est me ue là où il y a l’inté- le conva ncre a s, our es érer t rer des assurances ac rêt du croyant, il y a aussi l’intérêt de la le nement ro t du otent el de ce mar Les res onsa les de la om a n e na religion ar consé uent, ce s éc a c é, la mo l sat on de lus de mo ens, t onale d’assurance et de réassurance l ste en loso e slam ue ne vo t uma ns et matér els s’av re néces a ondent dans le m me sens as de re n rel eu la vente de ro sa re ’est l , l’o ect rec erc é ar la « il va falloir mettre en place de nou- du ts d’assurances, du moment u’elles l al sat on de la ranc e, our dé lo er veaux produits, des produits attractifs. Il servent roté er les ersonnes et sur le terra n une orce de vente, la va falloir pénétrer jusque dans les foyers leurs ens l re encadré mesure du sement u’on veut e lo à revenus intermédiaires. Le marché est ec est démontré, d’a lleurs, dans une ter our cela, « il faut légiférer pour d’autant plus important que le potentiel en u te coute cl ent réal sée, dé donner aux assureurs la possibilité de est là en , ar le onse l nat onal des as mettre en place un large réseau d’agents surances ans les acteurs, d ts indépendants qui puissent vendre l’as- conv ct ons o osées , le acteur rel Développer une force surance vie , cond t onne le d recteur eu arr ve, en dern er l eu a r s de vente énéral de alama ssurances l ér e d’autres acteurs, tels ue l’a sence de le otent el du marc é nat onal des lus e l c te encore, le d’ ll ance ens roté er, la né l ence, les re assurances de ersonnes rodu ts des ssurances, assen el at , dé lore venus nsu sants, le man ue de t nés couvr r des ersonnes s ues certa nes lourdeurs statuta res u con ance dans les assurances, la dé contre les acc dents cor orels, l’ nval d nent l’act on des assureurs « au- ense nut le, etc ’est ce u a t d re, té, la malad e, le déc s, l’ass stance jourd’hui, un agent général, même licen- au ecréta re du , del a m en vo a e demeure encore sous e lo oua della , u’ il y a d’abord cette té e ne de art de marc é , ce dans une compagnie d’assurance, pour n’est as aute d’ac eteurs La reuve prétendre devenir un agent général in- d’amener, effectivement, l’Algérien à re- nous est donnée ar la soc été ard l dépendant, ce qui n’est pas le cas ail- considérer sa position et à refaire a a r u a réuss , a r s seulement années d’e stence, réal ser un c re de 180 heures ou de 3 mois, pour exer- d’a a res de m ll ons d’euros, en ven cer. Ce qui constitue un lourd handicap, œuvre. Elle doit être suivie par une stra- dant un uement des assurances de du fait qu’aujourd’hui, nous sommes Revue de l’ASSURANCE N°1 - Juin 2012 21