1. STRATÉGIES & PQRLE SCORE
Bruno Delecour
parle avec l’accent
p. 4
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 13Juillet 2006
La start up corporate
Un score exceptionnel
encore jamais atteint
dans le secteur
banque-assurance !
■ Annonceur : Caisse d’Epargne
■ Dispositif PQR 66 :
Pleine page Evénement
■ Période : avril 2006
■ Responsable Annonceur :
Régine Papazian, Nordine Drif,
Cécile Lauer
■ Agence Conseil : Ogilvy
■ Responsable Agence
Conseil : Carole Bilde
■ Agence Média :
ZenithOptimedia
■ Responsable Agence Média :
Sylvie Ramette
Méthodologie des tests Impact 66 :
Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de
200 interviewés minimum, représentatifs
nationalement, en face à face au domicile
Définition du score d’impact :
Score Vu ou Lu
83%
Ghislain Grimm
Directeur de la
Communication Corporate
de Microsoft France
Bien qu’ancienne sur son
secteur, Microsoft est
une jeune entreprise :
pouvez-vous nous
“rafraîchir la mémoire”
sur les grandes étapes
de son histoire ?
Ghislain Grimm : Avec seulement 30
ans d’existence à l’international et 23
ans en France, on aurait effectivement
tendance à oublier la jeunesse de
l’entreprise, qui est née comme une
start up à la fin des années 70, sur fond
d’esprit totalement pionnier dans une
industrie naissante. Au démarrage,
Microsoft en France est l’aventure de 5
personnes (1 200 aujourd’hui) qui
participent au pari fou de donner à tous
l’accès à l’informatique. Il est donc
important de restituer l’esprit des
choses : à l’époque - hier ! -, il est plus
pas de plan de développement ni de
route toute tracée ! Un métier
nouveau, une activité basée à 100 %
sur l’innovation.
Clavier, souris et logiciels… l’histoire
de Microsoft est alors marquée par la
rapidité de sa croissance. La dyna-
Microsoft Windows, Office, MSN, Dynamics… font la denrée quotidienne de notre bonne vieille et non
moins jeune souris… Retour sur le futur de Microsoft avec Ghislain Grimm
et la campagne corporate développée en PQR 66.
Dossier: Les Français et l’environnement p. 3
Les nouvelles générations sont-elles plus écolo-responsables que les anciennes ? Quels gestes
sommes-nous prêts à faire au quotidien et quels discours sommes-nous prêts à entendre sur
l’environnement et le développement durable ? Les cartes sont aujourd’hui difficiles à lire
pour les entreprises qui veulent développer un discours corporate. Une chose est sûre : pour
les Français, l’enjeu est de taille.
suite en page 2…
question de gageure que
de “projet d’entreprise”
construit et préétabli : la
seule croyance qu’un PC
aurait sa place sur chaque
bureau, dans chaque foyer.
Pour cela, pas de process,
mique de l’écosystème est en route.
En 1995, Windows 95 est l’apogée de
la traduction produit de la vision
Microsoft pour une interface simple
et “pour tous” de la technologie :
c’est la naissance du bouton
“démarrer”. Cette période constitue
une étape clé pour l’entreprise qui
place alors l’informatique au rang
d’outil accessible, indispensable,
quotidien. C’est l’engouement pour
les nouvelles technologies au service
de tous, avec son pendant quant à la
croissance et à l’implantation de
Microsoft dans chaque pays et
chaque région française…et dans
chaque foyer cette fois avec la micro
informatique et l’Internet.
“Microsoft entend
participer et non
échapper aux
questionnements
institutionnels
et de société”
Quelle est votre
analyse de l’image
perçue de Microsoft
aujourd’hui ?
G. G.: Il est reconnu à Microsoft d’avoir
révolutionné l’informatique, en
créant une dynamique exception-
nelle par la force de son innovation…
mais, en revanche, Microsoft doit
globalement faire face à de fortes
contradictions par rapport à sa
réalité… Une place de leader impose
bien sûr aussi une grande respon-
sabilité, et notre entreprise est
aujourd’hui interpellée sur ses
engagements dans la Société
française.
Abonnez-vous à la version en ligne : www.pqr.org
2. Sur la base de quelles “fibres”
Microsoft en est-elle venue à
travailler sur ce volet neuf du
corporate ?
G.G. : Il s’agit de poser et réaffirmer le moteur de nos
ambitions d’entreprise, en prouvant au passage que
Microsoft – en tant qu’entreprise internationale – n’entend
pas confondre son savoir-faire technologique avec ses
finalités et ses devoirs vis-à-vis de la Société. Tout en
restant à sa juste place d’acteur économique passionné et
potentiel catalyseur, Microsoft entend participer et non
échapper aux questionnements institutionnels et de
société qui font légitimement débat : la fracture
numérique ; la sécurité Internet ; l’impact économique des
nouvelles technologies…
Face à ces questions importantes autant que récentes,
Microsoft s’est d’abord investi au niveau mondial sur la
base d’un grand nombre d’études en dehors du champ
commercial. En 2004, nous avons développé notre
première prise de parole institutionnelle-corporate. Il
s’agissait de réaffirmer la mission de l’entreprise avec notre
signature sur “l’expression du potentiel”. Celle-ci n’est pas
tombée du ciel : nous avons souhaité creuser ces questions
en profondeur, sur la base d’un groupe de travail multi
national orchestré par Mc Cann. Nous détenons aujourd’hui
un matériel de réflexion complet, issu des ancrages locaux,
à l’échelle internationale.
Sur ce registre Corporate de votre
activité, quels sont les grands axes
de travail pour les années à venir ?
G.G. : Notre approche corporate ne se veut pas
déclamatoire, elle met en avant de vraies promesses et de
vrais engagements de service qui engagent concrètement
l’entreprise. Avec cette version 2006 de la campagne, nous
sommes allés plus loin dans le réel. En France, nous avons
communiqué sur deux axes : un programme d’aide aux
éditeurs de logiciels innovants, par la technologie, la
formation et le conseil au travers du programme IDEES*.
Très clairement, l’enjeu consiste à aider notre économie à
être présente sur la compétition mondiale des nouvelles
technologies.
Le deuxième axe de travail concerne la dynamique mise
en œuvre par Microsoft pour jouer de tout son savoir pour
la sécurité dans l’usage de l’ordinateur, notamment à
destination des jeunes. J’insiste ici sur le fait qu’il ne s’agit
en rien d’une logique de communication tactique ou
“prétexte à communiquer”, mais bien d’une dynamique à
développer en profondeur, stratégiquement voulue et
…suite de la page 1
STRATÉGIES & PQR
VERBATEAM
suivie au plus haut niveau du management Microsoft.
L’entreprise met son savoir-faire et sa recherche à la
disposition de tous les acteurs des pouvoirs publics ainsi que
des différents partenaires concernés (ou à concerner) par
cette question incontournable de la sécurité. Il n’est pas
question d’agir “dans notre coin”, mais bien de participer acti-
vement à cette collaboration qu’il s’agit de bâtir et faire vivre.
La campagne publicitaire promeut l’accès développé à ces
thèmes sur www.microsoft.com/france/onimagine
Microsoft en PQR 66, un besoin de
remettre les pieds sur terre ?
G.G. : Dans le mix média qui était le nôtre en 2006 (TV /
Presse magazine / PQR 66 et parrainage), notre présence
en presse régionale était essentiellement motivée par un
objectif de proximité. Pour mener à bien nos “missions
corporate”, nous devons impérativement être vus et
reconnus par les entreprises et les élites économiques, les
pouvoirs politiques locaux et le monde associatif. La PQR -
par ce qu’elle est - permet non seulement de les “toucher”
massivement au sens média, mais aussi de les “toucher”
qualitativement, “sensiblement”…
En effet, pour que Microsoft soit massivement mise à
l’épreuve des services qu’elle propose, il faut que l’on
résolve encore une contrainte de perception de valeur :
non, Microsoft ne fait pas que “vendre” ses produits ; non,
son savoir-faire techno n’est pas une fin en soi, etc. C’est
en collaboration avec ces publics qui font la vie locale que
nous réussirons à apporter notre pierre et prouver que le
corporate a un sens pour Microsoft !
En PQR 66, nous nous déclarons mûrs pour prouver notre
dimension citoyenne par des actions concrètes, partout,
dans les écoles, les colloques, les entreprises…
* IDEES : Initiative pour le Développement Economique des Editeurs et Start up.
Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT,
Emmanuel de Chevigny. edechevigny@free.fr
ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Première campagne télévisée de la Presse Quotidienne Régionale : “l’origine de to
trimestriel de 4 pages : “Créer son entreprise” en partenariat avec la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace ■ Dimanche Ouest-Franc
mis en place pour désensabler le Mont Saint-Michel ■ Nouvelles formules tabloïd pour La Voix du Nord et Nord Eclair. Lancées le 4 mai ces deux formu
Prix des Media, quotidien régional de l’année ■ Sud Ouest lance “Puissance Cub” sur Bordeaux, package publicitaire plurimédias composé de Sud Oues
Thalassa (bimestriel ; 170 000 exemplaires) ■ L’Union lance un supplément trimestriel “Femme à Reims” ■ Nice Matin et Var Matin sont passés au fo
■ Le Télégramme, Nord Littoral et l’Alsace du Lundi ont reçu les Etoiles OJD qui récompensent les meilleures progressions en diffusion totale payée su
Julien Codorniou
Responsable des partenariats
Start Up et Capital Risque
Microsoft France.
(partenariats pour l’essentiel IDEES – Initiative
pour le développement économique des
éditeurs et start up)
« Sans jamais
rentrer dans le
capital des start
up, notre but est
de faire grandir
les jeunes pousses
et de les aider à
prendre la meil-
leure place dans l’écosystème français
du logiciel. »
«La voie qui est la nôtre est celle du
parrainage. Nous parrainons 25 start up
par an, en leur apportant concrètement
notre soutien technologique, marketing,
mais aussi commercial, jusqu’à leur
donner un coup de pouce à l’inter-
national! Notre caution leur est impor-
tante pour viser les grands comptes…»
«Au final, tout le monde est le
gagnant d’un écosystème fort. C’est un
cercle économiquement vertueux, car
ces start up investissent, emploient, se
développent… et deviennent des par-
tenaires importants. »
«Par la nature des candidatures qui
nous arrivent (300 appels spontanés de
demandes de parrainage ), j’ai constaté
au quotidien l’efficacité de la PQR. Nous
parrainons à 50/50 des entreprises
localisées sur Paris et en Province. »
«Les régions ne manquent pas de
savoir-faire technologique. Via ces
partenariats, nous intervenons sur des
secteurs et profils d’entrepreneurs
différents et c‘est tant mieux... »
« Quant aux commerciaux présents
dans nos régions, ils sont unani-
mement satisfaits à voir cette
campagne “services” inscrite dans la
presse locale. Ils nous remontent
d’ailleurs par eux mêmes des appels à
candidature d’entreprises ! »
VERBATIM
“La problématique n’est pas la même partout
dans le monde. Il s’agit de travailler à une
nécessité internationale et non américaine”
Catherine
Delangle
Directrice Générale
Adjointe de Mc Cann
France
« Nous nous plaçons sur des
enjeux macros de société, et
différenciés selon les régions du
monde. Une problématique d’opi-
nion et d’image entre le monde
d’hier et celui de demain, entre
les générations, entre les
exigences et réalités de la
concurrence de marché et celles
d’une lecture sécurisante et
constructive de la société qui doit
continuer de se construire… »
« Très implantée indus-
triellement, administrativement
et au niveau associatif, la PQR
réunit des interlocuteurs cruciaux
pour dessiner l’informatique de
service de demain. Que doit être
par exemple la bonne place de
l’informatique pour les services
publics ? Notre travail très
rapproché avec Frédéric Vion
(Universal Mc Cann) nous a
amené logiquement à recom-
mander le PQR 66. »
«Microsoft n’est pas un acteur
mercantile. C’est une société
fondamentalement porteuse de
progrès et alliée de l’entreprise.
Elle a une vision claire de ce que
doit être l’informatique de
demain. »
« C’est un groupe de travail
international composé des
créatifs d’agence de plusieurs
pays qui a travaillé à définir les
illustrations possibles de la
mission et de ses valeurs, en
2004. Chaque pays a été amené
à réfléchir et étudier les de-
mandes de concrétisations au
niveau national. On a une vraie
liberté politique sur les
moyens… »
« On n’est pas du tout dans le
“corporate d’intention” ; nous
intervenons sur le concret comme
la campagne nationale sur la
sécurité informatique ou le débat
public sur la protection de
l’enfance sur Internet… »
« On est aux antipodes d’un
modèle dictatorial et secret. Tout
le monde participe et a son rôle à
tenir : comment va-t-on arriver à
rétablir une vérité sur la démo-
cratisation maîtrisée de l’infor-
matique ? Sur cette question
d’opinion, la PQR peut jouer un
rôle déterminant en France… »
■ Quand ça bouge…
3 questions à Jean-Pierre Caillard,
Président Directeur Général du
Groupe Centre-France - La Montagne,
qui multiplie les hors-séries et
autres suppléments magazines.
Pourquoi La Montagne
est-il le premier
quotidien français à
mettre en place le
système éditorial Eidos
Média ?
Au-delà de la nécessaire
modernisation, notre choix est dicté par
une volonté de maîtriser un outil qui facilite
les déclinaisons sur tous les supports. Notre
richesse est l’info de proximité qu’il nous
faut savoir décliner sur la télé locale, la
radio, internet, les magazines et, bien sûr,
en premier lieu, notre quotidien.
D’où votre multiplication de hors-séries ?
La réflexion est évidemment parallèle. En
publiant “Les chemins de la victoire –
Auvergne 1945”, “A89, l’Autoroute
Espérance” et, bientôt, un numéro spécial
sur les 25 ans de la Foire du Livre de Brive,
nous allons vers l’optimisation de nos
contenus éditoriaux. Nous les conjuguons
sous notre marque, mais aussi sous d’autres.
“Sports Auvergne”, votre bimestriel en
est-il la preuve ?
Tout à fait ; nous avons fait le choix de
publier tous les deux mois, un magazine
sportif haut de gamme qui éclaire et
valorise par des reportages et des enquêtes
insolites richement illustrés, nos contenus
éditoriaux sur les stars et les clubs de notre
région. Il s’agit d’une voie ouverte dont
nous constatons d’ores et déjà la
pertinence. De nombreuses pistes s’offrent
désormais à nous.
2
Microsoft en France
• 200 produits et services commercialisés en langue
française pour le grand public et les entreprises.
• Plus de 1 200 collaborateurs (moyenne d’âge : 35 ans,
26 % de femmes - 74 % d’hommes), dont 55 % ont
plus de six ans d’ancienneté, 95 % sont cadres et deux
tiers ingénieurs.
• 100 créations de poste prévues en 2006.
• Plus de 50 000 emplois indirects générés sur le
territoire national, 160 000 si on élargit le périmètre
considéré aux revendeurs (Source : Pierre Audouin
Consultants, 2002).
• Un réseau de partenaires commerciaux de 10 000
sociétés (SSII, revendeurs, consultants, centres de
formation...).
• Un classement constant dans le top 5 des entreprises
où la qualité de vie est la meilleure (Classements
“Great Place to Work” et Journal du Management).
Première campagne Microsoft en France : 1984.
3. IN SITU MARKETING
Une crainte durable
L’environnement est aujourd’hui un sujet de
préoccupation important pour les Français, et
support de craintes multiples. En tête de la
hiérarchie des risques perçus comme les plus
inquiétants pour l’avenir de la planète, on
trouve le réchauffement de la planète (42 %)
auquel on attribue les changements climatiques
et qui est d’autant plus anxiogène que l’on voit
mal comment inverser la situation. Viennent
ensuite la pollution de l’eau (38 %), la pollution
de l’air (32 %) et, à des niveaux de citations
moindres, la disparition des forêts (25 %),
l’apparition de nouvelles maladies graves
(23 %), la disparition des espèces (19%) et les
catastrophes naturelles (15 %). Les sujets qui
constituent des atteintes durables voire
irréversibles à l’environnement semblent donc
inquiéter plus les Français que les crises plus
ponctuelles (d’autant plus que le terrain de
l’étude a été réalisé en plein développement de
la grippe aviaire). Dans le détail, notons tout de
même que si les catégories supérieures
apparaissent particulièrement sensibles aux
risques durables (réchauffement de la planète,
pollution, etc.), les catégories populaires
semblent plus inquiètes que les autres concernant
les crises conjoncturelles (apparition de nouvelles
maladies, catastrophes naturelles, etc.).
1 français sur 4 prêt au
boycott des entreprises
Nicolas Hulot serait ravi par les résultats de
l’enquête “Les enjeux du Quotidien” : les petits
gestes qui sauvent la planète sont en effet très
largement passés dans les moeurs : plus d’un
Français sur deux déclare faire “systéma-
tiquement” le tri de ses déchets (68 %), ne
gaspille pas l’eau du robinet (52 %), et rapporte
les piles usagées chez les commerçants (51 %).
Dans le même domaine des comportements
domestiques et quotidiens 47 % des Français
disent systématiquement économiser l’électricité
et 44% ont renoncé aux sacs plastiques jetables
pour faire les courses (44%). Merci qui ?
En revanche, le bât blesse dès que l’on touche
au confort, et particulièrement à l’automobile
ou… au portefeuille ! 18 % seulement
accepteraient de moins utiliser leur voiture et
7 % seulement sont prêts à payer le prix des
produits Bio.
Danger pour les entreprises : 24 % des Français,
à l’exemple des américains, se disent prêts à
boycotter les entreprises qui polluent et ne
respectent pas les réglementations en matière
d’environnement. Encore faut-il observer que
pour les 47 % qui ne le font pas encore la raison
principale est qu’ils ne parviennent pas à
identifier ces entreprises “sales”. Entre
contrainte et engagement, les Français
conservent donc encore certains paradoxes,
dont le plus frappant est l’attachement encore
très fort à leur moyen de transport préféré.
La lecture de la presse
quotidienne, marqueur
d’implication
De façon très surprenante, les catégories
pratiquant le moins ces gestes quotidiens sont
les 15-24 ans et les habitants de la région
parisienne. Les catégories les plus investies sont
de façon significative les femmes et les lecteurs
réguliers de la presse quotidienne. Il est donc
avéré qu’il existe un lien de cause à effet entre
une prise d’information responsable et
impliquée (dans l’évolution de son environ-
nement proche notamment) et une propension
à agir de façon citoyenne. La lecture du
quotidien est un vecteur de connaissances plus
pointues et, partant, de comportements plus
volontaristes. Ce phénomène est spécialement
marqué dans le lectorat des quotidiens
régionaux qui apparaissent comme la forme de
presse plébiscitée par le type le plus en pointe
sur les comportements responsables (voir
l’encadré pour se procurer le rapport complet
d’étude et la typologie des Français).
L’État… en dernier recours !
Quand il s’agit d’agir, les Français font surtout
confiance aux associations de défense de
l’environnement (54 %), largement devant les
mouvements et associations de citoyens et de
consommateurs (32 %).
Viennent ensuite, les Français eux-mêmes
(24 %) et les organisations internationales
(21 %), qui arrivent, fait à relever, devant les
municipalités (17 %), les partis écologistes
(13 %), l’Etat (12 %) et les entreprises (5 %).
Cette hiérarchie témoigne tout d’abord du
discrédit des acteurs politiques et économiques
classiques (les entreprises étant par ailleurs
majoritairement considérées comme peu
attentives à la préservation de l’environnement)
au profit des associations, perçues comme
poursuivant des objectifs “nobles” et
désintéressés d’une part, comme étant plus
efficaces et concrètes d’autre part.
De sombres perspectives
pour l’avenir
Plus de huit Français sur dix (83 %) se déclarent
inquiets lorsqu’ils pensent à l’avenir de la
planète et à l’environnement, dont 24 % qui se
disent même “très inquiets”, tandis que
seulement 16 % apparaissent confiants. Cette
inquiétude est très largement majoritaire chez
toutes les catégories de la population, mais est
encore plus forte chez les femmes, les
personnes âgées de 25-34 ans (les jeunes
parents), les PCS+, les plus diplômés, mais aussi
chez les lecteurs de la presse quotidienne.
L’implication personnelle dont témoignent les
Français au quotidien dans la protection de
l’environnement ne semble donc pas les
rassurer pour l’avenir : en effet, tout se passe
comme s’ils avaient le sentiment que les efforts
qu’ils consentent ne sont qu’une “goutte d’eau”
qui ne suffira pas à changer la situation tant que
“les autres” (les autres citoyens, les
entreprises…) ne feront pas les mêmes
efforts… La voie est ouverte pour des
communications corporate qui s’appuient sur de
vrais engagements, et non plus de simples
déclarations d’intention.
3
oute chose est locale”. Signé Scher Lafarge, le film est diffusé sur TF1, LCI, I-Télé, France 5, Canal +, Canal + décalé et sur le web ■ Lancement par les Dernières Nouvelles d’Alsace d’un dossier
ce publie le guide “Iles du Grand Ouest” proposant des idées de balades dans 21 îles, accompagné d’un CD Rom en 3D. Par ailleurs, un numéro spécial (140000 exemplaires) présente le chantier
ules ont boosté les ventes au numéro : +4% pour la Voix du Nord et +7% pour Nord Eclair sur le total du mois de mai ■ L’Est Républicain a été élu par CB News, lors de la 8ème
édition du Grand
st, du gratuit d’information Bordeaux 7, de la chaîne TV7 Bordeaux et des sites internet des 3 marques. Par ailleurs, Sud Ouest et France Télévisions ont lancé une déclinaison papier de l’émission
ormat tabloïd ; la pagination passera à 65 pages et pourra aller jusqu’à 96, dont 40 pages en quadri ■ Corse Matin a quant à lui adopté le format Berlinois et passe de 32 à 48 pages, tout quadri
ur l’année 2005 ■ Nouvelle maquette pour l’Alsace, sans changement de format (berlinois). Le quotidien est agrémenté d’un supplément week-end en demi-format chaque vendredi.
Les “enjeux du quotidien”: comprendre les Français
au jour le jour
Le fait Le fait Le fait Ne le fait pas Ne le fait pas
En % systéma- régulière- rarement mais est prêt(e) et probablement
tiquement ment à le faire pas prêt(e) à
le faire
Trier et recycler vos déchets 68 22 3 6 1
Ne pas gaspiller l’eau du robinet 52 35 7 5 1
Rapporter les piles usagées chez les
commerçants concernés 51 21 8 17 2
Economiser l’électricité 47 37 7 7 2
Ramasser un plastique ou un carton qui traîne 45 36 11 6 3
Ne pas utiliser de sacs plastiques pour
faire les courses 44 27 9 14 5
Cesser d’utiliser des produits toxiques
(aérosols, engrais chimiques) 34 27 15 16 6
Moins utiliser la voiture
(dont 19 % de non-concernés) 18 22 11 15 14
Boycotter les entreprises qui polluent et ne
respectent pas les réglementations en matière
de protection de l’environnement 10 14 12 47 14
Consommer plus de produits bio,
même plus chers 7 21 25 21 25
Qui réalise les “enjeux du quotidien” ?
La Presse Quotidienne Régionale, la PQN, la PQG
et la PHR.
Quel terrain d’enquête ?
Il est réalisé dans l’étude d’audience EPIQ
opérée par TNS sofres depuis 2005.
Quelle base méthodologique ?
L’enquête téléphonique est réalisée chaque jour
de l’année. Chacune des 6 vagues annuelles des
“Enjeux du Quotidien” est donc réalisée sur
deux mois auprès d'un échantillon de 4 000
personnes représentatives de la population
de +15 ans.
Les précédentes vagues :
Les Français et le travail (J-F 2005) ;
Les Français et la santé (M-A 2005) ;
Les Français et l’éducation (M-J 2005) ;
Les Français et l’emploi (J-A 2005) ;
Les attentes des Français (S-O 2005) ;
Les Français et l’alimentation (N-D 2005) ;
Les Français et l’environnement (J-F 2006) ;
Les Français et l’Europe (M-A 2006).
Où se procurer les rapports complets de
résultats et la typologie des Français ?
Sur simple demande au SPQR (jpraffoux@spqr.fr)
ou en vous connectant sur
www.pqr.org (rubrique Fil d’Actu).
Les enjeux du quotidien…
Les Français et l’environnement
À l’heure du réchauffement climatique et des projections sur l’avenir des pays occidentaux dans l’après-pétrole, les pouvoirs publics
et les associations, autant que les entreprises, font assaut de communication pour réaffirmer des valeurs de citoyenneté, et prennent
irréversiblement le virage du développement durable. Mais comment communiquer et auprès de qui ? Tout le monde est-il
sensibilisé, et à quoi ? Les jeunes sont-ils plus écolo-responsables que les autres ? À voir…
Une enquête exclusive menée auprès de 4000 personnes par TNS fait le point.