L'intelligence économique doit etre un Etat d'Esprit ! A l'ére de l'information il ne saurait etre possible de pardonner au Manager de ne pas savoir ! Savoir est la premiére tache du Manager ! La pratique de l'intelligence économique devient incontournable !
Ce support vise à permettre d'avoir une vue large de ce qu'est l'intelligence économique, de poser les fondamentaux et permettre toutes les possibilités d'approfondissement !
7. UNE définition de l’INTELLIGENCE
“Faculté à recueillir un ensemble d’informations
séparées afin de les liées entre elles et d’en
déduire une connaissance conceptuelle et
rationnelle apte à soutenir une capacité d’
adaptation en corrélation avec des objectifs.”
8. « L'intelligence est
programmée pour
la création du
différent. »
Francesco Alberoni
10. Une première appréhension par opposition
à des notions voisines:
L’Intelligence Economique
Knowledge management (K.M.) / Systéme d’information (S.I.) / Veille Stratégique / Benchmarking
11. “A l’ère de l’
information l’
ignorance est
un choix !”
12. Nous sommes à l’ére de l’
information !
★ Surabondance d’information. Obésité informationnelle.
★ Sources d’informations très variées.
★ Explosion du volume d’informations disponibles
★ Évolution exponentielle de l’univers numérique
★ 5 247 Go de données pour chaque homme, femme et
enfant sur Terre en 2020.
★ 40 ZETTAOCTETS à l’horizon 2020
14. La veille stratégique
La veille stratégique repose sur l’ensemble des processus
de collecte, de stockage et de traitement de données en
vue de constituer de l’information stratégique.
On parle aussi de RENSEIGNEMENT STRATÉGIQUE ou
encore d’INTELLIGENCE STRATÉGIQUE
15. L’intelligence stratégique
Dans le renseignement, il ne s’agit pas
seulement de collecter de l’information,
il s’agit de « créer des liens » entre des
connaissances pour éclairer la réalité.
Traiter et interpréter est au moins aussi
important qu’acquérir !
17. Le Knowledge Management
Le Knowledge Management est la gestion consciente,
coordonnée et opérationnelle de l’ensemble des
informations, connaissances et savoir-faire des membres d’
une organisation au service de cette organisation.
18. Le KM est centré organisation,
informations internes
L’enjeu du KM est plutôt une réappropriation de l’information par un être
humain, par le biais de la culture, de son milieu socioprofessionnel, de sa
représentation personnelle, de son affectivité
Manager la connaissance, c’est donc avant tout manager des êtres humains,
avec leurs qualités cognitives, mais aussi avec leur facteurs affectifs et
émotionnels.
19. LA CONNAISSANCE SELON
NONAKA
La socialisation représente l’interaction des individus au sein d’un groupe, c’est un processus d’
ajustement de l’intersubjectivité, d’intégration culturelle. L’apprentissage se fait par l’observation,
consciente ou inconsciente, par l’imitation, par communauté de pratiques et partage d’expériences,
sans le recours au langage ni à la codification.
La formalisation désigne l’explication, par le discours ou l’écrit, des pratiques et des croyances ; sa
difficulté réside dans l’adoption d’un langage et de concepts partagés.
L’intériorisation représente l’enracinement de la connaissance explicite dans des séquences
pouvant atteindre le stade du réflexe, de l’automatisme, et devant normalement s’accompagner de
gains d’efficience.
La combinaison par le biais d’un langage commun, autorise la communication de connaissances
explicites qui sont combinées, rapprochées pour produire, par induction, déduction, hybridation, des
connaissances nouvelles.
20. Les axes de mise en oeuvre du KM
➔ Se connaître, échanger des idées
➔ Travailler ensemble, échanger de la connaissance
➔ Veiller et accéder aux sources externes
➔ Produire et gérer la documentation interne
➔ Transférer, partager et faire circuler la
connaissance
22. Le Système d’information
Un système d’information est un ensemble organisé de
processus et de moyens matériels,techniques, humains
mis en oeuvre en vue de collecter, stocker, traiter, analyser
et diffuser l’ensemble des informations stratégiques en
rapport avec les objectifs de l’entreprise.
25. Le benchmarking
Processus de comparaison entre un produit, service,
processus, une activité, des indicateurs ou stratégies et un
point similaire reconnu comme meilleur en vue d’en
implémenter au bénéfice de l’entreprise ce qui est reconnu
comme meilleur.
31. Qu’est ce qu’une information ?
Tout ensemble de données propre à revêtir un sens particulier, pour un
utilisateur. On classe généralement l'information selon trois degrés
d'accessibilité :
● l'information blanche, accessible par tous.
● l'information grise, qui nécessite des techniques plus avancées.
● l'information noire, qui relève de l'espionnage industriel.
33. Les veilles opérationnelles (1)
● La veille commerciale : évalue les pratiques commerciales d'une activité
visée
● La veille concurrentielle : évalue les concurrents et leur positionnement
● La veille créative : veille sur les idées nouvelles et les opportunités
d'innovation, elle est surtout pratiquées par les entreprises créatives
spécialisées dans le Design, la Mode, la Publicité, etc.
● La veille d'opinion : veille sur les opinions des consommateurs formulées
en ligne, sur des espaces publics permettant aux internautes d'interagir
(espaces souvent appelés 2.0).
● La veille environnementale : veille sur les informations et
réglementations sur l'environnement
34. Les veilles opérationnelles (2)
● La veille financière : détecter les mouvements sur les marchés financiers,
monétaires et de matières premières pouvant affecter l'entreprise, sur ceux
des titres de l'entreprise elle-même et ceux des entreprises similaires
concurrentes ou dans lesquelles elle a des intérêts ou avec lesquelles elle
travaille
● La veille horizontale : évalue les secteurs voisins
● La veille juridique (ou réglementaire) : surveillance des novations et
modifications législatives et réglementaires et des décisions de justice et
administratives applicables aux activités de l'entreprise
● La veille médiatique : veille sur les informations traitées par différentes
sources médias cibles en fonction d'un sujet déterminé
35. Les veilles opérationnelles (3)
● La veille politique (ou institutionnelle) : étude des réseaux de pouvoirs
dans les institutions publiques
● La veille réglementaire : surveillance des nouveaux textes législatifs,
réglementaires voire techniques (normes) pouvant concerner l'entreprise
(obligation sociale, norme technique, etc)
● La veille sectorielle : observation d'un secteur dans ses aspects les plus
divers (clients/concurrents/acteurs). Peut être assimilée à de la veille
verticale (op. horizontale)
● La veille sociale : veille sur les évolutions et réglementations en matière
sociale
36. Les veilles opérationnelles (4)
● La veille sociétale : veille sur les questions de sociale qui touche
directement ou indirectement l'entreprise et plus précisément la question
de la responsabilité sociétale des entreprises
● La veille stratégique : surveillance du jeu concurrentiel (stratégie totale /
stratégie à objectifs limités)
● La veille technologique : surveillance des innovations techniques
(généralement par l'étude des brevets : veille propriété industrielle et
intellectuelle) et des normes, voire influence pour la modification
(accompagnement à l'évolution) des normes
37. La veille stratégique permet d’
acquérir l’information stratégique !
L’information stratégique n’existe pas à l’état de nature
Elle est :
● Transversale par définition
● La synthèse des veilles opérationnelles
● L’aide au pilotage des entreprises
40. Définition du Patrimoine
Informationnel
Ensemble des données et des connaissances,
protégées ou non, valorisables ou historiques
d'une personne physique ou morale.
41. Protection du Patrimoine
Informationnel
Assurer la protection et la
valorisation de l'information.
44. Il faut garantir:
La disponibilité et l'accessibilité
L’intégrité
L’identification et l’authentification
La confidentialité
La traçabilité
La pérennité / archivage électronique
45. Disponibilité / accessibilité
● Effectuer un audit de la disponibilité
informatique
● Classifier l’information
● Utiliser un progiciel pour batir un plan de
continuité
● Choix d’un hébergement interne ou externe
● Effectuer des tests réguliers
46. Intégrité
● Effectuer un audit de l’intégrité des flux et
des traitements
● Agir de façon préventive et curative sur l’
architecture réseau pour lutter contre les
codes malicieux
● Garantir le transfert d’informations sensibles
● Procéder à des controles d’intégrité des
données
49. Archivage
Classifier l’information
Choisir les formats adéquats
Evaluer les volumes
Choisir les supports adéquats
Prévoir les migrations
Vérifier les signatures électroniques
51. Il est impératif de :
● Maîtriser l’ensemble des outils juridiques liés
à la protection de l’information
● Maîtriser les risques juridiques
● S’appuyer sur la Propriété Intellectuelle
52. Outils juridiques
● Politique de sécurité des systèmes d’
informations adaptées.
● Charte d’utilisation des communications
électroniques
● Contrats de travail et règlements intérieurs
● Contrats avec les tiers
54. Ceux qui sont experts dans l’art de la
guerre soumettent l’armée ennemie sans
combat. Ils prennent les villes sans
donner l’assaut et renversent un état
sans opérations prolongées,
Sun Tsu
56. Définition de l’influence par François-Bernard
Huyghe et Ludovic François :
“
L’influence peut prendre des formes multiples, mais elle a toujours un résultat
unique : quelqu’un – appelons-le l’influencé – a fait ou pensé ce que désirait l’
influent sans contrainte ni contrat, sans subir de violence ou sans en tirer de
contrepartie, sans y être obligé ni par son infériorité ni par la nécessité. L’
influencé éprouve l’influence comme venue de son tréfonds, comme si elle ne
faisait que lui révéler ce qu’il désirait secrètement, comme si la relation était
spontanée, symétrique et égalitaire (là encore une différence avec l’autorité qui
repose sur une altérité ostensible)
”
57. Pratique
Il s'agit d’acquérir ou de conserver un pouvoir rare et pertinent, de
propager des idées ou des convictions favorables à ses projets ou de tromper,
paralyser ou discréditer un rival par l’intermédiaire des signes, mots, images,
bits informatiques.
Toutes ces méthodes visent un objectif ultime, le cerveau humain, par l’
interprétation de la réalité qu’ils lui proposent, par les convictions et passions
qu’il lui insufflent, par la façon dont ils dirigent son attention.
Pour le dire autrement, il sera aussi question des fondamentaux de la
«guerre de l’information»
58. Les techniques de l’influence
La capacité d’émettre des images séduisantes, de diffuser des messages
persuasifs et d’organiser la synergie, mais aussi la faculté d’agir sur les normes
et les critères du choix d’autrui peuvent également procurer de l'influence.
Les groupes représentant « la société civile », s'imposant par l’expertise
ou au nom de normes éthiques ou autres) l’illustrent chaque jour.
59. Les techniques de l’influence
● Irradiation :le modèle qui suscite l’imitation par l’image, le prestige-conviction
: la persuasion que suscite le contenu d’un message, de la
rhétorique au storytelling
● Perception : la modification du code de l’influencé sous la triple forme
● Le contrôle de l’attention et de la perception (environnement mental)
notamment par la maîtrise des "tuyaux" (les moyens de communication)
● La formation ou du formatage des catégories mentales : le social learning,
les normes
● L’inspiration : think-tanks et sociétés de pensée illustrent cette dimension
● L’action en synergie par coalition : utiliser les réseaux pour unir des actions
ou des intérêts
60. Rien de très nouveau dans la pratique du lobbying, terme
désignant toute action ayant pour but d’influencer une autorité
publique. Les bas-reliefs de l’Antiquité nous montrent la foule
se pressant dans le vestibule du Sénat afin de rencontrer tel
ou tel haut personnage. Les salons du XVIIIe siècle servaient
autant à se créer des réseaux à la cour qu’à discuter de
littérature,
Stefan Schepers